Collection de fêtes chez Jadis et Gourmande, l’artisan de chocolat qui peut répondre à toutes les envies ; de la petite bouchée pour le goûter, à la boîte à message pour les grandes occasions. Pour ce Noël 2018, la gamme offre de belles idées de cadeaux : bûches, tresses, fauteuil du Père Noël, boules à accrocher et coffrets de toutes les tailles.
C’est aux portes de Paris, à Chilly Mazarin, que le laboratoire de Jadis et Gourmande s’active pour réaliser les chocolats de Noël.
C’est ici que le chef – présent depuis 25 ans – et son équipe conçoivent la création emblématique chaque année.
En 2018, une idée étonnante à germer : le fauteuil du Père Noël en chocolat sans son occupant.
Où est-il ? déjà sur son traîneau ? fait-il une pause en pleine lecture de son courrier ? Toutes les interprétations sont possibles.
Les enfants qui ont une imagination sans limite ne seront pas en mal pour trouver une explication plausible.
Autre nouveauté 2018, les boules de Noël en chocolat noir ou au lait et praliné garnies d’étoiles, de chocolats fourrés raisins secs, amandes. Des boules à accrocher au sapin ou à déguster sans attendre pour gourmands impatients.
Il faut aussi compter sur les valeurs sûres comme les tresses au chocolat noir au délicieux d’orange confite, amande et nougatine. Les étoiles en chocolat déclinées en arbre ou en coffret. Les rennes kawaii ou mignons à croquer. Et les boites à messages à composer selon ses envies avec l’alphabet de chocolat. Chaque lettre est faite de chocolat noir, de praliné et de gianduja.
Pour l’anecdote, des clients fidèles de Jadis et Gourmande commencent à repérer la gamme de Noël dès le mois d’octobre.
Ce sont des habitués des nouveautés. Ils choisiront en premier les boites de chocolat et seront capables de venir jusqu’à 4 fois de suite en plein mois de décembre pour garnir leur hôte de cadeaux.
Quand on aime le chocolat, on a qu’une envie : le partager !
Jadis et Gourmande
5 boutiques à Paris :
– 39 rue des Archives, 4e
– 88, boulevard du Port Royal, 5e
– 6, rue Saint Placide, 6e
– 49 rue de Franklin D. Roosevelt, 8e
– 27, rue de Boissy d’Anglas, 8e
Audacieux d’adapter un des chefs-d’œuvre de Jacques Demy, Peau d’âne, pour la scène. Jean-Luc Choplin, le tout nouveau directeur du Théâtre Marigny, comble les passionnées de comédies musicales, les amoureux de contes à dormir debout et tous les spectateurs qui gardent leur âme d’enfant vissée au corps. Un vent so 70’s souffle sur la scène du Théâtre Marigny pour le meilleur et l’enchantement jusqu’au 17 février 2019.
Une fantaisie totale
Forêt sur scène, boules à facettes, fée sur patins à roulettes, fleurs géantes, robes de princesse… Le directeur artistique, Emilio Sagi, et son équipe déploient un enchanteur cadre pour adapter ce conte connu de tous et toutes.
Un roi esseulé. Sa fille est belle comme un cœur si bien qu’il envisage de l’épouser. Une fée délurée à souhait vient jouer les farceuses en conseillant la pauvre enfant de retarder l’inévitable mariage.
Et un prince charmant.
L’histoire est simple, cousue de fils blancs ou d’or. Mais le charme est bel et bien intact. Surtout qu’Emilio convoque l’esprit et le kitsch de Jacques Demy et que les ritournelles de Michel Legrand sont intemporelles.
Marie Oppert qui incarne Peau d’âne est pétillante comme il se doit. La fée-marraine (Emma Kate Nelson) est délurée et drôle. La mère du prince charmant (Marie-Agnès Gillot) en fait des caisses avec sa robe, ses bras, drama queen à mort, et ça nous plaît.
Je me souviens encore, enfant, d’avoir été étonné qu’un hélicoptère fasse son apparition en toute fin de film. Je trouvais que ça ne collait pas forcément aux contes que je découvrais. Mais ce détail-là m’a marqué suffisamment pour m’en souvenir, environ 30 ans après.
C’est aussi ça la beauté du spectacle vivant, pouvoir renouer avec ses souvenirs d’enfance, ces histoires qui ont marqué notre jeunesse et nous rappeler notre légèreté.
