Journée Priceless Paris à Roland Garros ce samedi avec le finaliste serbe Novak Djokovic en entrainement et la finale simple dames entre la russe Maria Sharapova et la roumaine Simone Halep.
Le programme proposé par MasterCard pour vivre une journée exceptionnelle au tournoi du Grand Chelem porte bien son nom. Des offres sont proposées pour réserver des places de match en dernière minute. Imaginez plutôt pouvoir avoir des places pour une finale dames ou hommes, sans faire la queue, avec un simple clic, derrière votre écran. Vous pouvez rajouter une visite de coulisses et aussi un déjeuner au Club des Loges.
La surprise est donc partout : sur un court ou dans une allée. Bien sûr, l’attention est portée avant tout à la balle jaune mais pas seulement. Les passionnés de tennis sont aussi à l’affut du champion. Et ils ont pu le croiser en entrainement. Pas de déclaration via haut-parleur mais il suffit d’un bruit de foule pour que l’info se propage.
Djoko s’entraine sur le court 9, en plein soleil. Il échauffe surtout son lancé de balle. Fin de partie, le maillot trempé, il range sa raquette et offre sa casquette à une toute jeune admiratrice dont le père exulte.
Le (futur ?) champion de l’édition 2014, en finale avec Nadal, enchaine les signatures sur les balles. Classe.
Juste avant le tournoi des légendes prenait fin sur le Court Suzanne Lenglen. Dans l’allée menant au restaurant Club des Loges, une légende passe. John McEnroe himself, le héros de la chanson hommage du groupe Dionysos.
15h – Court Philippe Chatrier. Place première catégorie en gradin avec vue plongeante sur la terre battue.
Un soleil de plomb, les casquettes vertes font concurrence avec les chapeaux de paille. Crèmes solaires et éventails sont aussi de sortie. Et il fallait une préparation pour cette finale dames. Sharapova et Halep s’affronteront pendant 3 heures avec de rares passages de nuages.
C’est la troisième finale de Roland Garros pour la russe Sharapova qui n’a pas l’intention de laisser son adversaire l’emporter. Match dense, avec de vrais moments de grâce. Des doutes quant à l’issue. Des clameurs qui font la part belle aux deux femmes. Une déclaration d’amour hurlée : “Maria, marry me !”
Dernière balle, l’actrice Isabelle Huppert sort tout juste de la loge France Télévisions pour apercevoir la joueuse russe à genoux au milieu du court. Après le salut à son adversaire et à l’arbitraire, la toute nouvelle championne surprend tout le monde en escaladant les gradins pour serrer dans ses bras les trois membres de son équipe.
Isolée, Simona Halep verse des larmes sur son siège.
Un autre spectacle peut commencer avec le montage du podium, les rangées des garçons de terrain, les spectateurs debout pour applaudir les deux joueuses.
Des journées Priceless, vous pouvez en vivre à Roland Garros ou pour différents événements culturels, sportifs et gastronomiques.
Roland Garros, pour un people ou un chef d’entreprise, c’est the place to be pour se montrer et prendre le pouls de ses bonnes relations avec son voisin. Mais pour le commun des mortels, comme nous qui ne faisons pas parti d’un club de tennis, le tournoi du Grand Chelem parisien est un lieu quasi inaccessible. Avec le programme #PricelessSurprises, il est possible de réserver vos billets toute catégorie sans vous y prendre 3 mois à l’avance et d’être assuré d’un accueil personnalisé et de petits plus. Et un jeu concours pour avoir des places en 1ère catégorie.
Ce mardi, journée avec nuages, nous foulons pour la première fois les allées du Village de Roland Garros pour une immersion dans le tournoi du Grand Chelem en mode VIP. Nous débutons par une visite côté coulisses, les allées empruntées par les professionnels accrédités et les joueurs et joueuses. Accès donc privilégié aux sous-terrains du Court Suzanne Lenglen. Où l’on trouve la cantine réservée aux joueurs et à leur famille et où a été consommé 160 kilos de bananes par jour l’année dernière – source de notre guide.
Au détour du couloir, une porte pour un accès aux premières loges, à la place des caméras de télé. Ici on peut assister à l’entrainement de deux joueurs : le britannique Andy Murray et le français Richard Gasquet. La vue est telle qu’il est difficile de s’en extraire. On sait très bien que l’on ne pourra être à nouveau à cette place de choix.
Premier match, en loge, sur le Court Philippe Chatrier avec Alisa Kleybanova et Simona Halep, qui aura le dernier mot et pourra se qualifier pour la prochaine étape du tournoi. Spectacle impressionnant avec pleine proximité avec les joueuses sur le court.
Suit ensuite un face-à-face masculin qui débute par un problème de logo à masquer sur le maillot de l’espagnol David Ferrer juste avant sonmatch contre Sijsling. C’est le joueur espagnol qui viendra à bout.
Le programme prévoit une pause déjeuner au Club des Loges. Un restaurant qui a une force de frappe des plus efficaces, en considérant la fréquentation et la rapidité du service.
Reprise de match avec le sourire d’une gagnante, celui de la joueuse serbe Ana Ivanovic. Vous aurez remarqué que notre place nous permettait d’aller au plus près des joueurs sortant du court.
