Archives de catégorie : Exposition

Les expositions du moment à ne pas manquer

AD intérieurs 2016 à la Monnaie de Paris : spectaculaire !

Le magazine AD célèbre chaque année le travail des architectes d’intérieur avec l’exposition AD intérieurs 2016.
Pour cette édition, la dizaine de talents sélectionnés par 
la rédaction sont réunis à la Monnaie de Paris.

Dix espaces, dix ambiances avec pour finalité un voyage au coeur de la création autour du thème 2016 : la collection.
Un évènement ouvert à tous jusqu’au 18 septembre.
Focus sur  quatre ambiances et quatre créations qui vous donneront certainement envie de découvrir les différentes façons de mettre en valeur votre collection toute personnelle.

Le salon sonore de Patrick Jouin et Sanjit Manku

Un gros coup de cœur pour ce salon d’un nouveau genre.
Imaginez que vous puissiez enregistrer et conserver vos souvenirs sonores dans des capsules de verre et les rejouer à l’infini ?
C’est l’idée un peu folle que les deux créateurs ont choisi de mettre en scène.

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Un grand canapé cosy et enveloppant, un meuble mettant de manière classieuse en avant ces souvenirs : tout invite au voyage dans un style très moderne.

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A côté de ce salon, l’atelier de création de ces totems-capsules vous est ouvert. Un moyen de plus de rentrer dans l’onirisme et la poésie de cette installation signée Jouin Manku.

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Le grand salon animalier d’Oitoemponto

Plongez dans un univers digne des James Bond des années 70 avec cette proposition de l’agence portugaise Oitoemponto.

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Autour d’une belle collection de pièces en argent de l’artiste Luiz Ferreira, le duo de créateurs venu de Lisbonne joue entre le clinquant, le chic et le rétro.
Les arches, récupérées sur un bâtiment démoli rappellent la modernisation de l’Élysée sous Pompidou, version Pierre Paulin.
Les vitrines jouent avec la lumière d’exposition pour se dissimuler derrière un filtre opaque, si vous ne désirez soustraire votre collection à des visiteurs non-initiés.

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Découvrir le travail de Luiz Ferreira est un véritable bonheur pour les yeux. Et cette langouste en argent, totalement articulée des pattes à la queue, est une merveille de finesse et de précision.
Cédez à la pleine contemplation dans cette pièce pour admirer ces œuvres vraiment uniques.

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La galerie des empreintes de Raphael Navot

Le bois et l’épure : c’est ce qui caractérise le mieux le travail de Raphael Navot pour AD Intérieurs 2016.
Cet architecte d’intérieur est connu les Parisiens noctambules pour l’aménagement du club privé Le Silencio, rue de Montmartre, lui aussi orné de bois mais totalement doré.ad-interieurs-2016-monnaie-de-paris-raphael-navot-avis-critique-silencio-photo-by-blog-united-states-of-paris

Une remarquable mosaïque, ultra découpée et travaillée compose le parquet de ce salon d’exposition, sobre et moderne.
En résonance, les deux grandes bibliothèques très épurées exposent une collection de moules de fonderie servant à la confection de décorations végétales et animales.
Très cosy.

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La cuisine en réflexion de Ora Ito

Le petit prince du design Ora Ito  signe ici une cuisine-salle à manger en hommage à Daniel Buren : le sol en marbre de la pièce a d’ailleurs été créé par l’artiste fou des rayures noires et blanches.

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Épurée, géométrique et jouant sur les miroirs pour augmenter les volumes de la pièce (tant au sol que sur les murs), cette cuisine se transforme, avec toutes ses étagères en une bibliothèque dédiée à Buren.

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Lors de notre visite, en fin d’après-midi, les rayons du soleil couchant éclairaient magnifiquement le décor. La magie de la création.

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AD intérieurs : un défi pour les designers

Après ces quatre coups de cœur, il vous reste encore six espaces de créations à apprivoiser. Chacun possède sa particularité, un petit truc qui le rend aussi différent : du style baroque au cosy italien en passant par un boudoir ouaté et monochrome.
Le design pour chacun !

Il faut bien noter la gageure majeure de cette exposition : créer des volumes dans un lieu aussi rutilant et haussmannien que la Monnaie de Paris. Pari gagné pour une expo surprenante !

AD Intérieurs 2016

jusqu’au 18 septembre
Tous les jours de 11h à 19h

Monnaie de Paris
11 Quai de Conti
75006 Paris

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FOOT FORAINE : expo, soccer party et kif @ La Villette

La Villette a la très bonne idée de réunir aussi bien les passionnés de ballon rond que les autres, les étourdis, les rétifs, les très jeunes autour d’une multitude d’activités aussi ludiques, curieuses que décalées, jusqu’au 10 juillet.
L’Euro 2016 ne nous émeut pas plus que ça, mais on a kiffé Foot Foraine. La preuve ! 

