Tous les articles par United States Of Paris

Picasso et la guerre : expo inspirante & masterclass d’Alain Passard

Picasso a traversé le XXe siècle, vécu toutes ses crises. Le Musée de l’Armée propose une exposition chronologique autour du peintre : Picasso et la guerre.
Mais aussi des ateliers dont des masterclass avec Alain Passard.
Lors de celles-ci, le chef étoilé remet au goût du jour des recettes de la seconde guerre mondiale. Des plats simples, répondant à une dure réalité : la restriction alimentaire.

Nous avons assisté à la toute première rencontre gustative. 

L’exposition Picasso et la guerre regroupe 330 pièces avec 1/3 d’œuvres du maitre espagnol, 1/3 d’archives et 1/3 d’objets historiques (livres, photos, articles, costumes…)
Le foisonnement de cette rétrospective est, il faut l’avouer quelque peu dense mais tout à fait instructive.

Picasso et la guerre

Avant de poursuivre, il nous faut marquer un arrêt devant un livre exposé, celui qui a convaincu Alain Passard de répondre à l’invitation du Musée de l’Armée : Cuisine et restrictions d’Édouard de Pomiane.
Écrit en 1940, il avait pour but de partager toutes les astuces pour concevoir des plats avec ce que l’on trouvait en temps de guerre, en période de rudes restrictions.

Picasso et la guerre

J’imagine la période très douloureuse. On devait se régaler avec des choses simples.

Alain Passard : une générosité presque lyrique

Nous rencontrons Alain Passard dans le salon d’honneur du Musée de l’Armée.
Une copie du livre de Pomiane en main, le chef vente les vertus, comme d’autres chefs, de la cuisine de saison.

Picasso et la guerre

C’est ce que nous faisons : avoir le respect des saisons, de la nature.
La nature a écrit le plus beau livre de cuisine ! Avant en hiver, on se réchauffait avec une soupe de panais, une soupe de céleri et, en été, on s’hydratait avec les tomates, les melons, les courgettes.
Préservons cette poésie magnifique que la nature a écrite.”

A l’évocation de la guerre, on sent le chef vraiment ému à l’évocation de ces hommes et ces femmes qui se sont battus contre l’occupant. Certainement le souvenir de son grand-père qui a reçu la croix de guerre.

Côté cuisine, ce mardi, le topinambour est à l’honneur.
A l’époque, on disait que le topinambour n’était pas très gustatif. Mais il était destiné aux animaux. Aujourd’hui, on a recréé des variétés comme le fuseau qui a des saveurs proches de l’artichaut.
Aidé par son assistante Marion, nous goûtons deux variations : vinaigrette de guerre et sauce rémoulade.

Picasso et la guerre

Les recettes d’Édouard de Pomiane ont été revisitées. Point de fécule pour remplacer la mayonnaise dans la rémoulade. Mais toujours des produits simples comme une huile de tournesol choisie pour la neutralité de son goût.
L’apport d’Alain Passard : les herbes qui assaisonnent ce plat. Oseille sauvage (au peps acidulé), mourons des oiseaux (ce  n’est que de la chlorophylle en bouche) et l’ortie (blanchie pour supprimer son côté urticant).
Et la saveur du topinambour en ressort transcendé.

Picasso et la guerre
Les herbes du jardin d’Alain Passard

A la sortie de cette masterclass, on est conquis par l’amour des produits que nous transmet Alain Passard. Comme par la bienveillance qu’il dégage. Et par la réelle émotion de son étreinte avec son assistante.
On regrettera simplement un accès un peu prohibitif pour ce rendez-vous si unique.

Picasso et la guerre : l’exposition

Cette masterclass est un des rendez-vous qui accompagne l’exposition.
Un parcourt qui permet de replacer l’œuvre de Picasso dans son contexte historique. Et c’est plutôt rare.

