Archives de catégorie : Dernières infos

2062 aller-retour vers le futur : exposition, concerts, projections Gaîté Lyrique

La Gaîté Lyrique vous offre une First Class pour un retour dans le futur. Immersion dans un monde de tous les possibles, imaginé, fantasmé, euphorisé par un noyau dur d’artistes contemporains.

Vous avez prévu quoi en HELLO™? Les paris sont ouverts et les inspirations sont bouillonnantes pour inventer les prochaines décennies.

Une mise en bouche d’abord avec deux vidéos tournées en extérieur: une mer dialogue avec elle-même à côté d’un point de vue sur route montagneuse over-fréquentée par une transhumance de voitures et autres camping-cars. Un peu plus loin un tableau cinétique propose un point de vue sur un loisir bien apprécié par les Frenchies: le pédalo.

Les chenilles de nos poubelles se sont métamorphosées en sac de couchage et l’on ne comprend toujours pas à quoi peut bien servir ce Watercool inventé par le collectif Pleix. Ce groupe d’artistes a d’ailleurs une place de choix au sein de l’exposition avec une série de plusieurs propositions.

Ainsi, les sept artistes qui composent Pleix nous délectent les papilles de leurs inventions culinaires Pop avec un mur de vidéos de produits colorés, onctueux et avant-garde.

Le collectif nous prouve aussi, si l’on en doutait encore, que l’animal n’est pas le meilleur ami de l’homme.  En tout cas, dans le futur, chaton, vache et ourson ne se cacheront plus pour montrer leur dégoût de l’espèce humaine. Bien fait pour nous, depuis le temps qu’on leur pourrissait leur espace vital.

Au fil des salles d’exposition, le visiteur s’étonne de l’absence de questionnement autour du corps humain. Il semble que pour les artistes qui ont planché sur la question, c’est plus l’environnement de l’homme et de la femme qui va s’adapter que l’inverse.

En tout cas, les trouvailles sont nombreuses et réjouissantes. Comme cette caverne imagée par François Olislaeger. Tel un Indiana Jones, à la lumière d’une led, le visiteur se retrouve à explorer les peintures rupestres futuristes de l’artiste. L’ingéniosité de cette installation fixe des images fortes de cette projection de nos années à venir.

Le parcours se finit par un petit frisson: franchir une autre dimension et devenir un spectre. Comment? En  adressant un mail à envoi retardé à un proche ou à soi-même mais aussi en enregistrant un message par téléphone ou une vidéo avec l’Urne transtemporelle.
Imaginez plutôt la jubilation d’Interroger l’autre à distance et dans le temps. D’envoyer une déclaration d’amour qui sera lue dans 10, 20 ou 40 ans. Ou de se poser une question qui n’aura pas de réponse immédiate.

A la fin de l’aventure, certains se demandent si les inventions de David Guez et Michel Reilhac ne pourraient pas se dérober avec le temps ou s’autodétruire. C’est plutôt amusant de penser que notre message enregistré pourrait partir dans lymbes de l’espace-temps. En tout cas, pour tous ceux qui n’habitent pas Paris, vous pouvez participer à cette performance interstellaire en vous connectant sur site 2067.hypermoi.net

2062 Aller-retour vers le futur
Expo, performances, concerts, projections et théâtre

A la Gaîté Lyrique jusqu’au 25 mars 2012
3 bis rue Papin 75003 PARIS

Share

Galerie photos: Tapis Rouge pour la comédie musicale AVENUE Q à Bobino Paris

Avant de découvrir sur ces pages la critique de la comédie musicale Avenue Q, installée à Bobino depuis le 7 février, la fine équipe vous propose une galerie de photos de de la soirée tapis rouge, ce jeudi.
People, noeud papillon et American in Paris se sont donnés rendez-vous pour une générale presse enthousiaste.
Bruno Gaccio n’est finissait plus de sourire et le réalisateur Cédric Klapisch n’a pas boudé son plaisir tout au long du spectacle.

Introducing: Gaétan Borg, qui interprète Princeton et Rod.
Il est fort à parier que ce jeune homme va faire craquer les filles.

