Archives de catégorie : Spectacles

Les Choristes aux Folies Bergère : sous le charme de Pépinot !

Les Choristes, le spectacle musical émouvant, marquant et charmant ! Difficile de résister aux jolies bouilles des jeunes chanteurs et chanteuses de la Maîtrise des Hauts-de-Seine en culottes courtes. Ils sont quarante à avoir été castés, répartis à 15 dans chaque classe, pour assurer les représentations et faire se lever les Folies Bergère chaque soir. Pépinot (interprété par Gabriel le soir de générale) n’a pas fini de vous faire craquer.
SUCCES !! Le spectacle reviendra à Paris à partir du 19 janvier 2018

Les Choristes
Pépinot 2004 : Maxime Perrin et Pépinot 2017 : Gabriel

 

Le film aux 2 César sur scène

Nous voilà replongés, 13 ans déjà après le succès du film, dans l’univers des Choristes.
Petit retour sur l’histoire pour ceux qui seraient passés à côté… et on reste attentifs sinon punition générale !
Bond dans le temps en 1949 et à l’internat du Fond de l’Étang. Le quotidien de cet établissement tourne autour d’élèves, à majorité des garçons, pour lesquels les règles ne sont que de vastes fumisteries. Ils préfèrent passer le plus grand temps de leur journée à rendre fou leurs professeurs et surtout leur directeur, monsieur Rachin, pour lequel seul prime le dogme “Action – Réaction“.

Les Choristes un succès total !
Cris, bagarres, insultes sont monnaie courante au pensionnat. Arrive le nouveau pion, Clément Mathieu, musicien raté. Sa mission, s’il l’accepte, rétablir l’ordre et se faire accepter du directeur. Son arme fatale pour y arriver, le chant ! Et le voilà à relever un défi fou : monter une chorale. Solidarité, respect, travail, rigueur sont autant de sujets qui prennent sens (enfin !) pour nos élèves… même pour le dernier arrivé, au palmarès inégalé, Pascal Mondain, rebelle à ses heures (dont on ne peut que noter le jeu exceptionnel de Victor le Blond) ! D’autres personnages viennent ponctuer cette adaptation : Violette, le père Maxence et le professeur Langlois.

Les Folies Bergère accueillent cette comédie musicale pour laquelle la mise en scène permet de mettre en avant le jeu talentueux des enfants issues de la Maîtrise des Hauts-de-Seine. Lorsqu’ils se mettent à chanter, une petite mise en garde de rigueur : attention aux poils qui se dressent !!! Un dynamisme et une simplicité dans leur jeu de composition qui font plaisir à voir et à écouter.

Salle de classe avec bancs en bois, dortoirs, cour d’école, cloche : le décor nous envoie direct au XXe siècle, non sans nostalgie et surprise.

Les Choristes

Retour réussi à l’école d’antan et plaisir conforté de retrouver toutes les recettes qui ont fait du film un succès ! On souhaite la même destinée à cette reprise fidèle en de nombreux points à nos souvenirs de notre vision du film.

Les Choristes, le spectacle musical 

du 19 janvier au 11 février 2018
aux Folies Bergère 

32, rue Richer
75009 Paris
en tournée en France du 22 septembre au 16 décembre
Casting :
Aude Candela : Violette Morhange
Jean-Louis Barcelona : Clément Mathieu
Jean-Pierre Clami : père Maxence
Patrick Zard’ : Rachin
Victor le Blond : Pascal Mondain
Michel Pilorgé : le professeur Langlois
Et les enfants du chœur de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
 
L’équipe artistique :
Christophe Barratier : metteur en scène / co-compositeur musical / co-auteur du livret
Bruno Coulais :  co-compositeur musical
Philppe Lopes-Curval : co-auteur du livret
Gaël Darchen : directeur de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Stéfanie Jarre : création décors
Jean-Daniel Vuillermoz : création de costumes
Site officiel : leschoristes-spectacle.com
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Exercices de style à la Comédie de Paris : un bonheur de l’esprit !

