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Le Musée des Merveilles : épopée poétique et bouleversante

Le réalisateur Todd Haynes signe un film délicat, à la hauteur de deux enfants portés, à des époques distinctes, par une quête folle, celle d’un père pour l’un et d’une actrice de cinéma pour l’autre.
Le Musée des Merveilles touche au cœur par la force d’interprétation de ses deux jeunes comédiens principaux.

Le musée des merveilles

New York 1927 vs New York 1977 

La reconstitution non pas d’un mais de deux New York est tout simplement bluffante.
Le noir et blanc de la fin des années 30 dialogue avec les couleurs 70’s tout au long du récit.
Les décors, accessoires, costumes sont incroyables. On est autant subjugués, enchantés, que les deux jeunes protagonistes découvrant la ville de la côte Est.
Il ne manque plus que les odeurs pour nous envoyer définitivement dans un autre espace-temps. 

Le musée des merveilles

Deux révélations : Oakes et Millicent

Ben et Rose sont interprétés par deux jeunes acteurs de talent comme Hollywood sait si bien les caster, respectivement : Oakes Fegley et Millicent Simmonds.
Ben perd l’audition suite à un accident, alors que Rose est sourde et muette de naissance.
Sur le papier, le contexte pourrait être éprouvant mais la force de caractère des deux protagonistes dépassent leur handicap. Leur quête les active d’une curiosité et d’un courage sans égal. 

Le musée des merveilles

Julian Moore muette 

Il n’y a pas de mauvaise esprit de ma part. Je ne me suis jamais plaint de la voix de la comédienne, au demeurant très agréable. 
Dans ce film, Julianne Moore offre une nouvelle facette de son jeu. Elle est privée de voix, ce qui ne l’empêche pas d’être rayonnante et une nouvelle fois incroyable.
Performance d’actrice ! 

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Le musée des merveilles

Le Musée des Merveilles 

(Wonderstruck)

film de Todd Haynes
Scénario : Brian Selznick, d’après son roman
Avec : Oakes Fegley, Julianne Moore, Michelle Williams, Millicent Simmonds, Jaden Michael, Tom Noonan 

Sortie le 15 novembre 2017

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Agnès Hurstel bande, ose et libère ! au Sentier des Halles

L’humour trash n’est plus réservé aux hommes ! Agnès Hurstel parle de teubs, de vaginou, de fist, d’amour, pour le plus grand plaisir des femmes. Jamais vulgaire, sur le fil du rasoir, Agnès dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas sur la scène du Sentier des Halles à Paris et ça fait un bien fou.

Agnès Hurstel
selfie original exclu pour #UsofParis

“Bienvenue dans ma cave !”

Poids plume au joli minois ne niant pas ses origines bourgeoises, la jeune femme détonne par la crudité de ses propos. Énergique, pétillante, impertinente, ultra culottée, Agnès Hurstel est trash mais toujours souriante.
Elle interprète, avec justesse, ses trois organes qui fonctionnent de manière totalement contradictoire : son cerveau, son cœur golmon, et son vaginou. Il y a trois femmes en elle, trois femmes qui n’arrivent pas forcément à s’accorder face à un homme.

Nous avons beau chercher, il nous semble que c’est bien la première fois que nous ayons entendu un vagin parler.  Dans les Monologues du vagin, ce sont les femmes qui parlent de leur intimité, avec Agnès c’est son organe tout entier qui a droit à la parole. Son entrée de scène est aussi incongrue, stupéfiante qu’abondante ; pas sûr que vous vous en remettiez totalement. Le vagin d’Agnès déborde littéralement de la scène.
Particularité : cet organe-là a un accent du sud, donnant à son monologue un supplément de soleil.

Son aparté sur le « gérant » d’une startup est hilarant ! Agnès se déchaine en nous expliquant tous les travers que peut engendrer ce métier. Connu de près ou de loin, tout le monde s’y retrouve et s’esclaffe à gorge déployée !
Agnès est généreuse avec son public. Elle questionne, interroge et choisi son amoureux qui aura la lourde tâche de lire sa lettre d’amour sur scène. Jamais méchante, Agnès a de la répartie à revendre. Son « ce n’est pas un dialogue » à fois qu’un spectateur lui répond est à mourir de rire.
Agnès nous fait du bien. Son discours est là pour déculpabiliser les femmes de tous les discours féministes dont nous sommes les cibles quotidiennes.

“Réveiller la femme !”

