Lyon – qui a droit à son clin d’œil au cours du spectacle – a célébré cette troupe de danseurs qui a depuis sillonné le monde. Paris a toutes les raisons de céder à la force de frappe de Pockemon Crew. Les preuves !
Spectacle court et péchu
# Hashtag 2.0 est trompeur. Il commence doucement à la guitare acoustique, les danseurs s’asseyant, se saluant. Pas de grosse entrée fracassante.
C’est comme un échauffement pour les spectateurs qui prennent le temps de se familiariser avec les silhouettes et les visages de l’équipe à succès.
Les corps commencent à se mouvoir avec plus d’amplitude, à danser.
Le rythme ne va plus s’arrêter. Mécanique implacable au compteur.
Mélange des genres
Le hip-hop de Pockemon Crew est pimenté et il se frotte à d’autres cultures comme la flamenco, la geek attitude, la contorsion plus proche des acrobaties de cirque.
C’est très physique mais surtout surprenant, le spectacle créant toujours une surprise, une séquence inattendue, des séquences fortes visuellement.
Danseurs aguerris
Les artistes sur scène ont tous une bonne trentaine assumée. Pas de complexe à avoir, les muscles sont saillants, avec ou sans marcel. L’agilité est totale.
Ils donnent facilement des complexes à des 18-20 ans.
Les gars de Pockemon Crew en imposent, mais sans en rajouter. Ils offrent un ballet saisissant et nerveux. Une maîtrise qui laisse sans voix.
La vue des smartphones sur scène nous a fait un effet de catharsis. On s’est octroyé une digital detox en sortie de salle.
Respect !
# Hashtag 2.0
spectacle de Pockemon Crew
création de Riyad Fghani
site officiel : pockemon-crew.net