Archives de catégorie : Coups de coeur !

Dimanche à Rock en Seine : Anna Calvi, Miles Kane, Lilly Wood and The Prick

Dernier jour de concerts dans le Domaine national de Saint-Cloud pour le Festival incontournable de Rock en Seine.
Dans le désordre. Une consécration: Lilly Wood and The Prick. Une femme fatale: Anna Calvi. Une scène trop petite pour Miles Kane. Une révélation: les normands de Concrete Knives.

Ca sautille fort et ça s’embrasse ce dimanche. Preuve avec le Frànçois belle gueule et ses acolytes du groupe The Atlas Moutains. Joyeux et besogneux, cette bande de gars envoie une pop légère et festive qui frise quelques références à MGMT.

Passé ce premier bain, personne ne pouvait manquer le triomphe de Lilly Wood and The Prick sur la scène de la Cascade. Un retour aux sources pour le groupe.Rock en Seine était, il y a 2 ans, leur tout premier festival. La belle et mutine Nili Hadida saute de joie et ne boude donc pas son plaisir de savourer la vue de son public agrandi. Elle lance des regards complices à Benjamin Cottin, plus qu’enthousiaste  lui aussi. Ils nous offrent au passage une reprise de L.E.S Artistes de Santigold (anciennemment Santogold) transfigurée.

Sauts encore et en choeur cette fois avec le premier concert de Simple Man au Festival. Un rock made in Montréal qui laboure les terres françaises avec fougue et grosse déconne entre les chansons. Les 5 gars sont visiblement plus qu’en joie de moucher leur public.

Mais la découverte se fait au même moment du côté de l’industrie où Concrete Knives balance le son, histoire de faire oublier leurs paires québécois. Et ils y arrivent haut la main. C’est survitaminé, relevé et inspirant. Un groupe à suivre avec attention lors de leur prochain passage à Paris.

Après toute cette énergie, on reste pantois devant le retour improbable et inutile de The La’s et la curiosité de ce groupe de filles aux cheveux décolorés nommé Cherri Bomb.

Avec son faux air de Liam Gallagher, dans la coupe de cheveux et les mimiques, Mister Miles Kane nous réveille de notre torpeur. La fosse est décidemment bien trop petite pour lui. Les festivaliers se sont tassés pour ne rien rater du phénomène britannique.

Aussitôt fini, la diablesse Anna Calvi prend le relais.”Le rouge lui va si bien”. Le public reste accroché au magnétisme de son rouge à lèvres et de sa voix. Le trouble vient aussi de sa remarquable assurance. Armée de sa guitare, rien ne peut la retenir. Seuls ses remerciements sont plus timides et plus maladroits. De bonnes raisons de craquer encore plus.

Début de soirée et Archive clôture cette 9e édition, sans réelle surprise. Les voix des nouveaux chanteurs nous font toujours autant regretter Craig Walker.

Que nous réserve la prochaine édition? Nous sommes impatients de lancer les premiers pronostics.

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Un billet pour Paris-Delhi-Bombay au Centre Pompidou

Dépaysement garanti au Centre Pompidou où l’on célèbre l’art indien contemporain et les incidences d’un pays mythique sur les artistes français.
Ici point de Bollywood, de clichés qui sentent bon l’Inde, de sari ou d’ocres multicolores ou d’encens qui feraient tourner la tête.

Il y aurait bien un collier de bienvenu, mais celui-ci est tranchant car composé de multiples lames de rasoir.

Pompidou propose un dialogue inédit entre artistes français et indiens. Les premiers explorant les multiples influences de ce pays sur leur conception artistique, les seconds expérimentant l’infinité des champs de leur discipline. Pour ces derniers, tout est à inviter et à expérimenter. La transgression, la question du genre – féminin ou masculin –, la réinterprétation des codes culturels sont au cœur de leurs préoccupations.

Les oeuvres frappent, amusent, déroutent ou enchantent. Les associations se laissent apprivoiser à travers ce ballet d’installations. Et pourtant aucune œuvre ne partage la même problématique que sa voisine.

Ainsi, les pointures de l’art contemporain Subodh Gupta et son magasin d’ustensiles de cuisine, Pierre et Gilles offrant leur réinterprétation du Dieu Hanuman, Orlan avec son “drap-eaux hybridés” ou encore Jean-Michel Othoniel sublimant la sonorité du verre par sa sculpture-instrument de musique, côtoient de jeunes pousses à suivre de près.

