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Les Beaux : Elodie Navarre et Emmanuel Noblet, un couple choc

  • Ça calme un peu.
  • Ça décape !
  • Faut digérer.

Échange spontané entre 3 spectateurs à la sortie de la pièce Les Beaux.
Le texte de Léonore est percutant. Forcément, il renvoie à notre conception même du couple dans ce qu’il peut avoir de plus beau mais aussi de plus dramatique, de plus destructeur parfois pour ses membres.
La partition servie avec une intensité rare par Elodie Navarre et Emmanuel Noblet nous capte, interroge et bouleverse.
Un grand moment de théâtre sur la scène du Petit Théâtre Saint-Martin.

Radiographie d’un couple 

Ça commence plutôt mal. Un couple qui baigne dans l’amour niais, dont les membres sont inconditionnellement dans la surenchère de la guimauve. Une caricature !
Est-ce le début d’une histoire ? La naissance de sentiments amoureux cause certains dommages dans la mièvrerie.
Ou est-ce une pure invention ?

Ce couple parfait, beau est confronté à son double orageux, violent. Ce double commence à émerger par le son et ensuite prend corps sur scène.
Ce sont les parents d’Alice, une petite fille qui se trouve malgré elle au cœur de la souffrance psychologique de son père et sa mère et source d’un conflit qui semble ne plus pouvoir s’arrêter.

L’écriture de Léonore est fine, intelligente, surprenante. Le nouveau couple que nous allons suivre est dramatiquement en guerre et pourtant il y a des pointes d’humour qui jaillissent. Et c’est absolument brillant.
Nous ne sommes pas dans la moquerie mais certaines saillies sont tellement justes qu’elles poussent à rire.
Et c’est ce mélange de genres qui nous capte. J’ai ressenti l’énergie de Trainsporting à un moment. Cru voir quelques instants clés de ma vie amoureuse aussi.

Élodie Navarre et Emmanuel sont parfaits.
Elle, au bord du précipice, amorphe mais résistante, lui pantin désarticulé qui gesticule sans raison.

A travers cette histoire de couple émerge aussi une plaidoirie touchante sur l’enfance. Heureux celles et ceux qui la saisiront.

Les Beaux

de Léonore Confino 
mise en scène : Côme de Bellescize 

avec Élodie Navarre et Emmanuel Noblet 

du mardi au samedi à 21h

au Petit Théâtre Saint-Martin
17 rue René Boulanger
75010 PARIS

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La Dame de chez Maxim de Zabou Breitman : Léa Drucker est extra !!

Zabou Breitman rajeunit Georges Feydeau avec sa mise en scène de La Dame de chez Maxim.
Le Théâtre de la Porte Saint-Martin accueille ses audaces, sa délicieuse irrévérence et ses traits de génie pour emporter le public chaque soir.

Et dans le rôle de la Môme Crevette, immense joie de retrouver la truculente Léa Drucker. Elle est une vraie tornade sur la scène qui emporte tout.
Cette pièce est déjà un must-see de cette nouvelle saison théâtrale.

La dame de chez Maxim

Farandoles de génies

Georges Feydeau n’a pas le monopole du génie. Il faut compter sur celui de la metteure en scène, des comédiens, des costumiers, perruquiers et décorateurs.

Dès le début de La Dame de chez Maxim, j’ai flashé sur l’incroyable folie capillaire de Monsieur Petypon, sa hauteur, sa mèche qui batifole à chaque mouvement. Elle est suivie de près par celle de madame son épouse, une incroyable choucroute. Brillant !

Et puis l’apparition. Son entrée serait digne d’une meneuse de revue si l’escalier comptait plus de marches. La Môme Crevette est belle, légère, piquante et elle gouaille avec panache.
Notre cœur n’en peut déjà plus de l’observer. Celui du général en visite chez son neveu non plus.
Seul l’homme qui a invité cette danseuse du Moulin-Rouge dans son lit lui refuse toute forme d’attirance. Ne voulant absolument pas célébrer son charme. Il passera son temps à la cacher, la brider, la faire taire.