Fin de journée avec le sacre de Gaël Monfils qui nous a fait rêver. Ce n’était pas gagné car il nous a fait endurer les montagnes russes face au roumain Victor Hanescu. Il faut avouer que le français est assez inégal dans son jeu. Il peut nous offrir de vrais coups de force et puis retomber assez vite pour laisser le temps à son adversaire de se refaire une santé. L
e spectacle était aussi dans les gradins avec les VIP : le batteur Manu Katché présent pour 2 premiers sets, remplacé très vite par le couple Estelle Denis et Raymond Domenech. Suivra une très courte apparition d’un jeune retraité : le rugbyman Sébastien Chabal– à se demander quel était l’intérêt de s’asseoir si ce n’était pas pour suivre la persévérance de Monfils. Un peu plus loin, LaurentBaffie et Raphaël Mezrahi s’éclatent avec leur portable.
Sur le court, Monfils n’avait lui de cesse de s’assurer de l’attention d’une seule personne, son père, imperturbable. Rufin Monfils, visage fermé camouflé sous une casquette, prodiguait quelques gestes de soutien et des codes que seuls son fils et lui sont capables de traduire.
Nous avons eu droit également à un cours de peinture à côté de notre loge. Le peintre sportif, Joël Blanc, qui parcourt Roland Garros depuis une dizaine d’années a réalisé plusieurs toiles lors des différents matchs. Ici, sa vue du Court Philippe Chatrier. C’est un vrai personnage connu des caméramen qui filment ses oeuvres lors des pauses et par les habitués du tournoi. Il a eu le temps de nous dire qu’il regrettait l’ambiance d’autrefois.
Une journée privilégiée comme celle-là est à portée de clic.
“Bouger les lignes” c’est la mission des 200 conférences TEDx Women qui ont lieu un peu partout dans le monde. A l’occasion du “kickoff” de la 2ème édition parisienne, nous avons rencontré la chef d’orchestre de cet évènement Béatrice Duboisset et une de ses protégées, Sarah Sauquet, intervenante 2013.
Béatrice Duboisset est de ces femmes élancées, hyperactives qui vous donne envie d’entreprendre. Elle a pris la tête de l’organisation de cette conférence d’un genre nouveau l’année dernière et se targue désormais d’avoir fait bouger la place des femmes dans la société.
Son objectif ? Sélectionner des expertes peu connues du grand public pour les inciter à parler de ce qu’elles savent faire. Le TEDx propose une tribune aux femmes “qui veulent changer le monde”. L’expression semble galvaudé mais en y réfléchissant bien, elle convient assez bien aux participantes du TEDx Champs Elysées Women. “Nous voulons que les femmes parlent de ce qu’elles savent faire, de ce qu’elles vivent car contrairement aux hommes elles ont tendance à entreprendre mais rarement à communiquer sur leurs actions”.
Parmi des réseaux d’entreprise, de grandes écoles auprès des grands prix ou encore dans la vie de tous les jours elle cherche des jeunes femmes de toutes extractions sociales, de toutes origines capables d’assurer ces fameux “talks” et de transmettre les valeurs de TEDx.
(Photo Olivier Ezratty)
Béatrice insiste sur le fait qu’elle souhaite un public mixte. “Plus valorisant pour ces femmes qui viennent délivrer un message que de rester entre soi”. Pour assister à cet évènement un peu élitiste une billetterie est ouverte, mais TED compte tellement de fans accro à cette université pour esprits brillants que le public est souvent composé d’habitués.
Passionnée par les histoires hors normes, Béatrice est toujours en quête de femmes qui font évoluer les situations, qui ont une prise sur leur environnement. Elle a les yeux qui brillent en évoquant ses “poulains”. Parmi elles, Dorine Bourneton qui, à l’âge de 16 ans, est la seule survivante d’un accident d’avion dont elle sort paraplégique. Lorsqu’elle a découvert qu’elle ne pourrait pas devenir pilote professionnelle – car la profession était interdite aux personnes handicapées – “Dorine a remué ciel et terre et fait évoluer la réglementation au bout de 8 ans !”
Parmi les autres membres de l’écurie féminine sélectionnée comme intervenantes du TEDx Champs Elysées Women, nous avons eu l’opportunité de discuter avec Sarah Sauquet. Ce petit bout de femme qui ne paie pas de mine, de prime abord, en a véritablement sous le capot. Du haut de ses 30 ans, cette professeure de français qui enseigne au Lycée Charles de Foucauld dans le 18e arrondissement de Paris est une bosseuse invétérée. En octobre 2012, elle a créé avec le soutien de sa maman une application Iphone Un texte, un jour – première application sur l’Apple Store dans la catégorie littérature. Au départ, cette fana de littérature n’entendait rien à Twitter, encore moins aux serveurs et aux bases de données mais sa véritable force semble être l’opiniâtreté puisqu’il n’a pas fallu longtemps pour que cette collaboration mère-fille aboutisse. Issue d’une famille de scientifiques, Sarah fait un peu figure d’OVNI or la littérature est pour elle une passion absolue et c’est avec beaucoup de finesse qu’elle a constitué vaillamment la base de données de l’appli.
Repérée par Corinne Dillenseger, journaliste spécialiste de la question des femmes, elle a eu plusieurs entretiens téléphoniques et physiques avant d’apprendre sa “nomination” en novembre 2013 au TEDx Champs Elysées Women.
Son message pourrait se résumer à “il faut sauver la littérature classique.” C’est ainsi qu’elle a interpellé non sans humour les spectateurs du TEDx l’année dernière pour leur faire prendre conscience de la cruelle réalité. Quand elle parle d’ouvrage de littérature classique ses élèves la regarde souvent avec des yeux de merlan frit signifiant ” Quoi tu veux me faire lire un livre alors qu’il y a un film ?” Sauf que Sarah est une femme 2.0 et que les constats pessimistes ce n’est pas son truc.
