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Porto Vintage : pourquoi déguster ce vin haut de gamme ?

C‘est lors d’une dégustation particulière consacrée à l’exceptionnelle année 2016 que nous avons succombé aux autres facettes de la production de Porto : le Vintage !
C’est un type de vin encore méconnu des Français. Il est pourtant le joyau de la région du Douro, avec un cahier des charges strict. Pour en faire un vin d’exception et faire chavirer nos palais.

Porto Vintage

Porto : une vallée pour origine

C’est à l’est de la ville qui lui a donné son nom, dans la vallée du fleuve Douro, que le vin de Porto grandit et mature.
Depuis 2001, la vallée du Douro, ses terrasses et ses paliers, est classée au Patrimoine de l’humanité par L’UNESCO.

Ce sont les Anglais, friands de breuvages liquoreux, qui ont développé cette vinification particulière qu’est le Vintage.
Élaboré avec une seule et unique récolte de raisins, le Porto Vintage, est donc toujours millésimé. Et c’est après deux à trois ans d’élevage qu’il est mis en bouteille.
Ces vins particuliers sont l’expression d’un terroir, propre à chaque vigneron et même chaque parcelle. Ce sont des capsules d’une saison, d’une année qui sont destinées à évoluer durant 15 à 20 ans en bouteille. Un vrai vin de garde, donc, qui peut accompagner tout un repas. Pour certains, son vrai caractère émergera encore beaucoup plus tard, au bout de 30 ans.

Porto Vintage

Vintage 2016 : une cuvée hors norme

Oui, pour l’Institut des vins de Douro et de Porto (IDVP), l’année 2016 est d’une qualité exceptionnelle. Lors de notre découverte de ces vins haut de gamme, nous avons passé en revue dix Portos cuvée 2016, avec chacun sa particularité.

Porto Vintage

A vrai dire, il n’a pas été facile pour nos palais novices de décrypter toutes les subtilités de chaque vin. Même avec l’accompagnement des dix producteurs présents.
Saveurs de cassis, fruits rouges ou pain d’épices dominent bien évidement chacun de ces Portos.
Et à travers toutes ces saveurs, trois appellations ont fait vibrer un peu plus nos papilles lors de cette soirée.Porto Vintage

Poças 2016 par Manoel D. Poças Junior

Sa belle robe violette tranche avec les autres vins. Les raisins de ses vieilles vignes le rendent assez gourmand en bouche. Ce Porto Vintage dégage donc une bonne puissance. Sa fraîcheur finale est surprenante. Tous ces éléments réunis lui donnent un bon équilibre.

Porto Vintage

Quevedo 2016 par Vinoquel

Ce domaine familial produit du Porto depuis 1889. Issu de cépages traditionnels, sa couleur rubis reflète parfaitement des notes de prunes. Le sol de schiste et une exposition ouest (avec un soleil tout l’après-midi) renforcent le caractère de ce Porto. Tous ses arômes se dévoilent à la dégustation pour notre plaisir gustatif.

Porto Vintage

Quinta de la Rosa par la Quinta de la Rossa

A l’opposé du Quevedo, les vignes de cette appellation bénéficient d’un ensoleillement uniquement le matin. Autres singularités : les raisins sont encore foulés aux pieds et sa fermentation est stoppée un peu plus tard que pour ses camarades. Du coup, ce vin est un peu moins doux. Il est bien équilibré en bouche et ses notes de cerise noire titillent délicatement le palais.

Les Porto Vintage offrent une autre palette de goûts et de douceurs incomparables avec leurs petits frères “grand public”.
Une rencontre inédite qu’il vous faut faire pour un repas ou un apéritif rehaussé.

Porto Vintage
Quinto de la Rosa : vieillissement de 10 ans

Vous êtes séduit par le Porto Vintage ? Prolongez votre voyage au Portugal avec des vins encore plus vieux et délicats.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Garden Party au Théâtre Antoine : l’absurde à son apogée !

La Compagnie N°8 donne absolument tout pour faire vivre son univers barré à souhait.
Garden Party est un pot pourri joyeux, musical et parfois dégueu de Deschiens, Tati, Monty Python et Robins des Bois.

Le Théâtre Antoine n’est pas habitué à pareil délire qui salit la scène chaque soir. Saluons son audace !

Garden Party

« Ils ont un sacré univers ! »

Ce n’est pas de moi mais d’un spectateur à la sortie du Théâtre Antoine.
Une sorte de tourbillon a effectivement déferlé sur la scène. Ça rit, danse, chante, parle une langue incompréhensible, se bat en duel, vole dans les airs… Tout est possible avec la Compagnie N°8.
Les séquences s’enchaînent dans un délire continu. On croit avoir tout vu, mais non, le nombre des gags n’a plus de limite.

