Archives de catégorie : Exposition

Les expositions du moment à ne pas manquer

DAUM, variation d’artistes à l’Espace Dali Paris : expo lumineuse !

Nouvelle preuve de la créativité sans limite du génie espagnol à l’Espace Dali Paris avec Daum, variation d’artistes.
Dali et Daum, une collaboration originale et qui a échappé aux musées nationaux est présentée dans une scénographie simple mais avec un éclairage bien pensée pour révéler l’éclat de l’ensemble des créations exposées.

A cette occasion, d’autres grands noms de l’art sont associés à ce parcours inédit : Ben, Arman, Alain Séchas ou encore Jérôme Mesnager.

L'âme de Vénus, 2009, Arman
L’âme de Vénus, 2009, Arman & La Vénusienne, 2007, Alain Séchas

Après l’expo Dali fait le mur qui a braqué les projecteurs sur ce lieu original à Paris, l’expo Daum, variations d’artistes est prête à susciter autant d’intérêt. Au cours du vernissage de presse, une journaliste a avoué à l’équipe de l’Espace Dali que c’était sa toute première visite – avec le regret de ne pas être venue plus tôt. Ce lieu mérite le détour et encore plus cette présentation de créations en verre soufflé conçues par Dali avec la cristallerie française. En 20 ans, l’artiste surréaliste à la moustache bien taillée aura réalisé pas moins de 21 pièces reprenant ses figures célèbres : la montre molle ou la Vénus aux tiroirs, tout en osant une série de verres et calices, un autoportrait pour un fond d’assiette ou encore un hommage à René Magritte.

Voici notre sélection de 4 pièces pour vous donner envie d’une visite :

Porte-manteau montre, 1971, Salvador Dali
Porte-manteau montre, 1971, Salvador Dali

Porte-manteau montre (1971). La montre molle est un classique de l’inspiration dalinienne. Depuis sa toute première apparition dans la toile La Persistance de la mémoire (1931), juchée sur une branche d’arbre, lovée à un homme ou posée sur un bord de table, cette figure trouve un nouveau support avec ce cintre. L’artiste, tout en renouvelant sa figure fétiche, fait un clin d’oeil évident aux mondes de la mode et du design. Parfait dans un intérieur et d’une audace folle.

Vénus de Milo hystérique, 1983, Salvador Dali
Vénus de Milo hystérique, 1983, Salvador Dali

La vénus de Dali est aussi une récurrente dans le génial imaginaire de l’artiste. Mais cette fois, nous parions que ce sera bien la première, voire unique fois, que vous rencontrerez la Vénus de Milo hystérique (1983) présentée à Paris. Comme dans une coulée, les cheveux de la belle se trouvent unis pour l’éternité à sa robe. La contorsion de cette femme est suffisamment spectaculaire pour vous imprégner la rétine. Danseuse, acrobate ? Nous avons très peu de détails sur cette création, si ce n’est qu’elle correspond à la fascination de l’artiste pour les prouesses corporelles.

Débris d'une automobile, 1989, Salvador Dali
Débris d’une automobile, 1989, Salvador Dali

Une oeuvre en pâte de cristal qui vaut aussi bien par son titre que la création elle-même : Débris d’une automobile (1989). Dali n’a cessé sinon de malmener, en tout cas d’interroger son environnement contemporain. Et cette hybridation d’un cheval avec une automobile et un combiné téléphonique crée un choc visuel fort.

Bande de Moebius, 1971, Salvador Dali
Bande de Moebius, 1971, Salvador Dali

La Bande de Moebius (1971) version Dali et Daum est un astucieux mélange de pâte de cristal bleu et vert. La lumière crée des jeux de couleurs bien différentes à travers les différentes perspectives que l’on peut avoir de cette sculpture.

Les yeux surréalistes, 1980, Salvador Dali
Les yeux surréalistes, 1980, Salvador Dali

Les + :
– l’Espace Dali a sorti de nouvelles pièces de son fonds en parallèle des créations Daum. Si vous avez vos habitudes, attardez-vous sur Les Yeux Surréalistes, une sculpture en bronze argenté de 1980, en hommage à l’architecte Antoni Gaudi. Nous avons été aussi surpris par Lilith et la double victoire de Samothrace, un bronze de 1966 tout aussi fascinant.
– des ateliers créatifs Éclats de couleurs pour les enfants de 3 à 8 ans avec visite commentée de l’expo et réalisation d’une sculpture en 3D.

exposition DAUM, variations d’artistes

jusqu’au 3 janvier 2016 

à l’Espace Dali Paris
11 rue Poulbot
75018 PARIS

ouverture : tous les jours de 10h à 18h
ouvert les 25 et 31 décembre et le 1er janvier 

Bon plan : une offre exclusive sur le site de l’Espace Dali jusqu’au 30 septembre. Le billet coupe-file à 7,5 euro au lieu de 11, 50 euro !