Sculpture Alain Séchas exposiiton La Grande galerie de Foot Foraine La Villette Paris Euro 2016 photo usofparis blog

FOOT FORAINE for everyone!

Nous avons écourté une grasse mat pour participer au lancement de Foot Foraine à la Villette, le premier dimanche de juin. Autant vous dire que notre vigueur n’était pas exceptionnelle d’autant plus quand il s’agit, pour nous, d’un sport qui ne nous a pas fait vibrer à part en 1998. On n’est pas insensible non plus ! 🙂

David Beckham posing for pictures II yellow 4 and 2 by David LaChapelle courtesy Galerie Daniel Templon Paris Bruxelles Foot Foraine exposiiton Euro 2016 photo usofparis blog

La Grande Galerie du Foot
Géniale immersion dans une salle carrée dédiée à l’art et au foot, curieux duo ! D’un coup d’œil panoramique, on perçoit l’ensemble des propositions artistiques réunies. Et il faut bien avouer que l’on a été bluffé par l’inspiration que le foot a pu susciter chez nombre d’artistes, dont quelques-uns que nous affectionnons particulièrement.

Idrissa Ndiaye portrait by Kehinde Wiley 2012 courtesy Galerie Daniel Templon Paris Bruxelles Foot Foraine Villette La Grande Galerie exposition Euro 2016
A chacun de choisir son coup de cœur, de passer devant Beckham par Lachapelle sans le reconnaitre, de rire devant le portrait irrévérencieux de son épouse, Victoria. Mais surtout tombez sous le charme du portrait d’un supporter inconnu par le génial Kehinde Wiley d’une exceptionnelle maitrise pour un artiste contemporain.

And Number One was Georgie Best - The Kidd s alright Chris Beas 2013 2008 exposition La Grande Galerie de Foot Foraine La Villette Paris Euro 2016

Autre œuvre incroyable de composition et de réalisme, “le chef-d’œuvre du Red Star”, une peinture à l’huile composées de 8 panneaux de bois réalisée par Guillaume Bresson suite à la commande public du club de football parisien du Red Star FC. Une composition qui fixe les joueurs aussi bien sur le terrain que dans les vestiaires.
Et que dire de cette cage de foot baptisée Finale faite d’acier et vitraux imaginée par le génial artiste belge Wim Delvoye et qui nous envoie dans un décor pour le moins inattendu ?

Finale by Wim Delvoye 1990 acier vitraux collection du CAPC Musée d art moderne de Bordeaux Foot Foraine Villette La Grande Galerie exposition Euro 2016

Soccer Party Club 

Le petit a déjà fini son tour ? Et n’est pas sensibilisé par l’art ?
Pas de panique, laissez-le filer pour se divertir sur son terrain de foot virtuel géant. Ça peut donner l’effet d’une boite de nuit ou d’un quartier de Tokyo avec ces écrans multiples, ces effets de lumière, mais votre bambin trouvera forcément manette à sa hauteur pour relever le défi.
Bon à savoir, le jeu se remet à zéro au bout d’une longue plage de partie. A ce moment, les écrans ne sont plus contrôlables et un immense lâcher de ballons de foot vient inonder les écrans, telle une installation artistique.

Soccer Party Club terrain de foot virtuel géant installation Kick Off Super Soccer Pelé Football Grande Halle de La villette Foot Foraine Euro 2016 photo usofparis blog

A la Villette, l’inattendu est partout. Comme dans la galerie des consoles rétro. Ici, on retrouve la sensation de la manette de notre console SEGA, de notre bon vieux Gameboy. Retour en enfance pour tous !

Activités au grand air

Le foot et l’animation se poursuit en extérieur. Des attractions devant la Grande Halle, avec carrousels rétro, village de gonflables, toboggan géants, trampolines. L’éclate peut être totale, à surtout à moindres frais.
Des tournois sont aussi au programme, ainsi que des initiations, retransmissions de matchs et autres ateliers pour jeune public.


FOOT FORAINE
jusqu’au 10 juillet 2016

Exposition à la Grande Halle
du mercredi au dimanche de 14h à 20h

Toutes les infos sur la page dédiée Foot Foraine

La Villette
Métro – Tram – Bus : Porte de Pantin
et Porte de la Villette 

 

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Merci Raymond par Bertrand Lavier : battle d’art à la Monnaie de Paris !

La Monnaie de Paris nous a habitué à des expositions décalées. C’est encore le cas avec Merci Raymond par Bertrand Lavier. Jusqu’au 17 juillet 2016, l’établissement rend hommage à Raymond Hains, photographe, plasticien et figure de proue du Nouveau Réalisme,  grâce à cette carte blanche accordée à l’artiste Bertrand Lavier.

Dolly - Bertrand Lavier, 1993
Dolly – Bertrand Lavier, 1993

Dialogue entre les œuvres de ces deux artistes mais aussi de certains autres, Merci Raymond est une exposition légère, décalée et subtile. Jeux de mots et double sens assurés, mais aussi sens cachés. L’équipe d’USofParis a chaviré pour une sélection de propositions.

