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Aimez-moi : Pierre Palmade émouvant et ensorcelant @ l’Atelier

Pierre Palmade revient enfin à ses premières amours : un seul en scène !
Sans doute moins hilarant que les précédents spectacles, Aimez-moi nous surprend par la tendresse de son regard, les situations improbables et les observations qui font écho en nous que nous soyons gays, hétéros, vieux, jeunes, désespérés par l’état du monde ou des joyeux utopistes.
Pierre Palmade nous touche pour notre plus grand bonheur !
Rdv au Théâtre de l’Atelier à partir du 22 septembre.

Pierre Palmade

Avec Aimez-moi, il y a du loufoque total – proche de la fable – comme cette parenthèse animalière qui l’a conduit à être adopté par une famille d’aigles. Il y a aussi de la prise directe avec la réalité du couple – un père quitté par sa femme, sans ultimatum, faisant face à ses enfants. Et surtout de l’invention géniale : comme ce chanteur médium poilant.

Tous ces personnages sont attachants, dénués de méchanceté, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont sans aspérités.
Ils sont heureux aussi bien de leur bonheur,  leurs contrariétés que leurs beaux malheurs. 

Un spectacle tout en finesse

C’est un Palmade un peu désabusé, voire mélancolique qui évolue sur scène.
Les textes de ses sketches laissent transparaître les angoisses et les expériences de l’homme mais transposées avec bienveillance dans une galerie de personnages efficace.

Alors, il est possible de rire du cancer sans tomber dans la provocation pure, du handicap affectif et aussi du cas très particulier du fan transi de Barbara Streisand – une espère en voie de disparition. 

Petite touche supplémentaire, l’humoriste débriefe certains de ses sketches en mode “Je“, histoire de mettre en lumière l’homme derrière le comique. Une pause qui peut être douce-amère mais jamais moralisatrice.

Aimez-moi est une vraie bulle de rire, de poésie et d’émotions. 

Pierre Palmade

Aimez-moi

Un spectacle de et avec : Pierre Palmade
Mise en scène : Benjamin Guillard
Scénographie : Jean Haas

du 22 au 29 septembre 2018

à 20h du mardi au samedi

au Théâtre de l’Atelier
1 Place Charles Dullin
75018 Paris


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NEKTART WINE – rencontre subtile entre vin et street-art

Naw (pour Nektart Wine) c’est tout d’abord une rencontre entre des personnes amoureuses de l’art et du vin.
Pour Guilhem de Castelbajac (Directeur Artistique), Hubert  de Castelbajac (Spécialiste du management des vins et spiritueux) et  Julien Verry (Détaché de presse), les bons vins se devaient d’avoir un habit à leur mesure reflétant leur identité propre… quoi de mieux que d’associer des artistes reconnus venant de l’art urbain est des viticulteurs de renom ?

Une façon intelligente et originale d’unifier ces œuvres d’art réalisées dans la rue et des richesses telles que le vin issues du terroir.

Nektart Wine

Nektart Wine – carte blanche aux artistes 

Quatre artistes – dont deux duos (trois français et un artiste britannique),  ont été sélectionnés pour la réalisation de ce projet innovant : le duo Lek & Sowat a été chargé d’habiller la bouteille de haut médoc 2015, Jean Charles de Castelbajac , la bouteille de bordeaux supérieur 2015,  le duo THTF la bouteille de rosé cote de Provence 2016 et Nick Walker la bouteille de Carbardès 2015.

Le cahier des charges est simple : à partir du format de l’image et de l’intégration du logo Nektart Wine dans cette dernière, les artistes doivent réaliser  leur œuvre associée au vin qui leur a été confié.

Pari réussi : les quatre vins sont donc parés d’une jolie étiquette qui reflète l’esprit du domaine dont ils sont issus. De cet ensemble se dégage une agréable sensation de modernité, de fraicheur et d’inventivité.

Les informations concernant l’artiste et le vin sont indiquées à l’arrière de la bouteille. Passionnés d’art et amateurs de bons vins pourront ainsi en savoir plus sur leur passion respective.

L’ambition de NAW est d’étendre, très prochainement, ce concept à d’autres artistes.

Nektart Wine
Guilhem de Castelbajac

Nektart Wine

Une collaboration intelligente 

Les artistes ont collaboré gracieusement à ce projet et recevront en contrepartie un pourcentage sur les recettes. Les bouteilles, quant à elles, seront également proposées à la vente dans les galeries des artistes.

Les prix sont abordables : de 11,50 pour le  bordeaux supérieur jusqu’à 18,90 pour le rosé.