Peau d’âne
d’après un film de Jacques Demy adapté de Charles Perrault Musique de Michel Legrand
Direction artistique : Emilio Sagi avec Daniel Bianco, Pepa Ojanguren, Eduardo Bravo et Nuria Castejon
Direction musicale : Thierry Boulanger et Patrice Peyrieras
Avec : Marie Oppert, Michael Denard, Emma Kate Nelson, Olivier Fredj, Marie-Agnès Gillot, Christine Gagnieux, Franck Lopez et la participation exceptionnelle de Claire Chazal.
Fragments de femmes au Théâtre de la Contrescarpe.
Trois actrices pétillantes nous délivrent les mille et une facettes de la femme d’aujourd’hui. Une rencontre sans égale jusqu’au 3 janvier 2019.
Fragments de femmes en solo, duo, trio
Au-delà et en-dessous des apparences, ces trois femmes nous invitent en plein cœur de leur intimité, de leur sensibilité, de leurs émotions…
Dans un florilège de solos, de duos, et même de trios, elles nous dressent avec talent une galerie de portraits de femmes contemporaines qui sont autant de masques affichés pour cacher leurs blessures…
D’ailleurs, ce masque, elles l’enlèvent pour le spectateur chanceux venu les écouter… On reçoit et comprend leurs envies, leurs rêves, leurs peurs, leurs incompréhensions des hommes, leurs déceptions, mais aussi leurs stratégies mises en place pour aller de l’avant !
Sans jamais baisser les bras, et toujours avec beaucoup d’humour, elles nous touchent dans leur lutte pour continuer à croire en l’amour véritable.
Des femmes mises en lumière par des hommes
Ce n’est pas un hasard si la pièce est adaptée par l’auteur, de son propre livre : Brèves de femmes (éditions Edilivre). Fabien Le Mouël a écouté et recueilli pendant des années les confessions de ses amies, avant de décider de les déposer à l’écrit, puis de les exposer à l’oral.
La mise en scène de François Rimbau est simple mais efficace. Trois cubes lumineux au centre de la scène, changent de place et de couleur au gré des humeurs des comédiennes…
La musique, toujours bien utilisée, nous rappelle quelques-uns des grands classiques du cinéma qui nous ont tous marqués.
Enfin, un corridor de souliers vides sur le devant de la scène, viendra nous rappeler que ces femmes n’ont visiblement pas encore trouvé chaussures à leurs pieds, sur le chemin de leur vie…
by Damien Val
Fragments de femmes
Auteur : Fabien Le Mouël Mise en scène : François Rimbau assisté de Fabien Le Mouël
Avec en alternance : Solène Gentric, Alix Schmidt, Cécile Théodore et Leanna Chea
Totem, le spectacle du Cirque du Soleil actuellement à Paris, nous a tellement passionné que nous avons voulu en savoir plus. Avoir le regard d’un des artistes qui performent chaque soir pour éblouir le public. Et c’est Virginie Canovas qui nous dévoile les coulisses de cette production mise en scène par Robert Lepage. L’artiste est capable de voltiges aériennes absolument spectaculaire en compagnie de ses deux partenaires. Totem est prolongé jusqu’au 30 décembre.
INTERVIEW / Virginie Canovas
UsofParis : Comment décririez-vous Totem en quelques mots ? Et votre personnage ?
Virginie Canovas : Totem retrace l’évolution de l’espèce humaine dans différentes ères du temps. Mon personnage est une déesse bollywoodienne inspirée des pin-ups des années 50. Elle arrive à la plage et rentre dans un jeu de séduction et de compétition dans les airs avec les deux autres garçons. Nous exécutons un trio d’anneaux aériens qui demande beaucoup de force, de souplesse et de contrôle.
Qu’est-ce que ce Totem a de plus que les autres créations du Cirque du Soleil ?
Je dirais que la particularité de Totem est dans les projections sur la scène qui rajoutent vraiment une autre dimension au visuel. Elles nous transportent encore plus dans l’histoire.
Depuis combien de temps faites-vous partie de ce spectacle ? Combien de jours, de mois de répétitions ont-ils été nécessaires ?
J’ai commencé mon aventure sur Totem en août 2017 avant cela j’étais sur le spectacle Amaluna et Saltimbanco.
