Archives de catégorie : Exposition

Les expositions du moment à ne pas manquer

L’expo Harry Potter dévoile ses secrets à la Cité du Cinéma

Beaucoup de moldus l’attendaient, l’expo Harry Potter se dévoile à la Cité du Cinéma de Saint Denis. L’équipe d’United States of Paris l’a découverte avant l’ouverture au public samedi. Après la très belle expo Star Wars (pour quelques jours encore à La Sucrière de Lyon), nous avions hâte de mettre les pieds dans l’univers magique du jeune magicien et de ses acolytes.

Pour commencer notre visite de l’exposition, nous avons eu le plaisir de croiser les jumeaux Fred et George Weasley (interprétés par James et Oliver Phelps), qui se sont prêtés facilement au jeu des photos selfies et autographes avec les fans présents pour cette soirée qui promettait d’être exceptionnelle.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma james oliver phelps critique avis Photo By United States of Paris

Avant de rentrer dans le vif de l’exposition Harry Potter,  arrêtons-nous  sur quelques pièces majeures présentées comme le livre des potions du Prince de Sang-Mêlé.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis livre des sorts le prince de sang mêlé Photo by United States of Paris

Ou l’Oeuf d’or des sirènes, vu dans La Coupe de Feu, qui brille sous les projecteurs. Il ne manque plus que le bain pour découvrir son véritable secret.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis oeuf d'or la coupe de feu Photo by United States of Paris

L’écuelle en nacre dont Harry se sert, dans la caverne, pour abreuver Dumbledore de la potion protégeant l’Horcruxe.
On remarquera en arrière-plan le journal intime de Tom Jédusor percé par la dent de Basilic.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma tom jédusor carnet horcruxe avis critique Photo by United States of Paris

La Coupe de Feu avec à son pied les bulletins portant les noms des participants.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma la coupe de feu décor avis critique Photo by United States of Paris

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma la coupe de feu décor vote avis critique Photo by United States of Paris
Le touchant Dobby est bien sûr présent.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma Dobby costume avis critique Photo by United States of Paris

Celui-dont-on-ne doit-pas-prononcer-le nom trouve aussi sa place dans le panthéon des personnages emblématiques de cette saga.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma Voldmemort costume avis critique Photo by United States of Paris

Mais comme certainement beaucoup d’entre vous, nous aimons découvrir les coulisses, les petits plus qui font d’une histoire un conte universel à travers la magie du cinéma et de ces créateurs.

Une plongée dans l’univers d’Harry Potter signifiait pouvoir nous combler d’un monde créatif d’une façon nouvelle, avec des étoiles plein les yeux. Comme dans l’expo Star Wars, présentée à la Cité du cinéma, qui avait pu ranimer notre flamme d’enfant.
Ici point de storyboard, de travaux préparatoires de production, de crobars illustratifs.

Nous sommes donc sortis de ce catalogue sur mannequins sans vie un peu déçus.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma scénographie classe costume avis critique Photo by United States of Paris

En neuf espaces thématiques, vous parcourrez les thèmes majeurs entourant l’histoire d’Harry : les lieux de vie commune, les salles de classe, le Quidditch, Hagrid, la forêt interdite, les forces obscures et la Grande Salle.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma costume quidditch avis critique Photo by United States of Paris

Même si les costumes originaux possèdent une aura particulière (mais présentés sur des mannequins sans personnalisation) et les nombreux accessoires des différents films sont bien mis en avant, on se demande pourquoi cette expo semble si froide.