Raisonnable, je n’ai goûté que deux vins : le bordeaux supérieur 2015, un vin léger, au goût de plusieurs fruits noirs mélangés et le côte de Provence, à ma grande surprise mon préféré des deux (je ne suis pas très rosé), un vin délicat, floral, très agréable en bouche.

L’occasion, pour Noël, de se laisser tenter par l’acquisition d’une œuvre d’art consommable !

by Caroline 

Nektart Wine


Les vins Nektart Wine : 

Patrick Hospital & Jean-Charles de Castelbajac – Cuvée Bordeaux Supérieur 2015
Famille Sumeire & T.H.T.F. – Cuvée AOP Côtes de Provence 2016
Miren de Lorgeril & Lek & Sowat – Cuvée AOC Cabardès 2015
Jean Riffaud & Nick Walker – Cuvée AOC Haut Médoc 2015

Disponible dès maintenant sur le réseau du Repaire de Bacchus
dans l’ensemble des boutiques & sur Internet :
www.lerepairedebacchus.com


Site officiel : nektartwine.com

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La Brigade : expérience carnivore jouissive à Oberkampf

Située à quelques pas du 10e arrondissement où de nombreuses enseignes proposent de la restauration vegan, La Brigade Oberkampf affiche un menu 100% carnassier, le tout fait maison, à notre plus grande joie !

La Brigade

Une rencontre atypique

C’est en 2013 que Tristan – joueur de poker professionnel et Édouard – issu du marketing – décident de proposer une restauration nomade par le moyen du food truck, plutôt une façon de tester le concept qu’une fin en soit, la finalité étant de retranscrire ce concept en fixe.

Adepte de street food et d’innovation, Édouard et Tristan ont tout appris sur le tas : cuisine, gestion des aliments, galère des cuisines riquiqui, le tout sans savoir si ce moyen de restauration allait générer des ventes.

La Brigade La Brigade

La Brigade : une expérience hors du commun

Grâce à leurs deux food trucks, ils ont pu vivre des expériences hors du commun comme la participation à des mariages de célébrités (dont nous n’avons réussi à soutirer les noms), des festivals, des salons et le sensuel défilé Etam !

Un lieu branché et épuré

Ouvert en juin 2017, La Brigade s’inscrit dans la continuité des nouveaux lieux branchés du 11e arrondissement. Le décor est sobre, épuré, élégant,  mélangeant l’acier (cuisine ; accessoires) et le bois (mobilier). Une atmosphère chaleureuse se dégage du restaurant dès la porte franchie ! Les serveurs sont accueillants, agréables, dynamiques, tous vêtus de tee-shirt aux slogans carnivores dont mon coup de cœur « Yes We Canard » !

Même si nos deux entrepreneurs n’ont pas encore assez de recul sur la réussite de leur premier restaurant, ils recherchent actuellement un deuxième lieu.

La Brigade La Brigade

Une cuisine 100% maison

Au menu : viandes bouchères succulentes cuites et slicées sous nos yeux, des frites fraîches super bonnes, des sauces succulentes et des desserts que, malheureusement, nous n’avons pas eu l’occasion de goûter ! J’ai même réussi à convaincre mon ami, pourtant réticent, à gouter le tartare de bœuf. Il est devenu fan.

Pas de doute, au vue du frétillement de nos papilles, les produits sont de qualités.

Il était tout naturel aussi pour La Brigade de nous proposer une bière 100% parisienne : BAPBAP :  « brassée à Paris, bue à Paris ». Une bière blonde, douce et savoureuse entièrement made in Paname.

Pari gagné

Que ce soit entre amis, en amoureux, pour une restauration sur le pouce où pour prendre son temps, la brigade sera pour moi un endroit incontournable… si on aime la viande !

La Brigade

103, rue Oberkampf
75011 Paris

M° Parmentier – Rue Saint Maur

Horaires :
mardi et mercredi : 12h – 14h 30 / 19h – 22h30
jeudi et vendredi : 12h – 14h 30 / 19h – 23h
samedi : 12h – 15h 00 / 19h – 23h
dimanche : 19h – 22h30

site officiel : www.la-brigade.fr

La Brigade

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Ken Okada, le charme discret de l’Asie et l’élégance parisienne

C’est dans le luxueux Hôtel W Paris-Opéra, que la créatrice japonaise Ken Okada a décidé de nous présenter sa nouvelle collection Printemps Été 2018 lors d’un défilé.

Nous sommes nombreux (photographes, invités prestigieux, blogueurs influents…) et impatients de découvrir les nouveaux modèles concoctés par la créatrice.

