La FIAC, Foire Internationale d’Art Contemporain, entraine dans son sillage d’autres foires et expositions parallèles et off, présentées exclusivement cette semaine.
La première manifestation à ouvrir ses portes, ce mardi, est COCH-COCH du l’art contemporain, un vrai OVNI en matière de proposition artistique.
L’entreprise audacieuse de Florence Parot, la commissaire de l’exposition, est de faire le lien entre des oeuvres d’artistes contemporains et la cochonnaille.
L’initiative a aussi pour but de célébrer l’artisan qui se cache derrière un nombre impressionnant de spécialités en matière de charcuterie et des mets en rapport au roi cochon.
Et quel plus bel hommage que de mettre en scène un étal de charcutier avec ses accessoires et de vrais saucissons ?
Remarquez la photogénie de cet ensemble qui n’avait pas échappé aux duos de réalisateurs Caro & Jeunet.
Le résultat est un parcours concentré, décalé et furieusement régressif.
L’humour est partie prenante d’une majorité d’oeuvres exposées dans ce parcours de la Galerie Le Molière – proche de la Foire Off Cutlog.
Comme ce kit de survie pour tout carnivore ne pouvant s’exposer à une faim trop prolongée.
Les saucisses en céramique de Cécile Noguès offrent quant à elles, une géométrie délicate.
Autre digression, entièrement gustative et très appréciée lors du vernissage. Les passionnés d’art et autres collectionneurs en costumes ont eu beaucoup de mal à s’en éloigner.
Des morceaux de saucisses chauffés sur fers brûlants. Le must pour toute nouvelle soirée hype !
Et totalement hors sujet, nous souhaitions saluer l’audace de cet ensemble collants chaussures qui vous envoie direct dans une autre dimension.
COCH-COCH, du l’art contemporain
Exposition du 23 au 27 octobre 2013
Fortitudeest une opération militaire de propagande la plus secrète jamais mise en place.
Fortitude est l’opération qui a permis aux alliés de prendre une avance stratégique pour le débarquement. Fortitude est la trame de la pièce Mensonges d’États, l’histoire de cette opération d’envergure.
Dans un bureau de l’État Major des alliés à Londres, un groupe d’hommes se réunit pour lancer la plus grande opération d’intoxication informative de notre époque. Le but: faire croire aux Allemands que le débarquement du 6 juin 1944 n’est qu’une diversion.
Le premier problème, pour le Colonel Bannerman (Samuel Le Bihan) faire accepter au Général Patton, à son grand regret, le commandement de cette armée de plastique.
Anglais, Américains et Européens de l’Est sont les protagonistes de cette pièce.
Une opération qui se déroulera dans le secret le plus absolu.
Dans le drame de l’Histoire, cette pièce de Xavier Daugreilh nous éclaire sur les recoins et les interstices de ce qui fût l’acte final d’une des pages les plus sombres du XXème siècle.
Agents doubles (telle Marie-Josée Croze), généraux allemands, résistants ou militaire en mal d’action (Aurélien Wiik), tous sont partie prenante de ce mélodrame qui se déroule sous nos yeux.
Porté par des acteurs toujours justes, et magnifiés par une mise en scène au cordeau,
la troupe actuellement au Théâtre de la Madeleine nous rend pleinement les enjeux qui lient les protagonistes à ce projet hors norme.
Décor, lumières, jeu d’acteurs et projection vidéo réussissent à nous porter dans cette ambiance particulière nous permettant de prendre la mesure du drame qui s’est joué lors de cette opération.
Point de fausse note dans cette production, tous les acteurs sont à l’unisson. Chacun d’eux nous transmet la teneur de l’enjeu, ainsi que les tensions qui se développent entre les différents États à l’approche du dénouement de ce conflit international.
La dramaturgie de la pièce laisse transparaître la futur Guerre Froide.
Rien ne nous est épargné des sacrifices humains qui ont été nécessaires pour cette victoire.
Des raids de bombardements dévoilés à l’ennemi jusqu’aux résistants volontairement envoyés au supplice.
Xavier Daugreilh et Nicolas Briançon nous livrent une pièce parfaite avec une mise en scène moderne.
Parfait récit d’une histoire qui dépasse chacun de nous et surtout chacun des protagonistes.
Comment ne pas succomber à l’émotion de ce qui nous est montré ?