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HEY! Act III à la Halle Saint Pierre : géniale exposition !

Une patate qui chante, un homme à tête d’autruche, un bébé caméléon, une Queen Bee, des marsupiaux humains, Lincoln ressuscité, les Pierre et Gilles argentins ou encore des clowns gentils… La Halle Saint Pierre est une nouvelle fois le lieu de rencontres aussi incroyables que spectaculaires. HEY! Act III signe le retour d’un débordement artistique sans limite. 

Ursus Maritimus, 2012, Deborah Simon
Ursus Maritimus, 2012, Deborah Simon

Pourquoi ne manquons-nous aucune expo de la Halle Saint Pierre ? Tout simplement parce que rendre une nouvelle visite c’est l’assurance de découvrir des artistes rares, voire inconnus sur le sol français. Alors quand la géniale équipe du magazine Hey!, Anne et Julien, est de retour pour une présentation inédite d’une soixantaine d’artistes de tous pays, on prend un ticket direct pour les montagnes russes.

Hey! Act III exposition Halle Saint Pierre Paris exhibition The Dreamer Blue 2007 oil on resin sculpture de Choi Xooang corée du sud collection privée photo usofparis

Premier choc visuel avec The Dreamer Blue, une femme nue à genoux, abattue, dormeuse hors de son lit, surmontée d’un nuage bleu. Impressionnante vision, suivie d’une autre présence féminine en face-à-face avec son double ; moi est un autre. Elles sont l’oeuvre du coréen Choi Xooang qui nous transporte dans une poésie au réalisme troublant.

Hey! Act III exposition Halle Saint Pierre Paris exhibition -Robbery acrylic on paper bag 2012 - 2013 mugshots by Chris Crites photo usofparis

En face, un Américain, Chris Crites, présenté pour la première fois en France et qui, comme Andy Warhol, part de photographies d’hommes et de femmes arrêtés. Cette série de portraits de la série mugshots explose de couleurs et est peinte sur des sacs de papier.
Un peu plus loin, une mise en scène nous croirait projeter dans une chapelle avec où le culte des morts est questionnée avec force de crânes, des bustes – dont une partie du visage est à vif, laissant percevoir les os. Cet univers est encore plus troublant quand on peut lire qu’il a été conçu par Hervé Bohnert, un artiste autodidacte et boulanger-pâtissier de métier.

Hey! Act III exposition Halle saint pierre paris exhibition Queen Bee 2013 oil on canvas by Mark Ryden american painter collection privée photo usofparis

Et c’est ça aussi que nous apprécions à la Halle Saint Pierre : aucun traitement de faveur entre les artistes.  Mark Ryden, artiste américain aux 22 000 followers sur Twitter a autant d’égard que Benoît Huot, artiste jurassien, beaucoup moins médiatisé et qui ne quitte que très rarement son atelier du village de Montivernage où il conçoit ses impressionnants animaux momifiés.

Japanese Spirit #2, 1997, Hisashi Tenmyouya
Japanese Spirit #2, 1997, Hisashi Tenmyouya

Et parfois, une oeuvre suffit, comme la toile de Hisashi Tenmyouya : Japanese Spirit. Une composition d’une force graphique indéniable et percutante. Et ne surtout pas passer à côté des huiles sur nacre de l’artiste philippin, Gregory Halili, impressionnantes de maîtrise. Vous comprendrez mieux une fois sur place.

Enfin, merci d’avance de bien vouloir quitter l’exposition dans le silence pour ne pas réveiller le bébé caméléon de Lian Yu-Pei.

Hey! Act III exposition halle saint pierre paris exhibition Chameleon caméléon 2009 Lian Yu-Pei photo usofparis

exposition HEY! Act III, modern art & pop culture 

à La Halle Saint Pierre
2, rue Ronsard
75018 PARIS

jusqu’au 13 mars

Ouverture tous les jours
du lundi au vendredi de 11h à 18h
samedi de 11h à 18h
dimanche de 12h à 18h

à la galerie du bas :
exposition Amandine Urruty
jusqu’au 1er novembre 2015 
en accès libre
en association avec la Galerie Arts Factory

A noter le spectacle : HEY! LA Cie présente On a volé le bras de Constentenus ! 
du 21 au 29 octobre 2015 21

au Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors
75020 Paris

du mercredi au samedi à 21h
le dimanche à 17h

Tarif Réduit:10€ – 12€ – Tarif Plein: 16€
Création soutenue par la DRAC île de France

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Evénement ! Le mythe OSIRIS se dévoile à l’Institut du monde arabe

L’Institut du monde arabe accueille une exposition regroupant les fouilles sous-marines dans le delta du Nil de l’archéologue Franck Goddio : OSIRIS, mystères engloutis d’Égypte.
Quand les antiques cités égyptiennes dévoilent leurs secrets les plus splendides.

