Elle a été croquée par l’un des plus grands artistes du XIXe siècle, Toulouse-Lautrec. Elle a eu une vie aussi folle que dure, un tempérament enflammé et un cœur écorché. Delphine Grandsart nous fait rencontrer une femme, artiste de scène, allumeuse, provocante : Louise Weber dite La Goulue. La comédienne a chaque parcelle de son corps habitée par cette personnalité d’un autre siècle. Fascinant !
La salle voûtée avec pierres apparentes de l’Essaïon Théâtre se prête idéalement à l’évocation de la vie de La Goulue.
Le spectacle débute par la fin, la misère, l’oubli, la vieillesse de ce personnage incontournable de la vie de Montmartre. Une figure effacée qui apparaît dans une sorte de clair-obscur, la voix éraillée, mais l’esprit toujours aussi vif.
Et l’on remonte le temps avec La Goulue brillamment incarnée par Delphine Grandsart qui pousse aussi la chanson, accompagnée à l’accordéon.
Les changements d’époque sont fluides, on comprend vite les fêlures, les douces illusions mais aussi le force qui irriguaient le corps entier de La Goulue.
On se laisse emporter dans cette évocation intense et rythmée de la vie d’une artiste, d’une muse qui a brillé et que Paris ne peut oublier.
Un portrait aussi touchant, joyeux qu’original.
du 9 novembre au 19 janvier 2019
Prolongations pour cause de succès : du 1er février au 30 mars les vendredi et samedi à 21h30
du 15 avril au 25 juin les lundi et mardi à 21h30
La Maison Le Roux récemment récomposée par le Club des Croqueurs de Chocolat lors du Salon du Chocolat 2018 ne finit pas de nous enchanter. Cette institution célébre pour son caramel au beurre salé produit ses petits délices sucrés en Bretagne. A chaque bouffée, un vrai bonheur.
Réjouissantes nouveautés de fin d’année !
La Maison Le Roux a dévoilé fin octobre le coffret Méditerranée avec 6 nouveaux bonbons de chocolat.
3 d’entre eux ont reçu le prix Les Incontournables du Club des Croqueurs de Chocolat. Et on ne peut que confirmer que cette consécration est tout à fait légitime.
Il faut maintenant compter sur les chocolats Anatolie, Carvi, Damas qui nous offrent un subtil tour dépaysement gustatif.
Audace, délice et savoureux métissages.
Le bonbon Anatolie est un praliné croustillant aux graines d’anis sauvage de Turquie, brisures de sablé et zeste de citron. Le Damas est une ganache à l’infusion de thé au jasmin sur un socle de pâte de fruit au pamplemousse rose.
Le Calendrier de l’Avent nous envoie rejoindre la nuit parisienne avec un beau décor de façcades et la Tour Eiffel. Chaque jour du mois de décembre sera une surprise gourmande. Vous serez comblés par les pâtes de fruits, bonbons de chocolat noir et au lait, mendiant, caramels et autres guimauves au chocolat.
Ce calendrier sera du plus bel effet dans votre intérieur, sur une étagère, par exemple.
Des lots la Maison Le Roux sont à gagner ici !!
Au programme : un pot de pâte à tartiner Le Caramelier (caramel au beurre salé), des guimauves au cacao et un sachet de caramels.
Idéal pour offrir ou partager en famille.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire juste en-dessous.
N’hésitez pas à nous laisser un commentaire. ON ADORE !
Bastian Baker a fait une halte à Paris pour la promo de son 4e album. En pleine tournée mondiale en première partie de Shania Twain, le chanteur suisse assure aussi bien en sourires qu’anecdotes autour de ses nouveaux titres dont certains ont été conçus à Nashville avec un célèbre producteur américain.
L’ancien hockeyeur n’a pas fini de surprendre.
Il sera en concert le 18 mars 2019 à la Maroquinerie.
INTERVIEW
USP : Où a été écrite Stay ? Quelle est l’histoire de cette chanson ?
