L’Hôtel Jules et Jim ouvrira ses portes officiellement en octobre, au 11 rue Gravilliers dans le 3e. Avant la date et la soirée d’inauguration qui promet inventivité et décontraction, chaque étape du chantier est prétexte à un apéro caché entre amis et curieux bien informés.
Ce mercredi, on inaugurait le jardin vertical. Les fleurs ont pris leur place dans la cour intérieure. Histoire d’égayer les murs nus attendant leur crépi et de prendre tout leur temps pour s’étoffer avant le jour J de l’ouverture.
Béatrice Ardisson offrait une programmation musicale de son cru: des reprises surprenantes et inédites à souhait.
Cela fait donc 5 ans que Geoffroy Sciard, le futur directeur du lieu, porte ce projet en lui. Il ne cache pas qu’il a toujours quelques angoisses nocturnes et qu’il a “une vie de chien!” depuis de nombreux mois, dans un éclat de rires. Mais il corrige très vite, précisant que “le stress est acceptable puisque j’en suis le seul responsable”.
Depuis, il a constitué une troupe autour de lui. Pas de Starck ou de Portzamparc en vue! Ca nous change des concepts stores, hôtels ou restos parigots estampillés grands noms du design pour attirer journalistes et clientèle.
Ici, pas de matériaux luxueux pour en foutre plein les yeux. “Du basique: pierre, béton, bois et métal”. Les 23 chambres que comptera l’hôtel n’en seront pas moins confortables et insonorisées.
Associé à Antoine Brault, Geoffroy, plus connu comme responsable marketing, a étendu la palette de ses compétences manuelles pour les grands travaux. Appréciant les affres du maniement de la pelleteuse mais aussi les responsabilités de gérer une équipe à plusieurs mains, il n’en a pas perdu le sourire pour autant. Pour lui, chaque étape est “un petit bonheur”, le regonflant au passage.
Et il faut bien avouer qu’il est très difficile pour le moment de trouver un quelconque défaut à ce beau projet et à l’équipe qui le porte.
Alors franchir les portes du chantier c’est un peu comme entrer dans un club d’initiés. La majorité des convives gravitent plus ou moins directement dans la sphère du Jules et Jim. Et pourtant, ne nous trompons pas, l’ambiance et l’accueil y sont agréables et souriants. Malgré la proximité d’un Marais tire-gueule, on sent un vent rafraîchissant et convivial.
C’est d’ailleurs le point d’honneur de la maison: “choyer ses invités” comme les futurs clients de l’hôtel.
S’est on croisés? On ne le saura pas 🙂
http://www.silencio.fr/quand-la-branchitude-passe-vraiment-par-du-cable-2