A l’origine, il y a deux frères : Seth et Osiris. Seth, maladivement jaloux du second, héritier de la terre et bienveillant envers les hommes, commet le premier fratricide de l’histoire. Dans un acte désespéré d’amour, Isis, sœur et épouse d’Osiris, rassemble alors les morceaux de son défunt mari, éparpillés dans toute l’Egypte, les enveloppe dans des bandelettes, et le ramène à la vie. La première momie est née, ainsi que le mythe d’Osiris, dieu revenu du royaume des morts. De nouveau réunis, Isis et Osiris conçoivent Horus, le premier pharaon, tandis que Seth, condamné à mort, devient roi des Enfers.

OSIRIS Mystères engloutis d'Égypte Institut du monde arabe expo art hsitoire sculpture photo by Joel Clergiot Blog United States of Paris

C’est cette incroyable histoire, ainsi que le culte du Dieu dans toute l’Egypte, et plus particulièrement dans les cités Thonis-Héracléion et de la ville de Canopé, aujourd’hui englouties, que retrace l’exposition « Osiris, mystères engloutis d’Egypte », à l’Institut du monde arabe, jusqu’au 31 janvier 2016. Et ce, grâce aux fouilles archéologiques menées par l’Institut européen de l’archéologie sous-marine (IEASM), au large de la baie d’Aboukir, dans le delta du Nil durant ces dix dernières années. 250 pièces sorties des fonds marins sont présentées, mais également 43 œuvres, prêtées pour la première fois par les musées du Caire et d’Alexandrie. Certaines statues sont grandioses, tant par leur taille que par leur incroyable conservation. D’autres objets, plus petits, comme ces cuillères rituelles servant à mélanger l’eau du Nil et les herbes aromatiques, informent sur les pratiques de vénération du Dieu. Autre objet les plus intéressant de l’exposition, le premier calendrier du monde.

Muséographie pédagogique

Le sujet fait rêver, certes, il n’en reste pas moins incroyablement complexe. L’exposition garde toutefois un vrai souci de pédagogie. Le visiteur est sans cesse guidé par des cartes, des croquis ou des tableaux récapitulatifs. Et pour l’aider à comprendre en quoi ce mythe est fondateur, l’histoire d’Osiris est mise en parallèle avec ses équivalences dans les croyances grecques, romaines et chrétiennes.

OSIRIS Mystères engloutis d'Égypte Institut du monde arabe expo art hsitoire statue de reine photo by Joel Clergiot Blog United States of ParisDans chaque salle, des supports vidéo permettent également de découvrir la façon dont les plongeurs ont extrait leurs merveilleuses trouvailles de la vase.

Par ailleurs, selon Franck Goddio, « seuls 2 à 3% de ce qui se trouve sous la mer sont présentés. D’autres fouilles sont encore en cours ». En effet, seule une première couche de 3 à 6 mètres de profondeur a été explorée. Une deuxième exposition pourrait donc très probablement voir le jour dans les années à venir ! De quoi entretenir le mythe pendant encore longtemps et continuer à faire rêver les férus d’histoire et les archéologues dans l’âme.

By Joël Clergiot

OSIRIS Mystères engloutis d'Égypte Institut du monde arabe expo art hsitoire affiche photo by Joel Clergiot Blog United States of Paris

OSIRIS : Mystères engloutis d’Égypte
Institut du monde arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed-V
75005 Paris

Mardi , mercredi et jeudi : 10h00-18h00
Vendredi : 10h00-21h30
Samedi, dimanche et jours fériés : 10h00-19h00

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Paris Sketch Culture en solo show à la Galerie Le Pari(s) Urbain

Nous avons croisé notre premier marin à barbe blanche et à musculature assurée, un soir d’été à la Cité de la Mode et du Design. Cet homme nous a piqué la curiosité. Pour découvrir le travail de l’artiste Paris Sketch Culture, RVD sans attendre à la Galerie Le Pari(s) Urbain jusqu’au 19 septembre.

French sailor - marin français by Paris Sketch Culture Raphael Federici Cité de la Mode et du Design graffiti street art wall photo de nuit by United States of Paris blog

Depuis ce soir-là, nous avons rencontré plusieurs de ces hommes de profil sur les murs de Paris. Enigmatiques, silencieux ou presque, certains sont plus menus que d’autres. Ils sont tous l’oeuvre de l’artiste Raphaël Federici qui devient Paris Sketch Culture quand il taquine les murs ou les vitrines de pâtisserie abandonnée.
Et ce qui frappe c’est la technique utilisée. Il mixe aussi bien peinture que collage et ne cherche pas à reproduire à l’infini la même formule d’une rive à une autre, comme certains. Si bien que partir à la recherche de ces créations réserve toujours une surprise au détour d’une rue.

