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Porsche Design & KEF : la musique en gamme One

Audiophile connecte-toi !
Trois nouveaux dispositifs audio font leur entrée sur les rayons des boutiques Porsche Design. C’est la gamme ONE.

On a testé leurs potentiels dans l’unique boutique de la marque allemande en France, celle de la Rue du Faubourg Saint-Honoré. Impressions.

Des créations à 4 mains

Pour cette nouvelle collaboration créative, Porsche Design a choisi de s’allier à KEF. Pour les amoureux du (très) bon son, KEF est une des grandes références en matière de conception d’enceintes haute-fidélité.

Porsche Design

La gamme One, avec ses 3 produits – Gravity One (enceinte portable), Motion One (casque intra-auriculaire) et Space One (casque à réduction de bruit) – combine l’élégance du design Porsche et l’exigence de performances audio des ingénieurs de KEF.
Donc fans de Beatsbydre, voilà une occasion de vous refaire une virginité auditive.

Porsche Design aussi sur les oreilles…

Lors de la présentation de la gamme ONE en boutique, on a pu évaluer rapidement les appareils. Mais on a eu la chance de pouvoir en tester un en mode mobile, à la ville et à la campagne  : le Motion One, le casque intra-auriculaire.

Motion One : il passe notre test

Ce casque intra-auriculaire a une finition vraiment classe : les deux écouteurs sont aimantés pour les ranger plus facilement et éviter les nœuds avec les câbles.

Porsche Design

Le collier en silicone souple est confortable, léger. L’ergonomie des touches de fonctionnalité est bien pensée tant pour l’écoute de la musique que pour la réception d’appel.  Évidement le son est de très haute qualité.
Le casque se jumelle facilement avec un smartphone, un Mac portable (on n’a pas essayé sur un PC portable) mais aussi un lecteur MP3 standard.

Rechargeable par prise USB, c’est donc un véritable casque nomade qui permet même de commander vocalement votre smartphone pour passer un appel lors de votre session jogging.Porsche Design

Et son petit (voir gros) plus : il est fourni avec des câbles pour transformer les deux écouteurs en casque filaire et ainsi encore augmenter la qualité d’écoute de la musique.
Pour les adeptes d’intra-auriculaires bluetooth, Motion One est un deux en un de grande facture.

Space One : un son pur

Ce casque fermé possède une technologie de réduction de bruit active. Outre le design en aluminium de ses écouteurs, on aime beaucoup le fil plat qui garantit de ne pas voir le fil s’emmêler. Car, oui, ce casque est volontairement filaire pour respecter la qualité hi-fi.

Porsche Design
Si le rendu audio est bien là avec une chaleur et un détail dans les sons et avec des basses bien équilibrées, on regrettera une puissance sonore un peu faible sur un appareil mobile.
Deux autres points négatifs pour un produit aussi haut de gamme : l’absence de batteries rechargeables (le réducteur de bruit fonctionne avec des piles pour une autonomie de 50 heures) et l’absence de télécommande et de micro sur le câble du casque.
De quoi rendre le Space One un peu moins nomade.

Gravity One : la barre design

Cette enceinte portable a les mêmes fonctionnalités que la plupart de ses  consœurs : base pour smartphone, micro intégré pour les appels…

Porsche Design
Son gros + esthétique : sa conception.
Elle est fabriquée à partir d’un seul morceau d’aluminium. Ses touches noires font écho au design distinctif de Porsche Design.
Son petit + : la prise USB pour recharger tout autre appareil.
Les amoureux de l’épure seront ravis de profiter de ses 10 heures d’autonomie.

Finalement, ces trois casques rivalisent largement avec les produits des autres marques dans la même gamme de prix.

Distribution exclusive par Porsche Design et KEF

Gravity One : environ 380 €

Space One : environ 420 €

Motion One : environ 250 €

Porsche Design Store Paris
23, Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

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Rock en Seine 2017 : The XX, Deluxe, The Lemon Twigs #report

Rock en Seine J3. The XX était le point culminant de la journée, le public français étant particulièrement attaché au trio formé par Oliver, Romy et Jamie.
Mais avant Car Seat Headrest nous a fait détester Seattle, George Ezra nous a parlé de son nouvel album, Deluxe s’est offert un délire jumb moustachu, The Lemon Twigs a frisé le glamrock. Sans oublier Rone et les beaux festivaliers déguisés et joyeux. 