J’ai passé 6 semaines aux studios d’entraînement de Montréal pour apprendre le rôle où je m’entraînais tous les jours . Puis, j’ai eu 3 semaines d’intégration une fois que je suis arrivée sur la tournée avec 3 à 4 entraînements par semaine sur scène.
La plus belle émotion vécue avec le Cirque du Soleil ?
Difficile d’en sélectionner une après 10 ans d’aventures avec Le Cirque du Soleil. Mais je dirais que la première fois que nous avons présenté Amaluna devant un public à Montréal, c’était tellement intense… Faire partie de la création d’un spectacle est une expérience extraordinaire.
On donne tout ce qu ‘on a pour créer le meilleur spectacle possible, on y met beaucoup de nos idées artistiques et acrobatiques. Et l’expérience humaine acquise tout au long est juste magique et unique.
Alors la première fois qu’on présente le fruit de 6 mois de travail collectif, c’est comme si un rêve devenait enfin réalité ! Et le sentiment de fierté et d’accomplissement personnel est tellement fort que les mots sont durs à trouver pour décrire les émotions.
Le plus beau pays visité grâce au Cirque du Soleil ? Pourquoi ?
Virginie Canovas : Avec Le Cirque du Soleil, j’ai tourné aux Etats-unis, Canada et en Europe. Je dirais que l’Italie est au top de ma liste : les paysages, la culture, la gastronomie italienne, les gens…
Tout est simplement beau, bon et chaleureux là-bas. Le Lac de Côme est définitivement mon endroit préféré en Italie.
Votre astuce pour supporter au mieux un décalage horaire ?
Haha, le décalage horaire ? bonne question !
Je voyage beaucoup, de l’Europe jusqu’à Las Vegas où j’habite maintenant. Donc ce sont des longs voyages de 11h à 15h, voire plus des fois. Alors je dirai que dormir dans l’avion est une bonne première option. Une fois arrivé à destination, un bon repas sain pour reprendre de la bonne énergie. Et beaucoup d’eau car on est très déshydraté après un voyage en avion dû à l’air pressurisé qui est plus sec que la normale.
Et dernière astuce se coucher à une heure raisonnable. Rester allongé même si le sommeil ne vient pas ou plus, au moins le corps se repose.
Un conseil pour garder votre énergie chaque soir ?
Tout est dans la tête pour moi, c’est elle qui décide de l’énergie qu’on a ou qu’on veut projeter. Je me parle intérieurement de façon positive, je m’encourage, je me rassure… cela me donne confiance, canalise mon énergie et me rend forte d’une certaine façon.
Avant d’entrer sur scène, je fais des exercices de respiration qui m’aident à trouver mon équilibre, cela me calme et me booste en même temps.
Une anecdote personnelle ou professionnelle avec Paris ?
Paris est toujours une ville intense pour moi car ma famille peut venir me voir et pour certains d’entre eux c’est la première fois qu’ils voient un spectacle du Cirque du Soleil.
Je suis heureuse et fière de pouvoir leur faire vivre un bout de ma vie et de pouvoir les serrer dans mes bras après le spectacle.
C’est la plus belle des récompenses.
Le plus beau témoignage d’un spectateur que vous ayez reçu après un spectacle ?
Lorsqu’un spectateur me dit qu’il a vécu un moment unique, qu’il n’a pas vu le temps passer et qu’il ne voulait pas que ça s’arrête, je me dis : “mission accomplie, la magie du cirque a marché !”
Interview by Alexandre
Virginie Canovas est à l’affiche de Totem du Cirque du Soleil
jusqu’au 30 décembre 2018
du mardi au samedi à 20h matinée le samedi à 16h30 le dimanche à 13h30 et 17h
Parc de Bagatelle Bois de Boulogne
Route de Sèvres 75016 Paris
De Londres à Paris, en VA ou en VF, Christine and The Queens magnétise le public avec un show d’une réelle beauté, audacieux, maîtrisé dans le moindre détail. Chris aguiche indéniablement yeux, corps et oreilles.
Son androgénie fascine.
Alors que la promo à gogo a fini par me lasser : trop de blabla, trop de justification, une absence de simplicité. L’apothéose étant l’interview auto-caricature pour ITunes. J’ai quand même rejoint la tournée du deuxième album, Chris.