Mais la Môme est rebelle, une punk avant l’heure et dégomme absolument tout.

La dame de chez maximLa dame de chez Maxim

Casting en or !

Léa Drucker est extra, vive et donne une nouvelle fois à voir son incroyable aisance à se métamorphoser.

Micha Lescot est absolument incroyable aussi. Sa silhouette longiligne m’a fait penser à Mister Jack (héros de Tim Burton). Ses bras, ses jambes, longs et fins, sont dans la surenchère de gestes. Et c’est fascinant à observer.

Des idées brillantes de mise en scène fusent comme ces hommes (aussi bien imberbes que barbus ou moustachus) interprétant des femmes. Ce pompon qui traîne depuis le début sur scène et qui sera enfin tirer à un moment clé de la pièce.

La Dame de chez Maxim n’a pas fini de faire chavirer les cœurs des spectateurs et d’emporter les vagues d’applaudissements.

La dame de chez maxim

La Dame de chez Maxim

de Georges Feydeau
Mise en scène : Zabou Breitman

avec Léa Drucker, Micha Lescot, André Marcon, Christophe Paou, Eric Prat, Anne Rotger, Valérian Béhar-Bonnet, Philippe Caulier, Ghislain Decléty, Solal Forte, Constance Guiouillier, Pierre-Antoine Lenfant, Damien Sobieraff, Pier-Niccolò Sassetti


au Théâtre de la Porte Saint-Martin 
18, boulevard Saint-Martin
75010 PARIS

du mardi au vendredi à 20h
samedi à 20h30
matinée le dimanche à 16h

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La Joconde nue : épopée artistique irrésistible au Domaine de Chantilly

La Joconde nue est une épopée artistique au même titre que d’autres œuvres célèbres de l’histoire de l’art, aux côtés de L’Origine du Monde ou Salvatore Mundi de Vinci.

La joconde nue

Ce carton issu de la collection du Musée de Condé et présenté au Domaine de Chantilly est-il né de la main de Léonard de Vinci ?
Analyses scientifiques et experts ont permis de révéler quelques-uns de ses secrets.
L’exposition qui prend fin le 6 octobre les révèle et met en dialogue la Joconde nue avec ses jumelles et ses descendantes.

La joconde nue

Mona Lisa est unique et le restera !
La Joconde nue n’est donc pas son double, seule leur pose respective suggère une gémellité.

Ce carton a suscité de nombreuses interrogations au fil des siècles.
Le maître de Vinci l’aurait-il exécuté ? Ou serait-ce son atelier ?
Quid de son modèle ? Homme ou femme ?
Et ce léger strabisme, est-ce volontaire ?

La joconde nue

Les indices sont nombreux pour faire penser à un de Vinci. Mais le carton a subi quelques dommages qui faussent son entière authenticité.

Reste le voile du doute qui ne retire aucune valeur à l’œuvre présentée.
Surtout, elle a été source d’influences pour des artistes comme François Clouet et sa Dame au bain, le Titien et de nombreux anonymes.

La joconde nue

La joconde nue

L’exposition nous permet aussi d’admirer le portrait insoutenable de  beauté de Simonetta Vespucci peinte par Botticelli. Cette œuvre a quitté, pour quelques mois seulement, son collectionneur particulier. La chance ! Et quelle beauté !

Exposition La Joconde nue
Le mystère enfin dévoilé

jusqu’au 6 octobre 2019

au Domaine de Chantilly
60500 Chantilly

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Photo du mois : Objet(s) de votre enfance

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Blogoth67 de proposer le thème :  Objet(s) de votre enfance.

Le héros de mon enfance est devenu un objet.
Tout petit, j’étais fasciné par les clips de David Bowie. Tour à tour dandy, clown, icône de la pop, personnage fascinant et au charisme de dingue.
Cette semaine, j’ai croisé par hasard son double en version Barbie. J’ai passé l’âge de jouer avec. Je suis pourtant reparti avec, en souvenir de cet artiste qui a bercé ma jeunesse et qui continue à m’accompagner.