Mensonges d’Etats est une des pièces pour lesquelles il faut se précipiter.
Un exemple supplémentaire prouvant que cette saison 2013 est motivée par la maitrise en matière de mise en scène et d’émotions scéniques.
Mensonges d’États
Une pièce de Xavier Daugreilh
Mise en scène Nicolas Briançon
Avec Samuel Le Bihan, Marie-Josée Croze, Michaël Cohen, Jean-Pierre Malo, Bernard Malaka, Aurélien Wiik, Pierre Alain Leleu, Eric Prat
Zidani, vous la connaissez certainement tous et toutes!
L’humoriste belge, talentueusement remarquée dans l’émission de France 2 On ne demande qu’à en rire,
dévoile sa nouvelle galerie de personnages à Paris à la Comédie des boulevards à partir du 29 septembre 2013.
Le pitch de ce “one Woman chaud” qui promet d’être très déjanté :
Arlette Davidson reprend la direction du collège Ste Jacqueline de Compostelle. Mais très vite, l’enthousiasme de la rentrée s’estompe face aux nombreux problèmes quotidiens : pénurie de profs, absentéisme du corps enseignant, vétusté du bâtiment etc
De la prof sadique et élitiste à celle qui entame sa troisième année de dépression chronique c’est clair, l’année scolaire promet d’être « fatigante, fatigante, fatigante ».
Si vous ne connaissez pas Zidani, nous vous proposons de découvrir un de ses sketches diffusé sur France 2.
CONCOURS
DES INVITS sont à gagner pour le spectacle de ZIDANI, le dimanche 29 septembre et le lundi 30 septembre à 20h à la Comédie des boulevards.
ENVOYEZ-NOUS vite un mail avec votre prénom et nom accompagnés de la date de votre choix (avec Zidani en objet) à : usofparis@gmail.com
Les heureux gagnants seront les premiers à nous répondre. Ils recevront un mail de confirmation.
Bonne chance à tous et toutes!
ZIDANI, La rentrée d’Arlette
Les dimanches et lundis à 20h
à la Comédie des Boulevards
39 rue du Sentier
75002 PARIS
Projeté en sélection officielle lors du dernier Festival de Cannes et en avant-première au Festival de Deauville, Ma Vie avec Liberace est en piste pour les Emmy Awards (récompenses de la télévision américaine) avec 15 nominations, avant sa sortie en France le 18 septembre.
Si Scott Thorson, l’un des principaux protagonistes ayant inspiré ce film, n’avait pas encore récemment accordé une interview pour, entre autres, rappeler son histoire d’amour tumultueuse avec Liberace, et exposer son visage marqué par la chirurgie, on aurait toujours peine à croire le récit du Steven Soderbergh.
Pourtant la fiction ici ne dépasse pas la réalité. Bien au contraire, on serait en droit d’avoir quelques sueurs froides sur les possibles zones d’ombres non évoquées par ce film.
Ma vie avec Liberace(Behind the Candelabra, en VO) est, en fait, un fascinant documentaire sur les mœurs d’un pianiste américain super star de la télé dans les années 70 – 80, inconnu en France. Une sorte d’André Rieu qui aurait croisé le fer avec une Barbara Cartland (auteure anglaise).
Ce qui trouble le plus c’est que malgré quelques scènes incroyables – un Matt Damon rajeuni, parfait gigolo au corps de dieu grec faisant face à un Michael Douglas très Elizabeth Taylor vieillissante avec ses bagues et ses chiens – le film ne tombe jamais dans le potache.
Bien au contraire, le réalisateur de Magic Mike et Ocean’s Eleven, ne masque rien: ni le ridicule, ni la manipulation, ni la déchéance.
C’est parfois cru, par d’autres moments pure désillusion, quand l’amant naïf, Scott Thorson, doit accepter les souhaits parfois malsains de son mentor. Pourtant ce téléfilm – diffusé sur la chaine américaine HBO et qui a droit aux écrans noirs partout dans le monde – est un mélodrame moderne à la force tenace.
A la découverte des tenues scéniques de Liberace, l’on peut imaginer sans trop de difficultés l’influence qu’il a certainement pu avoir sur un Elton John, diablement sage par rapport à son modèle.
