Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Et cette fois le thème du mois choisi par DelphineFest passion(s) en référence à la citation de Saint Augustin : “Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion.”
Une passion née à New York est de prendre de la hauteur en pleine ville. Et pas à grands frais avec un hélico. La force des jambes suffit. Nous avons découvert Paris autrement en nous approchant du clocher de la Cathédrale Notre Dame ou grimpant sur le Dôme du Sacré Coeur.
Et tout récemment, c’est à Milan que nous avons gravi les 160 marches qui nous a mené sur les terrasses de la Cathédrale Duomo pour découvrir la Piazza sous un tout autre angle.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Et cette fois le thème du mois choisi par Carole en Australie est : renversant !
Et exceptionnellement, nous apportons une légère correction au thème proposé. Pour nous, ce sera définitivement renversante, comme cette vue unique sur Paris depuis le dôme du Sacré-Coeur à Montmartre. Après une ascension de 300 marches (aucun ascenseur ne dessert ce rooftop !), le regard comme l’objectif a du mal à saisir tous les détails de ces toits et autres monuments vus d’en haut.
Les touristes ont une furieuse tendance à faire fuir les Parisiens qui ratent une perspective à 360 degrés inégalable.
Alors qu’il suffit parfois d’une petite visite en fin d’après-midi pour éviter la grosse affluence des week-ends.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Et cette fois le thème du mois choisi par Fanfan Raccoon est : Soyez créatifs à la maison !
En été, la maison est aussi bien un terrain de jeu intérieur qu’extérieur. Et c’est du côté du jardin que j’ai planté mon objectif.
Bonnes vacances aux juilletistes !
Etre blogueur, c’est profiter de moments privilégiés à partager avec vous tous et toutes. Aujourd’hui, nous avons eu accès à un lieu inaccessible au grand public mais pourtant bien visible : la plantation de fraisiers située sur les toits des Galeries Lafayette, en plein coeur de Paris. Un exemple de végétalisation en passe de réussir.
Nom de codeSous les fraises. Le projet a été développé en partenariat avec la Mairie de Paris, Paris&Co, l‘Association Française de Culture Hors Sol et les Galeries Lafayette.
Végétaliser un toit n’est pas simple : contraintes techniques, sécurisation des installations. Le défi d’envergure a été relevé.
D’où l’impossibilité d’ouvrir la visite au public.
Outre la vue imprenable sur Paris et sur la terrasse (encore méconnue) de la célèbre adresse du Boulevard Haussmann, le but de ce jardin est bel et bien de faire connaître et de développer ce genre de culture dans d’autres lieux parisiens, tout en les rendant accessible aux visiteurs.
Plantés en avril, les pieds ont déjà produit plus de 400 kg de fraises dont les grands restaurants sont friands : des partenariats sont même en court de développement avec des chefs parisiens.
Parmi les fraises communes, on trouve aussi des espèces plus rares, des plantes aromatiques, des fleurs comestibles. Au total : 150 espèces différentes végétales se blottissent pour profiter d’une vue exceptionnelle sur les toits de Paris.
La consommation d’eau est régulée par un système complexe de capteur.
100% bio, 100% sans pesticide : les insectes batifolent à l’aise dans cet espace de verdure et assurent la pérennité des cultures.
Deux ruches ont même été installées pour favoriser la pollinisation.
C’est donc directement cueillis sur pied que l’on a pu goûter ces trésors rouges. Et les fraises des bois sont particulièrement goûteuses…
Nous sommes impatients que cette belle initiative Sous les fraises donne envie à d’autres institutions, monuments er entreprises de faire d’autres petits jardins…
En attendant, rêvez avec nous à un Paris plus fleuris.
Vous aimez les livres, les gros volumes illustrés, les catalogues de photos et autres ouvrages d’art ? Attention #bonplan ! Taschen, l’éditeur incontournable, organise des ventes privées, du 25 au 28 juin 2015 dans sa boutique de Saint Germain des Prés.
