Archives de catégorie : Coups de coeur !

EVENEMENT Blog Party #2 et lancement du bar éphémère créatif with From Paris le jeudi 8 novembre

Qui a dit qu’il y avait de la concurrence dans l’air entre les bloggeurs parisiens?

Que les membres du jury des Golden Blog Awards, catégorie Paris – pour laquelle notre blog concourt – en soient témoins: l’équipe d’United States of Paris est heureuse de s’associer avec From Paris pour la seconde édition d’une soirée événement et festive:

LA BLOG PARTY

Rendez-vous tous et toutes, bloggeurs du dimanche ou bloggeuses frénétiques, followers de tout bord, le jeudi 8 novembre 2012 à partir de 19h au 62, rue Quincampoix dans le 1er.

Cette soirée de rencontre et complicité marquera aussi le coup d’envoi du bar éphémère créatif From Demory Paris qui vous accueillera jusqu’au 5 janvier 2013 pour des expos, des événements live, DJ sets, des rendez-vous girly ainsi que des projo surprises.

On vous en dira bien sûr beaucoup plus sur les toutes les bonnes intentions à venir et tous les détails sur la déco du lieu créée tout spécialement.

Bref: venez nous rejoindre jeudi soir et follow us pour avoir toutes les news.

Event Facebook: https://www.facebook.com/events/286645621454481/

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SALON DU CHOCOLAT : les tendances, les musts 2012 et les 50 ans d’un ourson – Porte de Versailles Paris

Cette année, la semaine du chocolat a débuté exceptionnellement un lundi.
La veille de la soirée inaugurale du Salon du Chocolat cru 2012, un ourson malin et attachant, fait de guimauve, s’est offert une soirée d’anniversaire au 42, avenue du Président Kennedy.
L’adresse a son importance, car il s’agit d’un des appartements les plus en vue de Paris.
Un triplex ayant appartenu à Alain Delon et Romy Schneider du temps de leur amour et dont Sotheby’s avait l’exclu de la vente avant de laisser fuiter l’info dans la presse.

C’est donc dans un cadre exceptionnel que la régression s’est opérée ce lundi avec force de chocolat peint à la main, d’oursons, bonbons, séance photo et nombreux détours sur les terrasses offrant un panorama sur une dame de fer complice.

 La semaine commençant donc sous les meilleurs auspices, la direction de la Porte de Versailles est une nouvelle fois incontournable.

Et rien de mieux pour débuter la visite avec les maîtres d’oeuvre des plus belles compositions ou inventions gustatives.

D’un côté, une sculpture cacaotée en cours de réalisation,

de l’autre, une vraie curiosité made in Japan. Ce carré au thé vert est en fait un chocolat blanc rehaussé d’une pointe de saké.
La démonstration laisse pantois plus d’un visiteur qui croit pouvoir déguster après découpe, et qui en est pour ses frais.
Un tel sens du commerce n’est pas donné à tout le monde.
1-0 pour Tokyo Chocolate.

Autre démonstration à laquelle nous pouvons tous et toutes succomber c’est le Bar Chokola. A quelques pas des célèbres chocolats de Sieur Hévin, se trouve un nouveau concurrent venu de Lyon.
Sébastien et Henri Bouillet proposent de composer son cocktail chocolat. Aucune prise de vitamines au programme, et la cure minceur pourra repasser après l’hiver.

Car il s’agit de choisir une mousse au chocolat (blanc, au lait ou noir) une sauce et topping pour finaliser le tout.
Autant vous dire notre regret de n’avoir ressenti un quelconque écoeurement après la dernière cuillère.
Si l’inverse c’était produit, nous n’aurions pas eu à surmonter une tentation d’essayer d’autres compositions tout aussi démoniaques.

Mais gardons nos distances pour aller voir plus loin. Autre stand, autre ambiance avec cette tablette tableau.
Quand le chocolat devient oeuvre art et que son prix frise l’indécence!

Alors que le raffinement bat son plein cette année encore, le gourmand prend de grand risque à parfois croiser des propositions de mauvais goût.  Une enseigne qui joue dans le déballage à la fois en terme de kilos de chocolat exposé, nous a gratifiés cette année de paires de seins, aux côtés de chemises et autres cravates.