Ken Okada

La chemise moderne et revisitée : produit iconique de la maison

 Ken Okada est une créatrice de mode japonaise diplômée du Bunka Fashion College à Tokyo tout comme Kenzo et Yohji Yamamoto.

Elle s’installe à Paris en 2001, date à laquelle elle fonde la maison de couture « Ken Okada ».

En 2009, les galeries Lafayette expose des chemises de la créatrice. Cette exposition “L’histoire de la chemise Ken Okada” fait définitivement prendre conscience à la marque qu’elle est devenue la référence de la chemise moderne.

Ken Okada

Une alliance subtile entre l’élégance parisienne et un style japonais épuré

 Pendant 14 minutes exactement, nous allons admirer de jeunes mannequins nous dévoiler cette nouvelle collection très attendue.

Toutes portent avec grâce des chemises élégantes, vaporeuses, transparentes mais de très bon goût.

Les vêtements allient la délicatesse à la modernité : des jupes fleuries, des vestes au design simple et délicat, des robes fluides et sensuelles, des couleurs douces… un pur moment de grâce.

Ken Okada

Pour une femme moderne, distinguée et élégante

Les vêtements sont épurés, chics et raffinés.  Ken Okada accorde énormément d’attention aux détails et à la précision. Les modèles sont élégants, gracieux et l’on sent  l’esprit créatif et subtil qui caractérise la mode japonaise.

Les pièces sont relativement abordables : vous pouvez devenir l’heureuse propriétaire d’une chemise Ken Okada à partir de 250 euros et si vous commandez par internet la livraison est offerte !

by Caroline

Ken Okada
la créatrice à droite

Ken Okada
1 Bis Rue de la Chaise
 75007 Paris

site officiel : ken-okada.com

Ken Okada

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Noël 2017 : une sélection repas de fêtes kawaï

Les fêtes de fin d’année 2017 approchent à grands pas avec Noël en ligne de mire.
La course pour tout le monde, pour les cadeaux et le casse-tête dans la cuisine.
Voici une rapide sélection #yummy pour faciliter vos préparatifs et peut-être parfaire votre repas et vos réveillons. 

Amuses-bouches kawaï

L’apéro est l’un des moments les plus chronophages du repas.
Alors si vous voulez une table arty sans vous prendre la tête, on vous conseille les bouchées de Noël de Picard. Ils sont aussi délicieuses que mignonnes.

Noël 2017

Et si pour Noël ça vous semble un peu cheap, tentez-les pour le réveillon du 31.
Un mélange de goût et de créativité, pour une soirée simplifiée.

Noël 2017
Cassolettes au homard et noix de Saint-Jacques

Monsieur Appert : les bocaux de qualité

C’est le rush en cuisine et vous avez oubliez la garniture ? Monsieur Appert est l’allié idéal ! Noël 2017

Des légumes mitonnés avec soin, des chutneys goûtus, des pickles originaux sans oublier les tartinades pour un p’tit dej au top (ça a aussi du bon de penser aux lendemains de fêtes).
Les produits des agriculteurs, tous français, sont travaillés dans des ateliers proches des lieux de cultures, pour une qualité au top et une consommation responsable.

La bûche de notre coeur ! 

On a un gros coup de coeur pour la bûche de Christophe Adam. Praliné maison, mousse vanille de Nouvelle-Guinée, crémeux praliné noisette, dacquoise à la noisette, le tout agrémenté de  cacahuètes en topping. Sur le papier ça peut paraître lourd.

Noël 2017

Mais le dessert de l’Eclair de génie est subtil, léger et plutôt soft niveau sucre. Et c’est top pour bien terminer un repas déjà copieux.
Un gros kiff ! On en reprend une cuillère tout de suite.

Une petite douceur en supplément

Quand ils sont bons, les marrons glacés peuvent devenir un vrai pêché-mignon.

Noël 2017

Confiseur depuis 1907, Sabaton offre à notre palais un délicat instant sucré de toute splendeur. Toutes les saveurs de la châtaigne d’Ardèche sans overdose de glucose. Ces marrons craquent en bouche et fondent sur la langue, sublime.
A déguster sans faim (ou sans fin).

Thé ou café ?

On optera pour le thé cette fois-ci, avec le Palais des thés qui propose, comme à son habitude, une édition de Noël : le Thé des gourmets.

Noël 2017

Avec ces notes très fruits rouges (cerise et cranberry), cette édition limitée est rehaussée d’éclats d’amande, pour corser un peu le goût.
Et si vous êtes en retard dans vos cadeaux, le Palais des thés vous propose aussi des coffrets miniatures et une superbe théière “La cavalière“.