Ready-Made : voitures et skis

C’est l’un des maître-mots de cette exposition. Conceptualisé par Marcel Duchamp, cet art consiste à faire d’objets du quotidien existants des œuvres d’art.
Il y a six troènes entre Matiz et Picasso est une belle illustration de ce concept.

Merci Raymond Bertrand Lavier Monnaie de Parisavis critique exposition Photo by Blog United States of Paris
Avec humour, Bertrand Lavier illustre par cette installation – créée pour cette exposition – un vrai duel commercial et contemporain, la rivalité qui opposait les deux peintres : Matisse et Picasso.

On retrouve aussi l’idée de ready-made dans la salle La foire aux skis !

Palisade de skis - Raymond Hains, 1997
Palisade de skis – Raymond Hains, 1997

Autour de cette Palissade de skis de Raymond Hains,  Bertrand Lavier réunit des pièces d’artistes “en ski”. De Boltanski à Kandisky, il n’y a ici aucune volonté de créer un rapprochement historique entre ces artistes mais plutôt céder à l’envie de faire se côtoyer des œuvres qui, normalement, ne se seraient pas rencontrées. L’ambiance musicale de la salle est bien évidement assurée par Stravinski.

Merci Raymond exposition avis critique Raymond Hains Bertrand Lavier Monnaie de Paris ski Photo by Blog United States of Paris

Macintoshages : les premiers pas dans l’art numérique

Macintoshages, c’est le nom que l’artiste a donné à ces collages numériques qui sont en réalité des captures d’écran.

Marguerite d'Autriche, Jeune fille et L'amant vert, rue Marguerire d'Autriche - Raymond Hains, 1999
Marguerite d’Autriche, Jeune fille et L’amant vert, rue Marguerire d’Autriche – Raymond Hains, 1999

Il suffit de regarder la date, 1999, pour voir le côté visionnaire, ou avant-gardiste, de Raymond Hains. Bluffant !

Magritte en Marguerite - Raymond Hains, 199
Magritte en Marguerite – Raymond Hains, 199

Même si ces propositions nous renvoient aux prémices de l’art numérique, elles restent malgré tout d’une exceptionnelle modernité.

Détournements et hommages

L’art c’est aussi jouer avec des symboles, des images.
Lavier et Hains jouent donc aussi de leurs propres images pour duper les visiteurs avec cette espèce de Qui est qui ?

Merci Raymond Bertrand Lavier avis critique Raymond Hains Monnaie de Paris exposition Photo by Blog United States of Paris
A droite : est-ce Raymond Depardon ou Bertrand Lavier ?
A gauche : est-ce Albert Michel ou Raymond Hains ?

Ce trompe-l’œil est exacerbé avec les photos de l’oeuvre Harcourt/Grévin qui sont mises en parallèle.
Lavier a demandé au studio Harcourt de faire des portraits de statues de cire du musée Grévin : fascinant !

Un peu de grivoiserie aussi dans Merci Raymond avec cet hommage à Frédéric Dard.
Reprenant une stèle commémorative érigée à Bourgoin-Jallieu, Objet Dard compile les titres de tous les romans de San Antonio.

Objet Dard - Bertrand Lavier, 2013-2016
Objet Dard – Bertrand Lavier, 2013-2016

Et comme une œuvre de Bertrand Lavier n’a pas qu’un seul niveau de lecture, celle-ci est aussi un clin d’œil au chef étoilé Guy Savoy, présent dans les murs de la Monnaie de Paris, mais aussi natif de Bourgoin-Jallieu.

Objet Dard - Bertrand Lavier, 2013-2016
Objet Dard – Bertrand Lavier, 2013-2016

 

Si vous aussi vous voulez tâter de l’esprit décalé de Bertrand Lavier et Raymond Hains, il ne vous reste plus qu’à franchir les portes de la Monnaie de Paris.

Dernier conseil avant votre visite : n’hésitez pas à demander des explications aux médiateurs de l’expo si vous vous sentez perdus. Ils auront de précisions sur les oeuvres si vous avez besoin d’être éclairés.

Exposition Merci Raymond par Bertrand Lavier

Jusqu’au 17 juillet 2016

Horaires :
Tous les jours de 11h à 19h
Nocturnes les jeudis jusqu’à 22h

Monnaie de Paris

11, quai de Conti
75006 Paris

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Monumenta 2016 : Huang Yong Ping exalte le Grand Palais !

Il y a des propositions artistiques qui en imposent forcément plus que d’autres par leur taille, leur budget et la frénésie qui emporte aussi bien presse, grand public que réseaux sociaux.
C’est le cas de Monumenta 2016 à la Nef du Grand Palais. Empires de l’artiste Huang Yong Ping captive, intrigue et étonne.