The XX

Car seat Headrest : no smile

Entrée sur scène sur boucle musicale, tirage de tronche généralisé – à la différence de George Ezra. On se la joue bad boys venu de Seattle. Come on!
Quand le chanteur se met au micro, comme l’impression qu’il s’est mal réveillé. Articulation désastreuse, pire que Beck.
Charisme proche de zéro et présence sur scène oubliable. 

Le bassiste donne l’impression qu’il fait de la figuration, à la cool, sans réelle conviction.  Le t-shirt Dinosaure jr du guitariste nous aura fait marrer 5 secondes.
Et puis finalement, on se laisse prendre au jeu. On en profite pour rêver un peu au Nord de la Côte Ouest.

Deluxe : délire jumb généralisé

Carmina Burana pour faire lever les foules. C’est joyeusement mégalo et rigolo. Ça sautille, ça arpente la scène dans tous les sens. Le groupe est déguisé, festif et majoritairement barbus. Certains membres portent mieux la moustache que d’autres. À vous de deviner lesquels. 

Selfie original pour USofParis

Sessions de jump collectifs pour dégourdir les mollets. “On a l’impression de faire du patinage artistique” lâche LiliBoy, la chanteuse, en conf de presse.
Rock en Seine est la dernière date de la tournée de Deluxe : 35 dates cet été ! Avant un grand final à Marseille avec max de moyens et pause bien méritée. 

Et peut-être d’exaucer deux rêves : participer à Fort Boyard et faire un duo avec Orelsan. 

Rendez-vous : french punk revival 

Il y a une réelle curiosité à écouter et voir le groupe français de néo-punk. C’est hurlant, brut, fiévreux.
Un festivalier à un autre : “j’ai l’impression d’avoir la fièvre tellement que je transpire

Une épingle à nourrice sur la casquette, un peu plus de piercings que d’habitude sur les festivaliers, une chemise rétro 90’s rose avec des tâches noires siglée MTV, des colorations de cheveux improbables.
Le rythme prend les corps, libère les esprits. Exhalation !

Mac Demarco le bon copain

De jeunes VIP bien installés sur scène – on les déteste – avec sièges, petite table, pots de fleurs, glacière : c’est ça aussi le style inimitable de Mac Demarco. Une décontraction totale, de l’absurde et de la bonne musique pour tous et toutes.
Il distille ses mélodies avec simplicité, joie et complicité. 

Il nous offre une étonnante reprise du tube de Vanessa Carlton, Thousand Miles à sa manière, avec un tout autre texte : “make my way downtown” et accélérations surprises. Démoniaque ! 

George Ezra : easy listening 

Le blondinet arrive avec un putain de smile qui fait plaisir !
C’est marrant un artiste qui se sent encore obligé de partir en tournée avec son nom écrit en grand sur toile derrière lui et qui le rappelle après la 1ère chanson.
Ce concert est l’occasion de découvrir de nouvelles chansons ayant pour thèmes l’évasion, le rêve comme Getaway.

Il en a écrites à Barcelone où il a passé 1 mois. Il aimerait y passer plus de temps. Il est adorable ! 

The Lemon Twigs : half glamrock 

Étrange show que celui des frères D’Addario.
Y’a un côté Freddy Mercury imberbe des débuts avec Brian au chant, en moins cuir forcément.
Et puis Michael lâche sa batterie pour prendre le micro d’abord pour les choeurs et ensuite pour chanter en front-man : ça devient glamrock à la David Bowie mais à la voix qui aurait un peu trop abuser d’alcool.
Levés de jambe incroyables, jeu de scène hystérique.
I walk with a zombie” putain flippant.
Fin de show torse poil sans muscles des deux frères. 

Rone tout simplement 

L’artiste électro prouve qu’avec peu de moyens – une toile peinte en fond, une platine plus proche d’une amorce d’échafaudage que d’une création de designer – on peut faire le show aussi bien qu’un bogosse nommé Flume vendredi.
Leçon d’humilité donc pour un set coloré, dansant, trippant. 

The XX : les superbes

Exit le petit escalier, place à une rampe, sans doute plus praticable pour l’avant-scène.
Chemise à la Elvis avec col relevé, fleurs et dragons pour Oliver. Deux dragons sur veste pour Romy. Haut de survet pour Jamie.
Début du show sur une instru puis Crystalised qui fait crier une très grosse majorité du public. 