French-sailor-marin-barbu-et-français-by-Paris-Sketch-Culture-Raphael-Federici-Patisserie-Rue-Volta-graffiti-street-art-wall-street-photography-by-United-States-of-Paris-blog
Le jeune homme est dessinateur, directeur artistique et donc street-artiste. Il se frotte aussi bien au graphisme, à la mode, qu’au tatouage et à la sculpture.
La Galerie Pari(s) Urbain présente actuellement une large sélection d’oeuvres : dessins, sculptures sur bois, huiles sur toile et sérigraphies. Toutes les techniques sont maitrisées et méritent une visite.
Ca hurle, ça fighte ou ça se bidonne avec les icônes de la culture contemporaine.

Pink-French-Sailor-by-Paris-Sketch-Culture-Raphael-Federici-graffiti-street-art-wall-street-photography-by-United-States-of-Paris-blog

A ne pas rater : la dédicace du samedi 5 septembre. L’occasion d’échanger et d’en savoir plus sur l’origine de ces marins et de repartir avec un beau dessin sur un support plutôt original (à découvrir sur place).

Flyer Feue ma France expo solo by Paris Sketch Culture Raphael Federici dessin original Rendez la nous street art graffiti wall art Galerie Le Paris Urbain

Paris Sketch Culture, Feue ma France

expo à la Galerie Le Pari(s) Urbain
51, rue de l’Echiquier
75010 PARIS
Tél. 01 42 46 37 84

jusqu’au 19 septembre 2015
du mardi au samedi de 14h à 19h

Dédicace le samedi 5 septembre de 14h à 19h !

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Le vitrail contemporain à la Cité de l’architecture : déflagration de couleurs et de créations !

Initiation visuelle et intense à l’art du vitrail conçu par des artistes contemporains majeurs : Matisse, Le Corbusier, Chagall, Soulages, Raysse… Tous ont insufflé une vision tout aussi personnelle que brillante.
Chagall, Soulages, Benzaken, Le vitrail contemporain est l’exposition surprenante du moment à voir jusqu’au 21 septembre à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Et nul besoin d’être un connaisseur de cathédrales et d’églises pour apprécier ce parcours original.

Henri Matisse / Atelier Bony
Henri Matisse / Atelier Bony

Un seul nom a suscité toute notre convoitise : Pierre Soulages. Nous nous attendions à un face à face avec la création originale réalisée pour l’Abbaye de Conques et l’on découvre, non sans émotion, l’oeuvre réalisée en 1965 à la demande du Suermondt-Ludwig-Museum d’Aix-la-Chapelle.
Un dégradé de bleu captivant, jouant la rupture, le volume et les inclusions dans un accord parfait.

Pierre Soulages / Atelier Oidtamann
Pierre Soulages / Atelier Oidtamann

En face du bleu de Soulages, une autre proposition, celle de Gabriel Loire, artiste et maître-verrier qui a conçu une double paroi en dialogue constant avec la lumière. L’expérience est aussi assez spectaculaire et est, à l’origine, l’idée de l’architecte allemand Egon Eiermann. Ce dernier conçu ce projet de couches de vitraux comme isolateur possible des nuisances sonores extérieures. Au total 2 200 m² de dalles de verre seront installées à l’Eglise du Souvenir du Kaiser Wilhelm à Berlin, pour cette reconstruction d’après-guerre.

Gabriel Loire / Ateliers Loire
Gabriel Loire / Ateliers Loire
Gabriel Loire / Atelier Loire
Gabriel Loire / Atelier Loire

Aucune proposition dans ce parcours ne ressemble à une autre. Formes figuratives avec Jean-Michel Alberola ou Georg Ettl, abstractions (vitrail Modulor de Le Corbusier, les compositions de Jacques Le Chevallier) ou monochromes dialoguent en permanence.

Pour illustrer ce dernier ensemble, Aurélie Nemours a créé une sensation forte visuellement et osée avec des monochromes rouge vif pourfendus de lignes de plomb noir intense pour l’Eglise Notre-Dame du Prieuré de Salagon (Mane). Le seul exemplaire de vitrail exposé et les quelques photos illustrant ce projet datant de 1998 donnent une furieuse envie de prendre un train direct pour les Alpes de Haute-Provence afin de voir le résultat sur place, pour vraiment pouvoir y croire.

