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Ramsès II aux Bouffes Parisiens : facétieux Sébastien Thiéry

Sébastien Thiéry frappe un nouveau coup avec une situation rocambolesque, un gros lot de quiproquos et de l’humour décalé. Ramsès II à l’affiche des Bouffes Parisiens ne laisse pas indifférent. Cette création peut aussi bien surprendre que déconcerter, faire rire qu’irriter.

Ramses II

Ramsès II quelle folie ! 

Si l’on accepte le deal de se faire surprendre, de retrouver l’écriture particulière de Sébastien Thiéry – celle qui nous avait autant enthousiasmé que touché avec Momo  -, il y a de fortes chances de passer une bonne soirée aux Bouffes Parisiens.

On ne comprend pas tout de suite que c’est le gendre Matthieu qui rend visite à ses beaux-parents, Jean et Elisabeth. La discussion est un peu décousue puis arrive le sujet essentiel : “où est Bénédicte ?

Interrogation légitime des parents. Matthieu manque de précision, noie le poisson, répond à côté, oublie même l’accident de son beau-père désormais en fauteuil roulant. 

Ramses II

Le doute s’installe dans le cerveau des parents. Jean est plus véhément, violent, vulgaire que sa femme. La tension est palpable. 

François Berléand a eu droit à un traitement tout particulier, lié à son âge. C’est lui-même qui nous l’a confié après la représentation. Alors en tournée avec Thiery pour Momo, le comédien est consterné de recevoir autant de mails de propositions d’équipements spécifiques pour les plus de 60 ans. L’auteur lui promet de l’équiper d’un siège remonte escaliers pour sa prochaine pièce. 

Ramses II

Le résultat, Berléand est en fauteuil roulant mais son jeu ne perd rien en intensité face à un Elmosnino démoniaque. 

L’affrontement des deux hommes réserve des séquences décalées, improbables, surprenantes, jusqu’à la dernière, intense.

Confidences en coulisses 

Eric Elmosnino avoue avoir été surpris par le “premier degré du public, très réactif. C’est assez beau à voir. Il y a des réactions d’enfants. On est dans le temps présent.”

La pièce a volontairement un titre improbable. François Berléand nous confirme qu’il n’est pas nécessaire d’y trouver un sens : “Thiéry a cherché le titre le plus absurde !” 

Ramses II


Bonus
: applaudir ou non l’entrée en scène de Berléand ? Habituellement, le public reste silencieux. Mais le soir de notre venue, il y a eu des claquements de mains, surprenant le comédien qui n’a pu s’empêcher de rire. Quelques minutes avant le sujet avait été abordé entre les comédiens, en coulisses.

Ramses II

Ramsès II

de Sébastien Thiéry
Mise en scène : Stéphane Hillel
avec : François Berléand, Eric Elmosnino, Evelyne Buyle, Elise Diamant

aux Bouffes Parisiens
4 rue Monsigny
75002 PARIS

du mardi au samedi à 21h
matinées : le samedi à 16h30 et dimanche à 15h

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Granville : bouillonnement artistique et culturel à 3h de Paris

Il est étonnant de découvrir le nombre de galeries et d’ateliers d’artistes à Granville.
La soirée Fil Rouge a été l’occasion pour moi de prendre le pouls de cette vie artistique.
À 3 heures de Paris en Intercités, il est possible de se prendre un bain inédit, non pas dans la Manche mais les rues de cette destination normande irrésistible.
Mon top 5 des adresses à visiter ! 


Atelier du Parvis 

Un univers figuratif attachant avec la sculptrice et peintre Véronique Texier qui aime les acrobaties. Il y a un peu de Cirque du soleil dans ces personnages aux habits rayés, de la légèreté et de la poésie.


Galerie Marée Moderne 

La jeunesse granvillaise se donne rendez-vous dans cette galerie d’angle mettant en avant des artistes en pleine éclosion. L’association qui la gère est une vraie tête-chercheuse.
Elle a mis, dernièrement, le grappin sur l’artiste Chabert, “un timide qui ne montrait pas son travail.
La galerie est devenue une résidence d’artiste dans laquelle son travail évolue et où il a mené ses premiers ateliers avec des enfants.

Isazalie, la graphiste aux marins

Vraie coup de cœur pour la graphiste, illustratrice Isa Arthur-Monneron alias Isazalie dont l’univers fait la part belle à la figure du marin, mais pas que. Il y a aussi des baleines, de pieuvres et autres sirènes. Elle a conçu une installation en pleine rue, elle illustre des ouvrages dont de belles couvertures et anime des ateliers de tissage.

