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Réunion de préparation TEDx Women 2014 – une tribune pour les femmes qui changent le monde

“Bouger les lignes” c’est la mission des 200 conférences TEDx Women qui ont lieu un peu partout dans le monde. A l’occasion du “kickoff” de la 2ème édition parisienne, nous avons rencontré la chef d’orchestre de cet évènement Béatrice Duboisset et une de ses protégées, Sarah Sauquet, intervenante 2013.

Béatrice Duboisset est de ces femmes élancées, hyperactives qui vous donne envie d’entreprendre. Elle a pris la tête de l’organisation de cette conférence d’un genre nouveau l’année dernière et se targue désormais d’avoir fait bouger la place des femmes dans la société.

Son objectif ? Sélectionner des expertes peu connues du grand public pour les inciter à parler de ce qu’elles savent faire. Le TEDx propose une tribune aux femmes “qui veulent changer le monde”. L’expression semble galvaudé mais en y réfléchissant bien, elle convient assez bien aux participantes du TEDx Champs Elysées Women. “Nous voulons que les femmes parlent de ce qu’elles savent faire, de ce qu’elles vivent car contrairement aux hommes elles ont tendance à entreprendre mais rarement à communiquer sur leurs actions”.

Parmi des réseaux d’entreprise, de grandes écoles auprès des grands prix ou encore dans la vie de tous les jours elle cherche des jeunes femmes de toutes extractions sociales, de toutes origines capables d’assurer ces fameux “talks” et de transmettre les valeurs de TEDx.

(Photo Olivier Ezratty)

Béatrice insiste sur le fait qu’elle souhaite un public mixte. “Plus valorisant pour ces femmes qui viennent délivrer un message que de rester entre soi”. Pour assister à cet évènement un peu élitiste une billetterie est ouverte, mais TED compte tellement de fans accro à cette université pour esprits brillants que le public est souvent composé d’habitués.

Passionnée par les histoires hors normes, Béatrice est toujours en quête de femmes qui font évoluer les situations, qui ont une prise sur leur environnement. Elle a les yeux qui brillent en évoquant ses “poulains”. Parmi elles, Dorine Bourneton qui, à l’âge de 16 ans, est la seule survivante d’un accident d’avion dont elle sort paraplégique. Lorsqu’elle a découvert qu’elle ne pourrait pas devenir pilote professionnelle – car la profession était interdite aux personnes handicapées – “Dorine a remué ciel et terre et fait évoluer la réglementation au bout de 8 ans !”

Parmi les autres membres de l’écurie féminine sélectionnée comme intervenantes du TEDx Champs Elysées Women, nous avons eu l’opportunité de discuter avec Sarah Sauquet. Ce petit bout de femme qui ne paie pas de mine, de prime abord, en a véritablement sous le capot. Du haut de ses 30 ans, cette professeure de français qui enseigne au Lycée Charles de Foucauld dans le 18e arrondissement de Paris est une bosseuse invétérée. En octobre 2012, elle a créé avec le soutien de sa maman une application Iphone Un texte, un jour – première application sur l’Apple Store dans la catégorie littérature. Au départ, cette fana de littérature n’entendait rien à Twitter, encore moins aux serveurs et aux bases de données mais sa véritable force semble être l’opiniâtreté puisqu’il n’a pas fallu longtemps pour que cette collaboration mère-fille aboutisse. Issue d’une famille de scientifiques, Sarah fait un peu figure d’OVNI or la littérature est pour elle une passion absolue et c’est avec beaucoup de finesse qu’elle a constitué vaillamment la base de données de l’appli.

Repérée par Corinne Dillenseger, journaliste spécialiste de la question des femmes, elle a eu plusieurs entretiens téléphoniques et physiques avant d’apprendre sa “nomination” en novembre 2013 au TEDx Champs Elysées Women.

Son message pourrait se résumer à “il faut sauver la littérature classique.” C’est ainsi qu’elle a interpellé non sans humour les spectateurs du TEDx l’année dernière pour leur faire prendre conscience de la cruelle réalité. Quand elle parle d’ouvrage de littérature classique ses élèves la regarde souvent avec des yeux de merlan frit signifiant ” Quoi tu veux me faire lire un livre alors qu’il y a un film ?” Sauf que Sarah est une femme 2.0 et que les constats pessimistes ce n’est pas son truc.

De son propre aveu le TEDx a été un véritable catalyseur. Grâce au coaching extrêmement pointu d’Alexandre Kouchner de Brigthness, société fondée par Michel Lévy Provençal et Nawal Hamitouche, lui-même créateur du TEDx Paris, Sarah a gagné une véritable confiance en elle et une petite notoriété : quelques articles de presse, Libération, L’Express, Le Point, des invitations à des conférences. Désormais, elle n’hésite pas à parler de ses qualités sans que jamais cela ne passe pour un péché d’orgueil.

Elle confie : “avant le grand jour, je me suis entraîné devant mes élèves et par la suite j’ai perçu de la fierté dans leur regard. J’ai senti que j’étais inspirante !”  La jeune femme est souvent là où on ne l’attend pas. Quand on lui demande qui sont ses modèles, elle cite parmi d’autres Romy Schneider ou encore Alessandra Sublet “qui semble d’une telle bienveillance à l’écran qu’elle ne peut être différente en réalité.”