De son propre aveu le TEDx a été un véritable catalyseur. Grâce au coaching extrêmement pointu d’Alexandre Kouchner de Brigthness, société fondée par Michel Lévy Provençal et Nawal Hamitouche, lui-même créateur du TEDx Paris, Sarah a gagné une véritable confiance en elle et une petite notoriété : quelques articles de presse, Libération, L’Express, Le Point, des invitations à des conférences. Désormais, elle n’hésite pas à parler de ses qualités sans que jamais cela ne passe pour un péché d’orgueil.
Elle confie : “avant le grand jour, je me suis entraîné devant mes élèves et par la suitej’ai perçu de la fierté dans leur regard. J’ai senti que j’étais inspirante !” La jeune femme est souvent là où on ne l’attend pas. Quand on lui demande qui sont ses modèles, elle cite parmi d’autres Romy Schneider ou encore Alessandra Sublet “qui semble d’une telle bienveillance à l’écran qu’elle ne peut être différente en réalité.”
Érudite et peu versée dans le pathos, au détour d’une phrase, elle raconte une histoire familiale tout à fait hors du commun. Sarah est atteinte d’une maladie digestive grave mais avec une infinie pudeur, elle refuse d’en dire plus et explique qu’elle préfère aux histoires personnelles trop émouvantes, les parcours enrichissants. Le TED lui a aussi permis de créer des amitiés solides avec d’autres jeunes femmes aussi étonnantes. Audrey Neveu qui a établi un programme pour faire coder les enfants ou Capucine Trochet qui vient de traverser l’océan Atlantique à bord d’un petit voilier de pêche.
L’équipe est sortie galvanisée de ces rencontres, preuve que ça marche !
Cette année, la date du TEDx n’est pas encore fixée mais devrait se tenir dans le courant du mois de décembre. Nous sommes impatients de découvrir les 7 nouveaux parcours et les personnalités hors normes qui constitueront la conférence 2014.
Après son concert au Bus Palladium le 27 février dernier et à l’occasion de son dernier passage promo, l’équipe a rencontré le groupe PIANO CLUB, l’un de ses derniers coups de coeur qui ne manquera pas de faire trembler les différentes scènes parisiennes. Ce groupe belge, crée en 2007, est originaire de Liège. Après Andromédia, le quatuor présente, pour la première fois en France, son nouvel album Colore. Trois des membres du groupe, Anthony Sinatra, Salvio La Delfa et Gaëtan Streel, se sont confiés sur leur inspiration, les coulisses du tournage d’un de leur clip, leur relation à Paris et leur expérience de catastrophe scénique. Le quatrième, Julien Paschal, profitant toujours de son congé paternité bien mérité !
D’où vient l’inspiration pour cet album ? Anthony Sinatra : Je pense que l’idée générale c’était tout simplement de se lever le matin en se disant :qu’est-ce que je vais faire pour que cette journée soit positive, m’amène quelque chose ?Et surtout de se dire si des obstacles se mettent devant vous, tout est surmontable. Le premier titre composé c’est Ain’t no montain high justement. Le thème de l’album s’est précisé autour de ce titre. Et l’attitude générale de Colore, que ce soit dans les textes ou même dans les mélodies ou le choix des accords, c’est un message d’espoir, d’encouragement surtout.
C’est vrai que c’est ce que j’ai ressenti. En sortant du boulot, crevé par la journée, cette musique est un vrai coup de reboost. AS : Tant mieux ! Mais on a aussi essayé de faire attention à ne pas faire quelque chose de trop naïf. Il y a aussi un côté sombre qui se développe au fur et à mesure que l’album avance. Ce n’est pas juste la positive attitude gratuite.
Non du tout. Cet album est vraiment entêtant. Et celle qui me marque le plus c’est A day like a Year que j’ai mis en boucle plusieurs fois à la première écoute. Il y a quelque chose de particulier derrière cette chanson ? AS : C’est vraiment un morceau de clôture assez évident. L’idée du titre c’est surtout d’avancer sans avoir peur, d’oser se jeter dans les choses, de faire ce que l’on a envie de faire, d’être réellement soi-même. C’est ça le thème du morceau et je trouvais que ça concluait bien l’album qui s’ouvrait avec le titre Today où là aussi on décide d’avancer en étant réellement soi-même.
D’où vient cette passion pour les synthés avec cette sonorité si particulière ? AS : Souvent les synthés sont vites associés aux années 80. Beaucoup de titres pop qui ont popularisé ces sons là. Pour cet album-ci, on a surtout été influencé par une façon de faire qui vient des années 70 justement. On est très intéressé par le son qui sortait des studios à l’époque, notamment les studios français. La passion pour les synthés vintage est plutôt liée à la nostalgie, des choses qui nous rappellent les disques qu’écoutaient nos parents. Moi c’est quelque chose qui m’a beaucoup touché. Et puis je jouais aussi dans groupe de rock à guitares (NDLR : Hollywood Porn Stars) et j’avais envie que cet autre projet est quelque chose d’assez différent et touche à d’autres sonorités qui nous plaisaient.
Par rapport aux années 80, nous c’est pas notre période préférée même s’il y a beaucoup de choses qui nous plaisent. On n’est pas du tout un groupe revival des années 80 qui utilisent les synthés pour faire comme tel ou tel autres groupes. On essaye plutôt de les mélanger à des éléments neufs.
C’est juste la sonorité des synthés qui peut faire penser aux années 80. AS : Il y a un tas de groupes d’électro-pop, qui se revendiquent vraiment de cette période des 80’s. Je pense à Zoot Woman, ou des groupes qui veulent vraiment retrouver le spectre de Human Leagueou de vieux groupe. Ce n’est pas trop la démarche pour nous en tout cas.