Bastian Baker : Stay, c’est une chanson qui m’a pris le plus de temps à écrire de ma vie. Elle m’a pris trois ans.
Quand même !
Parce que ce n’était pas Stay quand j’ai commencé à l’écrire.
J’étais dans les rues de Melbourne. J’écris souvent des mélodies en me baladant, en marchant. J’ai des mélodies qui me viennent en tête et je les enregistre sur dictaphone. J’avais commencé avec “nana ni na na nana…“. Et j’ai un bout de texte qui a germé et il resté dans mon téléphone. Puis j’ai terminé la chanson l’année dernière à New York avec Vlad Holiday.
Je suis arrivé chez lui en studio le matin et lui ai dit : « j’ai ce truc que j’ai fait il y a trois ans à Melbourne ». Je lui ai chanté et il a trouvé que c’était vraiment cool. Du coup, on a commencé à bosser sur ça. Dans le couplet, ça parlait justement de ce côté de la balade dans la ville avec les lumières, un côté un peu vide que tu peux ressentir dans certaines villes.
C’est une chanson qui a voyagé de Melbourne à New York !
Du coup, on a on s’est inspiré de ma soirée que je venais de passer à New York. Et un peu de ce côté très éphémère de la vie de tournée, du fait que parfois t’aimerais bien rester un peu plus longtemps.
C’est comme ça que Stay est née.
Au fur et à mesure qu’on l’écrivait, j’enregistrais. Ça se passait super bien, je faisais une prise et puis on doublait. Finalement quand on est retourné en studio quelques mois plus tard pour essayer une version plus pro, ça ne sonnait pas mieux. Du coup, on a gardé les premières prises parce qu’il y a un côté assez nonchalant que j’ai rarement. C’est ça qui la rend un peu différente.
Tu rentres de tournée avec Shania Twain. Que retiens-tu de ces dates aux States ?
Il n’y a pas forcément de leçon à retenir parce que je n’ai pas l’impression d’avoir découvert quelque chose de forcément nouveau. J’ai quand même beaucoup tourné. Mais c’est vrai que là c’est d’autres dimensions. C’est une centaine de personnes sur la tournée. C’est dans le top 5 des plus grandes tournées de l’année avec Timberlake, Taylor Swift, Beyoncé, Jay-Z et Def Leppard. Et pour Shania Twain, c’est pour une tournée come back. Tu te rends compte de la légende que c’est. Je pense que ce que j’ai le plus appris avec elle c’est vraiment la relation aux fans. Elle prend le temps de faire monter des gens sur scène, de discuter même, malgré le fait que c’est une grosse production. Parce que pour des plus petits concerts c’est assez commun d’avoir des gens sur scène.
Surtout que c’est hyper millimétré les shows américains !
Super millimétré ! C’est vraiment à la seconde. Mais elle arrive à rendre ça quand même spontané. Je pense que c’est un objectif quand tu fais une tournée pareille : arriver à avoir ce côté millimétré mais en même temps le facteur humain qui reste hyper présent.
Et donc tu vas intégrer ça dans ta tournée ?
Oui ! Il y a beaucoup de choses que Shania Twain fait sur sa tournée dont je vais m’inspirer quand même.
Mais dans chaque concert que je vais voir, je suis le mec dans le public qui est plutôt les bras croisés en train de regarder ce qu’il se passe. J’ai découvert plein de trucs. Et parfois des trucs super simples. Je me souviens avoir vu Green Day au Montreux Jazz Festival. Les mecs faisaient des sauts… ils décollaient !
Mais ce n’est pas possible qu’ils sautent aussi haut. En fait, derrière leurs retours, ils cachaient des petits mini-trampolines. Ils sautaient dessus.
Du coup, ça donne une élévation. J’ai fait ça sur toutes mes tournées. Et chaque fois que des gens voient des photos de moi en train de sauter, ils disent “Mais c’est un truc de fou ! Il faut que tu fasses l’athlétisme !”