La jeune comédienne-humoriste de 25 ans a débuté l’humour il y a tout juste un an. Elle a fait sa première scène sur un coup de tête en mai dernier au Paname Art Café. Après avoir commis plusieurs “pièces très tristes“, comme elle nous le confie à sa sortie de scène, Agnès écrit un texte sur elle. Et c’est le déclic. Pousser par ses amis, elle enchaîne les scènes ouvertes, fait évoluer son texte. “Au début, je parlais aux mecs et c’était pas évident, je m’en prenais pas mal dans la gueule. Et me suis rendu compte qu’il fallait que je sois plus directe et que je parle aux femmes.” Avant de rajouter : ” je souhaite déculpabiliser la femme, la sortir de cette dictature du bonheur prônée par la presse.”

BONUS : vous allez enfin savoir dans quelles circonstances Oscar Pistorius a perdu ses jambes !

by Caroline et Alexandre

Agnès Hurstel

Agnès Hurstel

Jusqu’au 28 décembre 2017

Tous les jeudis à 20h15

au Sentier des Halles
50 Rue d’Aboukir
75002 Paris

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Chefs de Gare : gastronomie sur les rails avec Thierry Marx

Gare Montparnasse 11h, ce lundi, Thierry Marx enfile sa veste de cuisinier avant de passer derrière les fourneaux ambulant de l’opération Chefs de gare.
Cette opération, qui vise à ramener le goût et le bon dans les gares de France, entame sa 5ème édition.
38 gares, 8 chefs, 9 créations, c’est le programme des 13 prochains jours pour les voyageurs-gourmets


Chefs de gare

Thierry Marx : un parrain de choix

A son arrivée, il s’étonne “Merci d’être aussi nombreux un lundi matin !” Et c’est vrai que la presse et les curieux sont nombreux pour découvrir le programme de Chefs en gare.
Et puis, USofParis a une admiration toute particulière pour Thierry Marx. 😉

Car il n’y a pas plus grand défenseur du bien manger grand public que le chef Marx. Son crédo pour cette opération : “J’ai toujours défendu une gastronomie sans approche cosmétique, sans esbroufe. Le sandwich n’est pas un sous-produit de la gastronomie. Et même avec un sandwich, on peut défendre un message : celui du bien manger !

Chefs de gare

Celui qui est devenu “chef de gare grâce à l’Étoile du Nord, s’est battu pour installer son propre fournil en Gare du Nord. Il en sort tout type de pains pour sa cuisine. Affection indiscutable pour le produit de qualité, avec mention locavore.

Alors pourquoi être le parrain de cette opération ?
Pour montrer que “l’offre en gare monte en qualité. “

Sa création : un sandwich au saumon à la recette simple.
Il faut mettre en valeur le produit. Trois ingrédients maximum pour un sandwich. Il faut valoriser l’économie de la qualité.”

Chefs de gare

Du coup, son sandwich au bun tiède de maïs, cream cheese, saumon fumée, avocat et pamplemousse est juste superbe !

Des créations pleines de saveurs

Chefs en gare ne compte pas que sur la participation de Thierry Marx.
D’ici au 21 octobre, les voyageurs traversant 38 gares pourront succomber aux 9 créations de marque (chez Paul, la Brioche Dorée, La Croissanterie by Norbert Tarayre ou encore Eric Kayser) ou de chefs dans leur brasserie en gare.

Chefs de gare

Et ces exclusivités ne sont pas toutes parisiennes. Le terroir Lorrain de Michel Roth ne sera disponible qu’à Mulhouse. Le Nissart de Jacques Maximin à Nice (Au déli & Cia ),  le PLM (Paris Lyon Marseille) de Michel Rostang  se dénichera Gare de Lyon  et le magnifique Jambon beurre d’Éric Fréchon (au jambon 100% parisien) à dévorer à Saint-Lazare.

Chefs de gare : 8 chefs en démonstration

Gares et Connexion met aussi en place une tournée à travers 8 gares en France afin de faire se rencontrer chefs et voyageurs.

Lundi 09 octobre : Thierry Marx, gare Montparnasse
Mardi 10 octobre : Nicolas Pourcheresse, gare de Lille Flandre
Mercredi 11 octobre : Nicolas Rieffel, gare de Starsbourg
Jeudi 12 octobre : Louis-Philippe Vigilant, gare de Dijon
Vendredi 13 octobre : Ludovic Turac, gare de de Marseille Saint-Charles
Samedi 10 octobre : Vivien Durand, gare de Bordeaux Saint-Jean
Lundi 16 octobre : Maximilien Bridier, gare de Tours
Mardi 17 octobre : Denny Imbroisi, gare de Paris Saint-Lazare

Une occasion unique de voir les maîtres-queux en action et de profiter aussi de conseils culinaires. Et après les chefs, ce sont des écoles hôtelières qui prendront le relais, dans l’après-midi,  pour des séries d’animations.

