Parfois, un mail débarque dans notre boîte, on clique sur un lien pour charger un album. Cette fois-ci, derrière le lien se cachait le groupe Belge PIANO CLUB dont l’album Colore sort ce 28 février. On découvre alors une petite pépite pop-rock qui remet la patate après une journée de taff vraiment dure… Du coup, cet album tourne en boucle dans nos oreilles depuis quinze jours. Faut-il vraiment dire qu’on avait hâte de les découvrir sur la scène du Bus Palladium, ce jeudi ?
Rendez-vous à 21h pour un concert 30 petites minutes plus tard. Le temps de repérer le bon angle pour les bonnes photos et le groupe débarque sur scène après une courte intro qui annonce Today, le premier titre de l’album. D’emblée, l’énergie du chanteur Anthony Sinatra et de ses comparses remplit la scène (trop petite à notre goût).
Comme pour prendre leurs marques, le groupe enchaîne de suite avec Ain’t No Moutain High. Ce titre reflète toute la fraicheur de la musique de Piano Club. On ne peut s’empêcher de suivre le refrain entêtant de cette chanson, les arpèges de synthé enivrants totalement 80’s. La batterie est au fond des temps et la basse de Gaëtan Streel, mène la danse.
S’enchainent alors leurs chansons électro-pop pleines de bonne humeur, aux sonorités si particulières : Not too old, The Captain, On the Wagon, Olivia. Malgré un salle un peu trop timide sans doute, on sent que le public accroche à cette musique qui peut balayer les coups de blues d’un riff de guitare.
On enchaîne sur un titre peu plus mélancolique A Long Time Ago suivi par ce qui pourrait être un vrai hymne de cette année 2014 Me and Myself. Rythme tenu, haletant, refrain prenant et ligne mélodique assurée. Le trio d’un soir prend visiblement plaisir à retrouver le public parisien.
Le concert prend fin sur deux titres de leur premier album – Andromedia – Love hurts et Your sadness. Moins familières pour nos oreilles tout juste formées à ce groupe, on aurait préféré que le set se termine par une chanson plus entraînante comme A day Like a Year – malheureusement pas sur cette set-list – un hymne juvénile qui est un véritable tube en devenir et aurait laissé aux spectateurs l’impression encore plus forte de flotter sur un nuage musical.
On prendra le temps, rapidement, de regretter le son un peu sourd et peu profond très éloigné de celui claire et céleste de l’album, mais peut-être dû à l’absence du batteur (Julien Paschal). En effet le groupe a maintenu sont concert parisien alors que celui-ci devenait papa dans la soirée. Le clavier (Salvio La Delfa) est donc passé à la batterie (une première pour lui et il assure !) , accentuant peut-être, les quelques travers acoustiques du Bus Palladium.
Mais quoi qu’il en soit, cette première parisienne, pour nous en tout cas, présage de prochains concerts à ne pas manquer et, pour vous, d’un album à mettre très vite dans votre play-list. Nous c’est déjà fait ! Un vrai bain de jouvence musical.
Piano Club
Album Colore
Une réflexion sur « PIANO CLUB au Bus Palladium : une électro-pop belge fraîche, énergique et envoûtante »