Yanis Si Ah porte le perfecto à merveille depuis plusieurs semaines pour interpréter le rôle de Kenickie dans Grease, le musical. Le comble pour ce jeune artiste est de jouer le rôle d’un étudiant alors qu’il s’est arrêté avant le lycée.
Vraie performance physique : le cuir colle à la peau quand l’artiste danse et chante sur scène.
#Respect
UsofParis : Quelle était l’ambiance des auditions ?
Yanis Si Ah : Les castings ont été longs. Il y a eu 8 tours. On était nombreux à vouloir les passer. Je ne pensais pas être pris. J’ai été très surpris.
Il y avait une très bonne ambiance. On ne s’est jamais senti juger.
C’était 8 tours de plaisir.
Une anecdote ? J’étais dans CATS, il y a 2 ans et j’étais doublure de 6 rôles.
Quand j’ai été auditionné, comme l’équipe savait que j’avais la capacité de changer de rôle facilement, on m’a fait jouer tous les T-Birds (ou Burger Palace). Je suis passé de Danny à Kenickie, puis Doody.
Ce qui est drôle : j’ai jonglé plusieurs personnages jusqu’à la fin.
C’est pour ça aussi que je n’y croyais pas trop.
Et l’équipe ne m’a annoncé qu’à la fin que j’étais pris pour le personnage de Kenickie.
Comment s’est passée l’annonce ?
Quand l’équipe m’a appelé, elle m’a dit que j’avais oublié mon t-shirt. J’oublie tout partout. 🙂 Hyper crédule, j’ai répondu : “désolé ! ”
On m’annonce qu’ils ont encore besoin de moi pour un nouveau tour dans 2 mois. J’ai foncé dedans : “ah oui ?”
Et ils ont fini par me dire que j’étais pris. Et là, les larmes, les violons. “Je vais raccrocher pour appeler maman.”
Ton 1er coup de fil était pour ta mère ?
Oui, c’est un peu mon agent ! 😉
Qu’as-tu en plus des autres qui ont passé le casting ?
Ce n’est pas à moi de répondre 🙂
Sans doute que je suis à fond. J’ai fait mon maximum.
Qu’est-ce qui est difficile pendant les répétitions ?
Être constant. Ne pas se laisser avoir par la fatigue, le quotidien.
Garder le niveau chaque jour. Garder en mémoire ce que tu as appris la veille pour toujours progresser.
Grease le musical est une création gorgée de good vibes, avec un max de bons ingrédients pour en faire un succès. Une histoire d’amour à rebonds, des bleuettes parallèles, des personnages attachants, un bolide, des chorégraphies colorées.
Le cœur bat à plein régime dans la salle comme sur scène. 4 très très bonnes raisons de succomber tout de suite.
Éclat visuel !
L’accord parfait entre costumes, danses, éclairages, décors est extrêmement attrayant. La fête est constante, le ballet est à un rythme fou. La fougue déborde de la scène. Ma voisine – en l’occurrence ma mère – a retrouvé l’ambiance de sa jeunesse 50’s. Les préoccupations des ados américains étaient bien les mêmes que celles des Français, à cette époque. 200 costumes au total viennent enthousiasmer les rétines. La scène de bal finale est décoiffante.
Au salut, on en redemande !
Adaptation excellente
Nicolas Engel qui signe l’adaptation de la comédie musicale a osé ! Mélanger anglais-français dans le texte des chansons est une des réussites de cette 8e production Stage Entertainment France. Les titres phares du film sont en anglais afin de chanter à tue-tête sur Summer Nights, You’re the one that I want. Les puristes sont aux anges.
D’autres titres comme Tell me more ont droit à un mix français-anglais pour la compréhension dans le texte. Enfin, Je ne peux pas me passer de nous est une adaptation pure en français, vibrante d’intensité et portée par la prestation d’Alizée Lalande à la voix d’ange.
Interprétation magistrale
Broadway n’a pas le monopole des talents scéniques qui allient aisance vocale, physique au jeu. Le cast de Grease le musical est parfait ! Alexis Loizon est le bogosse dieu du stade qui fait craquer par sa silhouette dès le premier tableau. Ma mère lui a préféré le charme de Yanis Si Ah, qu’elle a trouvé plus sexy dans le déhanché. 🙂 Alizée Lalande est parfaite dans sa partition ange/démon.
