Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le sujet du mois proposé par Sephirah est : une certaine idée du design.
Le réflexe a été de repenser à cette vue imprenable sur les cuisines du restaurant 39V, installées au sommet d’un immeuble haussmannien. Le design fait corps avec le bâtiment et le ciel. Au coucher de soleil le point de vue depuis la salle de restaurant est assez spectaculaire.
Journée Priceless Paris à Roland Garros ce samedi avec le finaliste serbe Novak Djokovic en entrainement et la finale simple dames entre la russe Maria Sharapova et la roumaine Simone Halep.
Le programme proposé par MasterCard pour vivre une journée exceptionnelle au tournoi du Grand Chelem porte bien son nom. Des offres sont proposées pour réserver des places de match en dernière minute. Imaginez plutôt pouvoir avoir des places pour une finale dames ou hommes, sans faire la queue, avec un simple clic, derrière votre écran. Vous pouvez rajouter une visite de coulisses et aussi un déjeuner au Club des Loges.
La surprise est donc partout : sur un court ou dans une allée. Bien sûr, l’attention est portée avant tout à la balle jaune mais pas seulement. Les passionnés de tennis sont aussi à l’affut du champion. Et ils ont pu le croiser en entrainement. Pas de déclaration via haut-parleur mais il suffit d’un bruit de foule pour que l’info se propage.
Djoko s’entraine sur le court 9, en plein soleil. Il échauffe surtout son lancé de balle. Fin de partie, le maillot trempé, il range sa raquette et offre sa casquette à une toute jeune admiratrice dont le père exulte.
Le (futur ?) champion de l’édition 2014, en finale avec Nadal, enchaine les signatures sur les balles. Classe.
Juste avant le tournoi des légendes prenait fin sur le Court Suzanne Lenglen. Dans l’allée menant au restaurant Club des Loges, une légende passe. John McEnroe himself, le héros de la chanson hommage du groupe Dionysos.
15h – Court Philippe Chatrier. Place première catégorie en gradin avec vue plongeante sur la terre battue.
Un soleil de plomb, les casquettes vertes font concurrence avec les chapeaux de paille. Crèmes solaires et éventails sont aussi de sortie. Et il fallait une préparation pour cette finale dames. Sharapova et Halep s’affronteront pendant 3 heures avec de rares passages de nuages.
C’est la troisième finale de Roland Garros pour la russe Sharapova qui n’a pas l’intention de laisser son adversaire l’emporter. Match dense, avec de vrais moments de grâce. Des doutes quant à l’issue. Des clameurs qui font la part belle aux deux femmes. Une déclaration d’amour hurlée : “Maria, marry me !”
Dernière balle, l’actrice Isabelle Huppert sort tout juste de la loge France Télévisions pour apercevoir la joueuse russe à genoux au milieu du court. Après le salut à son adversaire et à l’arbitraire, la toute nouvelle championne surprend tout le monde en escaladant les gradins pour serrer dans ses bras les trois membres de son équipe.
Isolée, Simona Halep verse des larmes sur son siège.
Un autre spectacle peut commencer avec le montage du podium, les rangées des garçons de terrain, les spectateurs debout pour applaudir les deux joueuses.
Des journées Priceless, vous pouvez en vivre à Roland Garros ou pour différents événements culturels, sportifs et gastronomiques.
Évènement ce lundi sur le boulevard de Strasbourg à Paris. Le Comédia – qui a fait peau neuve il y a quelques mois – accueille invités et VIP pour la 100e du show Mugler Follies imaginé par le créateur de mode Manfred Thierry Mugler. Un spectacle qui nous attirait l’œil depuis la première affiche et que nous avons enfin la chance de découvrir.
Comme dans tout cabaret avant le spectacle, vous avez la possibilité de dîner. Autour des tables les différents invités, acteurs et people ont répondu présent à l’invitation du couturier. On remarque la présence des trublions Frédéric Beigbeder, Stéphane De Groodt et Emmanuel de Brantes, le duo d’artistes photographe et peintre Pierre et Gilles, suivis de près de leur muse Zahia Dehar, la comédienne glamour Audrey Fleurot (Engrenages et Intouchables), Line Renaud accompagné de son chevalier servant Dominique Besnehard.
Mais plus que cette partie people, c’est le spectacle qui nous donne l’eau à la bouche ce soir. Sera-t-il sulfureux, trash, kitsch ou juste déjanté comme son créateur ?