J’ai eu un peu plus de mal, au début avec Olivia, qui être peut-être un peu plus classique. AS :Parfois quand on fait un album, on a essaye nous d’avoir du recul sur ce qu’on a produit, parce qu’on compose énormément de chansons. Et puis ensuite on voit les titres qui se tiennent pour essayer de créer une certaine cohérence sur le disque et on se rend compte parfois qu’il manque d’un morceau un peu plus évident qui permet de se reposer un peu, ou simplement de servir de single. Souvent on extrait un titre et il faut que ce titre arrive à accrocher l’auditeur rapidement. Olivia jouait un peu ce rôle là dans ce disque. C’est d’ailleurs un des titres qui a été mis en avant en radio, qui est souvent mis en avant pour des synchros. On a eu un générique de télé via celui-là parce que se sont des rifs très évidents. C’est plutôt ce rôle là Olivia.
Où puis-je trouver la pieuvre géante du clip Ain’t no montain high ?
(Rires) GS : Je ne sais pas s’ils la prêteront à nouveau. (Rires) AS : On a une anecdote. Quand on réalise les clips, on essaye toujours avec la réalisatrice, Eve Martin, de poser nos rêves, nos fantasmes sur papier. Sachant qu’on a zéro budget et que c’est très bricolé, comme notre musique finalement. C’est un petit clin d’œil au film Ed Wood, cette bagarre avec la pieuvre dans l’eau. Et Eve a réussi à trouver cette pieuvre géante. Salvio La Delfa :Elle vient d’un gros stock pour le cinéma en Belgique. AS : Le souci a été de la faire sécher. SLD : En fait elle a mis très longtemps à couler mais une fois qu’elle a coulé… AS :Elle pesait six fois son poids. SLD : On était à six pour la sortir de l’eau et elle est restée dans mon jardin pendant une semaine à perdre de l’eau. AS : C’est très décoratif dans un jardin. SLD : J’ai la photo. Mais c’est vrai qu’elle était encore un peu mouillée après une semaine.
Avez-vous vécu des catastrophes sur scène ? SLD :On était au festival Blue Bird Festival en Belgique, et sur le dernier morceau il y a eu une tempête. AS : On a senti le vent se lever à deux minutes de la fin du concert. Il fallait qu’on arrive à terminer ce show. Et à la toute dernière note, c’était l’alerte rouge : évacuation de la scène. GS :Ils ont fait descendre les bâches, on a dû enlever notre matériel. De temps en temps, il y a des techniciens qui devaient ramper sur scène sous les bâches pour récupérer des trucs. C’était le chaos total. Tout le monde aidait tout le monde et ramenait le matériel. C’était un foutoir incroyable. SLD :Ca me fait penser à des films ou des dessins animés où tu chantes une incantation et d’un coup tu as le vent qui se lève. (Rires) C’est un petit peu ce qui s’est passé. AS : Oui, vraiment à la toute dernière note. On a eu le temps de finir le concert et « bam !» : merci, au revoir et bonne chance.
Une idée de reprise pour un album ou sur scène ? AS : Sur scène on a longtemps repris une chanson de Kate Bush : Babooshka. C’est un titre qui me faisait très peur qu’en j’étais enfant. C’était une façon d’exorciser. SLD : C’est vrai que ce morceau rentrait assez bien dans l’univers très sombre que l’on présentait à l’époque avec l’album Andromédia. AS : Aujourd’hui pour une interview radio, on nous a demandé un cover. On a choisit Mercury Rev.
Que représente Paris pour vous ? SLD :Pour moi cela représente un centre. Venir à Paris faire de la musique, faire un concert c’est une facilité parce que tout le monde s’y trouve, c’est la capitale. C’est facile de se donner des rendez-vous. Paris représente l’endroit idéal pour venir s’y produire et faire découvrir la musique qu’on propose. Paris c’est un vrai carrefour. AS : Je me dis souvent qu’on est chanceux d’avoir Paris près de chez nous finalement. C’est sûr que lorsqu’on est musicien, c’est assez important de pouvoir venir se produire ici. Au niveau professionnel, tous les interlocuteurs sont là.
J’ai énormément de souvenirs ici puisqu’on a été signé sur un label français pendant très longtemps avec mon ancien groupe. J’ai eu la chance de venir très régulièrement, c’est une ville que j’apprécie vraiment. Et puis chaque fois que je viens je découvre de nouveaux quartiers que je ne connaissais pas.
Avez-vous un message de fan qui vous a particulièrement touché ? AS : Via le groupe, on a réussi à réunir des gens de la même famille qui ne se parlaient plus trop. En venant aux concerts, ils ont recommencé à nouer des liens. Ensuite on est devenu amis. Et ils nous suivent sur beaucoup de dates. Oui, il y a des histoires qui se créent avec tout ça. Après on reçoit beaucoup de messages, cela fait toujours plaisir. Et à la fois on essaye de ne pas y accorder la plus grande des importances. Parce que finalement quand on est musicien, on essaye surtout de faire ressortir les idées qu’on a et de les proposer aux gens. Eux ont leur ressenti là dessus. Ca fait plaisir quand on vous fait des compliments. Et si d’autres personnes sont moins touchées, ce n’est pas très grave non plus pour nous.
Piano Club
Nouvel album COLORE disponible depuis le 24 février 2014 En concert le 16 mai au Pan Piper 2-4, impasse Lamier
75011 Paris
Au cinéma ce mercredi, Herest la preuve que le talent d’une actrice ne se mesure pas uniquement à son sex-appeal. Scarlett Johansson est saisissante dans le duo sensoriel qu’elle forme avec Joaquim Phœnix dans le dernier film de Spike Jonze, Oscar du meilleur scénario.