Picasso et la guerre
Café à Royan

Pour approfondir notre connaissance de l’artiste, cette exposition est un rouage essentiel : ses rapports avec Apollinaire ou Derain, ses tourments de création, son rapport à la guerre et  aussi son engagement de toute une vie contre celle-ci.

Picasso et la guerre
L’enfant d’Oradour et  Aragon à la commémoration du massacre d’Oradour-sur-Glane, en 1949

Aux côtés des coupures de journaux, on découvre des magnifiques œuvres. Et on en retrouve aussi des pièces connues. On se surprend encore à tomber sur des styles inconnus de Picasso comme une influence moyenâgeuse.

Picasso et la guerre
Massacre en Corée

Et le maître espagnol nous ébahit toujours autant par ses dessins au crayon. Il maîtrisait tous les supports et toutes les formes d’art. De vrais chefs-d’œuvre.

Picasso et la guerre
Soldat espagnol et autres croquis
Picasso et la guerre
Lettre à Guillaume Apollinaire
Picasso et la guerre
Autoportrait de Pablo Picasso


Picasso et la guerre
offre au visiteur une plongée dans le foisonnement créatif de l’artiste. Dense mais superbe Picasso !

Picasso et la guerre

Exposition Picasso et la guerre

au Musée de l’armée
Hôtel national des Invalides
129, rue de Grenelle
75007 Paris

jusqu’au 28 juillet 2019
Tous les jours de 10h à 18h, nocturne les mardis jusqu’à 21h
Fermeture  les 26 & 27 avril et le 1er mai

Masterclass d’Alain Passard
les mardis 14 mai, 4 juin et 2 juillet à 18h30
55€  et 45€ pour les moins de 26 ans
(billet pour l’exposition inclus, en nocturne jusque 21h)

Share

Le Bonheur du praliné : la gourmandise sans limite

Le Bonheur est une petite échoppe de la rue Saint-Honoré, face à l’oratoire du Louvre. Un petit clin d’oeil de Saint-Pétersbourg qui amuse Laurent Moreno. En effet, il a établi sa pâtisserie face à la cathédrale Saint Isaac, il y a quelques années.
Schast’ye (Счастье) Le Bonheur, il le fait vivre depuis 2008 à tous les amateurs de ses créations, notamment ses pralinés.

C’est ses petits cubes en chocolat qu’il partage depuis quelques mois avec les Parisiens et Parisiennes. Originaux et délicieux.

50 g de douceur parfumée

Les emballages colorés attirent le regard avant même d’entrer dans la boutique. Et une fois à l’intérieur, les petits morceaux découpés invitent tout de suite à la dégustation.Le Bonheur

Mélange des saveurs : classiques avec noix de coco (un fruit qu’adore Laurent Moreno !), nougatine, cerises et éclats sablés. Osées : praliné sésame et sel marin, noix de cajou et roselle, riz soufflé et gingembre.

Le Bonheur
Praliné Sésame et sel marin

Notre coup de cœur ? Le praliné pistaches et basilic !
Pas très étonnant, c’est l’un des plus plébiscités par les Russes et les premiers clients parisiens. Pourtant, sur le papier, ce n’était pas évident nous confie le pâtissier.

Le Bonheur

On était déjà comblé par sa collection parisienne, composée de 11 variétés. Mais l’édition limitée Printemps-Été 2019 fait tout autant la part belle aux saveurs originales : graines de lin, canneberges et menthe, ou lavande. Et notre chouchou printanier sera l’assemblage myrtilles et thym.
Et nous avons aussi adoré le praliné Fève Tonka, une exclu française !

Le Bonheur
Collection Printemps – Eté 2019

Ici, tout est naturel et fait maison !

Exemple avec les herbes aromatiques. Car c’est du vrai basilic qui est incorporé à la recette. L’herbe fraîche broyée se lie avec la graisse du chocolat pour révéler ses parfums.
Dans ces pralinés, si la base reste les fruits secs broyés, à hauteur de 50 % minimum, le secret réside dans l’ajout d’ingrédients originaux dans cette recette de base : noix de coco, baie de goji, thym, sésame, cerise… C’est bien l’amour du produit qui transparait à chaque bouchée.