La séquence de présentation du spectacle avec la Directrice de la troupe (en Français, Anglais, Allemand et Russe) donne une bonne idée de ce que sera le show tout en humour et décalage.
Dans la première partie du show, plutôt déconcertante, l’amorce de l’histoire d’une nouvelle arrivante dans la troupe rêvant d’être funambule (qui servira un peu de fil rouge à l’histoire) et la création du monde (un tableau ultra rapide et un poil kitsch avec ce dieu pianotant sur un synthétiseur hors norme et aux abdos insensés), font qu’on est un peu dérouté. Comment vont s’enchainer les numéros ? Quelle va être l’histoire après les “Bienvenue à Mugler Follies” lancés par les membres de la troupeaprès chacun des tableaux ?
La folie créatrice que nous sommes venus chercher va vite l’emporter sur notre attente. Il y a, en fait, un peu de tout dans Mugler Follies : du Cirque du Soleil pour les numéros circassiens et les costumes, du Crazy Horse pour les grâces féminines, du cabaret new burlesque pour le bel effeuillage féminin et masculin et même du défilé de mode pour rappeler les belles heures de la Fashion Week.
Fourmis géantes qui veulent s’émanciper de leur reine, apparition de la première femme Homo Sapiens, Lucy, accompagnée par une diva black à la voix puissante et envoutante. On plonge dans l’univers très particulier de Manfred, dont il a créé les costumes baroques et sexy.
Et côté danseurs et danseuses, il n’y a rien à envier à d’autres troupes. Les corps sont affutés, musculeux et souples. A l’image de ce contorsionniste qui ploie et déploie son corps avec une dextérité déconcertante, ou encore ce break-dancer qui évolue sur de la dub-step assez lourde, mais dont le numéro reste un peu moins spectaculaire au milieu des autres.
Du show, il y en a vraiment. Les chorégraphies des girls sont menées au cordeau, rythmées, dynamiques et toujours glamour à mort. Le tableau où les corps forment des bijoux, des boucles d’oreilles, un pendentif et autres parures est visuellement abouti et est d’autant plus hypnotique qu’il est accompagné d’un titre chanté par la malicieuse Juliette.
Le spectacle est agrémenté de magnifiques numéros où les artistes nous dévoilent une grande dextérité, les cerceaux aériens qui se révèlent féérique, ou la pole dance acrobatique et sensuelle.
La caricature faisant partie d’un spectacle de cabaret, il faut mettre l’accent sur cette diva italienne que la troupe déteste ou encore sur le pastiche mais bien réel numéro d’avaleuse de sabre mené avec humour par la directrice de la troupe. Les clichés de la revue sont ici reprisés pour une meilleure adhésion du public. Poilant.
Mugler Follies enchaine les numéros avec une belle énergie passant de la performance physique à un numéro d’humour ou un tour de chant comme avec la majestueuse Marie France, ancienne égérie de l’Alhambra. Son interprétation toute personnelle de Marlène Dietrich et Marilyn Monroe, dans une robe moulante, a laissé le comédien et pourfendeur belge, Stéphane de Groodt sans voix.
Mais notre coup de coeur de Mugler Follies ira incontestablement au duo masculin de sangles. C’est une première pour nous de voir un duo dans cette discipline. Même si le numéro commence avec un univers plutôt marqué (choeur de pompiers en fond d’écran sur une musique rappelant les heures de gloire de la Russie soviétique), l’agilité de ces deux athlètes, la poésie et l’évolution visuelle de leur prestation laissent place à la vraie magie du cabaret, la poésie des corps qui accomplissent des prouesses techniques. Le climax du show.
Malgré les légers défauts perfectibles de ce show, vous passerez une soirée exceptionnelle mêlant humour, exploits physiques et chorégraphies au carré.
Une soirée recommandée à ceux qui ne trouverait pas d’alternative aux spectacles à consonance touristique comme le Moulin Rouge ou le Paradis Latin, avec ce brin de “Follies” qui manque souvent aux productions parisiennes et du kitsch assumé à 100%.
Pour l’anecdote, à la sortie des stars, Line Renaud a échangé avecla chanteuse Marie France sur son costume de scène, inspiré de celui que portait Marlène Dietrich lors de sa dernière tournée. Un costume dont la légende voulait qu’il soit cousu à même la peau de la chanteur allemande. Glamour.