L’équipe a préféré, quant à elle, la discrétion de cette boîte, tout aussi éffeuilleuse…

Dernière dégustation pour la finir le parcours et pas des moindres. C’est le must du Salon du Chocolat.
La machine à macarons géants que l’on regrette de ne pas retrouver dans les boutiques du pâtissier Sadaharu Aoki.
Un délice fait de pâte à gaufres et d’un coeur au thé vert.
Dégusté tiède, ce dessert comblera tout visiteur n’ayant pas encore jeté son dévolu sur cet aguicheur du palais.

Un dernier conseil. Ne vous attendez pas à ce que l’on vous communique l’heure idéale pour avoir les plus beaux échantillons de sucreries. On ne la connait toujours pas.
Non. Nous aimerions vous proposer d’adopter un dresscode de circonstance.
Comme ce visiteur croisé ce jeudi, chaussé de bottes en caoutchouc.

On n’est jamais assez prudent face à une coulée de chocolat.

LE SALON DU CHOCOLAT
jusqu’au 4 novembre 2012

Porte de Versailles Paris

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Exposition CANALETTO A VENISE au Musée Maillol Paris : redécouvrir la Cité des Doges

Si Venise n’est plus pour vous la destination de rêve pour impressionner votre belle, pensez tout de même à faire un crochet par le Musée Maillol, pour réviser quelques-uns de vos classiques avec l’exposition événement Canaletto à Venise.

Autant être honnêtes, la perspective de se frotter à une centaine de toiles ayant pour sujet unique la Cité des Doges ne provoquait pas, parmi les membres de l’équipe du blog, les mêmes vibrations que la simple évocation d’un Edward Hopper aux Galeries nationales du Grand Palais.

Et là, vous vous attendez tout naturellement à un « pourtant »…

Oui, pourtant, le trait de Giovanni Antonio Canal dit Canaletto opère un délicieux sillon hypnotisant. Bien planté, sur nos gardes, pas plus émus que cela par le Pont Rialto vu et revu, des détails suspendent notre œil.

Le format de certaines pièces ne laissant pas non plus indifférent face à la majesté de certains des plus beaux édifices.

L’une des pièces ayant capté notre pleine attention est, coïncidence, l’une des dernières du parcours. Un escalier digne d’un décor de cinéma ou d’opéra. La lumière qui s’en dégage impose le recueillement. L’action est suspendue; les hommes d’église étant arrêtés dans leur marche alors que la révérence d’un homme au centre de l’escalier n’a pas fini son cycle.

Ensuite, une toile se dégage des vues du second étage, par sa discrétion. D’un format réduit, elle donne à voir une vue tout autre face à l’ensemble des toiles. La Tour de Malghera semble perdue dans ce décor de pêche. Les détails, d’une finesse rare, font rêver à la possibilité de pouvoir retrouver lors d’un voyage prochain, le vestige d’une pareille évocation.

Poursuivons par un ciel. Celui enveloppant l’Eglise San Pietro in Castello. Son intensité semble estomper les façades des deux édifices de la scène. Jamais une photographie ne pourra vous transmettre la couleur qui s’offre à vos yeux.
Ce ciel-là mérite le détour.

Finissons notre tour par un « Caprice », d’après le projet de Palladio. Un pont-monument surprenant. Est-ce une pure invention ? Aurait-il vraiment pu voir le jour ? L’interrogation suspend notre course folle à travers le temps qui passe lentement dans cette exposition.
Soulignons un parcours soigné et tout en sobriété pour vous permettre une parfaite proximité avec les oeuvres.

Pour finir la bonne idée du moment! Les bambins et autres geeks passionnés de bande dessinée, ont droit aussi à leur expo.
Se tient en parallèle de Canaletto à Venise une exposition sur les figurines PIXI, inventées par Alexis Poliakoff.

Qui a dit que le Musée Maillol était vieux jeu ?

Exposition Canaletto à Venise
Jusqu’au 10 février 2013

Au Musée Maillol
59/61 rue de Grenelle
75007 PARIS

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Humour – LA TOUCHE ETOILE à la Comédie Bastille – Le monde du travail: 06 et surmenage

L’Open-Space m’a tuer, WorkinGirls ou encore The Office.
L’univers du travail n’a jamais cessé d’inspirer livres, films ou séries télé et offre un champ de possibles intarissable à de nombreuses parodies.

“Appuyez sur La touche étoile”
Un spectacle à l’affiche de la Comédie Bastille vient rajouter son grain de sel dans la parodie et la dénonciation des plus vilains travers de nos grosses boîtes nationales et autres multinationales ayant soif de performance – au détriment parfois de la santé mentale de leurs employés.