On découvre ainsi avec fascination le travail de l’argentin, Leandro Erlich, proposant une chambre parisienne au décor bourgeois dont la fenêtre donne sur une rue grouillante de Bombay. L’art a aussi pour dessin de sensibiliser. Preuve avec le duo d’artistes indiens Thukral & Tagra qui souhaite, par ses toiles représentant des couples s’enlaçant en dessous d’une couverture, rappeler la nécessité pour la jeunesse indienne de se protéger face aux dangers du virus du sida.

Tant d’autres installations, sculptures et expériences artistiques se télescopent dans une scénographie épurée.

L’interaction, quant à elle, est à rechercher en sous-sol du musée. Vous pouvez vous faire tirer le portrait à la manière de JR, photographe célébré pour ses installations urbaines. Et rapportez chez vous des contenus inédits créés pour l’occasion par les artistes. L’ensemble acceptable grâce à un mur de clés-USB mises à dispo de tous les visiteurs.

Exposition Paris-Delhi-Bombay…
Au centre Pompidou jusqu’au 19 septembre 2011

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Exposition La planète mode de JEAN PAUL GAULTIER de la rue aux étoiles au Musée des Beaux Arts de Montréal

Le Musée des Beaux Arts de Montréal offre ses grands espaces pour une rétrospective à grand spectacle au couturier et artiste français JPG, le surréaliste Jean Paul Gaultier, créateur du parfum à succès Le Mâle.


Les Québécois nous offrent une belle leçon d’exception culturelle. Ils ont été les premiers à dégainer pour rendre hommage au plus talentueux de nos artistes.  On ne peut que les remercier de cette brillante initiative qui fera halte à Dallas, San Fransico, Madrid et Rotterdam. Et dont on s’impatiente d’une présentation à Paris.
Face à cette incertitude, sachez que le prix du billet d’avion Paris-Montréal pour découvrir l’exposition est largement remboursé. Tant le choc est présent dans chacune des salles présentant les pièces majeures des ateliers JPG.

Imaginez un peu : le corset légendaire de Madonna, les tenues de scène de Kylie Minogue ou Mylène Farmer, des costumes de films et la star incontournable : l’ours en peluche, le tout premier mannequin-cobaye consentant du couturier.

Des redécouvertes aussi sont au menu: vous souveniez-vous que Kurt Cobain (pour un clip) ou encore le groupe Depeche Mode (séance photo) et les Rita Mitsouko (couverture d’album) avaient porté du Gaultier ?

Mais ce qui enflamme tout admirateur c’est la proximité des pièces. Ici aucune vitrine nous éloigne des tenues et autres étendards inventés par Gaultier. Distance que nous impose systématiquement le Musée des Arts Décoratifs, par exemple. L’ensemble est ainsi présenté sur des podiums, fixes ou mobiles comme dans un défilé.
Si bien, que l’on se prend à plonger dans les détails des pièces exposées : une plaque militaire aux insignes JPG, une plume qui vole à son passage, une paire de rangers aérées de petits trous.

Et quel spectacle au final que cette rétrospective ! Même les mannequins qui d’habitude n’ont pas d’âme, sont cette fois plus réels que nature. Ils clignent des yeux, parlent aussi grâce à un savant jeu de projection.

Bien sûr, ce n’est pas nouveau, Philippe Starck l’avait initié lors de son exposition événement au Centre Pompidou. Mais jamais un artiste nous avait reçus en personne en préambule de son exposition. Trublion à ses heures, Jean Paul Gaultier est donc bel et bien unique.

Une dernière preuve? La déco de la suite Elle, qu’il a sublimée et que vous pouvez encore découvrir à  la Cité de l’Architecture à Paris.

Exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles
Au Musée des Beaux Arts de Montréal
jusqu’au 2 octobre 2011

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Le plateau-déjeuner d’Hélène Darroze & Matalie Crasset

C’est dans les pages du supplément poche du magazine Vivre Paris que j’ai trouvé l’inspiration pour une sortie gastronomique à moindre frais. Mon  nouveau défi: tester le plateau-déjeuner d’Hélène Darroze, chef étoilé du 6e arrondissement.

Installé au rez-de-chaussée du restaurant, en face de la cuisine réservée à la confection des desserts, les convives prennent place dans de petits fauteuils. Le cadre est classe mais sans esbroufe. Un mur de papillons apporte une note d’évasion à ce salon qui manque d’ouverture sur l’extérieur.

Hélène Darroze mur papillons salonL’excitation est à son comble à l’arrivée de ces tapas qui vont exciter les sens. Présentés sur un plateau designer par Matalie Crasset, ces mini-mets attisent l’appétit. Leur énoncé fait chavirer: Parmentier de canard, sucette de foie gras rehaussé de pain d’épice, légumes de saison.