Bien entendu, on aime tout de même découvrir la plume de Dolorès Ombrage,

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis Dolores Ombrage l'orde du pheonix Photo by United States of Paris
ou les pièces massives du jeu d’échecs géant de l’École des Sorciers.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma jeu d'eche décor avis critique Photo by United States of Paris.jpg

Au final, cette production, qui nous veut nous vendre de la magie, n’est pas à la hauteur de la saga qu’elle est censée représenter.
Aucun décor majestueux, aucune grosse pièce de décor : l’expo new-yorkaise (que nous n’avons pas vue) mettait en avant la voiture volante de La chambre des secrets : ici la locomotive du Poudlard Express n’est que partiellement reproduite.
Fan de la saga, on s’attendait à du lourd, du magistral…

S’il est vrai que nous découvrons un foisonnement de costumes et d’accessoires, des mises en scènes plutôt travaillées, mais trop succinctes, on voudrait que cette expo Harry Potter nous mette encore plus d’étoiles dans les yeux.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma griffon d or chambre costume avis critique Photo by United States of Paris

Peut-être sommes-nous un peu durs avec cette exposition, mais vu le prix d’entrée, on pouvait s’attendre à une scénographie aboutie et magique qui reflète vraiment l’univers de la saga

Pourquoi ne pas avoir jouer avec les différents décors des différents épisodes : un wagon du Poudlard Express, une calèche avec un hippogriffe, un vrai décor de salle de classe (celle des potions par exemple), la niche de Potter sous l’escalier des Dursley ? On aurait adoré une reconstitution plus grandiose de la salle du banquet et pas cet espace un peu cheap avec quelques bougies volantes.
Les possibilités étaient forcément multiples et la gageure trop grande apparemment.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma lettre poudlard costume avis critique Photo by United States of Paris

Pour nous, la magie d’Harry Potter n’est pas vraiment présente dans cette exposition. Elle manque de twist, de ce petit plus qui fait que l’on reste ébahi par ce que l’on a découvert.

Impossible de vous la déconseiller bien entendu mais ne soyez pas déçus en sortant de votre (courte) visite. Les fans absolus y trouveront certainement leur compte.

Allez, on vous laisse tout de même quelques surprises visuelles à découvrir sur place.

Harry Potter, l’exposition

jusqu’au 06 septembre 2015

Lundi au vendredi 10h30 à 19h
Nocturnes jusqu’à 21h30 tous les premiers vendredi du mois.
Samedi, dimanche, jours fériés et pendant les vacances scolaires, 9h30 à 20h.

Les entrées se font par créneaux horaires et doivent être réservées à l’avance, le dernier accès a lieu 90 minutes avant la fermeture de l’exposition. Des audioguides sont disponibles.

à la Cité du Cinéma
20, rue Ampère
Saint Denis  – 93

Métro : Carrefour Pleyel – L 13

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Jean Paul GAULTIER : des stars & des muses au vernissage du Grand Palais

Ce lundi soir, le sésame qui faisait rêver plus d’un parisien et d’une parisienne était le carton d’invitation pour le vernissage officiel et VIP de l’exposition Jean Paul Gaultier au Grand Palais.
Les stars avaient défilé lors des précédentes étapes de cette rétrospective haute couture de Montréal à Londres en passant par Madrid, Dallas et Rotterdam. Il était fort à parier qu’elles ne manqueraient pas le retour de l’enfant terrible de la mode dans sa ville.
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Les muses du couturier français étaient nombreuses pour célébrer le talent et la générosité du créateur. Parmi elles, Kylie Minogue dans une superbe robe bustier, Catherine Deneuve, Farida Khelfa, Inès de la Fressange, Amanda Lear, Rossy de Palma, Nana Mouskouri, et aussi Yvette Horner, la doyenne (92 ans) des VIP de cette soirée.

Le couturier Jean Paul Gaultier la banane vernissage VIP Grand Palais exposition événement Paris fashion expo mode photo by United States of Paris blogChaque personnalité a eu droit à un échange tout sourire avec le couturier. Il n’a pas caché sa vraie joie en étreignant la belle et spicy Kylie. Il a même osé soulever du sol cette poupée de porcelaine que l’on imagine fragile, tant sa silhouette est menue. Amusée, la chanteuse – qui avait pris l’avion depuis Dubaï pour cette soirée – lance à l’octogénaire Nana Mouskouri, à ses côtés : “A votre tour !