Le beau gosse de la troupe française

bogosse attitude comédie musicale avenue q bobino paris france

Willy Rovelli comédie musicale Avenue Q France Bobino Paris

Willy Rovelli, d’Europe 1

Christophe Barratier Avenue Q bobino paris comédie musicale

Christophe Barratier, réalisateur des films Les Choristes et La nouvelle guerre des boutons

Cristina reali tapis rouge avenue q bobino paris comedie musicale franc e

Cristiana Reali

 

Jeane Manson, Lucy la Salope et Shirel
Jeane Manson, Lucy la Salope et Shirel

 

 Deux membres de l’équipe américaine étaient présents ce jeudi: Jeff Whitty, auteur du livret original et Anna Louizos, responsable de la scénographie originale.

 

Le metteur en scène Dominique Guillo, Jeff Whitty, auteur du livret original,  Anna Louizos responsable de la scénographie originale
Le metteur en scène Dominique Guillo, Jeff Whitty, auteur du livret original, Anna Louizos responsable de la scénographie originale

Le décor de la version française, fidèle à l’original.

Avenue Q comédie musicale france bobino décor paris

 La comédie musicale AVENUE Q
à Bobino

Du mardi au samedi à 21h
Matinées samedi et dimanche à 16h30

Share

Matryomin Ensemble Mable Live in Vernissage exposition 2062 aller-retour vers le futur – Gaîté Lyrique à Paris

C’était la soirée à laquelle le tout Paris branché, geek et uber-sexuel se devait d’assister, quitte à refuser un dîner avec maman ou un dernier verre avec son collègue de boulot.

Ce mardi, à la Gaîté Lyrique, l’exposition HELLO™ accueille une foule de visiteurs compacte mais disciplinée.

En guise de cerise sur le gâteau, avec le champagne et le petit sac en toile souvenir: un invité musical surprise.
Le Matryomin Ensemble Mable, en provenance directe du Japon, foule pour la première fois le sol parisien pour une courte performance.

Cette formation, armé de drôles d’instruments en forme de poupées russes, nous a offert des reprises savoureuses de grands airs dont L’hymne à la joie.
Nous n’avons pas pu résister de partager cette cover de Over de Rainbow

Image de prévisualisation YouTube

Exposition 2062, aller-retour vers le futur
Jusqu’au 25 mars 2012
A la Gaîté Lyrique

Share

Bonus Interview: Julie Adore se dévoile dans le métro et avec Karl Lagerfeld

Vous avez adoré la malicieuse blogueuse et créatrice Julie Adore dans son portrait croqué avec délice par la fine équipe du blog.
Vous allez aimé ces deux anecdotes croustillantes que l’on ne pouvait garder pour nous.
La première: sa rencontre avec Dieu le père de la Mode.
Monsieur Karl Lagerfeld rencontré non pas dans au dernier défilé Chanel mais en pleine rue.
It’s kind of magic.”
Image de prévisualisation YouTube
La seconde: pas facile facile pour une jeune femme russe arrivant à Paris de prendre le métro.
Qui a dit que les agents de la RATP n’avaient pas de sens de l’humour?
Image de prévisualisation YouTube
Share

Exposition DANSER SA VIE au Centre Pompidou : la mienne est plus joyeuse

Les partitions de l’exposition Danser sa vie à Pompidou ne manquent pas d’audace, d’esthétisme, de théorie, ni de rythme.

Et Pourtant. Après une entrée majestueuse avec les grandes toiles de Matisse,  les salles qui se succèdent donnent un curieux sentiment que cet exceptionnel tourbillon s’est  regardé un peu trop le nombril créatif.
Le constat est sans appel: l’humour et l’auto-dérision ne sont pas de mise dans un grand ensemble de propositions chorégraphiques du XXe siècle.

Il y a bien entendu de belles envolée comme la joie et les hanches de Joséphine Baker à jamais immortelle dans les archives Gaumont Pathé.
Un des trop rares sourires généreux de l’exposition.

