Archives de catégorie : Coups de coeur !

PARIS HAUTE COUTURE exposition événement à l’Hôtel de Ville de Paris – FASHION & MODE

Paris is fashion !
Forget London, Milan, New York. Paris hasn’t loose its place as the most exciting fashion city in the top 4.
Discover PARIS HAUTE COUTURE new exhibition at Paris’ Hotel de ville.

Histoire de la mode et Fashion Week se télescopent à l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 6 juillet 2013 !
Sorti de ses réserves, un ensemble de pièces emblématiques de la création française du Musée Galliera retrouve pleine lumière et s’accoquine avec les créations phares de Lagerfeld, Gaultier ou Alaia.

Le Musée Galliera n’en finit pas d’être fermé aux yeux des curieuses fashionistas mais aussi de créer une programmation alternative hors les murs.
Souvenez-vous du défilé hypnotique au Palais de Tokyo avec l’actrice Tilda Swinton lors du dernier Festival d’Automne. Une performance nommée The Impossible Wardrobe qui donnait alors un avant-goût du foisonnement de trésors du Musée dont on retrouve quelques exemples dans le parcours de l’exposition PARIS HAUTE COUTURE.

Chanel, Saint Laurent, Dior, Givenchi, Montana sont convoqués pour une évocation raffinée du savoir-faire des maisons de couture françaises. Audace, classe, précision et caractère sont les premiers qualificatifs qui viennent à l’esprit tant notre rétine est excitée par tant d’inventions vestimentaires.

Est-ce qu’un homme peut résister longtemps face au trouble causé par la finesse et la silhouette d’une robe d’Azzedine Alaïa ou encore devant la parure métallique conçue par Paco Rabanne pour Brigitte Bardot ? Certains d’entre eux pourraient même débuter une première tirade: “si j’étais une femme, je porterais…”

Vous l’aurez compris, derrières certains modèles exposés se cachent aussi des identités féminines non moins célèbres. Il s’agit de celles qui ont eu la chance de porter certains des plus beaux attributs à leur beauté.
Une poignée de femmes qui ont certainement été l’objet des plus belles déclarations d’amour ou tout du moins d’intentions galantes, armée dans leurs atours.
C’est le cas de cette robe du soir baptisée “Aurore” portée par l’actrice Geneviève Page et création de Saint Laurent pour la maison Dior en 1958.

Pour autant, photographies d’époque, dessins de début de siècle et autres créations ne sentent pas la naphtaline.
Au contraire, ces pièces anciennes trouvent une nouvelle jeunesse aux côtés des créations contemporaines.
Comme ce duo imparable entre le tailleur de Coco Chanel créé en 1960 et la robe manteau Chanel par Karl Lagerfeld de la collection automne-hiver 1995-96.

Et pour celles et ceux qui douteraient encore du pouvoir d’attraction de cette exposition, un conseil.
Si PARIS HAUTE COUTURE ne devait être vue que pour deux modèles ce serait les très spectaculaires créations de Jean Paul Gaultier – un blouson à longues manches évasées “Place du Tertre” – et Thierry Mugler.

Des modèles rarement exposés et qu’il ne nous a pas été donné de photographier car propriétés de deux maisons de couture parisiennes. Mais dont nous avons un malin plaisir à vous évoquer pour mieux vous titiller…
A bon entendeur !

Exposition PARIS HAUTE COUTURE 

Hôtel de Ville, Salle Saint-Jean
5 rue de Lobau, 4e

Jusqu’au 6 juillet 2013
Tous les jours de 10h à 19h (dernier accès à 18h15)
Fermé les dimanches et jours fériés

Exposition en entrée libre

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Expo fashion: ARRRGH! MONSTRES DE MODE à la Gaîté Lyrique #Paris / Vidéo

Fashion is crazy ! La mode est folle !

Au regard des défilés de Vivienne Westwood, de Jean Charles de Castelbajac ou encore du belge Walter Van Beirendonck – dont nous regrettons sa récente faillite – le monde de la création n’est pas en reste quand il est question de confusions des genres, de foisonnements des références.
L’inspiration est bien souvent sidérale et les compositions sont parfois aussi improbables que génialissimes.

