Archives de catégorie : Coups de coeur !

Concert exceptionnel : DEAD CAN DANCE aux Nuits de Fourvière Lyon le 27 juin – concours les dernières places à gagner

COUP DE COEUR

 

C’est bien connu un bonheur n’arrive jamais seul !
Après une tournée d’adieu en 2005, on pensait ne plus revoir DEAD CAN DANCE, ce groupe mythique, de retour en studio et sur scène.
Alors les imaginer sous le ciel lyonnais dans le théâtre antique de Fourvière était, à bien y considérer, pure folie.

Et pourtant, l’arrivée d’Anastasis, le nouvel opus du groupe britannico-australien tant attendu, s’est accompagné de premiers concerts l’année dernière.
Fort d’un Grand Rex en septembre dernier, affichant complet en quelques heures, le groupe a aussitôt annoncé quatre dates estivales en France.
Le Zénith, Nîmes, le Festival Beauregard et les Nuits de Fourvière.

Un rendez-vous qui n’a pas tardé à être pris d’assaut par les festivaliers lyonnais et les fans prêts à venir de loin pour cette soirée qui s’annonce sinon surnaturelle, tout du moins exceptionnelle. En effet, la date du jeudi 27 juin fait partie des premiers concerts complets en quelques jours à l’instar de ceux de notre Mathieu Chedid alias M national ou encore de Woodkid qui s’offre les services de l’Orchestre national de Lyon pour une date unique.

Notre équipe a eu la chance de voir une fois le groupe sur scène en 2007 à Paris. Le charisme  de la chanteuse Lisa Gerrard – qui fait également une carrière solo – est troublante et sans nul autre pareille.
Les sonorités si singulières de Dead can dance qui chevauchent sur la world music, les influences médiévales pour certains ou ésotériques pour d’autres, offrent un voyage musical planant et incomparable.

Dead can dance fait partie de ces groupes qu’il faut avoir vu au moins une fois sur scène, à l’instar de Pink Floyd ou des Rolling Stones. Tant le caractère exceptionnel de leur musique semble inimitable.

CONCOURS

 

Blog partenaire de cette soirée, United States of Paris a de quoi faire des heureux et heureuses en offrant 2×2 places pour le concert du 27 juin 2013 à 21 aux Nuits de Fourvière à Lyon.

Pour cela, il suffit de répondre à la question suivante:
Quelle artiste a présenté aux Nuits de Fourvière 2012 son album Biophilia avant ses concerts à Paris ? Indice

Envoyez-nous votre réponse avec votre nom et prénom à : usofparis@gmail.com

Un tirage au sort parmi les bonnes réponses déterminera les deux gagnant(e)s.

CONCOURS TERMINE ! Bravo à Laetitia et Anthony.

Multipliez vos chances de gagner en likant et partageant cet article depuis notre page FB

Merci aux Nuits de Fourvière
et à Jeux concours gratuits

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Festival HAUTES TENSIONS 2013 à la Villette – Livereport hip hop avec SERIAL STEPPERZ, RAULI KOSONEN, la Cie S’POART…

Première scène partagée à la Grande Halle de la Villette pour le Festival Hautes Tensions 2013.
Faisceau de lumière sur scène. Un premier danseur fait son entrée.
Les mouvements se font progressifs. Lumière de jour – lumière de nuit 
Le rythme se porte sur chaque partie du corps. Les mouvements prennent de l’ampleur. 
Jusqu’à l’arrivée d’un second danseur qui prend le relais du premier, tout en glissade. 
Les danseurs de Serial Stepperz Quartet débutent alors un cycle. La précision des mouvements hypnotise. 

La partition de ce nouveau spectacle intitulé Motherland propose un retour sources d’Afrique tout en finesse.
Mélange d’influences à travers les corps des danseurs portés par les sonorités d’un autre continent. 

Cette danse est généreuse. Nous procurant ce que la danse contemporaine a trop tendance à nous priver: un mouvement en continu, fait de rythme et d’envolées acrobatiques.
En une trentaine de minutes le charme opère, si bien que le public n’attend pas la fin du show hip hop pour battre des mains.
Aparté féminin avec la Cie Lady Rocks portée par 4 filles de caractère, habillées de noir et de bandana.
Une spectatrice du 2e rang de la Grande Halle commente en live et lance à sa voisine: “Ça envoie! J’aimerais pas les croiser!
Preuve que ces filles-là ont de la technique.
Rencontre de courte durée. 8 minutes de pas assurés, non dénués de charme.
Vient la séquence de trampoline bluffante, celle qui intriguait dans le programme de la soirée. Oubliez les exercices scolaires et autres démonstrations des pompiers de Paris (par exemple) auxquelles vous avez pu assister.
Le jeune  Rauli Kosonen  arrive à renouveler le genre avec une pointe d’humour ravageuse.
Imaginer le garçon, exceptionnellement privé de ses mains car entravées par un film plastique. Il trouvera pourtant suffisamment de force dans les jambes et la tête pour arriver à se propulser.
Quand il se libère enfin de ses liens, ses sauts ne sont que plus impressionnants encore.
Dernier tour de piste avec la Cie S’Poart accompagnée d’une bande-son qui vaut de l’or.
Presley, Hendrix, Nirvana ou encore Daft Punk sont convoqués pour ce Rock it Daddy tonique et désopilant.