Qu’est-ce qu’il reste du hockeyeur en toi ? Que retiens-tu de ta pratique hockey pour ta carrière musicale ?
Bastian Baker : Bien sûr ! Je pense que c’est même une partie hyper importante. Il me reste la discipline et la motivation et aussi l’esprit de camaraderie. Ce côté très bon gars que le hockey a finalement. Et puis une notion de travail que tous les artistes n’ont pas forcément.
Se dire : “On sait ce qu’il faut pour arriver à tel ou tel succès et on va le faire“. J’ai encore des contacts avec pas mal de monde dans ce milieu, plein de potes qui jouent. Du coup, je vais vraiment voir les matchs avec plaisir.
C’était assez spécial pendant la tournée avec Shania parce que l’on jouait dans quasiment toutes les arénas de hockey et c’était assez génial pour moi. C’était un peu comme le parfait équilibre. 😉
Les critiques peuvent te blesser ?
Non absolument pas. Je pense que c’est probablement une de mes forces. Et même si quelqu’un de proche qui critique, ça ne me touchera pas forcément. Moi j’aime plutôt ce qui construit plutôt que ce qui détruit. Mais si c’est constructif, pourquoi pas… Après j’ai eu beaucoup de chance aussi, je pense que dans ma vie, j’ai lu trois commentaires négatifs sur Instagram. Je n’ai pas de haters, de fous furieux dont le but est de détruire ma vie. J’ai la chance de ne pas avoir tous ces côtés un peu négatifs que la musique véhicule parfois.
Pourquoi avoir sollicité Jacquire King pour cet album ? Qu’espéraitu qu’il t’apporte ?
Jacquire King estune légende. C’est un producteur vraiment reconnu. Il bosse avec des artistes que j’adore, j’admire et j’apprécie : King of Leon, James Bay, Of Monsters and Men. Il a bosé sur le prochain Shawn Mendes et aussi avec James Bay. Son album, surtout la section rythmique qu’il a mis en place, est un truc qui m’a beaucoup touché. D’ailleurs, c’est le même batteur que pour James Bay qui joue sur les trois titres que j’ai produit avec Jacquire King.
C’est aussi par Shania Twain que je l’ai rencontré. Après j’y avais été un peu au culot.
Comment ?
On a eu un rendez-vous un matin, j’ai pris ma guitare, je lui ai joué des titres et je lui ai dit “Je veux bosser avec toi !” Au début, on devait faire un titre. Finalement, il a vraiment bien aimé la vibe. On en a fait trois. Et puis, ça reste une expérience assez spéciale, assez unique.
Il y a beaucoup d’idées, de créativité, une manière de bosser vraiment très précises, bien à lui. Et donc c’était aussi la première fois que je me mettais un peu en recul. Parce que d’habitude, c’est moi qui produis.
Et ce qui totalement inhabituel pour moi : c’est de passer dix jours en studio pour enregistrer trois titres. En général, je passe dix jours en studio pour en enregistrer douze !
Quels titres avez-vous faits ensemble ?
Love on Fire, Down et Time. Je lui avais envoyé une sélection d’une soixantaine de chansons, et c’est les trois titres qu’il a sélectionnés. Ceux sur lesquels il a senti qu’il voulait bosser en fait.
Est-ce que Nashville a des vibes différentes d’une autre ville pour faire de la musique ? Ou c’est juste un décor avec des fantômes illustres ?
La vibe est un peu régie par la population. Il n’y a que des songwriters,des producteurs donc une sorte de centre de créativité absolument fou. Ici, n’importe quel mec avec qui tu vas bosser te dira qu’il a bossé sur Pink, Lady Gaga ou un truc de country qui marche.
C’est vrai qu’il y a vraiment un réservoir de talents assez fou qui te donne la possibilité, au quotidien, d’écrire des belles choses.