De là à concevoir des vêtements qui entravent, maltraitent le corps ou qui ne sont tout au plus que des assemblages que l’on pourrait exposer dans son salon faute de pouvoir les porter, la distance est finalement toute relative entre le vêtement et l’oeuvre d’art.

Jean Paul Gaultier a bien fait porter la jupe à des hommes et Charlie Le Mindu des costumes chevelus à Lady Gaga, adopterez-vous le look Mad Max animal par Takashi Nishiyam

ou la version goutte de pluie et manteau gonflable avec le styliste Hideki Seo ?

Avant de sauter le pas, découvrez l’expo sous l’angle d’United States of Paris avec le créateur Craig Green – tout juste nominé pour les Designs of Year Awards – et Angelos Tsourapas, l’un des deux commissaires de l’exposition à la Gaîté Lyrique, Paris.

Vous ne verrez plus la mode comme avant.

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Exposition ARRRGH! Monstres de mode

Commissaires: Vassilis Zidianakis et Angelos Tsourapas
Jusqu’au 7 avril 2013

@ La Gaîté Lyrique
3 bis rue Papin
75003 PARIS

Mardi: 14h à 22h
Mercredi à samedi: 14h à 20h
Dimanche: 14h à 19h

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Samung Forum 2013 à Monaco : smart TV, mobiles & appareils photo connectés en avant-première sur la riviera

Monday, flying to Monte Carlo for a taste of the great innovations of Samsung Factory.
Immersion in the high-tech blogger and geek mode, or the inability to find a swimsuit on the coast of Monaco.

Ce lundi, vol pour Monte-Carlo pour un avant-goût des grandes nouveautés de la maison Samsung. 
Immersion dans la haute-technologie en mode blogger et geek, ou l’impossibilité de trouver un maillot de bain sur la côte monégasque.

A l’occasion du Samsung Forum 2013, journalistes et bloggers ont été conviés à se faire allumer à grands coûts d’appareils photos connectés, de téléviseurs 3D double programme simultané, de télécommande à reconnaissance tactile ou autre “evolution kit” – pour upgrader votre smart TV.

Les démonstrations sont bluffantes. Vos grands-parents n’en reviendraient pas.
Et votre mère en perdrait toute cohérence face à tous ces écrans.

Et la question qui vous brûle les lèvres: Samsung serait-il leader sur le marché ?
Ce n’est pas parce que nous avons été invités à l’Hôtel de Paris que l’objectivité doit être altérée. Foi de blogger et foi de geek converti.

La marque sud-coréenne a une bonne longueur d’avance sur la concurrence.
Force est de constater face à une telle exposition d’objets et autres gadgets essentiels pour la ménagère que les offres sont des plus alléchantes.

A commencer par l’écran UDV au son qui monte à 120 watts.
Ses dimensions feront se pâmer cinéphiles

Pour nous, ce sera arrêt longue durée et sensation hypnotisante devant l’écran vitrine multimédia.
Avec cet équipement, bijoutiers, horlogers ou encore couturiers n’exposeront plus leurs créations derrière un verre translucide basique.
Mais choisiront surtout de mettre en valeur leur savoir-faire avec l’écran-vitre qui diffuse vidéos et autres clips bourrés d’effets.
Serait-ce un nouvel argument de vente pour générer des nouveaux profits ?

Autre ambiance face à cette paire d’enceintes juke-box 2.0 avec tunning jeux de lumière, DJ effects, bluetooth et karaoké. Le MX-FS9000 propose un son à 2 560 watts. Prévenez vos voisins dès livraison de votre équipement.
Solange, Local Natives, Lescop, Henry Krinkle et les autres bons sons du moment – que les Inrocks encensent – auront de quoi se la jouer grave à travers ce matos de clubber.

Mais alors… Que vient faire ce maillot de bain dans cet attirail high-tech ?

