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Takashi Murakami, éclat de la Fondation Louis Vuitton, en interview

Takashi Murakami a une place de choix dans la collection de la Fondation Louis Vuitton ne serait-ce que par le nombre de pièces et la taille de ces œuvres.
Au cœur de l’exposition Au diapason du monde, un étage complet présente ses oeuvres qui interpèlent, amusent et interrogent sur le monde actuel.
La légereté de premier abord est trompeur, l’artiste japonais culte nous révèlent à nous-mêmes dans nos contractions et excès. 

Takashi Murakami

INTERVIEW EXPRESS

UsofParis : Le public français a-t-il une perception différente de votre œuvre, par rapport au Japon ?

Takashi Murakami : En France, je suis considéré comme un artiste à part entière. Et le public français regarde et admire mes œuvres en tant que celles d’artiste. Mais au Japon, c’est différent.
Et je ne suis pas reconnu comme un artiste.
Les réactions sont assez froides.

Je suis étonné !

J’expose l’autoportrait des Japonais. Et je caricature leur fond, ce qu’ils sont. Et c’est ça qui ne leur plaît pas.

Pour moi, vous êtes le Andy Warhol du XXIe siècle.

Ça me fait plaisir. Mais il y a une différence de niveau pour moi. 🙂
La grande différente est que le Japon a perdu la Seconde guerre mondiale. Notre culture est basée sur cet échec de la guerre. Les États-Unis, eux, ont gagné la leur. Et leur culture est fondée sur la richesse d’après-guerre.
La nature de leur art populaire est fondé sur cette richesse. L’art populaire japonais ressemble plus à l’arte pobre (arte povera) de l’Italie, des années 60.

Un artiste français que vous aimez ?

Pierre Huyghe. Je suis admiratif.
C’est le mélange de la beauté et des beautés du temps actuel.

Takashi Murakami

Un mantra pour vivre ?

Travailler jusqu’au jour où je ne pourrais plus bouger.

Qu’aimez-vous faire quand vous venez à Paris ?

Je viens à Paris uniquement pour travailler.

Il y a bien un peu de plaisir ?

Oui, la cuisine française est délicieuse !
Ce qui est très à la mode actuellement c’est le smoothie avec légumes frais. Il y a beaucoup de variété à Paris.
Je ne bois pas d’alcool.

Un décor que vous aimez ?

Quand on roule en voiture, le long de la Seine, on peut voir la grandeur du ciel.
Si le ciel est très dégagé, j’aime beaucoup.

Interview by Alexandre

Takashi Murakami

Exposition Au diapason du monde
nouvelle sélection de notre collection

à la Fondation Louis Vuitton
8, avenue du Mahatma Gandhi
75116 PARIS
tel. 01 40 69 96 00

jusqu’au 27 août 2018

Horaires :
Lundi, mercredi, jeudi de 12h à 19h
Vendredi 12h à 21h (jusqu’à 23h les soirs de nocturne)
samedi et dimanche de 11h à 20h
fermé le mardi

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François Martinez dans Menteur ? : magiquement barré

François Martinez est un joyeux magicien, manipulateur. Avec son spectacle Menteur ? au Palais des Glaces, il démontre aussi bien sa capacité à tromper les spectateurs consentants que sa facilité à nous bluffer. Car il y a des tours pour lesquels il nous est bien difficile de trouver le truc comme celui de la canette de cola.

François Martinez

Bonheur, un magicien mentalisme qui ne fait pas de story-telling mielleux pour mieux nous faire avaler des couleuvres. Pas de grimoire d’enfant hérité de son grand-père ou autre, pas de passion dès le plus jeune âge… pas de bleuettes à l’anglo-saxonne qui sentent le fake à plein nez.
Non, juste une révélation à la fin du spectacle, en guise de conclusion et de note d’espoir pour toutes celles et ceux qui voudraient changer de vie.

Sur la petite scène du Palais des Glaces, difficile de dissimuler quoi que ce soit, la proximité avec le public est totale.
Malgré la contrainte, François Martinez arrive à faire une entrée spectaculaire.
S’ensuit un échange généreux avec le public. Il y a de l’humour, de la complicité. Rien ne lui échappe et rien ne peut le déconcentrer : ni le spectateur trop bavard du 1er rang, ni la spectatrice étourdie une fois arrivée sur scène.