Le bonheur
Laurent Moreno

Une chose est sûre : chez Le Bonheur, tout est artisanal. De la fabrication des recettes au garnissage des moules originaux qui donnent leur forme à ces cubes de plaisir. Et même l’emballage est assuré à la main.

Mais tout se fait à Saint-Pétersbourg, la maison mère.
Question de coût et aussi de tour de main.

Retour à Saint-Pétersbourg

C’est en 2008 que Laurent Moreno est invité par un ami à Saint-Pétersbourg, pour découvrir son restaurant.
Et après avoir travaillé pour les plus grandes maisons parisiennes (La Tour d’Argent, Pierre Hermé ou Ladurée), il décide de s’établir dans cette ville. Avec une ambition : faire du praliné un produit raffiné.

Le BonheurCar cette douceur populaire en Russie était trop sucrée, trop grasse, trop dénigrée.
Depuis, Laurent Moreno a réussi son pari pâtissier en ouvrant un salon de thé, une pâtisserie et plusieurs corners comme dans l’aéroport de Saint-Pétersbourg.

Paris est comblé de pouvoir découvrir ces petits cubes. Ces pralinés sont à partager pour des fins de repas encore plus conviviales.

Le Bonheur

Le Bonheur

Les Pralinés by Laurent Moreno

148, rue Saint-Honoré
75001 Paris

Share

Les Crevettes Pailletées : légèreté et exubérance en maillot

Après Le Grand Bain et sa natation synchronisée, Les Crevettes Pailletées nous plonge dans l’univers du water-polo, avec un gros brin de rainbow.
Basé sur une histoire vraie, ce feel good movie, en salle le 8 mai, nous met des paillettes dans les yeux. Et on ressort avec le smile.

Les crevettes pailletées

Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner une association gay : Les Crevettes Pailletées. Cette équipe de water-polo a un but : les Gay Games en Croatie. Mais elle est plus motivée par la fête que par la compétition. Une mission difficile qui ne devra pas aboutir uniquement par la rédemption du mâle alpha hétéro.

Les crevettes pailletées

Du muscle, des maillots et des foufous

Nicolas Gob est parfait en musclor à œillères qui peine à accepter les personnalités de ces sportifs qui lui sont imposés. Au final, il est même très attendrissant. Alban Lenoir et les autres membres des Crevettes Pailletées ne déméritent pas. Ils forment un groupe à l’osmose parfaite, mais parfois vacillante. Normal, chacun a une personnalité propre et aboutie.
Comme avec Cédric (Michaël Abiteboul) qui a peine à trouver son équilibre entre l’équipe et son nouveau rôle de père au sein de sa famille homoparentale.

Les crevettes pailletées

Roland Nemou (Joël) campe un ex-militant gay aigri, obtus et aux répliques cassantes. Et parfois pas très politiquement correctes. Mais pourquoi faudrait-il l’être dans un film qui veut apporter un point de vue différent et ouvrir certains esprits ?
Romain Brau (Fred), avec ce premier rôle, perce en tant que comédien. On le connait en tant qu’étoile brillante nommée Morian au sein du Cabaret Madame Arthur.

Les crevettes pailletées

Au final, le film n’est pas parfait. Parfois, on peut facilement deviner les cheminements du scénario. Mais on reste attaché à cette bande de potes. Malgré leurs ressentiments mutuels, comme on peut en avoir voir tous avec nos potos, ils surmontent leur égo et les embûches relationnelles pour arriver au but final : la compétition.

Et le plus important pour une comédie : on se marre beaucoup !

Image de prévisualisation YouTube

Les Crevettes Pailletées

un film de Cédric Le Gallo et Maxime Govare 

Avec : Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul, David Baiot, Romain Lancry, Roland Menou, Geoffrey Couët, Romain Brau, Félix Martinez

En salle en 8 mai 2019
Share

Close par Big Drama : virtuose immersion à la française !