Cette soirée a été l’occasion de rencontres assez improbables tant les univers des invités peuvent faire du 180 degrés. Imaginez Nana Mouskouri et Kylie Minogue se rencontrant pour la première fois. Et que dire du selfie de Mika avec Yvette Horner qu’il ne connaissait pas 5 minutes auparavant.

Catherine-Deneuve-actrice-muse-Jean-Paul-Gaultier-vernissage-exposition-Grand-palais-Paris-VIP-fashion-couture-photo-by-United-States-of-Paris-blogParmi toutes les muses, celle qui s’est faite attendre et qui n’a pas manqué de susciter la pleine attention de tous les convives : la reine Catherine a eu droit à une visite privée avec JPG en personne.
Elle prendra le temps d’apprécier les matières, qu’elle est seule autorisée à pouvoir effleurer de la main.

 Jean Paul Gaultier couturier et muse Inès de la Fressange muse couture mode parisienne vernissage exposition Grand palais Paris photo by United States of Paris blogL’amitié de plus de 20 ans avec le duo de photographes Pierre et Gilles – créateurs de l’affiche de l’exposition parisienne – a été illustrée à merveille devant le tout premier portrait de JPG par les artistes.

Jean-Paul-Gaultier-embrassé-par-les-photographes-artistes-Pierre-et-Gilles-vernissage-exposition-grand-palais-expo-mode-fashion-couturier-photo-by-United-States-of-paris-blogSexy-Kylie-Minogue-wearing-a-Jean-Paul-Gaultier-dress-opening-night-exhibition-exposition-Grand-palais-Paris-couture-fashion-VIP-photo-united-states-of-paris-blogJean-Paul-Gaultier-Amanda-Lear-vernisssage-exposition-Grand-Palais-Paris-VIP-muse-fashion-mode-photo-by-United-States-of-paris-blogAmbiance muy caliente avec une forte concentration de chicas espagnoles : les actrices Rossy de Palma et Victoria Avril, la chorégraphe Blanca Li.

Rossy-de-Palma-Jean-Paul-Gaultier-opening-exhibition-vernissage-exposition-Grand-palais-paris-photo-couture-fashion-mode-by-united-states-of-paris-blogUne égérie discrète, Estelle Lefébure, mais toujours aussi glamour habillée en Gaultier a fait le bonheur des invités avec ses jolies gambettes.

Estelle-Lefébure-mannequin-Jean-Paul-Gaultier-exposition-couture-Grand-Palais-exhibition-fashion-mode-photo-by-United-States-of-Paris-blogAudace vestimentaires avec l’artiste et directeur artistique Ali Madhavi (chapeau haut-de-forme) accompagné de Djanis qui a osé un hommage à Mireille Darc. Jean-Paul-Gauthier-Ali-Mahdavi-vernissage-vip-exposition-Grand-palais-fashion-couture-sexy-photo-by-United-States-of-Paris-blogD’autres muses : Arielle Dombasle dans une autre dimension et Farida Khelfa. La photographe de mode Ellen von Unwerth n’a pas hésité à passer exceptionnellement de l’autre côté de l’objectif.

 Thierry Maxime Loriot commissaire exposition Arielle Dombasle Jean Paul Gaultier Farida Khelfa Ellen Von Unwerth exposition Grand Palais photo United States of Paris BlogD’autres invités tout aussi classe ont attiré les flashs : Suzy Menkes, rédactrice de Vogue dont la houpette légendaire (not fake) a rivalisé avec celle de JPG (fake), Mika accompagné du créateur de chaussures de stars, boitant, Christian Louboutin dans un smoking rouge vif. Nikos Aliagas pas aussi à l’aise qu’on aurait pu le penser dans pareil événement. Touchante aussi la réalisatrice Agnès Varda.

Mika-chanteur-The-Voice-vernissage-exposition-Jean-Paul-Gaultier-Grand-palais-opening-night-exhibition-photo-by-United-States-of-Paris-blogNotons une apparition très discrète de Zahia qui n’a pas osé s’approcher du couturier pour prendre la pose à l’instar d’un Woodkid.