A Nashville, chaque jour, j’avais différentes cessions d’écriture. C’est génial parce que tu commences, tu ne sais pas où tu vas, tu trouves que c’est cool et finalement tu te perds. Tu arrives à la fin, tu as écrit une chanson et tu trouves que c’est la meilleure chanson que tu aies écrite de ta vie. T’es obligé sinon, ça ne sert à rien de l’écrire.
Tu peux le faire tous les jours si tu veux. Et c’est cette offre qui fait de Nashville la capitale de la musique.
Sinon, niveau personnel aussi, j’ai un de mes meilleurs potes qui joue au hockey dans cette ville : Roman Josi, un suisse. Il est le capitaine de l’équipe de Nashville. Du coup, mes journées se résument en : j’écris des chansons la journée, ensuite je vais voir un match de hockey. Je vais bouffer dans un bon restaurant et je vais boire des coups jusqu’à 3h du mat’. Et je recommence le lendemain. Donc c’est assez idéal. Mais faut pas rester trop longtemps. 😉
Quelle est la chanson la plus ambitieuse de l’album, celle qui a demandé le plus de travail, le plus d’arrangements ?
Down est clairement une chanson qui a nécessité beaucoup d’arrangements, où on s’est posé beaucoup de questions.
Un jour en studio, il y avait vraiment de gros doutes.
Finalement Down est la chanson préférée de chaque musicien à qui je fais écouter l’album. Dans les arrangements, dans la dynamique, il y a un truc qui séduit.
Quel est l’endroit le plus surprenant où a pu être composé ou écrite une chanson ?
Bastian Baker : Un lieu qui sort de l’ordinaire, c’est pour la chanson Six. J’étais à l’aéroport de Miami, dans la salle d’attente. Et le vol a été décalé d’une demi-heure parce qu’un des pneus avait crevé. Et c’est dans cette demi-heure là que j’ai écrit le texte. C’était un rush. J’ai écrit Day one, day two, day three. Il y avait un côté très méthodique et d’angoisse. Si l’avion n’avait pas eu de problème, il n’y aurait pas eu de chanson ! 🙂
J’ai bien aimé aussi So Low. Quelle est son histoire ?
A la base de cette chanson, il y a la relation que j’ai eue il y a quelque temps avec une actrice qui était passablement plus âgée que moi. Et un peu mon opposé. C’est à dire que j’aime bien boire un coup, elle ne buvait pas. Je suis très actif, nature… elle aimait plutôt rester à la maison pour lire un livre. On était vraiment super différents. Mais il y avait quand même cette attirance du côté extrême de l’un et de l’autre. Et c’est comme ça que j’ai commencé à écrire les couplets : “I fell in love with you, stil don’t know why. We’re total opposite…” C’était basé sur de nombreuses parties de cette courte relation que j’ai eue. Ça n’a quand même pas marché à la fin. 😉
Est-ce que tu vas lui envoyer le titre ?
A chaque fois que j’ai écrit des chansons grâce à des relations, j’ai envoyé la chanson à la personne.
Et son retour ?
Ca fait six mois qu’on ne parle plus. 🙂
En l’occurrence, elle l’aime beaucoup mais elle a une autre chanson préférée : Light & easy. Elle adore cette chanson !
Après les scènes ouvertes Debjam Comedy au Jamel Comedy Club ou Le Fieald au Théâtre Trévise, maintenant il faut compter le Sketch Comedy du Théâtre du Marais. Ok, ce n’est pas vraiment une scène ouverte… Mais chaque lundi à 20h, une brochette d’artistes déjà sur scène vient présenter ses atouts pour chauffer une salle pas forcément conquise d’avance.
15 min pour séduire
Face aux spectateurs, cinq humoristes et un MC. Ce lundi, c’est Cartman qui nous avoue faire ses premiers pas sur scène avant de se lancer dans son futur one man. Les lundis ne ressemblent, Tristan Lopin a aussi été MC d’un soir.