On connaissait la passion virtuelle, d’un côté et de l’autre de la rue, via le net avec You’ve got mail(avec Tom Hanks et Meg Ryan), la relation de couple parfois compliquée avec Androïd (Real Humans, série suédoise diffusée sur Arte). Le réalisateur de Max et les Maximonstres et Dans la peau de John Malkovich sublime et bouleverse le genre des amours futuristes avec son dernier film, certainement le plus ascensionnel en terme d’émotions !
Le récit du cinéaste américain est resserré sur un homme, Theodore, qui réalise qu’il n’y aura plus de retour en arrière possible avec son ex femme. Il travaille dans une agence de com pour le moins originale – qui pourrait d’ailleurs donner des idées à des start-up voulant renouer avec le lien social à l’heure du tout numérique.
Theodore passe ses journées à dicter des lettres d’amour pour des hommes, des femmes en manque d’inspiration ou de temps.
Il a peu d’amis et commence à s’intéresser à Samantha, un système d’exploitation dotée d’une très douce voix qui sert habituellement à faire le ménage dans les mails ou à installer des anti-virus.
Ce quadra en mal d’amour habite un Los Angeles sublimé, surréaliste mégalopole ultra architecturée de gratte-ciel aux accents étrangement asiatiques. A noter le tour de passe-passe amusant du cinéaste qui tente d’effacer la culture du pays où il a tourné cette épopée amoureuse.
Her, oeuvre tendre et sensible, fait écho en chacun de nous et pour cause. Nous avons toujours cet idéal, celui d’une relation pleine, entière et maitrisée. Une osmose bâtie à l’aide du nombre d’or favorable au meilleur des amours, un peu à la manière d’une pyramide égyptienne, indestructible.
Samantha aussi parfaite qu’elle soit manque cruellement de corps mais l’amour nait tout de même d’un côté et de l’autre de l’oreillette. Une relation faite de voix, de mots, d’hésitation et de trouble.
Difficile de ne pas se laisser bercer par cette douce romance que l’on croirait écrite par un geek. Preuve que la passion sur le net est bel et bien en embuscade et pourrait bien vous happer à tout moment. Troublant et terriblement réaliste.
Procurez-vous vite M le magazine du Monde du 8 mars dernier avec leportrait-interview de Joaquin Phoenix. Vous y apprendrez, entre autres, que le comédien s’est vu pour la première fois à l’écran dans Her et qu’il est l’origine d’une idée qui était pour une fois la bonne : la moustache de son personnage !
HER
de Spike Jonze
avec Joaquin Phoenix, Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde & Scarlett Johansson
Après une première rencontre avec la troupe de Même pas vrai ! en novembre dernier au Théâtre Saint-Georges, nous étions impatients de prendre place devant cette joyeuse bande. Après deux mois passés au Théâtre de la Tête d’or à Lyon, et l’été dernier au Festival d’Avignon, il était presque sûr que nous allions assister à un spectacle déjà bien rôdé.
Difficile de résumer cette pièce à tiroirs sans en dévoiler un rebondissement ou ébruiter un élément charnière de l’histoire. Tentons pourtant un pitch des premières minutes de l’histoire. Ça commencerait par une famille de doux dingues composée d’Arnaud, Mathilde et de leur fils Mikaël. Ces trois-là ont la fâcheuse tendance à régler leurs affaires de famille au cours de soirées auxquelles ils aiment convier leurs amis Irène et Bernard. Le tout en mentant et s’inventant des histoires et créant des personnages. Marie, la nouvelle copine un peu trop collante de Bernard, va être la première victime des piques et attaques verbales plutôt acides de cette bande d’excités du bon mot. La soirée va tourner très vite à l’aigre et faire remonter, involontairement et au désespoir de tous, les non-dits et les différents secrets dissimulés par les uns et les autres.
Dans cette pièce écrite au cordeau, chaque personnage évolue dans un registre qui lui est propre et de manière complémentaire vis-à-vis de ses partenaires. Mathilde, la mère, joue de son humour cinglant pour se créer une armure contre le temps qui passe, en écorchant parfois les autres. Arnaud, le père, veut sortir du mode de communication plutôt stérile dans lequel sa famille s’est enfermée sans y parvenir. Mikaël fuit ses parents qui tente de percer ce qu’il cache. Irène essaye, elle, de remettre cette famille sur les rails. Bernard profite du couple pour cacher ses propres travers. Et Marie tient le rôle de la conne de la soirée.
L’histoire est servie par une mise en scène millimétrée. Jean-Luc Revol, qui avait oeuvré sur Une Souris Verte et Le Cabaret des hommes perdus, tire le meilleur du texte et de sa troupe d’acteurs. Haletante, la mise en scène permet à chacun des protagonistes d’être mis en avant. Les décors de Stéphanie Jarre ne sont pas en reste, permettant de démultiplier l’espace avec une belle ingéniosité.
La troupe se révèle vraiment parfaite sur scène. Chaque acteur peut s’épanouir dans son rôle, avoir son moment fort dans l’histoire. Nous ne cacherons pas que nous découvrons Bruno Madinier (Arnaud) dans un registre qui nous était inconnu jusqu’alors. Il déploie une belle énergie sur scène, jouant le mari toujours très amoureux de sa femme mais qui ne sait plus comment se sortir de cette situation en déliquescence Surprenant aussi en mangeur de yaourt, il nous offre une séquence d’une drôlerie assumée. Anne Bouvier (Marie) est idéale dans le rôle de la bourgeoise qui débarque dans ce dîner chausse-trappe. Christophe Guybet(Bernard) et Valérie Zaccomer(Irène) se renvoient la balle à merveille dans leur rôle d’amis et pilier de cette famille peu commune. Ces deux acteurs sont épatants au moment où les nerfs lâchent et se retrouvent en pleine crise.