USofParis vous souhaite de très belles fêtes 2017 !Noël 2017

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Le chocolatier Bonnat à Paris : 56 raisons d’aimer le chocolat

“56 tablettes différentes, c’est 56 possibilités d’être le meilleur chocolat pour une personne !” Stéphane Bonnat.

A l’occasion de l’inauguration de la première adresse parisienne du chocolatier rue du Faubourg Saint-Honoré, nous avons rencontré Stéphane Bonnat qui a partagé sa passion cacaotée.
Précaution d’usage : ne dites jamais à un chocolatier et surtout pas à Stéphane : “ce n’est pas bon !” après avoir goûté à un carré de chocolat. Au pire, vous pouvez dire “je n’aime pas“. Il y a forcément un chocolat à la hauteur de votre palais.

INTERVIEW

Bonnat

UsofParis : Quelle est la raison de votre installation à Paris ?

Stéphane Bonnat : Ça s’est fait par hasard. Un revendeur qui souhaitait développé son activité de manière plus intensive et qui m’a proposé de développer l’adresse.
A la vue des conditions, il était difficile de dire non. 🙂
Et puis l’adresse est prestigieuse, emblématique de Paris tel que l’on se l’imagine depuis la province. C’est une jolie rue passante mais pas trop agitée.

Une hésitation ?
Oui de 48 heures ! 🙂  En fait, ce n’était pas une hésitation, j’ai juste appelé mon ami Patrick Roger qui est voisin en lui demandant si ça le gênait.
Il a répondu : “Au contraire, ça me fait super plaisir, on se verra plus souvent !”

Je suis étonné par une telle entente !

Les vrais chocolatiers ne se font pas la guerre, on est très corpo, on est tous copains.
On a déjà eu des visites de confrères qui ont mangé un bout de plum cake et qui sont repartis avec la tablette historique de la journée. Et on se retrouve tous le soir pour diner. Et on part en vacances ensemble.
Pour certains, on se connait depuis 3 générations.

Quel est le chocolatier incontournable ?

Difficile de passer à côté de Patrick Roger que j’aime beaucoup et qui fait un travail fabuleux. C’est un créatif extraordinaire et un palais de folie. Et il aime bien mes chocolats ! 🙂
Il aime beaucoup le Mexique en ce moment, le Vénézuela aussi et des cacaos qui sont parfois anecdotiques. C’est bien dans son esprit.

Bonnat

Quelle la spécificité du chocolat Bonnat ?

On traite tout depuis le début. Je suis dans les plantations, nous enseignons aux planteurs le principe de fermentation et du séchage et nous contrôlons tout. Pas de lécithine, d’émulsifiant, conservateurs, de poudre de perlimpinpin.
Pas de gluten dans notre chocolat noir, pas de globuline.
J’étais au Mexique il y a 15 jours et je pars au Pérou dans 8 jours. C’est le moment de la récolte.
Il va falloir que l’on déplace soit la récolte du cacao soit Noël ! 🙂

Votre chocolat favori ?

Je suis très Mexique en ce moment car on découvre des choses phénoménales. Il y a des cacaos que l’on sait être historiques et qui étaient totalement oubliés car non productifs ou tout simplement parce que les plantations avaient été abandonnées.
Il y a aussi des merveilles cachées en Équateur. Le Brésil revient dans le business en bombant le torse !
Il est difficile d’avoir un préféré dans le sens où chaque origine offre quelque chose d’unique.

Bonnat

Une déclaration d’amour en chocolat ?

Chocolat au lait avec un cacao du Mexique qui s’appelle Morenita (terme affectif qui définit une personne à la peau bronzée grâce au soleil). 65 % de cacao.
On a toujours l’effet chocolat à fond mais avec un produit lacté extrêmement floral.
C’est un chocolat très délicat.

Quel conseil retenez-vous de votre père ?

Du cacao au chocolat : chaque étape est la plus difficile ou la plus importante – en Dauphinois “difficile” veut dire important !
On n’a jamais droit à l’erreur.
Il ne faut pas savoir tout faire mais il faut tout connaître. C’est primordial !

Le conseil d’un chocolatier à un client ?

Faites-vous plaisir. Retrouver le meilleur chocolat du monde c’est celui que vous aimerez le plus !

Allez-vous revenir plus souvent à Paris avec cette adresse ?
Sans doute, mais je suis plus à l’aise dans la jungle équatoriale qu’à Paris !

Quel est l’objet qui vous suit dans vos voyages ?
Je ne me sépare jamais de Nestor, son couteau. Il a fait 11 fois le tour du monde depuis 15 ans. J’ai refusé par 2 fois de prendre l’avion parce que l’on me l’interdisait en bagage soute.