On ne peut totalement reprocher le choix des oeuvres présenté. Comment ne pas s’émouvoir de l’animalité brute et sensuelle du Sacre du Printemps de la chorégraphe allemande Pina Bausch? Peut-on ignorer le ballet coloré des toiles du peintre allemand Emile Nolde ou l’épure Cézanienne qui nous éclairent encore?
Pourquoi résister plus longtemps à la fulgurante beauté du ballet tout en nudité sur huile d’olive intitulé Luomo et imaginé par le flamand Jan Fabre?

Cependant, alors que l’abstraction des costumes de scène de Picasso nous amuse, la dimension festive de la danse reste absente du parcours.
Point de trublions dénommés Philippe Decouflé ou Blanca Li.

Toutefois la dernière partie de l’exposition intitulée sombrement POP pourrait nous redonner quelques espoirs dans la danse contemporaine.
Une sérigraphie de pas de danse par Warhol, une scène saturée d’ampoules pour un show qui n’aura jamais lieu par l’artiste Félix González-Torres.
La danse se fait alors jeu avec le spectateur.

Au détour d’une salle de projection, on se retrouve nez-à-nez avec un couple tout droit sorti des années 70. Imaginez  le duo mythique du film Saturday Night Fever, John Travolta en dieu de la piste disco, saturé de couleurs. La séquence est littéralement déstructurée, réécrite et s’offre un nouvel habillage sonore en la voix de l’unique Eartha Kitt et son Where is my man. Cette scène de cinéma devient une nouvelle oeuvre mouvante sous la palette de l’artiste corse Ange Leccia, insufflant au passage une nouvelle dimension mythologie.

Mais le point d’orgue de cette tentation de l’ironie, voire même de la parodie est à vivre du côté du spectacle: The Show must go one de Jérôme Bel.
Il fallait un pied de nez à toute cette réflexion sur le corps et celle proposée par le chorégraphe est jubilatoire. Une vingtaine de comédiens danse selon l’humeur de l’instant sur de grands airs de la musique contemporaine. David Bowie, Freddy Mercury convoqués pour une performance aussi provocante qu’inspirée. N’oublions pas que lors des dernières représentations du spectacle au Théâtre de la ville, certains spectateurs ont préféré quitter la salle.

Exposition Danse sa vie
Au Centre Pompidou

Jusqu’au 2 avril 2012

Share

Interview : la blogueuse JULIE ADORE se dévoile

La blogueuse d’origine russe, Julie Adore, nous ouvre les portes de son Paris.
Depuis 10 ans, elle arpente les rues de Montmartre, prend la capitale en photo sous tous les angles et guette le dernier collage street art sur un mur.
Vous connaissiez son blog, ses tweets et ses créations colorées tricotées avec passion. Par contre, vous n’aviez sans doute pas encore eu la chance d’entendre sa voix.

Image de prévisualisation YouTube

Son accent se fait discret vous ne trouvez pas?
Et depuis son arrivée en France – vous ne le croirez pas – ses yeux gris sont devenus bleus sous le ciel de Paris.

Au fait, saviez-vous que les touristes russes venaient en nombre à Paris au cours du mois de janvier? Julie Adore a la réponse à cet constat.
Les Russes ont, depuis quelques années, leurs vacances d’hiver du 1er au 10 janvier.

Pourquoi? A cause d’une donnée simple: 3 fêtes qui se succèdent en moins d’un mois.  On commence par le nouvel an classique  du 31 décembre, suivi du Noël orthodoxe les 6 et 7 janvier, pour terminer par l’ancien nouvel an russe du 13 au 14 janvier.

Face à cela,  le gouvernement russe a préféré, plutôt que d’avoir de nombreuses personnes saoules plusieurs jours de suite au travail, que le plus judicieux était de leur offrir des vacances. CQFD

 

Share

Musique: GREENSHAPE en interview vidéo et en live pour son premier album Storyteller

Alors qu’il fait la couverture de Guitar Unplugged du mois de janvier – une vraie grosse fierté pour lui – la fine équipe du blog mise sur la consécration de Greenshape pour l’année 2012.