Manteau à fourrure avec traine incroyable, candélabres posés sur le piano, strass, l’univers de Liberace ne souffre d’aucune offense au bon goût. Tout est assumé, exposé. Excepté un point de détail: son homosexualité. Car cet artiste a poursuivi, à l’époque, tout titre de presse qui osait évoquer sa vie privée.
Bluffant aussi de retrouver Scott Bakula (Code Quantum), 57 ans au compteur – à l’époque du tournage – qui affiche une forme olympique et naturelle.
A noter enfin le clin d’oeil aussi à l’âge d’or du cinéma hollywoodien avec la présence d’une des interprètes du film Chantons sous la pluie: Debbie Reynolds.
Ma vie avec Liberace
(Behind the Candelabra)
Réalisation : Steven Soderbergh
Scénario : Richard Lagravenese
avec : Dan Aykroyd (Seymour Heller), Scott Bakula (Bob Black), Matt Damon (Scott Thorson), Michael Douglas (Liberace), Rob Lowe (Dr. Jack Startz), Tom Papa (Ray Arnett), Paul Reiser (M.Felder), Debbie Reynolds (Frances Liberace)
Découvrir un havre de fraîcheur, un lieu où l’on est bien accueilli à toute heure. Bref un restaurant plein de joie de vivre et avec un goût de revenez-y, ce n’est pas donné tous les soirs à Paris !
Lorsque nous avons poussé la porte de L’Acte 1 – au 121, rue de Vaugirard 15e – ce samedi soir, nous ne nous attendions pas à une telle tornade!
Tout d’abord Franck Papillon, le chef trublion, qui vous reçoit dans sa petite salle d’une vingtaine de couverts.
La décoration faite de chapeaux melon reconvertis en luminaires est à l’image de notre hôte : fantaisie et standing.
Ses maître-mots: truculence et plaisir de recevoir habitués comme nouveaux venus, qui poussent la porte de son établissement pour une soirée improvisée.
Parmi un carte riche et variée, il faut faire ressortir le soin délicat apporté à la sélection des vins qui s’adapte à toutes les bourses, sans coup de massue, avec un vrai choix d’esthète.
Sachez que pendant tout le repas, le chef s’affère derrière le bar pour vous servir du pain grillé à la demande.
Parfait en amuse-bouche avec une pointe de beurre.
Arrive l’entrée phare de la maison que Franck n’a pas manqué de nous présenter à notre arrivée pour nous faire saliver : l’oeuf bio papillon relevé d’oeufs de poissons volants Tobiko d’Alaska et de wasabi.
Fondant et radieuses sensations en bouche.
Succès: notre tablée en redemande.
Nos compagnons de dîner – un enterrement de vie de jeune fille uniquement avec des amis garçons – ont choisi le pêle-mêle de légumes.
Un rebelle a pourtant jeté son dévolu sur le Rocamadour tiède parsemé de truffe: gourmand à souhait, un plaisir fondant pour les papilles, surtout accompagné du pain frais grillé minute.
Un plat plébiscité par les habitués, qui devrait prochainement rentré sur la carte du restaurant.
Pour les plats principaux, commençons par le Quatuor de poissons fumés: flétan, saumon, thon et truite.
La force du thon rouge contraste avec la douceur du flétan.
Ne pas hésiter à les déguster avec la crème fraîche étalée sur un morceau de blinis.
Un parfait plat d’été.
Pour ceux qui ont choisi le filet de canard et sa sauce truffée, c’est force et culot sous la fourchette.
En cuisine, lors de la préparation, en avait entendu le chef, heureux derrière ses fourneaux, lancé un: “Ça sent la campagne !” Et ce canard nous offre toute l’attention que l’on recherchait.
Un sans faute.
Et pour finir, quoi plus naturel d’écouter les invitations gourmandes proposées par le patron ?
Une tarte fine aux pommes avec glace artisanale au beurre salée et caramel pour les uns.
La délicatesse de la tarte ferait presque oublier que quelques calories en plus se cachent dans ce dessert.
Sorbet citron façon Colonel agrémenté de son shot de vodka distillée à Saint-Tropez, pour les autres.
Cette liqueur est d’une réelle intensité pour une fabrication française.
En résumé, l’Acte 1 est un vrai gros béguin.
Tant pour sa cuisine que pour la bonhomie de son hôte, Franck Papillon, capable, par exemple, de vous faire aimer à nouveau un morceau de fromage alors que vous étiez plutôt en froid ces derniers temps.