L’apprentissage de la langue française est assez difficile. Tout y est question de règles, de principes, de normes rigides et rébarbatives.
Tout l’art de Raymond Queneau est de se jouer de ces règles pour se mettre au service du plaisir de la langue. De par sa culture et son génie, il a réussi à détourner les conventions afin de nous montrer que nous pouvons apprendre tout en s’amusant. Ainsi est l’objectif d’Exercices de style à l’affiche de la Comédie de Paris

photos Fabienne Rappeneau

A l’origine, c’est une histoire banale :
L’autobus arrive.
Un zazou à chapeau monte.
Un heurt il y a.
Plus tard devant Saint-Lazare,
Il est question d’un bouton.

Cette histoire banale est récitée plus de 30 fois dans la pièce en étant toujours similaire dans le fond et totalement unique dans la forme selon le narrateur. Un régal ! Tout y passe : l’intellectuel, le badaud, le gourmet, le snob, le simple d’esprit et l’Esprit saint…

Ce pari un peu fou de Queneau, datant quand même de 1947, est toujours d’actualité avec une mise en scène de Michel Abécassis rendant hommage aux Frères Jacques.

L’interprétation des comédiens est tout simplement… incroyable !

Trois entités complémentaires qui prennent plaisir à faire ce qu’ils font. Ils s’amusent en nous transmettant tout l’amour de la langue française qu’ils possèdent. Et nous les remercions.

L’adaptation théâtrale semblait difficile mais elle est exécutée ici avec brio. Le décor simple, minimal centre tout sur le jeu d’acteur : trois pantins articulés qui, tour à tour ou ensemble, parlent, chantent, miment, pastichent ou parodient en se complétant mutuellement avec une répartie sans égale. Respect !

Nous avons ri. Toute la salle a ri. Des enfants à leurs grands-parents, les rires ne se retenaient pas, ni les larmes en découlant. Nous en sortons légers et stimulés au bout d’une heure d’un divertissement d’intelligence pétillante !

by Jean-Philippe

Exercices de style
de Raymond Queneau

Mise en scène : Michel Abécassis
Avec : Pierre Ollier, Guillaume Vant’Hoff, Michel Abécassis

Les mardis et mercredis à 19h15

jusqu’au 29 mars

à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine
75009 Paris
Tél. : 01 42 81 00 11

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C’est encore mieux l’après-midi : du vaudeville comme on aime !

Après avoir fait le bonheur du Théâtre Hébertot, c’est au tour du Théâtre des Nouveautés de nous loger à l’Hôtel de l’Hémicycle pour une partie de jambes en l’air qui va vite dérailler.
C’est encore mieux l’après-midi est un vaudeville comme on l’aime avec notre chouchou : Sébastien Castro !

C'est encore mieux l'après-midi

L’écriture inégalable de Ray Cooner

Portes qui claquent, imbroglios, dissimulations, petits mensonges…
La pièce est suffisamment tonique pour nous faire adhérer au scénario :  un élu du peuple pris en tenaille entre sa femme, son assistant parlementaire et sa maîtresse.
L’écriture est rythmée, les situations drôles à souhait, la galerie de personnages débridés à souhait. Il y a de la nuisette, du slip léopard et du poil aux torses. 

C'est encore mieux l'après-midi

Oh Sébastien Castro !

Le rôle de l’assistant obligé de se plier en quatre pour assurer le confort maximal de son boss est campé par l’excellent Sébastien Castro.
Il est capable de tout, même de se retrouver simplement vêtu d’une mini-serviette de bain, tous poils dehors.
Cet enchaînement d’emmerdes le révèle dans ses plus beaux atours de Droopy.
Il subit sans rechigner, tente de colmater les petits accros qui deviennent plus gros encore après son intervention. Y’a du Pierre Richard dans cette propension à accumuler les casseroles.
À ses côtés, Pierre Cassignard campe un élu autoritaire et séducteur, Lysiane Meis une femme pétulante et faussement naïve. 

C’est encore mieux l’après-midi est un vaudeville plein de fougue, malin, acidulé, pas bégueule. Un pur moment de plaisir. 