The XX

Oliver Sim, une voix qui te donne envie d’embrasser ton voisine / ta voisine même si tu ne les connais pas. Un timbre de crooner qui trouble quand même pas.
Alors quand il est lover en chantant “Say something loving“, on aurait presque envie d’y croire.
On cherche ses défauts, à part la chemise, on voit pas grand chose d’autre.
Un sourire de tombeur pour dire merci et que Paris est la ville préférée du groupe, dans le monde entier, pour un soir de concert, comme celui-ci. On le sent sincère. 

I Dare you : romantique à souhait. 

Oliver descend la rampe pour quelques mots. Il distribue des free hugs avant de dire qu’il aime les festivals. “On a plein de raisons d’être contrarié dans la vie. Au festival, on lâche tout pour le fun.” 

Puis ça enchaîne vite avec une version remixée de Fiction, des lasers : “c’est Ibiza !” lance mon voisin. 

The XXC’est vrai que ça ressemble à du clubbing avec les lumières rainbow, le déferlement de fumée en continu.
Oliver et Romy apparaissent très touchés par les applaudissements enthousiastes. Jamie est plus réservé. 

Une dernière déclaration, de Romy, cette fois : “Ça représente beaucoup pour nous que vous soyez là. On aime chacun d’entre vous ! 

Fin de festival sur un nuage. On n’aurait pas très envie que ça s’arrête comme ça. 

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Rock en Seine 2017 : PJ Harvey, Therapie Taxi, Jain #report

Rock en Seine 2017 J2. Beaucoup attendent 22h pour découvrir enfin la nouvelle performance de PJ Harvey.
Mais avant de très beaux lives ont enthousiasmé les festivaliers comme : Thérapie Taxi, Girls in Hawaii, Jain, Band of Horses, The Kills, Lee Fiels and The Expressions… 

PJ Harvey

Thérapie Taxi : set brûlant ! 

Un regret : ne pas avoir assisté au set complet de ce jeune groupe déchaîné, à la pop furieuse et entraînante.
J’arrive en pleine chanson d’amour crue : Salope. C’est génial, pas besoin de me tenir la main. Je me prends la vague d’énergie en pleine gueule. Et je kiffe !
Le temps d’apercevoir le t-shirt de la bassiste et son The future is female, le dos complément trempé de Raphaël, le numéro de maillot d’Adelaïde. Pour le dernier titre Pigalle, c’est Thérapie Taxi qui paie sa tournée avec bouteille à la main servie aux festivaliers déshydratés. Raph finit torse poil, rugissant, surexcité.
On en croit pas nos yeux. On est prêt à un second round. 

Band of Horses : rock barbu, poilu, à casquette 

Ça commence par un I can’t sleep. Avec le putain de soleil en pleine face en milieu de journée : on n’y arriverait pas non plus.
Les Américains balancent un rock sans artifice, pas révolutionnaire mais suffisamment entrainant pour emporter le public dans des paysages plus bruts que nos prairies. 

Sages Girls in Hawaii

L’accueil français est à revoir. Les “À poil !” sont inutiles quand on connaît la réserve des Belges.
Keep your distance…” les mots sont bien trouvés parfois pour certains voisins de festival.

L’adhésion à la pop de Girls in Hawaii est intacte. On aurait peut-être aimé être un peu surpris, un peu malmené, dans le bon sens du terme, par les nouveaux titres.
I Miss you nous rappelle aux bons souvenirs.
Et on s’étonne que ce soit la 1ère fois du groupe à Rock en Seine.
Antoine conseille de voir le live PJ Harvey, classe ! Nombreux.ses sont ceux qui suivront le conseil. 

Jain : une dernière après 2 ans 

Jain se souvient d’être rentrée d’Abou D’habi et d’avoir trippé total sur Justice, sur cette même scène, il y a quelques années. Ce concert est doublement symbolique puisqu’après être spectatrice, elle se retrouve au centre de toutes les attentions. Après avoir tutoyer le public américain, elle termine sa tournée de 2 ans ici. Le pied !
Et aussi les larmes quand elle en parle. Ça signifie aussi se séparer de toute son équipe.
Les tubes sont là et soulèvent les bras : Come, Mabeka, Dynabeat

Seule fosse note. Ce sample de l’intro de la série culte L’inspecteur Gadget pour un nouveau titre. Notre souhait, que cette chanson ne se retrouve pas sur son prochain album.