Big Drama produit son tout premier spectacle immersif et interactif : Close ! Un événement qui a très vite affiché complet ; preuve de l’attente du public pour de nouvelles expériences.

Décor, objets chinés, costumes, ambiance cabaret, tout est fait pour nous projeter dans un autre temps, celui de la guerre au cours de laquelle le destin d’une maison close, Le Phenix, se joue.

Close
Photo Alessandro Clemenza

Nous patientons devant la projection de quelques films coquins en noir et blanc et un cocktail à la main. Petite Chose, le maître de cérémonie, fait son entrée face aux participants impatients.

Il explique les raisons de l’effervescence qui se joue au Phenix, ce soir de 1917. Tout le monde se prépare au mariage de Blanche qui attend son amoureux de retour du front pour l’occasion.
Le public masqué monte quelques marches pour découvrir un décor feutré avec verrière obstruée pour que la lumière du jour ne vienne pas désenchanter la soirée.

Ça chante, ça virevolte, ça s’effeuille, ça joue les confidences dans les différents espaces de la maison close. Tout est à explorer : les objets, les lettres, les vieux journaux et même les armoires. Ici, la fine équipe du Phenix s’active de toute part.

Les témoins, extraits du public car en mode VIP, eux sont prêts à accompagner la mariée jusqu’à l’autel-scène.

Et puis un événement vient tout bouleverser. Le cœur n’est plus à la fête et une décision cruciale va devoir être prise.

Close
Photo Alessandro Clemenza

Close fascine par la galerie de personnages tous attachants, réalistes et parfaitement costumés. Les comédiens et comédiennes n’ont pas de filet et sont sans cesse sous les regards du public.
Il est plaisant de pouvoir débuter par une déambulation libre pour découvrir chaque pièce et tous les détails que regorge le décor.
Et il est grisant d’être un participant actif quand il s’agit de conseiller la mariée.

Seul regret : que la soirée soit un peu courte. Elle aurait pu durer 20 minutes de plus avec quelques numéros et une intrigue en plus.

Et déjà l’impatience de la nouvelle production gronde. Que nous réserve Big Drama ?

Close

Close
expérience immersive par Big Drama

dans un secret à Paris, 11e

jusqu’au 4 mai 2019

site : www.bigdrama.fr/close


EQUIPE ARTISTIQUE 

Distribution : Anaïs Pinay, Emma Scherer, Eva Freitas, Anthony Fernandes, Alexis Pivot, Nathanaël Bez, Rosy Pollastro, Guillaume Tagnati, Karim Dinah-Camara, Clara Brajtman, Diane Renier, Roman Carrère, Bérangère Pivot, Clement Bourdeleau, Ariane Raynaud, Paminade Hauteclocque

Scénaristes : Clément Marchand (chef scénariste), Alexis Pivot, Ariane Raynaud et Roman Carrère
Mise en scène : Ariane Raynaud
Costumes : Juliette de Romémont
Scénographie : Doriane Frereau

 

Share

Avengers Endgame : Marvel frappe fort ! #critique

Dire que Avengers Endgame est un des films les plus attendus de cette année est un euphémisme.
Et c’est justifié, à voir la foule de journalistes, blogueurs et influenceurs présents à la projection presse de ce mardi.

Je sens mon voisin plus que fébrile à l’idée de découvrir la suite d’Infinity War. On retrouve l’univers des Avengers telle que ce film nous l’avait laissé, avec ses questions, ses tensions et toutes les  intrigues imaginables possibles. A partir de là, tout est à construire dans ce monde post-apocalyptique. Les héros sont à terre.

Image de prévisualisation YouTube

Quand tout espoir est perdu…

Les Avengers sont toujours là !