Cette course effreinée au rendement, à la prime à l’efficacité conduit à des dégâts plus ou moins violents chez les employés, et parfois irrémédiables.

C’est de ce terreau que sont nées les situations cocasses écrites et interprétées par trois camarades qui ont choisi de nous renvoyer à nos propres aberrations professionnelles. Jean-Gilles Barbier, Eric Mariotto et Gilles Dyrek – à la double casquette de comédien et metteur en scène – vont vous tendre un miroir dans lequel vous allez forcément vous reconnaître à un moment ou un autre.

Entre le téléphone cloué à l’oreille devenu notre meilleur allié, les excuses bidon pour se la couler douce ou les visites médicales qui finissent en déballage type confessionnal du Loft ou Secret Story, les parodies titillent là où ça devient vraiment absurde.
Et ça devient tout naturellement jubilatoire.

Commencez donc le jeu par une bonne série d’abréviations qui s’apparente plus à un bon bizutage en règle pour tout nouvel entrant dans un grand groupe qu’à un dialogue rationnel.

Ces trois gars excellent particulièrement quand il est question de surmenage, quand les pauvres sont à deux doigts de sombrer dans le burn-out. La séquence de travail en groupe pour pallier à l’addiction au téléphone est un sommet d’hilarité.

Pour planter le décor, le comédien Eric Mariott, incarnant un serial-addict au portable, tente de retrouver un semblant d’équilibre mental, juché sur sa chaise.
A ses côtés, son partenaire de jeu Jean-Gilles Barbier, en fin psychologue, approche à pas feutrer avec les phrases pour soulager.
Mais un seul mot, voire une situation anodine, peut être source d’un dérapage total et un retour à l’addiction.

Saluons aussi la qualité des intermèdes. En lieu et place d’un fondu au noir, peu inventif, entre deux sketchs, mais que de nombreux humoristes s’accordent à adopter, les working men n’hésitent pas à danser tout en changeant d’accessoires ou de panoplies.
Une vraie performance car le rythme ne faiblit à aucun moment au cours de la soirée.

Un dernier argument pour prendre la route de la Comédie Bastille?
Vous n’en reviendrez jamais de la parodie de la chanson “Je ne suis pas bien portant” –  ou j’ai la rate qui se dilate… du comique troupier Gaston Ouvrard et de l’hommage à Brassens, en mode monde du travail.

Le spectacle La Touche Etoile devrait être prescrit pour tous les dépressifs du dimanche soir qui reculent à l’idée de reprendre le boulot le lendemain.
Et ils sont nombreux!

LA TOUCHE ETOILE
Tous les lundis à 21h15

 

jusqu’au 30 décembre 2013
à la Comédie Bastille

5 rue Nicolas Appert
75011 Paris

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L’ENTERREMENT (Festen… la suite) de Thomas Vinterberg au Théâtre du Rond-Point @Paris

Beaucoup ont encore en mémoire le film Festen de Thomas Vinteberg.
Le cinéaste, également dramaturge, récidive dans la thématique des réunions de famille avec la pièce L’enterrement (Festen… la suite) actuellement au Théâtre du Rond-Point.

Dix ans ont passé, le père pédophile vient de mourir.
Ce contexte nous permet de retrouver les protagonistes du drame, ses enfants et sa femme.
Dix ans que ni les uns ni les autres ne se sont vus.

L’envie est forte de recréer une cellule familiale, retisser les liens entre frères et sœur.
Mais le passé est omniprésent et hante le vieil hôtel paternel,  abandonné des clients depuis le discours accusateur du fils ainé Christian à son père.

Dans un décor qui peut apparaître simple et hors d’âge dans les premières minutes de la pièce, Daniel Benoin met en scène une partition pleine de trouvailles: le cercueil se transformant en lit, la nappe servant d’écran vidéo, le front de scène recélant la boite à fusibles de la maisonnée et beaucoup d’autres encore !
Sur scène, les acteurs passent par toutes les émotions: amour, haine, effroi, regrets, humour.
Les corps exultent, vomissent (littéralement), se désagrègent pour mieux se perdre et se décomposer.