Ça débute un peu comme une blague potache entre potes avec les tubes de papa ou grand-père: Jailhouse Rock, Swing The Mood (Jive Bunny & The Mastermixers)  ou Great Balls of Fire (Jerry Lee Lewis).
Hip hop et rock font plutôt bon ménage malgré le côté Forbans de la bande-son.Virage à 180 degrés avec Jimi Hendrix, Metallica et Rage Against the Machine.
Les danseurs prennent le rythme à contre-pied de ce que l’on pourrait attendre.
La fougue et la bonhomie des danseurs nous emportent dans un trip musical surprenant.Changement de tenues de scène pour chaque univers musical.
Final sur Robot Rockde Daft Punk, futuriste et diablement euphorique.

Dernière date de cette scène partagée: samedi 20 avril à 20h30

Prochaine plateau du 25 au 27 avril avec: Madrootz, Zamounda Crew, La Meute, R.A.F Crew !

HAUTES TENSIONS édition 2013
au Parc de la Villette

Jusqu’au 28 avril 2013

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JEFF PANACLOC et Jean-Marc au Théâtre des Mathurins – à la Cigale, au Casino de Paris et en tournée

Un ventriloque!
On ne sait pas pour vous, mais pour l’équipe, on n’en avait pas croisé depuis le Club Dorothée et le fameux Tatayet.

Alors ceux pour qui la perspective de passer la soirée avec une bébête à poils orange pourrait rebuter,
LISEZ CES QUELQUES LIGNES.

Après avoir joué les prolongations à la Comédie des Boulevards et au Théâtre des Mathurins et s’être envolé pour le OFF du Festival d’Avignon en 2013, Jeff Panacloc poursuit sa tournée des salles parisienne à la Cigale (avril) et au Casino de Paris (décembre).
Et ce n’est pas uniquement dû à son passage chez Sébastien, sur France 2 un samedi soir, ou à l’enthousiasme de Pascal Obispo pour son spectacle.

Mais c’est bien grâce à son humour corrosif et quelques salves un peu attendues, que Jeff rempli la salle chaque soir.

Ce garçon a un réel talent, dans la voix, le bras et aussi le caractère.
Car ce dernier est mis à rude épreuve, en encaissant les plus vilains coups portés par sa marionnette.
Le démon à poils, Jean-Marc n’a de cesse de mettre en doute la masculinité de son acolyte.

Et Jeff en a du courage pour supporter ce caractère volubile et les blagues de plus ou moins mauvais goût adressées par Jean-Marc au public.
Pour résumé, cet animal est une sorte de croisement entre Jean-Marie Bigard et Jérémy Ferrari.

Ce vendredi soir, l’alter-ego de l’artiste a décidé de chauffer Sylvie au premier rang.
Capable de propositions les plus déconcertantes les unes des autres, il est pourtant difficile de totalement lui en vouloir.

Et tout le monde en prend pour son grade: du curé au politique, en pensant par les stars, car Jean-Marc rêve aussi de gloire.
Comment faire pour dompter une bête à poils en lâcher prise intégral ? Jeff et Jean-Marc (surtout), n’ont aucune limite !

Vous découvrirez aussi pourquoi “les suédoises ne doivent pas sucer!
Jeff Panacloc perd le contrôle est un spectacle politiquement graveleux et bourré de pépites hautement explosives !

Toutefois, dans ce tourbillon de mauvais esprit, la poésie a aussi sa place autour de cette relation si particulière du manipulateur et sa marionnette.
Nous vous laissons la découvrir.

Attention, même si c’est un spectacle de ventriloque, mieux vaut prévoir un(e) baby-sitter  pour vos bambins âgés de moins de 10 ans !

JEFF PANACLOC PERD LE CONTRÔLE!
mis en scène par Jarry

 

Au Théâtre des Mathurins

du 22 septembre 2013 au 31 mars 2014
à La Cigale
du 11 avril au 13 avril 2014
au Casino de Paris
les 2 et 3 décembre 2014

et en tournée dans toute la France !

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SHADOWLAND back in Paris – la Compagnie Pilobolus subjuge les Folies Bergère

Ils peuvent être heureux, les parigots et parigotes !
Après une série de dates à succès la saison dernière, la Compagnie Pilobolus Dance Theatre est de retour pour 14 nouvelles envolées à Paris, avec son spectacle SHADOWLAND. Pour les retardataires: repousser à la fin du mois le dîner avec belle-maman ou la séance ciné avec entre copines. La dernière est le 21 avril !