Cet ensemble qui change plusieurs fois par semaine a un ordre de dégustation. Il nous est vivement conseillé de débuter par la soupe froide de gaspacho blanc aux touches d’amande et d’ail. On poursuit avec des tempuras de St Pierre en beignet à tremper dans une mayonnaise à l’oseille sauvage. Tendres et doux.

On succombe, ensuite, au merlu accompagné d’haricots verts, de radis, envoloppés d’écume d’amande.

Il faut toutefois une bonne tranche de pain pour saucer ces petites portions et surtout combler la légèreté de ce plateau.

Plateau déjeuner tapas Hélène Darroze Le sucré n’est pas en reste. Le déjeuner se terminera par un crumble sculptural et biscuit chocolat Nouvelle-Guinée avec spaghetti et pointes de meringue.

Dessert crumble chocolat Hélène Darroze

Et surprise du chef, avant l’addition, une guimauve au citron vert et huile d’olive finira de vous combler.

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L’Hôtel Jules et Jim célèbre son chantier

  L’Hôtel Jules et Jim ouvrira ses portes officiellement en octobre, au 11 rue Gravilliers dans le 3e. Avant la date et la soirée d’inauguration qui promet inventivité et décontraction, chaque étape du chantier est prétexte à un apéro caché entre amis et curieux bien informés.

Ce mercredi, on inaugurait le jardin vertical. Les fleurs ont pris leur place dans la cour intérieure. Histoire d’égayer les murs nus attendant leur crépi et de prendre tout leur temps pour s’étoffer avant le jour J de l’ouverture.

Béatrice Ardisson offrait une programmation musicale de son cru: des reprises surprenantes et inédites à souhait.

Cela fait donc 5 ans que Geoffroy Sciard, le futur directeur du lieu, porte ce projet en lui. Il ne cache pas qu’il a toujours quelques angoisses nocturnes et qu’il a “une vie de chien!” depuis de nombreux mois, dans un éclat de rires. Mais il corrige  très vite, précisant que “le stress est acceptable puisque j’en suis le seul responsable”.
Depuis, il a constitué une troupe autour de lui. Pas de Starck ou de Portzamparc en vue! Ca nous change des concepts stores, hôtels ou restos parigots estampillés grands noms du design pour attirer journalistes et clientèle.

Ici, pas de matériaux luxueux pour en foutre plein les yeux. “Du basique: pierre, béton, bois et métal”. Les 23 chambres que comptera l’hôtel n’en seront pas moins confortables et insonorisées.

Associé à Antoine Brault, Geoffroy, plus connu comme responsable marketing, a étendu la palette de ses compétences manuelles pour les grands travaux. Appréciant les affres du maniement de la pelleteuse mais aussi les responsabilités de gérer une équipe à plusieurs mains, il n’en a pas perdu le sourire pour autant. Pour lui, chaque étape est “un petit bonheur”, le regonflant au passage.

Et il faut bien avouer qu’il est très difficile pour le moment de trouver un quelconque défaut à ce beau projet et à l’équipe qui le porte.

Alors franchir les portes du chantier c’est un peu comme entrer dans un club d’initiés. La majorité des convives gravitent plus ou moins directement dans la sphère du Jules et Jim. Et pourtant, ne nous trompons pas, l’ambiance et l’accueil y sont agréables et souriants. Malgré la proximité d’un Marais tire-gueule, on sent un vent rafraîchissant et convivial.

C’est d’ailleurs le point d’honneur de la maison: “choyer ses invités” comme les futurs clients de l’hôtel.

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Mon épée, si vous saviez, quelle fumée…

A première vue, une exposition sur les épées, ça peut en rebuter plus d’un(e). Même  si vous gardez encore de très bons souvenirs de vos jeux enfiévrés avec vos Playmobil chevaliers, en compagnie de votre cousin germain, dans le jardin de grand-mère.

La perspective de se retrouver encercler de pièces de combat peut angoisser et pourtant, détrompez-vous, vous risqueriez d’y prendre du plaisir.

Pour découvrir les salles d’exposition du Musée de Cluny, mieux vaut s’armer d’un(e) guide. Avec cet allié, vous percevrez toutes les subtilités de ce parcours qui privilégie le symbolique à la figure unique de l’affrontement.

La dimension de mort n’est pas évaporée pour autant. Preuve s’il en est avec le reste d’un preux combattant dont le crâne est exposé. Celui-ci porte 4 coups d’épée. Vous serez étonner d’apprendre qu’il s’agit, en l’occurrence, du crâne d’un vainqueur, qui a su reprendre le dessus face à son adversaire, car les blessures ont eu le temps de cicatrisé.