François Martinez capte tout et voit tout puisqu’il arrive à anticiper les choix des spectateurs qu’ils sollicitent. Ça nous impressionne toujours.
Il fait de vrais tours, entre deux blagues, du plus simple au plus bluffant.

Menteur ? est un spectacle de magie avec de l’humour. Irrésistible, ingénieux et bien rythmé.

François Martinez est un artiste attachant, ce qui est une qualité plutôt rare dans le milieu de la scène. Il y a une vraie sincérité qui nous illumine en sortant de la salle.

François Martinez

Menteur ? – François Martinez
texte : Jocelyn Flipo
mise en scène : Alexandra Bialy
Collaboration magique : Yves Doumergue

au Palais des Glaces
37 rue du Faubourg du Temple
75010 Paris 

Reprise pour cause de succès !

du 18 octobre au 8 décembre 2018

jeudi, vendredi, samedi à 21h30

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Photo du mois #73 : La tête dans les étoiles

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour d’Alice Wonderland de choisir le sujet : la tête dans les étoiles.

C’est à l’Atelier des lumières dans le 11e à Paris – nouveau lieu de création artistique – que nous avons la tête et les yeux dans les étoiles numériques.

La création du studio OUCHHH est aussi conceptuelle que spectaculaire. A découvrir sans attendre avec l’autre spectacle consacré au peintre Gustav Klimt.

 

Beaucoup d’autres étoiles sont à glaner sur les autres blogs participants :
Akaieric, Albane, Amartia, Angélique, Betty, BiGBuGS, Blogoth67, Bubble gones, Cara, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Kellya, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Pat, PatteBlanche, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sandrin, Tambour Major, Ventsetvoyages, Xoliv’, écri’turbulente.

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Réversible par Les 7 doigts @ La Seine Musicale : fougueux !

Claquements de portes à tout va, déplacement de cloisons à La Seine Musicale du 5 au 17 juin, ce n’est pourtant pas un vaudeville. La géniale compagnie québécoise de cirque Les 7 doigts nous revient avec Réversible. Un spectacle aussi beau, fougueux, poétique qu’aérien.

photo Alexandre Galliez

Magnifique duo sur mât chinois

Un numéro à la fois fort visuellement, romantique et saisissant. Un garçon à bretelles à la carrure de rugbyman, Julien et une fille frêle, vêtue d’une jupe légère, Emilie. Ils sont mariés, la confiance est totale. 
Il n’en faut pas plus pour former un duo qui allie grâce et tour de force, portée sans défaillir et chute avec retenue ultime.
Un numéro en suspend inoubliable. 

Murs mobiles 

La scénographie, comme à chaque spectacle créé par Les 7 doigts de la main, est propice à tous les possibles, à tous les débordements.
Le décor est littéralement un partenaire de jeu à part entière.
Tout tourne autour de trois pans de murs qui s’assemblent, se séparent au gré des numéros. Les circassiens sortent des fenêtres, grimpent les murs, disparaissent, dissimulent les agrès des numéros suivants. Ingénieux !

photo Cimon Parent

 

Multitudes d’accessoires

Il y en a pour tous les goûts. Éventail rouge passion, fouet qui claque pour apprivoiser le vide autour de soi, skateboard intrépide, casquettes folles, ballons et balles. Tout est matière à jeu, mouvement, accroche visuelle et tentative de s’extraire de l’apesanteur. 

Bande musicale à shazamer 

Les chansons et musiques sont des partitions très bien dosées pour accompagner les solos, duos et jeux collectifs. À chaque numéro, le titre tombe juste, un sans faute.
On a grave envie de laisser l’appli Shazam ouverte pendant tout le spectacle pour garder tout en mémoire et se souvenir des jolies choses que l’on a vu sur scène, une fois rentré chez soi.
Une fois reçu le programme par mail, on apprend que les titres ont été créés pour le spectacle par des artistes de Montréal. 