Pendant quatre jours, le magasin de la Rue de Buci, à Paris, va proposer des remises allant de 50 à 75 % sur les exemplaires de consultation ou présentant un léger défaut et proche de la rupture de stock. Photographie, peinture, architecture, pop culture, Paris, sport : tous les domaines artistiques sont concernés.
De bonnes affaires en perspective pour les amoureux des arts qui veulent garnir leur bibliothèque à moindre frais.
En plus de trouver un exemplaire du catalogue Helmut Newton ou une compilation des plus belles photos de Paris, un concours vous permettant de gagner jusqu’à 10 000 $ de cadeaux est organisé : partagé votre selfie sur les réseaux sociaux (Instagram, Twitter ou Facebook) avec le hashtag #TASCHENsalefie. Chaque jour les meilleures contributions sélectionnées seront visibles sur la page Facebook de Taschen. À la fin de l’opération, les dix photos les plus likées gagneront jusqu’à 10 000$ de livres.
Soyez artistique, décalé pour que votre autoportrait ou votre composition “livresques” fasse partie des gagnants.
Pour nos lecteurs franciliens, United States of Paris vous fait gagner des invitations (pour 2) pour participer à la soirée avant-première de vente à prix très réduits, le 24 juin 2015.
Concours
Vous avez envie de faire plaisir à votre bibliothèque ? Ou vous cherchez un cadeau sympa pour un anniv ?
Nous vous offrons des invitations pour la soirée avant-première du mercredi 24 juin 2015 à la boutique Taschen rue de Buci à Paris. Avec sur place, une petite surprise en plus !
Pour les gagner, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire ci- dessous avant le dimanche 21 juin 2015 23hsans hésiter pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 invitations pour la vente avant-première + leur surprise à retirer le soir même.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 24 juin 2015 !!
Bonne chance à toutes et tous !
CONCOURS TERMINE
Store TASCHEN de Saint Germain des Prés Ventes privées du 25 au 28 juin 2015 (ouverture à tous !) 2 rue de Buci 75006 PARIS
Horaires : Jeudi de 10h à 20h Vendredi et samedi de 10h à minuit Dimanche de 10h à 20h
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Et cette fois le thème du mois choisi par Xoliv’est : Orange.
Et c’est à l’artiste Felice Varini que nous devons notre inspiration avec cette oeuvre orange vif qui épouse l’architecture de la Grande Halle de la Villette actuellement.
Impossible de le retenir, notre nouveau joujou, le S6 Edge, était impatient de traverser la Manche. Quand on lui a dit que sa ligne design et fine, alliage d’aluminium et de verre, avait les honneurs d’une diffusion en continu sur les écrans de Piccadilly Circus, il ne tenait plus dans la poche. Alors qu’il vient tout juste de se parer de 2 nouveaux coloris !
Avant de prendre le train, il fallait quitter le petit vieux, l’Iphone à écran cassé et à la mémoire en constante saturation. Mais pour éviter un mal de tête à recopier tous les contacts et sauvegarder les textos accumulés ainsi que les nombreux mémos, j’ai opté pour le Switch complet, transfert du vieux tél ou p’tit jeune. Bien sûr, ça a pris plus de temps que je ne le pensais, faut dire que j’avais blindé la mémoire.
Résultat après une bonne quarantaine de minutes : un nouveau tél avec tout ce qu’il fallait garder de l’ancien. L’appli Smart Switch nous fait rêver au temps futur où nous pourrons transférer notre cerveau dans un corps tout jeune avec toutes les nouvelles options. Le pied !
Arrivé à Londres, on comprend très vite que le S6 est ton super allié à l’étranger. Premier essai : le mode wifi. En comparant son antenne à celui de ma voisine armée d’un iPhone, il est capable de te chercher la connexion plus loin que son concurrent. Super avantage, quand tu ne veux pas payer une fortune en frais d’itinérance.