Chefs de gare

Chefs de gare

du 09 au 21 octobre 2017
dans 38 gares en France

Plus d’info sur le site officiel de l’opération

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OnePlus 5 by Castelbajac : une callection performante !

Le OnePlus 5 se décline dans une version limitée signée, customisée par le génial Jean Charles de Castelbajac. Un nouveau joujou fashion pour geeks et geekettes qui en impose en journée, comme en soirée.
On adore ses touches de contrôle colorées, son dos griffé de la main du créateur de mode et ses fonctionnalités performantes pour une prix raisonnable. 

OnePlus 5


Callection : la classe signée JCDC

Quand Jean Charles de Castelbajac collabore avec une marque, il ne fait rien à moitié. Packaging, fond d’écran, touches, le créateur a apposé son style dans des détails qui font une vraie différence. Et il y a de quoi être fier d’avoir un téléphone qui se distingue. Il est noir certes mais il en impose.
Une fois dans votre main, il devient objet de curiosité qui fera de vous un geek encore plus inspiré que votre voisin.

En plus d’offrir un style inimitable et remarquable au One Plus 5, JCDC a conçu une collection capsule composée de t-shirts, sacs cabas (le nôtre a déjà fait deux envieuses au taff) ou encore d’un sac ceinture. La Callection est colorée, créative et nous encore plus unique.

OnePlus 5

OnePlus 5 JCC+ perfomances

Niveau fonctionnalités, le smartphone assure avec une épaisseur troublante de 7,25 mm, il se glisse littéralement dans la poche. Discrétion et addictions assurée.
L’écran large et son Qualcomm® Snapdragon™ 835 sont deux autres très bons arguments pour une optimisation de visionnage. La double caméra offre une qualité de prise de vue avec luminosité et très bon rendu de couleurs.
Le mode selfie est possible de nuit grâce à l’écran qui fait office de flash : astucieux. Le mode profondeur de champ accessible en un coup de doigt est hyper malin quand on veut improviser une compo différente des autres.

Impressionnant aussi de pouvoir faire des photos en mode pro en version RAW qui permettra toutes retouches.

Et #bonheur : la batterie se charge à une vitesse grand V. Un vrai bonheur quand on est un utilisateur d’applis, de réseaux en tout genre et en continu.
La batterie de secours est en option en cas de réelle angoisse de la panne.

Le OnePlus 5 sera la joue double carte sim : gain d’efficacité, quand on a un tél pro et un perso.

OnePlus 5

OnePlus 5

OnePlus 5 Jcc+

édition limitée équipée d’une double caméra, 8GB RAM et de 128 GB de mémoire
disponible depuis la 2 octobre à 559e

site officiel : www.oneplus.net/5

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Oktoberfest Paris 2017 : vague festive made in Germany

Rares sont les moments où l’on peut faire une fête décomplexée à Paris. Avec Oktoberfest Paris, c’est l’ambiance et la convivialité d’une fiesta de village que l’on peut vivre. On retrouve l’esprit festif de Munich à Paris, et c’est assez fou.
En mode s
implicité et partage pour cette 3e édition. 

Oktoberfest paris


Avant tout, on ne savait pas à quoi s’attendre en débarquant à l’Oktoberfest de Paris. Des c
oncerts et des animations avec un public debout et plutôt refermé sur ces voisins. Un gros concert en somme. Et bien rien de tout cela.

Oktoberfest paris

Sous un grand chapiteau posé à la Porte de la Villette, ce sont des rangées de tables qui nous accueillent. Réfractaires aux voisinages forcés, passez votre chemin.

Oktoberfest Paris : part belle à la gastronomie

Côté carte, le peu que l’on ait goûté est juste surprenant pour les quantités qui sortent des cuisines.
La petite choucroute du duo saucisses est l’une des meilleures jamais goûtée et le strudel aux pommes est divin, chaud avec de bonnes notes de cannelle !
Pour le reste les plats sont copieux alors aucune raison d’y résister.

Oktoberfest paris

Les serveurs et serveuses en traditionnelle culotte de peau bavaroise (Lederhose), sont tous et toutes souriants.es (si,si) et servent des brassées de bière en une seule fois. À la mode munichoise ! #impressionnant

Oktoberfest paris

Et l’animation musicale sans prétention et bon enfant ajoute à cet esprit de partage et de convivialité.
Il n’y a pas que des standards allemands mais toute la pop des 80’s y passe. Et l’esprit cabaret parisien s’invite aussi sur la scène avec du french cancan. 

Oktoberfest parisOktoberfest paris

Autant dire que les germanophones et les expats allemands ont déjà pris leur quartier à la Villette.