Érudite et peu versée dans le pathos, au détour d’une phrase, elle raconte une histoire familiale tout à fait hors du commun. Sarah est atteinte d’une maladie digestive grave mais avec une infinie pudeur, elle refuse d’en dire plus et explique qu’elle préfère aux histoires personnelles trop émouvantes, les parcours enrichissants. Le TED lui a aussi permis de créer des amitiés solides avec d’autres jeunes femmes aussi étonnantes. Audrey Neveu qui a établi un programme pour faire coder les enfants ou Capucine Trochet qui vient de traverser l’océan Atlantique à bord d’un petit voilier de pêche.

L’équipe est sortie galvanisée de ces rencontres, preuve que ça marche !

Cette année, la date du TEDx n’est pas encore fixée mais devrait se tenir dans le courant du mois de décembre. Nous sommes impatients de découvrir les 7 nouveaux parcours et les personnalités hors normes qui constitueront la conférence 2014.

By Hermine Mauzé

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La bière d’abbaye ST STEFANUS sublimée par la brasserie Van Steenberge dévoile tous ses secrets à Gand

St Stefanus, la bière belge unique qui garde toute sa saveur en bouteille comme le meilleur des vins, dévoile ses origines et ses secrets de fabrication à travers deux passionnés : un brasseur et un moine Augustin. 

C’est bien connu, les journées d’un blogger ne se ressemblent pas. Vous ne vous étonnerez donc pas que l’équipe a pris, ce vendredi, un train en direction de Gand. Cette fois, l’équipe vous propose de partager son expérience autour de la bière St Stefanus brassée en Belgique, par les moines et ensuite par une famille de maîtres brasseurs depuis six générations.

Avant de commencer notre visite, saviez-vous qu’à la différence des autres bières que l’on peut trouver dans le commerce, la St Stefanus décuple ses qualités gustatives une fois mise en bouteille ? Si comme nous, vous n’aviez pas connaissance d’une telle qualité, bonne nouvelle : la réponse est ici !

Toute initiation à cette bière singulière débute par la rencontre de Jeff Versele, brasseur de père en fils. Un incroyable passionné, généreux dans l’accueil et qui pourrait passer des journées entières à accueillir le visiteur individuel ou en groupe pour partager son goût pour la bière racée et de qualité.  Son rêve est d’ailleurs de créer un gîte avec chambres d’hôtes pour proposer des séjours en immersion totale dans la culture bière, avec modération.

Armoiries-Brasserie-Van-Steenberge-Ertvelde-Meetjesland-Gand-Gend-Bière-St-Stefanus-St-Augustin-belgian-beer-belgium-photo-United-States-of-Paris-blogJeff est donc la 6e génération de la brasserie Van Steenberge, la seule qui ait résisté dans une région de Flandres qui a vu disparaître les brasseries les unes après les autres, pendant la Seconde guerre mondiale – 365 avant la guerre et 22 après. Son intention est de perpétuer les valeurs des bières qu’il brasse comme la St Augustin et surtout la St Stefanus. Des valeurs héritées de son père et grand-père qui l’avaient mis en garde de ne jamais vendre l’entreprise familiale pour des raisons bassement mercantiles.

La St Stefanus arrive dans le giron familial en 1978, quand les moines Augustins acceptent de sous-traiter la fabrication de leur bière. Un monastère qui brasse depuis l’année 1295 – date de sa construction – et dont on situe sur le plan d’origine le lieu même de brassage. Cette boisson était destinée, dans un premier temps, à la consommation des moines.

L’ingrédient indispensable de la bière est l’eau. L’eau publique contenant des ions chlorites, l’eau de la brasserie est extraite du sous-sol à 25, 60 et 75 mètres de fond. Ensuite, le malte, deuxième ingrédient, fait son entrée. Jeff va le chercher en France – en Lorraine très exactement – car il est le meilleur et est riche en protéines. Moins connu certainement, le riz joue aussi un rôle important pour son apport de sucre et l’avantage qu’il ne colore pas la bière.
La St Stefanus est une bière vivante, car non pasteurisée. Si bien que grâce à la refermentation, le CO2 qu’elle contient est naturel et ne cause aucun mal de cerveau. Ce dernier étant dû à la saturation de CO2 habituelle pour d’autres marques de bières.
Et c’est donc par cette refermentation aussi que la bière belge est meilleure en bouteille et évolue en goût de 3 à 18 mois.

Les atouts de Jef ? L’oeil concentré sur les détails et la passion. “Ces deux éléments font toute la différence entre un brasseur moyen et bon.” Avant de rajouter que “la bière, il faut la traiter avec autant d’attention qu’un enfant.”

Après la visite de la brasserie, direction le Monastère des Pères Augustins, au centre de Gand, pour un déjeuner copieux offrant l’occasion de goûter à la spécialité de la ville : le waterzooi. Avec les plats, il nous est donné de savourer les différents goûts de la St Stefanus, selon son millésime, comme un grand cru de vin. Et il faut dire que le voyage gustatif est assez rare. L’initiation de Jef est une vraie révélation sur les propriétés de la bière belge. Celle-ci n’est commercialisée qu’après avoir attendue 3 mois depuis sa mise en bouteille. Avec le temps, elle se patine de saveurs délicates et ceci jusqu’à 18 mois – âge de pleine maturité. Pour vous aider à apprécier la révélation de ses différentes notes, l’étiquette porte la date de sa mise en bouteille, accompagnée de la signature du maître brasseur, gage de qualité.