On avait peur de retrouver la lourdeur d’Infinity War et aussi un peu la lassitude que nous donnait cette franchise. Il n’en est rien.
La progression du récit est apaisée. Les héros peuvent se relever. Alors on retrouve le plaisir de partager leur destinée.

C’est sûr, ce nouvel épisode comblera les attentes des aficionados : rebondissements, références à notre pop culture  cinématographique. Ce film est un hommage à tout l’univers Avengers produit depuis 10 ans(le MCU  pour les vrais fans : Marvel Cinematic Universe). Les punchlines humoristiques sont de retour, elles semblaient avoir délaissé Infinity War malgré la présence des Gardiens de la Galaxie. Il y a même une dose plus poussée d’autodérision sur les personnages (et non entre eux).

Les réalisateurs Anthony et Joe Russo nous offrent de vrais beaux plans léchés et construits dans les moments posés ou les scènes d’émotions. Les combats restent toujours aussi virevoltants dans leurs démesures, mais toujours lisibles par le spectateur.

Malgré tout, et sans spoil, le scénario pourra sembler bancal à certains moments (on reste ouvert aux débats). On pourra regretter aussi un peu la longueur du film.
Mais d’après les réactions et l’ambiance dans la salle, le succès est assuré.

Avec Avengers Engame, le 22e film de la franchise, Marvel Studio frappe fort. Ce film clôt indubitablement un cycle.

Un dernier conseil : regardez un nouvelle fois Infinity War avant votre séance. Mais ça les fans d’Avengers l’ont certainement déjà fait !

Avengers Endgame

Avengers Endgame

Marvel Studios

Réalisé par : Anthony et Joe Russo
avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Brie Larson, Paul Rudd

Durée : 3h02

Sortie en salle le 24 juin 2019

Share

VirtualTime : spot VR pour un max de sensations à Aéroville

VirtualTime, l’enseigne de réalité virtuelle, ouvre un troisième centre de divertissement dans le centre commercial Aéroville.
Le temps d’une soirée, nous avons exploré les jeux et autres sensations à portée de manettes et de casque.
Attention spoiler : on a grave dézingué un bon paquet de sales bêtes ! 

Virtual Time

VirtualTime : des jeux, des films et des escape games

Ici, tout se passe en créneau d’une heure, en solo ou entre potes, mais aussi en famille. A votre arrivée, vous êtes directement pris en charge par un coach qui vous aidera à faire vos premiers pas dans le monde de la VR.
Évasion ou adrénaline, le choix est large parmi les expériences.

Virtual Time

La capacité d’accueil est confortable : 12 box individuels vous permettront de plonger dans l’océan avec TheBlu ou d’explorer notre planète avec Google Earth VR. Vous pourrez vous prendre pour un alpiniste aussi. Libre à vous de tester des métiers inattendus avec Job Simulator ou pourquoi pas tenter le tournoi de tir à l’arc en one to one  dans Elven Assassin.
Et si vous êtes en groupe, même séparés, vous serez interconnectés pour vivre une expérience immersive plus ou moins trépidante.

Pas de panique si votre premier choix est trop timoré, vous pouvez changer d’option. Virtual Time propose 25 univers différents : des jeux de courses, de tirs, de sports, des films et aussi des escape games.
Et vous êtes libre de tous les parcourir durant votre créneau !

Virtual Time

VirtualTime : le test

Côté technique, l’enseigne VR est équipée de casques HTC Vive. Le casque le plus performant sur le marché à ce jour. Et une fois celui-ci posé sur votre tête, vous êtes coupé du monde.

Lors de la soirée de lancement à Aéroville, on a choisi de dézingue à tout va avec Serious Sam VR.
Un vrai défouloir dans lequel bestioles, monstres et soldats en tout genre n’ont qu’une envie : vous tuer et vous avez exactement la même envie à leur encontre.
On transpire grave ! Et même si vous êtes un joueur averti, choisissez le mode facile… Il est déjà assez dur !

