Ce dimanche, I’m from Barcelona et la jeune chanteuse franco-polonaise Soko ont partagé l’affiche et la scène de la Cité de la Musique pour la dernière soirée revigorante du Festival Days Off.
Le fond de l’air de la Cité de la Musique offrait un avant-goût de vacances. Des chemises bariolées et fleuries égayaient la fosse. Les conversations bon enfant évoquent soleil et destinations exotiques.
Pourtant l’arrivée de la chanteuse-comédienne Soko, malgré un timbre rare, va refroidir l’audience venue pour s’éclater aux sons pop du groupe suédois. Armée d’un bonnet rayé et d’une robe surmontée d’un manteau épais, ce petit bout de jeune fille charmante ne parvient pas à embarquer avec elle des oreilles assoiffées de joliesse.
Tout d’abord ses airs folks à la guitare et ses textes ne poussent pas à l’euphorie. A l’annonce des titres Worry for me, I’m scared i’m gonna die alone, le public ne peut étouffer tout à fait un rire crispé ou un profond soupire.
Même le Happy happy birthday de la soirée, dédicacé à Juliane, la violoniste accompagnant Soko, se recentre sur une dure réalité : la mort. On perd courage quand la chanteuse nous évoque être sans logement depuis 2 mois, squattant le canapé de ses amis. Nous sommes témoins bien malgré nous de sa reconnaissance pour leur hospitalité avec : No more home, no more love.
L’heure étant à la fête, dernier jour de festival oblige, les mains profiteront des rares moments rythmés et relevés pour battre la mesure. Et trouveront leur salut avec l’arrivée surprise d’I m from Barcelona venu composer le chœur des derniers titres de la jeune artiste.
Après cette entrée en matière surréaliste, le public était donc bien loin d’être calmé. Il attendait sa dose de délirium contagieux.
Et il l’aura grâce à une troupe montée sur ressort. Coloré, souriant à pleine dents, le groupe insuffle la décharge qu’il fallait à cette soirée avec Get in Line. Suivi de très près des joyeux Charlie Parker et d’Always Spring –célébration du printemps, saison préférée du leader, Emanuel Lundgren.
Dans cette ambiance survoltée, les ballons et les confettis n’attendront pas le dernier morceau de la set-list pour s’envoyer en l’air.
Dans la fosse, ça chahute, exulte et transpire. Ca écrit même son 06 sur un ballon à destination de la violoniste de Soko, revenue sur scène pour chanter avec le groupe.
Sur scène, le groupe tient la corde festive et légère tout au long de la soirée. Les membres ne ratent aucune occasion de grimacer, jumper. Alors bien sûr, ils nous auront privés de Battleships, hit de leur dernier opus Forever Today, pourtant de circonstance et d’un rappel à rallonge. Mais les festivaliers sont sortis sur un nuage, oubliant leurs petits tracas avant congés.
Oh my god mais c’est qui cette Soko ??? elle se prends pour quoi ? Qu avait on fait pour mériter ça ???? Prétentieuse et maniérée, on a failli lui jeter des trucs pour qu elle parte….mais POURQUOI ? que faisait elle là ???? Elle a failli nous gâcher une si belle soirée. J ‘espère qu ‘elle va repartir très vite à L.A et que plus personne ne nous la sortira de sous son pont pour des premières parties…il y a tant d’artistes qui auraient VRAIMENT mérité cette chance…POURQUOI ELLE ?????? anyway IFB C’était ENORME, fantastique , un bonheur !!!!!!!!!!
MERCI pour ça mais please surveillez ce que vous faites quant aux premières parties messieurs et mesdames de la cité de la musique!
Daph ( Toulousano-parisienne)