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“Regarde bien parce que tu ne le verras plus jamais”
Ce n’est pas de nous mais d’une visiteuse se retournant pour voir la nef en son entier avant de la quitter.
La durée limitée d’accès à une œuvre est une raison suffisante pour assister à son sacre. Empires est une incroyable installation, par sa conception, ses proportions et le poids que l’on a peine à imaginer.

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-vue-générale-en-hauteur-sur-serpent-et-containers-Nef-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blogLe texte de présentation parle de “collines” ou îlots de containers, à vous de concevoir votre propre mythologie à la vue de cet ensemble.
Un conseil : prenez le temps de multiplier les points de vue. N’hésitez pas à reculer, à prendre de la hauteur même quand le soleil tape à plein régime sur le verre de la verrière, que des gouttes de sueur viennent à perler sur votre front.

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-visiteurs-visitors-Nef-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blog Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-Nef-photographe-du-squelette-serpent-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blog
Il n’y a pas que Daniel Buren qui a joué de la lumière avec son Monumenta en 2012.
Cette année, un rayon révélera les pleines couleurs d’une partie des containers et en dissimulera d’autres, les laissant dans l’ombre. Le squelette du serpent se réveillera aussi au soleil.

Ce voyage à travers cette mer immobile ne se fait pas en un coup de vent, histoire de dire : “je l’ai vue !
Il faut prendre le temps de contempler, se laisser transporter, s’assurer du vertige de la pleine hauteur, imaginer les mille voyages que ces containers ont bien pu faire à travers les océans.

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MONUMENTA 2016
Empires de Huang Yong Ping

jusqu’au 18 Juin 2016

Ouverture de 10h à 19h les lundis, mercredis et dimanches.
Nocturne de 10h à 22h tous les jeudis, vendredis et samedis.
Fermé tous les mardis

Nuit européenne des musées samedi 21 mai : toutes les expositions sont ouvertes et gratuites à partir de 20h.
Entrée jusqu’à minuit, fermeture à 1h

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61e Salon de Montrouge – photo, vidéo, sculpture : nos talents 2016 !

Le Salon de Montrouge nous enthousiasme cette année encore par la sélection aussi pointue, décalée que surprenante de jeunes artistes de la scène artistique contemporaine. L’édition 2016 se tient jusqu’au 31 mai. Prenez un aller direct pour la Mairie de Montrouge, ligne 4.

Cette année encore, nous fonctionnons aux coups de cœur, aux coups dans l’œil. 5 propositions, 5 artistes nous ont particulièrement fait chavirer.

Du décalage, de l’humour 2e, voire 3e, du politiquement pas tout à fait correct avec Yassine Boussaadoun qui nous fait prendre le métro avec de curieux personnages historiques. Pas de roi, ni de reine, voire même de princes. Non, l’artiste a dégainé une série de dictateurs plutôt à l’aise avec le peuple. Les scènes sont suffisamment cocasses pour que l’on marque un temps d’arrêt.
Prochaine station…
Yassine Boussaadoun Staline série Les Dictateurs dans le métro 2013 transfert sur papier oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

Yassine Boussaadoun Fidel Castro série Les Dictateurs dans le métro 2013 transfert sur papier oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

China !
De l’irrévérence à nouveau avec Qi Zhuo, Chinois installé à Limoges qui détourne des figures iconiques pour leur donner une gestuelle bien contemporaine.

Qi Zhuo un 2015 main d idole chinoise en porcelaine oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

Qi Zhuo deux 2015 main d idole chinoise en porcelaine oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

“Succulente !”
Ce n’est pas de nous, mais bien le nom de l’installation d’Elsa Guillaume. Corps fragmentés, décomposés à travers trois paravents.
Cet ensemble surréaliste fait de biscuit (porcelaine) est suffisamment détonnant et original pour capter notre pleine attention.
Elsa Guillaume Succulente Succulent 2016 détail biscuit porcelaine non émaillée orteils pieds 61e salon de montrouge art

Elsa Guillaume Succulente Succulent 2016 détail biscuit porcelaine non émaillée doigts 61e salon de montrouge art

Chaos à Cinecitta !
Ce n’est pas à une maquette de décor de cinéma que nous faisons face à l’œuvre de Mathieu Dubois, mais à un “dessin en volume”. Les détails sont d’une précision folle et les tonalités noires, grises, blanches tranchent de tout leur contraste.

Mathieu Dufois détail affiches poster 2014 maquette en papier table en bois oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

Mathieu Dufois affiches poster 2014 maquette en papier table en bois oeuvre sélection 61e salon de montrouge 2016 art

De l’évasion encore, avec l’installation bluffante de Guillaume Barth qui n’a pas hésité, avec le Projet Elina, à réaliser une sorte d’igloo avec des briques de sel en plein désert de Bolivie. Le jeu de réflexion est aussi saisissant en vidéo qu’en photo.