C’est très simple: après la visite du salon, la piscine de l’hôtel vous tend les bras pour un moment de détente et le seul maillot en vente à la boutique en face est à 60 €.
Équivalent d’un pourboire moyen laissé par un riche client au bagagiste.

Au tour de la visite pour en découdre et trouver un bout de tissu à ma pointure. Les grandes enseignes se succèdent. Les boutiques homme ne sont pas légion ou alors bien cachées.
Vous n’oubliez pas de vous maudire une bonne dizaine de fois surtout en montant la centaine de marches de l’escalier des Gaumates.

Au cours du périple, vous apprendrez que Nike ne fait plus dans le maillot ou short de bain.
Au détour d’un centre commercial en sous-sol sur trois niveaux avec marbre, je crois entrevoir mon salut avec l’enseigne Vilebrequin.
Révélation: vous comprenez pourquoi n’aviez jamais rendu visite à cette enseigne de swimwear for men avant en apercevant le prix qui se la jouait discretos sur l’étiquette.
125 € le maillot basique bleu marine : le prix pour l’accès de cette piscine est décidément indécent.

La soirée resto-dansante qui a suivi au Black Legend a fini par balayer de légère déception.

Mais au bout de la nuit, me revient en mémoire l’image d’une autre petite merveille high-tech croisée au Grimaldi Forum.
La télécommande intelligente, tactile qui se laisse guider du bout du doigt.
Armez-vous de votre plus bel index et écrivez directement en son centre le numéro de chaîne que vous souhaitez.
2013 sera tactile ou ne le sera pas !

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MAHABHARATA par le Shizuoka Performing Arts Center au Musée du Quai Branly : tradition et euphorie

Ne fuyez pas ! Ce Mahabharata version nippone est un pur joyau festif.

La simple évocation de ce récit épique de la mythologie hindoue vous rappelle l’adaptation cinématographique de Peter Brook ?
On vous comprend, ça nous a fait la même chose quand on nous a proposé d’assister à ce spectacle à l’affiche du Théâtre Claude Lévi-Strauss au Musée du Quai Branly.

Cependant, le souvenir du film de plus de 3 heures, austère, ou les critiques de vos amis ne doivent pas vous faire passer à côté de cette rencontre forte avec la troupe du Shizuoka Performing Arts Center.

Sous son apparence classique – “masques, costumes en papier japonais dans la tradition de l’époque Heian (Xe – Xe siècles)” dixit le communiqué de presse – se cache un trésor de création scénique.

Pour conter l’épisode du Roi Nala et de son épouse la princesse Damayanti,  le metteur en scène Satoshi Miyagi joue avec l’espace et le rythme, rendant accessible au grand public la tradition du théâtre japonais.

Présenté en 2006, dans ce même théâtre, ce spectacle a tous les arguments pour vous faire chavirer dans une dimension que vous ne pouviez risquer d’imaginer en prenant place dans l’auditorium.

Dès l’ouverture, les percussionnistes entourant la scène principale donnent toute l’ampleur à cette épopée passionnante.
Ce rythme entêtant accompagne un premier tableau d’une réelle beauté: l’arrivée tout en lenteur du couple royal escorté de ses domestiques.

S’ensuit un ballet de costumes, de mouvements et de danses impressionnant.
Le plus surprenant est à entrevoir derrière les comédiens sur scène, le récit est conté par un seul homme qui interprète l’ensemble des dialogues. Une performance d’autant plus troublante qu’elle est discrète. L’homme est en retrait, assis, les jambes pliées.

Face à cette rigueur corporelle, l’humour n’est toutefois pas absent. Les clins d’oeil au public sont fréquents et les courts échanges en français prouvent les desseins du metteur en scène souhaitant dynamiser une forme qui ne doit pas être figée dans le temps.

Moment rare, vous l’aurez compris.
La troupe du Shizuoka Performing Arts Center offre au public parisien que 5 soirées de pure performance.