Hollywood à Paris

Un conte onirique et initiatique fait d’ombres et de lumières va hypnotiser vos yeux pourtant repus des trucages les plus fous (projection 3D, Avatar et autres lunettes-écran connectées). Avec Shadowland, il n’est pas rare de retrouver de l’enfant qui était en vous – qui jouait au cow-boy et aux indiens ou la princesse – devant l’écran, non de cinéma, mais déployé sur scène.

Les corps des artistes, incroyables acrobates et parfaits comédiens, se jouent de nos perceptions dans un ballet onirique à grand spectacle. Effets spéciaux, tableaux poétiques ou encore courses poursuites sont, finalement faits de tout petits riens. Si ce n’est une certaine aisance physique et une maîtrise parfaite du faisceau lumineux.

Alternant séquences derrière et face à l’écran, les artistes opèrent un équilibre subtil entre références au cinéma muet, aux films hollywoodiens – notamment au Magicien d’Oz. Certains moments de burlesque nous feraient penser au film The Artist avec Jean Dujardin et au chien Uggie. Le glamour a aussi sa place, avec une petite note d’effeuillage, hommage subtil et involontaire aux célèbres meneuses de revue qui ont brillé sur cette même scène, il y a plusieurs années.

La direction artistique a su créer un univers féerique où les coulisses restent apparentes tout au long du spectacle, comme pour mieux rappeler aux spectateurs la proximité de la magie et confirmer la dextérité des interprètes dont la partition doit être d’une minutie extrême pour ne rater aucun effet.

La troupe qui s’est faite remarquer par quelques millions de téléspectateurs lors de la cérémonie des Oscars 2007, n’en finit plus de parcourir le monde et de célébrer les villes qui l’accueillent.

Le dernier tableau consacré à Paris avec une Tour Eiffel humaine est un numéro mené avec brio à ajouter à leur palmarès.

Shadowland ou la poésie des ombres, dégage une fougue et un charme sans égal, capable de subjuguer petits et grands, grincheux comme fins connaissances de ballets contemporains.

SHADOWLAND par Pilobolus

jusqu’au 21 avril 2013

Aux Folies Bergère
32, rue Richer
75009 PARIS

DU MARDI AU SAMEDI A 20H00
SAMEDI & DIMANCHE A 15H00

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LES BAINS DOUCHES: du club branché à la résidence de street artistes internationaux : C215, l’Atlas, Nasty, Villeglé, Mesnager, YZ…

L’histoire récente de Paris est riche de lieux mythiques.
Alors lorsque l’on nous propose de visiter un des spots les plus emblématiques des nuits parisiennes fermé depuis 3 ans, l’équipe ne se fait pas prier.
Et cela pour une visite exclusive car malheureusement le chantier-résidence est fermé au public.

Imaginer LES BAINS DOUCHES – l’ancien décor hype des aficionados de la night et des VIP de passage à Paris, comme Prince, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat –
qui reprend vie à la force de bombes aérosol, de collages, recyclages impressionnants ou de coups de craie, sur plus de 3 000 m².

Photo Jérome Coton

Depuis sa fermeture, l’ancien immeuble s’est vidé de presque tous ces occupants.
L’opportunité pour la galerie Magda Danysz de créer dans ce lieu une résidence d’artistes contemporains, essentiellement des street artistes, un projet unique avant que la réhabilitation du lieu ne débute.
Car l’actuel propriétaire souhaite faire des Bains, un hôtel et un restaurant.

Photo Jérome Coton1

Sur 6 étages, jusque dans les sous-sols de l’ancien club, les appartements et espaces sont investis par des œuvres achevées ou en cours de réalisation.
C’est aussi l’originalité du projet : pouvoir mettre en place une résidence d’artistes dans le lieu même de leur création. Un appartement a été réaménagé afin de pouvoir accueillir 1 à 2 artistes et surtout de permettre aux créateurs étrangers de se loger à Paris.

Photo Stéphane Bisseuil

Une visite très privée donc pour notre équipe au milieu des plus grands noms de la scène street-art contemporaine.

Au préalable de ce projet, chaque artiste invité a visité les lieux pour choisir le décor de son intervention in-situ.
Aussi étrange que cela puisse paraître, parmi la quarantaine de noms, jamais deux artistes n’ont voulu le même décor.
Certains n’ont pas manqué de partager: “pour une fois que je peux rentrer!”

Nous vous proposons de découvrir quelques-unes des pièces que nous avons jugées incontournables dans leur état d’avancement ou achevées.

Commençons par Sambre et sa sculpture monumentale en 3D.
Pour créer son installation, l’artiste a récupéré la totalité du parquet d’un appartement, situé un étage plus haut.
Un globe en bois, comme une boule à facettes, qui se répand de part et d’autre d’un trou béant creusé dans le plancher d’un appartement.
Pour cet artiste ardéchois, ne connaissant pas les belles heures des Bains, la volonté était d’être en accord avec l’architecture du lieu.