Bonnat

Chocolaterie Bonnat
189, rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS

site officiel : bonnat-chocolatier.com

BONUS : “en fonction du moment de la journée, notre palais n’a pas les mêmes perceptions
Les conseils de Stéphane Bonnat :
Matin : Hacienda El Rosario (Vénézuela, cacao 75%)
Midi : Selva Maya (Mexique, cacao 75%)
Après-midi : un petit bout d’Équateur (cacao 75%)
Soir : Real Del Xoconuzco (Mexique, cacao 75%) pour une bonne nuit.

Bonna

CONCOURS

Des tablettes collector éditées spécialement pour l’inauguration de la nouvelle boutique parisienne sont à gagner ! Exceptionnellement, la Tour Eiffel remplace l’emblématique église Saint-Bruno de Voiron des tablettes d’origine.

Pour participer au tirage au sort, il suffit de nous laisser un commentaire et de nous dire ce que vous ferez de la tablette collector si vous gagnez.
La garderez-vous ?
La dégusterez-vous, dans ce cas avec qui ? Seul ou accompagné ?

Bonne chance à tous et toutes !

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Sea Girls en interview : on a parlé confiance, féminisme & barbus

A peine le pied posé dans l’appartement parisien pour l’interview, on est plongé dans l’univers turbulent des Sea Girls.
De quoi mettre à l’aise de suite. Et en un éclair, on se dit aussi que cette demi-heure ne sera pas de tout repos.
Loufoques et sans filtre Prunella, Delphine, Agnès et Judith mesurent malgré tout le chemin parcouru et savoure leur chance d’avoir un spectacle singulier.
Amour, création et complicité : en route pour une interview généreuse et jubilatoire. 

Sea Girls
Selfie original pour USofParis

USofParis : Qu’est-ce qui n’a pas encore été dit sur cette revue ?

Les Sea Girls : Déjà, cette question n’a jamais été posée. Ça commence très bien. 😄
Une question jamais posée : « Quelle est la place du féminisme dans votre théâtre ? »

Et donc ?
Le féminisme est partout du bout des chaussures, aux plumes, aux collants qui collent jusqu’aux paroles foisonnantes et percutantes. Nous sommes une incarnation du féminisme parce qu’il y en a  des milliers. Nous sommes des femmes fortes, à paillettes et à plumes, droites et clowns, rayonnantes !

Pourquoi avoir choisi la revue ?

Parce que c’est une forme théâtre un peu particulière. Jamais personne ne nous aurait proposé d’être dans une revue : de chanter de danser. On n’est pas tout à fait dans les normes.
On est vraiment venu du théâtre, puis le music-hall s’est un peu imposé à nous. Ce sont les spectateurs et les gens du métier qui nous ont dit «vous faites quand même du music-hall ! ». Un music-hall français, moderne, qui n’est pas de la comédie musicale américaine et qui se situe dans un endroit rare et spécifique et qui n’est plus d’actualité.
Avec un rapport particulier avec le public, ça c’est vraiment une des colonnes du music-hall. Il y a tantôt un quatrième mur. Tantôt on est vraiment avec les gens, ou entre nous. Ce quatrième mur peut très facilement s’envoler, les gens sont pris à partie totalement avec nos clowns, nos chansons.

Toutes ces choses se sont imposées à nous et de fil en aiguille on s’est saisi de cette opportunité du music-hall et on l’a un peu menée à l’extrême : la revue. Une revue qu’on a voulu décalée, très personnelle. Très loin de ce que sont les revues.

Côté personnel, tout ce qui est dit sur scène est vrai ?

Le vrai correspond beaucoup au travail autour du clown, avec Charlotte Saliou, pour ce spectacle.
Le clown part de quelque chose de très authentique chez les gens. Le clown qu’on développe est très proche de nous, parfois même souvent des choses qu’on n’a pas du tout envie de montrer mais qui transpirent tellement de nous-mêmes.
Ca représente des années de psychanalyse avant de comprendre qui on est et de remise en question. 😄 Une fois qu’on a compris qui on est, il faut accepter de le montrer aux gens, et ça c’est encore 10 ans de psychanalyse. C’est pour ça qu’on est si vieilles ! 😄

Ce qu’on avait travaillé aussi avec Charlotte Saliou et notre metteur en scène Philippe Nicolle c’était de partir du fait que 4 femmes « normales », d’aujourd’hui, rêvent de monter cette revue et de faire des choses extraordinaires.
Ce lien entre la réalité de ses femmes et “vont-elles atteindre ce rêve ?” Et c’est ce décalage-là qui fait aussi que la magie prend. A la fois une projection possible du spectateur et le fait de rire de nos maladresses.
Parfois, on atteint ce rêve et parfois pas du tout : on dégringole les escaliers de la revue.