On est curieux de l’excuse que vous pourrez nous trouver vous interdite à succomber à votre tour.
L’ACTE 1
121, rue de Vaugirard
75015 PARIS Tél. 01 53 86 86 77
L’équipe a partagé, il y a quelques mois, son dernier crush sucré parisien. L’éclair de Génie est l’adresse qui éclaire les après-midis pluvieux et les fins de journée où fatigue et stress vous envahissent.
Avec un petit éclair de Christophe Adam, vous êtes sûrs aussi d’attirer l’attention en dégustant votre “précieux” dans la rue. D’autant plus si vous prenez le temps de le contempler et de le shooter sous tous les angles.
Nous avons eu la chance de découvrir en exclusivité les nouveautés concoctées pour l’été et l’automne, ce lundi. Des mini-portions qui n’attendaient que de nouveaux palais pour confirmer leur entrée prochaine dans la collection déjà riche du chef pâtissier créateur.
Parmi eux, l’éclair pop-corn divise les amateurs. Alors que certains lui reprochent son craquant, voire sa résistance, d’autres aux contraintes lui prodiguent les plus surprenants des compliments. Passionnant débat s’il était le seul éclair de la soirée à être convoité.
Car celui qui impressionne la rétine, qui en impose, ne serait autre que l’éclair Crillon de Jérôme Chaucesse à la ganache chocolat montée et praliné, avec des gouttes de citron sur le morceau en chocolat à son sommet, donnant l’impression de gouttes d’or par leur transparence.
Arrive le moment de la dégustation. Le recueillement est de mise.
Votre voisine aura beau vous solliciter pour y croquer dedans, vous trouverez les pires prétextes pour le déguster en solo.
Le détournement d’attention sera la meilleure parade cette fois-ci.
A côté, l’éclair d’automne – il faut attendre septembre! – crémeux chocolat grand cru (alpaco), feuille en chocolat, streusel cacao, noisettes et amandes caramélisées. Une petite merveille de finesse et de surprise.
Le petit crémeux pomme avec sa tige en chocolat, quant à lui, amuse autant qu’il séduit.
Derrière le comptoir, le second du pâtissier prodigue conseils et bonnes attentions aux gourmets. Coralie, qui a fait ses gammes avec le plus jeune champion du monde de pâtisserie Jérôme Oliviera à Cannes, parle avec passion aussi bien de ses petits préférés: l’éclair passion ou le fraisier pistache que de la prouesse pour réaliser l’éclair cigare, découvert à l’occasion de la Fête des Pères.
Ce dernier ne devait être qu’une édition limitée et au final, il joue les prolongations dans les vitrines de la pâtisserie.
Un pari pour toute l’équipe de par son prix et le temps passé pour sa confection: 2h30 pour une cinquantaine de pièces.
Le 100 % chocolat est à déguster loin de tout autre pâtisserie, car sa radicalité emporte tout sur son passage.
Côté Fête des Mères, le best-seller a été sans conteste l’éclair champagne, laissant la mangue envieuse de tant de demandes.
Coralie nous confie qu’elle est encore surprise de “s’éclater autant” en réalisant chaque jour pourtant un mono-produit comme l’éclair.
Elle qui rêvait déjà des éclairs de l’époque Fauchon et du célèbre Mona Lisa, répond quand à la possible lassitude, que ce n’est pas un effet de mode mais un vrai travail de fond.
Au cours de cette soirée conviviale, où le créateur jouait plutôt la discrétion, on apprendra que le premier jour de vente d’une nouveauté est une consécration pour toute l’équipe conceptrice. Coralie de rajouter: “dès qu’il y a une longue file d’attente devant la boutique, l’un de nous passe la tête et préviens l’équipe qui descend pour constater.”
A noter la première édition du CHOCOCTOBER
du 30 octobre au 3 novembre 2013
6 chefs pâtissiers invités vont proposer leur éclair au chocolat.
6 bonnes raisons de passer la semaine à l’Éclair de Génie avec les créations de Jérôme Chaucesse de l’Hôtel Crillon, Philippe Givre et Christophe Renou de l’école du Grand Chocolat Valrhona, le chocolatier Pierre Marcolini, Christophe Michalak de l’Hôtel Plaza Athénée et le pâtissier Philippe Urraca.
Muse au Stade de France pour The 2nd Law Tour: une date que certains attendaient avec impatience.