Même si tous les acteurs tiennent le haut du pavé, Raphaëline Goupilleau (Mathilde) et Thomas Maurion (Mikaël) emportent le Saint-Graal de l’humour.
Peut-être est-ce dû à leur rôle. Mais Raphaëline Goupilleau est merveilleuse de drôlerie dans les saillies et garde une énergie particulière du début à la fin de la pièce, révélant avec finesse les fêlures de son personnage. Quant à Thomas Maurion, il est très juste dans les ruptures d’attitudes que lui confère son rôle de post-ado : passant du dépit à la connivence nécessaire pour entrer dans le jeu de mensonges de ses parents en un clin d’oeil, parents qui ne le ménagent à aucun moment.
Surtout, il faut souligner un écriture particulièrement moderne et en parfaite résonance avec les styles actuels. La fulgurence des répliques oscillent entre humour noir et humour vache. Les petites phrases fusent. Les bons mots se percutent. Les auteurs, Nicolas Poiret et Sébastien Blanc, nous prennent souvent au dépourvu, sont parfois cruels comme cette réplique de Mathilde à Mikaël “J’ai pas passé 12 heures à subir des contractions pour que tu me parles sur ce ton-là“. Ou encore au moment de la soirée avec Marie : ” – Vous Voulez boire quelque chose ? – Je prendrais bien un Martini – Si vous voulez. Mais les alcools sont payants“.
Des répliques tordantes, il y en a beaucoup d’autres, dont certaines sont féroces. Leur fréquence est tellement intense qu’il est certainement impossible de les retenir toutes. Chapeau bas à Nicolas Poiret et Sébastien Blanc pour cette écriture surprenante et pleine de peps, déroutante un peu au début mais qui mène toujours aux rires, et aussi à l’émotion. Il est rare de rencontrer cette qualité d’écriture dans les nouvelles productions actuellement, c’est pour cela que nous souhaitons la célébrer ici.
MÊME PAS VRAI !
Du mardi au samedi à 20h30
matinée le samedi à 17h
De : Nicolas Poiret, Sébastien Blanc
Mise en scène : Jean-Luc Revol Avec Anne Bouvier, Raphaëline Goupilleau, Christophe Guybet,Bruno Madinier, Thomas Maurion, Valérie Zaccomer
Décors : Stéfanie Jarre
Lors de la 41ème édition du Festival d’Angoulême, l’équipe d’USofParis est allée jeter un œil à l’expo anniversaire des 50 ans de Mafalda pour découvrir les dessins publiés pendant « la sale guerre », la « guerra sucia » dans les années 60 en Argentine.
L’auteur, Quino, n’étant pas présent nous avons interviewé, Fabien Gohier scénographe de l’exposition.
Créé par Quino en 1964 ce personnage de petite fille attachante et curieuse connaîtra un succès aussi durable qu’international en dépit d’une carrière relativement courte, puisque la série n’a été publiée dans la presse argentine que pendant neuf ans.
United States of Paris : Comment est né ce projet d’exposition ? Fabien Gohier :En voyant l’année dernière l’exposition Walt Disney je me suis dit qu’il fallait garder cet esprit attrayant. J’avais rencontré Benoit Mouchart, ancien directeur artistique du festival, l’idée d’une exposition Mafalda est venue. Stéphane Beaujean a repris la direction artistique du festival. Ensemble nous nous sommes demandés comment on pouvait rendre un hommage à Mafalda, en reprenant les thèmes principaux de la BD et surtout en facilitant la compréhension car dans cette BD, il y a une double lecture. Notre but, était de parler de cette 1ère et 2ème lecture, tout en privilégiant le jeune public !
Qui est cette petite fille, Mafalda ? C’est la plus adulte de tous les personnages. Elle se pose des questions différentes de ses camarades qui ont des préoccupations beaucoup moins philosophiques. Mafalda est contestataire. Elle veut savoir une vérité qui dérange. Quelquefois les parents restent un peu bouche bée, devant les questions de leurs enfants…
Elle pose des questions importantes comme “Pourquoi il y a la guerre ?” Le plus intéressant, c’est le fait qu’il y a 50 ans on parlait d’évènements qui sont les mêmes aujourd’hui, les enfants posent le même genre de question à leurs parents.
Dans quel contexte est née Mafalda ? En 1964, à la base Mafalda était destiné à une campagne de publicité. On a demandé à Quino de créer un personnage, un peu dans l’esprit des Peanuts. La condition était que le prénom devait commencer par « M » ou « A ». Quino, avait entendu le prénom Mafalda dans un film et l’avait trouvé « joyeux ». Il a alors dessiné trois ou quatre histoires qui n’ont pas été retenu, mais au fil du temps, Mafalda est réapparue.
Il y a une histoire très troublée autour de cette petite fille. En effet, sous la dictature on ne pouvait pas nommer directement les choses, c’est l’idée de la « soupe ». C’est ce qui permettait à Quino de représenter quelque chose que l’on n’a pas envie de manger mais que l’on est obligé de manger, car les parents nous y force toujours. C’est pareil avec la dictature, on vous force à faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire.
Le fait que Mafalda détestait la soupe, c’était pour dire que Quino détestait cette époque de l’Argentine, de la censure, des exécutions, des disparitions, des enlèvements, il a perdu beaucoup d’amis à ce moment là. C’est pour ça qu’il est parti en exil.