Sinon, il y a bien quelques petites réserves, pas trop handicapantes.
La première étant la communication un peu difficile avec notre coach que l’on mettra sur le brouhaha de la soirée d’inauguration.
La deuxième est plus liée au choix de l’installation car on se retrouve parfois gêné par les câbles qui relient notre appareillage au système informatique. Mais on chipote peut-être, ayant testé d’autres salles équipées d’autres technologies sans fil.

Au final, la team US of Paris a passé un excellent moment à tirer sur tout ce qui bouge. Un vrai exutoire !

Virtual Time

VirtualTime

Happy hour du lundi au vendredi
10h à 12h et 14h à 17h  à 19 € au lieu de 35 € / séance d’1h

Centre Aéroville
30 rue des Buissons
Centre Commercial Aéroville
95718 Roissy Charles de Gaulle

Centre Montorgueil
38 Rue d’Aboukir
75002 Paris

Centre Voltaire
72 Boulevard Voltaire
75011 Paris

Plus d’info et réservation sur leur site

Share

Le Malade Imaginaire – Daniel Auteuil : une bouffée de bonheur !

Daniel Auteuil s’offre l’un des rôles dont il rêvait : Argan, cet hypocondriaque génialement excessif.
Par sa mise en scène, Le Malade Imaginaire est joyeux à souhait, fidèle à l’esprit de Molière, tout en faisant la part belle à la complicité entre les comédiens. 

Sur la scène du Théâtre de Paris, la troupe d’Auteuil ne ménage pas ses efforts pour faire vibrer ce morceau de patrimoine qui est le nôtre. Un vrai bonheur !Le malade imaginaire daniel auteuilLe malade imaginaire daniel auteuil

Le Malade Imaginaire débute par un solo. Celui d’une jeune enfant qui se met à chanter a capella sur le bord de scène.
Derrière elle, un rideau qui dissimule Argan prêt à entrer en scène, assis dans son fauteuil. Daniel Auteuil nous a confié qu’à ce moment-là, il hésite toujours : garder les pièces en mains ou les laisser dans la poche de son costume.
Judith Berthelot, la jeune comédienne imperturbable, continue de chanter alors qu’elle perçoit ce jeu de pièces à ses oreilles. Le professionnalisme à 10 ans ! Respect.
Les autres comédiens eux se tiennent par la main avant de se dévouer entièrement à leur performance.

Le théâtre est cette chose précieuse qui à la fois est capable de partager des instants de vie incroyables et de dissimuler d’aussi beaux moments hors-champ pour les spectateurs.

Argan entre en scène et la joie ne va plus nous lâcher pendant les deux heures de comédie, de virevoltants rebondissements, de traits de génie et de profonde générosité des comédiens et comédiennes.
Ce monologue est assez surprenant, c’est comme un sas qui nous permettrait d’entrer dans la langue de Molière. Ce que confirme Daniel Auteuil : “Comme si Molière avait tout prévu, il y a 4 siècles.”

Le malade imaginaire Daniel Auteuil

Leçon de mise en scène par Daniel Auteuil 

Jean-Marie Galey est l’un des premiers à nous éclairer sur le travail de Daniel Auteuil : “Il nous a fait travailler nos personnages. Il n’a quasiment pas joué. Il nous reprenait sans arrêt.
Aurore Auteuil de rajouter : “On travaillait beaucoup, de 10h à 19h, et sans pause.”
Mais il faut aussi assurer un break, comme le Jean-Marie  précise : C’est bien de s’arrêter 10 jours avant la première. Ça permet d’incuber, d’infuser comme un thé.” 
L’intéressé, Auteuil, avoue : “C’est une de mes aventures préférées au théâtre. Je suis content que tout le monde trouve les comédiens formidables.”

Le Malade imaginaire Daniel Auteuil

“J’aime l’idée de troupe. On est une bande de jeunes !”