MUGLER FOLLIES
by Manfred Thierry Mugler Le Comédia 4 Boulevard de Strasbourg 75010 PARIS
Du mardi au dimanche à 20h45
Dîner spectacle à 19h30
L’exposition Architecture en uniforme, projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale, lève le voile sur une période qui a aussi été le théâtre d’un foisonnant élan créatif. L’architecture en temps de guerre vous semble un sujet obscur. Il l’était pour nous aussi avant notre immersion dans le parcours de la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.
L’observation que nous propose le commissaire et historien, Jean-Louis Cohen, est assez saisissante. La visite débute par une galerie de plus d’une dizaine de portraits d’architectes. Parmi eux certains ont été proches du régime nazi alors que d’autres en ont été victimes. Nous pouvons reconnaître Le Corbusier qui se rapprochera du gouvernement du maréchal Pétain à Vichy pendant l’occupation, Jean Prouvé qui concevra un ensemble de logements pour ouvriers en 1940 mais aussi le paysagiste Dan Kiley qui réalisera en 1945 l’aménagement des salles d’audience pour le procès de Nuremberg.
A fil du parcours, il nous est donné à voir des projets pratiques, logiques car adaptés à la situation de guerre, des inventions qui ont encore des répercussions dans l’architecture d’aujourd’hui et des propositions surréalistes qui n’auront pas vu le jour.
Jean-Louis Cohen a voulu donner un éclairage sur une période peu étudiée en matière d’architecture. Une sorte de page restée blanche pendant de très nombreuses années avant qu’il ne s’y intéresse il y a une vingtaine d’années. Fruit d’un travail inouï dans les archives de nombreux fonds internationaux, Architecture en uniforme révèle aussi des histoires méconnues du grand public et dont certaines pourraient faire l’objet de films.
17 thèmes composent cette exposition riche en photographies, plans, affiches de propagande et extraits de films. Le premier thème évoque la guerre qui frappe les villes. La nouveauté de cette guerre est le bombardement massif des villes. Il est donc question de protéger les monuments, en leur créant une sorte de deuxième peau. Le Château de Fontainebleau, la Cathédrale de Rouen sont ainsi protégés par des sacs de sable. Ce thème fait écho à un autre que l’on découvrira un peu plus tard autour de l’art du camouflage.
Saviez-vous que les étudiants d’école d’archi et de design seront notamment invités, en cette période, à travailler sur des leurres visuels et autres parades pour s’aider de la lumière réfléchissante du soleil ?
Autre thème, sans doute moins connu : c’est la prise de conscience concernant les matières premières. La recherche scientifique se voit obliger de trouver de nouveaux procédés pour palier au manque de matériaux alors que de véritables campagnes d’information conditionnent les foyers aux meilleures économies et au recyclage de ce qui peut l’être. Cet élan sera marquant sans doute plus aux Etats-Unis – avec des guides pour la maison où l’on trouve des conseils comme Planifier-Conserver-Récupérer (Plan-Conserve-Salvage, en version anglaise) – mais n’échappera pas pour autant aux pays européens, comme le montre cette affiche.
Les usines doivent trouver une parade pour ne pas être la cible d’attaque. On ne s’étonnera donc pas que certains architectes conçoivent des usines souterraines comme en Allemagne pour la construction d’avions mais aussi de bâtiments sans fenêtre pour permettre le travail de nuit. De vrais bunkers industriels seront conçus pour éviter les bombardements. Et pour qu’ils puissent fonctionner 24h/24 l’utilisation de la climatisation est initiée ainsi qu’un nouveau système d’éclairage. La pression de la production vise à inventer sans cesse de nouvelles architectures.
Parmi les autres faits peu connus voir totalement méconnus, nous retenonsle travail du décorateur de théâtre et designer, Norman Bel Geddes. Ce dernier reconstituera en maquette de grandes batailles de la guerre du Pacifique pour illustrer les unes et articles du magazine américain Life. Le soin porté aux détails est d’une telle minutie que l’on croirait une vue réelle.
En revanche, le projet le plus troublant est sans doute l’expérience Dugway. Des architectes européens seront appelés en 1943 à apporter leur expertise dans le cadre de la conception d’un village allemand et un village japonais – avec livres sur étagères, napperon sur les tables – dans une base militaire de l’Utah aux États-Unis. Cette reproduction à l’identique d’habitats allemands visait à étudier comment l’ensemble pouvait brûler au napalm, nouvelle arme redoutable contre l’ennemi. Effarant.
La Seconde Guerre a laissé des traces dans les bâtiments et paysages actuels. Cette exposition vous en révèle tous les détails et notamment cette construction futuriste de machine à habiter, appelée Dymaxion et dont vous découvrirez tous les secrets.