Barbie David Bowie

Plongez dans l’enfance d’autres bloggueurs  :
DelphineF, Frédéric, Christophe, Gine, El Padawan, Mirovinben, Josette, Renepaulhenry, Giselle 43, écri’turbulente, Travelparenthesis, Brindille, Danièle.B, Cara, Marine D, Blogoth67, Jakline, Céline in Paris, J’habite à Waterford, Lavandine, La Tribu de Chacha, magda627, Krn, Philisine Cave, Lilousoleil, Escribouillages, Gilsoub, Laurent Nicolas, Morgane Byloos Photography, Mamysoren, Pilisi, Josiane, FerdyPainD’épice, Betty, Julia, Amartia, Tambour Major, Xoliv’, Sous mon arbre, Alexinparis, Pink Turtle, Akaieric

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Deux moi : Cédric Klapisch, l’éternel amoureux #critique

Cédric Klapisch ne cesse de célébrer son amour de Paris, de ses contemporains, des choses de la vie. La preuve avec son dernier film Deux moi.
Son cinéma regorge de clins d’œil, de moments de grâce, de petits bonheurs, de douceurs et d’émotions.
Il est bon de se laisser emporter dans cette histoire en bord de voies ferrées.

François Civil
Avant-première à Paris

Ce n’est pas parce qu’Ana Girardot et François Civil campent des paumés qu’ils n’en sont pas moins séduisants.
Les yeux de Mélanie et Rémy sont un peu fatigués, les corps manquent d’élan, les cheveux pourraient être plus éclatants. Il y a bien un mal qui couve en eux mais lequel ?
Solitude ? Burn-out ? Lassitude ? Un mal de notre monde qui ne tourne pas génialement rond ?
Ils ne savent pas trop et nous non plus.

Alors ils vont se faire aider. Rémy d’un psy sur sièges au bout de sa carrière (pétillant François Berléand), Mélanie d’une psy sur canapé (irrésistible Camille Cottin).

Deux moiDeux moi
Palpitations de la vie sur fond de comédie romantique

Cédric Klapisch nous embarque dans son Paris où les solitudes se croisent sans se remarquer. Le réflexe pour la majorité : le portable (tel ou ordi). Il est censé tout résoudre et nous faire rencontrer l’être aimé. Regardez autour de vous quand le générique de fin est lancé ; combien de tel s’éclairent. Leur propriétaire ne prenant même plus le temps de savourer ce qu’ils ont vu, de céder à la légèreté.

deux moi François Civil

Et Deux moi mérite la déconnexion, pendant bien sûr mais aussi avant et après. Pas de perturbation, ce film est un cocon. Il mérite même le recueillement dans les minutes qui suivent la fin de l’histoire.
Ne pas forcément parler, ni échanger tout de suite. Juste aimer cet instant, ces moments de peines et rires passés avec Mélanie, Rémy et tous les autres.
Et nous retrouver forcément en eux.

Bien sûr, il y aura quelques frustrations : ne pas être du bon côté de la paroi de douche avec François Civil.
Ne pas pouvoir se blottir contre Ana Girardot pour la réconforter.
Ne pas ressentir la douceur des poils de ce petit chat sous la main.

deux moi

Deux moi

de Cédric Klapisch
avec François Civil, Ana Girardot, Camille Cottin, François Berléand, Simon Abkarian, Eye Haïdara

Sortie en salle le 11 septembre 2019

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Peinture Anglaise au Musée du Luxembourg : les bogosses de la Tate Britain

L’Age d’or de la Peinture anglaise au Musée du Luxembourg offre une plongée dans une période phare de l’art en Angleterre et méconnue en France.
Pour l’occasion, une sélection de chefs-d’œuvre de la Tate Britain à Londres a traversé la Manche pour nous en mettre plein les yeux. 
Nous avons pris le parti de vous présenter quelques bogosses du XVIIIe siècle qui viennent de débarquer à Paris.