MAHABHARATA
Shizuoka Performing Arts Center – Japon
Mise en scène de Satoshi Miyagi

Théâtre Lévi-Strauss
Musée du Quai Branly
37 Quai Branly
75007 Paris

Du 6 au 10 février 2013

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NEW FRONTIER : l’art américain entre au Musée du Louvre – exposition, cycles de conférences & cinéma

Depuis que vous avez découvert l’ampleur de la palette graphique du maître Edward Hopper aux Galeries nationales, votre regard sur la peinture américaine a définitivement changé.

Vous avez sans doute, comme nous, envie de redécouvrir les classiques picturaux de ce continent.
Le Musée du Louvre nous offre une première immersion avec une programmation autour du peintre Thomas Cole, en collaboration avec le Crystal Bridges Museum of American Art de Bentonville, le High Museum of Art d’Atlanta et la Terra Foundation for American Art.

Ces quatre institutions prestigieuses ont fait le choix d’une collaboration ambitieuse et grand public pour une meilleure connaissance de l’art from USA.

Et vous connaissez sans doute une des toiles de l’artiste Thomas Cole, dont le cachet et l’attrait aurait retenu toute votre attention: La Croix dans la contrée sauvage. L’unique oeuvre du peintre présentes dans les collections du Louvre.

En parallèle, de cette première exposition sur la peinture de paysage en Amérique, une série de 4 conférences vous donnera toute lumière sur des thématiques qui feront aussi bien appel à la presse illustrée qu’à la force des photographies du début du XXe siècle ou encore de la bande dessinée des premiers temps avec son illustre pionnier: Winsor McCay.

Pour cette programmation originale qui débute à partir du lundi 4 février, ce ne sont pas uniquement les tableaux qui font le voyage jusqu’à nous mais aussi les plus brillants spécialistes. Ainsi, il vous sera donné de rencontrer des intervenants prestigieux comme Leo Mazow, professeur d’histoire de l’art américain à l’Univertisty of Arkansas ou Tom Gunning de l’University of Chicago.

Lundi 4 février à 18 h 30
La peinture de genre américaine : communication et transmission

Lundi 11 février à 18 h 30
La photographie américaine du XIXe siècle : entre récit national et anecdotes privées

Jeudi 14 février à 18 h 30
Histoires visuelles à l’aube de la presse illustrée : le cas de Winslow Homer

Lundi 18 février à 18 h 30
Succession, mouvement et histoire : panoramas, bandes dessinées, séries photographiques, jeux d’optique, cinéma

Quatre films seront également présentés le samedi 23 et le dimanche 24 février pour renouer avec les décors naturels américains en cinémascope pour La Piste des Géants par Raoul Walsh.
Au programme: épopées sauvage et amour hollywoodien. Marilyn Monroe sera l’éclat final de ce cycle cinéma présenté à l’Auditorium du Louvre (sous la pyramide).

Exposition New Frontier II. L’art américain entre au Louvre
Aux sources de la peinture de genre américaine

du 19 Janvier 2013 au 22 Avril 2013

Au Musée du Louvre

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Carte de voeux 2013 originale: les QUARTIERS DE PARIS comme vous ne les avez jamais vus !

Forget the graphic designer Varham Muratyan for a moment and discover Paris as you’ve never seen it! 

Alors que l’on pensait que le créateur Varham Muratyan était indétrônable dans l’art de repenser Paris, ses quartiers, ses codes, ses parisiens et parisiennes, 2013 nous réserve une interprétation revigorante.

Et c’est à l’agence Quad et au collectif Flying V que l’on doit cette évocation des quartiers de Paris comme vous ne l’avez jamais vu.

Dans un très beau noir et blanc stylisé, plus Film noir à la Bogart vs Bacall que Chanel vs Lagerfeld, les noms de Pigalle, St Germain, Barbès s’affichent d’une manière.

Et nul besoin d’être un touriste ou expatrié pour apprécier le travail des créateurs.

Par contre, nous vous laisserons découvrir pour quelle célèbre agence de publicité cette vidéo a été réalisée.