Enfin, deux icônes absentes et dont leur silhouette illuminent les salles du Grand Palais : Madonna qui trouve pourtant toujours une raison de gambader même quelques heures à Paris et Mylène Farmer, qui n’a semble-t-il pas une activité musicales débordante actuellement (pas de nouvel album, pas de tournée).

La soirée s’est poursuivie de l’autre côté du Grand Palais – au Mini Palais très exactement – avec champagne et une apothéose : un concert privé de Christine and The Queens. La sensation musicale du moment n’avait pas échappé à couturier qui aime tant les personnalités fortes comme il le rappelait  lors de la conférence de presse donnée en matinée. Il avait eu l’occasion de saluer la jeune chanteuse – qui n’a pas encore osé arborer la pleine audace du créateur – lors de son premier Olympia.

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La vidéo de la soirée est en ligne : Image de prévisualisation YouTube


Exposition Jean Paul Gaultier

au Grand Palais, Paris 

à partir du 1er avril 2015

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God save Aardman : leçon d’animation au Musée Art Ludique

Plus fort que Pixar, Marvel et Ghibli, l’exposition Aardman déploie un nombre impressionnant de décors, dessins, personnages pour la toute première fois en France à Art Ludique – le Musée. Sensations fortes au programme jusqu’au face à face final avec le bateau des pirates. Sidérant !

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Attention, le voyage que vous vous apprêtez à débuter avec Wallace & Gromit, Morph, Shaun le mouton (dans les salles depuis le 1er avril) la bande de Pirates délurés et bons à rien, risque fort de vous impressionner, voire complexer si vous aviez encore quelques velléités à vous lancer dans l’animation.

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La dextérité artistique des créateurs de Aardman Animations made in Bristol et fondé en1972 est bluffante. Selon le personnage ou le projet, les techniques évoluent, diffèrent et surprennent au passage. Pâte à modeler, stop motion, résine, bois, 2D, 3D…

Aardman est un véritable laboratoire artisanal et créatif pour le plus grand bonheur des petits et des grands enfants. Du vidéo clip (Peter Gabriel…), au court-métrage oscarisé (la preuve avec la statuette exposée en vitrine qui, au passage, a pris un petit coup de vieux), et les longs métrages cinéma, l’inspiration semble sans limite.

 Premiers dessins de recherche early drawings Nick Park Wallace and et Gromit A Grand Day Out 1989 exposition Aardman Studios Musée Art Lusique Paris animation movie film

L’attachement de longue durée pour le couple impayable composé par Wallace et Gromit – le maître middle-class un peu gauche et son chien intelligent – expliquent notre fascination sans limite pour les coulisses des productions à grand spectacle du studio anglais. Les tout premiers dessins du célèbre duo retrouvés en 2014 et exposés pour la première fois ne peuvent laisser indifférent le visiteur.

Croquis de Nick Park : Wallace et Gromit, Un mauvais pantalon, 1995
Croquis de Nick Park : Wallace et Gromit, Un mauvais pantalon, 1995

Et les chiffres sont vertigineux. Par exemple, pour le film Le mystère du lapin-garou : 500 lapins ont été créés, 43 versions du chien Gromit réalisées et 35 versions de Wallace avec différents costumes imaginées. C’est incroyable de minutie. Les détails ne manquent pas d’amuser. Ces petits riens comme ces médailles militaires dans Chicken Run, le portrait déconcertant de la Joconde ou encore cette pile de journaux dans le navire pirate qui vous ont forcément échappé sur grand écran, au cinéma. Prenez aussi le temps de scruter l’arrière-plan du sous-sol de Wallace et Gromit, les escaliers, le canapé décrépi.

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Le Trésor, décor du film Les Pirates bons à rien

La vraie prouesse de cette expo est d’avoir pu rassembler un nombre conséquent d’éléments de décors. Commerce de fruits et légumes,  salle à manger, cuisine, potager, cave de Wallace & Gromit, un dirigeable qui nous fait penser à Jules Verne… A chaque nouvelle salle, une nouvelle source d’enthousiasme comme cette reconstitution de table de création de personnages ou le potager de Gromit avec nain de jardin plus vrai que nature !