Bonheur aussi de retrouver Alexandre Faitrouni, véritable caméléon que l’on avait aimé dans La Belle et la Bête et Love Circus, ainsi que la révélation d’Oliver Twist : Alexander Wood.
Et il y a tant d’autres beaux interprètes que nous aimerions citer.
Miss Lynch, personnage hilarant
Miss Lynch est une brillante trouvaille du metteur en scène Martin Michel. Il avait déjà monté une version aux Pays-Bas en s’amusant de cette proviseure de la Rydell High School, maladroite et qui gère son autorité comme elle peut. Ce personnage interprété par l’excellente Céline Groussard a une place de choix dans cette production.Ses prises de parole, en compagnie d’Eugène, sont de grands moments de fous rires. Des pauses qui viennent comme des respirations entre deux fougues chorégraphiques.
Grease le musical est un spectacle intense, chaleureux, enchanteur.
Bonus confidence : je n’ai jamais vu le film et ça ne m’a pas empêché de prendre mon pied avec la version “musical”.
Grease le musical
la comédie musicale de Jim Jacobs et Warren Casey
Prolongations jusqu’au 8 juillet 2018
au Théâtre Mogador
25, rue Mogador
75008 PARIS
du mardi au samedi à 20h
matinées : samedi et dimanche à 15h
SOL (Samy Defosse), talent de The Voice 2016, parcourt les routes de France tout en offrant des reprises (sur)prenantes de Sting, Rag’nBone Man ou Bill Withers sur sa page Facebook.
En attendant son premier album au casting prestigieux (Boris Bergman, parolier de Bashung en tête), l’EP Mon Frère confirme le talent de ce jeune homme indocile et charmant.
INTERVIEW-SELFIE DE SOL
UsofParis : Comment on sort de l’aventure The Voice ?
Sol : On sort très fatigué, surtout physiquement. C’est beaucoup de rythme, c’est du 7j/7. On est très sollicité et on chante beaucoup. Mais mentalement, du fait que ce n’est pas une télé-réalité qui pénètre ton quotidien, c’est assez tranquille.
Émotionnellement c’est chargé. Pour faire descendre la pression, je suis rentré chez moi.
J’ai gardé la même vie après : mêmes amis, même appart.
Les meilleures leçons à retenir pour ta jeune carrière ?
L’importance de l’image que l’on renvoie. La résistance en tant que chanteur. Comment arriver, semaine après semaine, à performer, à aller plus loin.
Donner l’impression “step-up” à chaque, devenir meilleur.
Et imagination : pour se renouveler. Trouver des façons de chanter différentes, procurer des émotions autres.
Être un sujet d’observation via les réseaux sociaux, c’est troublant ?
Au début, on passe son temps à tout regarder. Je regardais les commentaires Youtube. Et au final, on apprend à se détacher, car Internet est une zone de récré pour tout le monde et pour des trolls que l’on a du mal à cerner. J’ai fait rapidement le tri.
Et j’ai eu beaucoup de choses positives pendant The Voice.
Je jouis d’une côte de sympathie, je le vois dans la rue.
Une voix, ça s’entretient aussi quand on est jeune chanteur ?
Sol : Ce sont des muscles, des tissus. C’est de l’organique. On s’entraîne comme un sportif. On se préserve aussi. Y’a du coaching. On prend de la propolis, de l’homéopathie.
Ils ne sont peu nombreux les finalistes de The Voice à signer un EP, un album. As-tu eu une bonne étoile ?
Une bonne étoile. Et un bon directeur artistique. Universal m’a contacté dans l’été qui a suivi l’émission, pour me proposer un contrat d’artiste. C’est une grosse boite mais un label à taille humaine.
Il faut être à la hauteur. C’est un challenge.
C’est bonne enfant mais on travaille beaucoup.
Quand as-tu écrit la chanson Mon Frère ?
Sandro Abaldonato m’a proposé un sample de guitare des 70’s, des Commodores (groupe de Lionel Richie). En rentrant chez moi, dans le TGV Paris-Dijon, j’ai écrit le texte. Sur un bout de table. Après je l’ai finalisé chez moi.
Comment se passe la conception de ton premier album ?