Le Père Paul, hôte du monastère, prend part à la fin du repas, rompant son carême car “le visiteur est plus important que Jésus.” Il retrace les grandes heures de ce monastère qui a vu naître la bière. Le voyage à travers ce sublime décor est aussi passionnant que la découverte de la brasserie. Le moine est généreux en explications et descriptions, transmettant avec générosité l’histoire de ce lieu.

St Stefanus fait référence à la chapelle qui avait été construite en l’honneur de St Etienne, en français.

Le moine rappelle aussi combien la brasserie en abbaye était source de stabilité car les moines se transmettaient la recette de génération en génération, l’améliorant au passage.
Le parcours dans ce haut lieu de la ville de Gand – la bibliothèque, le cloître, l’église, le jardin – aide à apprécier aussi la singularité de l’enseignement de Saint-Augustin qui voyait en chaque chose et en chaque être un don venant de Dieu. Ce qui induit que tout ce qui nous entoure est bon. Mais en considérant que tout nous est donné avec un ordre et une limite.

Et quel serait donc le rapport entre et la bière et la spiritualité ? Pour le Père Paul, cela se situerait au niveau de la levure qui est affirmée et inaltérable, comme la foi.

Rappelons que les bénéfices de la commercialisation de la St Stefanus ne reviennent pas au Monastère directement mais sont destinés à l’aide en Afrique.

Pour vous initier à cette bière, des dégustations sont organisées régulièrement à Paris. L’agenda des rendez-vous est à retrouver dans la section actualités sur le site officiel : www.st-stefanus.com/fr

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Musique : Interview du groupe PIANO CLUB pour l’album Colore : synthé, pieuvre géante, tempête et Paris

Après son concert au Bus Palladium le 27 février dernier et à l’occasion de son dernier passage promo, l’équipe a rencontré le groupe PIANO CLUB, l’un de ses derniers coups de coeur qui ne manquera pas de faire trembler les différentes scènes parisiennes. Ce groupe belge, crée en 2007, est originaire de Liège. Après Andromédia, le quatuor présente, pour la première fois en France, son nouvel album Colore. Trois des membres du groupe, Anthony Sinatra, Salvio La Delfa et Gaëtan Streel, se sont confiés sur leur inspiration, les coulisses du tournage d’un de leur clip, leur relation à Paris et leur expérience de catastrophe scénique. Le quatrième, Julien Paschal, profitant toujours de son congé paternité bien mérité !

D’où vient l’inspiration pour cet album ?
Anthony Sinatra : Je pense que l’idée générale c’était tout simplement de se lever le matin en se disant : qu’est-ce que je vais faire pour que cette journée soit positive, m’amène quelque chose ? Et surtout de se dire si des obstacles se mettent devant vous, tout est surmontable. Le premier titre composé c’est Ain’t no montain high justement. Le thème de l’album s’est précisé autour de ce titre. Et l’attitude générale de Colore, que ce soit dans les textes ou même dans les mélodies ou le choix des accords, c’est un message d’espoir, d’encouragement surtout.

C’est vrai que c’est ce que j’ai ressenti. En sortant du boulot, crevé par la journée, cette musique est un vrai coup de reboost.
AS : Tant mieux ! Mais on a aussi essayé de faire attention à ne pas faire quelque chose de trop naïf. Il y a aussi un côté sombre qui se développe au fur et à mesure que l’album avance. Ce n’est pas juste la positive attitude gratuite.

Non du tout. Cet album est vraiment entêtant. Et celle qui me marque le plus c’est A day like a Year que j’ai mis en boucle plusieurs fois à la première écoute. Il y a quelque chose de particulier derrière cette chanson ?
AS : C’est vraiment un morceau de clôture assez évident. L’idée du titre c’est surtout d’avancer sans avoir peur, d’oser se jeter dans les choses, de faire ce que l’on a envie de faire, d’être réellement soi-même. C’est ça le thème du morceau et je trouvais que ça concluait bien l’album qui s’ouvrait avec le titre Today où là aussi on décide d’avancer en étant réellement soi-même.

D’où vient cette passion pour les synthés avec cette sonorité si particulière ?
AS : Souvent les synthés sont vites associés aux années 80. Beaucoup de titres pop qui ont popularisé ces sons là. Pour cet album-ci, on a surtout été influencé par une façon de faire qui vient des années 70 justement. On est très intéressé par le son qui sortait des studios à l’époque, notamment les studios français. La passion pour les synthés vintage est plutôt liée à la nostalgie, des choses qui nous rappellent les disques qu’écoutaient nos parents. Moi c’est quelque chose qui m’a beaucoup touché. Et puis je jouais aussi dans groupe de rock à guitares (NDLR : Hollywood Porn Stars) et j’avais envie que cet autre projet est quelque chose d’assez différent et touche à d’autres sonorités qui nous plaisaient.
Par rapport aux années 80, nous c’est pas notre période préférée même s’il y a beaucoup de choses qui nous plaisent. On n’est pas du tout un groupe revival des années 80 qui utilisent les synthés pour faire comme tel ou tel autres groupes. On essaye plutôt de les mélanger à des éléments neufs.

 C’est juste la sonorité des synthés qui peut faire penser aux années 80.
AS : Il y a un tas de groupes d’électro-pop, qui se revendiquent vraiment de cette période des 80’s. Je pense à Zoot Woman, ou des groupes qui veulent vraiment retrouver le spectre de Human League ou de vieux groupe. Ce n’est pas trop la démarche pour nous en tout cas.