Il faut le voir pour le croire, faire la fête à l’Oktoberfest Paris, c’est énorme ! 

OktoberFest Paris

du 05 au 14 octobre 2017
Entrée payante avec consommation offerte

Paris Event Center
20 avenue de la Porte de la Villette
75019 Paris

site officiel : Oktoberfest Paris 

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Nuit Blanche 2017 : 5 installations à ne pas manquer

Nuit Blanche 2017 à Paris c’est maintenant.
Cette année vous avez le choix entre 97 oeuvres rien que pour le IN, on vous propose notre top 5.
5 oeuvres découvertes en preview, la veille de l’événement.
Au programme : danse, performance, tournage de cinéma, projection…
C’est parti pour la 15ème édition !

Nuit blanche 2017

 

The master’s tools : la plus barrée

On commence par le parcours nord dans la Halle Hébert.
Juste derrière le nouveau spot de street art l’Aérosol, un grand hangar accueille le collectif (LA) HORDE.
Cette installation-performance est un ballet de corps, de voix et de véhicules.Nuit blanche 2017

Nuit blanche 2017

Tournage d’une séquence de révolte en extérieur où policiers et manifestants se confondent, corps à corps entre chanteurs et fenwicks.

Nuit blanche 2017

On reste subjugué par la chorégraphie des acteurs-performeurs autour de cette limousine. En mouvement perpétuel, certains taguent au sol “Demain est annulé“, tandis que les autres effacent immuablement leurs messages.

Mille et une danses : la plus énergisante

Sous la Canopée des Halles, on retrouve le génial danseur et chorégraphe Olivier Dubois entouré de 300 danseurs amateurs.
Cette méga troupe envahit littéralement l’espace, en petits groupes ou en masse.
Le chorégraphe précise : “Avec le nombre de répétitions, l’implications, le terme amateur n’existe pas pour moi. Je donne le moyens à ces danseurs d’assurer comme des pros.”

Nuit blanche 2017
Sur des musique populaires, films de Funès ou de jeux vidéo comme Tétris, les corps s’animent dans des chorégraphies millimétrées, ou en mode flash-mob plus chaotique.

C’est totalement euphorisant. Olivier dubois offre une belle dose d’énergie et de fougue pour recharger ses batteries au milieu de la nuit. Avant de continuer son parcours.

English Magic : la plus décalée

Sur des arrangements de musique pop joués avec un ensemble de steel-drums, Jeremy Deller propose une vidéo drôle, sombre et esthétique.

Nuit blanche 2017
A travers elle, l’artiste veut montrer qu’une identité culturelle, ici l’anglaise, n’est pas homogène, mais composée d’un aggloméra de choses multiples et divers.
Une vidéo hypnotique. On adore la version de The man who sold the world qui devient d’un coup beaucoup moins dark que celle de David Bowie.

Un monument dédié au siècle des révolutions : la plus historique

De mémoire de Nuit Blanche, on a rarement vu une installation qui convoque à ce point la grande Histoire.

Nuit blanche 2017 Nuit blanche 2017

A l’occasion des 100 ans de la Révolution russe d’octobre 1917, le collectif Chto Delat ? (Que faire ?) a voulu retracer l’histoire des révolutions à travers le monde.
Les 1h30 de vidéo d’archives vont de l’Iran à mai 1968, en passant par la Roumanie ou l’Afrique du Sud…Nuit blanche 2017
On n’a pas pu visionné la totalité du film, mais cette oeuvre est vraiment prenante et offre un vrai recul sur notre situation actuelle.

Marée des lettres : la plus connectée

Sur les quais de Seine, Invisible Network Playground plante ses lettres géantes.

Nuit blanche 2017
Grâce à une application téléchargeable, chacun.e de nous peut faire évoluer l’oeuvre Marée des lettres. Lancez votre slogan et si les utilisateurs l’aiment, il sera transformé en lettres géantes que les promeneurs pourront admirer. 100 % ego trip !

Et si vous souhaitez vous faire surprendre, sans établir un plan d’attaque précis, laissez vous porter par la ligne orange qui parcourt les trottoirs de créations en créations.

Toutes les infos sur le site officiel de la Nuit Blanche

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Château d’Azay-le-Rideau : choc d’une renaissance

Après 3 ans de travaux, le château d’Azay-le-Rideau s’offre à nouveau à tous les regards avec une façade flamboyante, un jardin repensé et des salles remeublées. Sans oublier une installation artistique au premier étage.
Visite du château d’Indre-et-Loire au charme indéniable qui a eu droit un regain de fréquentation cet été.