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Réversible

Réversible

par Les 7 doigts

du 5 au 17 juin 2018

à La Seine Musicale
Île Seguin
92100 Boulogne-Billancourt

Avec : Maria del Mar Reyes Saez, Vincent Jutras, Jérémi Lévesque, Natasha Patterson, Hugo Ragetly, Émilie Siliau, Julien Silliau, Émi Vauthey
Mise en scène Gypsy Snider Assistance à la mise en scène  Isabelle Chassé 
Collaboration recherche sur le mouvement Phillip Chbeeb & Hokuto Konichi (AXYZM)
Assistante Chorégraphique Kyra Jean Green
Chorégraphie Mât Chinois Shana Carroll

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Tintoret au Musée du Luxembourg : révélations sur un génie

Tintoret se dévoile comme jamais à Paris, au Musée du Luxembourg et pour fêter ses 500 ans. Raretés, redécouvertes et détails incroyables ponctuent l’exposition qui a comme volonté de révéler au plus grand nombre la Naissance d’un génie

Ma chance a été de suivre la visite guidée menée par le commissaire  général Roland Krischel. Venu du Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud de Cologne, en Allemagne, il a partagé un regard neuf sur ce grand peintre de la Renaissance vénitienne.
Je n’étais pourtant pas convaincu d’être saisi lors de ma visite. Et je me suis fait cueillir magistralement.

Voici ce qu’il ne faut absolument pas râter.

Tintoret

“Je l’ai chassé pendant des années !” 

Ce n’est pas un animal mais bien un tableau qu’a recherché. “Il était référencé mais personne ne savait où il se trouvait. Il est apparu sur le marché de l’art en 2016“. Il est question du Portrait de Nicolo Doria, qui a une place royale au sein de l’exposition.

On passerait sans doute rapidement devant et ce serait un tort. D’une part, parce que Tintoret a réalisé très peu de portraits en pied et qu’il a été très longtemps associé au nom du Titien.
La petite histoire est savoureuse : Le Titien aurait exécuté l’esquisse de la tête et Tintoret aurait réalisé le tableau, sans que les commanditaires ne soient au courant.
Cependant, le jeune peintre aurait eu vent de l’argent touché par son ainé. La différence avec ce qu’il aurait reçu finira par le faire sortir de l’ombre et ainsi révéler qu’il en est l’auteur.

Dans la même salle, un homme a retrouvé son nom. Alvise Mocenigo – qui sera un futur doge – a été identifié à l’occasion de cette exposition.

Tintoret

Tableaux à plusieurs mains – Partager l’atelier

Ce que révèle le parcours c’est la pratique de l’atelier, à l’époque.
Il était possible qu’un tableau soit réalisé par deux ou trois peintres différents.” Ainsi, Saint Marc en trône est signé par Giovanni Galizzi, membre de l’atelier du Tintoret. Cependant, le visage de saint Patrick à droite est plus abouti que les autres figures de l’oeuvre. Ce qui confirme qu’il a pu être réalisé par le Tintoret.

Tintoret

Tintoret
Détail

La Princesse et son reflet

Un des prêts importants de cette exposition, La Princesse et saint Georges et saint Louis a été exécutée pour un monument d’administration financière à Venise.
Et c’est une révolution de voir une femme dans une scène et dans un bâtiment fréquenté par des hommes. Cette toile leur est donc bel et bien destinée. Les regards des deux hommes sur cette femme autorisent celui des visiteurs. Le reflet du décolleté de la Princesse dans l’armure participe encore à cette contemplation.
Comme un sculpteur, Le Tintoret montre la figure humaine de plusieurs points de vue.

Tintoret

Exposition Tintoret, naissance d’un génie

jusqu’au 1er juillet 2018

au Musée du Luxembourg 
19 Rue de Vaugirard
75006 PARIS
Tél. : 01 40 13 62 00

horaires :
du lundi au jeudi de 10h30 à 18h
vendredi, samedi, dimanche et jours fériés de 10h30 à 19h
fermeture le 1er mai
(pas de jour de fermeture hebdomadaire)

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Expo Delacroix au Musée du Louvre : rétrospective magistrale

Plus d’un demi-siècle est passé sans qu’une rétrospective Eugène Delacroix ne soit organisée à Paris. C’est un peu fou.
Donc l’exposition qui s’ouvre au Musée du Louvre va être celle à ne pas manquer lors de ce printemps.
Comme l’a été la rétro de Vermeer en 2017.

Delacroix
Le christ sur la croix

Une exposition en trois temps

Car ce n’est pas moins de 180 œuvres qui sont présentées dans le Hall Napoléon du Palais des Tuileries.
Et pour retracer l’évolution du travail d’Eugène Delacroix, sa carrière a été découpée en trois phases chronologiques :
– 1822 à 1834 : la décennie de la nouveauté, de l’appétit de gloire et de liberté.
– 1835 à 1855 : la révélation de la peinture murale, la tradition et l’apothéose de 1855.
– 1855 à 1863 : l’art du paysage et les variations autour de son travail passé.