« Ils disaient que ça allait être barjot mais à ce point-là ! » une autre spectatrice à sa voisine.
Il est effefctivement nécessaire d’avoir l’esprit ouvert. D’avoir une case (même petite) en moins pour accepter le délire qui se joue devant nous. Tout n’est pas raisonnable, censé et subtil. Après tout, vous avez déjà une soirée entre amis finir bien ?

Garden Party
photo Gilles Rammant

«  Je n’ai pas tout compris ! »

Une autre spectatrice contente malgré tout de l’expérience.
C’est un risque à prendre mais vous n’aurez jamais vu pareil spectacle.

Garden Party peut profondément déstabiliser, mais c’est un risque à prendre quand on a envie de passer une soirée totalement différentes de toutes les autres.

Garden Party Garden Party
par la Compagnie N°8
Mise en scène : Alexandre Pavlata
avec Benjamin Bernard, Stéfania Brannetti, Gregory Corre, Carole Fages, Matthieu Lemeunier, Fabrice Peineau, Hélène Risterucci, Frédéric Ruiz et Charlotte Saliou

au Théâtre Antoine
14 Boulevard de Strasbourg
75010 Paris

du mercredi au samedi à 19h

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Photo du mois #83 : Faire de sa ville sa prochaine destination de voyage

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de de Julia proposer le thème : Faire de sa ville sa prochaine destination de voyage.

Cette photo est toute récente. Elle a été réalisée la veille de cette publication. Impossible de ne pas la partager.
Un coucher de soleil et la Tour Eiffel, une carte postale pour donner envie de revenir chaque fin de journée.

Beaucoup d’autres destinations à découvrir ici :
Josette, Laulinea, Marie-Paule, Danièle.B, Gine, DelphineF, Giselle 43, Nicky, Akaieric, Alexinparis, La Tribu de Chacha, Céline in Paris, Dr. CaSo, Josiane, Krn, Nanouk, Pilisi, Cara, Amartia, Frédéric, J’habite à Waterford, Escribouillages, Angélique, Tambour Major, Nanie, Renepaulhenry, magda627, Morgane Byloos Photography, écri’turbulente, Pink Turtle, Brindille, Gilsoub, Philisine Cave, Lavandine, Lilousoleil, Blogoth67, Eurydice, Bubble gones, FerdyPainD’épice, Sous mon arbre, Mamysoren, El Padawan, Xoliv’, Christophe, Jakline, Julia, Laurent Nicolas, Aude, Who cares?, Mirovinben

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Fictions en interview : on a parlé UFO, live et cinéma

Guillaume Leglise alias Fictions compose avec la même aisance au piano ou à la guitare. L’inspiration, il la trouve partout, en studio, à partir d”une sensation ou inspiré par un film. Il lui arrive de regarder un film avec sa guitare et réinventer la bande-originale.
Il cite volontiers Mizoguchi, sa façon de filmer, ses paysages animés.
Il a 17 morceaux en stock pour un album à venir. Mais il attend, car la scène le nourrit.
Son actu : l’EP UFO accompagné de ses remix et d’un second titre, A la lueur de l’eau.

INTERVIEW / FICTIONS

Fictions

UsofParis : Comment on se fait entendre au milieu de tous les autres artistes qui sortent des EP ?

Fictions : Bien s’entourer. L’idéal : avoir un label, une attachée de presse qui savent le défendre.
Au niveau artistique, faire quelque chose de contemporain, dans l’air du temps et en même temps personnel.

Tu te tortures pour maintenir cet équilibre ?

Je me torture moins qu’avant, je suis dans la spontanéité de ce que je veux faire.
Et je comprends à peu près ce que le public peut aimer et ne pas aimer, et ma place. Il ne faut pas calculer.
Ça fait 15 ans que je fais de la musique. J’ai eu plusieurs vies. Mon propre projet est mon espace de liberté. Je prends plus le temps.

Est-il possible qu’un remix révèle quelque chose d’inattendu, comme pour ton titre UFO ?

Ce qui est intéressant. Chaque remix a mis l’accent sur un arrangement particulier. L’un a mis la ligne de basse en avant, l’autre a ressorti la guitare alors qu’on l’entend très peu dans la version originale. Un autre a fait plus un travail sur la voix.
Les gens qui remixent sont d’autres producteurs. Ce que j’aime c’est partager la création avec des gens que j’aime.
Je fais presque tout tout seul, je produis très vite en studio.

A la lueur de l’eau, c’est une co-écriture ?

Oui. J’avais le refrain et j’étais bloqué sur les couplets. J’ai rencontré un duo d’amies, Aurélie Oziol et Agathe genieys. On a eu un gros coup de cœur. On a écrit à 3.

J’adore ce titre. Il me fait penser à Lescop.