C’est encore mieux l’après-midi

une pièce de Ray Cooney
afrançaise Jean Poiret
avec Sébastien Castro -Lysiane Meis – José Paul
Guilhem Pellegrin – Pascale Louange -Anne-Sophie Germanaz Guillaume Clérice – Thomas Sagois

au Théâtre des Nouveautés
24, boulevard Poissonnière
75009 Paris

du mercredi au samedi à 21h
matinée : samedi à 16h30
dimanche à 16h

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La Jeune Fille et la Mort : un huis-clos troublant @ Manufacture des Abbesses

Si la complexité des rapports humains avec ses contradictions vous interroge, direction la Manufacture des Abbesses !
photo Pierre Merle

Ce dernier, avocat destiné à une grande carrière politique, vient d’être désigné pour diriger une commission d’enquête afin de juger les tortionnaires de l’ancien régime déchu. L’intrigue se met en place, les liens se font.

Entre en scène Docteur Miranda rencontré par hasard par Gérardo.

Mais ce Docteur Miranda n’est pas un inconnu pour tout le monde… Paulina reconnaît l’homme qui l’a agressée et torturée lorsqu’elle était militante emprisonnée. Le temps passe, mais certaines choses ne s’oublient jamais après un traumatisme : sa voix, l’odeur si particulière de sa peau, le contact de cette peau, des expressions verbales et… Schubert !

S’ensuit alors un procès improvisé mêlant règlement de comptes, devoir de réparation, besoin d’apaisement. Une joute rhétorique s’installe entre le bourreau et sa victime avec Gérardo au milieu tentant de jouer l’arbitre-avocat.

Un sujet délicat, brillamment mené par une mise en scène pudique, un jeu de comédiens juste et prenant, des effets sonores et lumineux réussis nous plongent véritablement dans l’atmosphère sombre.

Le texte peut parfois nous mettre mal à l’aise, nous rappelant des faits que nous ne pouvons ignorer mais il y a aussi quelques notes d’humour bien placées qui allègent le tout dans un subtil dosage.

Au sortir de cette pièce, nous sommes dubitatifs de savoir jusqu’où peut aller le genre humain. Nous avons beaucoup de questions et notamment celle-ci : les aveux de la vérité n’aident-ils pas plus la victime que l’assouvissement d’une vengeance ?

A suivre…

by Jean-Philippe 

photo Pierre Merle

La Jeune Fille et la Mort

Auteur : Ariel Dorfman
Mise en scène : Massimiliano Verardi
Avec : Luc Baboulène, Philippe Pierrard, France Renard et la voix de Fabrice Drouelle (France Inter)

Jusqu’au 19 mars 2017
du mercredi au samedi à  21h
Dimanche 17h

La Manufacture des Abbesses

7, rue Véron
75018 Paris
Tel : 01 42 33 42 03

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La leçon de photographie touchante de Pierre-Anthony Allard

Un autodidacte de la photographie devenu un génie de la lumière et du portait se lance un nouveau défi : monter sur la scène du Théâtre Saint-Georges. Pour quelques dates seulement, Pierre-Anthony Allard conte quelques belles tranches de sa vie de studio où l’on y croise, entre autres, Isabelle Huppert, Alain Bashung, Sophie Marceau au Studio Harcourt, une rangée de CRS, un mort et un chien empaillé.
#Bonplan inside !



“Le déclencheur active la testostérone”

Ce premier seul en scène à 57 ans est touchant car quelque peu bancal, improbable et inattendu. Normal : Pierre-Anthony Allard n’a pas la prétention d’être acteur, ni d’avoir la capacité de connaître son texte à la virgule près.
Toutefois, ces deux points ne doivent pas retirer l’intérêt certain pour cette rencontre originale qui se solde par une prise de vue sur scène. Un spectateur aura, en effet, droit à son portrait réalisé sous le regard d’une salle jalouse de ne pas être à sa place.

“À regarder son écran, le photographe devient le chien de la plage arrière”

Pierre-Anthony partage le souvenir de ses tendres années, le plaisir de l’argentique qui réserve toujours des surprises, son entrée au Studio Harcourt, l’apprentissage de la lumière.
Il évoque avec sensibilité son mentor Jeanloup Sieff, immense maître du noir et blanc.
Notre photographe est finalement plus à l’aise en partageant ses anecdotes de shooting plutôt que de tenter le cours magistral à l’initiation de la photo.

Il y a des choses à retenir : oser découvrir quel est son bon et mauvais trois quart pour éviter les prochaines déconvenues des photos prises de vous, comprendre le complexe d’immédiateté qui gagne toute personne connectée.