En novembre, j’ai pris un train pour Christine and The Queens version anglaise à Londres – et parce que j’étais trop impatient de la retrouver enfin sur scène. En décembre, j’ai pris le métro pour le tout premier live de Chris à l’AccorHotels Arena.
Certains pourront sans doute regretter qu’il y ait un peu moins d’échange avec le public que pour la tournée Chaleur Humaine. Cette fois, on est plus dans l’efficacité, le contact direct et frontal.
Ça ne me déplaît pas. Il y a quand même des moments suspendus comme à Bercy, le premier soir. Le public surprenant l’artiste avec ses messages imprimés sur papier : We accept you et One of us, en références aux tatouages de l’artiste. Quelques larmes apparaissent dans les yeux de la chanteuse.
Un show théâtralisé avec d’abord les fonds de scène proches du kitsch – l’équilibre est très subtil – et qui tombent avec panache sur le sol. Ensuite, le déchaînement des éléments : fausse neige, fumée et fumigènes, sable.
Ces artifices de spectacle créent une atmosphère poétique.
Les chorégraphies orchestrées avec La Horde assurent rythme, complicité et fougue.
Ce que j’aime particulièrement c’est l’entrée de scène sur Comme si on s’aimait joyeux à souhait. Conçue comme une battle entre Chris et ses danseurs.
Machin-Mochepour l’émotion pure – je n’ai pourtant pas encore saisi tout le sens de ce titre. Mais voir Chris en solo, sans aucun artifice autour, c’est trippant.
L’étranger (voleur d’eau)parce que les premiers accords musicaux me surprennent toujours autant et, que d’un coup, il y a cette montée intense. Un titre qui offre un ralenti chorégraphié sur fond d’éclairs. C’est très beau.
EtSaint Claudequi procure encore et toujours une mélancolie à fleur de peau, chanté au cœur du public, pour une plus grande communion. Les larmes sont proches.
Bonus: même folie du public qu’il soit anglais ou français quand débute le titre Christine / Tilted. Tous les téléphones se lèvent de Londres à Paris.
Préparez-vous ! Chris va reprendre les routes de France en 2019 pour une tournée des festivals qui s’annonce folle. On compte déjà Mainsquare, We Love Green, Eurockéennes de Belfort, Francofolies, Musilac, Carcassonne, Les Vieilles Charrues…
Rupert Everett rend un hommage touchant à un auteur culte, joueur des mots avec The Happy Prince. Le comédien britannique qui a interprété, à plusieurs reprises, les textes d’Oscar Wilde sur scène, confirme sa passion en réalisant ce portrait cinématographique. Les dernières années d’Oscar Wilde n’ont pas été aussi noires. The Happy Prince révèle un homme que le génie n’a jamais quitté malgré les épreuves. Le film est profond, miraculeux et émouvant.
J’imaginais la fin de vie d’Oscar Wilde tel un naufrage. Tout le monde fuyant l’écrivain sulfureux, la maladie affaiblissant l’auteur déchu. La France et Paris comme seuls témoins impuissants de l’ultime déchéance.
Il n’en est rien ou, tout du moins, la fin n’est pas si désastreuse. Rupert Everett décrit l’exil d’Oscar Wilde, ses remords, ses tourments. Mais aussi la capacité de l’homme à toujours pouvoir se lier d’amitié, à créer un nouveau cercle autour de lui, joyeux, composé de personnalités fortes.
Oscar Wilde aime la jeunesse qui lui rappelle la sienne, sans doute, et aussi qu’il a dû s’éloigner de ses deux fils restés en Angleterre avec leur mère. L’auteur britannique aime les hommes et ne cessera de s’enflammer, de jouer la passion, de virevolter et de souffrir et faire souffrir.
“Oscar Wilde est un saint patron, voire le Christ !”
Rupert Everett a débuté l’écriture du scénario en 2008. Il n’envisageait pas de réaliser le film. “Je n’ai pas eu les rôles que je voulais. Avec ce film, je voulais remettre du feu dans la cheminée de ma carrière” se justifie-t-il lors de la rencontre suivant la projection de son film lors du festival Chéries-Chéris.
Le comédien s’est imprégné suffisamment de ce personnage devenu modèle et pygmalion pour être légitime à l’interpréter. Son jeu est à la fois digne, généreux, n’occultant ni la fatigue, ni la santé chancelante de l’écrivain.