L’avantage de cette résidence, actuellement en travaux, est de me mettre à disposition du matériel aux artistes
Comme un marteau-piqueur pour creuser le plancher de l’intervention de Sambre ou un échafaudage pour Parole.

Photo Stéphane Bisseuil

Pour faire lien avec Sambre, le travail de Julien Seth.
Cette création se trouve à l’étage au dessus de celle de Sambre. Et ce détail a son importance.
En effet, c’est dans cet appartement que Sambre a retiré tout le parquet, donnant encore plus de force au travail de Seth.
Sa création apparaît comme une note suspendue dans cette chambre isolée.

Les couleurs, la poésie de son travail apportent un souffle de vitalité et de légèreté dans cet environnement fantomatique.

Précision, minutie et  émotion.
Ce sont les premières impressions que nous laisse une des œuvres de Philippe Baudelocque.
Il travaille à la craie uniquement. Et cette chouette traduit parfaitement la rigueur qu’imposent ses créations.
Un véritable moment de joie visuelle, d’une discrétion déroutante.

Présent lors de notre visite, l’artiste s’adonnait à dessiner sur un coin de pilier, encore vierge, dans l’ancienne boîte de nuit.
Son travail reste un coup de cœur de la visite !

Dans un style tout autre, il faut reconnaître la finesse du trait d’YZ.
Dans les étages supérieurs du bâtiment, son art léger et figuratif  surplombe les autres créations.

Photo Jérome Coton

L’utilisation du noir et blanc et des dégradés de gris donnent au lieu, abandonné de toute vie, un caractère de recueillement et de plénitude.

Au cours de notre visite, nous rencontrons aussi deux autre artistes en plein travail.
SOWAT qui s’inspire de la calligraphie “cholo writing” initiée à Los Angeles par Chaz Bojorquez.
Gilbert1, lui, s’est installé dans la loge de l’ancienne concierge pour une intervention faite de recyclage de tout ce qu’il a trouvé dans le chantier.
Sa dernière découverte, surprenante: la carte de crédit de l’ancien gérant de la boîte de nuit, a désormais toute sa place dans son installation.

Au détour d’un mur, la trace du passage de Jacques Villeglé – invité par SOWAT – qui impose aux visiteurs, un silence poétique.

Dernier coup de projecteur sur une intervention que n’aurait pas reniée l’artiste François Morellet.
L’une des rares artistes plasticiennes à investir ce lieu est Jeanne Susplugas.

Et cette œuvre résume parfaitement la situation à la fin de la visite: une addiction totale à ce lieu.
Et l’on vous avoue. On n’aurait pas bouder notre plaisir de passer encore quelques heures à voir les créations en devenir, sous le regard des deux premiers artistes à avoir laissé leurs marques sur les murs.
L’Américain Futura, composa une fresque en 1985 et Space Invader colla deux mosaïques en 2002. Des interventions à retrouver dans la boîte de nuit et qui ont résisté aux années de folie.

L’aventure est à suivre, en photo et en vidéo, sur le site:
www.lesbains-paris.com

Et dans l’ouvrage LES BAINS, résidences d’artistes aux Editions Drago
regroupant les photographie de Stéphane Bisseuil et Jérôme Cotton

Exposition des photographies jusqu’au 27 juillet 2013
à la Gallery Magda Danysz
78, rue Amelot 75011 PARIS

Un grand merci à notre “guide-conférencière” Clémence ! 

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ELEKTRO KIF de la Compagnie Blanca Li – spectacle danse électro et urbaine

 A la lecture du programme et du palmarès de chaque danseur du spectacle ELEKTRO KIF, un père de famille prend la mesure de ce qu’il va découvrir sur scène : “Y’a un sacré niveau !
En effet, plusieurs champions de France et un champion du monde de danse électro font partie de la Compagnie Blanca Li et vous mettent au défi, chaque soir, de pouvoir les suivre dans leurs délires acrobatiques.

 

Crédit photo Magali Bragard

Malgré cette préparation, la confrontation avec la fougue juvénile de ce ballet urbain est une vraie décharge.
On s’était pourtant déjà pris les doigts dans la prise avec Macadam Macadam, précédent spectacle débridé et rythmé de la chorégraphe espagnole, mixant dans une allégresse communicative, danse contemporaine et hip hop.

Cette fois, l’esprit frondeur de la belle a voulu s’acoquiner avec l’électro danse, en lui offrant des cadres de jeux surprenants.
Le premier décor est une salle de classe. Les élèves – chacun son style : du streetwear pur jus au plus swag en version Ben l’Oncle Soul  –  ont l’air d’avoir appris leur leçon et, disciplinés, se lèvent pour répondre au prof.

Très vite pourtant les bras ont besoin de se dégourdir.
Chaises et tables s’envoient valser et les envolées peuvent prendre toute leur ampleur.

Du terrain de baskets, à la cantine, en passant par la salle d’interro écrite, le rythme ne va alors plus vous lâcher.
Car vos yeux auront rarement vu pareille dextérité manuelle.