Côté humoristes, il y a aussi bien des petit(e)s jeunes que des artistes avec une certaine bouteille. A voir, pêle-mêle : Caroline Vigneaux, Ben H, Melha, Pablo Mira, Élisabeth Buffet, Aymeric Lompret, Soum Dembélé, Bun Hay Mean (Chinois Marrant) , Baptiste Lecaplain, Donel Jack’sman…
Lors de notre venue le plateau était composé de Gérémy Crédeville,D’jal, Marine Baousson, Odah & Dako et Marion Mezadorian.
Et particularité de la soirée : deux spectateurs sont garants du “bon goût” des textes et deux autres auront la possibilité de désigner leur coup de coeur, en lançant leur coussin-coeur sur scène 🙂
Ce soir, on connait déjà le grand BG G. Crédeville. On a aimé découvrir Marion Mezadorian et le public aussi ; elle a eu droit à son joli coeur. Odah et Dako ont taillé un beau costard aux influenceurs et influenceuses, et c’est mérité ! Marine Baousson reprend avec talent le rôle de La Lesbienne Invisible d’Océan. En revanche, on a moins adhéré à l’univers de D’jal.
C’est aussi ça les plateaux d’artistes, tous les goûts sont sur scène et dans le public !
Vous êtes avides de rire et de nouveautés, le Théâtre du Marais vous attend le lundi, qu’il vente, pleuve ou qu’il fasse une chaleur intense ! L’entrée est en participation libre. Chapeau les artistes !
Sketch Comedy
Tous les lundi à 20h
Spectacle gratuit, participation libre au chapeau en sortie.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de écri’turbulence de proposer le thème : abécédaire.
Parce qu’un abécédaire commence forcément par l’une des plus belles lettres de l’alphabet, ce A dans la nuit m’a attiré à lui.
Et il me réservait un joli coeur. 😉
Rechargé à bloc, Rachid Badouri est de retour à Paris pour une série de shows au Comédia. Le Québécois d’origine marocaine nous propulse dans son délire total avec générosité et délectation. Rechargé est un spectacle de stand up actif. Badouri ne tient pas en place, son pied de micro ne lui sert que pour son entrée (n’arrivez pas en retard) et sa sortie de scène.
Badouri, son père, sa mère, sa femme et vous
Rachid Badouri nous fait l’effet de Taz, le Diable de Tasmanie (dessin animé de Looney Tunes). C’est un tourbillon sans cesse en action capable de cris surprenants, voire flippants. Il a une capacité de déformation faciale impressionnante.
Le tout pour nourrir sa folie et son regard aussi bien excessif, juste et caricatural sur Paris, sa jeunesse, le couple.
Quand on n’a pas eu l’occasion de voir l’humoriste à l’œuvre dans l’émission Vendredi tout est permis, on ne sait pas trop ce qui peut arriver sur scène.
Et c’est ce qui est le plus trippant, découvrir sa folie, ses vannes sans en faire des tonnes non plus. Et surtout sa capacité à jouer avec les accents.
A la sortie de la salle, un spectateur lançait à un autre : « C’est comme Gad Elmaleh, il n’y a pas que les vannes!» et c’est vrai qu’il y a de ça.
L’incarnation de son père est absolument excellente, avec l’accent, le choc des cultures et l’incidence sur son éducation.
Un final percutant
La dernière partie du spectacle vient bouleverser l’ambiance en partant dans le récit avec voix-off, jeu de lumière, tension.
Rachid Badouri offre alors un tout autre visage, sans filtre et enrichi par le récit de sa vie.
Standing ovation méritée pour l’artiste. Rechargé c’est bien plus que du stand up !
Rachid Badouri Rechargé
@ Le Comédia
4 boulevard de Strasbourg
75010 PARIS
Les vendredis et samedis à 19h
Dates supplémentaires : dimanche 23 et 30 décembre à 19h
et jeudi 27 décembre à 19h
Éblouissement au Musée Maillol avec une présentation inédite de sculptures de Giacometti, en dialogue avec celles de ses pairs et amis.