J’aime bien bosser en équipe, en atelier, comme les pôles d’auteurs US qui bossent sur les séries. C’est l’émulation qui motive. On pouvait être 7/8 autour de la table avec l’équipe des Mutin & Nazim qui sont des hit makers français. Ils écrivent pour beaucoup de monde.
Mais j’aime aussi être seul ou m’isoler dans la musique quand il y a du monde autour pour être sûr de ce que je dis, ce que j’écris.
En fait, on a tout essayé avec cet album et c’est génial.
Quel sera le style ?
Je suis très fier de cet album : il est populaire et chic ! Le mélange est assumé.
Je suis très content. Les thématiques sont pour tous, les mélodies faciles à fredonner. Sans léser les moyens : arrangements, les timbres, les couleurs musicales, de vraies cordes, des guitares enregistrées à l’ancienne.
Comment s’est faite la rencontre avec Boris Bergman ?
Sol : C’est grâce à Benjamin qui est mon DA. Il m’a posé la question : “t’aimerais bosser avec qui dans un monde idéal ?” Je lui réponds : “Sais pas, Bergman, Faulque… des mecs comme ça !”
Il me dit répond : “ok, on se rencontre la semaine pro“.
Bergman revenait d’Oxford – il est prof d’écriture – style rockeur à l’ancienne : “suis crevé, jet lag…” Ça déconne pas !
Il me raconte sa vie, incroyable : ‘j’ai travaillé pour Placebo, Prodigy et puis Christophe il a pris 2 chansons…”
Bergman t’avait vu à la télé ?
Oui, il avait vu ma presta dans The Voice, il était flatté que je connaisse si bien son boulot, sa vie.
On avait une instru sur laquelle j’avais posé un yaourt en anglais et je l’ai proposée à Boris.
Il était à Londres, il l’a écrit en 3 jours. Le texte était génial. Le Grand Écart parle des relations homme/femme et de la difficulté d’être fidèle dans ce monde et des remords que l’on peut avoir.
Il a le son au cœur de sa démarche d’écriture.
Qu’es-tu prêt à faire pour qu’il rencontre le plus grand nombre d’oreilles ?
Je suis prêt à le défendre, à m’investir totalement. On est sans arrêt sur scène. Il y a du contenu numérique qui sort Et le laisser vivre aussi, car l’album a sa vie propre.
Arrives-tu à t’étonner encore ?
Tous les jours ! Suis étonné de tout. Je suis étonné là.
As-tu trouvé un moyen d’évasion ? De partir ailleurs ?
Je suis un éclectique, intéressé par tout : les jeux vidéo, le cinéma, la zic c’est sûr. Un geek ! Et je reprends le sport.
La plus belle chanson d’amour ?
Les vieux amants de Brel.
Une chanson qui te fait pleurer ?
Les vieux chanteurs de soul américains comme Anne Peebles. Les vieilles divas : Ella Fitzgerald. Round midnight de Thelonious Monk me fout à l’envers.
Radiohead aussi. Les Anglais qui font de la belle folk.
Je suis un peu un tire l’arme au cinéma et en musique mais moins dans la vie.
Dernière claque musicale ?
C’est tous les jours quand on écoute ce que font les autres. Mais la toute dernière : Kendrick Lamar. Hoshi en France.
Un mantra ?
Sol : “Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme” de William Ernest Henley
Et Nelson Mandela : “Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends.”
AYO, un sourire qui fait littéralement fondre, revient avec un nouvel album au charme profond, fort et émouvant. Un 5e disque qui a suivi l’arrivée d’un troisième enfant. Ce petit dernier accompagne sa maman lors de la promo.
On a parlé maternité, amour, inspirations avec la chanteuse qui a quitté Paris pour New York.
Une interview sur un nuage.
INTERVIEW AYO
UsofParis : Le premier post FB après une longue absence a été la photo de la naissance de ton ptit dernier. Pourquoi partager cet événement très intime ?
Ayo : Parce que je n’ai rien posté pendant ma grossesse. Personne ne savait. Même mes amis proches. Ce n’était pas la peur. Mais javais déjà eu une grossesse extra-utérine. C’est un cadeau donc c’était entre moi et Dieu.
J’étais tellement heureuse le jour de la naissance que je souhaitais partager.
Comment on gère sa vie entre la famille, ce nouveau né et le nouvel album ?