La leçon de photographie
de et avec Pierre-Anthony Allard

mise en scène : Henriette Chardak

à partir du mardi 14 mars 2017

au Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 Paris

Représentations :
mardi 14 mars à 20h30
mardi 28 mars à 20h30
mardi 11 avril à 20h30
dimanche 23 avril à 17h
dimanche 7 mai à 17h

BON PLAN : Offre spéciale 20 e au lieu de 28 e
Cliquez sur le lien !

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Celtic Legends, 15 ans d’euphorie sur les scènes de France

Six musiciens et une vingtaine de danseurs nous emmènent en Irlande à travers des rythmes et chants celtes pour fêter les 15 ans du spectacle Celtic Legends qui revient en France pour une tournée intense qui passe par l’Olympia jusqu’à fin mars 2017.
Frétillante plongée sur les terres du Connemara !
 

 
Tout démarre dans une ambiance feutrée par une présentation de Sean McCarthy en français (et avec un accent très craquant). Chargé de faire monter l’ambiance dans la salle, il a également la lourde charge de donner le ton avec son instrument fétiche : le uilleann pipe ; autre nom de la cornemuse irlandaise.
Sean et les cinq autres musiciens munis de leur instrument (flûte, violon, bodhran, guitare, accordéon) nous plongent à chaque morceau dans l’Irlande traditionnelle… Il ne nous manquerait plus qu’une Kilkenny ou une Guinness pour savourer encore plus ce moment. A la place, le guitariste pousse de temps en temps la chansonnette d’une voix très agréable.
 
Et les danseurs ? Sur certains morceaux, ils entrent sur scène la tête haute et avec le sourire clinquant, mais surtout munis de leurs chaussures. Leur mission : nous présenter le traditionnel “irish tap dancing”, le tout chorégraphié par la première danseuse Jacintha Sharpe. Le claquement de leurs chaussures sur le rythme de la musique et leur levé de jambes nous amènent à réfléchir à notre propre condition physique ! Le petit plus : une superbe complicité entre les musiciens et les danseurs ; l’esprit de groupe est réellement très présent durant tout le spectacle.
 
Plein succès 4 jours de suite à l’Olympia.
Celtic Legends c’est une bouffée d’énergie inédite, un voyage musical et visuel intense et euphorique. L’une des plus belles cartes postales reçues d’Irlande.


Celtic Legends
15th Anniversary Tour
Tournée 15e anniversaire

Tournée en France jusqu’au 31 mars 2017 

Mardi 28 Février : Caen : Le Zénith
Mercredi 1er Mars : Rouen – Le Zénith
Jeudi 2 Mars : Tours – Le Vinci
Vendredi 3 Mars : Saint Omer – Sceneo
Samedi 4 et dimanche 5 Mars : Lille – Théâtre Sébastopol
Mardi 7 Mars : Bourges – Palais d’Auron
Mercredi 8 Mars : Orléans – Le Zénith
Jeudi 9 Mars : Rennes – Le Liberté
Vendredi 10 Mars : Le Havre – Centre des Congrès
Samedi 11 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Dimanche 12 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Mardi 14 Mars : Angers – Amphitéa
Mercredi 15 Mars : Boulazac – Palio
Jeudi 16 Mars : Limoges – Le Zénith
Vendredi 17 Mars : Clermont-Ferrand – Le Zénith
Samedi 18 Mars : Lyon – Salle 3000
Dimanche 19 Mars : Roanne – Le Scarabée
Mardi 21 Mars : Nice – Palais Nikaïa
Mercredi 22 Mars : Marseille – Le Dôme
Jeudi 23 Mars : Montpellier – Le Zénith
Vendredi 24 Mars : Saint-Etienne – Le Zénith
Samedi 25 Mars : Bordeaux – Patinoire Meriadeck
Dimanche 26 Mars : Biarritz – Gare du Midi
Mardi 28 Mars : Toulouse – Le Zénith
Jeudi 30 Mars : Strasbourg -PMC
Vendredi 31 Mars : Toul – L’Arsenal

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Scènes de la vie conjugale : Personnaz & Casta intenses !