Troublant aussi l’Enfant de cristal de l’Abbatiale Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) dont le portrait est comme prisonnier du verre. Ce travail remarquable associa les savoir-faire de quatre artisans : deux sculpteurs (Pascal Convert et Claus Velt) et deux verriers (Jean-Dominique Fleury et Olivier Juteau) à partir de photographies d’enfants pris au XIXe siècle dans un contexte particulier, que vous découvrirez lors de votre visite.

Jean Michel Alberola
Jean-Michel Alberola
Jean-Dominique Fleury,  Jean-Mauret Gilles Rousvoal / Ateliers Duchemin
Jean-Dominique Fleury, Jean-Mauret Gilles Rousvoal / Ateliers Duchemin
Kim En Joong / Ateliers Loire
Kim En Joong / Ateliers Loire

Exposition : Chagall, Soulages, Benzakien… Le vitrail contemporain

jusqu’au 21 septembre 2015

à la Cité de l’architecture et du patrimoine
1, place du Trocadéro et du 11 novembre
75116 PARIS

Horaires : du mercredi au lundi de 11h à 19h
Nocturne le jeudi de 11h à 21h
Fermeture : le mardi

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Felice VARINI hypnotise La Villette (en suites) – Prêt pour une fiesta visuelle ?

Nantes, Reims, Londres, Zurich, Felice Varini aime faire voyager ses compositions géométriques aux couleurs accrocheuses et se frotter chaque année à de nouveaux lieux, de nouvelles contraintes spatiales. Cette année, deux sites en France ont les honneurs de toute son attention : le Domaine de Trévarez (Saint-Goazec) et la Villette à Paris.

Felice Varini artiste suisse vernissage de La villette en suites exposition Grande Halle et Pavillon Paul Delouvrier oeuvres in situ photo united states of paris blog

L’artiste suisse avenant avec celles et ceux avec qui il dialogue a, de son propre aveu, cherché un peu plus l’inspiration pour la Villette qu’habituellement : “j’ai beaucoup trainé pour ce projet“. Il a dit oui sans difficulté mais il lui a fallu 2-3 visites pour le convaincre alors qu’il n’y voyait qu’un parc avec “des arbres et des feuilles.

Arcs de cercle sur diagonale
Arcs de cercle sur diagonale

La Grande Halle a laissé son charme opérer : “elle s’est imposée” nous confirme Varini qui est sorti définitivement de son atelier en 1978 pour faire déborder son art sur tout type d’architectures, sans limite de frontière.

Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes
Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes

Ses idées ont ensuite mis du temps à trouver leur chemin, “elles arrivent toujours le plus tard possible“. Sa technique ? “Je prends des bains chauds, je ferme les yeux ; je peux être inspiré en faisant mes courses“, confie-t-il non sans humour.

Quatorze triangles percés/penchés
Quatorze triangles percés/penchés

Et des défauts apparents de ce Pavillon Paul-Delouvrier avec ses lumières contradictoires et ses nombreuses colonnes, l’artiste a tiré une nouvelle fois pleine inspiration. Son attente le soir du vernissage était de découvrir ses oeuvres à la lumière du soleil de 20h.

Il faut dire que les formes jouent à merveille avec le soleil et cet espace original. Il est aussi passionnant de se placer dans l’axe parfait pour découvrir l’anamorphose que de voir ces structures se disloquer à mesure de nos déplacements.

Sept carrés pour sept colonnes
Sept carrés pour sept colonnes

Bien sûr, toutes ces pièces peuvent trouver une nouvelle vie dans un autre espace. Mais si tel est le cas, le rapport aux visiteurs change irrémédiablement à chaque fois.
Il ne faut donc pas tarder à profiter de ces jeux visuels qui amusent aussi bien petits et grands dont l’accès est entièrement gratuit.

Après Nantes et le Grand Palais, nous ne nous lassons toujours pas de retrouver l’art de Varini sur notre route.

Exposition Felice Varini, La Villette En Suites

jusqu’au 13 septembre 2015

au Pavillon Paul-Delouvrier
du mercredi au dimanche de 15h à 19h

et sous la Grande Halle de la Villette

Accès gratuit

Catalogue de l’exposition disponible depuis le 2 juillet
édition originale sous forme de coffret avec photographies et textes de 16 personnalités du monde de l’art et de la recherche
(25 euros)
Editions Dilecta

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Icônes Américaines du SFMOMA au Musée Granet : un dernier tête-à-tête avec Liz Taylor

Le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et la collection Fisher font une halte remarquée en France pour faire partager une sélection de chef d’oeuvres américains avant fixation définitive sur les cimaises de Californie au printemps 2016. Après le Grand Palais, c’est au tour du Musée Granet à Aix-en-Provence de jouir de cette collection pour quelques mois seulement. 