Final dans une boule, Jain portée par la foule suivi d’un salut avec musicos et équipe technique. #Beautiful

The Kills : waouh ! 

C’est une tornade blonde qui arrive, arpente son bout de scène comme un prédateur prêt à attaquer. Alison observe.
Premiers couplets, décollement de racines à grands coups de tête. Elle ne craint pas pour ses cervicales, malgré le léger poids des années.
Alison a une façon toute à elle de s’accroupir sur les retours son. Sexy demain !

The Fever emporte les yeux complément sous le charme de ces retrouvailles. On ne se souvenait plus de cette folie gestuelle.
Elle est tellement subjuguante que j’ai mis 5-6 chansons avant de regarder les 2 autres membres du groupe derrière elle : le bassiste et le batteur. Shame on me!
Jamie, plus discret se IggyPopise avec l’âge, ça lui va plutôt bien. 

PJ Harvey l’ensorceleuse 

PJ Harvey

Arrivée sous forme de procession. Serait-ce un enterrement ? Tout le monde est en noir. Polly Jean porte une robe tunique et se trouve encadrée par 9 hommes. Chain of Keys, premier titre instru. Elle a quitté sa guitare des précédentes tournées pour se mettre au saxo. 

L’univers est noir, mais captif. Il est question de mort, de ténèbres : The mininistry of defense, Dear Darkness, In the dark places
Le titre The Community of hope nous apporte un peu plus de la lumière dans tous les sens du terme. 

Polly Jean se fait conteuse, expressive, très gestuelle, n’ayant plus de guitare sous la main. Son jeu de scène est troublant, inhabituel, théâtral.

À côté de moi, un jeune à une autre : Elle en rien à battre de nous. Elle a pas dit un mot
Le titre Shame vient à point nommer. Au contraire, la chanteuse préfère rester sur ce fil narratif tout au long du set.  

Parfois, la prêtresse souffle dans le micro à la fin d’un titre donnant l’impression qu’elle nous dirait quelque chose. Nous sommes totalement collés à ses lèvres.  Bien joué !

PJ Harvey

Un “merci beaucoup” en français dans le texte viendra au bout d’une heure de concert, le bon moment pour présenter ses musiciens. 

Final avec To bring you my love toujours aussi trippant et River Anacostia qui se termine avec lumières discrètes et en acoustique, comme pour l’ouverture du set. Magnifique ! 
Elle s’autorise un rappel avec une reprise de Dylan, Highway 61 et The River. 

Certainement on a raté des choses, des paroles. Sans doute le temps a été un peu long parfois, la fatigue se faisant sentir.
Mais nous quittons PJ Harvey avec regret.

Rock en Seine se poursuit demain avec The XX, Marc Demarco, George Ezra, Rone, The Shoes 

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Rock en Seine 2017 : Inüit, Flume, Mø, Hercules & TLA #report J1

Édition anniversaire. Rock en Seine a 15 ans. Pour ce J1, les lives de Inüit, Cabbage, Témé Tan, Barbagallo, Hercules and the Love Affair, Mø, Flume ont charmé les festivaliers qui avaient les pieds dans la boue.
Nouveauté : un drone avec cam survole le Domaine national de Saint-Cloud pour offrir des images sensationnelles des concerts. 

Rock en Seine 2017Rock en Seine 2017

Inüit : une bande-son venue de Nantes 

Les Nantais ont le live crescendo. Chanson plutôt douce pour débuter, histoire de faire connaissance avec les visages devant eux. À mesure que la pluie laisse place au soleil, la pulsation est plus intense, le groupe prend son aise physiquement pour capter l’attention.
Bien sûr, le summum est Dodo Mafutsi ce tube imparable mais énigmatique par son gimmick entêtant. La plate-forme de la batterie bouge pas mal, on se demande si elle va résister à la tension.
Le set se clôture par un titre sur les violences policières : intrigant et énergique à souhait !