Sea Girls
Le mot d’un spectateur qui vous a touchées ?
Une spectatrice m’a beaucoup touchée. Elle était venue, il y a quelque temps, voir le spectacle avec son mari. Il est mort par la suite. Elle a voulu revenir pour retrouver cette joie qu’elle avait partagée avec lui. Ce souvenir de ce moment heureux avec cet homme qui n’était plus là.
Des témoignages comme celui-là on en a vraiment beaucoup. Sur la joie, la joie partagée !
On a des enfants de 10 ans qui sont déjà venus nous voir 3 fois et que les parents suivent.
Ce qui est très beau, c’est qu’on a vraiment toutes les générations confondues. On a aussi bien des enfants de 5/6 ans qui prennent ce qui peuvent et qui rigolent aux pitreries qu’on peut faire. Et puis des familles et des personnes âgées qui apprécient aussi autre chose. C’est un spectacle qui n’est pas du tout jeune public mais qui réunit toutes les générations. On a aussi des gens qui vont beaucoup au théâtre et d’autres pas du tout. Chacun trouve matière à plaisir et à joie.

Quel est secret de la bonne entente à 4 pour créer et jouer ?

On est comme des sœurs, des frangines. Finalement, on accepte et on apprécie nos défauts. Bon, on ne les apprécie pas toujours… mais on les accepte. On les constate, il y a beaucoup de tolérance.
Et surtout on sait que les Sea Girls c’est très précieux dans notre vie professionnelle mais aussi personnelle. Ça prend beaucoup de place, c’est très réjouissant.
Et il y a aussi une chose qui nous caractérise toutes les quatre, c’est qu’on a encore envie d’apprendre. On se remet en question. Ce qu’on fait n’est certainement pas parfait, c’est perfectible, encore travaillable. C’est précieux car on est toutes les quatre d’accord pour se remettre en question après chaque spectacle, améliorer et essayer.

Du coup, on se permet d’enlever des morceaux de chansons, d’en tester d’autres. C’est un spectacle très vivant.
C’est une particularité du music-hall, c’est avec le public que le spectacle continue à se créer sans cesse. C’est très éphémère. Parfois, à quelques mois de différences, des choses qui marchaient tout d’un coup ne fonctionnent plus. Il faut changer quelque chose pour se reconnecter avec le public. Ce n’est jamais complétement installé.

Et le public suit toujours vos nouvelles idées ?

Comme on est en connexion totale entre nous et avec le public, il ne faut pas s’installer. Comme une histoire d’amour. Et c’est vrai que c’est assez nouveau pour nous.
On vient du théâtre, et au théâtre ce n’est pas une chose qui se fait tellement. On a un texte, une situation, une mise en scène et on reste fidèle à ce qui s’est fait.
Il a fallu qu’on accepte que le music-hall nécessite une autre façon de travailler. Mais on n’est pas à la pêche aux rires, on est dans une relation un peu poreuse. Et c’est assez plaisant !

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Justement quel est le plus beau conseil de votre metteur en scène ?

Be yourself ! 😄
On l’a revu récemment et ce qu’il nous a dit était assez fort : la manière qu’il avait de nous regarder, d’être très clairvoyant parce qu’on ne l’avait pas vu depuis longtemps.
On avait besoin de retravailler avec lui et il a tout de suite trouvé les mots justes pour nous remettre exactement sur les bons rails du spectacle. Il nous redonne confiance.
En fait, Philippe Nicolle a une démarche très proche du comédien et d’un besoin de véracité. Il n’aime pas les artifices, que le comédien se retranche derrière des trucs.
Pour retrouver notre spontanéité, il faut repartir chacune de notre intimité, notre fragilité, notre personnalité dans la vie pour après la transcender dans notre personnage. D’enlever les couches de techniques et de travail du clown, de repartir vraiment de nous, humaines.

Quelle est votre arme de séduction massive ?

Je crois qu’on ne travaille pas trop sur la séduction. On ne va pas dans ces retranchements-là. Et si on y va c’est pour plus facilement retourner ça comme une crêpe et en rire.
Ou alors c’est malgré nous. Ce n’est pas notre but premier d’être à tout prix séductrices ou sensuelles. Ça sort malgré nous parce qu’on est des femmes.
Et qu’on est sublimes 😄

La meneuse de revue ou la diva qui vous inspire le plus ?
On pourrait aller de Céline Dion à Jacqueline Maillan en passant par Zizi Jeanmaire et Estelle Danière qui a été meneuse de revue extraordinaire. Il y a des hommes aussi qui nous inspirent Patrice Thibaud, Michel Fau, les Monty Pithon, les Marx Brothers.