Delacroix

Et même si l’exposition est organisée de façon chronologique, la distinction entre ces périodes n’est pas toujours facile à garder en mémoire pour un visiteur non aguerri à l’histoire de Delacroix
Un petit rappel en début de salle aurait été bienvenu.
Mais ce sera la seule critique négative que l’on peut faire sur cette mise en espace.

Une parenthèse artistique merveilleuse

Mais faisons un peu abstraction de ce cloisonnement pour simplement se laisser aller au plaisir d’admirer le travail de ce géant de la peinture du 19ème siècle.

Se rendre compte que ses pièces maitresses La Liberté guidant le peuple et Scènes des massacres de Scio ont été réalisées dans sa première décennie de peintre.  Vous n’aurez donc pas à attendre la fin de la visite pour les (re)découvrir. 😃

Delacroix
La Liberté guidant le peuple et Scènes des massacres de Scio

On est surpris par la finesse des dessins qui illustrent l’édition en 1828 du Faust de Goethe.

Delacroix
Duel de Faust et Valentin

Et de salle en salle, la virtuosité de Delacroix est toujours là mais le style évolue selon les périodes.

Delacroix
Étude de reliures, veste orientale et figures d’après Goya

Un regard particulier sur le Maroc du 19ème, loin des questions esthétiques et sociales.

Delacroix
Femmes d’Alger dans leur appartement


Un de ses rares voyages à l’étranger qu’il retranscrit dans des carnets superbement illustrés et dans des aquarelles toute en simplicités.

Delacroix
Sur la route entre Tanger et Mèknes
Delacroix
Carnet : Notes et croquis pris à Mèknes

On admire la force poignante qui ressort des ses tableaux religieux. Des toiles qui ne sont qu’émotion et qui ne peuvent laisser indifférente.

Delacroix
Le christ sur la croix (dit Le calvaire)

On termine cette exposition par une salle qui offre la dernière facette du travail de Delacroix : des paysages “fantaisies”. Ils ne sont pas réels mais font appels aux souvenirs de l’artiste, mêlant parfois deux lieux différents.

Delacroix
Les baigneuses

Prenez vos billets !

Une telle réunion de toiles signées Delacroix est plus que rare. C’est un vrai bonheur de parcourir ces salles du Louvre à la découverte de peintures méconnues, d’aquarelles légères, d’eaux-fortes magistrales… Et certaines viennent des quatre coins de France (Lille, Nancy, Bordeaux…) ou du monde (États-Unis, Canada, Allemagne, Hongrie…), ou même Paris…

Il y a aussi tous ces carnets manuscrits qui montrent l’érudition et les amitiés artistiques ou sociales qu’avait tissées Delacroix.

Delacroix
Journal : 2 et 3 aout 1855

Dernier conseil : certaines toiles n’ont pu être déplacées, comme La Mort de Sardanapale ou le plafond de la galerie d’Apollon (aile Denon du Louvre), une raison de plus de poursuivre votre visite par les galeries du Musée du Louvre.

Magnifique et unique cette exposition !

Delacroix

exposition Delacroix : 1798 – 1863

du 29 mars au 23 juillet 2018

horaires :
de 9h à 18h, sauf le mardi
Nocturnes : les mercredis et vendredis jusqu’à 22h

Hall Napoléon
au Musée du Louvre
Rue de Rivoli
75001 Paris

 

#CONCOURS

Nous aimons, nous vous invitons !
Des laissez-passer pour le Musée du Louvre sont à gagner. Ils vous donneront droit à visiter l’exposition Delacroix.

Pour participer, dites-nous EN COMMENTAIRE quelle œuvre vous aimez le plus au Musée du Louvre.

Les gagnants.es seront tirés au sort parmi tous les participants.

Bonne chance à tous !


Plus de jeux concours

Concours Gratuits

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Peter Knapp et la Mode 1960-1970 : le triomphe de la technique

Le photographe Peter Knapp se dévoile à travers plus de 70% tirages réalisés à l’occasion d’une large exposition à la Cité de la mode et du design, qui déborde jusqu’à la Gare de Lyon. 
Effets visuels audacieux, photomontages originaux, photoshop ou plutôt détourage manuel et collaborations inouïes avec Grace Jones, Audrey Hepburn, Jane Fonda ou encore Mireille Darc. 