Rock en Seine 2017

Rock en Seine 2017

Sollicitation maximale à la sortie de scène, côté backstage. Le groupe se scinde en 2 puis en 3 pour assurer la promo.
Ç
a confirme qu’Inuit est bien la sensation du moment à ne pas lâcher des oreilles.

Rock en Sein 2017

Cabbage : bad boys de Manchester

Le leader garde sa cigarette pendant la 1ère chanson ainsi que son manteau. Style particulier.
Je ne suis pas le seul à penser à la filiation direct avec Oasis. Une quinqua collée à la barrière porte un t-shirt au nom de Liam Gallagher. Pas loin un sac à dos licorne se déhanche.
Cabbage n’est pas fashion addict, mais sait envoyer le son qui ne laisse aucun échappatoire. C’est aussi désinvolte dans le jeu de scène que rugissant dans la voix. 

Rock en Seine 2017

Le smile de Témé Tan 

Une voix qui fait penser à celle de Jonsi, le chanteur de Sigur Ros quand elle monte dans les hauteurs. Témé Tan assure en solo à la manière de Christine and The Queen ou Jain à leurs débuts.
A métisse et des bulles de savon prennent leur envol dans la fosse.
Ç
a va pas la tête ? n’est pas un texte de ouf mais le rythme prend les corps des festivaliers.

Des sons de cloche appelle les fidèles de The Pretty Reckless avant le début du set. C’est bruyant, une voix qui frise la caricature du chanteur de hard-rock. Les chemins dissimulent la plupart du temps le visage. Rien de novateur. 

Rock en Seine 2017

Dernière de Barbagallo

Rare de voir un chanteur-batteur sur Scène. Excepté Phil Collins à l’époque de son plein succès.  Alors forcément, on s’arrête par curiosité et on est plutôt séduit par la bande-son qui nous est proposé, comme une parenthèse joyeuse. 
On découvre que les chansons de Julien Barbagallo ont été toutes composées en Australie et que Rock en Seine 2017 sera le dernier concert de la tournée.
On a d’yeux que pour Theodora à la basse. 

Rock en Seine 2017

The Jesus and Mary Chain : mou du genou 

Le chanteur semble impressionné par la foule face à lui. Il est emprunté, ne sait pas quoi faire de son pied de micro et  il finira par le faire tomber au 2e titre. Il est souvent voûté pour chanter. On pense un peu à New Order mais avec le trip en moins. Comme si le band était épuisé. 

Hercules and The Love Affair : Rejoice! 

Premier titre, Omnion, du nom du prochain album du groupe. Planant, énigmatique à souhait.
Andy Butler en salopette marron s’est associé à deux chanteurs le Belge Gustave et la divine Rouge Mary made in France à la personnalité réjouissante. Deux danseurs (dont Andrea qui est vidéaste dans la vie) capables de belles contorsions, viennent stimuler le show visuellement.
Une jeune femme danse avec un haut rouge passion à l’inscription joliment naïve : Angel. Andy réajuste son bob. 
Rouge Mary amuse le public, entre les chansons, comme avec son : “Oui, ça travaille ce soir !
Hercules and The Love Affair nous revient des titres revigorant comme avec ce Rejoice qui vient clôturer ce set clubbing élégant et débridé.

Rock en Seine 2017

Mø captivante 

Toujours aussi fascinant de voir en live. C’est une vraie force de la nature, capable de capter son public dès le premier titre.
T-shirt à l’effigie du Debbie Harry du groupe Blondie, mini-short et bas noir, elle est à l’aise pour s’agenouiller, sauter de scène, jouer de son corps.
Elle ne résiste pas à l’appel du bain de foule, le contact physique avec son public.
Difficile de s’éloigner d’une bête de scène comme Mø, même pour aller se ravitailler en boissons. On a trop peur qu’elle fasse un truc de ouf dans notre dos. 

En attendant Flume, je peux entendre un photographe à un autre : “ils sont calmes les Parisiens en festival !
La réponse est surprenante :”au prix du billet…

Flume hypnotique 

Un problème de rideau de scène retarde l’arrivée de l’Australien Harley Streten. Puis la fleur sur fond noir commence à pulser sous les projecteurs. Elle change de couleur, les cris du public commencent à monter. 
Les smartphones sont aux anges. 

