L’équipe du Fooding n’est décidément jamais là où on l’attend.
Alors que notre valise était prête à s’envoler et qu’on pensait très justement que le prochain rendez-vous concocté par le bureau serait pour la rentrée, annonce de dernière minute.
L’équipe décide de proposer une alternative à la Garden-Party élyséenne – dont on est privé depuis plusieurs années – La Cafête Nationale.
Invasion d’un bistrot de quartier. Prenez Le Rouquet à l’angle de la Rue des Saints-Pères et du Boulevard Saint-Germain, dans le 7e.
Dresser les tables en terrasse pour des duos au coude à coude, laisser les tables intérieures pour les groupes d’amis.
4 services dans la journée rudement menés par une équipe de garçons de café aux petits soins et surtout 4 chefs: Alexandre Gauthier (La Grenouillère, La Madeleine-sous-Montreuil) Mauro Colagreco (Le Mirazur, Menton), Nicolas Scheidt (La Buvette, Bruxelles) et Christophe Dufau (Les Bacchanales, Vence).
A chaque service un menu et un chef différent. Seules persistances: le Ricard rémoulade concocté par Sven Chartier (Saturne, Paris). Soit un apéro anisé accompagné d’une suspension de légumes.
Amusante interaction avec le plateau présenté de table en table. Les convives sont invités à couper les attaches des légumes pour les couler dans un crème fromagère rehaussée d’une garniture de crumble couleur terre.
A 18h, il faut compter sur la verdure et les légumes de Nicolas Scheidt.
Un pressé de joues de veau pickles en entrée frais et tendre.
Entre deux plats, la joyeuse et espiègle Joséphine Ose nous offre un délicieux happening. Elle campe une jolie princesse esseulée à la recherche de l’homme. “Plus mur porteur que pilier de bar“, la jeune fille garde une répartie à toute épreuve. Rassurez-vous sur son état: “je ne suis jamais seule en soirée, j’ai mon cul avec moi!”
Sur une bande-son sortie d’un juke-box orchestrée par Patrick Eudeline, une salade niçoise déconcertante fait alors son entrée. Le thon cède la place à l’anchois et aux poulpes. Des tomates pelées goûteuses accompagnent l’ensemble.
Et l’impression est mitigée car le poulpe fait de la résistance en bouche, malgré des coups de dents assurés.
En dessert, assiette de fraises à la chantilly coulante, garni de meringues. Au coeur de l’assiette un pavé de semoule se laisse déguster dans ce mélange crémeux.
Au final, ce rendez-vous gustatif de l’équipe du Fooding est un amuse-gueule pour une longue soirée, à poursuivre entre amis au bal de pompiers ou au Champ de Mars pour le feu d’artifice disco du 14 juillet.
Une réflexion sur « 14 juillet: La Cafête Nationale by LE FOODING au bar Le Rouquet @Paris »