Qu’est ce qui a été le plus dur sur ce spectacle ?

Les chaussures à talons ! 😄
Non, elles sont hyper confortables. On a des chaussures de danse qu’on s’est faites faire sur mesure.

Le plus dur en fait c’est la confiance. Une fois qu’on est perché sur des talons avec des bodys à paillettes, il faut y croire.
La confiance qui se dégage du groupe aussi. Sea Girls, on a réalisé que cela fonctionnait car on est un groupe.
On est quatre filles avec deux musiciens. C’est cette alchimie du groupe qui fait que ça évoque quelque chose.

Avez-vous un conseil beauté pour les hommes ?

Aimez les femmes ! Restez vous–même ! 😄
Si, petit conseil beauté : s’hydrater la peau, bien l’hydrater.
Et si on n’est pas barbu, on est quand même très très sexy aussi… 😄 Il faut se détendre avec la barbe. Et ce n’est pas parce que vous êtes chauve que vous avez besoin d’avoir une grosse barbe. Ce n’est pas grave…
Conseil beauté : l’humour aussi !
Et profitez de la vie.

Sea Girls

Sea Girls, la revue

du 23 au 31 décembre 2017 à 20h

Le Trianon
80, Boulevard Rochechouart
75018 Paris

Site officiel : www.les-seagirls.com 

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Photo du mois #69 : péché mignon

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour d’Angélique de choisir le sujet : Péché Mignon.

La gourmandise est une passion folle ! Et pas plus tard que mercredi soir à la Maison Merci x My Little Paris : craquage complet pour les adorables biscuits de Noël associés à un bon cocktail.
Un after work très agréable mais avec un supplément de sucre.

D’autres tentations sont à découvrir sur les autres blogs participants :  Akaieric, Alban, Amartia, Angélique, Aude, Betty, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Bubble gones, Cara, Carolyne, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Kellya, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Marie-Paule, Memories from anywhere, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nicky, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sandrin, Shandara, Sous mon arbre, Tambour Major, Tataflo, Ventsetvoyages, Who cares?, Wolverine, Xoliv’, écri’turbulente.

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Café Pouchkine Paris Madeleine : folie pâtissière

Matriochka, pavlova, koulitch, boiseries, bronzes dorés, le Café Pouchkine Paris fait une entrée très remarqué place de la Madeleine.
Impossible de rater la pâtisserie russe qui se déploie sur deux étages avec restaurant, salons et terrasse.
Le décor est totalement fou et les desserts sont incroyables. 

Certains reprochent déjà le clinquant, la surenchère d’effets de décor pour impressionner. Le Café Pouchkine se veut un hommage à l’esthétique de la transition XVIIIe et XIXe siècle. Il est un parfait contre-pied des nouvelles adresses à influences berlinoises ou “vu à Brooklyn” qui fleurissent un peu partout.
Comme à Disneyland, on se plonge dans un décor qui surprend, fait illusion. Et avouons que celle-ci est réussie avec la qualité des détails.

Café Pouchkine Paris

Café Pouchkine Paris : orgie de pâtisseries

Il est très difficile de se retenir face à la profusion de desserts proposés : Millefeuille Pouchkine CésarNapoléon, Tarte cappuccino à l’orange….
Le choix est imposant pour trouver l’élu de son coeur.
Et l’on peut être tiraillé entre son envie de faire la photo pour Instagram et ses affinités gourmandes.
Certains cachent bien leur jeu, comme la Matriochka coco rose mandarine ou caramel noix conçue comme une véritable poupée russe. L’astuce est de découper le dessert en deux.Café Pouchkine

Café Pouchkine
On a aimé la Pavlova Mont-Blanc qui fait profil bas en sensation sucrée : de quoi apprécier le cœur crémeux au marron et la panacotta vanille. Délice total !

Café Pouchkine Paris

Nous avons goûté et partagé avec le Koulitch, un gâteau russe traditionnel de Pâques. Cette brioche fait oublier définitivement le panetonne qu’on essaie de nous refiler à chaque occasion. Là, le glaçage sucré et les fruits confits font la différence. Attention aux quelques goûtes d’alcool qui peuvent euphoriser certains palais.