Peter Knapp

Peter Knapp

“La photogénie c’est être mieux en photo qu’en vrai !” 

C’est un homme passionnant que j’ai eu la chance d’écouter lors du vernissage. Affichant 86 belles années, bientôt 87, Peter Knapp n’a absolument rien perdu de sa passion, partageant anecdotes, coulisses de ses séances photos et trucs de doyen de la photographie de mode. Il avoue : “j’ai pris presque plus de plaisir à me replonger dans ces photos que quand je les réalisais.

Il nous révèle entre autres que “les très bons mannequins de l’époque avaient fait des écoles d’art ou avaient déjà posé” ; “c’étaient de vrais collaborateurs : elles savaient se tenir, connaissaient leur photogénie.”

La preuve avec la mannequin Nicole de Lamargé “qui avait de vilaines mains”. Mais on ne le remarquera jamais sur les photos, car “elle savait comment les placer.

L’une de ses réussites rares est le travail de commande réalisé pour une marque de sous-gorge. Peter Knapp a littéralement coupé le visage de la mannequin. “Dès que l’on laisse un regard, l’information passe en second.”

Peter Knapp

Peter Knapp

François Cheval, un des commissaires de l’exposition, dévoile le style de Peter Knapp : “être un caméléon, capable de garder en ligne de mire les éléments premiers comme l’eau, la terre, l’air, tout en s’élevant.

Avant de rajouter : “c’est un voleur, un pilleur. Il s’est prendre au bon endroit et au bon moment.”
Ainsi les influences circulent d’un artiste à un autre. Nombreux seront les visiteurs, les instagrammeurs à avoir envie de reproduire, adapter des techniques du passionnant octogénaire.

BONUS : télécharger l’appli de l’exposition pour faire le plein d’anecdotes contés par le photographe lui-même à vos oreilles.
Peter Knapp

Exposition DANCING IN THE STREET, PETER KNAPP ET LA MODE 1960-1970

Commissariat : François Cheval et Audrey Hoareau (The Red Eye)
Scénographie : Vasken Yéghiayan

aux Docks – Cité de la Mode et du Design 
34 quai d’Austerlitz
75013 PARIS

jusqu’au dimanche 10 juin 2018

Horaires : de 12h à 18h
Ouvert tous les jours, sauf les mardis

site officiel : www.peterknapp.ch Peter Knapp Peter Knapp

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Sébastien Loeb Racing Xperience : le défi fou du Futuroscope

La réalité virtuelle débarque au Futuroscope avec un ambassadeur de taille : Sébastien Loeb ! Le Nonuple champion du monde de rallye propose aux visiteurs un moment d’adrénaline, de secousses et de sensations. Sébastien Loeb Racing Xperience aura nécessité 3 ans de création et de travail intense pour fournir une attraction avec vidéo en 360°, siège dynamique et effets sensoriels. Intense !

Sébastien Loeb Racing Xperience

Une course folle en 1ère mondiale

Un accident de train, un gaz toxique qui s’échappe. Et un antidote a transporter au plus vite. Un seul choix possible : Sébastien Loeb et vous êtes son copilote pour un rallye express.

A peine embarqué au côté du champion, vous foncez à travers vignes, forêt et ville. Le siège baquet s’agite en réagissant au moindre soubresaut de la voiture. La vidéo 360 est immersive et les effets spéciaux olfactifs et sensitifs accentuent l’expérience.

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Cette course est très prenante, mais on regrettera qu’elle ne fasse que 3 minutes.

Les 700m² de pré-show créés pour vous permettre de patienter mettent en avant l’univers de Sébastien Loeb. Mais ils mériteraient un peu plus d’interactivité et un peu plus d’immersion.

Sébastien Loeb Racing Xperience

Sébastien Loeb Racing Xperience : un défi technique

Cette technologie en VR5D est bien unique au monde (pour le moment) avec le plus grand nombre de casques VR réunis à ce jour. Dans cette salle de 350 m², 108 sièges dynamique avec pour chacun un dispositif HTC Vive : le meilleur sur le marché actuellement.
De quoi retranscrire parfaitement le travail de la cinquantaine de techniciens présents sur le tournage en décors naturels.