Ne vous attendez donc pas à une histoire à l’eau de rose.
A ce sujet, tous les spectateurs ne semblaient pas être préparés à une telle déflagration, le soir de notre représentation.
Par exemple, ce couple assis au troisième rang qui découvre l’histoire en lisant le programme.

Thomas Vinterberg et le co-auteur, Mogens Rukov, mettent à nu, voire à cru, leurs personnages.

Pour servir cette brillante mise en scène, d’une histoire âpre, il fallait une troupe de comédiens remarquable. Pas un ne dénote.
Samuel Le Bihan nous contraint à une véritable empathie avec son personnage (Michael) qui fait  face au trouble psychologique où l’a mené son père.
Mathilda May est méconnaissable en sœur revêche et agressive.
Caroline Proust (révélée au grand public par la série Engrenages de Canal Plus) est époustouflante: de l’amour à la quasi folie.

Les acteurs “mouillent leur costume de scène” et ce n’est pas peu dire!
Pour finir, soulignons des jeux de lumières qui contribuent fortement à la mise en scène et à la trame narrative de cette dégénérescence familiale.

Au final: l’impression d’assister à une séance de cinéma mais sur scène, une chose très rare !

L’Enterrement (Festen… la suite)
Théâtre du Rond-Point

Salle Renaud-Barrault
2 bis, venue Franklin D. Roosevelt
Paris 8e

Jusqu’au 10 Novembre 2012 à 21h
dimanche 15h

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EXPOSITION Bohèmes, de Léonard de Vinci à Picasso aux Galeries nationales du Grand Palais – VIDEO

Alors que les files d’attente devant Edward Hopper n’en finissent plus de décourager les passionnés d’art les plus téméraires, l’équipe a pris un autre escalier pour accéder aux Galeries nationales du Grand Palais et pour découvrir un voyage artistique tout aussi passionnant: Bohèmes, de Léonard de Vinci à Picasso.

A l’occasion de la visite de presse, nous avons souhaité partager les impressions des tous premiers visiteurs.
Le premier invité n’est pas un visiteur comme les autres. Le metteur en scène d’opéra, Robert Carsen est le scénographe de l’exposition. Il est à l’origine d’une réflexion fine de la mise en espace des oeuvres et du parcours que le public emprunte non sans une certaine émotion.

A ses côtés, nous n’avons pas résisté à immortaliser le pétillant regard de Lennox Morrison, journaliste et correspondante anglaise à Paris.
Et enfin, le créateur de bijoux, “American in Paris” : John Agee, le tout premier étranger à Paris à être passé devant notre caméra.

Nous vous proposons, à travers la dernière vidéo réalisée pour le blog, trois regards pour décrire quelques-unes des sensations et émotions d’un parcours original et d’une proposition artistique ambitieuse; celle d’interroger la figure du bohémien, voyageur et nomade, et de percevoir ses influences au fil du temps, sur la figure de l’artiste installé à Paris.

Image de prévisualisation YouTube

Deux thèmes fort sont portés par cette exposition événement:  la légende de l’artiste torturé, vivant la vie dite de “bohème” et le nomadisme d’un peuple qui est tout à la fois fascinant et intrigant par sa liberté revendiquée.

Et s’il ne fallait retenir qu’une pièce parmi les chefs d’oeuvre convoqués ici, ce serait Rêverie (1893) de Charles Amable Lenoir (1860 -1926). Pour l’anecdote, l’oeuvre qui inspire l’affiche de l’exposition.
L’atmosphère de cette toile ne peut en rien être reproduite par une quelconque photographie. L’intensité de sa lumière crépusculaire est incroyable.
Appartenant à une collection particulière, cette oeuvre se dérobera à nouveau aux regards du grand public après le 14 janvier.
Il est donc conseillé en urgence de prendre le billet jumelé Hopper-Bohèmes avant les grandes affluences des fêtes de fin d’année.

BOHEMES, de Léonard de Vinci à Picasso

jusqu’au 14 janvier 2013

aux Galeries nationales du Grand Palais

 

  tous les jours sauf le mardi de 10h à 20h (nocturne le mercredi jusqu’à 22h)
Fermeture le 25 décembre
Fermeture exceptionnelle à 18 h les 24 et 31 décembre

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GOLDEN BLOG AWARDS: United States of Paris dans le top 10 – THANKS!

L’annonce est toute fraîche et depuis, l’équipe n’a pas encore trouvé l’occasion de s’arrêter de sourire à pleines dents.
Votre blog United States of Paris fait partie des 10 blogs shortlistés dans la catégorie Paris pour les Golden Blog Awards 2012.