Est-ce vraiment une BD à destination des enfants ? Comme il y a une double lecture les enfants ont pu s’approprier les dessins. Ils sont fins ronds et naïfs. On s’identifie facilement à Mafalda. Sauf que dans le discours en arrière plan l’enfant ne va pas vraiment comprendre. C’est très engagé, très politique, les analyses sont un peu poussées.
Quelles ont été vos difficultés en travaillant pour le festival d’Angoulême ? Ma première préoccupation c’était de faire quelque chose qui plaise vraiment à Quino. Avec Yvan Giovanunucci, commissaire de l’exposition, on avait envie de présenter des histoires simples. L’important c’est que les enfants puissent profiter de l’expo et s’identifier vraiment au personnage.
La petite Mafalda nous a impressionné par son courage ! Beaucoup de gags sont des évocations cryptées de la situation en Argentine sous la dictature militaire. Le festival lui a offert une belle exposition pour son anniversaire !
Exposition Mafalda, une petite fille de 50 ans
du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h/19 h Espace Franquin, salle Iribe, 1, boulevard Berthelot – Angoulême
L’exposition majeure et incontournable du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, cette année, c’est Tardi et la Grande guerre. C’est la première fois et sans doute la dernière que l’intégralité des 600 planches (version noir et blanc et version couleur) de l’album Putain de guerre est présentée dans une exposition.
Auteur de BD le plus célèbre de France, Jacques Tardi n’a pas souhaité venir inaugurer son exposition – comme il n’a pas souhaité recevoir la légion d’honneur qui lui a été attribuée en 2013 – ce qui donne quelques indices sur la personnalité de ce grand travailleur, très peu mondain.
Cela fait 40 ans que Tardi travaille sur la guerre de 1914. Un épisode historique qui le hante suite à une histoire familiale douloureuse. Et pour cette exposition il a phosphoré en étroite collaboration avec un ami de longue date, l’historien Jean-Pierre Verney. Le thème du Festival d’Angoulême 2014 est Un regard sur le monde et c’est exactement ce qu’on découvre dans ces planches si travaillées : le regard sans jugement d’un auteur contemporain sur cette sale guerre dont le dernier survivant s’est éteint il y a 4 ans à peine.
Aucune prise de parti, ici. Il ne juge ni les français, ni les allemands. Il dépeint simplement des scènes avec une précision presque clinique. Comme dans Le démon des glaces ou Nestor Burma tout est reproduit avec exactitude ; le fusil utilisé par l’armée australienne, le type d’avion employé dans les bombardements aériens, le nombre de galons des gradés à la table des tribunaux militaires…
Et surtout cette précision n’empêche pas une émotion palpable en se promenant dans les couloirs de cette exposition.
Sur des panneaux de bois, dans la pénombre qui rappelle les baraquements des tranchées on retrouve les dessins classés par date.
En 1914 les minots qui partent la fleur au fusil ; en 1915 les secours qui s’organisent sur le front et l’attente dans cette monstrueuse tranchée ; en 1917 ces petits jeunes qui préfèrent mourir plutôt que d’y retourner.
A la fin du parcours on arrive dans une salle où est reconstitué un cimetière militaire avec des croix blanches. Au mur de grandes planches incitent au recueillement. Mieux qu’une exposition photo, Tardi réveille les consciences et nous entraîne dans un voyage dans le temps mémorable.
Exposition Tardi et la Grande Guerre
du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h à 19 h Site Castro, 121, rue de Bordeaux – Angoulême
Tendance et toujours en avance de plusieurs mètres sur les autres enseignes, la boutique Merci du boulevard Beaumarchais vous convieà une exposition-vente d’accessoires de voyage.
L’évolution des comportements des voyageurs poussent les designers et créateurs à renouveler sans cesse les accessoires qui rendent nos voyages et leur organisation plus facile, les difficultés aéroportuaires plus simples, et nos vols plus confortables.
Familles aisées voyageant sur compagnies low cost pour dépenser plus sur place, étudiant profitant d’un week-end pour se faire un concert à Berlin ou globe-trotter voyageant en business pour se remettre de son trek dans l’Himalaya, chacun doit trouver les meilleures astuces pour se simplifier la vie de baroudeur.
Après les coffres bombés du Moyen-âge, les malles Vuitton du début du XXème siècle, l’explosion des valises à roulettes dans les 90’s, place aux bagages un peu plus de fun tout en étant très pratiques.
Dans un décor composé d’éléments rapportés des aéroports de Paris, BON VOYAGE vous propose des valises chics et pas toc – conçues par le créateur Globe-Totter vu dans les premiers James Bond – des sacs sportifs à roulettes pour les plus sportifs d’entre vous ou encore des bagages déjà cabossés par Francesco Pavia pour vous éviter les déconvenues quand votre valise arrive sur le tapis roulant à l’aéroport. Malin et esthétique !
Si vous en avez marre de chercher désespérément votre valise à votre arrivée, la solution compacte, solide, esthétique et passe-partout existe.
Et pour les voyageurs malins, vous trouverez aussi beaucoup de petites trouvailles pour maximiser la capacité de votre valise : kit de sac à vide d’air, étiquettes de bagages design, dentifrices en dose unique avec brosse à dent recyclable à usage unique…
A votre retour, grattez vite votre destination de retour sur cette mappemonde (comme les jeux de hasard). Vos amis pourront ainsi suivre vos différentes escapades à chacune de leur visite chez vous. Du plus bel effet dans vos toilettes, par exemple !
Pour parfaire le tout, Merci propose de découvrir les créations de Tom Dixon. Le créateur anglais – vient tout juste d’inaugurer le restaurant Eclectic à Beaugrenelle – a cherché à rendre plus simple nos voyages avec une collection de sacs pendables avec compartiments ou des chaussures compactables pour réduire le volume déjà bien occupé dans nos valises.