Elektro Kif

La simple évocation de Blanca Li assure couleurs, fun et euphorie collective à toute création où son nom apparait. Dernier exemple date avec la chorégraphie orchestrée pour Pedro Almodovar dans Los Amantes pasajeros (I’m so excited).
Avec Elektro Kif, cette fois encore la chorégraphe insuffle inventivité, poésie et décalage dans chaque séquence.

Les références ne manquent pas dans ce cocktail dynamité. Roi Lion, Gumboot (sneakers à la place des bottes) et jeux vidéo sont autant d’éléments d’inspiration, détournés, malaxés à la sauce BL. L’hommage à Michael Jackson confirme ce brio. Ou comment à partir d’une contrainte – des droits musicaux probablement galères à gérer – la chorégraphe tire un solo d’une drôlerie déconcertante.

Et ne cherchez pas de cheveux gominés dans la troupe. Un temps vampirisée par la tecktonik – arrivée aussi soudainement qu’elle a fait pschitt – la danse electro est dans le street style, la performance et le muscle athlétique, zappant au passage toute pose en mode gravure de mode, comme on aurait pu le voir un temps aux abords des Halles.

Les bogosses de Blanca sont des performeurs nés. Il est urgent de les coller au survet.

Elektro Kif

ELEKTRO KIF  

Mise en scène, chorégraphie : Blanca Li
Danseurs : Kevin Bago, Mamadou Bathily, Jérôme Fidelin, Romain Guillermic,
Théophile Landji, Adrien Larrazet, Lenny Louves, Ismaila N’diaye

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Dessert : L’ECLAIR DE GENIE rue Pavée et rue de Passy ou quand votre éclair au chocolat retrouve du goût !

 An original taste of french pastry.
All about l’Eclair de Génie Paris shop in pictures.
New address:  53 rue de Passy 75016 Paris

Après la guerre du macaron entre Ladurée / Hermé et celle des cup cake et autre cheese cake – déclinés à n’en plus finir dans tous les délires possibles – une nouvelle bataille pâtissière fait l’actu de la presse et des blogs gourmands ces derniers jours.
L’éclair –  jusqu’alors chasse gardée de votre gentil boulanger de quartier en mode café, vanille ou chocolat – est au coeur d’une rivalité exacerbée jusqu’à en désarçonner le plus téméraire de tous les palais.

de gauche à droite:  Éclair Vanille - Éclair Rouge Framboise - Éclair chocolat & Éclair Forêt Noire
de gauche à droite:

Éclair Vanille – Éclair Rouge Framboise – Éclair chocolat & Éclair Forêt Noire

Dans ce champs de réjouissances, il faut désormais compter sur un nom qui a gagné son indépendance, après un passage remarqué chez Fauchon, Philippe Adam et une adresse: la rue pavée dans le 4e.

Après avoir inventé le cultissime et très recherché éclair Joconde ou Mona Lisa pour les raffinés  d’entre nous – il y a désormais ceux qui l’auront croqué et les autres – le pâtissier vient d’ouvrir son premier concept-store, l’Éclair de Génie.

Au programme, des classiques avec un gros plus ou une variation qui fleure bon l’extase: vanille avec noix de pécan, chocolat pétillant ou café liégeois.
Et des éditions limitées qui poussent à faire un détour au moindre prétexte du côté St Paul.

Comme Les Mains d’Adam – attention jeu de mot – avec crème vanille de Madagascar et pommes caramélisées.
Sa photogénie assure un fondant en bouche qui laisse pantois.
A 5 euros pièce, la portion peut paraître légèrement petite. Toutefois, il semblerait que nous soyons dans la haute pâtisserie, ne serait-ce que par la qualité des produits.

 Le samedi après-midi, des flots de parisiens bien informés n’hésitent pas à faire la queue pour une douceur sucrée, comme on le ferait pour l’expo Dali à Pompidou.
La dernière tendance est même de donner rendez-vous à ses copines devant la boutique pour saliver en groupe devant le numéro de l’éclair élu.
Oui, chaque éclair a un numéro associé à son nom pour faciliter la commande des touristes étrangers. Top efficacité!

Et vous aurez toujours une gourmande mieux informée que les autres, prête à faire la queue quand les autres finissent leur shopping:  “le rouge n’est pas à la fraise mais à la crème de chocolat au lait, chocolat noir et framboise.”
On a affaire à une habituée. On s’incline.

Eclair Fraisier par Christophe Adam - l'éclair de génie paris patisserie dessert ganache pistach fraise gariguette
Samedi dernier, pourtant comblée par le cheese cake Good Morning ! de Oh mon cake!!, la fine équipe s’est laissée attraper au vol par la petite nouveauté de saison: l’éclair Fraisier.
Ganache montée pistache, fraise gariguette, biscuit pain de Gênes imbibé de fleur d’oranger.
Manger un tel délice en pleine rue quand d’autres salivent devant vous serait presque indécent.