Question photo, il est réactif. Un vrai look de British en pleine rue? Un rouquin tatoué de la main gauche devant toi dans le tube ?
Discrétion, rapidité et qualité. Le flou n’est plus de mise avec un doigté légèrement imprécis. Sur ce point il nous souffle, la précision 16 mégapixels se ressent à chaque instant. Et quand on passe en mode selfie, on ne se retrouve plus en basse déf ultra pixélisée, c’est du 5 mégapixels qui t’attendent.
Niveau écran on a l’impression de passer du 4/3 au 16/9. L’écran incurvé pourrait paraître gadget mais pour le visionnage de vidéos, le confort est indéniable. L’immersion n’est plus illusion mais est palpable. Kim Kardashian peut bien casser le net à nouveau, cette fois on n’est prêt pour en prendre plein les mirettes !
Plus besoin de passer sa life dans son répertoire, la sélection de 5 contacts favoris en affichage latéral accessible d’un simple coup de doigt sur l’écran, est un gain de temps. Surtout quand on est un garçon occupé comme ce blondinet aperçu à Londres.
La nuit, le Edge est astucieux et surtout n’éblouit plus le dormeur avec son affichage latéral discret.
Pour finir, gros coup de coeur pour le chargement par induction. Le cordon est désormais une option. Une nouvelle ère s’offre à nous. Et quand la charge nous assure une pleine rapidité : un passage de 0 à 50% de réserve en 30 min, c’est StarWars dans ton phone.
Dernière info, on en voit de toutes les couleurs avec le S6 : Blanc astral, Noir cosmos et Or stellaire. Samsung vient tout juste de lancer 2 nouveaux coloris : Bleu topaze (pour le Galaxy S6) et Vert émeraude (Galaxy S6 edge), histoire de se distinguer de ses voisins.
BONUS : le S6 a fait une expérience renversante lors des derniers DDAYS ! Il a osé tournoyer sur lui-même à la force d’une perceuse dans le cadre du projet DIY : The Selfie Project présenté par deux étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne. Renversant et spectaculaire. Le petit n’a définitivement pas froid aux yeux !
A voir aussi : notre reportage complet sur la IceRoll réalisé avec le S6
Pleins feux sur les Audi Talents Awards. Alors que le lauréat design, Alexandre Echasseriau expose ses travaux à la chapelle du Musée des Arts et Métiers, la cuvée 2015 est révélée lors de lancement officiel des DDays à Paris.
Dans ce foisonnement d’innovation, rencontre avec 3 des 6 membres du jury passionnés par les projets qu’ils ont eu à défendre.
Ce jeudi au Mandarin Oriental, fin de la première session de délibération du jury pour les catégories : court-métrage et musique à l’image.
Les finalistes présents dans ce salon du 1er étage tentent de masquer leur impatience en dialoguant avec leur voisin. Le jury complet vient soulager l’attente et annonce les premiers lauréats : Magali Magistry (court-métrage) et le duo Florent et Romain Bodart (musique à l’image). Quelques minutes après les remerciements et séances photo et juste avant de statuer sur les lauréats design (Isabelle Daëron) et art contemporain (Bertrand Dezoteux), nous avons échangé autour de l’innovation, des coups de coeur et des atouts de 3 jurés.
Pourquoi avoir accepté de participer à ce jury 2015 ?
L’innovation me passionne et KissKissBankBank est un outil ouvert aux les artistes et porteurs de projets créatifs et innovants. Permettre à des artistes d’émerger c’est ce que nous faisons tous les jours avec mon équipe, nous associer aux ATA était donc évidence.
Quelle est votre légitimité à participer aux catégories art contemporain et design ?
C’est vrai que c’est impressionnant ! (rires) Autant la musique à l’image et le court-métrage, ça faisait partie de mon métier avant car je travaillais dans la musique. Je représentais des artistes pour des bandes son de films et de pubs. Pour l’art et le design, je vais être beaucoup plus humble parce que ça ne fait pas partie de “mes talents”, mais je suis passionnée par ces disciplines. J’aurais aimé être designer en fait.