Un grand merci à vous tous et toutes d’avoir voté jour et nuit.
Que ce soit au boulot quand votre boss avait le dos tourné, dans le métro alors que c’est un vrai exploit  de capter entre Concorde et Assemblée Nationale sur la ligne 12, ou encore au restaurant juste avant de demander l’addition.
Vous ne saviez pas, mais nous avons suivi certain(e)s d’entre vous pour s’assurer que vous pensiez bien au blog.

Parmi les blogs ayant eu le plus grand nombre de soutiens et qui concourent à nos côtés pour l’award dans la catégorie Paris, saluons nos complices, car il n’y a pas de concurrence entre bloggers et bloggeuses parisiens:
Resto-de-Paris.com
Ma poussette à Paris
MissaParis
Paris-Bise-Art
Carnets d’une flâneuse
Osez le romantisme
Le blog de Kat
Paris Pêle-Mêle
From Paris

 La tension va donc monter d’ici le mercredi 14 novembre 2012, jour de l’annonce des résultats.
Au total, 20 catégories et autant de blogs seront récompensés lors cette nouvelle édition des #GBA.

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Exposition: les 200 ans de HELLO™ à La Gaîté Lyrique par le Studio H5

” Say Hello™ to the world !” est le slogan de la société dont la mise en espace par le Studio H5 (François Alaux, Hervé De Crécy, Ludovic Houplain) nous invite à fêter le bicentenaire à La Gaîté Lyrique.
Incongru nous direz-vous?
Bluffant!

C’est une plongée dans l’histoire familiale et industrielle de la marque HELLO™, implantée à Chicago, qui nous est proposée dans ce nouveau parcours numérique.

hello expo Liberty H5 gaite lyrique united states parisLa magistrale statue, emblème de la marque quasiment inconnue de tous, nous accueille à l’entrée. Elle préfigure la découverte exclusive d’une société
qui a semble-t-il énormément contribué au développement de nos moyens de communication:
de la conquête de l’Ouest américain grâce à la construction du chemin de fer jusqu’aux nouvelles technologies actuelles.

Reconstitution de la salle de réunion, film d’animation en forme d’allégorie de la genèse, en passant
par le Mall Of Fame (mémorial de 880 portraits de ceux qui ont constitué la grande famille des fondateurs), tout est mis en œuvre pour tenter
de lever un coin du voile qui masque les ramifications de cette société.

HELLO™ nous vend du lien social, HELLO™ nous vend une autre vie, HELLO™ nous vend du rêve.

Dans la partie muséum de l’exposition, vous pourrez voyager à travers l’histoire graphique de la marque: de la création de l’emblème, l’aigle symbole de l’Amérique,
jusqu’au projet de la future fondation du groupe sur les bords du lac Michigan. Comme un air de Guggenheim Museum à New-York. Vous ne trouvez pas?

Mais HELLO™ n’existe pas vraiment, exceptée la marque créée par le collectif H5 pour ce projet ambitieux, original et abouti.
Car c’est un véritable univers artistique qui nous est proposé dans cette exposition: travail sur l’esthétique, sur le graphisme à travers les grandes périodes et avancées évoquées.

Ce mur d’expressions laissé au bon vouloir du public, a été très vite envahit. Alors que la condition était de respecter les lignes et cases données par le collectif H5,
le public à vite débordé du cadre imposé, brisant les barrières imposées par le concept Hello™. Et u dire d’un des médiateur de le Gaîté Lyrique, un jour au milieu des nombreux oiseaux
croqués par les visiteurs, est apparu un chat, comme un symbole supplémentaire de rébellion.

Pour parfaire votre connaissance, ne manquez pas le diaporama de l’histoire familiale à travers ces deux derniers siècles au 2ème étage:
un mélange savoureux de faits réels et fictifs!

HELLO™  H5
La Gaîté Lyrique

3bis Rue Papin
75003 Paris

Jusqu’au 30 décembre 2012

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FIAC 2012 au Grand Palais: Warhol, Hirst, Wiley, Cragg et Bush dans un foisonnement d’influences

Après avoir été en suspension devant les sculptures éclairées de l’artiste Jaume Plensa installées sur la Place Vendôme

et avoir assisté à une des soirées prisées de la semaine la Toiletpaper Party, l’équipe du Blog a passé plus de deux heures dans les allées du Grand Palais pour l’édition 2012 de la FIAC.