Promis: bientôt une petite critique des truffes en chocolat – y’en a 13 – qu’il nous tarde de goûter.

Concept-store
L’éclair de génie

14 rue Pavée
75004 PARIS

et nouvelle adresse dans le 16e!
53, rue de Passy Galerie du Passy Plaza

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h30

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City Tour India in Paris – visite du PARIS INDIEN: Ganesh, Bollywood et épices

Dimanche matin – Métro la Chapelle Ligne 2.
Un seul mot peut vous faire sortir de votre lit un jour de grasse matinée: Inde.
Et il n’est pas nécessaire d’y associer deux autres mots: Aishwaria Rai, l’actrice inoubliable du film Devdas ou Bollywood, pour vous décider à vous lever.

Rendez-vous est donc pris pour un tour du Paris indien.
Dans quelle mesure ce city tour pourra-t-il nous offrir dépaysement et ravissement pour la modique somme de 12€ ?

Pour débuter, le sourire et la bonhomie de notre guide Senthil, né à Pondichérie, réchauffe l’âme et nous laisse présager si ce n’est de visions subliminales au moins d’un trip intérieur planant.
Une Mona Lisa version indie par l’artiste Kentachi pour nous faire patienter avant que la visite débute par un lieu (de) culte.

Pour les parisiens aware, le doux nom de Ganesh ne leur est pas indifférent. Et pour cause, il fait référence à une fête qui se déroule fin août – début septembre, selon avis favorable de la Mairie de Paris. Une fois par an, un long cortège porte un dieu à tête d’éléphant. Cette célébration est l’occasion d’un mélange coloré entre parigots bobos et indiens à l’accueil communicatif.

Une fois les chaussures ôtées et la porte ouverte, une bouffée d’odeurs capiteuses s’engouffre dans vos narines. Un mélange d’épices, de fruits et d’autres parfums qui vous semblent inconnus.
Est-ce la même sensation quand on descend de l’avion à Bombay ?

Ici, on apprend que chacun prie pour soi. Il n’y a pas de célébration ou de rassemblement comme pour les catholiques ou les musulmans.
Dieu placé au centre du Temple est l’objet de toutes les attentions, d’autres représentations l’entourent.

Ce lieu bas de plafond est chaleureux et déroutant. On se laisse bercer par les couleurs qui recouvrent l’ensemble des icônes.

Retour sur le bitume, et rencontre d’un fleuriste indien, l’unique en Europe, depuis 1999. Sa spécialité: confectionner des colliers de fleurs de jasmin uniques tout en proposant des valeurs sûres pour votre intérieur comme ces roses.

Cours d’habillement devant une des vitrines de magasins spécialisés en sari. L’occasion de réviser notre carte de l’Inde avec notre guide.

L’enseigne Les Délices de Ganesh nous réserve son lot de curiosités. Il faut un initié pour oser s’aventurer dans ce lieu de saveurs inconnues. Les couleurs ne manquent pas de vous marquer la rétine, et gâteaux et autres pâtisseries – bien loin de la sophistication de Pierre Hermé – vous feraient presque regretter que votre grand-mère n’ait pas eu quelques origines indiennes. Elle aurait pu alors vous initier à ces objets de tentation gustative.

 Autre ambiance et autre palette de couleurs au marché indien.
Et une découverte qui nous laisse encore perplexe: un concombre amer qui aurait comme vertu de lutter contre le diabète. Recette de sorcier ? Pas si sûr à en croire les consommateurs remplissant leur panier.

Dernier arrêt au vidéo club du quartier. Ici les larges rayons, comme autant de remèdes à la morosité, proposent des DVD de films bollywoodiens en version française.

L’Inde, le Japon, la Chine ou la Martinique ont un effet d’attraction insoupçonnable sur vous ? Mais prendre un avion dans le quart d’heure vous est difficile ?
Allez jeter un oeil sur le site 1dayinparis.com pour organiser votre trip avant le 24 mars, pour des visites dépaysantes en partenariat avec la Mairie de Paris et à l’occasion du Salon Mondial du Tourisme.

Il se murmure que le partenariat devrait reprendre à la rentrée. Alors gardez l’oeil!

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Livre: ANGELS OF PARIS, visiter Paris à travers ses anges – Interview de ROSEMARY FLANNERY

Au Ciel, un ange n’a rien d’exceptionnel. 

de George Bernard Shaw

Vous recherchez une visite de Paris originale, inattendue ? Et si vous parcouriez le bitume à la recherche des anges de Paris. Angels of Paris est un petit livre – par son format – plein d’esprit et d’images aussi étonnantes que réjouissantes qui invitent au voyage. On doit cette découverte à une Américaine installée à Paris.