C’est marrant ! J’ai eu l’idée de ce morceau, après mes concerts – je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas fait de live.
J’avais envie d’un titre assez trippant. J’avais aussi vu Flavien Berger que j’aime beaucoup. Il a une façon particulière d’écrire ses chansons. Et on comprend mieux quand on le voit sur scène.
Je me suis inspiré de tout ça.
Je voulais quelque chose qui évoque les souvenirs, les rêves, la transparence, d’assez vaporeux.
Et j’aime Lescop, son premier album. Je suis inspiré comme lui par les années 80. Le côté enfant de la new wave.

Comment gères-tu le live ?

Fictions : J’essaie d’avoir un maximum de sensations avec le public, le chercher. On est deux en live, avec la bassiste, Clémence Lasme, qui a joué avec Moodoïd, Pyjama, Buvette…
On a des machines contrôlées, des synthés. Et surtout, je chante.
C’est le premier projet où je suis chanteur et non derrière une guitare.
Je travaille beaucoup pour le théâtre et je joue très souvent sur scène. Être avec les comédiens qui sont en connexion avec la salle, je les ai vus réagir. Et avec ces expériences, je ressens plus l’écoute du public. La musique c’est du contact, du lien.

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J’ai lu que tu étais un infatigable chercheur. Cherches-tu aussi des instruments ?

Je n’ai pas beaucoup de matériel. Mais à chaque fois, je suis dans un processus de désir avec chaque instrument. Je me renseigne, je vais regarder des vidéos…
Il peut se passer 3 ans entre le moment où je rêve de l’instrument et son achat.
Par exemple, j’ai racheté un Yamaha DX7, un synthé des années 80, l’un des premiers synthés digital grand public. T’en trouves à 200-300 e. Malgré le budget raisonnable, il m’a fallu du temps pour l’acheter. Il y a un besoin de certitude.
J’ai une guitare que j’adore d’un luthier japonais. J’ai mis 2 ans aussi l’acheter.
Ensuite, ils sont centraux dans ma production.

Le DX7 est présent dans ton EP UFO ?

Il est sur UFO, A la lueur de l’eau et aussi sur les prochains morceaux.
Il a ce grain digital et a une sortie 12 bits (une sortie un peu grossière) ce qui fait qu’il a une grosse patate.

Est-ce que tu composes en pensant à des images, des films ?

Pour le titre Riviera (dans le prochain EP), j’ai pensé au film La Piscine. Je pense souvent à une projection de moi dans un film pour que ça me donne des idées.
Fictions, c’est idée de raconter des personnages. Et concevoir chaque chanson comme un court-métrage.

Tu cites le film Sombre de Philippe Gandrieux comme un chef d’œuvre.

Je ne l’ai pas revu après sa sortie. Il y a des scènes qui m’ont marqué. La première avec le spectacle de clowns que l’on voit à travers les yeux des enfants. C’est fascinant !
Je viens de Brest, une ville sombre. Les images de Grandieux m’ont touché.

Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres la géniale chanteuse Victorine ?

Sa personnalité, sa liberté. Elle ne calcule pas comment elle va plaire, elle laisse aller sa fantaisie et sa poésie. Victorine met en avant ce qu’elle est. Je trouve que c’est plus authentique. Elle voit la scène comme un moment unique.
On avait des amis en commun. On s’est retrouvé au Pop’in. Nous avons travaillé sur une quinzaine de morceaux. Un album va sortir. J’adore sa poésie, son second degré. Elle a un humour immense.

Les artistes que tu aimes ?

J’aime Tirzah, c’est underground. Une sorte de néo trip-hop. Un côté assez brut. Elle a une belle voix assez soul.
Je réécoute des albums des années 90 comme Jean-Louis Murat et j’adore Julien Baer.

by Alexandre

Fictions

FICTIONS
Nouvel EP : UFO

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Rabbit Hole aux Bouffes Parisiens : l’impossible deuil touche au cœur

Rabbit Hole, universels parallèles aux Bouffes Parisiens frappe par sa singularité.
David Lindsay-Abaire déploie une écriture stimulante autour du deuil avec des bulles de rires, de légèreté. Chaque personnage de la mère à la grand-mère, du père à la tante essaie de supporter comme il peut la perte, l’absence et de vivre avec ses souvenirs.
Julie Gayet est cette mère en deuil à fleur de peau, aux réactions qui peuvent parfois choquer, étonner et qui opère une symbolique évolution tout au long de la pièce.

Rabbit Hole

Avec Rabbit Hole, il est question de la perte d’un enfant, un sujet douloureux.
Mais ce n’est pas une raison d’éviter de l’affronter via la fiction théâtrale. Au contraire !