Je ne sais pas sincèrement. 🙂 Je suis un peu dans la twilight zone. J’avais même peur, j’ai 36 ans. Je pouvais être plus fatiguée. Je voulais presque annuler la promo.
Je me demandais si mon fils allait supporter, car chaque enfant est différent. Mais en fait, c’est la paix. Il est calme.
Il y a le jet lag bien sûr mais aussi l’excitation d’être là.
Quand as-tu écrit I’m a fool pendant ta grossesse ?
C’est une vieille chanson. La vidéo n’a rien à voir avec l’histoire d’origine.
Je l’ai écrite pour mon premier fils qui était amoureux fou d’une fille. Il était tellement maladroit. Ça m’a fait penser à ma première fois quand je suis tombée amoureuse. Je me souviens de ces sentiments.
Et c’est en fait le même sentiment qu’avec un bébé, les papillons dans le ventre.
Mais l’origine c’est une jeune fille de 11 ans qui était venue à un de mes concerts. Sa mère m’a contactée 8 ans après pour m’informer que sa fille, Yasmine, allait signer pour Wagner. J’ai voulu l’aider, la conseiller.
J’ai tenté d’écrire une chanson pour elle, alors que je n’écris jamais pour d’autres artistes. Et j’ai pensé à l’amour, mon fils m’inspirant.
Tu as sorti un album après ton 2e enfant, là ton dernier album avec ton 3e enfant.
C’est par hasard !
Avant la grossesse, je ne savais pas si j’allais signer et avec qui, si j’allais faire un nouveau disque. J’ai quitté Paris, je me retrouvais à New York.
J’avais envie d’être maman, d’être avec mes enfants. Je n’avais pas eu l’habitude de faire la cuisine pour eux. Ils ont voyagé pas mal avec moi.
Quelle est l’histoire de Boom Boom ?
Boom Boom a 3 ans. Je l’ai écrite suite à l’assassinat de Michael Brown à Ferguson, ça m’a touchée énormément. J’ai pensé à mon fils qui avait 8 ans et me suis dit que ça pouvait être lui. Comment une mère peut ressentir ça ?
Je voulais sortir cette chanson sans maison de disque. J’ai fait la vidéo chez moi avec des images fortes. Et je l’ai mise en ligne sur Youtube en pleine nuit. Plus de 10 000 personnes l’ont vue en très peu de temps. Je l’ai retirée après.
C’est une histoire qui fait écho à d’autres actuelles.
Je ne comprends pas pourquoi un Jay-Z (le rap c’est la voix des gens) n’écrit pas sur ces drames.
Et Pray ?
Je l’ai écrite à Paris, dans mon appart de 45 m2, j’avais mon stanway. Je l’ai enregistrée avec mon smartphone et c’est le son que l’on entend sur le disque. Mais ce n’était pas un contexte heureux. J’ai eu des problèmes avec l’administration française, à cause d’impôts à payer,. J’avais pourtant une cabinet qui s’occupait de mes droits. J’en payais en Allemagne, j’en payais en France. Et j’ai écrit Pray la nuit précédent ma comparution au tribunal. J’avais tellement peur. J’ai écouté la musique, je me suis mise à danser, la preuve avait disparu.
As-tu une anecdote de tournage du clip I’m a fool ?
J’étais tellement enceinte. La vidéo était mon idée, c’était ma première réalisation.
Tout a débuté en retard. Le studio était disponible pour peu de temps.
On a loué la baignoire. 3 semaines après le tournage, j’avais encore de la couleur dorée.
A la fin de la vidéo, j’ai eu des contractions. Je me suis dit que c’était dangereux si l’accouchement avait lieu dans toute cette couleur.
Les mouvements de tissu représentaient les mouvements du bébé dans le ventre.
Quelle est la meilleure raison d’écouter ton disque ?
Il y en a plein !
Si on veut être inspiré et avoir un regard sur le monde actuel. Avoir l’amour et un message aussi.
Le Galaxy Note 8 de Samsung fait sa rentrée avec des atouts de taille. Son inséparable stylet (S Pen) va bluffer plus d’un geek et d’une geekette. Sa résistance à l’eau permet enfin d’immortaliser vos selfies avec des petits poissons ou sur une bouée donut, sans crainte que votre smartphone meurt noyé.