Bonus: le duo d’artistes McDermott & McGough a conçu une chapelle dédiée au culte d’Oscar Wilde. Cette installation artistique originale est à voir à Londres jusqu’au 31 mars 2019 au Studio Voltaire.
The Happy Prince
un film écrit et réalisé par Rupert Everett
avec Rupert Everett, Colin Firth, Colin Morgan, Edwin Thomas, Emily Watson
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Escribouillages de proposer le thème : quoditien.
Et il faut bien avouer, mon quotidien est fait de tentations.
Quand je sors, je croise immanquablement des adresses gourmandes : pâtisserie, boulangerie, chocolaterie. Pourtant j’essaie de les tenir à distance.
Alors quand la plaque de chocolat porte votre prénom, il est encore plus difficile de lui résister.
Après nous avoir fait palpiter la saison dernière avec Cirkopolis, le Cirque Eloize nous transporte dans son délirant Saloon monté de toutes pièces au 13ème Art Théâtre à Paris. Tout est possible : des cabrioles à n’en plus finir, des grands écarts, des portées, des voltiges, des bagarres, de l’amour, une course-poursuite…
Le Cirque Eloize a l’art de savoir captiver son public d’un bout à l’autre de la soirée.
Le rythme est bien sûr frénétique avec des numéros bluffants, jubilatoires et totalement maitrisés. Mais il y a aussi des moments au coin du feu, des instants qui échappent à la frénésie. Ces derniers sont courts mais ça fait du bien aussi.
L’ensemble de cette création s’adapte à l’univers du Far West Américain et à celui des cowboys. Du décor en bois, à la musique country-folk, aux costumes et aventures sur la piste.
Dans ce Saloon, les numéros sont tous excellents et inventifs.
L’acrobate qui s’envoie en l’air à la force des bras avec ses sangles réalise en fait un rodéo imaginaire sur un cheval qui ne tient pas en place.
La course-poursuite se passe sur un train dont le wagon de tête est un piano. Et un duel entre hommes se fait à la force de sauts et de jeux d’équilibre sur une bascule.
Dans ce décor, une histoire d’amour arrive même à naitre, non sans difficulté. Mais c’est cela qui est palpitant !
Saloon du Cirque Eloize
mise en scène : Emmanuel Guillaume avec Nathan Biggs-Penton, Andreas de Ryck, Rosita Hendry, Guillaume Larouche, Camille Leclerc, Giovanni Maldonado, Joana Martinho, Trevol Pool, Meghane Poulet, Johan Prytz, Paul Roberto et Owen Winship
jusqu’au 6 janvier 2018
@ Le 13ème Art Théâtre
Centre commercial Italie 2
Place d’Italie
75013 PARIS
du mercredi au samedi à 21h
matinées le samedi et le dimanche à 16h
Représentation supplémentaire le 31 décembre
Originaires de Provence, les confiseries de François Doucet goûtent bon la chaleur de Noël.
Amandes enrobées, Kara’sésame, noisettes enrobées ou bonbons au coeur parfumé… Avec toutes ces recettes, on se sait plus lesquelles picorer à force d’hésiter entre les différentes saveurs.
Alors on va vous aider à faire votre choix. Et aussi vous offrir la possibilité d’en recevoir chez vous avec notre concours.
Des plaisirs gorgés du soleil du sud
Le confiseur en Provence affiche 50 ans d’expérience et se diversifie encore.
Pour tous les produits François Doucet, les fruits du verger utilisés et aussi les fruits à coque proviennent d’une production régionale.
Transformée avec passion et avec l’envie de partager plaisir et goût, François Doucet donne une âme et une saveur unique à chaque recette. C’est croquant et craquant.
Le palais en redemande.
Un plus : cet hiver la gamme bio s’est encore agrandi. Après les pâtes de fruit, c’est au tour des amandes et des noisettes de faire leur entrée au club.
Et pour la fin d’année, il faut compter sur le coffret prestige Ecrin festif offrant 4 savoureuses confiseries. Raisins au Marc de Champagne cuivré, Noisettes lait et noires brillantes Or, Pralino Cuivrés, Amours de cerises Or. On a succombé dès l’arrivée de ce coffret entre nos mains de gourmands.
Nos lecteurs parisiens pourront facilement retrouver les confiseries François Doucet au Printemps du goût et à la Grande Épicerie de Paris.