Icônes Américaines, c’est l’expo express du moment ! Pas de long discours, de remontée chronologique d’un mouvement, ni de relecture d’un courant. Un panneau de présentation révèle les enjeux de cette présentation : faire le plein d’icônes artistiques américaines. Parfait pendant votre pause déj, entre deux rendez-vous ou en sortant du boulot.

Les œuvres se suffisent à elles-mêmes. Vous prendrez bien une dose de Warhol, un peu de Litchtenstein, du Dan Flavin ou du Cy Twombly ?

Liz #6 (Early Colored Liz), 1963, Andy Warhol
Liz #6 (Early Colored Liz), 1963, Andy Warhol

Un tête-à-tête avec l’iconique Elizabeth Taylor est toujours exceptionnel et rare, d’autant plus quand il est signé Warhol. Le portrait de 1963 est d’un rouge intense et ce regard intemporel hypnotisant. Le dialogue avec l’image de l’actrice dans ses jeunes années, rieuse, (innocente avant le rouleau compresseur hollywoodien) est suffisamment troublant pour laisser interrogateur. D’autres visages de légende jouent des coudes comme Jackie Kennedy et Marlon Brando.

Copper-Zinc Plan, 1969, by Carl Andre
Copper-Zinc Plan, 1969, by Carl Andre

Vous marcherez bien sur une œuvre ?
Il est aussi inhabituel, surtout pour nous, frenchy, de marcher sur une œuvre. Le respect avant tout pour l’artiste, même si parfois ce n’est pas toujours évident de distinguer la portée artistique de certaines installations “foutoirs”.
Et la vision des visiteurs enjambant les damiers ou la croix (Parisite) de Carl Andre plantée en plein milieu d’une salle de l’expo peut être amusante. On avoue : on la fait aussi lors de notre première visite. La bonne parole de notre médiatrice a fini par nous convaincre du bien fondé de fouler l’oeuvre à notre tour.

Robert, 1996-1997, Chuck Close
Robert, 1996-1997, Chuck Close

On est toujours bouche-bée face aux portraits de Chuck Close. Peu présent dans les collections nationales, cet artiste aime créer des portraits mosaïques hommage à de grands noms de l’art (au-dessus Robert Rauschenberg) qui se révèlent avec plus de force par le prisme d’un écran (smartphone ou appareil photo). Faites l’expérience, vous ne serez pas déçus.

Spectrum, 1953 & Red White, 1962, Ellsworth Kelly
Spectrum, 1953 & Red White, 1962, Ellsworth Kelly

Cette exposition événement est aussi l’occasion de se familiariser à des noms moins courants comme Ellsworth Kelly et ses Red White (1962) et (rainbow) Spectrum I ou Philip Guston et son Black View qui nous interpellent toujours autant.

Cet ensemble d’oeuvres – références de l’histoire de l’art – qui ont fait plus de 9 000 kilomètres pour nous, mérite bien toute notre attention, non ?

Figues with Sunser (détail), 1978, Roy Lichtenstein
Figues with Sunser (détail), 1978, Roy Lichtenstein

Exposition Icônes Américaines
chefs-d’oeuvres du San Francisco Museum of Modern Art et de la collection Fisher

jusqu’au 18 octobre 2015

au Musée Granet
Place Saint Jean de Malte
13100 Aix-en-Provence

Horaires :
du mardi au dimanche de 10h à 19h
fermeture le lundi

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Exposition festive au Musée Guimet : Du Nô à Mata Hari, immersion à travers 2 000 ans de théâtre en Asie

Voyage unique à travers les arts du spectacle d’Asie. De l’Inde au Japon, de la Chine à Bali. 2 siècles de divertissements populaires et élitistes Du Nô à Matahari au Musée Guimet passionne, émerveille et surprenant. Visite.

Barong, Indonésie, Bali, 2000
Barong, Indonésie, Bali, 2000

Le parcours de l’exposition qui extrait une bonne partie de ses trésors dans le fonds de la Fondation Oriente (collection Kwok On) à Lisbonne est un incroyable feu d’artifice de créations, d’arts et d’ingéniosité. Curieux, passionnés, familles, enfants, tout public peut picorer, savourer et s’émouvoir de la richesse des pièces présentées. Le maître-mot de cette exploration foisonnante étant le divertissement !

Sorcière maléfique, Indonésie, Bali, 2000
Sorcière maléfique, Indonésie, Bali, 2000

Vous ferez tour à tour connaissance avec la danse du Barong de Bali, une illustration du ballet qui se joue entre forces du bien et celles du mal (ayant les traits de la sorcière Rangda).

Appareil de cinéma ambulant, Inde, 20e siècle
Appareil de cinéma ambulant, Inde, 20e siècle

Un peu plus loin, un vélo japonais avec kamishibai datant de 1930-1940. Il était le partenaire de conteurs qui produisait un spectacle à l’aide d’images animées. Un autre inconnu, un appareil de cinéma ambulant indien dont la boite métallique renferme un film.