Sa prise en main (et à l’œil) en avant-première, nous a bluffés.
S Pen : votre meilleur allié
On aimait déjà faire des captures d’écran avec lui, écrire sur nos photos avec les précédentes versions, mais le S Pen du Galaxy Note 8 dépasse nos espérances. Il est tout simplement 2 fois plus performant. Ce qui le rend plus précis et plus réactif.
Sur écran éteint, vous pouvez écrire une note directement avec votre stylet. Elle vous servira aussi bien de post-it ou bien à faire passer un message discrétos à votre voisin pendant une réunion.
Il va vous aider aussi à sélectionner aussi un mot revêche en anglais, en italien, que vous devez traduire de toute urgence sur un doc ou site web.
Et l’artiste qui est en vous peut s’exercer au dessin avec une palette d’outils et de rendus impressionnante : feutre, peinture à l’huile, calligraphie, gouache…
Dites-le avec un GIF !
Attention la claque ! Avec le Note 8, vous allez devenir un vrai créa du GIF. Fini les GIFS clé en mains multi-tweetés etfacebookés…
Prenez votre GIF en main avec votre S Pen.
Il suffit de vous rendre sur la vidéo de votre choix, sélectionner la partie de l’écran à enregistrer, un point in, un point out et votre vidéo animée est prête.
Vous pouvez la customisée selon vos envies. La personnaliser si c’est un jour spécial…
Note 8 à l’eau
Fini le paquet de riz pour tenter de sauver votre smartphone d’une mort certaine après avoir bu la tasse, sans protection (histoire vécue, si si…).
Le Note 8 est IP68. Le smartphone aussi bien que le stylet, à deux ou séparément, peuvent vous accompagner sous l’eau, à une profondeur maximale de 1m50.
Vous pouvez donc innover : faire des selfies dans la douche, avec des petits poissons dans la Méditerranée.
Sachant que le mode selfie de votre appareil est super intuitif, un seul mouvement de doigt de haut en bas et vous changez d’axe de prise de vue.
Note 8 à l’œil
Votre smartphone peut enfin être sécurisé. Après le code PIN oubliable, l’empreinte digitale avec doigt mouillée par toujours pratique, voici venu le temps de la reconnaissance de l’iris.
On est enfin en avance en matière de super high-tech sur James Bond et Mission Impossible !
Il suffit d’une configuration rapide, avec un seul œil ou les deux et votre appareil n’aura d’yeux que pour vous.
Avantages : on peut l’utiliser avec des lunettes et des lentilles.
Votre iris est stocké sur votre tél uniquement et pas envoyée sur un serveur.
Max d’accessoires malins !
Parce qu’un smartphone est le meilleur ami de l’homme du XXIe siècle, il doit avoir des accessoires à sa taille et de qualité.
Rien n’est gadget, tout est parfaitement réfléchi pour un confort maximal.
Nous on opte pour l’étui Clear View, un étui semi-transparent qui protège votre appareil, sans perte de visibilité si un appel important arrivait.
Et quand on en a marre de devoir attendre de rentrer chez soi pour décharger ses pics sur disque dur, la microSD permettra un transfert gain de temps incomparable.
Autre plus : le nouveau casque Gear VR adapté à ce nouvel écran pour des expériences en 360° et réalité virtuelle encore plus intenses.
GALAXY NOTE 8
disponible en 3 coloris (noir carbone, or topaze, bleu roi)
64 Go de mémoire interne, extensible jusqu’à 256 Go supplémentaires via une carte microSD
A l’occasion des 500 ans du Havre, notre équipe s’est offert quelques jours de répit dans la capitale normande. Le premier soir venu, une seule envie : découvrir la table Les Enfants Sages, nichée dans une ancienne école de quartier.
C’est à deux pas du Bassin du Commerce, que l’on découvre la petite bâtisse en briques, installée en plein milieu d’un ilot d’immeubles résidentiels typique du Havre.
Arrivés dans la cour (végétalisée) de cette ancienne école (oui oui), on ressent une certaine plénitude. Quelques tables accueillantes, agrémentant l’espace, sont déjà occupées pour l’apéro.
A vue d’œil, l’intérieur semble bien rempli. On pousse la porte.