Guillaume Barth Elina J_3 2015 photographie numérique de la sculpture Elina Bolivie oeuvre sélection 61e salon de Montrouge 2016 art
61e SALON DE MONTROUGE 
jusqu’au 31 mai 2016

au Beffroi
2, place Emile Cresp
92120 MONTROUGE

ouvert 7j/7 de 12h à 19h
nocturne le mercredi jusqu’à 21h
entrée libre

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James Bond 007, l’exposition : Permis de kiffer à la Villette

Mythique, forcément mythique, James Bond 007, l’exposition, 50 ans de style Bond qui prend place, jusqu’au 4 septembre, à la Grande Halle de la Villette. De Dr No à Spectre, l’univers des 24 longs-métrages de la franchise double zéro retrouve la lumière des projecteurs à travers plus de 500 objets originaux exposés.
Juste le temps d’enfiler un smoking, de se rejouer le légendaire pré-générique avant de sauter dans une Aston Martin et de foncer au cœur de cette l’exposition 007 !

Image de prévisualisation YouTube

Telle une balle, nous traversons un fût de canon pour nous lancer dans la visite. Et, tout de suite, nous sommes dans le bain avec cette scène majeure de Goldfinger : Jill recouverte d’or.

James Bond exposition 007 expo avis critique évènement prix Grande halle la villette cinéma goldfinger Bond Photo by blog united states of Paris

Considérant l’étendue de cette exposition – et on ne s’en plaindra pas – difficile de faire court mais impossible d’être exhaustif non plus.
Alors, voici 007 raisons de vous rendre à la Villette.

007, l’exposition : des scènes cultes !

Aux origines du mythe Bond, il y a les girls, les bikinis, la plage et l’iconique Ursula Andress, the first one. Une scène culte, une sortie de la mère incroyable, quelques pas sur une plage. Une scène que d’aucuns rapprochent de la célèbre toile de Boticelli, Vénus dans une coquille.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma culte bikini ursula andress Photo by blog United States of Paris
Cette scène sera reprise dans Casino Royale (2006), en version masculine. Il faut, bien entendu, avouer que ces maillots sont un peu moins sexy sans leur acteur, mais ils restent très évocateurs de la charge érotique des films.

My name is Bond

Le casino est un lieu emblématique de la saga 007. C’est que l’agent british adore s’y détendre et y débusquer ses ennemis.
C’est donc l’endroit parfait pour présenter la vaste collection de smokings et robes de soirée agrémentées d’accessoires.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma casino royale Photo by blog United States of Paris

James Bond exposition 007 expo avis critique évènement Grande halle la villette cinéma Casino Photo by blog united states of Paris

Profitons de l’occasion pour rendre hommage à George Lazenby (qui n’a incarné qu’un seul fois James Bond) et à son kilt, vu dans Au service secret de Sa Majesté.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma lazenby Photo by blog United States of Paris

Les moyens de fuite

James Bond a toujours besoin d’échapper aux ennemis qui le pourchassent sur les routes, dans les airs et même sous l’eau.
Impossible donc de rater la Lotus Esprit version amphibie.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma gadget Q Photo by blog United States of Paris
Même si elle n’est pas présente en taille réelle, d’autres véhicules à l’échelle 1 sont présents dans l’exposition.

Département Q : l’ange gardien

Des gadgets pour toutes les situations périlleuses, c’est aussi ça la vie de double-zéro : montre scie, laser ou aimant, stylo lance-missile, respirateur, détecteur de micro, jet pack…

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma valise bons baisers de russie Photo by blog United States of Paris
La valise de Bons Baisers de Russie est l’un des accessoires emblématiques présents à Paris.
Bien évidemment, les gadgets des méchants ont aussi droit au chapitre.

James Bond 007 l exposition avis critique Grande halle la villette vivre et laisser mourir cinéma Photo by blog United States of Paris

De la conception au tournage

A la Villette, vous rencontrerez nombre de dessins de conception de décors de storyboards et de croquis de costumes.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo critique avis Grande halle la villette cinéma dessin moonraker Photo by blog United States of Paris
Ces dessins d’étude pour Mooraker sont à mettre en parallèle de ces figurines de travail et des modèles réduits présents dans cette vitrine

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma Moonraker Photo by blog United States of Paris
Explosions et cascades : les effets spéciaux

Si 007 a ses gadgets, les spécialistes des cascades et autres effets visuels ont eux aussi droit à leur marotte secrète.
Un décor à faire s’écrouler, rien ne vaut une maquette pour simuler la destruction.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma évènement maquette effets spéciaux Photo by blog United States of Paris

Et si votre héros doit se battre sur un téléphérique, pourquoi ne pas le recréer en miniature ?

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma culte Photo by blog United States of Paris

A l’autre bout du monde

Russie, Turquie, Bahamas, Jamaïque, Thaïlande, Japon, Italie, France, Maroc… Bond n’a pas de frontières, son passeport doit être rempli de tampons et visa de tous ses périples.
Et si ces pays sont parfois caricaturés, les détails des costumes et autres accessoires sont toujours créés avec un souci de minutie et de réalisme.