peinture anglaise
Thomas Gainsborough, Gainsborough Dupont, vers 1770 1775

Gainsborough Dupont par Thomas Gainsborough

Le premier portrait à nous avoir impressionnés est celui de Gainsborough Dupont, neveu, élève et assistant du peintre Thomas Gainsborough. Le regard du jeune homme est perçant. Ça en deviendrait presque gênant de l’observer trop longtemps. Et pourtant, nous avons marqué un temps d’arrêt pour apprécier cet échange. L’impression d’inachevé du vêtement et du fond contribue à apporter encore plus d’intensité à cette rencontre.

peinture anglaise musée du luxembourg
Joshua Reynolds, Frederick Howard 5e compte de Carlisle, 1769

Frederick Howard par Joshua Reynolds 

Cette toile fait face à l’entrée et se trouve immanquablement à jouer avec la lumière naturelle, ce qui n’est absolument pas déplaisant malgré les reflets que cela cause pour les photos.  Les atours de Frederick Howard impressionnent, son léger dédain pour les visiteurs intriguent.

peinture anglaise musée du luxembourg
Joshua Reynolds Les archers 1769

Les Archers de Joshua Reynolds 

C’est la pièce maitresse de cette exposition. Un duo d’archers magistralement exécuté. Des dimensions impressionnantes pour cette toile réalisée en 1769.
Joshua Reynols a saisi le Colonel Acland et Lord Sydney en pleine action. Mais il ne faut pas nous tromper. Ces deux nobles messieurs sont déguisés en chasseurs.

Peinture anglaise musée du luxembourg
Philippe Jacques de Loutherbourg, La vision du cheval blanc, 1798

La Vision du Cheval Blanc de Philippe-Jacques de Loutherbourg 

Un valeureux archer lancé sur son cheval blanc. Quelle est sa cible ?  Elle est hors-champs pour garder toute notre attention sur le mouvement de ce preux cavalier et sa monture qui ne touchent plus Terre.

Avertissement : la parité est de mise dans cette exposition célébrant la peinture anglaise au Musée du Luxembourg. A vous de découvrir les visages féminins.

Peinture anglaise musée du luxembourg
Joshua Reynolds, Les archers (détail), 1769

Exposition L’Age d’or de la peinture anglaise
De Reynolds à Turner
Chefs-d’œuvre de la Tate Britain

du 11 septembre 2019 au 10 février 2020

au Musée du Luxembourg
19, rue Vaugirard
75006 PARIS

Horaires :
Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h
Nocturnes jusqu’à 22h le lundi

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J’ai envie de toi : la folie contagieuse de Sébastien Castro au Théâtre Fontaine

J’ai envie de toi envoie tout valser aussi bien les murs, les convenances, les moitiés et une mamie sur fauteuil. Le Théâtre Fontaine accueille la création de Sébastien Castro qui excelle aussi bien comme comédien que comme auteur de boulevard.

J’ai envie de toi

Sébastien Castro, ce trublion !

Sébastien Castro est un trublion du théâtre aussi attachant qu’inventif.
On avait aimé son seul en scène, cette fois, il s’offre une pièce agrémentée d’une galerie de portraits tous déjantés.
Tout commence par une cloison défoncée par ses soins. La rencontre de son voisin furax. Un texto à la mauvaise destinataire. Et l’avalanche de quiproquos avec trois adorables femmes. La première fête son anniv et fait garder sa mère en fauteuil roulant. La seconde est une mannequin qui vient pour un plan cul. L’autre est l’ex du voisin.
Manque de bol, Youssouf (Sébastien Castro) à la déduction un peu capricieuse. Des subtilités lui échappent et il collectionne les gaffes.
Il sera la source d’un bordel sans non.
J’ai envie de toi


1ère réussite : le casting

Castro est entouré de cinq excellents comédiens. Parmi eux, notre chouchou : Alexandre Jérôme qui va mettre du temps à arriver mais une fois en scène, c’est une tornade virile. Un nouveau chouchou : Guillaume Clérice, un BG très organisé.
Et trois adorables drôles de dames : Maud le Guénédal, Anne-Sophie Germanaz et Astrid Roos.