La salle dédiée aux têtes réalisées par l’artiste est absolument grandiose, la scénographie donnant plein éclat à ses créations. Un nombre conséquent de plâtres rarement montrés est dévoilé à cette occasion par la Fondation Giacometti.
Giacometti, sculpteur et artiste libre
Après la rétrospective de Pompidou en 2008, gros plan sur la création sculpturale de Giacometti.
Les évolutions se déploient sous nos yeux, dès notre entrée, dans l’exposition.
D’abord figuratif, fidèle à son modèle (son frère Diego, vers 1914-1915, par exemple) et de ses pairs, l’artiste embrasse ensuite l’avant-garde. Le Couple de 1927 ou encore l’accordéoniste témoignent de cette recherche constante de nouvelles manières de concevoir l’humain.
L’une des pièces les plus surprenantes est sans aucun doute la Tête crâne de 1934 qui efface la rondeur du crâne pour adopter des angles droits synthétiques brillants. C’est aussi déstabilisant qu’audacieux.
Son sujet d’exploration exclusif restera, tout au long de son travail, l’humain, même si l’artiste tend vers l’abstraction.
Une obsession pour les têtes
La troisième salle de l’exposition déploie une série de sculptures de formats raisonnables qui émeuvent, surprennent, comblent.
Comme l’indique Catherine Grenier, la commissaire, “Giacometti est un artiste qui valorise l’incertain, le doute, l’échec.” Il n’aura jamais fini, toute sa vie durant, d’explorer une tête.
Le bronze Petit buste de Silvio sur double socle (1943-1944) qui trône au centre de la salle surprend par son jeu d’échelles. Les œuvres réalisées en plâtre confirment l’attrait de l’artiste pour ce matériau qu’il retouchera à coup de canif et qu’il peindra aussi.
“L’homme qu’il montre est fragile”, insiste Catherine Grenier et c’est sans doute aussi cela qui permet cette proximité avec les oeuvres, il n’y a pas de filtre. “Giacometti est un artiste qui valorise l’incertain, le doute, l’échec.” Il se gardera bien d’appartenir à un mouvement. Il restera un artiste libre.
Bonus 1 : ouvrez l’oeil et laissez vous charmer par les jeux d’ombres des sculptures sur les murs et le sol du Musée Maillol.
Bonus 2 : “Mais l’aventure, la grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu chaque jour, dans le même visage. Ça vaut tous les voyages autour du monde.” Alberto Giacometti, 1963.
Exposition Giacometti, entre tradition et avant-garde
Le Cabaret de Madame Arthur c’est la folie de Pigalle comme on l’aime. C’est la tradition du travestissement en version culte, live et connectée à Insta. Charly Voodoo, Corrine, Morian, Patachtouille, Vaslav de Folleterre, Martin Poppins… sont des créatures de la nuit aussi farfelues, délurées que géniales et glamour.
Notre première fois chez Madame Arthur reste incontestablement inoubliable ! Depuis, on y retourne avec allégresse, pour l’ambiance, l’inattendu et le charme certain de ces personnages hors normes.
Toutes les occasions sont bonnes pour s’encanailler chez Madame Arthur : une dépression en solitaire, un ennui collectif, une envie de fantaisie, un besoin d’inspiration, de légèreté, de folie.
Le programme est différent d’un soir à l’autre, selon les artistes sur scène et en salle, le choix de chansons, les réactions du public.
Tout dérapage est possible et forcément grandiose !
Madame Arthur chante en français !
L’unique mot d’ordre : un répertoire 100 % français. Le choix est large : de Brigitte Fontaine à Camille Sain- Saëns, Higelin, Barbara, Bashung en passant par Diterzi, Daho, Trust et la Reine des Neiges. Les surprises sont légions : costumes, perruques, maquillage, interprétations, accessoires, guests…
Ces créatures de la nuit sont provocantes, sexy en talons hauts, string ou jockstrap, glamour avec leur bustier, plumes, paillettes dans la barbe, fard sur les paupières.