Il y a aussi des petites portions tout à fait délicates et délicieuses comme les Medovick, un biscuit parfumé au miel de sarrasin décliné en plusieurs saveurs, le Nathalie avec gaufrette et une large gamme de macarons. Il nous faut tester thé russe, cheesecake, cranberry morse ou encore fraise enfantine.
Et des bizarreries comme le macaron “yahourt”.

Pouchkine Express : Croque Madame à la carte

Notre petit cœur a battu en voyant arriver le Croque Madame vertical. Il faudrait être insensible pour ne pas fondre devant une mise en scène pareille d’un œuf. On croirait une architecture russe.
Sous la fourchette bonheur.

Café Pouchkine Paris La salade Olivier avec ses petits légumes et écrevisses nous fait aussi un charme fou.
Ce nem revisité, composé de macédoine et de pastrami de poulet, est délicat. Le concombre qui l’entoure relève parfaitement les saveurs. Un mix terre-mer de très bonne tenue.
Café Pouchkine

Notre déjeuner permet de nous arrêter sur un décor spectaculaire. On croirait que l’adresse a traversé des dizaines et dizaines d’années, tant le parquet, les boiseries semblent sans âge.
Mais nous avons droit à trompe l’œil bluffant qui a fait appel à des artisans russes et à des têtes chercheuses qui sont allées chiner un peu partout objets et autres appliques.

Café Pouchkine Paris Café Pouchkine

Café Pouchkine
16, place de la Madeleine
75008 PARIS

Horaires :
du lundi au samedi de 7h30 à 23h
dimanche de 10h à 18h

tél. 01 53 43 81 00

site officiel : www.cafe-pouchkine.fr

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IMANY superbes dernières révérences à Paris #livereport

Concert sold out à la Salle Pleyel avec Nadia Mladjao de son vrai nom, ce mardi à Paris. Imany, qui signifie « espoir » en swahili, nous invite depuis deux ans et demi à travers une tournée folle de 130 dates à assister à sa reconversion musicale à laquelle on adhère !
Privilège, ce sont les toutes dernières dates de concert de la belle artiste avant une pause d’une longueur inconnue.

Imany
Tout démarre dans une ambiance pesante portée par sept musiciens vêtus d’habits militaires. Un petit clin d’œil à Imany fille de militaire ? Puis arrive la chanteuse qui nous accueille très simplement… on a l’impression de recevoir une copine à la maison dans une tenue décontractée et colorée. Beaucoup d’humour dans chacune de ses questions et une promesse d’entrée de jeu : nous faire passer une soirée inoubliable. Allez sans suspens, promesse tenue ! Et on ne peut être insensible à son jeu de jambes dans ses différentes danses.µ
Et malgré la fatigue de fin de concert, l’artiste et ses musiciens assurent !

Musiques entrainantes et entêtantes, tel est le fil conducteur du concert. Des chansons connues issues de son répertoire telles Don’t be so shy ou Silver Lining (Clap your hands), revisitées musicalement, se mêlent avec celles de son nouvel album. Des reprises fortes ponctuent judicieusement le set : Bohemian Rhapsody de Queen, Sign your name de Terrence Trent d’Arby, Human de Rag’n’Bone Man. Elle en profite pour faire participer le public dans les différents arrangements en stimulant l’audience à travers des provocations : « on était à Brest hier et c’était vachement bien ! Mais les champions de la saison c’est Rodez ! ». Rien de mieux pour surchauffer le public parisien et ça marche !

L’ancienne mannequin manifeste beaucoup de béatitude dans ses différentes interprétations de ses chansons ; elle se sent comme libérée, emportée, envoûtée, possédée et cela ne peut nous laisser indifférent. Notamment dans ses dernières interprétations où elle se laisse aller à détacher ses cheveux et on la découvre comme pour une première fois sous ce nouveau jour, elle, habituée à envelopper ses cheveux de tissus colorés. Mise à nue, elle se livre sans concession.
Imany

Émotion pure

Deux moments très touchants ne peuvent passer inaperçus. Un premier en parlant de la mort où elle se laisse à une citation de Jean d’Ormesson : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. ». Un second où elle annonce, à bâton rompu, une pause dans sa carrière de façon à redonner du sens à tout ce qu’elle fait, mais également pour profiter de pleins de moments de partage avec son fils à peine âgé de deux ans.

Émotions à son comble au bout de ces deux heures de live. On ressort de la salle sur un nuage.

by Cédric

Imany

IMANY en concert

à la Salle Pleyel : le 13 décembre 2017 – sold out !
au Casino de Paris : les 5 et 6 juin 2018

Réédition de l’album The Wrong King Of War
version Deluxe enrichie de 7 titres inédits
(Think Zik!)

site officiel : imanymusic.com

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