La mise en scène de Claudia Stavisky ponctue le récit de respirations musicales délicates (on reconnaît la voix d’Anohni Hegarty du groupe Antony & The Johnsons). Les projections vidéo sur les murs de la maison viennent témoigner des jours heureux avant l’accident. C’est subtil, sans pathos.

Le décor évolue tout au long au récit comme une bouffée d’air pour sortir de la pesanteur qui se joue au sein du couple et de la famille.
Christiane Cohendy de nous révéler : “Il y a des salles parfois plus saisies par le drame, d’autres ont la disponibilité de se laisser rire des choses de vie.”

Et c’est justement ce qui est fascinant avec Rabbit Hole, quand on se laisse happer par le récit, on peut aussi bien pleurer que rire, être déstabilisé ou enchanté par ce qui se joue devant nous.

Rabbit Hole

“La vraie vie c’est se trouver dans des situations folles”

Julie Gayet revient au théâtre avec Rabbit Hole après de longues années de cinéma en tant que comédienne et productrice.
Elle nous a révélé son hésitation à remonter sur les planches, lors de la rencontre à sa descente de scène. En cause : la contrainte d’être tous les soirs au théâtre et la peur que sa voix ne porte pas assez.
Du Théâtre des Célestins aux Bouffes Parisiens, elle confie son plaisir de “vivre l’instant présent” et son “envie de ne pas faire la même chose chaque soir.
Comme ce mercredi, où elle est volontairement restée en retrait, recroquevillée au sol lors d’une scène alors que d’habitude, elle est plus proche de son partenaire.

“Quand on s’entend aussi bien, on n’a plus envie d’arrêter.”
Souhaitons que la pièce joue des prolongations et poursuive sa belle tournée.

Rabbit Hole

Rabbit Hole, univers parallèles 

de David Lindsay-Abaire
adaptation : Marc Lesage 
Mise en scène : Claudia Stavisky

Avec Julie Gayet, Patrick Catalifo, Lolita Chammah, Christiane Cohendy, Renan Prevot 

au Théâtre Bouffes Parisiens
4, rue Monsigny
75002 PARIS

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Gentleman cambrioleur de Gamescape : un vol parfaitement maitrisé

L’équipe d’USofParis est partie à l’aventure chez Gamescape. Transformés en Gentleman cambrioleur, on a tenté d’éviter les chausse-trappes mises sur notre chemin par l’as des as du cambriolage : Arsène Lupin. A nous de dérober son secret le plus précieux.
Nous nous sommes frottés avec enthousiasme à ce nouvel escape game !

 

L’objectif est simple : dérober une lettre pour le compte de la comtesse Cagliostro. Celle-ci nous conduira au trésor des rois de France. Et si la mission est couronnée de succès, nous toucherons notre part. Mais Arsène Lupin aime compliquer la tâche.

Gentleman cambrioleur

Gentleman cambrioleur : un univers mixte

Avec notre capeline et notre canne à la main, l’entrée dans la salle fleur bon l’ambiance début 20e siècle. Direct, nous fonçons sur les détails évidents.
Ça commence comme un escape classique, avec la fouille, chercher, mettre la pièce en désordre confirme Alexandre.

Alors, oui, la pièce on la retourne, on farfouille dans tous les recoins. On trouve des indices, mais aussi des mécanismes obscurs. Et en cinq minutes, des interrogations surgissent. Tant de choses à faire et le temps qui défile.
Au téléphone, notre complice nous aide à avancer. Il nous aiguille afin de suivre la bonne piste. Mais au final pas tant que cela.

Gentleman cambrioleur

On se retrouve face à un ensemble de mécaniques à la fois intrigant et stimulant”, Alexandre

Car, oui cette pièce mécaniquement simple dévoile, au fur et à mesure, des engrenages plus complexes.
Et il faut être attentif à tout pour arriver à combler notre commandataire, à défaut de passer à côté du but final.
Et on y est presque parvenu. Il a fallu composer avec notre léger manque d’attention et d’écoute. 😉

Notre avis : “On ne s’ennuie pas ! 

Et c’est déjà un bon point pour une salle d’escape game.
Il y a une approche différente par rapport aux autres escape games. La recherche d’indices est différente. pour Jean-Philippe.
Notre mission n’est pas forcément claire mais à aucun moment on ne s’ennuie. Il y a toujours moyen que personne ne se fâche chier.”

Gentleman cambrioleur

D’ailleurs Emmanuel le confirme.C’est un bon jeu d’équipe : tout se fait à plusieurs, au moins à 2. C’est cool de pouvoir se séparer pour résoudre des énigmes en même temps.” Et sans cela, on reste sur le carreau. Une bonne cohésion d’équipe est nécessaire.