Marianne et Johan éprouvent leur amour. Mais au juste à quel point sommes-nous préparés à aimer ? Et si l’un des deux part est-ce la fin de tout ? Ingmar Bergman a su formidablement capter les écarts, les doutes et la dislocation d’un couple.
Scènes de la vie conjugale au Théâtre de l’Oeuvre est une leçon concentrée de nos vies amoureuses, tout à la fois passionnante, fine et juste. 


Étonnant de voir quelques bribes d’une de ses histoires d’amour sur scène. Quelques ?
Alors quand vous apercevez votre psy qui a été témoin de votre fin d’histoire sortir de la salle le même soir que vous, la fiction sait jouer à merveille avec la réalité.
Le théâtre est le reflet troublant de nos vies, certains soirs plus que d’autres. 

La force du texte de Bergman est de parler à tous, à toutes, d’avoir une résonance sur une faille, un malentendu, un échec, une vérité.
Raphaël Personnaz  et Lætitia Casta incarnent à merveille ce couple de trentenaires, petits bourgeois, au confort certain, à l’image soignée.

L’austérité assumée par le metteur en scène, Saffy Nebbou, peut décontenancer pendant les premières minutes de la pièce. Le jeune couple porte des tonalités ternes loin du glamour qui auréolent les interprètes.

Je fais de mon mieux, je fais de mon mieux” Marianne

On comprend vite que le couple opère un équilibre périlleux. Que les 10 ans de vie commune ne sont pas si heureux. La complicité s’altère, les reproches et l’incompréhension balaient tout effort de tendresse.
Le cynisme de Johan est parfois si direct que les rires ne peuvent être retenus, même avec du Bergman.

Nous sommes des illettrés” Johan

Aucun des personnages ne détient la vérité et pourtant leurs paroles sont souvent révélatrices et justes. Raphaël qui “aime quand le spectateur participe à la création” avoue au sortir de la représentation que la patience n’est pas sa qualité première alors que “les choses infusent progressivement au fil des répétitions et représentations.” Lætitia poursuit en avouant : “on cherche à être déstabilisé chaque soir.” Raphaël de conclure  : “c’est un peu malgré nous.”

Scènes de la vie conjugale est une pièce intense, dépouillée, troublante. À voir pour tenter de comprendre un peu mieux ce qui nous anime le cœur. 

Merci à Théâtre Parisiens associés pour cette découverte et la rencontre d’après spectacle.

Scènes de la vie conjugale

jusqu’au 28 mai 2017

du mercredi au samedi à 21h
matinées : samedi et dimanche à 17h

mise en scène : Safy Nebbou
adaptation de Jacques Fieschi et Safy Nebbou
avec Lætitia Casta et Raphaël Personnaz
assistante à la mise en scène : Natalie Beder
scénographe et collaboration artistique : Cyril Gomez-Mathieu

au Théâtre de l’Oeuvre
55, rue de Clichy
75009 PARIS

* Lætitia Casta contrôlant rigoureusement son image, nous avons fait le choix de ne pas la solliciter pour le selfie d’équipe et de la retirer de la photo de salut pour éviter tout désagrément.

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Yassine Belattar Ingérable : spectacle engagé et pertinent !

Yassine Belattar de retour sur scène à Paris avec Ingérable. Un spectacle engagé, pertinent et énergisant dans un beau décor : La Nouvelle Ève.

Confortablement assis à une table du superbe cabaret parisien La Nouvelle Eve, nous attendons avec impatience et autour d’un verre l’arrivée de l’artiste.
La mise en bouche commence par deux chansons délicatement interprétées par le chanteur et musicien Léyn. Complètement transportée par sa voix et ses mélodies, Léyn fait désormais partie de ma playlist.
Puis arrive Yassine. Quel personnage ! Mon ami et moi sommes immédiatement séduits par ce jeune homme généreux et élégant, vêtu d’un costume cravate impeccable.
Il commence par un tonitruant « Il y a des blancs ici ? Il y a des noirs ici ? Y a des arabes ce soir ? » On est bien loin des artistes du Jamel Comédy Club qu’il ne peut s’empêcher de tacler.
A un enfant de 9 ans accompagné de son père, les spectateurs s’esclaffent quand il déclame « Ton père, il n’a pas assez d’argent pour te payer Kev Adams ? »