Les produits sont aussi en vente dans près de 3000 boutiques en France (boulangeries, pâtisseries,chocolatiers et épiceries fines).
Et si jamais vous ne les trouviez pas près de chez vous, il est possible de commander en ligne sur le site.
Concours
Des lots François Doucet sont à gagner ici !!
Pour votre plaisir, nous vous offrons un coffret prestige Ecrin festif à déguster en famille.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire juste en-dessous.
N’hésitez pas à nous laisser un commentaire. ON ADORE VOUS LIRE !
Une question sur toutes les lèvres, en cette fin d’année : Mary Poppins devait-elle revenir au cinéma ? La réponse est sans appel : OUI ! Le retour de Mary Poppins est une ode à l’enfance, à la persistance de l’émerveillement et à la croyance en tous les possibles. Emily Blunt est absolument éclatante dans le rôle de la célèbre gouvernante qui a la capacité de voler avec un modeste parapluie. Charming!
Le retour de Mary Poppins : une réussite !
Pour aimer Le retour de Mary Poppins, il est impératif d’être un enfant ou d’avoir garder sa juvénilité (si on pense avoir dépasser l’âge de déraison). Mais aussi aimer les comédies musicales et les contes et être absolument capable de s’émerveiller.
Une fois que l’on accepte que Mary Poppins 2018 ne ressemble pas à celle de 1965, l’originale, alors on peut se laisser emporter dans la féerie de l’histoire.
La famille Banks, un père et ses trois enfants soutenu par sa sœur, est en difficulté. Les huissiers frappent à la porte pour saisir la jolie maison de la rue des cerisiers à Londres.
Mary Poppins fait son entrée en pleine tempête pour prendre soin des petits, leur permettre de continuer à rêver et les aider à grandir.
L’intrépide gouvernante ne laisse pas trop le choix à la petite famille. Mais les enfants vont vite comprendre leur intérêt d’accepter son autorité. Les récompenses qu’elle prodigue vont au-delà de l’entendement.
Les jeux d’enfants deviennent encore plus stimulants, aventureux et audacieux.
La scène de la baignoire est une vraie folie, irréaliste mais magique. Pour autant le film n’est pas naïf. Le récit est très bien mené et arrive à nous surprendre, pimentant encore plus notre adhésion.
La séquence qui envoie la petite troupe dans un dessin animé m’a rappelé Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Des personnages de cartoon interagissent avec de vrais personnages, forcément c’est magique.
Le film est une vraie comédie musicale avec des numéros brillants de chants et de danse. La séquence des allumeurs de réverbères sur leur bolide est virevoltante à souhait.
Emily Blunt shines light like a diamond
L’actrice britanno-américaine rayonne littéralement d’un bout à l’autre du film.
Oui, j’ai été enchanté, comme un enfant, en la voyant arriver des airs. C’est kitsch et absolument irrésistible. Et j’ai eu aussi ma petite larme quand elle est repartie. Emily Blunt n’efface bien sûr pas le souvenir de Julie Andrews mais elle a pleine légitimité à reprendre le rôle. Elle est à la fois autoritaire comme il le faut, tranchante parfois et délicieusement complice de la famille Banks.
Les trois jeunes comédiens incarnants les enfants (Pixie Davies,Nathanael Saleh et Joel Dawson) sont des graines de stars nées. Souhaitons-leur que ce film ne soit pas l’unique rôle majeur de leur longue vie.
Longévité, voire immortalité pour Angela Lansbury qui a fêté ses 93 ans en octobre dernier. Elle donne la réplique et pousse la chanson en toute fin de film. C’est touchant de retrouver cette actrice incroyable.
BONUS: Meryl Streep n’en finit de nous estomaquer à chaque film. Sa capacité de se muer tel un caméléon, de mise en bouche d’un nouvel accent et sa folie trouvent un nouveau terrain de jeu dans Le retour de Mary Poppins. C’est de la jubilation pure !
Le retour de Mary Poppins
un film de Rob Marshall
Scénario de David Magee, d’après l’oeuvre de P.L Travers
avec Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whishaw, Emily Mortimer,Julie Walters, Colin Firth, Meryl Streep, Dick Van Dyke, Pixie Davies, Nathanael Saleh, Joel Dawson, Angela Lansbury…