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Concours Cirque : des invitations pour le spectacle PULSIONS par le CNAC au Parc de la Villette #Paris

Un an après avoir présenté son magnifique spectacle This is the end à la Villette,
le Centre national des arts du cirque (CNAC) revient cette fois avec une nouvelle promotion d’élèves fraichement sortis de l’école pour une série de PULSIONS.
Le spectacle de fin d’année de la 24e promotion est, cette année mis en scène par Laurent Laffargue (Compagnie du Soleil Bleu).

Les spectacles du CNAC sont uniques.
Unique car la troupe, composée d’élèves, est éphémère.
Unique par le vécu de chacun des interprètes et celui d’un metteur en scène se rencontrant autour d’un projet.
Unique car les artistes profitent de ce spectacle pour s’interroger sur leur parcours personnel.

Pulsions ne devrait pas y déroger.
Les fidèles, sinon totalement complices, en seront tout du moins témoins.

Basée sur les sept péchés capitaux, cette production promet encore de nous faire frissonner:
de la peur du danger de certaines figures, à l’émotion avec du partage  avec ces “apprentis” artistes.

Un spectacle du CNAC c’est aussi une troupe en totale connexion.
Le metteur en scène souligne ce point: “Pulsions est né de la rencontre avec ces personnes.
Et puis leur confiance mutuelle, leur esprit d’équipe, leur solidarité…. C’est une vraie leçon
d’humanité, de collectif.”

Avec cette affiche énigmatique et très graphique,
il est certain que ce spectacle sera du même niveau que celui de l’année dernière,  qui d’ailleurs hante toujours les souvenirs de notre équipe !

Nous, en tout cas, nous avons hâte de découvrir cette nouvelle histoire !
Et vous?

Nous vous offrons 3×1 places pour la représentation du mercredi 16 janvier 2013 à 20h30

Accès : Espace Chapiteaux, Parc de la Villette –
Métro:  Porte de la Villette

Envoyez-nous au plus vite par mail vos nom et prénom et : usofparis@gmail.com

Fin du concours le mardi 15 janvier à 16h00

Les 3 gagnants d’une place chacun seront prévenus par mail, après tirage au sort, la veille de la représentation.

Bonne chance à tous et à toutes!

Merci au Parc de la Vilette
et
Jeux concours gratuits

Pour augmenter vos chances de gagner, n’oubliez pas de liker la page Facebook d’United States of Paris

 

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PAR HASARD ET PAS RASE, spectacle cabaret au Théâtre Le Monfort – Interview de Philippe Duquesne

Philippe Duquesne vient de quitter la troupe du spectacle d’Edouard Baer, A la Française, à l’affiche du Théâtre Marigny, pour rejoindre le Monfort dans le 15e.

Depuis le 18 décembre, le comédien s’installe rive gauche pour passer les fêtes avec Par hasard et pas raséun spectacle cabaret théâtro-musical. L’occasion de camper le chanteur Franky accompagné de son orchestre, pour un concert avec des titres de Gainsbourg. Ce qu’il va chanter va faire écho à sa propre vie, dans ce tour de chant où humour et émotion seront à l’honneur.
Ce spectacle est, de l’aveu même du comédien, aussi un hommage à ces groupes de province, inconnus mais qui font des choses de qualité, en version originale ou en reprises.

L’équipe d’United States of Paris a eu droit à un face-à-face avec le comédien et créateur du spectacle avant la première.

Exclu United States of Paris !

United States of Paris: Quel a été le déclic pour ce spectacle?
Philippe Duquesne: J’ai toujours aimé Gainsbourg. Depuis mon plus jeune âge. Le premier 45 tours que j’ai acheté avec mon argent de poche c’était  L’ami caouette avec Le Cadavre exquis en face B.
Je l’ai aussi très souvent imité. Si bien que quand j’ai fait partie des Deschiens, Jérôme Deschamps m’a naturellement demandé d’en faire un sketch. Je ne voyais pas trop le rapport avec la troupe, mais je l’ai fait.
Et puis j’ai été invité au Festival Beaubourg la Reine à l’occasion de la carte de blanche de Sophie Pérez et Xavier Boussiron. Je ne me voyais pas faire un monologue d’une heure. Je leur ai donc proposé de faire un concert d’une heure avec des chansons de Gainsbourg accompagné par des musiciens, sans jamais avoir chanté avec eux, ni même connaître toutes les paroles des chansons.
Au final, on a répété deux fois deux heures. Ca s’est joué moitié impro, moitié mis en scène.
Et le public est venu en nombre. 