Rock en Sein 2017

Le rideau tombe et le visage juvénile de Flume apparaît.
Déflagration lumineuse. Le show est impressionnant et offre une série d’images fortes. Les photographes ne lâchent pas leur objectif.
Il emportera le public jusqu’à la fermeture avec une bonne-son excellente où l’on peut reconnaitre des guests comme Beck ou AlanuGeorge.

 

Côté goodies distribués : beaucoup moins de totebags cette année. Mais un max de couvre-chef : chapeaux de paille, rouge, jaune ou casquettes à customiser sur place. Des ballons noirs – hype plutôt que réellement festif – pour prouver à tout le monde : “I did it !

 

Rock en Seine 2017 continue ce samedi et dimanche avec un max de beaux concerts et un temps clément.

Site officiel Rock en Seine 2017 : rockenseine.com

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Wind River : Jeremy Renner & Elizabeth Olsen, un duo saisissant !

Première réalisation excellente pour Taylor Sheridan qui scrute l’état de désolation actuel au sein d’une réserve amérindienne avec le film Wind River.
Les paysages enneigés du Wyoming sont le décor d’un drame. Se noue une relation toute particulière entre un chasseur et une agent du FBI, interprétés avec intensité par Jeremy Renner et Elizabeth Olsen.

Wind River
Noirceur en pleine tempête

L’histoire débute par une fuite paniquée dans la neige et en pleine nuit d’une jeune femme. C’est Cory Lambert (Jeremy Renner) qui fera la découverte de son corps inanimé le lendemain, alors qu’il pistait un animal dans la réserve.
Cory est séparé de Wilma, une amérindienne avec qui il a eu un fils. On comprendra la cause possible de la séparation du couple un peu plus tard. 

Wind RiverCory va participer à la recherche de l’assassin de Natalie en rendant service à l’agent du FBI Jane Banner (Elizabeth Olsen) qui n’est pas du tout préparée au climat et à l’immersion directe au sein de la communauté.

Les étendues enneigées traversées par les motoneiges s’offrent à des vues aériennes de grande beauté.

L’enquête est dense – jouant sur les différences de culture – rude dans les rapports humains, intense en rythme. 

Wind River est un film qui observe le deuil sans ajout de pathos. Un œuvre qui ne nous lâche pas pour nous embarquer dans une montée en tension haletante et implacable, pour un final dérangeant.

Image de prévisualisation YouTube

WIND RIVER

film écrit et réalisé par Taylor Sheridan
avec Jeremy Renner, Elizabeth Olsen, Jon Bernthal, Gil Birmingham

Prix de la mise en scène – Un certain regardFestival de Cannes 2017

Sortie en salle le 30 août 2017

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CONCOURS ton apéro Netto spécial Foire aux vins avec nous !

Réserve ta soirée du 4 septembre pour nous rejoindre à l’Apéro Netto en plein Paris ! Tu veux savoir qui se cache derrière UsofParis, même si tu as une petite idée en nous suivant sur les réseaux sociaux ?
Fonce !

Viens à l’afterwork qui va nous faire découvrir une sélection de bons vins accompagnés des délicieux petits plats concoctés par la talentueuse Angèle Ferreux-Maeght qui n’est autre que la créatrice de La Guinguette d’Angèle. Elle fait le bonheur des no gluten. On a testé quelques-unes de ses recettes et franchement on est fans ! 

Apéro Netto
Pour gagner tes invitations pour l’Apéro Netto, il va falloir nous prouver ta motivation en nous laissant au plus vite un commentaire !
Prêt(e) ?

Tirage au sort prévu pour départager le duo qui passera sa soirée avec nous.

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120 battements par minute : film fort au casting parfait !

Film fort et poignant. 120 battements par minute change le regard que l’on pouvait avoir sur ce groupe de militants.es qui étaient aussi enragés, passionnés qu’utopistes. Une œuvre essentielle pour nous trentenaires qui ne savions pas tout de l’engagement et de ce que nous devons, au fond, aux hommes et aux femmes d’Act Up Paris.

120 battements par minute

Robin Campillo nous fait assister aux débats où s’organisaient tous les combats, toutes les prises de position et les débriefs d’Act Up Paris.
Un amphithéâtre, des dizaines et dizaines d’histoires particulières, de raisons d’être présent.e et d’opinions distinctes.