James Bond exposition 007 expo avis critique évènement Grande halle la villette cinéma espion qui aimait Photo by blog united states of Paris

Et cela se remarque encore plus dans Spectre et la parade vaudou de Mexico.

James Bond 007 l exposition 50 ans expo avis critique Grande halle la villette cinéma évènement spectre vaudou mexique mexico Photo by blog United States of Paris

James Bond 007, l’exposition : Rien que pour nos yeux

Dans la lignée des grandes rétro de sagas cultes, tels Starwars Identities, Harry Potter, l’exposition ou actuellement Marvel Avenger STATION à la Défense,  007 l’exposition en met plein les yeux et ravivent un maximum de souvenirs.

Le seul reproche que l’on pourrait faire à cette exposition, c’est de faire la part (un peu trop) belle au dernier volet de la saga, Spectre, au détriment des autres films. Mais il n’ y a vraiment aucune raison de bouder son plaisir….
La preuve : nous sommes prêts à y retourner !

James Bond exposition 007 50 ans de style Bond avis expo critique Grande halle la villette paris cinéma affiche Blog Usofparis

James Bond 007, l’exposition

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Expo L’Esprit Singulier et captivant @ Halle Saint Pierre

Nouveau bain original et foisonnant à la Halle Saint Pierre qui nous fait nous aventurer cette fois en Champagne-Ardenne. L’Esprit Singulier met en lumière une collection révélant de la passion d’un homme, Jean-Claude Volot fondateur de l’Abbaye d’Auberive.

Hans Bellmer nous a, à nouveau, intrigués ainsi que Fred Deux. Robert Combas et Hervé di Rosa nous ont amusés avec leur palette de couleurs vives alors qu’Ernest Pignon-Ernest nous a revigorés avec sa poésie urbaine.

Nous avons pioché parmi les 600 œuvres présentées, des œuvres plus rares, des artistes moins médiatisés et qui nous ont pourtant frappés par leur technique, le choc visuel qu’ils ont conçu ou l’insoutenable minutie de leur composition.

Parce que Batman VS Superman fait le bonheur des amoureux de super héros, un autre couple pourrait bien émouvoir les visiteurs : Superman V Spiderman. Eudes Ménichetti façonne des toiles métalliques. A la manière d’un artiste pop, les figures populaires se croisent, explosent et s’entrechoquent avec une vivacité folle.
A vous de découvrir les histoires que racontent l’artiste français.

Mon copain ressemble toujours, 2003, Eudes Ménichetti
Mon copain ressemble toujours, 2003, Eudes Ménichetti

Cette tapisserie de Stéphane Blanquet est immanquable. La petite fille à tresses ressort du cadre rouge avec une terrible force. Vient ensuite l’arrière-plan chargé de mille et un détails. On pourrait plonger dans les fils que l’on ne comprendrait pas tout. Reste le sentiment d’une proposition aussi bluffante que mystérieuse.

La petite fille, tapisserie, Stéphane Blanquet
La petite fille, tapisserie, Stéphane Blanquet

Est-ce que les paysages de Willy Bihoreau sont réels ou risquent-ils de le devenir ? Le chaos imprègne ces rues inconnues. L’humain a disparu, ne reste que des traces de son passage.
Là encore, la proposition de ce trentenaire imprime notre cornée, sans réellement nous en détaché.

Sans titre, 2008, Willy Bihoreau
Sans titre, 2008, Willy Bihoreau

Nouveau télescopage avec Louis Pons. Cet autodidacte compose ses œuvres avec des matériaux de récupération. La poésie nait de l’entremêlement de toutes ces petites choses. Difficile de faire un inventaire exhaustif pour chaque œuvre.

Equilibre instable, 1994, Louis Pons
Equilibre instable, 1994, Louis Pons

Autre talent capable de se retirer du monde pour ne se consacrer qu’à ses décors miniatures, “ses boites” : Ronan-Jim Sevellec. Le souci du détail est porté à son comble. Difficile de ne pas retenir l’enfant qui sommeille en nous, captivé par ces intérieurs d’un réaliste saisissant.

Les bains de Mirande, 2006, Ronan-Jim Sevellec
Les bains de Mirande, 2006, Ronan-Jim Sevellec

Fin de notre parcours avec Guillaume Dégé, illustrateur capable de compositions, ou plutôt de recompositions à partir de gravures ou illustrations anciennes. C’est poétique, insolent sans doute, mais d’une originalité folle.