Une fois résolues, les énigmes semblent évidentes. C’est assez intuitif ! constate Caroline. “Tout était cohérent.
Et c’est aussi ce que l’on attend d’un escape game : aller de bout en bout sans que ce soit rocambolesque.

Gentleman cambrioleur

 

Et Alexandre donne une mention toute particulière pour cette salle.
On croit deviner qu’il va se passer certaines choses, mais en fait la résolution de l’énigme va avoir d’autres incidences. J’ai vraiment été bluffé par certaines évolutions du décor.” Une apparence simple peut souvent cacher des énigmes plus technologiques.

Gentleman cambrioleur n’est pas une salle pour les novices des jeux d’évasion. Les pièges et les mécaniques combleront de plaisir les voleurs les plus aguerris.
Et même dans la défaite, on a pris notre pied.


Gamescape
17 rue de la pierre levée
75011 Paris

Gentleman cambrioleur de 3 à 5 joueurs

Et pour d’autres aventures, tentez Le cachot de la bastille, Entretien avec Gustave Eiffel ou Société Secrète

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Comme en 14 : doutes et espoirs des femmes de l’ombre

Comme en 14 c’est la guerre qui bouleverse les vies, les déchire mais aussi qui réunit des hommes et des femmes qui ne se seraient jamais rencontrés autrement.
C’est donc aussi l’espoir, l’inattendu.
Au Théâtre La Bruyère, nous sommes transportés dans un hôpital militaire de fortune tenu par des femmes volontaires et bénévoles.
L’interprétation est parfaite.

Comme en 14

Comme en 14 est un portrait humain et bienveillant de femmes de l’ombre. La piècenous fait rencontrer quatre femmes toutes touchées par la folie de la guerre. Marguerite, l’infirmière en chef, semble trouver un sens à sa vie en étant au chevet des malades et des mourants.
Suzy est pacifiste, elle veut en finir avec la guerre et son injustice.
Alors que Louise a le cœur qui bat pour Georges son futur mari qui est sur le front.
La comtesse, elle, affronte l’adversité : après la mort de son mari, l’infirmité de son fils blessé à la guerre.
Le second fils de cette celle-ci est resté lui car pas du tout apte à combattre.

L’équilibre de cet hôpital est précaire. C’est l’urgence qui prime, elle impose à ces femmes de devoir s’adapter à toutes situations. Quand elles se retrouvent autour du poêle qui chauffe, la vie reprend son cours, il est possible de rire, d’espérer à nouveau. Mais le rappel à la dure réalité des malades en souffrance interrompt régulièrement les échanges.

Comme en 14

La force de cette pièce de Dany Laurent est d’arriver à unir ces quatre figures de femmes que tout semble opposer. Elles ont une capacité de résilience qui touche, un sens du devoir et une disponibilité qui impressionnent.

Sur scène, Marie Vincent, Virginie Lemoine, Ariane Brousse, Katia Miran sont ces femmes courages que la vie n’a pas épargnées.
Mention spéciale à Axel Huet qui est impressionnant en jeune homme souffrant de handicap.

Comme en 14

Comme en 14

une pièce de Dany Laurent
mise en scène : Yves Pignot
Avec Marie Vincent, Virginie Lemoine, Arianne Brousse, Katia Miran, Axel Huet

au Théâtre la Bruyère
5 rue la Bruyère
75009 Paris

du mardi au samedi à 21h
matinée samedi à 15h30

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Roni Alter en interview : on a parlé compo & Be her child again

C’est avec le temps que Roni Alter a compris pourquoi elle avait quitté Israël pour Paris. C’était sans doute pour se prouver qu’elle était capable de réussir toute seule, ses parents étant connus là-bas.
Paris lui a donné l’inspiration d’écrire. Et elle est heureuse de ne pas être tout à fait à l’aise dans cette ville, “parce que ce n’est pas encore ma maison, je suis toujours un peu immigrante.” Elle aime devoir se battre pour exister, pour que les choses arrivent.
Elle a fait équipe avec le réalisateur Clément Ducol pour donner corps à son nouvel album Be her child again

INTERVIEW / RONI ALTER 

Roni Alter
selfie exclu pour UsofParis

UsofParis : Etre une révélation en France, ça donne des ailes ?

Roni Alter : Je suis honorée, ce qui est un peu par rapport à ce que je ressens.Je suis surprise et excitée.

Qui écoute en premier tes nouvelles chansons ?

Normalement : mon copain et mon père.
Quand je finis les maquettes chez moi, j’appelle mon copain et je lui demande d’arriver dans les dix minutes pour écouter.
En fait, j’ai besoin que quelqu’un écoute et valide très vite ce que j’ai fait.
Et après, je l’envoie à mon père et s’il ne répond dans les 2 minutes, je l’appelle pour lui demander s’il a bien reçu mon mail… 🙂

Mais ils ne sont pas objectifs ?