Ça se fighte, ça se soutient, ça s’aime, ça se déteste. Toutes ces particules individuelles forment un mouvement qui a fait bouger les mentalités dans les années 90, fait progresser la recherche. Un mouvement qui a utilisé la provocation, avec une audace folle et une rage de vivre, le tout avec une vraie conscience politique chevillée au corps.

Étonnamment, on se prend à rire de certaines saillies, de mots d’esprit alors que le virus du sida fait des ravages et affaiblit considérablement certains corps.

120 battements par minute

“Nous étions des gosses !”

Le réalisateur Robin Campillo, qui a intégré Act Up en 1992, confie lors de l’avant-première Les Inrocks au Centre Pompidou : “on s’affrontait ensemble avant de passer à l’action. 
Sa volonté n’était pas “d’imiter des gens qui ont existé mais de faire entendre la musique des voix de l’époque“.

Il a mené un casting de longue haleine pour choisir ses interprètes. Certains comédiens ont attendu 9 mois pour faire partie de l’affiche. Robin a aussi organisé des sessions de répétitions intenses avec improvisations et réécriture de certains dialogues. Pendant le tournage, il a masqué les fenêtres pour que cet amphi “soit une boîte blanche” pour que les comédiens donnent leur meilleur.

120 battements par minute

Chacun a une participation d’une justesse folle. Sophie (Adèle Haenel) est brute de forme, râleuse, bagarreuse. Sean (Nahuel Perez Biscayart) est fragile, virulent et déterminé face à un Nathan (Arnaud Valois) aussi paumé, volontaire que sincère. Thibault (Antoine Reinartz) et Eva (Aloïse Sauvage) tentent tant bien que mal d’assurer l’ordre, d’adoucir les esprits et de garder le sens du combat continu.

120 battements par minute nous a pris aux tripes sans pathos, avec une force rare. Bien sûr, on pleure. Mais l’intensité du récit et du jeu d’acteurs donne un souffle incroyable de courage, d’amour et de liberté en sortant de la salle.

120 battements par minute

120 battements par minute

de Robin Campillo
avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel, Antoine Reinartz, Félix Maritaud, Mehdi Touré, Aloïse Sauvage, Simon Bourgade

Sortie le 23 août 2017

Festival de Cannes : Grand Prix 2017, Prix FIPRESCI 2017 et Queer Palm 2017
Prix François Chalais 2017

Image de prévisualisation YouTube

Bande originale de 17 titres composés par
Arnaud Rebotini

inclus le remix de
Smalltown Boy” de Bronski Beat

Disponible :
le 23 Août en Digital
le 1 Septembre en CD + Vinyl
(Because Music)

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Le Big Show : rires, talents et révélations au Théâtre Le Bout !

À toi, le Parisien qui loupe les barbecues à la campagne et les châteaux de sable sur la plage en ce merveilleux mois d’août caniculaire, enfile ton bonnet et tes bottes ! Rendez-vous au Théâtre Le Bout où l’Ecole du One Man Show à Paris te propose un concours d’humoristes en live dont tu es le jury. Le Big Show c’est un spectacle différent chaque soir où s’expriment les futurs talents de demain et autant vous le dire tout de suite : vous allez succomber !

Le Big Show

Dès l’arrivée, le spectacle commence. Nous rencontrons la pétillante Charlotte Boisselier fière de ses origines savoyardes et le boute-en-train Damien Buffet qui, en plus de jouer sur scène, gèrent l’installation du public et l’animation de la soirée. L’ambiance est chaleureuse, conviviale et détendue. Parfait pour se mettre dans le bain. Deux chapeaux nous sont distribués.

Au gré du hasard, et d’une main chaste du public, les élèves humoristes sont scindés en deux équipes. Chaque apprenti s’élance alors sur scène afin de nous séduire avec un sketch de cinq minutes. À l’issue de quoi, le public décide de l’équipe qui poursuivra la deuxième manche.

Place à un nouveau sketch pour Charlotte, Damien, la pittoresque Priscille Aquila et la rayonnante Charlotte Juliette Landes ! Dans une ambiance complice et heureuse, ils se donnent à fond pour nous faire rire et nous leur rendons bien !

Le big Show

Un lancer de chapeaux permettra de les départager. Ce soir, c’est le bogosse Romain Harel (dont le sulfureux déhanché a déchaîné la salle) qui remporte le trophée avec le récit épique de ses jobs passés et obtient une ultime récompense : le droit de nous jouer un troisième sketch !