Xavier Hortala inimitable 

Un style figuratif, coloré que l’artiste a bien du mal à justifier, analyser, un peu comme Picasso. Figure incontournable, accueillante de Granville et attachante, Xavier Hortala impressionne par le nombre de toiles exposées dans son atelier et sa capacité de production. Ses couples, animaux et autres compositions touchent l’œil et le cœur.

Galerie de l’os : osé ! 

Une galerie totalement barrée qui proposent des compositions avec crânes de différentes tailles pour déco ou tout type de culte. 
Nous sommes très curieux du profil des amateurs de ce cabinet de curiosités très original. 

De grands rendez-vous culturels en ville

Il ne faut pas faire l’impasse sur les événements culturels de la station balnéaire.

Carnaval de Granville : un incontournable. Les passionnés viennent de loin, ils sont de 100 à 150 000 par an. 8 tonnes de confettis offerts par le comité des fêtes sont déversés dans les rues, mais il y en a encore plus avec la participation des spectateurs.
Sortie de bain, festival des arts des rues. 16e édition en juillet 2018
Jazz en Baie en août 2018

 

site officiel de Granville : ville-granville.fr

Les adresses :

  • Galerie Xavier Hortala – rue Malpagne
  • Atelier du parvis de Véronique Texier (céramiques) – 11 parvis notre Dame
  • Galerie Marée Moderne (Le Bestiaire de Chabert – graffeur) – 10 place Cambernon
  • Sazalie de Isa Arthur-Monneron (graphiste) – 14 rue des juifs
  • La Galerie de l’OS et les sculptures insolites de Blaise Lacolley – 46 ter rue des juifs
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Robert Proch @ Galerie Openspace : notre communication virtuelle torturée

Fluo, énergique, sombre et pessimiste : voici le résumé abrupt de l’exposition Scroll Era de Robert Proch à la Galerie Openspace. Des toiles qui scrutent et tordent nos habitudes liées à la société ultramoderne et technologique. Mais aussi des compositions faites de couches de bois, en mode cellulos de film d’animation.
On a kiffé !

robert proch

Une peinture décomplexée

Ce qui détonne dans Scroll Era, ce sont les couleurs. Car, au premier abord, les grandes masses fluo laissent à penser que ces toiles sont un travail de grapheur. C’est vrai que ce choix de peinture flashy est plus l’apanage du street art.

robert proch
Mais en y regardant de plus près, Robert Proch a bien choisi l’acrylique pour cette série d’œuvres.
Un rendu fort et catchy qui colle bien au sujet : notre addiction aux réseaux sociaux qui tendent à rendre nos vie idylliques. Ou du moins l’image que l’on veut renvoyer de notre quotidien à nos “amis”, nos followers, nos abonnés.

robert proch
Toutes les pièces montrent un tourbillon qui nous embarque vers les tréfonds de la toile.
Certains penseront se retrouver face à un univers proche de Blade Runner, voir Cube pour les plus négatifs.
Un futur que l’on n’aime pas mais que chacun se prépare à vivre.

Robert Proch et ses compositions

L’artiste polonais est animateur de film, à l’origine.
C’est donc naturellement qu’il a voulu s’absoudre de la toile pour créer. Sont donc nées ce qu’il nomme compositions : hors format et hors gabarit.

robert proch

Des œuvres en volume faites d’agglomération de bois peints.  Un travail tout en minutie où chaque couche rappelle les celluloïds utilisés en animation.

robert proch
Alors que dans les toiles, l’esthétique des scènes se caractérise par des carrés, dans ces compositions, les éclairs et les formes triangulaires créent les lignes de fuites, concentrent l’énergie de l’action.
Un résultat intense et captivant.

SCROLL ERA

exposition de Robert Proch

Jusqu’au 18 novembre 2017

Galerie Openspace
116, boulevard Richard Lenoir
75011 Paris

site officiel : www.prochrobert.com

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The Pianist au 13ème Art : Thomas Monckton haletant et virtuose !

Un récital de piano totalement improbable au 13ème Art ! The Pianist offre une performance décoiffante autour et avec un piano à queue. Un spectacle court, physique et poétique. 

The Pianist

The Pianist : condensé d’humour et d’action 

Gags à répétition, maladresse, étourderies, catastrophes sont quelques-uns des ingrédients qui font rire petits et grands. 

Mais Thomas Monckton est capable aussi de contorsions clownesques, voire cartoonesques tant son corps est agile. Le Néo-zélandais est un vrai performeur, un circassien. Son interprétation est physique, millimétrée. 