C’est qu’il ne nous lâche plus les oreilles depuis la rentrée. Et le talent du jeune songwriter n’a pas échappé à ses premiers spectateurs des caf’conc’ de Valenciennes, au Ciné Théâtre 13 à Paris, en passant par quelques villes de province. Avant de s’embarquer pour quelques dates de la tournée de Daniel Darc et une soirée au Café de la Danse, le 20 mars.

Colette n’a pas d’ailleurs manqué de déguainer plus vite que les autres et de l’épingler dans sa music box.

Et entorse à la règle, nous avons choisi de lui tirer le portrait alors qu’il n’est pas d’origine étrangère comme nos guests précédents.
A sa décharge, Greenshape chante anglais et n’est pas natif de Paris.

Que de bonnes raisons et bien d’autres à découvrir en vidéo en mots et en musique.

En prime pour cette nouvelle année: un BONUS

Album: Storyteller de Greenshape
Sober and Gentle

Share

Vidéo: Sir PAUL SMITH always inspired by Paris – le couturier britannique à Paris pour son livre Notes

Ce lundi, Sir Paul Smith, célèbre couturier britannique anobli par la Queen Elisabeth II, est de passage à Paris pour dédicacer son livre, Notes, aux Editions de La Martinière.

A 12h30, heure d’arrivée du créateur de mode au Publicis Drugstore, la file d’admirateurs commençait à s’épaissir. L’équipe d’ United States of Paris n’a pas résisté à l’envie d’échanger quelques mots et de profiter du charme de cet artiste incontournable qui a réinventé l’élégance masculine.

Oubliez pour le moment chaussures, sacs et autres parfums, griffés de petites rayures plus ou moins discrètes.

Enjoy, c’est court et so british!

Image de prévisualisation YouTube

A noter également la sortie en dvd du portrait, Paul Smith, gentleman designer, aux éditions Arte Vidéos.

Share

Interview : Mike Leigh and Paris – invité d’honneur du Forum des Images

Le réalisateur des films Another Year, Be Happy et Secrets and Lies était à Paris, ce week-end, pour ouvrir la programmation London Calling et rencontrer son public lors d’une masterclass comble au Forum des Images.

L’occasion de rappeler que son oeil de cinéaste a été marqué par la Nouvelle Vague et par les films ayant pour décor les rues de la capitale.
De très bonnes raisons pour en savoir plus sur son attachement pour la ville.

La fine équipe a eu le temps de poser trois questions à Mike Leigh, à la sortie de la présentation du film Meantine.

Image de prévisualisation YouTube

Rappelons que le cinéaste britannique présidera la prochaine Berlinale en février 2012.

London Calling jusqu’au 29 février au Forum des Images

Share

Banana Republic Avenue des Champs Elysées: le mauvais goût américain a encore frappé

Après les chemises à carreaux pour bûcherons, les tongs improbables et les files d’attente plus que suspectes d’Abercrombie and Fitch, au 23, une nouvelle boutique made in US vient d’ouvrir ses portes, en face, au 22, sur la plus belle avenue de France.

Banana Republic et son style old-school à la Jackie Kennedy et Mad Men souhaite à son tour envahir les rues parisiennes de son art trait particulier d’habiller hommes et femmes.
Et quelle tristesse en passant les portes de cette nouvelle enseigne.

Malgré un intérieur spacieux et cosy, sur les cintres rien de renversant. Bien au contraire, une terrible impression de manque d’inspiration, de regression plus que de fashion ou vintage. Rayon femmes: motifs à imitation léopard, colliers et bracelets en perles, veste à poils synthétiques ou robe fleurie pour bourgeoises de la 5e avenue de NYC.

Rayon hommes: pull grosses mailles bicolore. pull orange sans vitamines et autres chemises à carreaux. Classique et morne à souhait.

On aurait préféré une boutique prêt-à-porter Jean-Paul Gaultier ou Chanel à prix raisonnables pour clouer le bec de tous ces ricains.

Share