USOFP:  Qu’est-ce qui a plu au public? 
P.Duquesne: Le côté déconnant du spectacle et la qualité des musiciens. A mon grand étonnement, je me suis aperçu que le public ne connaissait pas toutes les chansons de Gainsbourg ou très mal. Et c’est ça qui a été le déclencheur du spectacle Par hasard et pas rasé. Car le Gainsbourg qui me plait, c’est celui d’avant Gainsbarre, la période L’Homme à la tête de chou ou encore Variations sur Marilou. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer L’ami caouette!
Le retour du public m’a vraiment surpris. A la fin, on me disait: “je ne connaissais pas ce titre”. Alors que pour moi, c’était une vraie évidence.
Et je me suis dit: je sais pourquoi je veux en faire un spectacle. Y’a urgence! On ne peut passer à côté de petites perles, des bijoux de textes et de mélodies, comme celles que j’interprète.

USofP: Quelles sont ces chansons inconnues ou rares que nous pourront retrouver dans ce spectacle? 
P. Duquesne: La Poupée qui fait (pipi caca). Par hasard et pas rasé, plein de gens ne la connaissent pas, Intoxicated man, Dépression au dessus du jardin, la plus belle chanson jamais écrite.

UsofP: Quelles sont les chansons de Gainsbourg qui te touchent encore?
P. Duquesne: J’aime beaucoup Jane B. qui est très simple, très belle et émouvante. Elle est interprétée par une de mes partenaires-choristes dans le spectacle. Dans un autre genre, qui était aussi une très grande joie en répétition, car je ne pensais pas pouvoir la faire: Variations sur Marilou, une chanson de 8 minutes, sur la masturbation féminine. Tellement bien écrite que c’est de la poésie. Je rêvais de cette chanson pour le final du spectacle. Mais je ne pensais pas que ce serait possible avec cette formation jazz (piano, contrebasse, batterie) alors qu’elle est plus électrique.
J’ai demandé à mon pianiste et Joel Bouquin mon arrangeur. Deux jours, ils m’annoncent qu’ils sont prêts. On s’est lancé. Et ça a été le plus beau jour de répét’: le premier jet était le bon, une vraie montée. On en avait la chair de poule.

UsofP: Quel est le point de caractère qui t’inspire le plus grand respect?
P. Duquesne: Il y a une très grande élégance, et une très belle tenue en Gainsbourg, contrairement à ce qu’il faisait croire. C’était un gamin aussi.

UsofPEt niveau musique?
P. Duquesne: Ca parait simple, mais c’est très chiadé au final, sans en avoir l’air. J’adore ça! Un côté: et je vous emmerde! (rires). C’est le mélange et le contraste qui font sens chez Gainsbourg: l’élégance, la tenue de fond et la nonchalance apparente. Il y a un côté très English.

© Philippe Delacroix

UsofP: Peux-tu nous présenter ta collaboration avec Camille Grandville?
P. Duquesne: Je ne suis pas chanteur, c’est donc la première fois que j’interprète un chanteur qui dirige un groupe de musiciens, comme si c’était un live.
C’est pour cela que j’ai demandé à la comédienne Camille Grandville pour qui ce sera sa première mise en scène. Je me laisse faire. Elle a des idées que je n’aurais sûrement pas eues.
Elle apporte un point de vue féminin sur Gainsbourg, en faisant ressortir la poésie des textes. Le retour du public l’a confirmé. Certains m’ont dit: ” nous n’avions jamais entendu les textes comme cela.”