Sébastien Loeb Racing Xperience

Avec 650 spectateurs par heure prévus, le Futuroscope s’offre une force de frappe importante, certainement plus que toutes les salles d’arcades en France.  Actuellement, il y a 4 millions de casques VR dans le monde.
Selon les prévisions, c’est plus de 2 millions de personnes qui devraient profiter de cette balade virtuelle en une année.

Sébastien Loeb Racing Xperience

Dans les yeux de Thomas Pesquet : coup de cœur

C’est l’autre nouveauté de 2018. Un film de 25 minutes qui conte la fabuleuse épopée de l’astronaute Thomas Pesquet depuis le sol jusqu’à 450 km au-dessus de nos têtes.

Image de prévisualisation YouTube

Si le film est un peu convenu dans la forme, on reste scotché par les images. La visite de l’ISS en détail et ces vues magnifiques sur la Terre. On frisonne lors de la sortie hors de la station de Thomas, en se demandant, si on frémit d’effroi ou d’envie… Sans aucun doute, les deux.

On revient sur la terre ferme un peu envieux, mais aussi admiratif de Thomas Pesquet.
Et on se dit comme toujours, que notre planète n’est pas si grande pour contenir nos débordements et nos dérives écologiques…Sébastien Loeb Racing Xperience

Sébastien Loeb Racing Xperience

Sébastien Loeb Racing Xperience

etDans les yeux de Thomas Pesquet 

@ Futuroscope
Avenue René Monory
86360 Chasseneuil-du-Poitou

Plus d’infos sur les tarifs et les jours d’ouverture sur le site officiel du parc.

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Printemps de Bourges 2018 : à la folie avec Orelsan, de Pretto & Armanet !

Le Printemps de Bourges 2018 va être magistral avec une programmation qui allie sensation qui buzze grave (Eddy de Pretto), perles de la chanson française (Véronique Samson, Juliette Armanet, Brigitte, Dani…), du rap qui emballe (Orelsan, Lomepal, Ash Kidd…), un hommage à un éternel Leonard Cohen et autres révélations avec les Inouïs.
#Concours en bas de la page. 

Eddy de Pretto

Le Printemps Bourges est bon pour la santé 

La grève SNCF n’aura pas raison de notre motivation et notre désir impériale de musique live du 24 au 29 avril, très précisément.
D’autant plus quand une étude sérieuse récente avance qu’assister à des concerts augmenterait notre espérance de vie.

Alors avec le programme du Printemps de Bourges 2018 ultra chargé, dont Orelsan qu’il nous faut absolument voir, Eddy de Pretto notre chouchou débusqué à Bars en Trans 2016, nous nous sommes tous et toutes sûrs d’être centenaires ! 😉

Printemps de Bourges 2018

Femmes on vous aime ! 

Le festival commence fort avec un plateau de 4 chanteuses. On serait tenté d’écrire que la pièce maitresse est Véronique Sanson. Mais Catherine Ringet, Juliette Armanet et Naya vont cartonner tout autant.
Notre cœur vibre toujours autant pour Claire Diterzi, une personnalité scénique particulièrement attachante, même si barrée.
Le Brésil nous envoie une jolie pépite, violoncelliste et chanteuse, Dom La Nena.
Alors que le grand retour de Jeanne Added affiche complet, d’autres jolies minois (Sexy Brigitte et L.E.J.) vont faire vibrer le W.

Immanquable la soirée Insolentes avec Garçons, un trio de girls (dont Carmen Maria Vega et Zaza Fournier) qui chantent des chansons de mecs.

Notre cœur bat aussi pour Ibeyi, nos chouchoutes absolues, Alice Merton dont on a vu le tout premier live à Paris, Hollysiz que l’on veut vraiment voir sur scène et l’incroyable et énigmatique Corine.

Printemps de Bourges 2018

On ne les connait pas encore 

Pour cette section, nous avons cliqué au hasard sur des noms inconnus. 
Zerolex
est un nom d’artiste qui ne s’oublie pas ! Il a tout juste 24 ans, il porte une barbe rousse et vient de Besançon et n’est pas à son premier Printemps de Bourges.
Raoul Vignal est un Lyonnais de Berlin. Waouh ! C’est suffisamment original pour nous intéresser. Il porte fier la moustache, ce qui ne va pas à tout le monde, nous par exemple.
Walk off the Earth est un groupe canadien surexcité et joyeux. Il cumule quand même 13 millions de vues pour Rule the World avec des danseurs peinturlurés. Audacieux !
Mat Bastard. On ne connait pas non, mais il n’est pas inconnu puisque c’est le chanteur de Skip the Use qui se la joue solo.
Queen Zee vient de UK. Y’a un côté métalleux à la Marilyn Manson, avec un bon lot du punk et de la peinture dans la bouche. Bref, une expérience de live déconseillée à nos mères qui vont lire ces lignes.