On imagine difficilement le nombre d’heures de répétition, de petits ajustements pour arriver à ce point de perfection. 

The Pianist nous tient en haleine d’un bout à l’autre de la soirée. Dans quelle mesure l’artiste réussira-t-il à jouer de son instrument ? 

La réponse est sur scène jusqu’au 12 novembre.

Image de prévisualisation YouTube

The Pianist

The Pianist 

Avec : Thomas Monckton
Compagnie : Circo Aereo

du mercredi au samedi à 19h
matinées le samedi à 14h le dimanche à 17h 

Le 13ème Art
Place d’Italie
30 avenue d’Italie
75013 Paris 

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The Yokohama Project de Giada Ripa @ Magda Danysz Gallery

The Yokohama Project : une installation qui condense 150 ans d’Histoire (oui avec un grand H), géopolitique et artistique. En plein accrochage, la passion de Giada Ripa pour son travail issu d’une découverte familiale fortuite nous a alpagué, touché le cœur.

Ce vendredi, jour de présentation presse à la Magda Danysz Gallery, on était parti pour la performance de Superpoze autour de son exposition For We The Living.  Un poil en retard, on est happé par Giada Ripa, une artiste photographe avec un projet qui peut sembler hors norme.

The yokohama project

Au commencement : un trésor familial

Tout part d’une découverte inattendue dans une ancienne maison de famille du Piemont (Italie) : un lot de photos de Felice Beato. Dans les années 1860, il est le premier photographe à saisir sur papier albumine les us et coutumes d’un Japon confiné dans la tradition. Dans ce pays ultra fermé, à l’époque où les étrangers restent cantonnés dans les ports (exceptions pour les diplomates), il s’aventure à l’intérieur des terres et photographie les gens dans leur quotidien et fixe leur métier et leurs traditions.

The yokohama project

Cependant la question qui taraude Giada Ripa est comment ces photos, uniques et rares pour l’époque, se sont retrouvées en Italie.
Et c’est grâce à son aïeul Mathilde Ruinart de Brimont, femme du premier ambassadeur italien au Japon, que cet ensemble noir et blanc, rehaussé de pastels, a enrichi l’héritage de Giada.

Dès lors, l’artiste n’a qu’une seule envie : retourner sur les traces de son ancêtre en pays nippon. Cette femme, Mathilde, a brisé des tabous au pays du soleil levant. C’est une femme libre qui découvrait le pays,  pistolet à la ceinture.
Pour Giada, ce fût un travail de deux ans. Avec en tête la volonté de mettre en perceptive les clichés de Felice Beato avec le Japon actuel, sur les pas de Mathilde.

The yokohama project

Un mécénat bienvenu…

Sans le lien de parenté de son aïeul Mathilde avec la maison de champagne Ruinart, son projet n’aurait pas abouti. Parfois, le temps fait bien les choses et les liens du sang peuvent faire bouger des montagnes de refus.

C’est donc bien le mécénat de la maison champenoise qui a permis à Giada Ripa de pouvoir installer un studio photo au Japon.
En plus de se mettre en scène dans certains lieux visités par Mathilde Ruinart de Brimont, elle a pu capter la modernité de la vie japonaise.

The yokohama project

Il est fascinant de voir que certains métiers n’ont que très peu évolué depuis 150 ans mais aussi que d’autres formes de représentations sociales sont nées.
Elle a tenu à faire ses clichés avec une chambre photo, comme au 19e siècle. Cela renforce l’aura artistique du projet et donne une patte particulière au projet.

L’exposition est une juxtaposition des photos de Felice Beato, des prise de vues de Giada et des lettres de Mathilde envoyées en Italie à l’époque et retraçant son parcours sur les îles japonaises.

The yokohama project

Ce carambolage d’époques fait naitre une poésie et une magie. C’est autant l’histoire du projet de Giada Ripa que la force des images qui donnent une âme à ce travail.

Un seul regret : la galerie Magda Danysz ne peut pousser ses murs pour accueillir le travail complet de Giada Ripa sur ce Yokohama Project.

The Yokohama Project 1867 – 2017

de Giada Ripa

Jusqu’au 25 novembre 2017

Madga Danysz Gallery
78 rue Amelot , 75011 Paris

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Xavier Fagnon : loufoque Rendez-vous Place Gandhi à l’Archipel

Imitateur, comédien et même danseur, Xavier Fagnon envoie le Théâtre de l’Archipel en Inde en plein été, sans jet lag et supplément de prix. Rendez-vous Place Gandhi fait se rencontrer un nombre impressionnant de personnalités françaises : chanteurs, comédiens, hommes politiques, sportif et journaliste. 