2e réussite : l’écriture

Il y a de vraies trouvailles qui renouvellent la figure du boulevard.
Bien sûr, des portes claquent, des coups de sonnettes sont insistants et des passages par le placard sont légions mais pas que.
Un personnage aura aussi beaucoup de mal à finir ses phrases.
Et le bourreau des cœurs n’est pas forcément celui que l’on croit.
J’ai envie de toi est une comédie branchée sur du 1000 volts qui renouvelle le boulevard avec une inventivité revigorante.

Les + de la pièce :

  • l’abondante pilosité de Sébastien Castro. Pour les fans de poils !
  • le jean moulant d’Alexandre Jérôme. Pour les amoureuses de mecs baraqués !
J'ai envie de toi

J’ai envie de toi

de Sébastien Castro
Mise en scène : José Paul
Avec Sébastien Castro, Maud le Guenedal, Anne-Sophie Germanaz, Astrid Roos, Guillaume Clérice et Alexandre Jérôme.
du mardi au samedi à 21h
matinées samedi à 16h30 et dimanche 16h
10 rue Pierre Fontaine
75009 Paris
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Colors Urban Art : un garage désaffecté transformé en spot street art à Strasbourg

L’Hôtel Graffalgar à quelques pas de la Gare de Strasbourg a laissé les clés à l’équipe du festival Colors Urban Art. Objectif : faire de ce lieu le spot éphémère du street art pendant 3 semaines.
Au total, 16 artistes ont planché sur les espaces aménagés pour accueillir le public. Chacun avait 3 semaines pour réaliser son mur. Le résultat est immanquable !

 

Dan23
Dan23


De grands noms du street art comme Dan23, Madame, Stom500 ou encore RNST ont participé à cette première édition du festival Colors Urban Art.

RNST
RNST

Dès notre entrée dans le garage, on est accueilli par l’imposant berger allemand de Nicolas Barrome qui joue avec le bestiaire d’Alexône. Première collaboration réussie pour les 2 artistes venus tous deux de Paris.

Nicolas Baronne Alexöne
Nicolas Baronne & Alexöne

Deuxième fresque forte, celle de Shane. Sa « tapisserie » contemporaine fourmille de détails, d’influences, de poésie. On se croirait dans un cabinet de curiosités dans lequel des objets surprenants et improbables prennent vie.

Shane
Shane
Colors Urban Art
Shane – Détail

En face, trois lapins sont embarqués dans une course folle, escortés par de drôles d’abeilles. Ils sont nés sous les bombes de Stom500, le directeur artistique du festival. C’est génialement barré !

Colors Urban Art Stom500

On aime aussi les lignes ultra graphiques du Strasbourgeois Jupe.

Jupe
Jupe

Les oiseaux gracieux de l’illustratrice Missy.

Missy
Missy – Détail

Parmi les 3 installations, Madame invite le public à colorier des oiseaux et à les accrocher dans son écrin au milieu d’une forêt en papier collé.

Colors Urban Art
Installation de Madame

Le duo lyonnais, Tank et Popek, rappelle avec leur ours réalisé en carton l’importance de préserver notre écosystème.

Tank et Popek
Tank et Popek

Passage obligé par le Pop-up store du festival.
Une collection de risographie a été produite en petit tirage (50 exemplaires) pour emporter un souvenir.
Chaque artiste a proposé une illustration inédite avec comme figure imposée : la même palette de couleurs pour tout le monde.