Voyageur d’un jour, routard inassouvi ou businessman jet-lagué, vous trouverez certainement une nouveauté dans cette myriade de nouveaux designs.
Exposition BON VOYAGE
du 22 janvier au 8 février 2014
à la Boutique MERCI
111, Boulevard Beaumarchais
75003 PARIS
Alors que votre mobile tendrait à s’alléger, se miniaturiser, voire disparaitre dans la paume de votre main, Samsung a récemment dégainé avec un appareil susceptible de déformer la poche arrière de votre pantacourt mais aussi de vous faire oublier tous les autres qui sont passés avant lui.
Le Galaxy S4 Zoom tient bien dans la main – c’est pas à vous qu’on fera le coup d’annoncer le contraire – se perd difficilement et est sacrément futé de l’objectif.
Invité à passer 4 semaines de folle passion avec mon nouvel ami le Galaxy S4 Zoom dans le cadre du programme ImageLogger, je reviens avec pas mal de photos et un avis très perso sur ce joujou pour geeks qui a passé une partie de l’hiver en extérieur à Disneyland Paris, dans les rues de la capitale mais aussi à Lyon pour les illuminations et à Lille sous la pluie.
Et toute première réaction de ma mère à l’arrivée du bolide : “tu as rajouté un objectif à ton téléphone ?”
Celle de mon buraliste est plus attendue : “c’est pas un peu volumineux comme phone ?”
A première vue et tenue en main, on a l’impression de revenir aux premières heures du portable massif et robuste. Le type de matos sur lequel on peut vraiment compter mais pour lequel on rêverait aussi d’un peu plus de légèreté. Bref, une époque que l’on n’a pas vraiment connue. Et puis, on réalise vite que sortir de son sac à dos son appareil photo – surtout pour un blogger et twittos – aussi mini soit-il, c’est un peu la galère à chaque fois. Le lévrier blanc à patte rose vient de se barrer, le feu vert est passé au rouge et la décapotable rétro avec musiciens à bonnet est déjà à plus de 100 kilomètres de là.
Alors qu’avec le S4 Zoom, on peut même choisir le mode de son choix avant de déployer l’objectif : portrait, beauté, vitesse… Discrétion garantie. Notre ami Marwan de Dubaï nous assure même qu’avec le sien il peut prendre les frenchies en photo sans qu’ils s’en aperçoivent. C’est notre prochain défi !
Et aussi étonnant qu’il soit, il est assez plaisant d’avoir un peu du volume en main, car l’ergonomie est prévue pour vous faire oublier le poids. Et la tenue du phone sur le bureau est imparable.
Au moment de la photo, on peut tenir le tél-appareil à une seule main. Top efficacité !
Sinon il fait de belles pics l’engin ? Et la réponse est oui ! Alors bien sûr, vous allez me dire : “tes photos sont instagramées ! ” Je vais pas me cacher. Mais j’ai aussi posté des #nofilter prises de nuit qui ne méritaient pas de retouche comme l’Arc de Triomphe juste au dessus depuis un rooftop. Car de jour, un appareil lambda avec un minimum de lumière peut vous faire une photo exploitable. De nuit, vous aurez beau lui rajouter tous les filtres possibles, s’il y a du grain, des mises au point laborieuses vous pourrez toujours ressortir votre Leica.
En mode intelligent, le S4 Zoom vous propose plusieurs options après le premier cliché. Par exemple : de nuit, paysage ou feu d’artifice. Libre à vous ensuite de suivre la recommandation pour voir le résultat.
Avec l’option nuit, le temps de pose est naturellement un peu plus long. L’Arc lui a été réalisé en intelligent et n’a pas démérité sur les rendus.
La manipulation ensuite du S4 Zoom pour partager vos photos sur les réseaux est un réel confort. La taille de l’écran offre une vraie maitrise de la qualité de la photo à diffuser à vos followers. Aucune erreur de jugement. Et pas la peine de zoomer dans l’image pour s’en assurer. Soit c’est net soit c’est flou parce que vous n’avez pas fait la mise au point où il fallait.
Et il n’a pas fini de vous surprendre. Preuve avec cette photo d’un diadème shooté dans l’exposition Cartier au Grand Palais. Toute la luminosité est portée sur les pièces serties de diamants. Les reflets des pierres avec la lumière, l’absence de nuisance de la vitrine sont bluffants. Car oui, il arrive souvent qu’avec un autre phone la mise au point se fasse sur la vitre et non sur l’objet derrière celle-ci.
Les petits moins : parce que c’est bien connu même les plus belles histoires ont des petits couacs.
– le S4 Zoom est un peu susceptible avec Instagram. Alors qu’on lance l’appli pour voir le fil de pics des autres, il arrive que l’objectif se déploie sans prévenir pour prendre une nouvelle pic.
– l’aperçu une fois la photo prise est trompeur. Lors d’une photo de nuit, vous pensez que votre photo est ratée car avec beaucoup de grains ou de bruit, comme disent les pros. Une fois dans la galerie, vous vous rendez compte que la photo est nickel. Qu’il n’est pas nécessaire de reshooter.
Un mal pour un bien : c’est un peu comme avec un Polaroïd, il faut attendre un peu avant d’être surpris du résultat.
– l’autonomie de la batterie. Notre pote Marwan a pris l’option 3 batteries pour pouvoir shooter à tout moment, tweeter et facebooker comme il veut. Si vous sollicitez votre S4 Zoom assez souvent pour la photo, sa batterie va vite se décharger.