 J’ai eu un peu plus de mal, au début avec Olivia, qui être peut-être un peu plus classique.
AS : Parfois quand on fait un album, on a essaye nous d’avoir du recul sur ce qu’on a produit, parce qu’on compose énormément de chansons. Et puis ensuite on voit les titres qui se tiennent pour essayer de créer une certaine cohérence sur le disque et on se rend compte parfois qu’il manque d’un morceau un peu plus évident qui permet de se reposer un peu, ou simplement de servir de single. Souvent on extrait un titre et il faut que ce titre arrive à accrocher l’auditeur rapidement. Olivia jouait un peu ce rôle là dans ce disque. C’est d’ailleurs un des titres qui a été mis en avant en radio, qui est souvent mis en avant pour des synchros. On a eu un générique de télé via celui-là parce que se sont des rifs très évidents. C’est plutôt ce rôle là Olivia.

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 Où puis-je trouver la pieuvre géante du clip  Ain’t no montain high ?
(Rires)
GS :
Je ne sais pas s’ils la prêteront à nouveau. (Rires)
AS : On a une anecdote. Quand on réalise les clips, on essaye toujours avec la réalisatrice, Eve Martin, de poser nos rêves, nos fantasmes sur papier. Sachant qu’on a zéro budget et que c’est très bricolé, comme notre musique finalement. C’est un petit clin d’œil au film Ed Wood, cette bagarre avec la pieuvre dans l’eau. Et Eve a réussi à trouver cette pieuvre géante.
Salvio La Delfa : Elle vient d’un gros stock pour le cinéma en Belgique.
AS : Le souci a été de la faire sécher.
SLD : En fait elle a mis très longtemps à couler mais une fois qu’elle a coulé…
AS : Elle pesait six fois son poids.
SLD : On était à six pour la sortir de l’eau et elle est restée dans mon jardin pendant une semaine à perdre de l’eau.
AS : C’est très décoratif dans un jardin.
SLD : J’ai la photo. Mais c’est vrai qu’elle était encore un peu mouillée après une semaine.

Avez-vous vécu des catastrophes sur scène ?
SLD : On était au festival Blue Bird Festival en Belgique, et sur le dernier morceau il y a eu une tempête.
AS : On a senti le vent se lever à deux minutes de la fin du concert. Il fallait qu’on arrive à terminer ce show. Et à la toute dernière note, c’était l’alerte rouge : évacuation de la scène.
GS : Ils ont fait descendre les bâches, on a dû enlever notre matériel. De temps en temps, il y a des techniciens qui devaient ramper sur scène sous les bâches pour récupérer des trucs. C’était le chaos total. Tout le monde aidait tout le monde et ramenait le matériel. C’était un foutoir incroyable.
SLD : Ca me fait penser à des films ou des dessins animés où tu chantes une incantation et d’un coup tu as le vent qui se lève. (Rires) C’est un petit peu ce qui s’est passé.
AS : Oui, vraiment à la toute dernière note. On a eu le temps de finir le concert et « bam !» : merci, au revoir et bonne chance.

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Une idée de reprise pour un album ou sur scène ?
AS : Sur scène on a longtemps repris une chanson de Kate Bush : Babooshka. C’est un titre qui me faisait très peur qu’en j’étais enfant. C’était une façon d’exorciser.
SLD : C’est vrai que ce morceau rentrait assez bien dans l’univers très sombre que l’on présentait à l’époque avec l’album Andromédia.
AS : Aujourd’hui pour une interview radio, on nous a demandé un cover. On a choisit Mercury Rev.

Que représente Paris pour vous ?
SLD : Pour moi cela représente un centre. Venir à Paris faire de la musique, faire un concert c’est une facilité parce que tout le monde s’y trouve, c’est la capitale. C’est facile de se donner des rendez-vous. Paris représente l’endroit idéal pour venir s’y produire et faire découvrir la musique qu’on propose. Paris c’est un vrai carrefour.
AS : Je me dis souvent qu’on est chanceux d’avoir Paris près de chez nous finalement. C’est sûr que lorsqu’on est musicien, c’est assez important de pouvoir venir se produire ici. Au niveau professionnel, tous les interlocuteurs sont là.
J’ai énormément de souvenirs ici puisqu’on a été signé sur un label français pendant très longtemps avec mon ancien groupe. J’ai eu la chance de venir très régulièrement, c’est une ville que j’apprécie vraiment. Et puis chaque fois que je viens je découvre de nouveaux quartiers que je ne connaissais pas.

Avez-vous un message de fan qui vous a particulièrement touché ?
AS : Via le groupe, on a réussi à réunir des gens de la même famille qui ne se parlaient plus trop. En venant aux concerts, ils ont recommencé à nouer des liens. Ensuite on est devenu amis. Et ils nous suivent sur beaucoup de dates. Oui, il y a des histoires qui se créent avec tout ça. Après on reçoit beaucoup de messages, cela fait toujours plaisir. Et à la fois on essaye de ne pas y accorder la plus grande des importances. Parce que finalement quand on est musicien, on essaye surtout de faire ressortir les idées qu’on a et de les proposer aux gens. Eux ont leur ressenti là dessus. Ca fait plaisir quand on vous fait des compliments. Et si d’autres personnes sont moins touchées, ce n’est pas très grave non plus pour nous.