Ça va donc être une sorte de projection, un fantasme de me mettre à la place des finalistes et lauréats.
Qu’est-ce qu’il y a d’innovant dans votre équipe ?
La manière de travailler : nous accueillons tous les artistes et créateurs dans notre bureau openspace, chaque jour pour les aider, les coacher. Et l’entretien se fait dans l’openspace avec tous les départements : un artiste peut donc aussi bien rencontrer des développeurs qui ont un avis web, ou des spécialistes-projets ou la communication ou la stratégie. Nous sommes tous à disposition.
Toutes les oreilles sont à l’écoute ?
Ça peut être terrifiant au départ mais on fait comme si on n’écoutait pas. Il y a de la musique toute la journée dans le bureau, donc c’est assez décontracté. Mais on se permet de participer au cours d’un rendez-vous.
Et parmi les projets en ligne sur KKBB, quels sont ceux particulièrement innovants ?
Nous avons une vitrine d’objets innovants financés par KissKissBankBank mais aussi le KissKiss Game. Je pense au Cahier de dessin animé, une appli géniale qui transforme vos dessins en animation ; à Sea Orbiter, un vaisseau d’exploration sous-marine et aussi àJean Bouteille, le retour de la consigne (une innovation sociale).
Un projet qui vous a particulièrement touché ? J’ai eu un coup de coeur pour le projet de court-métrage Expire de Magali Magistry. Déjà dans la présentation que j’avais lue avant de la rencontrer, je trouvais toutes les références esthétiques magnifiques et maitrisées. Et puis le propos de ce qu’elle a envie de montrer à l’image est très intéressant tout en montrant pas mal d’innovations technologiques mais pas gratuitement ; elles vont servir le film.
Çasera vraiment un grand film et j’ai hâte de le voir.
Quelle est la kisskiss touch que vous apportez dans le jury ?
Un peu d’optimisme, un peu de disruptivité, de bienveillance aussi. Je vais essayer de mixer l’ensemble avec un peu de pop aussi !
Pourquoi avoir accepté de participer aux ATA 2015 ? Chez Soon Soon Soon, notre conviction est que l’innovation peut être partout et pas uniquement dans la technologie, dans tous les domaines et toutes les activités pro et personnelles de la vie. Comme nous ne sommes pas du tout expert dans ces domaines, moi pas du tout et Soon non plus, nous voulions apporter un regard neuf.
Nous savons ce qui est innovant et ce qui ne l’est pas et pouvons dire si le projet a un vrai potentiel de différenciation. C’est ça l’esprit de SSS.
Qu’est-ce qui est innovant chez Soon Soon Soon ? Nous travaillons en coworking, ce qui n’est pas vraiment nouveau aujourd’hui mais ça fait des années qu’on est noyé au milieu de plein d’autres entrepreneurs. Et puis, un aspect très peu utilisé en France : le travail en distance. Pour l’anecdote, celui qui s’occupe de nos réseaux sociaux (page FB, Twitter) est complètement nomade. Actuellement, il vit en Colombie. Il y a 3 mois il était en Équateur et 6 mois au Canada. Ce mec est top dans son travail donc on s’en fout qu’il ne tienne pas en place. Et si, à la différence de pas mal de boîtes, nous sommes en retard de 3 heures pour répondre à un mail, ce n’est pas si grave. J’aime beaucoup cet état d’esprit. On l’applique à tout le monde. Tout le monde est mobile : une personne de l’équipe est entre Paris et Toulouse, moi entre Paris et Lille.
Les frontières entre vie privée et vie pro sont totalement effacées. On l’entend beaucoup mais nous on le vit vraiment.
Un projet d’un finaliste qui vous a tapé dans l’oeil ?