Colors Urban Art c’est aussi une série d’events off à ne pas manquer : happenings, projection…

Maxime Ivanez
Maxime Ivanez

Colors Urban Art 2019

du 6 au 29 septembre 2019

Entrée gratuite

Horaires :
Vendredi et samedi : 18h-22h
Dimanche : 14h-19h

au Garage du Graffalgar
21, rue déserte
67000 Strasbourg

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Virtual Room Paris : l’aventure Time Travel Chapter II, encore + bluffante !

Virtual Room, nos chouchous de l’escape game VR ont une nouvelle adresse à Paris, proche de Bastille.
Avant de tester la nouvelle production avec des zombies, Are We Dead?, on s’est mis en jambes et bras avec Time Travel – Chapter 2.
Toujours aussi addictif !

On avait laissé cette petite enseigne d’escape game virtuel dans un local en mode béta test. Virtual Room a depuis bien grandi.
Le nouveau spot boulevard Richard Lenoir est design et stylé.

virtual room

Time Travel – Chapter 2

Mais aujourd’hui, on plonge dans le passé et on saute dans le futur aussi,  avec notre team de 4 joueurs et joueuses pour sauver la Terre d’une menace extra-terrestre.
Avec nos combinaisons numériques, il nous faudra déjouer les pièges et les énigmes pour réussir notre mission.

Et waouh ! Les graphismes sont toujours aussi poussés et le game play tout autant addictif.  Le casque HTC Vive rend les décors hyper réels.
L’esprit de l’opus 1 est toujours là : des chapitres chronométrés. Du coup, si on ne réussit pas un niveau, on peut quand même avancer dans l’histoire.

virtual room

virtual room

Et il faut dire que les énigmes sont tout de même un peu plus ardues que pour le premier chapitre. A tel point que l’on a parfois à peine le temps d’apprécier les trouvailles graphiques des équipes de Virtual Room. Dans chacun des quatre niveaux, il y a deux ou trois énigmes ou défis à relever.
Quel que soit la réussite de la mission, on n’a qu’une envie, nous replonger dans le jeu pour profiter des décors ! Et c’est un vrai plus quali ! 🙂

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On vous garantit une belle dose de fun et d’adrénaline. Et malheureusement, on ne peut rien dévoiler des décors !

Team USofparis
Photo souvenir de notre équipe

Virtual Room : la création pour le plaisir du jeu

Il n’est pas si loin le temps où les 6 amis bossaient leur premier scénario dans une cave de Turenne. C’était en 2017.
Maintenant, Virtual Room possède 30 enseignes dans le monde.
« On a accouché d’un monstre ! » se sont-ils dit un jour en sortant de chez leur avocat après avoir signer une autre franchise étrangère.
Mais une seule chose ne varie pas : leur envie de combler aussi bien les gamers novices que les plus aguerris.

Virtual Room

Les 22 développeurs (quand même !) bossent comme des fous pour créer une aventure par an. Et vous ne trouverez pas leurs jeux dans d’autres salles VR.
En plus, vous pourrez admirer, dans l’espace d’accueil,  leurs artworks de création de Are We Dead?. Un travail d’artistes !

On a qu’une hâte : plonger en 360° dans le nouvel univers, qui promet un game play plus handicapant, des défis mais aussi quelques moments de rires apparemment. Et à quatre, la partie sera forcément plus folle !

virtual room

Virtual Room

Time Travel – Chapter 1
Time Travel – Chapter 2
Are We Dead?

35, Boulevard Richard Lenoir
75011 Paris

Vill’Up
30 Avenue Corentin Cariou
75019 Paris

Retrouvez toutes les adresses en France et dans le monde sur le site

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Rock en Seine 2019 : Foals rugissant, The Murder Capital dément

Rock en Seine 2019 J3 / D3
Foals rugissant, Two Door Cinema Club stylé, un ange blond nommé Sam Fender, The Murder Capital génialement déchaîné ! Royal Blood qui en envoie un max et abstractions d’Aphex Twin en clôture.