Après leur concert époustouflant d’octobre dernier à Bercy, quoi de plus naturel que de passer cette Fête de la Musique 2013 avec
l’un des meilleurs (le meilleur ?) groupe de rock anglo-saxon sur scène.
Une longue attente depuis l’ouverture des portes et deux premières parties. Fun nous a comblés par ses sons et ses rythmes si particuliers. Paramore nous a laissés un peu sur notre faim: un son un poil bourrin, sans finesse et peinant à réveiller le public.
Et avant de dérouler le fil du concert, voici un avant goût vidéo avec des extrais de ce concert (l’ordre a été volontairement modifié)
Après une intro placée sous le signe de The 2nd Law (leur dernier album), le groupe enchaîne avec Supremacy, de quoi réveiller le stade avec renfort de pyrotechnie !
Pour cette mise en bouche, Muse mélange allégrement les dernières compositions et les anciens tubes, dont certains très peu joués sur scène. Super Massive Black Holeprécède Panic Station plutôt revendicatif.
C’est donc l’occasion de mettre en scène, sur les écrans, les dirigeants des grandes puissances mondiales (Obama, Merkel, Hollande, Cameron, Poutine…) dans une danse grotesque et cartoonesque.
S’en suit un Bliss, ressorti des cartons, et qui fait plaisir à entendre dans ce set remodelé.
Pour la suite, le trio nous offre le premier moment d’émotion de la soirée avec l’incontournable Resistance.
Ce morceau laisse toujours une impression particulière, même en live !
Poursuivant dans la mélancolie, le groupe déroule un Animals tout en douceur.
Et le trio ne cesse de contrarier sa setlist, en introduisant déjà certaines grosses machines sonores, et ceci pour notre plus grand plaisir
car retentit ensuite L’Homme à l’hamonicad’Ennio Morricone.
Et il faut dite que le remix rock du prélude du film Knights Of Cydonia, fait toujours se dresser les poils d’émotion.
Rien de tel pour enflammer l’auditoire !
Mais Muse nous gratifie aussi de oldies, des morceaux peu joués sur scène, comme Sunburnqui continue le set,
suivi d’un Hystériaqui déchaine la foule.
Et là, on peut croire que Muse a tout donné pour ce concert d’envergure.
C’est sans compter le classique mais efficace Felling good, le brillant Follow me et son intro planante.
Le seul bémol de ce concert – de notre point de vue – reste Liquid Stationet la voix en retrait du bassiste Christopher Wolstenholme.
Nous restons aussi circonspects, comme toujours, sur le premier titre choisi pour le dernier album : Madness, mais qui possède
une vraie ampleur musicale pour ces concerts en stade.
Pour rompre avec cette ambiance plutôt pop, le groupe nous envoie directement dans son univers fait de grosses percu, de guitare et basse lourdes comme on les aime. Times is running out résonne dans le Stade, au plus grand bonheur du public toujours enclin à reprendre le refrain en cœur.
Et pour satisfaire les nombreux spectateurs, la guitare saturée de Stockholm Syndrome se met à fendre l’air devenu électrique à travers les gradins.
Créant un véritable moment de communion musicale grâce à cette basse lourde et ces effets sonores.
Et il faut croire que Muse a passé un cap depuis quelques concerts, car le groupe renoue avec son premier album.
Et au plus grand bonheur de ses premiers fans, Matthew se lance dans la plus belle des sérénades de la fin des années 90 –
avec celle de Radiohead et son Creep (avec laquelle elle a longtemps été comparée) – Unintended.
Uniquement en duo avec le bassiste Christopher, sur l’avancée de scène, le public ne met que peu de temps à réagir à cette mélopée des plus enivrantes et pleine de souvenirs pour les plus vieux des spectateurs !
Pour suivre ce vrai moment d’émotion, Blackout nous conduit vers un univers fait de poésie avec cette danseuse suspendue sous une ampoule géante.
Comme lors de leur concert en juin 2010, ce moment restera comme le plus poétique et le plus planant de ce show dantesque.
Et même à ce stade du concert, nous ne sommes pas au bout des surprises.
Se lançant dans un Guinding Lightde grande ampleur, Matthew nous réserve une première.
Un bain de foule auprès de ses fans ! Et pas moins de 5 min dans la fosse à côtoyer son public français (le meilleur pour le groupe).