Piano Club

Nouvel album COLORE disponible depuis le 24 février 2014
En concert le 16 mai au Pan Piper
2-4, impasse Lamier
75011 Paris

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Spectacle : LA BELLE ET LA BETE le musical de Broadway avec Vincent Niclo & Manon Taris au Théâtre Mogador – INTERVIEW

La Belle et la Bête c’est le spectacle exceptionnel qu’un amoureux offre à sa belle, la soirée complice qu’un groupe de copines se réserve pour chanter en choeur ou encore la sortie pour toute la famille qui aime les contes de fée en musique, mais pas seulement.
On vous fait le pari que la comédie musicale peut attendrir le plus geek de tous les geeks.
Pour preuve, nous – trentenaires endurcis qui usons nos jeans aux concerts électro-pop du moment – nous sommes laissés attendrir par ce récit porté par des décors et costumes bluffants, un humour piquant et des interprètes aux multiples talents !

A l’affiche du Théâtre Mogador depuis la rentrée 2013, le show de Broadway crée encore l’événement en accueillant un invité de marque.

Événement ! Jusqu’au 3 mai, le chanteur à succès Vincent Niclo reprend le rôle de la Bête aux côtés de Manon Taris, la Belle. L’occasion pour la troupe de goûter aux joies d’une nouvelle soirée de première avec invités VIP : Michel Drucker, Lara Fabian, Natasha St Pier, Stéphane Rotenberg
Des guests venus partager après le show quelques moments précieux en coulisses avec la troupe.

Notre équipe a pu rencontrer les deux interprètes, Vincent Niclo et Manon Taris, quelques heures avant la première pour recueillir leurs impressions sur les débuts du premier et la consécration de la seconde.

Y a-t-il une préparation particulière pour jouer le rôle de la Bête ?
Vincent Niclo : Oui, dans le sens où il faut que j’aille chercher en moi le côté le plus bestial que j’ai. Alors je m’inspire beaucoup de mes réveils (rires).  C’est là où je me sens le plus bestial ! (rires)
Avant le café ?
VN : Exactement ! Ou alors des moments où je ne suis pas trop de bonne humeur ou quand je viens de m’engueuler avec quelqu’un. On va chercher des choses où on sent vraiment « aaahhh ! »
Hier pour la générale, ce que j’ai essayé de faire avant d’entrée en scène c’est vraiment ça : “j’en veux à la Terre entière.” Fallait vraiment que je sois comme ça : super speed et très tendu. C’est le côté le plus difficile pour moi.

C’est un peu un personnage double…
VN : Oui et c’est ça qui est intéressant. Mais il n’est pas vraiment double.  En fait, il se modifie au fur et à mesure. J’ai vraiment travaillé comme si j’avais un curseur avec en moi. Dans ma tête, j’aborde la première scène, je suis à dix au niveau bestial. Et puis, petit à petit le curseur redescend et vient s’inverser et on arrive à zéro. A ce moment précis, il devient prince. C’est vraiment ça dans ma tête,  j’essaye dans chaque scène d’y mettre un petit peu plus d’humanité, moins de bête. De plus en plus princier et humain.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le personnage pour faire cette reprise ?
VN : Le challenge ! Parce que, honnêtement, de prime abord, je ne pense pas avoir ce côté bestial. Mais justement c’est ça qui m’a intéressé.
Jusqu’à maintenant, j’ai eu la chance que l’on me propose de très jolis premiers rôles dans des musicals. Mais c’était presque évident dans le sens où physiquement et dans la stature j’étais presque le personnage. Au final, c’est bien mais ça ne nécessite pas d’aller chercher au fond et loin de soi.
Avec ce spectacle,  je n’ai pas le choix, je suis obligé d’aller chercher des choses. Comme je vous dis, je me souviens de choses très sombres, pour essayer de l’incarner au maximum.

Comment appréhende-t-on le changement d’un partenaire ?
Manon Taris : Je pense qu’on laisse venir les choses. Mon travail avec Yoni est ce qu’il est : extrêmement riche en plein de choses. J’adore jouer avec Yoni. C’est un partenaire extrêmement généreux et d’une grande sensibilité donc c’est un vrai plaisir. Et en laissant venir Vincent, en l’accueillant dans ma bulle, entre guillemets, dans ce show, j’ai juste  attendu d’observer ce qu’il est et ce qu’il était prêt à me donner. Et donc du coup, j’agis en conséquence. C’est très intéressant parce que l’on casse les automatismes.

Cela induit-il des changements dans votre jeu ?
MT : Oui. Il y a beaucoup de changements parce que l’énergie de Vincent est différente. On ne peut pas garder la même énergie sinon ce serait faux.  Je suis obligée de me réadapter à tout. Et puis mon sous-texte change. C’est à dire que Vincent m’apporte ses intentions à lui dans le texte qu’il me propose, donc forcément, mes réactions vont être différentes, donc mon sous-texte est en mouvement permanent.