Foals

Two Door Cinema Club la joue comme James Bond

Col roulé et veste. Total respect pour Alex Trimble le chanteur qui assure le style jusqu’au bout malgré les 32 degrés ! Y’a une esthétique qui rappelle James Bond quand Alex prend la pose devant l’écran large.
Les autres membres de Two Door Cinema Club ont choisi l’aération avec manches courtes comme pour le chouchou du jour, Kevin Baird à la basse.


Rouge passion pour le groupe, des images sur grand écran aux micros – ultra tendance !
Two Door Cinema Club c’est une série de tubes qui forcent à danser. Inévitablement, ça vibre dans le corps.
Le set est court pour retrouver un max de nos titres préférés. Mais l’essentiel réjouit forcément.

Sam Fender, le romantique de North Shields

Début du set en force, certainement pour attirer un max de monde sous le soleil de la scène cascade. Et puis Sam Fender s’adoucit, chante l’amour : « Take me back to your bed »
Et on commence à l’apprécier au-delà de sa gueule d’ange blond de 23 ans.
Les titres de son premier album varient les styles : de la tension sur certains, un peu plus de légèreté pour d’autre.
On se laisse charmer.

The Murder Capital génialement dément

Fascinant de voir The Murder Capital en live. Le bassiste Gabriel Paschal Blake fait son entrée avec sa clope comme s’il était le leader du groupe, saluant à sa manière le public.
Et le chanteur James McGovern qui te sort ses putains de regards qui cherchent soit la bagarre ou soit à séduire.


Sûr que sous ses airs de bad boy à la Marlon Brando se cache un cœur sensible. La preuve le titre Love, qui ne mérite aucune étude de texte. Et de dire combien il aime ses « best friends » avec qui il partage la scène. Touchant !
Comme une impression qu’il joue les blasés à la Liam Gallagher. Surtout quand il garde une main dans la poche quand l’autre fait du tambourin. Des festivalières se marrent. L’une lance à l’autre : « j’adore ! »
J’ai pas du tout compris aux textes. Mais ça déchaîne. Pogo de rigueur sur plusieurs titres.

Royal Blood : une messe de bon son

Ce sont un peu les cousins germains de Muse. La guitare semble assez souvent jumelle en sonorité de celles du groupe qui remplit les stades.
Le chanteur Mike Kerr n’est pas vilain du tout. Craquage pour son petit grain de beauté sur la joue gauche.
Ben Thatcher, le batteur ourson tatoué, fait le show, ne restant pas accroché à son instrument!.
Royal Blood ne sont que deux mais ils envoient un putain de bon son qui décrasse bien en fin de festival.

FoalsFoals

Foals rugissant

La chemisette ne va pas à tout le monde – c’est parfois même une énorme faute de goût. Étonnamment, elle sied plutôt bien à Yannis Philippakis, le chanteur de Foals.
Le public français peut être fier d’être le 2e public après l’Angleterre à faire un super accueil au groupe.
Quand on ne connaît pas trop Foals, le tube My Number n’est finalement que la parie easy émergée de l’iceberg plus fougueux, brut envoyé en live.
Les photographes étaient en embuscade ce dimanche et un peu sur les dents aussi pendant le concert. Le manager de Foals a choisi de les faire attendre les 3 derniers titres pour shooter. Plutôt inhabituel.
Et on comprend ses raisons : Yannis fait ressortir le fauve qui est en lui tout au long du set. Il est proche du rugissement.
« Fuck Brexit, Fuck Boris Johnson, Fuck Donald Trump… !» tout est dit de l’engagement du groupe anglais.
Saut en bord de fosse pour stimuler la fougue du public.

Aphex Twin : le mystère continue

L’electro d’Aphex Twin devient abstraite avec le temps. Elle se décompose comme les images diffusées sur les écrans. Les visages des festivaliers filmés en direct sont diffusés déformés.
L’artiste est dissimulé derrière sa platine surélevée. On est proche de la non performance.
Mais ça reste un objet scénique assez fascinant.

Rock en Seine c’est fini. See you next year si notre belle planète ne s’épuise pas avant.

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