Plus fort : on en oublierait presque de regarder les écrans qui diffusent les courts-métrages et autres extraits de films.

L’expo Aardman est un parc d’attractions en miniature avec un sens artistique inouï et des prouesses dans le coups de main et la conception artisanale insensées. Pour finir, un seul adjectif pourrait tenter de résumer l’expérience : Fantastique !

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La serre de Gromit : décor du film Wallace et Gromit, Le mystère du Lapin-garou (Nick Park)

Bonus : la très bonne idée de cette expo est d’avoir sollicité comme guide Antoine de Caunes en version française et CULTE en version anglaise. Cela fait donc non pas une mais deux très bonnes raisons de voir et surtout revoir l’expo. Une seule fois ne suffira pas à assouvir votre plus grande soif de détails. C’est prouvé.

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Tenez bien vos euros en mains, la boutique est un vrai aimant à enfants et aussi à adultes voulant s’essayer par exemple à la pâte à modeler. A noter une édition spéciale Art Ludique d’une figurine de Gromit couleur argent.

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Exposition AARDMAN, l’art qui prend forme
jusqu’au 30 août 2015

Art Ludique le Musée
34, quai d’Austerlitz
75013 PARIS

Ouvert du mercredi au lundi
Nocturnes le mercredi et vendredi jusqu’à 22h
Horaires : 11h à 19h en semaine et 10h à 20h le week-end

Shaun le mouton, le film
dans les salles depuis le 1er avril

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Au temps de KLIMT, la Sécession de Vienne expo à La Pinacothèque

Véritable tournant artistique entre les XIXe et XXe siècles, la Sécession reste l’un des mouvements avant-gardistes majeurs de l’art européen. La Pinacothèque de Paris retrace l’histoire de ce formidable mais court élan artistique viennois, emmené par Gustav Klimt, son fondateur. De l’originalité et de l’audace à ne pas manquer.

Feu Follet, 1903, Gustav Klimt, collection Privée Londres, photo Alfred Weidinger
Feu Follet, 1903, Gustav Klimt, collection Privée Londres, photo Alfred Weidinger

Les jeunes filles effarouchées, les jeunes éphèbes à la peau glabre et l’architecture copiant les styles gréco-romains, il ne pouvait plus les voir en peinture. Avec une vingtaine d’artistes viennois, Gustav Klimt fonde en 1897 la Vereinigung Bildender Künstler Österreichs Secession, appelée communément la « Sécession ». Le but est clair, il veut casser les codes conservateurs dans les œuvres en vogue à l’époque et damer le pion des marchands d’art qui tuent dans l’œuf toute innovation. Regroupés dans le palais de la Sécession, au centre de Vienne, ces jeunes rebelles, tout juste diplômés, se mettent à créer tout azimut, toutes disciplines confondues. L’art doit être total. Architecture, sculpture, musique, peinture et artisanat travaillent de concert. De la salle d’attente d’une administration à la peinture exposée dans la plus prestigieuse des galeries d’art, tout doit être aussi beau que fonctionnel. Plus d’un siècle plus tard, c’est toujours une réussite et un vrai plaisir de voir (ou revoir) ces œuvres !

Judith, 1901, Gustav Klimt - Musée Belvédère Vienne
Judith, 1901, Gustav Klimt – Musée Belvédère Vienne

Origine de l’expressionnisme
Avec environ 180 pièces issues du Musée du Belvédère, en Autriche, et de collections privées, l’exposition Au temps de Klimt – La Sécession à Vienne à la Pinacothèque de Paris, plonge le visiteur dans l’univers avant-gardiste de ces jeunes viennois. Ouste le classicisme du XIXème siècle ! Place à une réinvention des représentations du corps humains, à une galerie de portraits où émerge la photographie et des paysages qui inspireront l’expressionnisme.