Le Printemps de Bourges 2018
du 24 au 29 avril 2018

site officiel : printemps-bourges.com 

Printemps de Bourges 2018

CONCOURS 

Tu veux assister avec nous à la soirée d’ouverture du Printemps de Bourges avec un très beau plateau de chanteuses ?
Au programme du mardi 24 avril à partir de 19h30 :
Naya que l’on a interviewée
Juliette Armanet que Joan a déjà vue 2 fois en concert
Catherine Ringer qu’on aime à la folie
Véronique Sanson qui a eu la chance de voir Alexandre débouler à la porte de sa loge, il y a une bonne vingtaine d’années.

 

Le concours est terminé.
Merci pour vos participations.

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Elektrik : la contagieuse comédie électro de Blanca Li

La géniale chorégraphe Blanca Li revient en force avec une bande de 8 beaux gars danseurs, acrobates et trublions.
Elektrik est une joyeuse création aussi colorée que relevée, qui fait la part belle aux jeux de bras, au-dessus de la tête, devant, derrière, mais aussi en duo. Le Théâtre Le 13ème Art devient une formidable piste de danse aussi frénétique que désopilante.

C’est certainement dans ses gènes et sans doute aussi dans son métisse de cultures – espagnoles et françaises – : Blanca Li aime le mélange des genres !
Alors que je pensais assister à un spectacle de danse électro pure, je me retrouve devant un premier tableau assez déroutant : des hommes en costume noir et chemise blanche masqués de têtes de volatiles débutent leurs pas de danse sur de la musique classique.
La chorégraphe balaie les clichés et aussi les attentes : pas de sweat à capuche, ni de cabrioles pour entrer dans son monde Elektrik.
Belle perfomance de Vexus, Goku, Big Jay et leurs potes.
Pour avoir passé une soirée avec un masque de poney, je comprends la difficulté de danser avec un masque en caoutchouc qui sent (oui l’odeur fait partie du jeu), qui fait transpirer et réduit considérablement le champ de vision.

Elektrik
photo Dan Aucante
Elektrik
photo Dan Aucante

L’électro comme on peut l’imaginer arrive au tableau suivant à grands coups de beats, ça danse, ça pulse. Blanca Li renoue avec un genre totalement inconnu des moins de 20 ans mais apprécié un temps par la jeunesse France et la chanteuse Yelle : la tecktonik.
Le principe étant de danser en gesticulant un maximum les bras dans tous les sens, au-dessus de sa tête, devant, derrière… Il faut bien entendu une agilité totale et bien s’échauffer les poignets.
La chorégraphe s’amuse de cette danse has-been, le mixant avec les danses urbaines pour une délicieuse charge visuelle avec des moments complètement bluffants comme ce jeune homme-élastique, Taylor Château, alias Taylor capable de contorsions aussi spectaculaires que flippantes. La séquence unisson, où la synchronisation des danseurs les uns aux autres force le respect.
Sans oublier le ballet à semelles lumineuses, plus qu’un simple gadget, une vraie réinvention de la danse contemporaine.

Au fur à mesure des tableaux, les vestes, chemises vont laisser place à des débardeurs, des torses nus athlétiques ou des des t-shirts colorés.

Elektrik est un spectacle surprenant, vibrant, fougueux, généreux, drôle et insolent. A partager en famille, entre amis…

Elektrik

Elektrik
chorégraphie et direction artistique : Blanca Li
avec : Mamadou Bathily alias BATS, Roger Bepet alias BIG JAY, Taylor Château alias TAYLOR, Jérôme Fidelin alias GOKU, Slate Hemedi alias CRAZY, Adrien Larrazet alias VEXUS
, Jordan Oliveira alias JORDY, Filipe Pereira alias FILFRAP

jusqu’au 14 avril 2018

au Théâtre Le 13ème Art 
Place d’Italie
75013 PARIS

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