Elles sont toutes photogéniques en diable. Chacune a son charme et peut nous faire dresser les poils de tout le corps avec une simple chanson.
Comme Corrine qui reprend magnifiquement Le Courage des oiseaux de Dominique A, Patachtouille, Champagne d’Higelin, Morian qui cherche un millionnaire ou qui a “tout mangé le chocolat.”
On renoue avec des chansons beaucoup moins connues aussi et ça fait du bien.
Des séquences inoubliables
Et puis, il y a des scènes cocasses qui échappent aux smartphones.
Le visage de Jacques Gamblin dans le fessier de Martin Poppins. Le talon ultra fin de Morian calé dans l’entre-jambes d’Emmanuel de la team UsofParis – juste remerciement après avoir noué le corset de l’artiste avant son entrée en scène.
Ou encore la même Morian versant un seau à champagne entier sur un spectateur consentant du premier rang.
Ou encore Melody Gardot émue de rencontrer Bambi tout juste descendue de scène à plus de 80 ans.
BONUS : Madame Arthur aime l’effeuillage !
La preuve avec le Divan Japonais. Une soirée folle avec numéros de strips délurés (Kiki Béguin qui réalise un dessert sur scène), chauds comme la braise (Pierre Louis qui danse, tournoie, virevolte), coquins (Colette Collerette et subjuguants (Sucre d’Orge ou Soa de Muse).
Cabaret Madame Arthur / Divan du Monde
75 bis, rue des Martyrs
75018 PARIS
les jeudi, vendredi et samedi à partir de 20h
Spectacle à 21h et 23h
Club en français à partir de minuit
Chaque semaine la troupe de Madame Arthur chante… un artiste célèbre ou une thématique 3 soirs de suite.
Céline Dion, Mylène Farmer, France Gall, Jean-Jacques Goldman, les comédies musicales, les chansons de film…
Ne manquez pas les soirées effeuillages nommées Divan Japonais
Nous adorons être d’éternels élèves détectives à la Lock Academy. Alors lorsque que la Récolte à Lock gronde, la team du blog répond présente pour résoudre cette enquête qui s’annonce vitale pour notre cher enseigne. Nouvelle enquête et donc nouveau défi, impossible de reculer. Notre vaillante équipe s’est plongée avec une réelle frénésie dans cette aventure passionnante. Notre avis.
Le Professeur Lock, fondateur de l’incontournable Lock Academy, a choisi de vendre sa célèbre institution de détectives à son pire ennemi, le criminel Jim Key. En tant qu’apprentis détectives favoris, vous devez empêcher cette vente en menant l’enquête dans l’antre du professeur lui-même.
Une heure pour tout faire et contrecarrer les projets fourbes de Jim Key.
Une nouvelle ambiance aux décors psychédéliques
Sans dévoiler plus de l’intrigue, cette aventure est la suite directe de L.A. Confidential, une autre enquête ultra immersive du Professeur.
On commence devant la porte de l’appartement du professeur. Et toute l’histoire se dévoile petit à petit.
Comme toujours à la Lock Academy, les décors sont soignés et les mécanismes totalement créatifs : informatique, manipulations inventives, énigmes avec des réponses farfelues et drôles.
Il y a même de l’interaction en mode 1.0 vraiment bien pensé. Le côté rétro est trippant pour les geeks bercés dans les années 80.
On ne peut pas en dire plus de peur de trop dévoiler l’histoire !
L’avis de la Team USofParis
Les énigmes se succèdent de façon fluide, avec ou sans l’aide de notre bienveillante maître du jeu.
Le décor et les mécanismes rendent cette enquête jouissive.
L’enquête est plutôt homogène. Tout le monde peut collaborer sur tout. Le jeu est hyper stimulant du début à la fin.
C’est vrai que les dernières minutes sont tendues et propices à frictions.