Mais est-ce le comédien ou le metteur en scène qui est face à ses partenaires ?
Il a son œil gauche sur nous. A l’œil, on sait où il faut aller”, confie Jean-Marie.
Après chaque représentation, il y a un debriefing de la pièce. Ce qui serait plutôt rare au théâtre. “Ce sont des impressions plutôt que des notes, un ressenti”, précise Daniel Auteuil.

Natalia Dontcheva n’hésite pas à partager : “Nous avons droit un soir à la meilleure remarque : “Vous savez ce que vous avez fait !” Il n’est pas évident ensuite de trouver le sommeil.” Parce que le metteur en scène n’a donné aucune autre indication pour préciser son ressenti.
Natalia de rajouter : “Il joue un tyran sur le plateau. Il y a quelque chose qui reste après.

“Daniel Auteuil nous a toujours dit : faites tout ce que vous voulez, mais soyez sincères” 

C’est une aventure, une pièce de théâtre. C’est important que l’on apprenne des choses de la vie. Que ce ne soit pas que du travail. Je suis touché par l’enthousiasme, leur implication.”

Et une aventure intergénérationnelle comme le conclue Victoire Bélézy qui incarne Angélique : “Il y a un partage très fort entre toutes les générations de comédiens. Ce que j’aime énormément. Auteuil a créé une équipe soudée.

Le malade imaginaire Daniel Auteuil

Le Malade Imaginaire
de Molière

Mise en scène : Daniel Auteuil
avec Daniel Auteuil, Alain Doutey, Aurore Auteuil, Victorine Bélézy, Pierre-Yves Bon, Natalia Dontcheva, Jean-Marie Galey, Gaël Cottat, Loïc Legendre, Cédric Zimmerlin, Laurent Bozzi.
En en alternance : Judith Berthelot, Nina Schmitt, Heloïse Bacquet

au Théâtre de Paris 
15 rue Blanche
75009 PARIS

du mercredi au samedi à 20h30
matinées : samedi à 17e et dimanche à 15h30

DERNIERE LE 25 MAI 2019 ! 

Share

Atelier des Lumières : Van Gogh et le Japon sublimés

L’Atelier des Lumières nous fait traverser les toiles de maîtres. Après Gustav Klimt, c’est au tour de Van Gogh de dévoiler les détails de ses œuvres grâce aux spectaculaires projections.

Le centre d’art numérique offre deux autres programmes : Japon rêvé, images du monde flottant et Verse de Thomas Vanz pour perdre définitivement tout contact avec la réalité.

Atelier des lumières van gogh

Van Gogh, la nuit étoilée et sublimée 

Chorégraphie de fleurs, ballet d’iris et de coquelicots, paysages, portraits d’inconnus, villages s’étalent sur les murs de l’Atelier des Lumières.
L’art délicat de Vincent Van Gogh se découvre sur les murs et les sols de cette ancienne fonderie parisienne reconvertie.
On chavire, parfois on s’étonne.
On se laisse bercer par la poésie, ces toiles inconnues et que l’on aimerait connaître. Et les classiques.
La nuit étoilée est audacieuse non pas en terme de montage mais par sa bande-son. Des airs d’opéra viennent tutoyer Janis Joplin. Moses Sumney ou Lil Wayne enchaînent avec de la musique classique.
La sélection musicale peut surprendre mais pas choquer. Preuve que l’œuvre de Van Gogh peut dialoguer avec nos contemporains.

Japon rêvé et magnifiquement animé 

Vous viendrez très certainement pour Vincent et vous serez forcément happés comme nous par le programme court Japon rêvé, images du monde flottant.
L’Atelier des Lumières devient tour à tour forêt magique, océan, intérieurs japonais, nuit de lampions. Le montage ose animer les œuvres japonaises, ose jouer avec un mythe, la vague d’Hokusai, et s’amuse à nous donner le tournis avec une séquence psychédélique de samouraïs.
C’est sublime. Et on se laisserait bercer des heures par la sagesse du Japon.

Dans le studio, Verse, une création contemporaine de Thomas Vanz enchante avec des images cosmiques. Le travail de l’artiste sur la matière, la lumière a le don d’interroger et de subjuguer.