Faut-il casser le « moule » établit par Yoni pour le personnage de la Bête ?
VN : Moi je comparerais ça à une histoire d’amour. Vous avez une relation avec quelqu’un, vous rompez puis après vous avez une autre histoire d’amour. Vous n’aurez pas du tout les mêmes comportements.  Eh bien c’est à peu près la même chose. Ça veut dire qu’on ne peut pas recréer exactement la même chose qu’on a vécue. Et c’est ce qui est intéressant aussi. Comme Marion le disait, on trouve en nous des choses nouvelles et ça nous déclenche des choses que l’on ne soupçonnait pas. Et c’est ce qui est intéressant. Y’a un cadre de base car on sait que c’est une bête et il doit être désagréable, rapide et faire un peu peur. Mais après on y met ce qu’on est soi-même à l’intérieur. Sinon ce ne serait pas intéressant de faire ce métier. (Rires)
MT : C’est très bien récapitulé !

Y a-t-il quelque chose qui vous a surpris en arrivant dans cette production ?
MT : J’ai intégré la maison Stage grâce à Sister Act et j’ai été frappée par les conditions de travail. Je trouve que l’on travaille dans des conditions idylliques. C’est une famille très bien construite. On a une équipe technique absolument parfaite. Quand je dis technique, je ne pense pas qu’au plateau, bien évidemment. Je pense au plateau parce qu’ils sont avec nous tout le temps pendant le spectacle. Je pense aussi à toute l’équipe de maquillage, des costumes qui fait un travail surhumain et qui nous épaule. Et puis l’équipe des bureaux aussi. Car une production c’est un tout. Il n’y a pas que le côté artistique. Je dirais que c’est cela qui m’a surprise dans le bon sens du terme chez Stage.
J’ai fait beaucoup de musicals avant, avec beaucoup de tournées, où il n’y avait pas de maquilleuse, pas d’habilleuse. Il n’y avait pas forcément de régisseurs, ni de techniciens. On monte le décor, on joue, on range le décor, on le met dans le camion et on va dans la ville suivante. La majorité des intermittents du spectacle travaillent dans ces conditions-là. Donc quand on arrive ici, on est comme des rois et il faut savoir apprécier cela.

VN : Je pense que Manon a tout dit. J’ai fait pas mal de salles, de théâtres, d’opéras, franchement c’est presque incroyable un lieu pareil. Je pense que les gens ne le soupçonnent pas avant de l’intégrer. C’est des conditions de travail qui sont optimum pour tout le monde. En dehors du fait que chacun est à sa place,  chacun respecte son corps de métier, et les autres. Tout le monde est là pour livrer le meilleur spectacle.
Il faut savoir que vous avez des retours partout. Tout le théâtre a été reconstruit avec 1 700 places. Y’a une cafétéria, une salle de gym, une salle de répétition avec un piano. Il y a ce qu’on appelle le studio qui représente exactement la scène dans les mêmes conditions avec les entrées et les sorties. Ce qui fait qu’avant même d’être sur scène c’est possible de répéter. Il y a trois terrasses (rires de Manon). Ça peut paraître anodin mais quand vous passez votre vie dans le théâtre vous pouvez quand même aller en extérieur. Il y a des loges partout, les bureaux sont magnifiques. J’en oublie.
Il y a de l’espace. Tout est conçu dans du vieux mais avec une grande modernité. C’est colossal ce qu’ils ont refait : le front de scène, c’est incroyable, les cabines son. Tout est magnifique. C’est le rêve. Ça va être difficile d’aller travailler ailleurs (rires).

Quelle est votre scène préférée dans ce spectacle ?
MT : C’est difficile de résumer. Pour ma part il y a plusieurs très beaux moments dans le spectacle.
Le premier moment fort, je le partage avec le père de Belle au début du spectacle. La chanson s’appelle dans la version originale No matter what, et dans la version française Nous on s’en moque. C’est un moment très particulier. C’est ma première séquence d‘émotion.
J’ai un autre moment que j’aime beaucoup parce que, même si cela peut paraître un peu prétentieux de dire ça parce que c’est un solo, je suis un peu face à moi-même. C’est au deuxième acte, une chanson qui s’appelle Devenir qui je suis – Changing me en anglais –  que je trouve absolument merveilleuse parce qu’elle résume le spectacle. Cette chanson retrace un peu toutes les émotions que j’ai eues au travers de l’histoire. Ma rencontre avec la bête, d’abord ma peur, puis mon acceptation et puis un trouble et enfin une prise de conscience. Dans cette chanson, il se passe donc énormément de choses et c’est un de mes moments forts.
VN : Dans le spectacle, pour moi c’est définitivement la scène de la bibliothèque. Je trouve que c’est là où il y a vraiment le plus de choses qui se passent. Tous les personnages principaux sont là. On est à un pic d’émotion. Cette scène-là, j’adore la faire et je trouve que c’est tellement bien écrit, tellement bien ficelé. En même temps, il y a du chant, une scénette puis on revient sur du chant. C’est du pur musical comme on aime. C’est ma scène préférée.

Comment pourriez-vous convaincre un geek de décrocher de son écran pour venir voir le spectacle ?
VN : Alors s’il y a quelqu’un qui n’a pas envie de rire, qui n’a pas envie d’être émerveillé,  qui n’a pas envie de mettre sa petite larme au niveau émotion, qui n’a pas envie de voir un des plus beau spectacle au monde : qu’il reste devant son ordinateur ! (rires)
MT : Ça c’est fait ! (rires) Je dirais que le spectacle vivant apporte ce que la télé, ou l’ordinateur n’apportera jamais : l’émotion en live. Je pense que même lorsqu’on n’est pas sensible, d’un premier abord, à ce genre de spectacle il faut tenter. Parce qu’on est dans un monde où on oublie cruellement l’humain et le théâtre c’est humain.