Premier arrêt devant l’une des oeuvres les plus photographiées et que les connaisseurs ont pu apercevoir à la Tate Modern à Londres, cette année, lors de la rétrospective de l’artiste Damien Hirst.
The Incomplete Truth présentée par la Galerie White Cube offre un instant volé. Celui de l’envol d’un oiseau figé dans un bain dont l’artiste a fait sa réputation.
Oeuvre discrète aux côtés des vaches et autres requins, le jeu de transparence est une véritable torture pour tout photographe amateur voulant fixer l’animal dans sa carte mémoire.

La lumière traversant la verrière du Grand Palais offre de vrais instants de communion entre oeuvres et monument.
Preuve avec la sculpture miroir de Wade Guyton à la Galerie Chantal Roussel.
Une magie qui rappelle les jeux de reflet du Monumenta de Daniel Buren, il y a quelques mois.

Ce lien avec la lumière du lieu inspire aussi certaines galeries à oser l’audace d’un bureau décloisonné.
Saluons la Gladstone Gallery (New York – Bruxelles) qui offre un dialogue direct avec les visiteurs.
Reste à savoir combien d’intrépides ont osé prendre place à la table des négociations.

Il est plutôt assez rare de croiser un regard dans les stands de la Fiac 2012. Celui de Ramin nous a d’autant plus troublés qu’il est accompagné d’un travail de calligraphie à la main à même la photo.
Cette oeuvre de Shirin Neshat qui pourrait nous rappeler le livre Notes de chevet de Sei Shônago – ayant inspiré le film Pillow Book de Peter Greenaway – offre à la fois trouble et dimension visuelle forte.

Oh Picabia… Evidemment!
Ce cri du coeur entendu devant la toile L’Ombre (1927-1928) de l’artiste surréaliste nous rappelle à point nommé que les pères ont plus que jamais leur place aux côtés des artistes contemporains de renommée internationale.

Andy Warhol est omniprésent. Qu’il soit détourné par l’écossais Douglas Gordon Jackie Kennedy (le portrait de Jackie Kennedy)
Cette année encore des pièces cultes, a vous procuré des frissons, sont exposées:
un autoportrait de l’artiste, une “petite” chaise électrique sur fond vert ou un Mao modèle réduit.
Plus rare un ensemble de 81 polaroids, que d’aucuns pourraient qualifier de pornographique. Ces tirages laissent perplexes les amateurs du maître sur les circonstances de leurs prises de vue.
“Je n’aime pas mais ça me surprend qu’il est fait quelque chose comme ça!” lance une visiteuse à son compagnon découvrant le stand de la galerie Kicken Berlin.

Alors qu’un très jeune visiteur ne se remet toujours pas de la position dans laquelle il a découvert l’ancien président américain George Bush,

finissons notre tour avec deux jeunes portraitistes, nouvelles valeurs sures de l’art contemporain.

Le premier est américain et est représenté par la Galerie Daniel Templon qui l’expose jusqu’au 22 décembre. Kehinde Wiley (né en 1977) offre une galerie de portraits déroutante par son réalisme.
Romaine Munroe exécutée en 2012 était l’une des toiles présentées à la Fiac cette année.
Un portrait de bad boy? à capuche accompagné de tulipes.
L’association est audacieuse pour les Frenchies qui sont habitués aux kitscheries du duo de photographe-peinture Pierre et Gilles – absent des cimaises cette année.

Le second est français: Frédéric Leglise (né en 1972). Une seule toile aussi présentée par la Galerie 1900-2000 en guise de teaser.
Le portrait d’Anaïs nous frustre quelque peu. Nous aurions aimé en découvrir plus.

La FIAC joue les prolongations au Jardin de Plantes jusqu’au 19 novembre 2012.
Vous pouvez, dès maintenant, noter les dates de la prochaine édition qui se tiendra du 24 au 27 octobre 2013!

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Exposition: LE CERCLE DE L’ART MODERNE au Musée du Luxembourg à Paris en 4 oeuvres

Le Havre est le point d’ancrage de cette nouvelle exposition présentée au Musée du Luxembourg: Le cercle de l’art moderne.