Le niveau de qualité des projets et leur niveau d’aboutissement sont vraiment remarquables. On a vraiment affaire à des professionnels. On s’adresserait à une agence pour demander des propositions dans ces domaines, nous aurions la même qualité. C’est vraiment excellent.
Un projet qui m’a vraiment touché c’est justement un qui n’a pas été retenu : le court-métrage Girafede Demis Herenger. Il a vraiment un univers à lui dans lequel il vous entraine littéralement. On a vraiment envie de le suivre et de voir le résultat. Après le projet était moins abouti sur la technique. On voit que c’est un artiste-créateur mais il est moins manageur que les autres. Il pourrait faire un peu peur (rires). Mais on sait qu’il va y arriver.
Quelle est la Soon Soon Soon touch que vous apportez pour ces ATA ?
Le côté différenciant. Est-ce qu’on reste dans les codes de la profession, dans ce que l’on connait ? Ou est-ce que l’on va prendre des risques ? Quitte à soutenir un projet qui est moins bon techniquement mais qui meilleur sur le long terme.
Carole SCOTTA, fondatrice de la société de production et de distribution Haut et Court
Qu’est-ce qui a motivé votre choix de participer à ces ATA ?
Principalement la transversalité. Et le fait que je faisais équipe avec des personnes de domaines différents du mien. Savoir comment eux allait regarder ce que je suis censée connaître le mieux et inversement. C’est rare !
Quels critères pour vous comptent pour soutenir un projet ?
La cohérence de la pensée, la singularité de la démarche et la capacité des candidats de prendre des risques pour leur projet. Et surtout ne pas reproduire des choses déjà galvaudées.
Qu’est-ce qui caractérise votre équipe au sein de Haut et Court ?
Fonder une petite famille depuis 20 ans avec une vraie cohésion, un dialogue permanent entre nos différentes activités : la distribution, le cinéma, la télé… La transversalité qui me plait au sein des ATA, j’essaie de le mettre en oeuvre chez nous.
Allez-vous suivre Magali, la lauréate court-métrage ?
J’espère bien. Elle a peut-être déjà un producteur. Nous verrons bien. Mais je ne fais pas partie du jury pour cette raison.
Qu’est-ce qui vous a touché dans son projet ? La cohérence de son univers et comment elle l’a relié à des choses qui semblaient très personnelles dans un univers fantastique et futuriste. Comment créer un univers qui en même temps raconte des choses de soi et être capable de très bien en parler.
Pour les lauréats de musique à l’image, Florent et Romain, qu’est-ce quia compté pour votre choix ?
Leur pluridisciplinarité nous a séduits. L’un est aussi illustrateur, ils travaillent ensemble mais aussi ont chacun des projets personnels. Leur humilité aussi nous a touchés. L’exercice de style qui leur a été imposé était vraiment très bien. Nous avons revu les images autrement avec leur musique, qui pouvait s’effacer aussi pour être au service des images.
Citons les 3 autres membres du jury : la designer Matalie Crasset, Vincent Carry, créateur des Nuits Sonores, festival lyonnais de musique électro et Marc-Olivier Wahier , commissaire d’exposition, critique d’art, ancien directeur du Palais de Tokyo et fondateur de Chalet Society.
Pour en savoir plus sur les lauréats des Audi Awards Talents 2015, cliquez : Court-métrage : Magali Magitry Musique à l’image : Florent et Romain Bodart Art contemporain : Bertrand Dezoteux Design : Isabelle Daeron
C’est LE rendez-vous sportif et people de la fin de printemps parisien : Roland Garros. Le programme #PricelessParis by Mastercard nous a réservé un accueil personnalisé et exceptionnel Porte d’Auteuil. Entre déambulation privilégiée dans des lieux non accessibles au grand public, repas 3 étoiles et matchs au ras du court. Retour sur une vraie journée VIP accessible à tous. C’est parti !