Conseil : prenez votre temps pour explorer l’Atelier des Lumières. Ce n’est pas un lieu que l’on visite entre deux autres activités.

Van Gogh, La nuit étoilée
Japon rêvé, images du monde flottant
Verse

à l’Atelier des Lumières
38, rue Saint-Maur
75011 Paris

jusqu’au 31 décembre 2019

Ouvert : 7j/7 entre 10h et 18h
Nocturnes : vendredis et samedis jusqu’à 22h
et les dimanches jusqu’à 19h

site officiel : atelier-lumieres.com

Share

Photo du mois #85 : en avril ne te découvre pas d’un fil

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Lilousoleil de proposer le thème : en avril ne te découvre pas d’un fil.

Nous sommes tous égaux face au froid alors qu’un beau soleil nous ferait croire l’inverse. Preuve en est ce clown sur le Pont Neuf qui garde veste et chapeau malgré le beau temps, tout en attendant que la pleine chaleur arrive enfin.

Akaieric,, Amartia, Angélique, Aude, Betty, Blogoth67, Brindille, Cara, Christophe, Cocazzz, Cynthia, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.

Share

Chance ! la comédie musicale survoltée et drôle @ Théâtre la Bruyère

Chance ! la fantaisie musicale qui cumule les succès et auréolée du Molière 2019 du spectacle musical est à l’affiche du Théâtre La Bruyère.
Dans un cabinet d’avocats, ça chante, ça danse à toute occasion. L’efficacité du travail serait à revoir mais pas la qualité de la partition.

Chance

Chance ! for everyone

La chance est à tous les niveaux. La nôtre de pouvoir assister à un spectacle léger, qui surprend, qui emporte…
Celle des comédiens interprètes qui s’amusent vraiment et qui peuvent montrer toutes les facettes de leurs talents : comédie, chant et danse. Chacun aura au moins sa chanson, son grand moment à pleine lumière. Pas de second rôle donc, tout le monde assure le show de sa belle prestance.
Enfin, chance aux personnages qui ont leur vie bouleversé grâce à un formidable coup du hasard.

Chance

Interprétation en or

Le spectacle tient par la qualité d’interprétation. Pour que le cabinet d’avocats puisse nous emporter, la principale gageure est la distribution.
Et c’est un sans-faute.
Bien que les comédiens jouent en alternance chacun assure.
Ce mercredi soir, nous avons le plaisir de retrouver la pétillante Rachel Pignot (Agnès), d’apprécier la voix qui en impose d’Arnaud Léonard (Le Boss), la délicatesse de Julie Wingens (Nina), le brin de folie de Cathy Arondel (Kate), de Grégory Juppin (Étienne), les muscles de David Jean (le coursier Fred).

Chance ! la comédie musicale est immanquable.
Un jour l’aventure s’arrêtera, il faut absolument avoir vu cette comédie musicale une fois dans sa vie.

Chance !

la comédie musicale de Hervé DEVOLDER
Mise en scène Hervé DEVOLDER

Avec en alternance : Cathy Arondel, Carole Deffit, Milena Marinelli, Julie Costanza, Rachel Pignot, Lévanie Raud, Julie Wingens, Grégory Benchenafi, David Jean, Alexandre Jerome, Grégory Juppin, Jean-baptiste Darosey, Arnaud Leonard, Hervé Lewandoski, Franck Vincent
Piano : Thierry Boulanger, Hervé Devolder, Daniel Glet ou Simon Legendre — contrebasse : Benoït Dunoyer de Segonzac ou Fred Liebert — guitare : Jean-Pierre Beuchard

au Théâtre La Bruyère 
5, rue La Bruyère
75009 PARIS
Tél. 01 48 74 76 99

du jeudi au samedi à 19h
matinée le dimanche à 17h30
lundi à 20h30

Image de prévisualisation YouTube
Share