Ce qui ressort le plus de ce show c’est la dynamique et la solidarité du groupe. Ils s’éclatent sans esprit de compétition. C’est franchement drôle et chacun y trouvera son compte. Ils savent entraîner le public dans leur folie humoristique et nous adorons ça !

Pire… Nous en redemandons ! Ça tombe bien, il y a trente élèves humoristes dans la troupe. Ils se relaient tous les soirs. On vous le disait, chaque spectacle est unique. Vous avez eu un coup de cœur pour la solaire Chloé FleurieFanny Wolff aux mimiques délicieuses ou Matthieu Brillard et ses expériences borderlines ? N’hésitez pas à revenir un autre soir et votez pour eux qu’ils puissent vous en montrer un peu plus !

by Jean-Philippe 

Le Big show

Le Big Show

à partir du 15 septembre 2017

tous les vendredis à 21h
tous les samedis à 19h

Théâtre Le Bout
6 rue Frochot
75009 Paris
Tél. : 01 42 85 11 88

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Photo du mois #65 : Effet gyroscopique

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le thème de ce mois choisi par CécileP est : effet gyroscopique.

Je n’ai jamais séché autant devant un thème.
Et c’est au Jardin des Tuileries, en pleine fête foraine estivale, qu’il me semble avoir aperçu un effet gyroscopique en pleine hauteur, Ce manège aérien offre une vue sensationnelle sur Paris à celles et ceux qui ne souffrent pas de vertige.

effet gyroscopique

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Les Faux British au Saint Georges : incroyablement jouissif !

Pourquoi attendre pour s’offrir une dose de rires XXL ? Les Faux British, la comédie catastrophique, ne fait pas de pause depuis qu’elle est à l’affiche du Théâtre Saint Georges. La preuve : déjà plus de 1000 représentations qui ont comblé le public
La nouvelle distribution est excellente, courez-y avant de succomber au Gros diamant du Prince Ludwig au Palace.

Les Faux british

Les Faux British : une équipe gagnante ! 

Le talent d’écriture du trio Henry Lewis, Henry Shields et Jonathan Sayer est à la hauteur d’un Thé à la menthe ou t’es citron, voire le surpasse.
Aucun temps mort, aucune envie de regarder sa montre.
On serait presque pris de spasmes tellement le rythme est effréné, les quiproquos s’enchaînent. On se prend à angoisser même pour les comédiens (les vrais) qui sont capables de cascades, d’accent improbable, de jeu très approximatif.
Avant tout, il faut être un très bon acteur pour jouer aussi mal avec brio !

Une pièce dans la pièce

La troupe de comédiens amateurs devant nous tentent de donner en représentation une enquête policière qui semblerait être signée Conan Doyle. Il y a un manoir, un meurtre, du suspense, de la passion.
Le tout est relevé par un décor bancal, des accessoires manquants, des bruitages inutiles et laborieux. C’est de l’amateurisme pur et qu’est-ce que c’est poilant !

Bref, la mécanique prend l’eau et le bordel débute très vite.  Alors il suffit d’une porte qui ne s’ouvre pas et c’est la cata. Tout va s’enchainer telle un grand 8 avec de magnifiques envolées et des descentes vertigineuses. On reste agripper à nos sièges.

On rit d’un bout à l’autre de la pièce.  Les Faux British est un chef d’œuvre d’humour.
Totalement inadaptable au cinéma, il faut donc foncer le découvrir en live !

Et bonne nouvelle : il n’y a pas d’âge pour succomber au charme très particulier des Faux British.

Les Faux British

Les Faux British

de : Henry Lewis, Henry Shields et Jonathan Sayer
Adaptation :
Gwen Aduh et Miren Pradier
Mise en scène :
Gwen Aduh
Avec (en alternance) : Gwen Aduh, Sandra Valentin, Christophe de Mareuil, Dominique Bastien, Henri Costa, Herrade Von Meier, Jean-Pascal Abribat, Lula Hugot, Michel Cremades, Michel Scotto Di Carlo, Yann de Monterno, Jean-Pascal Abribat, Yann Papin, Virginie Gritten

Molière de la comédie 2016

du mardi au vendredi à 20h30
samedi : 18h et 21h

51 rue Saint-Georges
75009 Paris
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