UsofP: Quel message personnel t’a le plus touché en sortant de scène?
P.Duquesne: Quelqu’un m’a dit: “je l’ai vu ce soir, sur scène”. Alors que je n’imite pas Gainsbourg!
Les gens sont touchés, et ça je ne m’y attendais pas du tout. Car c’est un spectacle drôle… c’est l’histoire de Francky !
Et j’ai été touché de savoir qu’ils ont été touchés. Alors que je ne l’ai pas fait exprès! car d’habitude on calcule nos effets.

UsofP: Tu es à l’affiche d’A la Française depuis septembre. 3 mois d’Edouard Baer, ce n’est pas un peu excessif?
P. Duquesne: Certains spectateurs ne le croient pas mais un spectacle de Baer c’est très bien calé. Par contre, il faut le laisser en toute liberté. Il s’amuse comme un fou dans ce spectacle qui est réglé. Son talent est là. Ce n’est pas la reproduction qui l’épanouie.
C’est ce côté foutraque, me rappelant les Branquignoles, qui me plait. J’y vais tous les soirs avec plaisir, car nous formons une bande depuis plusieurs années.

Et puis, pour la confidence, le spectacle est bien mieux maintenant qu’au tout début, car le spectacle évolue. Il y a donc toujours un enjeu pour nous, comédiens. 

UsofP: Pour finir, un adjectif pour Gainsbourg?
P. Duquesne: Classieux !
UsofP: Et un pour ce spectacle?
P. Duquesne: Surprenant ! 

L’exclu UsofParis: Régine pourrait faire une apparition sur la scène du Monfort. Mais le plus impressionnant, serait aussi la venue d’un autre chanteur culte, que Philippe Duquesne ne préfère pas citer pour ne pas être trop déçu.

PAR HASARD ET PAS RASE
du 18 décembre 2012 au 19 janvier 2013

De Camille Grandville et Philippe Duquesne
Spectacle-concert: possibilité de restaurant en cabaret

Le Monfort  

106, rue Brancion 75015 PARIS

 

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Théâtre: Les 5 FILLES COULEUR PECHE d’Alan Ball de retour en 2013 au Théâtre de Ménilmontant #Paris

Good news!
Après avoir tenu l’affiche du Théâtre Musical Marsoulan, Sonart et Off  Avignon 2012,  la pièce mise en scène par Benjamin Castadena est de retour en 2013!
Cette fois, la troupe  s’installe au Théâtre Ménilmontant pour 12 nouvelles dates à partir du 9 janvier et avec un petit plus.
Le soutien d’une marraine dont la voix ne vous est pas inconnue, la comédienne et chanteuse Claire Guyot.

Et, soyez sûrs que cette pièce va vous revigorer pour une semaine au moins.
Écrite par le cultissime créateur des séries US Six Feet Under et True Blood, Alan Ball, Cinq filles couleur pêche va calmer vos rêves de conquête du territoire américain.

Imaginez 5 demoiselles d’honneur qui prennent pour QG la chambre de l’une d’entre elles, en plein cocktail d’après mariage.

Cinq filles qui vont successivement pester, chaparder champagne et mignardises, pleurer sur leurs amours et imaginer quelques vacheries pour pimenter la soirée.

Car vous comprendrez assez vite que chacune d’entre elles nourrit un léger contentieux avec le couple glamour à mort de jeunes mariés, composé de Sandy et Scott. Deux beaux jeunes gens que nous ne rencontrerons jamais mais qui nous agacent par la superficialité croquée par leurs invitées.

Et il faut un sacré tempérament pour incarner ces reines de la nuit, mal fagotées, mal aimées et pourtant touchantes.
Pour cela, nous pouvons compter sur une direction d’actrices complice et énergique. Benjamin Castaneda déploie toute sa malice pour servir  cette œuvre de jeunesse d’Alan Ball dont on reconnaîtra au passage le goût pour le retournement de situation express, la crudité bien placée et l’égarement temporaire de ses protagonistes.