Cocasse ! Vous apprendrez aussi que les spectacles de marionnettes en Chine ne sont pas destinés aux enfants. Et que l’art du spectacle dans ce pays est avant tout acrobatique.

Veste courte de cavalier à motifs de dragons, Chine, milieu du 19e siècle
Veste courte de cavalier à motifs de dragons, Chine, milieu du 19e siècle

Tous ces théâtres présentés sont des arts complets, comprenant masques, costumes, maquillage et riches accessoires : marionnettes et autres silhouettes découpées…

Le nô vous fait peur ? Nous aussi !

Nous sommes beaucoup à partager l’impression de ne jamais pouvoir saisir la portée symbolique de la lenteur de ce genre de spectacle si particulier. Le théâtre nô est, par essence, un théâtre élitiste dans le pays même qui l’a inventé : le Japon. Seule Amélie Nothomb semble pouvoir supporter pareil récit.

Acteur de nô, Japon, époque Momoyama (1575-1603)
Acteur de nô, Japon, époque Momoyama (1575-1603)

Alors à défaut d’une véritable initiation, le Musée Guimet vous laisse entrevoir quelques-unes des merveilles en termes d’habits de scène, perruques et autres masques. Le raffinement est exceptionnel. Les procédés de production le sont tout autant. Les masques sont moulés à même le visage du comédien et les costumes de scène sont des éléments de décor à part entière.
Pour l’un des kimonos exposés, des fils de platine viennent rehausser le travail de broderie sur soie. 5 ans parfois de travail sont nécessaires pour un seul costume. Il n’est donc pas étonnant que ces parures spectaculaires puissent représenter la moitié du budget d’un spectacle.

Kimonos de la série Symphonie de lumière de Itchikue Kubota, Japon, 2000
Kimonos de la série Symphonie de lumière de Itchiku Kubota, Japon, 2000

La salle finale de l’exposition est à elle-seule un monument du genre à travers les kimonos spectaculaires du maitre : Itchiku Kubota. Magma, dragons et Mont Fuji composent cette galerie exceptionnelle d’habits de scène qui sont autant de décors.

Kimono magma tournoyant dans la fournaise de Itchiku Kubota, Japon, 2006
Kimono magma tournoyant dans la fournaise de Itchiku Kubota, Japon, 2006

A la différence du nô, le kabuki est un théâtre populaire, qui peut emmener ses spectateurs dans des récits aussi ébouriffants que drôles et cela une journée entière. Olivier Py s’en serait-il inspiré pour ses épopées théâtrales fleuves de plusieurs heures ?

Robe de princesse pour le Mahabharata de Peter Brook
Robe de princesse pour le Mahabharata de Peter Brook

Exposition Du Nô à Mata Hari, 2 000 ans de Théâtre en Asie
jusqu’au 31 août 2015

au Musée Guimet
6 Place d’Iéna
75116 Paris

Ouverture :
tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h

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Musée des Arts et Métiers : INVENTION/DESIGN, une exposition qui retrace l’évolution du design par l’exemple

Avis aux curieux et aux férus d’histoire. Jusqu’au 6 mars 2016, l’exposition Invention/Design. Regards croisés remonte le temps et explore les modifications sans cesse apportées aux objets du quotidien par les designers.

Invention Design Regards croisés exposition Musée des Arts et métiers le cnam paris expo des Sismo designers

C’est l’histoire de la mutation des objets à travers le temps. Divisée en quatre thématiques, l’exposition Invention/Design. Regards croisés, au musée des Arts et Métiers, expose une centaine d’objets hétéroclites, venus des collections du musée, du Centre national des arts plastiques (CNAP) et de designers et industriels privés. De la simple hélice au ventilateur sans pales, des premières machines à écrire aux ordinateurs portables, de l’ampoule à la LED, le visiteur embrasse en un seul coup d’œil presque quatre siècles d’innovation et d’évolution. Le but : montrer les liens entre le design contemporain et l’histoire des inventions. Ainsi les designers, mus par l’audace, la curiosité, l’amour de l’esthétique et la quête de l’essentiel, se sont emparés des créations des inventeurs, pour en modifier les détails, les formes, voire l’usage. Ici, « le design est vu comme une intelligence et non comme la recherche d’une forme d’esthétique, explique Antoine Fenoglio, designer et co-commissaire de l’exposition. Cette intelligence est soumise à des contraintes de production, au progrès techniques ou encore à l’acceptation du public de ces objets ».