 LA BELLE ET LA BETE, le musical

 du mardi au vendredi à 20h

samedi à 15h et 20h
dimanche à 11h et 16h

 

au Théâtre Mogador
25, rue de Mogador
75009 PARIS

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PHOTO DU MOIS #24 : quelle est votre madeleine de Proust ?

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le sujet du mois proposé par le blog J’adore j’adhère est : quelle est votre madeleine de Proust ?

Jonquilles des villes, jonquilles des champs.
Cette fleur jaune nous rappelle systématiquement les cueillettes familiales, annonçant le printemps.
Imparable.

Au tour des p’tits camarades de vous présenter leur proposition :

A chaque jour sa photo, A’icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, AnneLaureT, Annick, Arwen, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Cécile – Une quadra, Cécile Atch’oum, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire, Claire’s Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Djoul, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, FloRie, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Grenobloise, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, Ileana, Isa de fromSide2Side, Isa ToutSimplement, Isaquarel, J’adore j’adhère, Joane, Josiane, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Fille de l’Air, La Messine, La Nantaise à Paris, LaRoux, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d’Anne & Alex, LisaDeParis, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marie-Charlotte, Marmotte, MauriceMonAmour, Mère débordée, Mes ptits plats, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nie, Oscara, Pica Moye, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sailortoshyo, scarolles-and-co, SecretAiko, Sephiraph, Stephane08, Sylvie, Tataflo, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Thib, Ti’ Piment, Trousse cadette, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Vanilla, Violette, Viviane, Woocares, Xoliv’, Zaza,

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Sochi : Déjeuner français avec le porte drapeau français Jason Lamy-Chappuis et Annette pour Merci Maman ! Jeux Olympiques de Sotchi 2014

 Ce vendredi, le porte drapeau de l’équipe de France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Sochi 2014 est à l’honneur au Parc Olympique.
A deux pas du Galaxy Studio, P&G célèbre Jason Lamy-Chappuis et sa mère, Annette, vrai soutien pour le jeune athlète et médaillé d’or aux JO de Vancouver.
Le pavillon est, en effet, dédié à l’accueil des parents et famille des athlètes.

Image de prévisualisation YouTube

Lors d’un déjeuner entre Français, j’ai eu droit à un tête-à-tête avec le couple de la journée pour partager cette expérience des jeux en Russie au cours desquels, Jason a participé aux épreuves de combiné nordique en individuel et en équipe.

L’entrée dans le Stade Olympique est bien sûr l’image la plus spectaculaire qui a marqué le skieur. Un Graal après une longue attente et après avoir serpenté dans les couloirs de ce gigantesque navire dédié au sport. L’ambiance sonore à l’arrivée était impressionnante pour le jeune athlète et l’ensemble de la délégation.
Pour l’anecdote, juste avant l’entrée des membres de l’équipe de France, un bénévole russe les a menacé de ne pas les laisser entrer dans le Stade s’ils ne chantaient pas une chanson. Ils ont donc entonné la Marseillaise avec une complicité incroyable. La fierté d’être Français était dans le coeur de notre sportif.

Côté spectateurs et spectatrice privilégiée sa maman, Annette, ne se remet toujours pas du bruit impossible quand les athlètes russes sont entrés en piste ce soir-là, avec la vibration des gradins en plus.
Ne connaissant pas l’alphabet cyrillique, elle a eu le stress de l’attente prolongée de voir son fils en piste, plus habituée comme nous à l’ordre alphabétique classique. Si bien que son attention n’a pas faibli de toute la soirée.

Concernant sa participation à ces jeux, Jason n’a pas de sentiment d’échec, pas de regrets non plus, juste une déception ne pas avoir décroché une médaille. Il retient de très belles images : en haut du tremplin, la chaine de montagnes russes, le podium du slalom géant avec Missillier et Pinturault, “exceptionnel !”
A la question de savoir s’il perçoit quelque chose avant et pendant chaque saut, il répond : “les sifflets de maman, sur la barre d’élan, tout en haut du tremplin !” Après avec le vent, plus aucun son n’est perceptible avec le casque.

Annette retient aussi la rencontre avec les autres familles d’athlètes Français et étrangers et la complicité qui s’est installée avec certaines d’entre elles. Comme avec les parents de Charlotte Kalla, fondeuse suédoise et la mère de la patineuse artistique italienne médaillée de bronze, Carolina Kostner. Ayant tous et toutes connus déception et grands bonheurs, il n’est pas nécessaire de beaucoup de mots pour connaître l’état d’esprit de chacun après chaque épreuve.

Enfin, Jason confirme que Sochi est un lieu fait pour les athlètes, le village olympique est très bien situé et les transports sont efficaces.
Annette, sa mère, se rappelle encore ce que ses collègues lui disaient avant son départ pour la Russie : “Tu vas vraiment aller là-bas ?”
Et finalement, les contrôles de sécurité déployés sur les différents sites et dans les transports ont rassuré spectateurs et familles de sportifs dès leur arrivée.

Jason est prêt à nous surprendre encore. Rendez-vous très prochainement avec le champion olympique.

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Rencontres avec l’équipe de Bobsleigh Jamaicaine et la patineuse de vitesse Katarzyna Bachelda Curus au Samsung Galaxy Studio Sochi 2014

Avec mon équipe de mobilers internationaux invités à suivre les Jeux Olympiques de Sochi (ou Sotchi pour la prononciation française), ce mardi nous assistons à la rencontre des membres de l’équipe de Bobsleigh jamaicaine.