Tel un Almodovar brodant pour ses interprètes féminines, Benjamin tire le meilleur de la personnalité de ses comédiennes.

Frédérique, Barbara, Magali, Véronique et Andrea sont pétillantes, formant une troupe inédite que l’on suivrait bien jusqu’au petit matin.


Cinq filles couleur pêche
au Théâtre de Ménilmontant

15 rue du retrait 75020 PARIS
Métro: Gambetta

Tous les mercredis
Du 9 janvier au 20 mars 2013 à 20h45
Avec 2 dates en avant-première les 2 et 3 janvier!
Relâche le 13 février

Mise en scène: Benjamin Castaneda
Avec: Claire Amouroux, Anouk Feral, Frédérique Fricker, Barbara Lambert et Andrea Wagenknecht.

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CIRQUE Wunderkammer de la compagnie CIRCA – l’audace australienne à la Grande Halle de la Villette

Chicos, chicas à la Grande Halle de la Villette.
Bad boys qui grimpent sur les épaules de jeunes filles frêles.
Et bad girls qui empêchent les garçons romantiques de jouer de la guitare.

Le spectacle Wunderkammer, sous-titré La Chambre des merveilles va vous prendre au col pour ne plus vous lâcher de la soirée.
Imaginez un joli mélange d’effeuillage glam à la Dita Von Teese, avec un doigt d’humour version Cabaret New Burlesque – car jusqu’à preuve du contraire Dita est dans le charme racé, exit la gaudriole – rajoutez-y des numéros que le Cirque du Soleil pourrait intégrer dans ses prochains shows et une petite dose de Freaks à la Tod Browning.
Circa c’est le cirque avec poignets de force, tenues de scène noir sensuel et strings portés pour le salut.

Malgré un début bien sage avec hula hoop à quadruples cerceaux, que les pères et mères de famille nombreuses – ou pas d’ailleurs – soient prévenus. Les acrobates de la compagnie australienne ont totale dextérité et audace pour réchauffer l’audience en temps d’hiver.

D’autre part, autant l’annoncer sans plus attendre. La grande perdante de ce spectacle est sans conteste la chanteuse Patricia Kass qui a trouvé une concurrente dans l’art d’interpréter Piaf. En une séquence d’anthologie, La Vie en Rose susurrée dans un micro porté à la force… du pied, prend une dimension gracieuse, majestueuse.
Séquence exceptionnelle tout en contorsions. On ne vous en dira pas plus.

D’autres inventions scéniques laissent bouche-bée, points serrés et yeux interloqués. Comme ce numéro de strip-tease sur trapèze en talons aiguilles accompagnée de la voix de l’artiste Camille avec son titre Cats and Dogs.
Ou encore cette séquence d’effeuillage, en sens inverse, comme rembobinée. Un bel hommage, en quelque sorte, à nos vieilles K7 VHS.

Parmi les numéros connus – pour certains, de vrais marronniers pour toute affiche de cirque – une nouvelle saveur apparaît grâce à l’inventivité du maître d’oeuvre du spectacle, Yaron Lifschitz. Le metteur en scène insère soit un artifice, soit un accessoire jusqu’alors inconnu dans telle ou telle séquence.
Ce sera donc une brique pour un duo chorégraphique relevé. Et aussi, plus surprenant encore, ce sont ces points d’appui au niveau du bassin de son partenaire par exemple ou les portées à 3 partenaires à la force des épaules (cf l’affiche du spectacle).

Le potache est également de la partie, quitte à malmener le spectateur le plus passionné.
La séquence de l’élastique pourra être pour certains aussi bien cocasse que dérangeante. Mais c’est sans compter la dérision et l’oeil malicieux des interprètes.

Wunderkammer, La Chambre des merveilles
Compagnie CIRCA

 

jusqu’au 30 décembre 2012

Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20h30
Jeudi à 19h30
Dimanche à 16h
Relâches exceptionnelles les mardis 4 et 25 décembre

à La Grande Halle de la Villette
Métro Porte de Pantin

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