Azay le rideau

Azay le Rideau et son reflet 

Azay le Rideau, qui a traversé 500 ans d’histoire, a retrouvé tout son éclat. Avec le poids des années la pierre calcaire avait grisée, les ardoises s’étaient détériorées, la charpente avait souffert.
Le chantier a privé les visiteurs de ces façades uniques mais pour la bonne cause. Le spectacle est grandiose.
Biches, écureuils et marcassins qui gambadent autour du château ont un nouveau décor.

Les miroirs d’eau ont été vidés de leurs carpes et autres poissons sauvages pour préservation avant restauration complète. Les reflets du monument sont toujours aussi saisissants.

Azay le rideau Azay le rideau

Intérieurs valorisés

Le Mobilier National a permis un réaménagement des salles du château, redonnant toute la chaleur, le confort de la demeure à l’époque des Biencourt.
À partir d’archives et notamment de photos, les équipes ont eu à cœur d’être les plus fidèles au mobilier, aux rideaux à fleur de lys (en souvenir d’Henri IV et son épouse).
Le rez-de-chaussée est ainsi entièrement remeublé d’un décor XIXe siècle faisant oublier que le Château fut un temps musée de la renaissance.
Salon Biencourt raffiné et cosy, salle de billard imposante, garde-manger discret et pratique, salle à manger éclatante, salon-bibliothèque pour les loisirs, la visite réserve son lot de surprises et de coups de cœur pour un portrait, une pendule, un mobilier…
Les intérieurs sont enrichis par l’acquisition d’œuvres et objets ainsi que de dépôts de grandes institutions comme le musée du Louvre ou le château de Fontainebleau.

Le comble dévoile l’incroyable maitrise des maitres d’œuvre de l’époque (XVIe siècle) qui ont conçu cette charpente. Ici, il n’est pas rare d’y croiser le grand murin, une espèce protégée de chauve-souris.

Azay le rideauAzay le rideau

Nouvel espace : le Pressoir 

David Lebreton, scénographe, a conçu un écrin de découvertes. Le Pressoir a été conçu comme une caméra obscura avec une lentille pour faire pénétrer la lumière.
Ici, tous les publics peuvent trouver des compléments d’informations, un enrichissement de connaissances sur certaines thématiques. Les visiteurs déficients visuellement peuvent toucher une maquette 3D du Château pour en saisir les volumes. Les personnes à mobilité réduite ne pouvant monter dans les étages peuvent admirer l’édifice par le biais d’un diaporama large de photographies.
Enfin, une table “miroir d’eau” retrace les époques clés avec une sélection d’illustrations et dates importantes.
La visite de cet espace muséographique peut se voir soit avant soit après celle du monument.

Azay le rideau
Entrée secrète au palais fermé du roi, Pieto.sO Peter Keene, 2015

Résidence d’artistes

Azay le Rideau offre les salles du premier étage à l’imagination d’artistes, grâce à l’invitation du Centre des Monuments Nationaux. C’est un duo qui a eu les faveurs d’une carte blanche. Piet.sO et Peter Keene ont conçu Les Enchantements d’Azay, une série d’installations animées, jouant l’illusion, la surprise, le miniature, le gigantisme.
C’est la patience qui prime pour s’amuser des découvertes que l’on peut faire. Un miroir qui révèle son reflet par intermittence, un banquet gargantuesque qui s’anime entièrement, de la pièce montée aux silhouettes anonymes.
En fin de parcours, le Palais fermé du roi niché dans un meuble est un petit bijou de détails et poésie.

Azay le rideau Azay le rideau

Château d’Azay-le-Rideau

19 rue Balzac
37190 Azay-le-Rideau
Tél : 02 47 45 42 04

Ouvert tous les jours
fermé le 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

site officiel : azay-le-rideau.fr

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Être ou paraître / Julien Derouault : audacieux et beau

Avec Être ou paraître, Julien Derouault impressionne en roi-clown-danseur pris entre la poésie, la nuit et la tragédie de la vie couchées par le génie d’Aragon et de Shakespeare. Télescopage en jean bleu, couronne de roi, canne de bonimenteur et rythmes électro au Studio Hébertot. 

Julien Derouault

Être ou paraître : solo de danse poétique 

Il faut le voir pour le croire. La force d’interprétation qui confère presque à la folie est spectaculaire. Julien Derouault danse, vit les mots qu’il interprète dans tout son corps, les transpire.
Ses contorsions sont aussi vitales que les mots qu’il nous lance.

Les extraits de textes sont chargés de sens, de génie, ce qui n’empêche pas l’interprète de faire preuve d’humour, de détourner le propos, de désarçonner le sacré.

On croit parfois halluciner, comme si l’interprète devant nous étant pris d’une transe, sous influence d’un dieu ou d’un démon inconnu.
Sa vibration corporelle est palpable, son souffle si près de nos oreilles grâce à la proximité de la salle.