Si ils le sont !
Mon père est musicien, je sais qu’il est fan de ce que je fais.
Mais je sais quand une chanson est bonne. Je n’ai pas besoin de leur approbation.
Quand on fait quelque chose d’artistique, ce n’est jamais fini tant qu’une personne n’a pas vu, entendu…

Quand sais-tu que la chanson est bonne ? Et que tu peux t’arrêter ?

S’arrêter est toujours difficile pour un musicien. Mais c’est pareil pour l’art en général, on peut continuer éternellement. Mais quand j’écris une chanson, je suis très perfectionniste et je sais quand une phrase n’est pas bonne ou quand une mélodie n’est pas parfaite.
Je travaille jusqu’à ce que ce soit sincèrement bon.
L’écriture, on sait quand c’est abouti. Pour une mélodie, ça peut être infini.
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J’aime beaucoup Devil’s calling. Comment l’as-tu composée ? 

Roni Alter : J’ai eu de la chance pour cette chanson. C’était comme un monologue qui était en moi et qui devait sortir. J’ai écrit mélodie et paroles en même temps, d’un seul jet.
J’ai pris ma guitare et j’ai écrit toute la chanson.
C’est arrivé aussi avec la dernière chanson de l’album, Be her child again. 

As-tu l’impression d’être guidée quand tu écris ?

Je ne suis pas croyante. Mais quand de telles choses arrivent, je pense que peut-être il y a quelqu’un au-dessus.
C’était quelque chose qui était en moi depuis longtemps. Je voulais parler de ce thème mais je ne savais pas comment.
Habituellement, j’écris la musique et ensuite les paroles.
C’est l’émotion que j’ai eue avec ce garçon, Devil.

C’est un flash back, c’est comme s’il m’appelait du passé.

J’aime beaucoup Stubborn. Y’a-t-il un secret de fabrication.

C’est un des titres les plus pop. Parfois, j’aime bien sortir de moi et faire des choses plus énergétiques. C’est une chanson que j’ai écrite pendant l’enregistrement de l’album.

J’étais énervée quand je l’ai écrite. Et ce que qui arrive quand je le suis.

Tu deviens pop ?

Oui, quand je suis contrariée, je deviens une chanteuse pop. 🙂

Tout l’album a été écrit à Paris ?

Une partie, le reste en France.
Roads with no name, je l’ai écrit sur la route, quand je partais en Italie dans la voiture.
J’aime regarder le paysage et les idées arrivent.
Chaque fois que j’écris une chanson, je me dis que c’est une histoire magique.
Ça arrive de nulle part. Il faut être disponible sur le moment.
Je ne suis pas capable de m’asseoir et de me dire : il faut écrire maintenant. C’est quand la musique qui arrive qu’il faut la saisir.
Parfois, jouer des chansons d’autres artistes, ça peut m’aider à faire venir des idées.
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J’ai pensé que tu voulais révéler que ton côté bad girl en faisant la reprise de PNL.

C’est le contraire en fait ! Pour moi, c’est une chanson qui est une ballade classique.
Je l’ai jouée sans penser à en faire une reprise.
Au début, c’est la musique qui m’a interpellée. Parce que je n’ai pas compris toutes les paroles. Je sais que des Français ont du mal aussi. 🙂 Alors pour moi c’était encore plus difficile. J’ai demandé de l’aide pour m’aider à comprendre.
J’étais dans l’ivresse chez moi quand je l’ai entendue. Et je ne savais pas qui c”était.

La Roni de 7-8 ans est-elle heureuse de la Roni que tu es maintenant ?

Je pense que oui. Je suis allée au-delà de mes rêves. C’était évident dès mon plus jeune âge que je serai chanteuse, musicienne. Ce n’était pas un choix.
J’ai écouté ce qui était en moi. J’ai suivi ma passion.

Donc pas de dépression possible ! Tu as toujours la musique avec toi. 😉 

La musique peut aussi m’aider à être encore plus déprimée. J’écoute la musique pas forcément pour être plus heureuse. Je peux en écouter pour être encore plus triste.
J’aime aller dans les extrêmes. Je ne veux pas être heureuse en continu.

La chanson la plus génialement “déprimante” du moment ?

Ça change tout le temps car j’écoute beaucoup de nouvelles chansons.
Ce serait Habibi de Tamino. C’est une chanson folle.

Est-ce que Keren Ann t’as conseillée ?

Quand j’ai écrit mon deuxième album, en 2014, je lui ai transmis toutes mes maquettes pour avoir son avis. Je suis fan, je l’ai été avant que nous soyons amies.
Elle m’a permis de rencontrer des professionnels.
J’ai joué avec elle sur scène. Elle m’inspire.
Elle m’a donné le sentiment que ce que je faisais était bien. Et que je pouvais tout faire toute seule. Elle m’a apporté de la confiance, la confiance de ne pas arrêter.