Mine_Kafon by Massoud Hassani Design Academy Eindhoven exposition Invention Design Regards croisés au Musée des Arts et métiers le cnam paris expo des Sismo designers

Inventeurs et Géo Trouvetou
Quelques pièces sont vraiment originales et valent le détour. Ne passez pas à côté de la laine en plastique créée par un engin inspiré de la machine à barbapapa. Immanquable également, la Mine Kafon, un détonateur à mine incroyable, inventé par le designer afghan Massoud Hassani, et alimenté à l’énergie solaire ! La mode y a également sa place, avec une robe d’Issey Miyake. Autre originalité de cette exposition, la chaise, objet fétiche du designer, n’est représentée que par une seule pièce emboutie d’un fauteuil de Ron Araad.
L’exposition est courte et ne se visite pas comme on admire un accrochage de tableaux. Elle demande un peu de connaissances. Le design est présenté comme la résultante d’une adaptation toujours plus grande à son époque. L’exposition s’adresse à un public plutôt averti et aurait presque pu être sous-titrée « Les designers parlent aux designers ». Elle reste toutefois très bien documentée, donc pour le novice, elle complète très bien la visite du musée en lui-même.

Vélo Alerion
Vélo Alerion

by Joël Clergiot

Exposition INVENTION/DESIGN, regards croisés
au Musée des Arts et Métiers

60, rue Réaumur
75003 PARIS

Jusqu’au 6 mars 2016

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Exceptionnel ! Les vitraux de la Sainte-Chapelle retrouvent leur éclat millénaire

La Sainte-Chapelle, l’un des bijoux du patrimoine parisien et français, vient de retrouver sa magnificence d’antan avec la fin des travaux de restauration des vitraux de la chapelle haute.
7 ans auront été nécessaires pour redonner vie et lumière aux 7 verrières du flanc nord et à la rosace qui n’avaient pas encore été restaurés.
Vitraux Sainte Chapelle Paris conciergerie Palais de justice art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris
Construite au XIIIe siècle par Louis IX, dit Saint-Louis, pour abriter les reliques de la Passion du Christ. Elle est achevée en 1248, après 7 années de chantier.
Située au coeur de l’ancien Palais de la Cité de Paris, la Sainte Chapelle est, avec la Conciergerie, le seul vestige ce château du Moyen Age.

On reste écrasé par la (re)découverte de ce travail ciselé.
Impossible de ne pas avoir le souffle coupé en mettant un pied dans la nef de la chapelle haute, comme happé par la chaleur qui se dégage de l’ouvrage d’artistes disparus.

Vitraux Sainte Chapelle Paris nef rosace art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris

Et ce qui impressionne surtout dans cette construction, c’est le rapport entre la hauteur de la nef (20,5 mètres) et celle des vitraux (15 mètres).
La lumière envahit l’espace en se parant des couleurs chaudes des parcelles de verres rénovés.

Vitraux Sainte Chapelle Paris reliques nef art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris
Et c’est sans se tromper que la Ministre de la culture, Fleur Pellerin, est venue admirer la splendeur retrouvée de ce trésor national.

Vitraux Sainte Chapelle Paris Ministre culture Fleur Pellerin art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris
Et si ce chantier de rénovation titanesque a pu aboutir, c’est aussi grâce à un mécène qu’il faut saluer : Velux. Partenaire à plus de 50%, le groupe a accompagné cette campagne de restauration pendant les sept années du projet et cela malgré l’augmentation du budget global.

Vitraux Sainte Chapelle Paris art rénovation visite statue lumière beau Photo by Blog United States of Paris

Mais si la chapelle haute est le joyau de ce monument, la chapelle basse reste sans conteste la meilleure porte d’entrée de cette visite.
Écrin plus tamisé, avec ses vitraux plus modestes, mais tout aussi travaillés, et son architecture plus ramassée, elle est le passage obligé avant l’apothéose de sa soeur, à l’étage.

Vitraux Sainte Chapelle Paris Saint Louis IX chapelle basse art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris

Forte de plus d’un million de visiteurs en 2014, il est certain que la nouvelle jeunesse des vitraux de la Sainte Chapelle va attirer encore plus de curieux et de visiteurs.
Et c’est le mieux que l’on peut souhaiter à cette vielle dame qui règne sur notre capitale depuis plus de 760 ans !

Le Plus : profitez d’un concert pour admirer ce chef d’oeuvre architectural confortablement assis.

Vitraux Sainte Chapelle Paris reliques beau art rénovation visite Photo by Blog United States of Paris

La Sainte Chapelle
Ouverte tous les jours
Du 1er mars au 31 octobre, de 9h30 à 18h
Du 1er novembre au 28 février, de 9h à 17h
Dernier accès 30 min avant la fermeture

En raison de l’affluence, l’heure du dernier accès peut être avancée.
Ouverture nocturne le mercredi du 15 mai au 15 septembre
Dernière admission à 21h

Fermée les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

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