Rosemary Flannery, ancienne mannequin, artiste, écrivain et guide, s’est consacrée à cette initiation à l’architecture parisienne à travers une figure aussi discrète que touchante: l’ange. Et le lecteur a de quoi avec de sérieuses sources d’étonnement en perspective. Nombre de ces petits êtres, pourtant attentionnés, passent totalement à côté de notre regard. Il fallait une femme pour nous les révéler. Et après 17 ans passés dans le New Jersey, 18 ans à New York et finalement plus d’années passées à Paris, son regard aiguisé sur la ville ne pouvait que nous intéresser.

Alors que son livre va faire l’objet d’une application pour smartphones, rendez-vous était pris à La Maison Rouge pour une séance photo dans un des rares photomatons vintage que comptent Paris. Histoire d’en savoir un plus sur ces figures qui font aussi Paris et sur celle qui nous les révèle.

United States of Paris: D’où vient cet amour de Paris ? Et de la France ?
Rosemary Flannery: A l’adolescence, j’étais passionnée de mode et j’étais abonnée à American Vogue. Paris était à l’époque, encore plus que maintenant, la référence en matière de mode.
Tout ce que j’aimais était liée à la France: la gastronomie, la haute couture, la littérature, Zola, Victor Hugo. Mais je lisais aussi la littérature russe, traduite en anglais. Et chose très étonnante, dans les livres de Tourgueniev et Tolstoï, certains dialogues des personnages étaient en français. Et il n’y avait pas de notes en bas de page ni de traduction. Je me suis, tout naturellement, dit que pour comprendre la littérature russe, il fallait apprendre le français. Tout ce que j’aimais, ça me menait vers la France. Le plus fascinant aussi, c’est que des artistes très importants comme Van Gogh, Picasso, Modigliani, se sont installés dans cette ville et sont finalement morts ici. Pour moi, c’était très intriguant. Vivre à Paris était lié à mon destin.
Pour l’anecdote, j’ai vécu mon enfance au New Jersey. Quand je voyais les gens se marier, par exemple, je me disais que ce ne serait jamais pour moi. Je disais à ma famille que je ne mourrais jamais dans ce pays. Je savais que je vivrais ailleurs.

UsofParis: Quel a été le déclic pour ce livre ? Quel ange est à l’origine de cette aventure ?
R. Flannery: Quand je me suis installée à Paris en 1992, j’habitais dans le 14e. Et j’ai pris l’habitude de faire mon footing dans le Parc Montsouris. A l’entrée du parc, il y a une magnifique colonne avec un grand ange au-dessus. Finalement, avec mes recherches, j’ai découvert que ça n’en était pas un. C’est en fait une allégorie pour la Paix, après la guerre franco-prussienne. Sans inscription, toutes les interprétations sont possibles. Toutefois, je n’étais pas la seule à croire que c’était un ange. Quand je prenais des photos, les gens m’interpellaient et me disaient: c’est Saint-Michel, c’est un Archange

Et après, j’ai découvert beaucoup d’autres anges. J’ai commencé à les prendre en photos. Mes amis aussi m’en indiquaient d’autres. Comme l’ange du 57, la Rue du Turbigo dans le 3e et qui fait 3 étages. Un ange discret volontairement car né en pleine époque Haussmannienne. Beaucoup de gens du quartier me disaient: “je n’avais jamais vu cet ange !” Il faut toujours regarder en l’air.

UsofParis: Quelle figure vous impressionne le plus parmi cet ensemble de portraits ?
R. Flannery: Certainement les anges du Moyen-Age. Ce sont les plus touchants, les plus émouvants. Peut-être parce que la foi était plus intense à cette époque. Quelque part, on ressent une vérité, même si ces anges peuvent être souriants, comme ces musiciens, entourés d’éléments architecturaux (au 51, rue de Montmorency, 3e). La beauté résident aussi dans le décor qui accompagne ces figures. Il y a aussi cette scène impressionnante, où des anges assistent à la mort de Marie (sur la Cathédrale Notre Dame de Paris). Quand on les regardent, ils sont pleins d’émotions.

UsofParis: Quelle image renvoient-ils de Paris ?
R. Flannery: Je ne sais pas si c’est une image, car les gens ne les remarquent pas forcément. Ce sont plutôt des petites images. Y’a quelque chose de subliminal. Une présence visible mais aussi quasiment cachée. Mais ils protègent la ville. Quand j’ai appris l’histoire de Paris, j’étais très étonnée que cette ville ait été épargnée. Pour moi, elle est bénie. Même si l’on est pas croyant, on peut penser que quelque chose à protéger la ville.

 

UsofParis: Est-ce que vous avez raté un ange ?
R. Flannery: Il y a au moins encore une vingtaine d’autres anges. Le livre en contient 70 en tout. Il fallait m’arrêter dans cette aventure. Et puis, pour certains, il est très difficile d’en dire plus, faute de documentation. Au 5 avenue de la Paix, il y a un ange fabuleux, au dessus d’une porte. Il est tout en bois, sculpté et en très bel état. J’ai cherché sa trace partout, dans les archives, dans les bibliothèques. Et encore maintenant, je n’ai pas rien trouvé.