Si tu pouvais changer le monde, que ferais-tu ?

Je mettrais des femmes à la tête de chaque pays : présidentes, premières ministres…
Ça stopperait la folie ! Elles ne sont pas violentes dans leur nature.
La violence me dérange énormément, pour tout.

Tes petites adresses parisiennes ?

Mon café disquaire de quartier : Comets.
Mon restaurant préféré à Paris : Balagan, rue d’Alger dans le 1er. Étant végétarienne, c’est parfait !

Dernier coup de cœur musical ?

J’essaie d’écouter plus d’artistes français pour m’ouvrir.
Pierre Lapointe est l’un de mes préférés. Il est génial ! J’ai fait une de ses premières parties.
Et j’aime le dernier album de Barbara Carlotti, Magnétique.
Le dernier Paul McCartney est brillant. Chaque fois qu’il sort un nouvel album, je le trouve incroyable. Je continue à l’écouter et aller le voir en concert.
Interview by Alexandre 
Roni Alter

Roni Alter

nouvel album Be her child again 
(Warner Music)
sortie le 8 février 2019

Concert le 18 décembre 2019 au Café de la Danse, Paris 

 

#CONCOURS

Nous aimons, nous partageons ! 
Nous vous faisons gagner des CD de Be her child again de Roni Alter. 

Pour participer, remplissez le formulaire en-dessous et n’hésitez pas à nous dire ce que vous aimez dans l’interview de l’artiste.

Roni Alter
Sending

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Osez gagner votre vie sans la perdre : rêver et enfin se révéler

Odile Crouïgneau a le don d’enchanter sa vie et la vie de celles et ceux qu’elle croise et avec qui elle partage sa méthode JOA.
Se rendant compte que sa vie pro ne la rendait pas heureuse – après de nombreuses années de bons et loyaux services dans de belles boites -, elle se reprend en mains.
Le spectacle Osez gagner votre vie sans la perdre revient sur cette aventure et la révélation : poursuivre ses rêves est étonnamment une source de bienfaits durable et vitale !
Cette cure d’optimisme et de bienveillance fait un bien fou. 

Et j’avoue : je suis bien décidé à mettre à profit tous les bons conseils de l’adorable Odile. Car oui, à mon tour, je prévois de changer de vie.

Osez gagner votre vie

Oser être soi, oser rêver

Odile assume tout : la baguette de fée, la paire de lunettes cœur, faire parler son monstre intérieur…
On croirait voir une délicieuse quadra ingénue mais ne nous y trompons pas : Odile est une joueuse rêveuse ! Elle peut tout faire, avec bonhomie et sincérité.

Et elle assume aussi, en public avoir été ce « bug vivant », totalement bloqué malgré 15 ans de psychanalyse et des formations multiples. Sa révolution-révélation ? Une formation de coach !

Elle se rend compte de son erreur majeure : « avoir écrasé le fichier rêve. » En effet, enfant, Odile aimait chanter. Mais la question de l’intérêt réel du chant la forçait à se ressaisir.
Alors pour être enfin heureuse, elle invente son propre métier : artiste coach entrepreneure. C’est audacieux et surtout ça marche !

Osez gagner votre vie sans la perdre

Transformation des spectateurs

Le parcours d’Odile et ses chansons inspirent les spectateurs-participants d’Oser gagner votre vie sans la perdre.
C’est le cas de cette Française de Los Angeles qui partagera « son premier pas » : s’inscrire à une formation de méditation de pleine conscience. Depuis elle a changé de vie.
Alors qu’une autre jeune femme osera enfin prendre la parole en public devant son amoureux sidéré. Il y a aussi ce lycéen qui a compris quelle valeur tirer de ses échecs successifs en maths.
Enfin, cette cadre à plein temps qui rêvait de chats et de Canada. Après le passage d’Odile, elle choisira le mi-temps et rencontrera une illustratrice canadienne avec qui elle créera une BD sur les chats. Complètement fou !

Le meilleur enseignement d’Odile est de se reconnecter à ses rêves, de révéler ses fêlures et d’oser tout tenter. L’échec faisant partie de l’aventure folle de notre nouvelle vie, celle qui est ancrée en nous depuis de très nombreuses années. « Il faut plus d’artistes, il y a trop de robots ! »

Vous en avez assez de votre boulot peu créatif mais vous ne savez pas comment rebondir ? Vous avez 40 ans, des rêves irréalisés plein la tête ? L’appel de la nature s’impose ? Mais vous avez peur de vous retrouver sans ressource en réalisant vos rêves ?
Foncez voir Odile Crouïgneau, elle sera la fée dont vous avez besoin. Elle est capable vous révéler enfin à vous-même.