A tel point qu’il n’hésitera pas à se parer d’un drapeau bleu-blanc-rouge siglé MUSE.
Et avant le premier rappel, c’est Undisclosed Desires qui se répand dans le stade au comble de l’euphorie.
Après une courte pause, Muse nous offre un morceau que l’on ne pensait pas taillé pour un stade et qui se révèle un mastodonte musical: The 2nd Law: Unsustainable.
Un pur moment de gros sons comme seul Muse sait nous les offrir: grandiloquent à souhait, des basses profondes.
Un véritable moment de musique !
S’en suivent les poids lourds musicaux du groupe, ceux qui déchainent les foules et qui embrasent l’auditoire: Plug in Baby et le dernier tube, hymne des J.O de Londres: Survival.
Ode au combat et surpassement de soi, ce morceau est véritablement devenu un de leur hymne en concert.
Et pour clore leur show dans un apothéose totale, le trio du Devon choisit Uprisinget Starlight, leurs plus grands classiques.
Et une fois de plus, Muse nous en a mis plein les yeux et les oreilles.
La pluie nous ayant épargné, le seul regret de cette soirée c’est que le show ne dure pas plus de 2 heures.
On en aurait bien repris un peu plus.
La setlist (hors interludes) du concert de Muse au Stade de France, le 21 juin 2013 :
Supremacy
Supermassive Black Hole
Panic Station
Bliss
Resistance
Animals
Knights of Cydonia
Sunburn
Hysteria
Feeling Good
Follow Me
Liquid Station
Madness
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
Unintended
Blackout
Guiding Light
Undisclosed Desires
1er rappel
The 2nd Law: Unsustainable
Plug In Baby
Survival
2ème rappel
The 2nd Law: Isolated System
Uprising
Starlight
Le Grand Palais accueille depuis vendredi un immense jardin pour la première fois, du point de vue grand public, avec L’ART DU JARDIN.
Car certains se souviennent encore du jardin à la française reconstitué pour un défilé Chanel grandiose avec fontaines et gravier blanc.
Pour cette célébration du printemps, la Nef se transforme, exceptionnellement et pour quelques jours, en serre géante où il n’est pas rare de faire des découvertes cocasses, ingénieuses et tendances.
Le jardin se décline sous la verrière historique dans différentes ambiances, sages, exotiques ou glamour.
Parmi cet ensemble composé de tableaux végétaux, de mobiliers de jardin – avec lumière en galet du plus grand chic – notre oeil a été attiré par les propositions végétales de You talking to me, Vegetal Identity concept créé par les designers Antoni Bellanger & Bertrand Reguron.
Le stand a été pris d’assaut depuis l’ouverture si bien que ce dimanche, les cartes de visite sont faites main.
Et il faut avouer qu’imaginer ces typos et autres cerfs végétaux dans son intérieur design inspire.
Pour apprécier les différents point de vues sur ce jardin éphémère, une tour en bois offre un cadre intime pour une vue unique sur la Nef.
Les amateurs de bonnes idées shootent avec délectation, imaginant les réaménagements possibles dans leur bout de jardin.
Autre ambiance, le rhododendron est à la fête !
Cet arbre à fleurs très apprécié par votre grand-mère, va certainement vous taper dans l’œil avec ce chatoyant décor.
Cette parenthèse green dans le tumulte parisien offre aussi des petits espaces de détente, comme ce café de huttes en bois.
Idéal pour une discussion enflammée sur la météo moribonde de ces derniers jours. Alors que d’autres partagent leur désolement: “mon hortensia a crevé!“
A quelques pas de là, sur un autre stand, une quinqua pleine d’esprit compare une sculpture de gorille à son ex-mari.
L’esprit est décidément à la légèreté.
Il n’est donc pas étonnant non plus de croiser la mèche drue de l’artiste italien Arturo Brachetti.
Enfin, mention spéciale à cette visiteuse so fashion qui a choisi dans sa garde-robe une combinaison treillis en accord parfait avec l’ambiance du lieu.
L’ART DU JARDIN, nouvelle expérience végétale
au GRAND PALAIS
Entrée Winston Churchill
avenue Winston Churchill 75008 PARIS
Attention: petit bijou d’humour noir et vachard actuellement au Théâtre du Lucernaire!
JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot est une courte pièce d’une irrésistible vitalité portée par une comédienne incroyable.