La visite du site
C’est sous un soleil radieux que nous commençons notre journée par une visite guidée. Durant 1 heure, notre hôtesse nous conduit dans des espaces dans lesquels le simple spectateur ne peut pénétrer tout en nous distillant anecdotes et infos insolites sur le tournoi.
Pour des raisons de confidentialité, il nous a été impossible de photographier certains espaces. Et c’est bien compréhensible…
Le restaurant des joueurs voit passer, sur les 3 semaines de compétition, 4 tonnes de pâtes, 3 tonnes de riz et 160 kg de bananes par jour : des chiffres vertigineux.
Les médias sont une pièce maîtresse de Roland Garros : 1 300 journalistes, radio TV et presse écrite, sont accrédités pour 2015.
Répartis sur plusieurs pôles, les salles de presse font partie des lieux majeurs qui leur sont réservés. Mais ici point de passe-droit pour les interviews : premier arrivé, premier servi quel que soit votre notoriété.
Un petit tour côté cabines des commentateurs TV pour un point de vue exceptionnel sur le court Philippe Chatrier.
Et à 10 h, le plateau de France Télévisions est bel et bien désert.
Et pour ceux que cela intriguait, voici une petite vue depuis les “meurtrières” qui parsèment le pourtour d’un court. Attention aux balles de tennis perdues qui peuvent atteindre des pointes de 200 km/h…
Côté coulisses, vous apprendrez que Rafael Nadal garde toujours le casier 159, celui qu’il avait lors de sa première victoire à Paris, que Roger Federer lui joue les concordances avec le casier 11 en 2011, le 12 en 2012…
Ces quelques anecdotes nous permettent d’atteindre le seuil du court Philippe Chatrier (ex-court central) et la petite porte par laquelle les joueurs y accèdent. Vraiment unique !
Avant de passer aux matches, un peu de patience, un petit point équipe et logistique s’impose.
Roland Garros : c’est 300 personnes qui travaillent à l’année sur l’organisation du tournoi et 15 000 durant les trois semaines de compétitions.
La mise en place de cet évènement nécessite 3 mois de préparation sur site : le chantier est titanesque. Par exemple, les préfabriqués de la zone TV sont installés spécialement pour la période.
Nous vous avons assez fait saliver, passons côté court
C’est le deuxième tour du tournoi.
Nous prenons place dans une loge avec une vue exceptionnelle sur le court Philippe Chartrier, à quelques mètres du terrain.
Dans quelques minutes, les 15 tonnes de terre battue du Central, réparties sur 30 centimètres d’épaisseur, Maria Sharapova (la tenante du titre 2014) et Vitalia Diatchenko s’affronteront.
L’échauffement terminé, les 2 joueuses russes déploient timidement leur jeu. Pas de passing shot d’enfer. La première manche est un tour de chauffe mais Sharapova l’emporte 6 à 4.
La deuxième manche ne laisse aucun répit à Vitalia Diatchenko. Maria Sharapova balaye sa compatriote (6-1) avec un tennis plus punchy.
Le ballet du court
La découverte d’un match en live, c’est assister à un vrai spectacle et surtout aux à-côtés que l’on ne remarque pas derrière son écran TV. Ramasseurs de balles, juges de ligne, les agents d’entretien de la terre battue : ils nous offrent un ballet souvent oublié des médias.
Ceux qui se remarquent le plus, ce sont les petites mains vêtues de noirs : les ramasseurs de balle, la relève du tennis français.
A la fin de chaque échange, ces petits bouts d’hommes et de femmes répètent inlassablement la même chorégraphie. Ils tendent la serviette au joueur sur un signe de celui-ci, ils se passent les balles afin de les transmettre au joueur qui doit servir. Postures, gestuels, ils/elles reproduisent à l’identique ces mouvements. La volonté chorégraphique est indéniable et captivante.
Quand on dit Priceless à Roland Garros cela vaut aussi pour le break déjeuner.
Et celui-ci se déroule au très chic et people Club des Loges. Le restaurant où tout le gotha prend place : people comme sportifs de toutes disciplines.