By Alexandre 

Osez gagner votre vie sans la perdre

un spectacle-conférence musical écrit et interprété par
Odile Crouïgneau

le samedi 5 octobre à 16h30
vendredi 8 novembre à 19h
et vendredi 6 décembre à 19

au Théâtre de la Contrescarpe 
5, rue Blainville
75005 PARIS

LE LIVRE : Osez gagner votre vie sans la perdre
Sortie le 8 mars 2019

Site officiel d’Odile : hellebore-conseil.com 

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Gare Saint-Lazare : les secrets du monument classé

Une gare c’est forcément un décor chargé d’histoires.
Et la Gare Saint-Lazare ravit tout passionné de vieilles pierres, d’architecture ou de courants artistiques.
De la passerelle de l’Impératrice, aux vitres peintes par un ancien cheminot, des verrières incroyables à l’escalier monumental, visite du monument parisien qui accueille 450 000 passagers.
Combien font vraiment attention au patrimoine qui les entoure quotidiennement ?
Saviez-vous que l’arche est l’emblème de la gare ? 

Gare Saint Lazare

Des verrières de 150 ans 

C’est en prenant de la hauteur que l’on comprend l’évolution de la Gare Saint-Lazare. Ce n’est pas une halle mais plusieurs qui ont été construites les unes après les autres. Pourquoi ?
Parce que les trains se sont allongés, il fallait donc prolonger les verrières pour protéger les voyageurs. Et le trafic a augmenté, la construction de nouveaux quais était donc évidente.
Particularité : la charpente est extérieure. Ce qui confère à l’ensemble une épuration esthétique à l’intérieur.
Ces verrières historiques – les plus anciennes datent de 150 ans – vont avoir droit à leur cure de jouvence. Le défi est de taille : 5 ans de travaux sans nuire au flux des trains et donc au confort des usagers.

Gare Saint Lazare

Passerelle de l’Impératrice

C’est un des décors secrets de la Gare Saint-Lazare qui est dévoilé notamment lors des Journées du patrimoine. Mais tout le monde peut le voir de l’extérieur depuis le parvis.
Cette passerelle condamnée qui relie la Gare à l’actuel Hôtel Hilton était utilisée par les bourgeois et autres voyageurs prestigieux et internationaux quand prendre le train et le bateau était encore un luxe. Ces voyageurs avait l’avantage, à la descente de leur train, de pouvoir se rendre directement à leur hôtel – qui s’appelait Terminus, à l’époque et appartenait à la SNCF – sans avoir à croiser la foule dans la rue.
La Passerelle est associée à l’Impératrice Eugénie qui l’aurait empruntée.
Ce décor va bientôt accueillir un commerce. Il serait question d’un bar à champagne. La lumière et l’attrait patrimonial sont ses atouts !

Gare Saint Lazare

Gare Saint Lazare

Verres peints par un cheminot artiste

C’est d’autres étonnantes découvertes que l’on peut faire en gare. Au niveau des quais, levez les yeux. Des destinations normandes mais aussi internationales se dévoilent à vous.
Ce ne sont pas des vitraux mais bien des verres peintes avec passion par un artiste cheminot, Charles Sarteur en 1930 et redécouvertes en 2012.
On y reconnait Caen, Le Havre, Dieppe mais aussi Londres parce que, par le passé, les voyageurs étaient pris en charge sur la totalité de leur voyage.
Emmanuelle Chailley, la directrice de la Gare Saint-Lazare, souhaite valoriser ce patrimoine en ajoutant des sources de lumière.
En attendant, il est possible de rêver aux villes desservies par Saint-Lazare.

Gare Saint Lazare

Une première et de nouveaux espaces 

Preuve que la Gare ne vit pas dans le passé.
Elle accueille depuis quelques mois la salle de sport haut de gamme L’Usine. Une première dans une gare ! Au total, 1 600 m² sont dédiés à la culture du corps. Elle accueillera entre 2 000 et 2 500 abonnés.

Enfin, j’ai pu visiter un plateau nu qui attend d’accueillir très prochainement un restaurant ou une brasserie. En plus de l’espace, la lumière est aussi un atout pour ce nouveau lieu qui sera accessible par un bel escalier qui n’est pas encore accessible au public.

Gare Saint Lazare

BONUS 
Saviez-vous que Juste Lisch, l’architecte en charge de l’agrandissement de la Gare Saint-Lazare a posé sa signature discrètement ? Non sur la façade mais sur une sculpture.
Cette signature est à trouver du côté de l’escalier monumental.

A lire : Gare Saint-Lazare, l’envers fascinant du décor 

Gare Saint Lazare
Entrée de métro dite La Lentille
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