Xavier Fagnon
photo Franck Harscouët

Xavier nous embarque dans une histoire totalement farfelue, on croirait presque à une hallucination. Imaginez Arnaud Montebourg faisant équipe avec Franck Ribéry dans une sorte de Pékin Express en terres indiennes. L’esprit du raffinement à la française face au joueur de foot dénué de tout esprit : complètement improbable ! 

En parallèle, Patrick Bruel autocentré à souhait (et c’est tellement vrai quand on a croisé ne serait-ce qu’une seule fois le chanteur-charmeur) lui est associé à la kougar Chantal Ladesou.

Dans ce joyeux bordel, un prime-time est en préparation. Et c’est Édouard Baer qui mène le tempo. Fin, beau parleur, pourfendeur, il tente tant bien que mal d’accueillir Yannick Noah (qui a un peu de route) sur son plateau. 

Entre répétitions – la séquence avec le chanteur Raphaël est hilarante – et jeu de piste des équipes – l’une d’entre elles tombera sur Bernard Lavilliers, poilant – Xavier Fagnon change de rôle à vitesse grand V sans accessoire (exception pour Lavilliers, trop tentant !).

Et l’artiste ne ménage pas son énergie. Il est accompagné de Sébastien Jan dans cette aventure physique par qui reste impassible à toute épreuve. 

Mention spéciale pour les chansons originales écrites à la manière de… Goldman, Raphaël, Trenet, Cabrel et de beaucoup d’autres. 

Rendez-vous Place Gandhi

Xavier Fagnon dans Rendez-vous Place Gandhi

un spectacle de Christophe Lemoine et Xavier Fagnon

du jeudi au samedi à 21h

au Théâtre de l’Archipel
17 boulevard de Strasbourg
75010 PARIS


jusqu’au 13 janvier 2017

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West Side Story : intense, beau, moderne, passionnel !

La Seine Musicale accueille le grand retour en France d’un succès scénique planétaire. West Side Story dans la version Broadway, avec artistes talentueux, décors new-yorkais et orchestre en live, offre une soirée d’une intensité folle. 

West Side Story
Crédit Johan Persson
West Side Story
Crédit Nilz Boehme

West Side Story : totalement moderne

Étonnant de découvrir un spectacle qui fête ses 60 ans cette année et qui a gardé toute sa fougue, sa force et sa modernité au fil des années. Les chorégraphies n’ont rien de désuet. Au contraire, le brio est toujours au programme.
La musique de Leonard Bernstein, composée à la fin des années 50 reste d’actualité, punchy, jazzy et charmeuse mais toujours juste.

Côté scène, les couleurs claquent aussi bien avec les lumières d’une rare perfection qu’à travers les costumes.  L’orchestre est parfait. Tout concorde pour faire de ces retrouvailles un moment de poésie musicale et vocale unique et enchanteur.

West Side Story

Tony et Maria : une pulsion d’amour

Entendre Maria, Tonight,  America ou A boy Like That est absolument inoubliable tant l’interprétation étant parfaite. Certaines chorégraphies sont les mêmes que celles de la création originale. Et parmi toute les productions de cette comédie musicale, seule la troupe le reproduit à l’identique actuellement.

Et rien à redire côté chanteurs et chanteuses, toutes les sensibilités des rôles sont là. Les voix percutent nos âmes de spectateurs, transperce une carapace parfois épaisse.
Même les insensibles à l’amour ne peuvent prétendre à l’ennui face à l’interprétation de la troupe.  

West Side Story c’est le tourbillon de la vie à la fois violente,  accidentée, excessive et belle.
C’est un souffle passionnel et passionné en mode Roméo et Juliette,  une dose d’amour éperdue qui nous rappelle que, parfois, le bonheur doit nous rendre insouciants. Malgré tout.

Bonus : la soirée de gala a permis d’inaugurer officiellement le rideau de scène de la Seine Musicale. Une création autour d’Orphée conçue en un temps record par Nicolas Buffe. Magique ! 