Contrairement aux sportifs, nous avons eu un repas très diététique avec une mise à l’honneur des légumes.
Une entrée 100% végétarienne : Signature végétale, condiment yaourt Cédrat. Très fraîche et légère, les goûts sont harmonieux et les légumes très croquants. Le yaourt lie parfaitement l’ensemble.
Un plat sans relief : Filet de cabillaud “Sao Paulo” est plutôt terne, les goûts un peu plats, la présentation brouillonne. On a du mal à comprendre cette folie du popcorn juste pour donner de la mâche sous la dent. Un plat non assumé ?
Un dessert pétillant : Fraicheur de pomme vert au basilic, salade d’herbes. Frais, c’est ce qui ressort de ce dessert. Même si le sablé est un peu revêche, la glace relève la pomme, la salade d’herbes surprenante mais adéquate. La présentation est aussi réussie que le mélange sucré, acide et mix végétal. Le foodreporter est comblé !
Retour sur le court Chatrier
Un duel masculin nous attend sous le soleil qui inonde le central de Roland Garros : Monfils – Schwartzman. Un match qui promet quelques étincelles.
Malgré quelques coups d’éclats du Français, comme ces jeux gagnés sur 4 aces, on tremble pour Gaël qui peine à s’imposer face au numéro 62 mondial. Une manche pour l’Argentin, une pour le Français. Le match s’alterne sur cette base jusqu’à atteindre le 5ème set.
Le public français fait bloc derrière son champion. L’ambiance est à son paroxysme durant cette manche décisive pour notre chouchou.
Et au dire du 14ème joueur mondial, c’est grâce au public parisien qu’il a puisé les ressources pour pallier à ses défaillances et ainsi gagner ce match.
Finir une telle journée sur le sourire de Gaël, c’est définitivementPriceless!
Depuis plus de 80 ans les enfants, et leurs parents, empilent des briques de Lego® pour construire châteaux, villes, bases lunaires bâtiments fantastiques, rejouant aussi de grandes épopées comme Star Wars. Dans les années 2000, Nathan Sawaya assemble, compose, crée des sculptures avec ces bouts de plastique. Son exposition, The art of The Brick, qui rassemble une centaine de compositions, fait une halte remarquée à Paris Expo Porte de Versailles pour quelques semaines. Un vrai travail d’artiste.
L’art grand public est parfois décevant, voire usurpateur, mais quand il cherche à vulgariser le travail et à rendre accessible à tous la création et faire briller les yeux des plus grands comme des plus petits, on ne peut qu’apprécier.
Avec The art of The Brick, Nathan Sawaya, cherche à rapprocher la création du grand public, avec un concept de base : la brique en plastique. Et une devise : ” Crée ce que tu vois. Crée ce que tu ressens. Crée ce que tu n’as jamais vu. Crée tout simplement !”
Loin de proposer des pièces simplistes et minimalistes – les sculptures vont d’environ 300 à plus de 80 000 briques -, The art of The Brick offre aux visiteurs une vraie plongée dans la création avec un voyage thématisé : l’atelier, les expressions humaines, le jardin des sculptures, les portraits… et des vidéos montrant l’artiste au travail dans son entrepôt contenant 4 millions de Lego®.
Nathan Sawaya cherche l’inspiration dans son quotidien. Suite à une rencontre avec le maître du violoncelle Yo-Yo Ma, il viendra reproduire son instrument avec pas moins de 7 695 briques.
Il aime aussi explorer des sujets plus vastes avec la musique par exemple et ses icônes. Ses portraits de Bob Dylan, Janis Joplin ou Jimmy Hendricks en sont un exemple, mais ses créations sont aussi issues d’idées 100% originales comme ce visage de femme (à droite).
Pour Nathan Sawaya, la vulgarisation de l’art passe aussi par la reproduction de pièces majeures de notre histoire artistique : La Joconde, La Jeune Fille à la perle de Vermeer, la Vénus de Milo, le David de Michel-Ange, On vous laisse la surprise de la découverte de certaines de ces oeuvres.