Être ou paraitre : une interprétation subjuguante, animale, essentielle.

Ma voisine ce lundi – qui est aussi ma mère – résume le mieux la performance : Julien a donné tout ce qu’il pouvait donner. C’était prenant. Je suis abasourdie. J’ai été soufflée. Se donner à fond, comme ça, j’en avais mal pour lui.”

Julien Derouault

Être ou paraître 

Avec Julien Derouault
Mise en scène et chorégraphie : Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
musique : Yannael Quenel

Un spectacle du Théâtre du Corps

Le dimanche à 19h
Le lundi à 20h 

au Studio Hébertot
78 bis Boulevard Batignoles
75017 PARIS

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CORSON dévoile son nouvel single Nos amours embouties

Comme David Bowie ou U2, Corson s’est frotté à l’énergie berlinoise. C’est là que les premières notes du nouveau single, Je respire comme tu mens, ont été posées.
Cordon nous dévoile, en avant première, quelques secrets sur cette nouvelle aventure et son nouveau single Nos amours embouties.

INTERVIEW SELFIE / CORSON

Corson

Quand as-tu décidé de devenir chanteur ?
Très tôt. Déjà petit, je pianotais sur le piano de mon cousin. Je pouvais y rester des heures.
Ça a donné l’idée à ma mère de m’inscrire au solfège. J’ai commencé à prendre des cours de piano, tout en débutant le chant. C’est venu assez instinctivement.
J’ai commencé à avoir des groupes. J’ai fait le conservatoire de ma région, en chant lyrique.
Après mes études, je me sentais pas de bosser dans une banque. Je suis parti, vers 22 ans, pour essayer de ne faire que de la musique et d’en vivre.  Je l’ai dit à mon père. Il n’était pas très content.

Une émotion musicale intense dans ta jeunesse ?
C’était à l’âge de 12-13 ans. C’était la première écoute de Bloody Sunday. J’étais en colo de ski. C’était le soir de la boom où tu essaies de pécho un peu.
Ça m’a fait une réaction physique quand j’ai entendu le titre. Et quand on m’a dit U2, j’ai filé tout écouté ! Et je me suis dit : “je veux être Bono, je veux faire de la scène !

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Qu’est-ce qui est à l’origine de ton nouveau titre Je mens comme tu respires ? Du vécu ? Un sentiment ?
C’est un constat de ce que je peux voir autour de moi : des séparations, certains qui se trompent. Arrivé à mon âge – c’est pas une préoccupation à 20 ans – tu te poses la question de savoir si ta relation va durer, si tu vas avoir des tentations, si la routine va tuer le couple ou pas.

La rythmique de ce titre est prenante.
J’ai composé la chanson à Berlin avec mon collègue danois, Jesper Nielsen. Nous avions la base de chanson. Et je suis revenu poursuivre la compo à Paris.
J’ai fait les arrangements avec le réalisateur de mon 1er album, Boban Apostolov. On voulait un rythme répétitif et lancinant qui retrace la routine du couple. Comme si tout était écrit et qu’un marteau vienne marteler tout ce qui allait se passer année par année, jour après jour.

Tu retravailles beaucoup tes compos ?
Je suis partisan du premier jet. Il est toujours bon pour moi. Les premières notes au piano sont les bonnes. Plus je travaille une mélodie moins elle est bonne.
Ensuite, c’est au niveau des arrangements qu’on se prend la tête. Le choix de vraies cordes ou de cordes synthétiques, par exemple.

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Qu’est-il autorisé de dire sur le nouvel album ?
Il parle essentiellement des relations amoureuses dans tous les états possibles.
Fille à Copenhague parle d’un amour manqué, quelqu’un qui croise une jeune femme dans cette ville (je suis aussi allé y composer un titre). C’est quand on se dit : pourquoi je ne suis pas allé lui parler ? Qu’est-ce qui ce serait passé, si je l’avais rencontrée ?
Le titre Faisons l’amour parle des gars qui sont timides. Je l’étais il y a dix ans, quand je sortais en boite. 🙂
J’ai fait quelques titres aussi en Bretagne.

Une anecdote de studio ?
L’enregistrement des cordes s’est fait à distance. J’étais en Bretagne et Boban à Skopje avec les cordes. Je suivais l’enregistrement à distance. Mais j’avais une mauvaise connexion. J’entendais tout en décalé et je suis devenu fou.

Qu’a-t-il de particulier Jan Pham Huu Tri ?
Jan est un ami. Il a collaboré avec David Hallyday, Brigitte et il a fait les guitares de mon premier album. Pour le nouvel album, il joue de la guitare (avec un archet) et de la basse. Il a un son bien à lui. Il a une façon d’aborder les titres très instinctive.