Le ton est donné. Durant deux heures, il aborde un max de sujets de société avec un humour acéré. Tout y passe : les Français, les étrangers, sa famille, les footballeurs, les journalistes, les djihadistes, Nabila, les politiques et la déchéance de nationalité… Il s’attaque également aux derniers attentats, obligé de faire l’amer constat qu’on nous envoie les pires djihadistes de la terre (“même pour ça, on est mauvais“).
De par sa longue expérience d’humoriste, d’animateur de télévision et de radio (de Génération, Beur FM, Oui FM et maintenant Nova), Yassine maîtrise l’art de la répartie. Il connait aussi bien les lascars de banlieue que les bobos vegan. Il est une incarnation de la France multiculturelle d’aujourd’hui. Il refuse d’être le porte-parole de qui que ce soit.
Drôle, touchant, critique et généreux, nous remercions avec sincérité Yassine qui prend le temps de saluer et de remercier son public à la sortie du spectacle.
Yassine est un artiste unique et Ingérable le spectacle à ne pas manquer.

by Caroline

Yassine Belattar, Ingérable

mise en scène : Thomas Barbazan

Tous les vendredis et samedis à 21h00

La Nouvelle Eve

25, rue Pierre Fontaine
75009 Paris

Contact :
Tél. +33 (0)1 53 89 08 43

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Le P’tit Monde de Renaud : sensible, drôle & toujours anticonformiste

Que vous soyez une jeune femme écoutant Renaud tous les matins en fumant dans votre cuisine ou un jeune homme pour qui Renaud c’est uniquement Mistral Gagnant, le spectacle Le P’tit Monde de Renaud au Théâtre du Palais Royal est fait pour vous. Explication !

Nathalie Robin

La genèse de ce spectacle c’est déjà une troupe, la Troupe du Phénix, une bande de potes rencontrés il y a longtemps désirant fuir les conditions habituelles de création afin de se retrouver dans une aventure humaine avec un réel échange entre le spectateur et l’artiste. Et ça se sent, la troupe s’éclate à jouer cette “pièce-concert-hommage” à Renaud.

Du coup, le spectateur se sent pris dans le jeu de ces comédiens motivés et se laisse porter. Nous plongeons dans l’univers de Renaud en retraçant de façon chronologique les rencontres et les chansons qui ont pu forger sa personnalité artistique. On retrouve les personnages cultes de ses chansons, Manu, Gérard Lambert, Pépette, la Doudou, Lucien,  le Beauf, la Teigne qui se donnent la réplique avec un humour vraiment fou.

Les scènes s’enchaînent avec des décors invraisemblables, une auto-tamponneuse, une HLM, un terrain vague… Les dialogues sont justes, subtils et fins. Le spectateur lambda n’y fait pas attention mais le Renaldien averti saura reconnaître ici et là les textes de Renaud non chantés. Ainsi, même votre chanson préférée est présente comme un clin d’œil !

En somme, cette bande de potes, c’est le portrait d’une génération qui rêve de changer la société. Des années 70 à aujourd’hui avec ses désillusions, ses convictions, ses révoltes et son optimisme sans nostalgie. Le but ici est de nous montrer qu’il existe encore et toujours l’espoir.

@ Anthony Klein

C’est un spectacle solaire avec tout ce qui est cher à Renaud et qu’il nous offre dans ses chansons : l’amitié, la révolte, les sentiments, la subversion, la tendresse, l’engagement et la sensibilité. Son arme est la poésie et nous sommes touchés.

Allez-y vite si vous voulez prendre une bouffée d’air frais, vous amuser et surtout rire car, après tout, comme le disait Herzen, «Le rire porte en lui quelque chose de révolutionnaire».

Merci Renaud !

by Jean-Philippe

Image de prévisualisation YouTube

Le P’tit monde de Renaud

Livret de Jean-François Fontanel, Élise Roche, Guillaume Cramoisan
Chansons de Renaud Séchan
Mise en scène Élise Roche
Direction Musicale Fred Pallem
Chorégraphie Valérie Masset
Avec : Gérard Lambert, la Doudou, le Beauf, la pepette, Lucien, Manu, la Teigne

Jusqu’au 28 avril 2017

Jeudi, vendredi et samedi à 19h
Lundi à 20h30

Théâtre du Palais-Royal
38, rue de Montpensier
75001 PARIS

Tel : 01 42 97 59 76
mail : tpr@theatrepalaisroyal.com

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Saturday Night Fever : folie totale disco avec Fauve et Nicolas

Fauve Hautot a quitté ses petits panneaux de juge, Nicolas Archambault son Québec natal pour mettre la fièvre aux Parisiens-nes puis à toute la France avec Saturday Night Fever, le spectacle musical.
Ce jeudi, soir de première au Palais des Sports, le disco l’a emporté et le public s’est levé. On prédit une même ambiance chaque soir de l’année 2017.