Après le premier coup d’éclat en 1988 qui a inspiré le film Rasta Rocket, deux athlètes originaires de Jamaique ont décidé, il y a plusieurs mois, de renouer avec la grande Histoire du sport.
Marvin Dixon et Winston Watts se sont lancés dans le crowdfunding pour mener à bien leur projet. Grâce à la mobilisation des internautes, il n’a fallu qu’une poignée de jours pour la levée de fonds leur permettant de décrocher leur billet pour ces jeux 2014.

Cette nouvelle aventure soutenue par Samsung fait l’objet d’un nouveau film Keep on pushing avec les héros des JO de 1988 et un guest : Usian Bolt, le médaillé olympique des JO de Londres 2012.

Après les gros muscles de Martin et Winston, place à la grâce avec la patineuse de vitesse polonaise, Katarzyna Bachleda Curus.
Membre de la Galaxy Team, l’athlète médaillée aux JO de Vancouver a livré ses impressions sur Sochi à notre petit groupe.

Âgée de 34 ans et mère d’une petite fille de 3 ans  – qui la soutient pour ces JO et est présente en Russie à ses côtés – Katarzyna assure que ces jeux sont les meilleurs pour elle en termes de préparation et de performances pendant les sélections, malgré sa médaille à Vancouver.

Elle nous a assurés aussi qu’au Village Olympique aucun athlète qu’elle ait rencontré ne s’est plaint des conditions d’accueil ou de l’ambiance en Russie.

A ma question sur ce qui peut la surprendre à ces jeux, la Polonaise répond qu’elle n’en revient toujours pas de voir des palmiers tous les jours.
Avant de la quitter, l’athlète confirme qu’elle n’a rien à perdre et que c’est une vraie chance de participer à nouveau à des jeux.

Pour le moment, la belle Katarzyna n’a pas gagné de médaille. Nous lui souhaitons bonne chance pour la compétition par équipe de ce jeudi.

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Le bon goût russe – JO de Sotchi – Matters of russian taste – SOCHI Olympic Games 2014

Ah le bon Russe ! Blogger invité aux Jeux Olympiques de Sotchi – participant au programme Samsung Mobilers avec une dizaine d’autres bloggers de pays étrangers – j’ai de nombreuses occasions de constater qu’en matière de bon goût les Russes ne sont pas en reste.

Je ne me serai bien sûr pas aventuré avec cet angle particulier pour un billet sur les JO si de jolies russes n’avaient pas validé mon constat, qui est bien malheureusement sans appel.
Jugez plutôt.

Tout d’abord, une pensée émue à Nelson Monfort et ses confrères français et étrangers qui endurent tous les jours la déco un brin chargée du Media Center à quelques pas du Parc Olympique.

Intérieur du centre de presse des Jeux Olympiques d’Hiver

La première chose que l’on aurait envie de dire à la vue de ce petit bijou kitsch d’architecture post-Disneyland serait : WTF ! ( What the fuck ! )

Bogatyr Hotel dans le Parc Olympique de Sochi

La version éclairée de nuit est encore plus incroyable.

L’arche des amoureux

 

Entrée principale du Luna Park de Sochi

 

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PHOTOS Sochi 2014 Supporters & fans – les spectateurs des Jeux Olympiques de Sotchi

A Sochi en Russie, comme pour tout autre grand événement sportif, le spectacle n’est pas uniquement et exclusivement sur la piste mais il est surtout côté le public.

Les Russes en nombre rivalisent de bonnes idées pour encourager leurs athlètes.

Pas assez d’un drapeau pour être fier !

Mais les délégations étrangères ne sont pas en reste pour honorer leurs hôtes.

Supporters Coréens au patinage de vitesse

Je vous propose quelques clichés pris lors de différentes compétitions sportives de ces jeux d’hiver comme le snowboard parallèle, le patinage de vitesse ou encore le saut à ski.

Supporter russe à l’Extreme Park pour la compétition de snowboard
Chapeau Matriochka sur une supportrice russe

Supporter Kazak
Une adorable canadienne

 

Des hollandais très fashion !

 

Des suppoters russes en kilt

 

Toujours fier d’être américain !

 

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Rainy Night – soirée de pluie @ Sochi Olympic Park Jeux Olympiques de Sotchi 2014

Tout bon photographe sait qu’un shooting de nuit réussi c’est une prise de vue qui suit la pluie.

Ce mardi, soirée de compétition acharnée en patinage de vitesse au cours de laquelle non pas un, ni deux mais bien trois hollandais se retrouvent sur le podium, la pluie s’acharne et bat son plein dans le Parc Olympique de Sochi – Sotchi en Russie. Pourtant aucune démotivation des spectateurs n’est perceptible à proximité de la Flamme Olympique.
Sorti du Palais du patinage Olympique, le spectacle de la lumière est total, avec les reflets sur le sol.

Spectacle nocturne autour de la Flamme

 

Adler Arena Skating Center

 

Iceberg Skating Palace

 

Medals Plaza : Bienvenue à Sochi !

 

Bogatyr Hotel, style château, dans le Parc Olympique

 

Maison de la Suisse à Sochi

 

Samsung Galaxy Studio Pavilion

 

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