Exposition ARCHITECTURE EN UNIFORME Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale
Roland Garros, pour un people ou un chef d’entreprise, c’est the place to be pour se montrer et prendre le pouls de ses bonnes relations avec son voisin. Mais pour le commun des mortels, comme nous qui ne faisons pas parti d’un club de tennis, le tournoi du Grand Chelem parisien est un lieu quasi inaccessible. Avec le programme #PricelessSurprises, il est possible de réserver vos billets toute catégorie sans vous y prendre 3 mois à l’avance et d’être assuré d’un accueil personnalisé et de petits plus. Et un jeu concours pour avoir des places en 1ère catégorie.
Ce mardi, journée avec nuages, nous foulons pour la première fois les allées du Village de Roland Garros pour une immersion dans le tournoi du Grand Chelem en mode VIP. Nous débutons par une visite côté coulisses, les allées empruntées par les professionnels accrédités et les joueurs et joueuses. Accès donc privilégié aux sous-terrains du Court Suzanne Lenglen. Où l’on trouve la cantine réservée aux joueurs et à leur famille et où a été consommé 160 kilos de bananes par jour l’année dernière – source de notre guide.
Au détour du couloir, une porte pour un accès aux premières loges, à la place des caméras de télé. Ici on peut assister à l’entrainement de deux joueurs : le britannique Andy Murray et le français Richard Gasquet. La vue est telle qu’il est difficile de s’en extraire. On sait très bien que l’on ne pourra être à nouveau à cette place de choix.
Premier match, en loge, sur le Court Philippe Chatrier avec Alisa Kleybanova et Simona Halep, qui aura le dernier mot et pourra se qualifier pour la prochaine étape du tournoi. Spectacle impressionnant avec pleine proximité avec les joueuses sur le court.
Suit ensuite un face-à-face masculin qui débute par un problème de logo à masquer sur le maillot de l’espagnol David Ferrer juste avant sonmatch contre Sijsling. C’est le joueur espagnol qui viendra à bout.
Le programme prévoit une pause déjeuner au Club des Loges. Un restaurant qui a une force de frappe des plus efficaces, en considérant la fréquentation et la rapidité du service.
Reprise de match avec le sourire d’une gagnante, celui de la joueuse serbe Ana Ivanovic. Vous aurez remarqué que notre place nous permettait d’aller au plus près des joueurs sortant du court.
Fin de journée avec le sacre de Gaël Monfils qui nous a fait rêver. Ce n’était pas gagné car il nous a fait endurer les montagnes russes face au roumain Victor Hanescu. Il faut avouer que le français est assez inégal dans son jeu. Il peut nous offrir de vrais coups de force et puis retomber assez vite pour laisser le temps à son adversaire de se refaire une santé. L
e spectacle était aussi dans les gradins avec les VIP : le batteur Manu Katché présent pour 2 premiers sets, remplacé très vite par le couple Estelle Denis et Raymond Domenech. Suivra une très courte apparition d’un jeune retraité : le rugbyman Sébastien Chabal– à se demander quel était l’intérêt de s’asseoir si ce n’était pas pour suivre la persévérance de Monfils. Un peu plus loin, LaurentBaffie et Raphaël Mezrahi s’éclatent avec leur portable.
Sur le court, Monfils n’avait lui de cesse de s’assurer de l’attention d’une seule personne, son père, imperturbable. Rufin Monfils, visage fermé camouflé sous une casquette, prodiguait quelques gestes de soutien et des codes que seuls son fils et lui sont capables de traduire.
Nous avons eu droit également à un cours de peinture à côté de notre loge. Le peintre sportif, Joël Blanc, qui parcourt Roland Garros depuis une dizaine d’années a réalisé plusieurs toiles lors des différents matchs. Ici, sa vue du Court Philippe Chatrier. C’est un vrai personnage connu des caméramen qui filment ses oeuvres lors des pauses et par les habitués du tournoi. Il a eu le temps de nous dire qu’il regrettait l’ambiance d’autrefois.
Une journée privilégiée comme celle-là est à portée de clic.
Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le sujet du mois proposé par Cekoline est : les couleurs de mon drapeau. Ou d’un pays que l’on apprécie.
Et nous ne pouvions pas éviter – une nouvelle fois – la référence à ce beau pays d’Islande qui partage les mêmes couleurs que le drapeau français.