Mon âme, Guillaume Dégé
Mon âme, Guillaume Dégé

Bénédiction du Mont Cassin de Guillaume Dégé exposition L esprit singulier collection de l abbaye d auberive halle saint pierre paris

Exposition L’Esprit singulier
collection de l’Abbaye d’Auberive

jusqu’au 26 août 2016

à la Halle Saint Pierre
2, rue Ronsard
75018 PARIS

Horaires :
du lundi au vendredi de 11h à 18h
samedi de 11h à 19h
dimanche de 12h à 18h

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Mona Lisa Smile : le sourire de la Joconde by Will.i.am

Le Musée du Louvre et Will.i.am (Black Eyes Peas) nous ont conviés à un rendez-vous particulier ce mardi pour découvrir le clip Mona Lisa Smile et le docu Will.i.am au Louvre.
Rares sont les évènements qui couplent visite d’un lieu unique (et vidé de son public) et rencontre d’un artiste de renommée internationale.
D’autant plus exceptionnel quand il s’agit d’un coup de coeur et d’une collaboration artistique entre un chanteur américain et une institution nationale.

Will i am Mona lisa smile Musée du Louvre lenorado da vinci Will i am au louvre Will i am at the louvre clip documentaire Photo by blog United of Paris

Le clip Mona Lisa Smile
Will.i.am a découvert le Louvre en 1999, lors de son premier voyage à Paris. Tombé amoureux du lieu, collectionneur d’art et mécène, c’est après un concert des Black Eyes Peas, lors d’une tournée, que  le clip prend forme mais aussi la base de la chanson, dans un musée du Louvre fermé et à 1 heure du matin.

http://www.dailymotion.com/video/x43159u

La volonté de l’artiste : rendre hommage à la renaissance à travers un clip : Mona Lisa Smile.
Certains n’auront de cesse de moquer le coté kitch de cette création. Mais il semble que la démarche soit vraiment celle d’un passionné d’art avec une envie de partager et de faire découvrir, d’ouvrir des horizons à un public pas forcément prompt à se fondre dans cet univers.

Le documentaire de Will.i. am au Louvre

Et même si on peut être un peu circonspect face à la démarche d’un artiste américain, le mélange entre promo et envie de bien faire est parfois mince,  la volonté mise par les équipes du Musée du Louvre dans ce projet lève toute ambiguïté.

Will i am Mona lisa smile clip documentaire documentary Musée du Louvre lenorad de vinci Will i am au louvre Will i am at the louvre clip documentaire Photo by blog United of Paris
Et les propos de Will.i.am lors de la conférence de presse vont dans ce sens.
Le documentaire, certes très court (seulement 12 min), réalisé avec le concours du Musée du Louvre démontre une volonté de mettre en avant un certain art.
Si Will.i.am est un artiste ultra-connecté et hi-tech, il semble avoir une vraie admiration pour l’histoire de l’art. En témoigne, sa stupéfaction face à une horloge reproduisant les rythmes cosmiques de la Terre et créée au XVIIIe siècle.

http://www.dailymotion.com/video/x43mrro

Toutefois, derrière un scénario et un style de montage très américains, se dégage un véritable engagement.
Celui du chanteur US semble sincère : donner envie aux jeunes d’aller dans les musées, que ce soit le Louvre ou des musées plus accessibles et proches de chez eux.
Avec un mot d’ordre qui pourrait être : #ArtIsFun !
Et ça on aime chez USof Paris.

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Expo Seydou Keïta @ Grand Palais : l’anti-selfie !

Bain euphorique et photographique avec la toute première rétrospective d’ampleur de l’œuvre de Seydou Keïta, incroyable génie malien du cadre, formidable metteur en scène des anonymes de son temps. Prenez sans attendre un aller simple pour la folie créative et stylistique de Bamako au Grand Palais ! 

sans titre, 1956-1957, tirage argentique moderne 1998
sans titre, 1956-1957, tirage argentique moderne de 1998

A l’heure du selfie à outrance – torse poil dans la salle de bain à la Justin Bieber, avec sa star préférée à la sortie d’un défilé ou encore le décolleté bien remonté ou totalement découvert à la Kim Kardashian, histoire de casser une nouvelle fois les Internets ! – qu’il est bon de se rappeler les belles heures des studios photo et de se référer au regard d’un vrai professionnel de l’image.

sans titre, 1949-1951, tirage argentique moderne de 1997
sans titre, 1949-1951, tirage argentique moderne de 1997
sans titre, 21 mai 1964, cachée
sans titre, 21 mai 1964, cachée

Seydou Keïta est de ces artisans du cadre qui ont illuminé le XXe siècle. Il nous renvoie tour à tour : beauté, duos improbables ou amoureux et témoignages d’un autre temps.
Les grands tirages contemporains éclatent et magnifient ces hommes, ces femmes, ces enfants qui se sont prêtés au jeu de la mise en scène de soi face à un esprit aussi joueur que méticuleux.
Bien sûr, il y a des sourires crispés, des poses qui surprennent, plus d’un regard qui interpellent et des visages qui touchent à travers le temps.

sans titre, 1953-1954, tirage argentique d'époque, collection privée
sans titre, 1953-1954, tirage argentique d’époque, collection privée