Corson
Selfie original pour UsofParis

Un duo de rêve ? Un fantasme ?
J’en ai plein ! 🙂
Il y a le titre Fil Amant que j’aimerais partager avec une artiste. Je n’ai pas encore d’idée. Mais je cherche.
Sinon, j’aimerais beaucoup chanter avec Cœur de Pirate. Une artiste que j’aime de plus en plus.

Une anecdote de concert ?
Une première partie au début chaotique. C’était au Zénith, en ouverture du concert de Laura Pausini. J’étais avec mon musicien, Brice Davoli. Et il avait un clavier connecté à un ordi pour une palette de notes mais qui ne marchait pas. On ne comprenait pas pourquoi.
On a fini par faire le live en piano voix. C’était un beau moment mais beaucoup de stress.

Une belle rencontre musicale ?
Mon réalisateur : Boban Apostolov. On s’est rencontré à Londres. C’est un jeune réalisateur macédonien. Et je bosse depuis mon premier album tout le temps avec lui. On travaille aussi pour d’autres artistes. Il a beaucoup de talent.

Quel rapport as-tu avec les réseaux sociaux ?
C’est moi qui gère. J’aime tweeter des photos, des vidéos, j’aime beaucoup Instagram parce que j’adore faire de la photo.
FB c’est un lien quand t’es pas en promo, en concert. Je réponds aux questions quand je peux.

Une chanson pour dire Je t’aime ?
La nuit je mens d’Alain Bashung.

Une chanson pour pleurer ?
Ne me quitte pas de Brel.

Une chanson pour s’évader, quitter Paris ?
No Surprises de Radiohead.

Une claque musicale récente ?
Half Moon Run, un groupe canadien. Je l’avais vu au Trianon, en 1ère partie.
Le batteur faisait à la fois de la batterie et du pad. J’aimerais bien l’avoir pour mes prochains lives.
Le groupe mélange pas mal l’électro et l’acoustique et j’adore la voix du chanteur.

Corson

CORSON

Nouveau single : Nos amours embouties

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Site officiel : corson.artiste.universalmusic.fr


Itv réalisée au Terrass’Hôtel
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Petit Fantôme en interview – Un mouvement pour le vent

Rencontré au début de sa tournée estivale au festival We Love Green, Pierre Loustaunau alias Petit Fantôme nous dévoile son album Un mouvement pour le vent avec sincérité.
Un accident technique l’a conduit à tout recommencer en urgence. Le résultat est planant, une série de haïkus musicaux, purs à l’image de leur interprète.
Petit Fantôme est en tournée et sera en concert à la Gaité Lyrique le 20 mars 2018.


INTERVIEW PETIT FANTÔME

Petit Fantôme

 

UsofParis : Que retiens-tu de ton aventure avec François and The Atlas Mountains ?
Petit Fantôme : Ça m’a bâti ! La personne que je suis maintenant n’est pas la même sans tout ce que j’ai vécu. Ça a fait mon ADN. C’est ma base, mon essence. Et ce que j’ai vécu avec François c’est d’une intensité incroyable. J’ai tout appris : la scène, un langage, un langage commun de concert, de live, de transe…

Un langage musical ? Un langage corporel ?
C’est un langage mystique, un langage commun… un langage avec les gens, avec ce qui se passe sur scène… Pourquoi on fait de la musique, pourquoi on veut montrer sa musique… Pourquoi on veut l’expliquer, pourquoi on veut la jouer, pourquoi on veut la mener plus loin, la jouer plus fort.

Et cet album tu l’as conçu où ? En tournée ? En voyage ?
En revenant vivre au pays basque. Je me suis reposé, un peu, avec mon amoureuse. Je me suis décentré de plein de choses, de la vie de tournées avec François. Je me suis décentré un peu de ma vie, en prenant un peu de recul. Je me suis apaisé.
Je vis à côté de la montagne et de l’océan. Ça m’a fait beaucoup de bien, ce petit moment où j’ai fait autre chose : des travaux, du bâtiment, du plâtre,  des cuisines, du chantier.

C’était pour te libérer l’esprit ?
Oui. Pour faire autre chose. Et aussi peut-être inconsciemment pour me créer une frustration, pour me donner une envie forte de faire de la musique. 🙂

Et le premier titre composé a été ?
Ma naissance qui vient de sortir.
Et l’autre morceau qui s’appellera Quelque chose à vivre.
L’album, je l’ai créé à Bayonne et j’ai tout perdu ce qu’il y avait sur mon disque dur. J’ai dû le recréer très vite avec Vincent qui joue à la base dans le groupe. J’ai récréé des morceaux que j’avais réussi à faire comme Ma naissance et après on a retravaillé, on a écrit des morceaux.
C’était nouveau, c’était plus frais. C’était super !