Sans réservation, on s’installe à un mange-debout (avec des chaises hautes), à côté d’une fenêtre ouverte qui laisse entrer une petite brise d’été normand. Comme si cette table n’attendait que nous.
Les Enfants Sages : une carte resserrée
Un adage dit : “Carte complexe, bouffe mal faite“.
Impossible de l’appliquer à ce restaurant.
Un petit apéro et la terrine de veau fait son apparition.
Au départ, son petit manque d’assaisonnement nous fait tiquer, mais si avec la compotée d’oignon et l’espuma de Savora, c’est un petit délice.
On en reprendrait bien mais une épaule de cochon entière nous attend.
On salive après la présentation, avant découpe, du plat sorti du four.
Après une attente un poil longue, monsieur cochon se pose sur la table.
Chacun a choisi son accompagnement : écrasé du moment pour l’un (patates douces), poêlée de légumes pour l’autre (à l’anglaise, peut-être un peu trop croquante).
Dans le plat, l’épaule de cochon baigne dans un jus relevé d’une énorme gousse d’ail et de romarin, accompagnée de légumes.
Après un premier coup de fourchette, la chair fond sur la langue. La viande est imbibée de jus de cuisson, d’une tendreté infinie. Ce plat est magnifique, parfait. Les saveurs explosent en bouche.
On prend du pain pour saucer le jus et on rajoute du jus pour finir le pain.
Une soirée gastronomique au top…
Les Enfants Sages : Round 2
Pour notre deuxième soirée au Havre, on n’a pas voulu changer de cantine. Alors on est revenus.
Ce soir : Phô au filet de bœuf et Bavette Black Angus grillée, sauce Béarnaise, toujours avec l’accompagnement au choix.
Côté Black Angus, aucune déception
Cuit parfaitement, juteux et goûteux. L’écrasé du jour est juste comme il faut. Le gros plus de ce plat : la sauce béarnaise maison.
Et là #OMG, même une mère n’arrive pas à la cheville de celle-là (et pourtant on les aime nos mères…).
Elle est simple et assaisonnée à merveille. On y plonge même des morceaux de pain pour la finir.
La phô est délicate, gorgée de belles saveurs.
Elle nous laisse une place suffisante pour un dessert : tiramisu d’un côté et entremet glacé.
En quelques clics sur la toile, la team USofParis a trouvé son repaire gustatif au Havre.
Les serveurs sont chaleureux, mais un peu débordés. Le lieu est reposant et prisé.
Les deux soirs à l’improviste, on a réussi à trouver notre aise sur les deux tables hautes. Mais pensez-bien à réserver à l’avance.
Signe que Les Enfants Sages se sont taillé une belle réputation dans la ville du Havre.
Les Enfants Sages
20, rue Gustave Lennier
76600 LE HAVRE
Déjeuner : du lundi au samedi de 12h à 13h45 Dîner : du lundi au jeudi de 19h à 21h30, vendredi et samedi de 19h à 21h45
Le salon de thé – boutique : lundi au samedi de 14h à 19h Bar : lundi au samedi de 17h30 à 21h45
Ehla, jeune artiste pétillante, qui cache bien sa timidité, sort cette semaine son premier EP Au loin. Fabien alias Grand Corps Malade, en véritable ange gardien, l’a aidée à révéler ses talents d’écriture.
Au total, 4 titres qui dévoilent une personnalité attachante que l’on a hâte de découvrir en live sur la scène du Réservoir à Paris, le 25 septembre.
Interview selfie EHLA
UsofParis : Te souviens-tu de ta première émotion musicale ?
Ehla : Mon père fait de la musique. Pendant les voyages en voiture, je me souviens qu’on chantait tous les 3 avec ma sœur, Lara.
Les premiers émois sur scène, ça a été avec la danse.
Et Alicia Keys, le premier gros concert que j’ai vu. Elle est musicienne, souriante, auteur-compositeur. J’ai un vrai crush pour elle. Et aussi Ben l’Oncle Soul, j’aime le RnB, la soul.
Qui a dégainé en premier pour faire de la musique, ta sœur ou toi ?
J’étais un peu le Tanguy de la famille. 🙂 Je faisais de la musique dans ma chambre en attendant que ça arrive. Clara est partie plus tôt, à 18 ans. Moi, ça a été 5 ans plus tard. J’avais besoin de faire d’autres expériences.