A mi-parcours, les tirages se miniaturisent dans la section Vintage. Ici, il faut au contraire tendre le nez, se pencher pour découvrir ou découvrir des prises tout aussi bouleversantes les unes que les autres. Ce qui fascine autant c’est d’être en face d’une galerie d’anonymes qui n’ont d’autres histoires que ce cliché d’eux sur papier glacé. Aucun nom, aucun contexte, aucune profession viennent renseigner sur ces visages.
L’on sait que Seydou Keïta aimait déguiser ses modèles d’un jour. Lesquels sont habillés pour l’occasion, lesquels sont de vrais de rois ou reines de la SAPE ?

sans titre, 1952, tirage argentique moderne de 1993
sans titre, 1952, tirage argentique moderne de 1993
Image de prévisualisation YouTube

Exposition Seydou Keïta

jusqu’au 11 Juillet 2016

au Grand Palais, Galeries nationales
Entrée Porte H
avenue Winston Churchill
75008 PARIS

Horaires :
Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h.
Nocturne le mercredi de 10h à 22h.

Fermé tous les mardis
Fermé le 1er mai

A télécharger GRATUITEMENT : l’application de l’exposition 
sur l’AppStore et Google Play

BONUS : le photomaton original à l’entrée de l’exposition avec choix de fonds et de filtres !
Prévoir 3e en pièces

Exposition photographe Seydou Keïta Grand Palais Paris photomaton original vintage et argentique cabine fotoautomat choix de fonds et filtres Galeries nationales photo usofparis blog

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Chefs d’oeuvre de Budapest en 4 oeuvres @ Musée du Luxembourg

Le Musée du Luxembourg nous ouvre à une collection d’oeuvres inédite à Paris. Cet ensemble aussi captivant qu’étourdissant et exceptionnel a parcouru plus de 1 400 kilomètres pour émerveiller le public français. Parmi ces Chefs d’oeuvre de Budapest : Dürer, Véronèse, Tintoret, Manet, Goya ou encore Egon Schiele.

Nous avons sélectionné quatre oeuvres qui ne pourront vous laisser insensibles. Après les avoir aperçues, vous nous résisterez pas à cet aperçu des beautés du musée des Beaux-Arts de Budapest, actuellement en pleine rénovation.

Dans cette montée crescendo des émotions picturales du parcours conçu par les commissaires, Laurent Salomé et Cécile Maisonneuve, en sortant de la fin du Moyen Age et de la Renaissance germanique, une série de toile du Cinquecento viennent nous happer.
Les passionnés du Greco – jamais rassasiés de nouvelles découvertes – seront frappés par Saint Jacques le Mineur, Marie Madeleine pénitente et cette Annonciation aussi poétique, étrange que brillante.
Le ciel s’ouvre à l’arrivée de l’ange Gabriel.

Annonciation, El Gréco, vers 1600
Annonciation, El Gréco, vers 1600

En face des Greco, une oeuvre frappe par le calme avant la tempête, avant l’horreur. Un dernier souffle avant la mort peint par Artemisia Gentileschi.
Le coup n’est pas porté par un soldat, guerrier comme on a le plus souvent mais à une femme. Il s’agit de Yaël, personnage de l’Ancien Testament, qui profite du sommeil de son hôte, Sisera pour lui enfoncer un piquet dans la tempe.
Cette violence en marche ne transparait que dans le geste. Le visage de Yaël ne traduit aucune peur,  ni appréhension.

Yaël et Sisera, Artemisia Gentileschi, 1620
Yaël et Sisera, Artemisia Gentileschi, 1620

Un des rares autoportraits, si ce n’est l’unique de l’exposition, il est celui de l’artiste hongrois Adam Manyoki. Inconnu en France, sa maitrise, son charme imberbe très XVIIIe (siècle) nous donnent envie, à la sortie de l’expo, d’en savoir plus sur ce peintre.

Autoportrait, Adam Manyoki, vers 1711
Autoportrait, Adam Manyoki, vers 1711

Nous n’avons jamais oublié l’exposition spectaculaire qui révéla l’inspiration avant-garde de Franz-Xaver Messerschmidt au public en plein coeur du Musée du Louvre, en 2011. Retrouver deux des oeuvres de l’artiste autrichien – très peu représenté dans les collections de musées français – est toujours un choc visuel.
La photographie ne peut traduire l’intensité de la rencontre avec ces deux têtes dites “de caractère“.

L'homme qui pleure comme un enfant et L'homme qui baille, Franz-Xaver Messerschmidt, 1771-1781
L’homme qui pleure comme un enfant et L’homme qui baille, Franz-Xaver Messerschmidt, 1771-1781

 

Exposition Chefs-d’œuvre de Budapest
Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai…
jusqu’au 10 juillet 2016

au Musée du Luxembourg
19, rue de Vaugirard
75006 Paris

Ouverture : tous les jours de 10h à 19h
nocturne les vendredis jusqu’à 21h30

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