Nous vous proposons cette illustration originale du drapeau islandais en mode street-art, tout en relief.
Qui a dit que nos deux pays étaient si éloignés l’un de l’autre ?
L’équipe du blog vient tout juste de participer à sa première délibération pour l’un des concours photo organisés par le site Wipplay. Ouvert à tous les photographes, amateurs, semi-pros et pros, le thème Parapluie était… de saison.
Nous sommes heureux de publier les lauréats du concours ayant reçu les suffrages des internautes. Et nous avons eu raison de faire confiance à leur jugement et leur oeil. La sélection est réussie.
1er prix des internautes
Boris Vernis
2e prix des internautes
Eric Forey
3e prix des internautes
La Dame du Lac
La compét’ était soutenue par le créateur de parapluies made in France : Kumo Design.
A votre tour de partager vos photos et répondre aux nombreux challenges de l’équipe Wipplay !
Les beaux jours arrivants, les artistes de rue sont de sortie. La Ville de Pantin et la coopérative De Rue et De Cirque/2r2c lance la deuxième édition de la BUS, la Biennale Urbaine des Spectacles. Forte d’une première édition galvanisante, l’édition 2014, toujours gratuite dans son intégralité, s’étend cette année jusqu’à Romainville, sans oublier Aubervilliers.
Des installations collectives, des échafaudages artistiques, des constructions éphémères, des spectacles sur les places : les rues, les places et le public sont de nouveau au coeur de la cité et tout cela pour servir le thème : Villes en Chantier.
Ce titre permet d’appréhender les mutations qui secouent la petite couronne parisienne (projets de rénovation urbaine, nouveaux logements sociaux, recréation de centre-ville…).
Il permet aussi d’enchanter les spectateurs avec des propositions de spectacles qui jouent avec la ville et ses espaces, de proposer des installations participatives au public, de mettre en avant le DIY « Do It Yourself », d’interroger la ville créative.
Car la BUS crée un échange original avec le public en l’incluant aux projets artistiques. En effet, aux spectacles dans la rue sont associées de nombreuses formes participatives (concepts et espaces de convivialité).
La BUS c’est une vingtaine de spectacles du 15 au 18 mai. Mais c’est aussi de nombreux ateliers autour de l’urbanisme et de l’environnement. Pas besoin d’être comédien ou plasticien pour venir, il suffit d’être motivé(e) !
Pour participer à ces ateliers, inscrivez-vous vite : culture@ville-pantin.fr
Les visites de chantier vous permettront de vous retrouver dans des espaces encore en friche, rarement ouverts au public. Chaque compagnie propose une vision singulière, désopilante, poétique, un peu loufoque et toujours joyeuse dans ces lieux à découvrir tous ensemble.
Le choix est large.
COOPERATZIA, LE VILLAGE mené par le collectif de 5 danseurs–jongleurs G. Bistaki construit son spectacle «in situ» en fonction des lieux où il est accueilli. La troupe propose à des volontaires de participer. Dès le 11 mai, des ateliers seront mis en place pour constituer un groupe d’amateurs qui viendra jouer avec les membres au cours de deux représentations.
La Fausse compagnie qui aime recycler pour fabriquer des objets sonores, vous proposera une virée musicale aussi imprévisible et cocasse que sensible et lumineuse.
Les Arts Oseurs, avec Magyd cherfi (du groupe Zebda), s’empare d’une poésie du réel. Ça parle de lui mais surtout de nous, de nos identités de nos France(s), de nos hontes, de nos petites fraternités… Autour d’une comédienne, d’un peintre et d’un musicien, nous sommes invités à vivre, le temps d’une déambulation, la ville d’un autre que soi.
Le Collectif Yes We Campqui a pris part aux spectacles de Marseille, Capitale européenne de la culture, en 2013, pose ses valises à Aubervilliers et au bord du canal de Pantin. Il propose la construction collective d’une structure à étages, avec buvette, ateliers vélo et fabrication d’objets.
Vous aurez compris BUS, la Biennale Urbaine des Spectacles de Pantin, c’est beaucoup d’autres spectacles et ateliers pour tous et toutes, petits et grades.
Pour découvrir le programme complet, il vous suffit de cliquer ici…
Et n’oubliez pas, tous ces spectacles sont gratuits !
Vivre et créer ensemble, c’est tout l’enjeu de la BUS version 2014 !
La BUS # 2
Villes en chantier
Du 15 au 18 mai 2014
Un projet imaginé par la Ville de Pantin et la coopérative De Rue et De Cirque (2R2C).