Il faut tout de même mettre en exergue cette reproduction d’une partie de la peinture de Chapelle Sixtine à l’échelle 1.
Sans oublier le jeu de lumière suscité par cette reproduction d’un vitrail de la Cathédrale de Chartres. Les 17 842 pièces qui la composent, dont une majeures partie translucides, et ses 165 cm de diamètre laissent passer la lumière, imprimant sur le sol des motifs colorés : vraiment magique.
Vous l’avez compris le crédo de Nathan Sawaya est de mettre l’art à la portée de tous et toutes. Cela nous rappelle un peu le leitmotiv de Jeff Koons. Certaines oeuvres sont éblouissantes, créant une 3D à partir des peintures originelles. Klimt et Munch voient leurs toiles se parer de relief.
Mais The Art of the Brick est aussi l’occasion pour l’artiste de sonder les tourments de l’âme humaine et d’aborder des sujets plus personnels.
Par exemple, cette nageuse toute de bleue composée d’un fond vidéo dansant. Énigmatique.
Son travail sur la représentation aérienne est aussi surprenant. Hanging on the Edge, un homme suspendu à une colonne de Lego® et Ascension, une figure suspendue, sont parfaits de grâce et de légèreté.
Il y a deux créations de Nathan Sawaya qui montrent que son art est populaire.
Hugman(l’homme câlin) est une sculpture que l’artiste duplique et dissémine dans les rues, l’accrochant à un poteau ou un panneau. Collée au sol par les pieds et au niveau des mains sur la tige, il n’est pas rare que la silhouette soit arrachée, laissant les stigmates de sa présence via les parties collées. Ce “vol artistique” ravi l’artiste qui se dit que son travail a un aspect positif pour les gens.
La deuxième est Yellow. C’est l’oeuvre qui a donné sa notoriété à l’artiste.
Reproduite à l’infini sur le net, mais aussi sur des pochettes de disques, des logos, des affiches, il n’a toujours pas vraiment compris l’engouement que cette création a suscité. Si ce n’est, pour les adultes, une représentation cathartique et pour les enfants juste le plaisir du débordement de briques qui jaillissent du torse ouvert.
Plus de 30 000 briques ont été nécessaires pour réaliser ce triptyque grandeur nature Crown, Girl, Woman.
Pour terminer notre visite, le créateur nous propose un travail très novateur intitulé In Pieces.
Fruit de la collaboration avec le photographe australien Dean West,
Nathan Sawaya intègre ses créations dans des prises de vues réelles.
Il en ressort un choc visuel subtil et léger, pas toujours perceptible au premier abord.
La pièce maîtresse de ce travail est Dress et cette magnifique robe rouge passion.
La dernière pièce, un T-rex, a nécessité un été de travail, plus de 80 000 briques et se transporte en 14 morceaux.
On veut bien le plan de construction pour le refaire chez nous !
Si certains seront réticents à parcourir les allées de cette exposition, il est certain que la création de ces oeuvres représente une somme de travail et une implication que chacun d’entre nous est à même d’appréhender.
D’ailleurs, petits et grands pourront s’essayer en fin de parcours à la création de leur propre sculpture avec ses milliers de briques mises à leur disposition.
L’exposition The art of the Brick est bien un musée contemporain qui permet à Nathan Sawaya de nous offrir un voyage dans l’art sous toutes ses formes.
Il avoue même être ravi d’avoir attiré dans les musées, des familles qui n’y auraient jamais mis un pied.
The art of the Brick by Nathan Sawaya
Du 14 mai 2015 au 30 août 2015
Tous les jours de 10h à 18h en mai et juin
De 10h à 19h en juillet et août
Paris Expo, Porte de Versailles, Pavillon 8/A
1 Place de la Porte de Versailles
75015 PARIS