Disco party tous les soirs

La Fièvre du Samedi Soir est le spectacle tant attendu qui va nous sortir de notre torpeur, nous faire oublier les Présidentielles.
L’histoire tient en deux lignes et est connue par un grand nombre de spectateurs-trices. L’intérêt du spectacle est à trouver du côté de la géniale troupe (danseurs, chanteurs), des numéros de danse et de la présence d’un éclat incroyable : Fauve ! 

Fauve : dancing queen

Autant l’entrée de Tony (Nicolas Archambault) est discrète, fond de scène, sans grand effet. Autant celle de Stéphanie (Fauve Hautot) imprime la rétine. L’écran géant s’ouvre et dans un nuage de fumée, la silhouette de la célèbre danseuse de #DALS apparaît.
Après, il sera tout simplement impossible de la lâcher des yeux. Même si certaines de ses tenues sont disco-kitschs, dès qu’elles sont en mouvement sur son corps, elles deviennent tout autres.
Le charme de Fauve, son talent et sa gentillesse – car c’est une vraie gentille à la différence de pas mal d’artistes – rayonnent d’un bout à l’autre du spectacle.
Son solo sur la boule à facettes est sexy à souhait. 

Nicolas : révélation made in Québec 

Nicolas Archambault est l’autre atout sex-appeal du show.
Les premiers rangs retiennent leur souffle quand le dieu de la scène se prépare à sortir. Les spectatrices des balcons regrettent de ne pas avoir de jumelles ou de ne pas avoir fait une folie et pris la première catégorie.
Parce que Nicolas n’a pas froid aux yeux, ni aux abdos. Il apparaît en slip noir avec une aisance irréprochable. Après les pecs d’Olivier Dion dans Les 3 Mousquetaires, place à ceux de Nicolas Archambault. Ils font déjà parlés d’eux sur les réseaux. 

Ambiance disco inventive 

Les bonnes idées ne manquent pas dans cette production.
La piste-scène est un formidable décor. Plateau en forme de vinyle qui tourne sur lui-même, écran géant, écran voile, avancées sur les côtés. Le show déborde littéralement de la scène.
La scénographie est astucieuse car elle n’isole pas Monty (Gwendal Marimoutou), le MC-conteur du spectacle
, ni les chanteurs qui ont une totale liberté de mouvement et ont une pleine aisance.
Les parents de Tony (Lionnel Astier et Agnès Boury) apparaissent sur grand écran et offrent de bons moments de rires.
Rajoutez à tout cela boules à facettes et puissants projecteurs, vous n’aurez plus qu’une envie c’est de vous lever de votre siège pour danser. C’est d’ailleurs ce qui vous sera proposé pendant l’entracte.

Saturday Night Fever c’est des numéros de danse enfiévrés, un rythme de ouf, des jeux de lumière disco, une troupe géniale & des chanteurs au top.

Bref, le début d’une success story, totalement immanquable, à Paris et dans toute la France !

Saturday Night Fever, le spectacle musical

mise en scène : Stéphane Jarny
Scénographie : Stéphane Roy
avec Fauve Hautot, Nicolas Archambault, Gwendal Marimoutou, Fanny Fourquez, Vinicius Timmerman, Stephan Rizon Nevedya, Flo Malley, Julien Lamassonne…

jusqu’au 30 avril 2017

au Palais des Sports, Dôme de Paris
34 Boulevard Victor
75015 Paris

jeudi, vendredi, dimanche à 20h
samedi à 20h30
matinées : samedi et dimanche à 15h

et en tournée dans toute la France à partir du 13 mai 2017 : Épernay, Amneville, Amiens, Lille, Dijon, Orléans, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice, Montpellier, Albertville, Limoges, Caen…

 

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