West Side Story

West Side Story
le classique original de Broadway

du 12 octobre au 12 novembre 2017

à La Seine Musicale 
Ile Seguin
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

Représentations supplémentaires :
les dimanches 29 octobre, 05 novembre et 12 novembre à 20h

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Viktor Vincent – Les liens invisibles et troublants

Les liens invisibles est un spectacle aussi bien poétique, troublant que bluffant. Viktor Vincent a un réel talent pour conter des histoires. Notamment la sienne, et celles de 3 personnes réunies à des siècles différents par un mystérieux lien.
Sa moustache et ses favorites sont des atouts charme rétro ++

les liens invisibles
Photo © Lisa Lesourd

Les liens invisibles et troublants 

Viktor Vincent convoque la science, l’histoire, la chance, le destin et l’illusion pour ce nouveau spectacle qui nous rappelle la magie du Cercle des Illusionnistes d’Alexis Michalik. 

Ce n’est pas un hasard puisque l’artiste a vu la pièce là même où il se produit : à la Comédie des Champs-Élysées.  

Les liens qui nous relient les uns aux autres sont troublants comme la présence de Patrice Leconte à nos côtés ce mercredi soir à qui le mentaliste envoyait des lettres quand il était étudiant en cinéma. Un autre lien plus subjuguant encore : la présence de Michel Houellebecq dans la salle.

les liens invisibles
Photo © Lisa Lesourd

Économie de moyens pour gros effets

Viktor Vincent évoque aussi bien le souvenir de son mentor Daniel Miraskill que l’influence du célèbre Houdin pour tisser un récit dont lui seul a le secret. 

Des expériences avec un spectateur, tiré au sort par 2 ou 3 dès suivant son siège, ou le public en entier ponctuent ce récit de haute volée. 

Un paquet sur les cuisses d’une spectatrice nous tiendra en haleine tout au long du spectacle, comme ces mots écrits à la main et placés dans la poche de trois volontaires. 

les liens invisibles

Tout serait rationnel pour l’artiste-illusionniste mais la solution garde tout son mystère. Notre sommeil a été altéré la nuit suivante, notre cerveau rejouant certains numéros pour tenter comprendre.

Entre émotion et incompréhension, les mystères de Viktor Vincent sont tout autant dans la narration de ses contes que dans la magie de ses tours.

les liens invisibles

Les liens invisibles
avec Viktor Vincent

du mardi au samedi à 20h30
Matinée le dimanche à 16h

à la Comédie des Champs-Élysées
15, avenue Montaigne
75008 PARIS

En tournée en 2018 !

site officiel de Viktor Vincent : viktorvincent.fr

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Photo du mois #67 : Innovations

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est Cricriyom from Paris qui a choisi le sujet : Innovations

Une innovation design et technique nous a impressionnés récemment à la Monnaie de Paris.
Ce meuble conçu par Mathieu Lehanneur posé sur des bulles de verres.

Monnaie de Paris

 

Beaucoup d’autres innovations sont à découvrir sur les autres blogs participants :
Akaieric, Alban, Amartia, Aude, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Cara, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Eurydice, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Kellya, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Memories from anywhere, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nicky, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sandrin, Shandara, Sous mon arbre, Tambour Major, Ventsetvoyages, Who cares?, Xoliv’.

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KIBLIND #62 BOUTEILLE avec Jean Jullien : soirée dégustation

Pour son numéro 62, le magazine Kiblind crée l’événement en faisant appel à deux invités : l’illustrateur Jean Jullien et le caviste Thierry Poincin.
Cette alliance artistique est à découvrir le 19 octobre rue de l’Olive dans le 18ème à Paris avec une dégustation ouverte à tous et toutes.

kiblind

Cette collaboration à trois a donc donné naissance à un Kiblind spécial “Bouteille” avec une sélection de 8 vins dont le contenant est spécialement illustrée.

Kiblind met tous les sens en vrac

Jeudi 19 octobre de 19h à minuit vous aurez donc la possibilité de :
– mater le boulot de Jean Jullien sur les bouteilles
– savourer les 8 vins sélectionnés par Thierry Poincin d’En vrac
– vous jeter sur le nouveau numéro de Kiblind
– mouver votre corps sur les sons de Riri From The Block et du Bon Esprit.

Pour passer une soirée au top, il suffira d’acheter le verre sérigraphié pour l’occasion (5 euros).
C’est le pass qui permet de goûter, gratuitement, chaque vin. Il sera aussi un bel objet souvenir de collection. Et pour vous aider dans cette dégustation, un petit carnet explicatif des différentes cépages sera fourni.

Alors vous venez avec nous ?

kiblind

Lancement Kiblind #62 “Bouteille”
& dégustation de vins

Jeudi 19 octobre 2017
de 19h – 24h

Rue de l’Olive
75018 Paris

site officiel de Kiblind : kiblind.com

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