En partenariat avec les Villes d’Aubervilliers et de Romainville
Sortie de Saint Claude, premier single incandescent de Christine and The Queens, annonçant l’album à venir Chaleur Humaine, le 2 juin.
De son propre aveux, n’en pouvant plus d’attendre depuis la sortie du studio – de l’autre côté de la Manche – Christine a réservé, ce lundi, une surprise à ses fans pour présenter Saint Claudeen version chair et os.”
Rendez-vous est donné à 18h à l’arrêt de bus Saint Claude.
Boulevard Beaumarchais, lieu même où la chanson ait née. Christine et ses paillettes attend ses fidèles pour leur montrer le chemin d’une galerie où les attendaient posters au mur, micro, enceintes, ingé son et champagne pour un mini-concert très très privé et arty.
Attente fébrile des retardataires, une fois la petite foule arrivée au 7 de la rue. On reconnaît les Queens-danseurs de l’artiste parmi l’audience. Les œuvres de l’expo en cours n’en croient pas leurs cimaises d’une telle affluence.
Un journaliste évoque son interview fleuve de la chanteuse. Au total une heure, alors qu’il s’attendait à passer une vingtaine de minutes en tête-à-tête avec l’audacieuse. Réponse de son amie : “Oui mais elle avait des choses à dire !”
Arrivée discrète de la nouvelle vedette de la frenchie electropop, obligée de toucher les épaules d’un fan étourdi, ne l’ayant pas vu arriver… sur lui. Les premières notes et premier couplet : “Souffle saccadé Voilà qui laisse deviner que tout se décide…”, le coeur s’envole avec la voix angélique de C&TQ.
On la sent rougir, peu habituée, sans doute, à une telle proximité avec ses fidèles. Le titre “beau à en crever” dixit Romain sur Twitter, préféré à West Coast de Lana Del Rey pour un autre auditeur, et simplement “fragile et envoutant”pour Camille, suspend le public. Certains en ont leur portable tout ému.
L’artiste évoque la naissance de cette chanson. Une rencontre improbable d’un homme dans un bus. Un homme à la silhouette gracile et bien habillé, qui parlait seul. Elle est fascinée, presque charmée. Mais elle doit le quitter pour descendre à l’arrêt Saint Claude.
Au cours de ce court mais intense rendez-vous complice, elle en profite pour nous gratifier à nouveau de bons mots – un autre de ses talents – : “est-ce que tu sais que je suis myope ?”
On enchaine sur un autre tube sensible Nuit 17 à 52. Pour le premier inédit, Science fiction, C&TQ propose “je vais danser parmi toi, toi et toi…”. Au centre de l’attention, elle réalise soudain : “Tout le monde est très beau, ça me stresse !”
Un deuxième et dernier inédit pour faire danser. On aimerait un bis. Mais son aplomb à nous inviter à boire l’emporte : “maintenant, je vais vous servir du champagne et du jus de fruits”.
Depuis, Christine& The Queens est retournée à la HELLO™ pour sa résidence qui prendra fin le 18 juin, jour de son concert sold out.
Si tu n’as pas ta place, tu peux te rattraper en allant au Printemps deBourges, Solidays, aux Vieilles Charrues ou encore aux Francofolies de la Rochelle !
Retrouve le portrait vidéo réalisé par la team ici –>
Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le sujet du mois proposé par Champagne est : une de vos expressions favorites en photo.
C’est sûrement la première fois que l’on a vraiment sécher devant un thème et qu’il a fallu réviser nos classiques.
Et la liste des expressions françaises est inépuisable.
Notre expression est donc : Chat échaudé craint l’eau froide.
Cette expression colle parfaitement à notre actu toute récente : la découverte du pays de Björk, Sigur Ros et Asgeir. La bien nommée Islande ou Niceland pour les intimes.
Face au Blue Lagoon, l’attraction qui attire à elle seule des centaines de visiteurs-pataugeurs par jour, un constat : la chaleur supposée de l’eau VS le vent, la pluie et le froid extérieur.
Et à l’approche du bassin, on en vient à douter que l’on puisse réellement trouver pleine sérénité, considérant le froid ambiant, et le courant d’air qui glace le sang avant de vous lancer.
Ce ne serait pas la première fois que l’on nous fait de belles promesses !
Pourtant le charme opère à pendre les sens. Sensations fortes garanties.
Et c’est parti pour le tour des autres blogs pour connaître les idées de nos ptits camarades :