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Finalement, la perte ça a été une bonne chose ?
Oui car je m’étais enfermé dans des choses qui étaient très compliquées et comme dirait un bon copain : “ne fais pas compliqué quand tu peux faire simple.”

Donc tu as simplifié du coup ? Parce que c’était l’urgence ?
Oui, parce que j’allais perdre trop de temps sinon.
Je suis allé à Paris enregistré les basses et les batteries avec Jean de François and The Atlas Mountains et Vincent à la basse. On a enregistré les batteries dans son studio à Pigalle, dans une toute petite cave. Après j’ai récupéré toutes les pistes et j’ai fait tout chez moi, dans ma chambre, une petite chambre de musique.
Je suis revenu mixer à paris.

Quelle est la chanson la plus personnelle de cet album ?
Elles le sont toutes !
Il y en a une sur ma mère qui a été très malade. C’est celle-là la plus personnelle.

Et pourquoi écrire sur ce sujet ?
Ce groupe c’est une catharsis et m’aide à libérer la parole, les mots… des choses qui m’émeuvent, des choses qui me font mal.
J’essaie d’universaliser le message du coup ça peut paraitre perso mais ça passe. Les gens ne font pas gaffe, alors que moi je sais que c’est très perso. C’est très référencé et vraiment ça me fait du bien.
Ça peut paraitre comme un manque d’humilité de parler de soi, d’avoir des choses personnelles, mais moi je ne fais pas de psychanalyse, je fais de la musique.
C’est quand même assez génial de pouvoir se libérer par la musique et c’est de transcender l’âme ; d’aller en profondeur dans des choses libératrices et de pouvoir chanter de sa mère qui est malade devant des gens ou devant ses copains ça me libère…

Mais ça fait remonter des émotions ?
Si mais ça fait du bien d’être pur comme ça, d’être dans la pureté. Je ne suis pas là pour raconter un mec qui va coucher avec une meuf.
Je déteste raconter des histoires en fait et a part William Sheller y a personne qui sait le faire.
Il y a très peu de paroles dans mes titres c’est des sortes de haïkus.

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Qui a grâce à tes yeux dans la chanson française ?
Sheller, Manset, Dominique  A, Katerine.
Et Amadou et Mariam c’est mon groupe préféré qui chante en français ! Je les ai vus plusieurs fois sur scène.
Et il y a aussi Chocolat, un super groupe canadien que j’adore. Corridor aussi.

As-tu as un mantra qui t’aide à vivre où qui t’aide à survivre ?
« Sois bien ! ». J’adore me dire ça. Et « Offre ta musique », tu te dis ça avant un concert, « Ne t’excuse pas pour qui tu es ». C’est un poème de René char qui dit «Impose ta chance, à te regarder ils s’habitueront ».
Çacorrespond plus à ma musique. Fais ta musique, même si c’est trop chelou, ils s’habitueront.

Claques scéniques récentes ?
Teenage FanClub ! C’est un groupe culte écossais. Ils ont 60 ans.
J’ai enchainé 3 concerts géniaux : les Swans à Biarritz, Teenage FanClub et Chris Cohen à Bordeaux.
Pour mes claques musicales : c’est Powerdove et Chocolat.
Chocolat c’est super !

Une chanson qui te fait pleurer ?
Un homme heureux de William Sheller me fait pleurer et je suis souvent touché par Le petit bal perdu de Bourvil.

Interview by Alexandre

 Petit FantômePetit Fantôme

Petit Fantôme
nouvel album : Un mouvement pour le vent
(Because Music)

sortie le 6 octobre 2017

Site officiel : petitfantome.com

EN CONCERT
A la Gaité Lyrique, le 20 mars 2018

& EN TOURNÉE
08/11 : AMIENS / LUNE DES PIRATES
12/11 : LA ROCHELLE / LA SIRÈNE (AVEC PARCELS)
15/11 : TOURS / TEMPS MACHINE
16/11 : BEAUVAIS / OUVRE BOITE (AVEC HER)
27/11 : NANTES / SOY FESTIVAL
09/12 : CLERMONT / COOPE CLUB

Tournée 2018
18 janvier — Bordeaux — Rock School Barbey
19 janvier — Biarritz – Atabal
27 janvier — Saint Etienne – 10 ans du Fil
2 février — Montpellier – Rockstore
3 février — Lyon – Transbordeur Club
(20 ans du Festival Woodstower)

 

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