Si elle n’avait pas ouvert la voie, tu serais quand même partie ?
J’ai eu des opportunités qui m’ont convaincue que j’étais faite pour la musique. C’était tellement une passion pour moi, que je serai partie quand même.
Vous donnez-vous des conseils mutuellement ?
Oh oui ! J’ai un manager mais ma sœur est mon 2e manager et inversement.
On se consulte pour tout : une tenue pour la scène, pour les clips (je suis la première à voir ses clips). Qui peut être plus franc qu’une sœur ?
Des fois, ça fait mal mais au moins c’est réaliste.
Quels mots de Grand Corps Malade t’ont touchée ?
Fabien m’a vue en concert à la Bellevilloise et quand je suis sortie de scène, il m’a attrapée par le bras et m’a dit : “y’a pas de doute, t’es une putain d’artiste !“
Ce qui est touchant, c’est qu’il est le même sur scène et en dehors, sincère. J’ai envie de suivre son exemple.
Comment s’est passée l’écriture des textes ?
Dans l’EP, j’ai coécrit Demain Encore et La Perle avec Fabien.
Sinon, je suis allée le voir sur une petite scène dans le Sud. Il a eu le temps de m’analyser, on a voyagé en train ensemble. Il y a peu de chansons sur la timidité. Je lui en ai parlé et deux jours après je recevais le texte La Timide. C’était du sur-mesure. Je me reconnais dans toutes les paroles. C’est juste moi et beaucoup d’autres personnes aussi.
Pour les musiques, je travaille en studio avec High P, mon producteur. Pour Demain Encore, on a débuté guitare-voix, j’ai fredonné un mix franço-anglais, j’ai commencé à écrire.
Avec l’intervention de Fabien, le texte a été bouclé en 30 minutes.
Pour l’écriture, tu as besoin d’être seule ?
Seule oui et avec aucun bruit, pour être concentrée. C’est plus dur d’écrire que de trouver des mélodies avec mon synthé. Ce n’est pas encore un plaisir.
Je suis dans la rythmique avec les mots. Ils sonnent bien mais n’ont pas forcément de sens.
C’est là que Fabien m’aide aussi. Il m’aide à concevoir une histoire.
L’album sera-t-il différent de l’EP ?
Sur l’EP, il y a des sonorités différentes. Et le liant de tout ça c’est la patte musicale d’High P et ma voix. C’est assez éclectique. Je ne pense pas que l’EP sera un avant-goût de l’album.
High P est très rapide, il est très ouvert. Il a mille inspirations. C’est un guitariste.
Comment passe-t-on de l’ombre à la lumière et on va au-delà de sa timidité ?
Je ne sais pas si je la dépasse. Sur scène, je continue de l’être. 🙂
Je l’ai intégrée, je ne cherche pas à être quelqu’un d’autre. Ca peut être touchant aussi.
Il y a 10 ans, je pense que j’étais incapable d’acheter une baguette de pain sans bégayer. Ce sont, au final, des caps que l’on passe sans s’en rendre compte.
Mes premiers concerts, chanter devant Grand Corps Malade pour la première fois sont aussi des étapes qui ont fait que je suis moins timide.
Faire de la musique, c’est s’exposer à des critiques, des faux amis aussi. Te sens-tu prête à affronter ce côté-là ?
Avant, j’étais agent administratif, je faisais un métier qui ne me plaisait pas, avec une équipe difficile. Je me suis battue pour faire de la musique maintenant et je suis tellement heureuse, je fais en sorte de positiver.
Un mantra qui t’aide à vivre ?
N’avoir aucun regret. Tout tenter et n’avoir peur de rien.
Qu’est-ce qui te fait le plus rire ?
J’adore rire ! Je me calme quand je suis en interview. 😉
Il y a de très bon youtubeurs : Norman, Kemar. Et à la base, j’adorais Eric et Ramzy.
Mon côté du sud est d’observer les gens et de voir ce qui est drôle dans certaines situations.
Les réseaux sociaux, comment tu gères ? C’est naturel pour toi ?
Oui. J’adore Instragam, car j’aime la mode. Ça me permet de puiser des inspirations.
Tu as partagé sur FB que New York était une ville inspirante.
J’ai bossé là-bas, je suis partie avec mon ordi et un mini-synthé Logic.