Deux autres idées reçues seront balayées. La durée d’un duel : environ 30 secondes. Il n’y a avait de discussion interminable, de prolongation, ni de tentative de fuite possible. Et saviez-vous que le poids d’une épée n’est que de 1,3 kg ? Pour vous en assurer, essayez-vous donc à son maniement en fin de parcours.

La qualité de la scénographie permet ainsi d’admirer l’épée comme un véritable objet d’art. La célèbre Joyeuse, épée de Charlemagne, mais aussi de tous les rois qui l’ont succédé, a une place de choix aux côtés de ses non moins illustres consœurs empoignées par Le Cid ou encore Roland.

L’épée. Usages, mythes et symboles, jusqu’au 26 septembre 2011.
Musée de Cluny – Musée nationale du Moyen Age  6, place Paul Painlevé 75005 Paris

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Les Pin-up en gallery

Plus que quelques jours pour découvrir, à la Gallery Paris, une brochette de pin-up venues de France, des Etats-Unis, d’Espagne ou encore d’Argentine. Des créateurs illustres se sont penchés sur leur berceau pour les habiller de mille voluptés : Carlos Nice, Arthur de Pins, Juanjo Guardino ou encore Philippe Berthet…

 Entre sensualité, provocation et surréalisme, ces effeuilleuses de charme, silencieuses, feront tourner la tête et le porte-feuille de plus d’un amateur. Même si certaines n’ont qu’un seul atout à proposer. Comme celle-ci, en-dessous, qui nous dévoile une  jambe.
Mais quelle jambe! me direz vous.

Dans ce tourbillon d’invitations plus ou moins explicites, poétiques ou très aguichantes, mon coeur a chaviré pour cette blondinette faussement ingénie du dessinateur américain, Dean Yeagle.

Comment résistez à pareil charme?

La Gallery Paris
14, rue Charles V 75004 PARIS
Web: www.lagparis.com

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Mathieu Boogaerts joue les prolongations

C’est le concert improbable du moment ! Mathieu Boogaerts retrouve la scène du Ciné 13 pour deux nouvelles dates: le 1er et le 8 mai. Une petite scène pour une jauge riquiqui – si bien qu’on se surprend même qu’il puisse y avoir deux catégories de public : une rouge VIP sur fauteuils en cuir et une noire sur fauteuils en tissu fin de vie – une guitare, et trois effets de lumière pour l’heure et un peu plus de chansons.

Mathieu, seul en piste, arborant un tee-shirt vert trompe-le-mauvais-œil, s’étonne que le concert affiche complet, un dimanche, sans com: “Vous n’avez certainement pas d’amis pour être venus ce soir.”

La tracklist est quasi impalpable car ce trublion de la chanson se réserve le droit de la modifier comme bon lui semble. Vous aurez compris que ce n’est pas l’ingé son-lumière qui s’en plaindra pouvant anticiper avec une grande maitrise.

J’avais perdu de vue Mathieu depuis son premier titre, Ondulé. Depuis, il a sorti 4 albums. Le retrouver un peu dégarni a quelque chose de touchant d’autant plus que la maladresse assumée, il enchaîne des titres joyeusement désenchantés. Des balades ou des ritournelles sur le couple, les enfants, les déceptions.

Un rappel avec une tête de peluche et la soirée se termine avec la sensation d’avoir eu rendez-vous avec un doux dingue malicieux, qui pourrait être bien devenir votre nouveau pote du dimanche.

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Le mystère Franz : un autrichien en son Musée

L’affiche est déjà une invitation à l’étrange. Difficile d’imaginer un artiste du XVIIe siècle réaliser des sculptures aussi étranges et contemporaines. Ca pourrait être du Jan Fabre, les cornes en moins.

La plus grande saveur que nous procure ce parcours proposé par le Louvre nait des difficiles interprétations que l’on peut apposer à ces bustes d’hommes tantôt grimaçants, souriants.

Est-ce que l’artiste cherchait à exorciser les démons qui le troublaient en les scellant dans l’étain ? Faisait-il référence à quelques travaux sur le comportement humain ? Composait-il une galerie d’expérimentations bien personnelles sur le genre humain ?

Etre dans l’incapacité de connaître les réelles intentions du sculpteur, ne rien savoir sur le point de départ d’une telle collection est pour le moins jouissif, à l’heure où tout n’est que relecture de l’histoire ou réinterprétation.
Reste donc un mystère… à portée d’yeux.

Franz Xaver Messerschmidt
Au Musée du Louvre

Jusqu’au 25 avril 2011

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