Le texte est comme cousu à même la peau de Claude Perron – culte dans la série WorkinGirls sur Canal + – tant elle donne pleine mesure au perpétuel malaise d’une comédienne vouée à l’expression de l’humour.
Et pas facile de vivre avec une mère comique! Rico, ado de 17 ans en fait les frais à longueur de journée. Parce que sa vie ne tient qu’à un seul fil: le rire des spectateurs, Claire Moulin est comme désemparée face à la petite musique du quotidien et à la torpeur de son fiston qui squatte le canap’ de son appartement de banlieue.
Si bien que le rire est proscrit à son fils pour éviter toute concurrence, ou toute mollesse de style.
Alors elle se trouve une activité pour passer le temps entre deux dates d’une tournée calamiteuse. Elle rêve de voyage pour récompenser Rico d’avoir atteint ses 17 ans, non sans douleur… pour elle. La petite famille se prépare au grand saut avec les Îles Galápagos.
Pendant ce temps, les excès d’humeur de cette mère sont de véritables montagnes russes. Ses saillies sont inouïes – on suspecte certaines mères de vouloir, ne serait-ce qu’une fois en lancer une petite à leur progéniture qui l’aura au fond bien mérité. On pense aussi à certaines actrices-diva capables de faire endurer à leur entourage les pires humiliations.
Ce tableau désopilant ne souffre pas de moments sensibles.
La poésie vient aussi illuminer cette petite symphonie pour actrice majeure.
JE SUIS DROLE
Auteur : Fabrice Melquiot Mise en scène : Paul Desveaux
Avec : Claude Perron et Solal Forte
au Théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame des champs
75006 PARIS
Du mardi au samedi à 20h et dimanche à 15h
jusqu’au 2 juin 2013
Depuis le 18 avril, une grosse balle rouge gonflable joue au chat et à la souris avec les parigots et autres touristes en bermuda.
L’artiste américain Kurt Perschke balade son installation RedBall Projet de villes en villes, de Londres à Chicago en passant par Barcelone et Sydney.
Cette fois, il s’offre un séjour parisien ensoleillé.
Après une dizaine de jours de repérage dans les rues de Paris, il a posé son dévolu sur une dizaine de décors, qui sont dévoilés à compte goutte.
Après le Café Beaubourg pour le lancement jeudi dernier avec le mécène de l’opération Martini Bacardi, l’Hôtel de ville et la Passerelle Simone de Beauvoir, l’artiste a rendez-vous ce dimanche avec familles et amoureux.
Une fois installée, la balle attend de se dévoiler aux curieux, grincheux et autres joueurs espiègles.
Après avoir shooter la balle, il est assez amusant d’entendre les réactions autour.
Certains fins connaisseurs d’art contemporain y voit un écho à l’oeuvre Leviathanconçue par Anish Kapoor pour Monumenta au Grand Palais.
Les amoureux se prennent en photos. A noter que le garçon est parfois plus téméraire que la jeune fille.
Sur la Passerelle de la Grange aux Belles, une maman essaie d’attirer discrètement l’attention de son fiston: “t’as vu le petit ballon accroché?”
Alors que certaines parisiennes blasées trouvent que l’œuvre a un intérêt certain: celui “d’attirer le badaud!”, des coureurs marquent une pause pour bien s’assurer de ce qu’ils viennent de voir.
Parmi tout cela, il y a ceux qui savent et les autres, qui n’ont aucune idée des raisons de cette balle en plein décor parisien.
Et les photographes du dimanche qui n’en ratent pas une miette.
Kurt Perschke, l’artiste, n’est jamais bien loin de son œuvre. Il scrute, en effet, tous les angles de prise de vue possible pour immortaliser son projet.
Un appareil à photo filme en continu les réactions des visiteurs. On touche, on touche pas. On tape ou on embrasse. Chacun sa technique d’approche.
Le RedBall Project Paris c’est aussi une battle de photos.
Via la page http://www.petitlien.fr/maredball retrouvez les plus belles images des internautes et les indices pour suivre la balle à travers son trip parisien. Et n’oubliez pas d’emporter avec vous le hashtag #maredball pour partager avec le plus grand nombre!
Selon les dernières nouvelles, la “belle” rouge va faire un tour sur la Seine ce début de semaine et se blottira certainement sur la façade d’un lieu mythique de la nuit parisienne!! Mais chut….