UsofParis: Une anecdote au cours de l’écriture d’Angels of Paris ?
R. Flannery: Ces anges ne sont pas dans le livre. Ils sont sur l’horloge du Palais sur la Conciergerie. C’est la plus ancienne horloge de Paris installée en extérieure. 
Au début de cette aventure, je n’étais pas bien équipée en terme de matériel photo et de zoom. Et j’ai dû m’installer de l’autre côté de la rue pour avoir du recul. Pour cela, je me suis armée d’un escabeau, que j’ai ensuite beaucoup promené. Je le transportais avec moi de manière naturelle !
Un jour, j’étais en train de photographier ces anges, installée sur mon escabeau avec un imperméable noir. Quand je suis redescendue, un vieil homme, très gentil et aussi très curieux m’a interpellée en me demandant: est-ce que vous êtes dans l’espionnage ? Je lui ai répondu: non, je suis dans le business des anges !

UsofParis: Est-ce que les anges ont été bienveillants avec vous ?  
R. Flannery: J’ai trouvé qu’ils m’ont beaucoup assistés. Ils étaient avec moi dans mes recherches.
Un jour, j’ai pris le mauvais bus, j’étais un peu distraite. Je me suis arrêtée pour changer de bus. Il m’a fallu marcher sur le quai de l’Hôtel de Ville.
Les anges savaient que j’étais à leur recherche. Et ils m’envoyaient des indices, ils me faisaient signe. J’en étais convaincue. Et au détour d’une rue, j’ai découvert mon premier ange sur un porte, en fer forgé (
au 78, qui de l’Hôtel de Ville, 4e). Une sorte d’ange-sirène qui nourrit un écureuil  Et grâce à lui, j’en ai trouvé un autre.

UsofParis: Dans quel lieu aimez-vous vous ressourcer ? R. Flannery: J’ai besoin de la nature pour me ressourcer et donc de quitter Paris. Mais ça peut-être aussi le cadre dans lequel j’ai travaillé pour l’écriture de mon livre: un café italien de la rue Auber. Il y avait de “good vibrations” tout le temps. Et c’était vraiment inspirant. 

 

UsofParis : Quel est votre dernier coup de coeur ?
R. Flannery: L’exposition de la créatrice Eileen Gray au Centre Pompidou. C’est lié au souvenir de mon premier job après mon diplôme de French langage and litterature. J’étais “executive secretary” du Président du siège Yves Saint Laurent à New York. J’ai menti pour avoir ce job ! Il fallait connaitre la dactylo, chose que je ne maîtrisais pas. Je l’ai apprise dans un livre. Il fallait que je travaille là, parce que c’était Yves Saint Laurent, parce que c’était la France.Et dans l’impressionnant bureau du Président pour qui je travaillais, il y avait aux côtés des deux portraits de Monsieur Saint Laurent par Andy Warhol et des créations d’Andrée Putman, un tapis et une chaise transat en cuir créés par Eileen Gray. C’était ma première rencontre avec l’oeuvre de cette artiste, considérée comme une des plus influentes du XXe siècle. Je n’ai jamais oublié…

ANGELS OF PARIS
An Architectural Tour through the History of Paris
de Rosemary Flannery

with photographs by the author
Editions The Little Bookroom
New York

A retrouver à la librairie parisienne Skakespeare and Company
ou sur Amazon

Thanks John Agee !

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PHOTO DU MOIS #12 : Savoir

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour le mois, le thème est SAVOIR.

Pour notre 12e participation – un an déjà ! – nous avons voulu partagé notre dernière découverte parisienne.
Le metteur en scène, scénographe et plasticien, Jan Fabre expose actuellement à la Galerie Daniel Templon une série de marbres d’un éclat et d’une poésie rares.
Et quelle plus intense allégorie pour évoquer le savoir que cette création unique représentant un cerveau comme terreau d’une floraison convoitée par un papillon ?
Rien de mortifère pourtant dans cette image qui inspire toutes les interprétations.
On vous laisse trouver la vôtre.

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:
Wolverine, Agrippine, Alice WonderlandVioletteGizehCarnet d’escapades, La Fille de l’Air, SébastienTuxana, Viviane, Carole In Australia, CaraAkaiericLaurianeIsaquarel, LisaDeParis, Meyiloflechebleu, Karrijini,
Leviacarmina,MTestinaute, N, Nataru, Dr. CaSoLes bonheurs d’Anne & AlexCaro from London , Champagne, magda627, Christelle, La Papotte, EurydiceXavier MohrBerliniquaisFrédéricAkromaxLaGodiche, Angélique, Céline in ParisLa Flaneuse, Lucile et Rod, LyonelkPat QuébecFesse fouilleFilamots, Mamysoren, Coco, Emma, LavandineGilsoubKrnChris et NanouJ’adore j’adhèreCynthiaCélianoSkipi, La Parigina, EDjoulEloclemenceCaterineZaza, Hypeandcie, Sinuaisons, ArwenCherrybeeThalie,
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