Faisceau de lumière sur scène. Un premier danseur fait son entrée.
Les mouvements se font progressifs. Lumière de jour – lumière de nuit
Le rythme se porte sur chaque partie du corps. Les mouvements prennent de l’ampleur.
Jusqu’à l’arrivée d’un second danseur qui prend le relais du premier, tout en glissade.
Les danseurs de Serial Stepperz Quartet débutent alors un cycle. La précision des mouvements hypnotise.
La partition de ce nouveau spectacle intitulé Motherland propose un retour sources d’Afrique tout en finesse.
Mélange d’influences à travers les corps des danseurs portés par les sonorités d’un autre continent.
Cette danse est généreuse. Nous procurant ce que la danse contemporaine a trop tendance à nous priver: un mouvement en continu, fait de rythme et d’envolées acrobatiques.
En une trentaine de minutes le charme opère, si bien que le public n’attend pas la fin du show hip hop pour battre des mains.
Aparté féminin avec la Cie Lady Rocks portée par 4 filles de caractère, habillées de noir et de bandana.
Une spectatrice du 2e rang de la Grande Halle commente en live et lance à sa voisine: “Ça envoie! J’aimerais pas les croiser!“
Preuve que ces filles-là ont de la technique.
Rencontre de courte durée. 8 minutes de pas assurés, non dénués de charme.
Vient la séquence de trampoline bluffante, celle qui intriguait dans le programme de la soirée. Oubliez les exercices scolaires et autres démonstrations des pompiers de Paris (par exemple) auxquelles vous avez pu assister.
Le jeune Rauli Kosonen arrive à renouveler le genre avec une pointe d’humour ravageuse.
Imaginer le garçon, exceptionnellement privé de ses mains car entravées par un film plastique. Il trouvera pourtant suffisamment de force dans les jambes et la tête pour arriver à se propulser.
Quand il se libère enfin de ses liens, ses sauts ne sont que plus impressionnants encore.
Dernier tour de piste avec la
Cie S’Poart accompagnée d’une bande-son qui vaut de l’or.
Presley, Hendrix, Nirvana ou encore Daft Punk sont convoqués pour ce Rock it Daddy tonique et désopilant.
Ça débute un peu comme une blague potache entre potes avec les tubes de papa ou grand-père: Jailhouse Rock, Swing The Mood (Jive Bunny & The Mastermixers) ou Great Balls of Fire (Jerry Lee Lewis).
Hip hop et rock font plutôt bon ménage malgré le côté Forbans de la bande-son.Virage à 180 degrés avec Jimi Hendrix, Metallica et Rage Against the Machine.
Les danseurs prennent le rythme à contre-pied de ce que l’on pourrait attendre.
La fougue et la bonhomie des danseurs nous emportent dans un trip musical surprenant.Changement de tenues de scène pour chaque univers musical.
Final sur Robot Rockde Daft Punk, futuriste et diablement euphorique.
Dernière date de cette scène partagée: samedi 20 avril à 20h30
Prochaine plateau du 25 au 27 avril avec: Madrootz, Zamounda Crew, La Meute, R.A.F Crew !
Jusqu’au 28 avril 2013
2 réflexions sur « Festival HAUTES TENSIONS 2013 à la Villette – Livereport hip hop avec SERIAL STEPPERZ, RAULI KOSONEN, la Cie S’POART… »