Notre Game Master nous confie que “beaucoup de gens s’engueulent à la fin car ils ne s’entendent pas. – la musique prend un peu le pas sur l’ambiance sonore de la salle. “Deux frères se sont même tapés dessus !”
Quand il s’agit de gagner, les réactions peuvent être surprenantes d’un participant à un autre.
L’équipe d’USofParis sait se contenir mais quand l’adrénaline est débordante. La collaboration s’est bien passée. Les coups de pouce de notre Game master tombent toujours au bon moment. Comme elle nous le confirme “Il y a des signes quand l’équipe a besoin d’un indice : c’est quand les joueurs parlent moins, quand les joueurs regardent l’écran, en attente d’un message.”
Encore une fois, nous avons vaincu Jim Key. Et nous sommes sortis tout aussi rincés et crevés que pour L.A. confidentiel, malgré une clim efficace.
Avec Révolte à la Lock, la Lock Academy signe donc une nouvelle belle mission avec un scénario toujours bien pensé.
On a tellement hâte de passer L’Examen, la toute dernière invention de cette équipe de créatifs génialement dingues !
“Marxito, Marxito, Marxito !“ C’est ce que l’on a envie de crier une fois découverte la nouvelle adresse du chef Thierry Marx et du designer Ora Ito. Un décor futuriste et kawaii pour un cuisinier qui prouve une nouvelle fois son amour pour le Japon et son inventivité en mêlant produits de qualité et plaisir des papilles.
C’est donc à deux pas du rond-point des Champs-Élysées que le pas de porte vitré s’offre à nous. On entre et se trouve face à une cuisine impressionnante pour un spot de food sur le pouce.
Et surtout, tout droit venue du Japon, une drôle de machine à faire des doriyaki, ces crêpes épaisses (habituellement fourrées de pâte de haricots rouges). C’est elle qui donne l’âme culinaire du lieu et permet de déguster ce sandwich d’un genre nouveau, à l’air de l’hégémonie toute puissante du hamburger.
L’avantage de la galette japonaise : elle compose un “bun” beaucoup plus léger.
Côté salle, c’est un rose pâle qui nous embarque à Tokyo. Une impression renforcée si on s’isole dans la salle du fond, coupée de la rue.
Un Marxito matin et midi
Et en formule, si ça vous dit !
Pour le petit-déjeuner, une version Express sucrée et une Full salée.
On n’a pas gouté le Egg Marx Morning. Mais s’il est du même acabit que les salées du midi, n’hésitez pas. Quant aux Marxitos sucrés, ils ne le sont pas trop justement. Nos deux préférés sont le Matcha (croustillant thé vert) et le Nuage (crème mousseuse nature). Deux petites bombes à emporter dans leur petite enveloppe.
Pour votre pause déj, les formules sont simples : végétarien ou non. Smoky Mozza, Avocado Heaven, Pink Salmon Pickle ou Pastrami Fireball. Chacun, chacune trouvera son plaisir, chaque sandwich est singulier.
Notre crush : le Pastrami Fireball relevé à souhait avec une viande de haute volée.
Les produits au service du bien manger
Alors, oui certains pourront trouver les formules peu économes.
Mais comme toujours avec le chef Thierry Marx : la qualité prime et tout est sourcé et bio. La farine de sarrasin provient d’un moulin de Bretagne, celle de blé est produite en région parisienne. Les produits crémiers viennent du Cotentin et de la vallée de Chevreuse. Et les produits maraichers et fruitiers sont cultivés dans l’Eure et Loire.
Formule ou sandwich seul, sucré ou salé, laissez-vous donc tenter par ce petit bout de Japon qui s’installe à Paris et en bouche.
Marxito
par Thierry Marx et Ora Ito
1bis rue Jean Mermoz
75008 Paris
du lundi au vendredi de 8h à 17h30 Menu Matin jusqu’à 11h30 (5€ et 11 €) Menu Midi à partir de 11h30 (15€ et 17€)