La ville est plus énergique. Ça inspire d’autres choses. J’ai composé des titres, je vais les faire écouter à mon équipe. J’espère bien que ça se retrouvera dans l’album. 😉
Après avoir enchainé une série de soirées sold out à Bobino, au Grand Rex et au Zénith de Paris, l’hypnotiseur star venu du Québec, Messmer, va envoûter le Grand Rex pour une série de dernières pour Imtemporel qui promettent d’être une nouvelle fois spectaculaires.
Notre première fois avec Messmer nous faisait un peu flipper, on avoue. On nous avait parlé d’une spectatrice qui avait dormi pendant la totalité du spectacle. Des personnes faisaient des choses inhabituelles sur scène.
Son pouvoir allait-il se jouer de nous ?
Notre sensibilité aux ondes du maître n’est pas acquise pour le moment. Il y a des spectateurs plus sensibles que d’autres ; c’est bien connu.
Et quand on voit ceux-ci monter sur scène sans résistance, force est de constater que ce Messmer a un réel pouvoir.
Bien sûr un coup de bluff serait possible, mais répété tous les soirs avec des complices, les mêmes ou d’autres, c’est fort peu probable.
Et c’est d’autant plus évident quand on laisse traîner une oreille curieuse pendant l’entracte du côté des “cobayes”. L’un d’eux confirme à ses collègues de boulot, l’accompagnant : “j’ai conscience de ce que je faisais, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire”. Avant de rajouter : “je suis content de vous avoir fait marrer”.
Les scénarios dans lesquels sont conduits ces spectateurs et trices “consentants” sont aussi amusants que déconcertants.
Si vous connaissez déjà les prestations télé de Messmer, vous retrouverez certaines situations comme celles vécues par Mathieu Madenian ou Michel Cimès.
Ce qui nous a finalement le plus impressionné, c’est notre voisine, qui est restée comme paralysée sur son siège. Son boyfriend riait, parfois un peu jaune surtout après avoir passé la main devant les yeux de sa belle qui n’avaient plus prise avec le réel.
Alors que Messmer demandait à d’autres de lever un bras, notre voisine amorçait un mouvement, mais restait collée à son dossier, les yeux concentrés sur quelque chose hors de portée pour nous.
Notre voisine a repris ses esprits une fois le show terminé, un peu hagarde. On le serait à moins.
Reste à vérifier si les spectateurs hypnotisés ont réellement des heures de sommeil en bonus quand ils sont sous emprise du maître des ondes, comme ce dernier le prétend.
Audrey Dana, vibrante interprète d’une galerie de personnages aussi barrés, originaux, géniaux et à la marge.Indociles au Théâtre des Mathurins réinvente le “seul en scène” avec de belles trouvailles de mise en scène dont la présence de la batteuse Lucie Antunes.
Indociles : hymne à la vie
Audrey Dana s’est associée à Murielle Magellan pour nous livrer l’histoire de Véro une enfant qui se rêve peintre. Autour d’elle virevoltent des femmes : sa mère, des amies, des rencontres et aussi son père. Avec un réel talent, la comédienne campe ces 14 personnages pour nous faire vivre une bribe de leur histoire, découvrant la personnalité de ces Indociles.
C’est à la fois drôle, tragique, passionnant, déstabilisant aussi.
Les changements de personnages sont d’une fluidité folle, instantanés.Audrey Dana est une brillante interprète, usant d’un minimum d’accessoires. La bande-son abstraite tout en percussions assurée par Lucie Antunes apporte rythme, tension et couleurs à cette galerie de portraits.
Indociles impressionne. Le monologue final est d’une force incroyable. Il a été comparé à Léo Ferré pour mon voisin.
Je suis ressorti du théâtre avec l’évidence que j’étais aussi un indocile, gorgé d’un souffle euphorisant.
Indociles
Avec Audrey Danaet Lucie Antunes Écrit et mis en scène par Audrey Dana et Murielle Magellan
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le thème de ce mois choisi par Philaeest : palette de couleurs.
C’est au Havre – qui fête toute cette année ses 500 ans – que nous avons eu une déflagration de couleurs. L’œuvre de Vincent Ganivet “Catène de containers” de 29 mètres de haut est aussi impressionnante que captivante.