Retour au XIXe siècle, pour rencontrer un groupe de collectionneurs, ayant prospéré dans les affaires, et qui s’est passionné pour l’art.
Parmi eux, Olivier Senn (1864-1959) dont le goût pouvait à l’époque paraître contestable pour des collecteurs classiques.
Et pourtant face aux pièces majeures de sa collection réunies, la qualité de son oeil et la cohérence de ses choix ne peuvent qu’impressionner.

Pour s’en convaincre, ce premier choc visuel avec l’œuvre Le Rayon de Félix Vallotton, exécutée en 1909.
La lumière irradie le cœur de cette toile dont les couleurs chaudes envoûtent.
Pièce rare car issue d’une collection privée, sa rencontre n’en est que plus intense.

A quelques pas de cette toile, La Valse de Vallotton de 1893 vous fera également chavirer.

Rencontrée au cours de la visite de presse, Anne Henriquet, commissaire de l’exposition et Directrice du MuMa-Musée d’art moderne André Malraux nous a fait nous arrêter devant deux œuvres du fauviste Albert Derain: Bougival et Le vieil Arbre.
L’aspect sans doute le plus déroutant n’est pas tant dans les toiles que dans le contexte de leur acquisition.

Comme nous l’explique la commissaire:  “Ernest Siegfried, le beau-père d’Olivier Senn se rend au Salon des Indépendants, en 1905. Son intention est d’acheter les œuvres les plus loufoques et les plus laides de l’exposition pour les offrir à son gendre, avec lequel il ne partage pas les mêmes goûts artistiques.”

Et le plus étonnant, Olivier Senn ne refuse pas ces toiles. Bien au contraire, il les accepte, trouvant leur place légitime dans sa collection.
Il n’omettra pas de commenter à l’attention de son beau-père: “peut-être trouvez-vous que mes goûts soient mauvais, mais je vais vous montrer que je ne suis pas mauvais en affaire.”

Pour l’exemple, il achètera un portrait d’acteur datant de 1888 du peintre Van Gogh.
Une toile qu’il revendra un an et demi plus tard le triple de sa valeur.

 MONET redécouvert

Anne Henriquet n’a pas résisté à partager sa redécouverte d’une œuvre majeure de Monet, faisant partie des collections du Musée du Havre.
Pour l’anecdote, en 1911, les collectionneurs Havrais avaient convaincu le peintre de vendre trois peintures au musée.
Parmi les Nymphéas, une vue de Varengeville-sur-mer, Le Parlement de Londres est exposé au Musée du Luxembourg après la rétrospective de l’artiste aux Galeries nationales du Grand Palais.
La commissaire de l’exposition de poursuivre:
“Cette œuvre, je la connais par cœur. Dans le musée, la lumière naturelle entre généreusement. Mais le brouillard, le fog est épais et immobile.
Avec la lumière de Philippe Collet, le brouillard est en train de se dissiper, il y a une promesse de soleil.
C’est un paradoxe total.
Pourquoi une lumière artificielle arrive autant à faire vibrer une œuvre?”

Dans l’intimité des collections
Parmi les paysages et autres vues normandes, une section de l’exposition s’attache aux goûts des collectionneurs pour des natures plus charnelles.
Il n’est pas anodin de souligner le retour de l’œuvre d’Albert Marquel sur les cimaises du Musée du Luxembourg.

La Femme Blonde acquise par Olivier Senn est particulière.
Hélène Senn-Foulds, petite-fille d’Olivier Sen, a rappelé lors de la donation de la collection de son grand-père que la photo de son baptême avait été prise à l’époque sous cette toile. Il est fort à penser que l’œuvre était trop scandaleuse, d’autant plus pour une famille protestante. Et qu’elle a conduit son propriétaire à en faire don au Musée en 1939.

Comme nous le rappelle Anne Henriquet: “collectionner c’est quelque chose de profondément personnel. Et les œuvres qui l’a constitue vont peupler un univers intime.”

 La passion de ceux qui les réunissent est telle qu’elle peut se finir de manière tragique.
Georges Dusseil, autre collectionneur havrais a dû se séparer de sa collection en 1925 pour éponger des dettes, en est mort.

LE CERCLE DE L’ART MODERNE
Collectionneurs d’avant-garde au Havre

Du 18 septembre 2012 au 6 janvier 2013

Au Musée du Luxembourg
19, rue de Vaugirard
75006 PARIS

Ouvert tous les jours de 10h à 19h30
Nocturne le vendredi soir et le lundi soir jusqu’à 22h

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