Il y a bien entendu les quelques pièces maîtresses de cette rétrospective. Parmi elles, les portraits de Judith et de Salomé, femmes fatales et sanguinaires tirées de la Bible. Ces deux guillotineuses ont déjà inspiré bon nombre d’artistes. Revisitées par Gustav Klimt, elles sont mises au centre de la toile, reléguant ainsi la tête coupée au deuxième plan. S’ils sont à voir, ces portraits ne doivent toutefois pas faire de l’ombre à d’autres œuvres. Le peintre, enhardi par le symbolisme et les recherches psychanalytiques émergeantes de Freud, voue un certain culte à la gent féminine. Tour à tour soumises ou provocatrices, parfois même élevées en des êtres suprêmes, ses figures féminines mélangent virilité et délicatesse. Au fil de l’exposition, on se rend compte à quel point le gouffre est immense entre ses débuts, avec par exemple « Pan consolant Psyché », et les femmes de sa frise Beethoven ! Une copie grandeur nature de cette dernière, dont l’originale est exposée depuis 1902 au centre du pavillon de la Sécession, livre une libre interprétation de la Neuvième Symphonie du compositeur. C’est le moment où jamais de l’admirer, elle rentre au pays à la fin de ce dernier tour de piste.

Reconstitution de la Frise Beethoven, Gustav Klimt, Musée Belvédère, Vienne
Reconstitution de la Frise Beethoven, Gustav Klimt, Musée Belvédère, Vienne

Klimt n’est pas le seul adorateur des femmes. Tout l’univers féminin des artistes du collectif s’offre aux visiteurs. Ne passez pas à côté des trois petites aquarelles d’Ernst Störh, « Vanité », « Méduse » et « Aspiration à l’élévation ». Des exemples de beauté !

Le début de la gloire
Le mouvement artistique, malgré sa grande notoriété, ne fait pas long feu. En 1905, patatras, le groupe éclate ! Les naturalistes rejettent l’idée d’art total et s’opposent aux initiateurs du projet. Klimt claque la porte de la Sécession, fonde l’Association des artistes autrichiens et parcourt l’Europe. L’argent coule à flot et fait des émules. Parmi celles-ci, le peintre Egon Schiele, certainement son disciple le plus connu. Les toiles de Gustav Klimt l’inspireront tant, qu’il fera du sexe dit faible le thème majeur de son art. Malheureusement, ici, le visiteur devra se contenter d’un seul dessin d’une femme se masturbant. Pour la provocation sulfureuse, on repassera.

Bijou, 1905, conception Joseph Hoffman - Galerie Bei Der Alerbitina Zetter Vienne
Bijou, 1905, conception Joseph Hoffman – Galerie Bei Der Alerbitina Zetter Vienne

Par ailleurs, si l’exposition donne une furieuse envie de visiter Vienne et le Palais de la Sécession, on regrette toutefois la rareté des objets de décoration. Il y a bien quelques pièces du céramiste Michael Powolny, deux ou trois meubles et des dessins de l’architecte Otto Wagner, mais il semble assez difficile d’expliquer l’art total dans ces conditions. C’est un peu dommage ! Raison de plus pour acheter un billet d’avion dans les plus brefs délais et de s’envoler pour la capitale autrichienne.

by Joël Clergiot

Exposition : Au temps de Klimt – la Sécession de Vienne

La Pinacothèque de Paris
8, rue Vignon
75009 PARIS

Tous les jours de 10h30 à 18h30 (fermeture des salles à 18h15).
Fermeture de la billetterie à 17h30.

Nocturnes les mercredis et les vendredis jusqu’à 20h30 (fermeture des salles à 20h15).
Fermeture de la billetterie à 19h30.

Jusqu’au 21 juin 2015

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Exposition DAVID BOWIE IS … YOURS @ La Philharmonie de Paris

“David Bowie aspire à un futur qui n’adviendra jamais”

Mes plus beaux souvenirs, ce sont ceux du futur” Salvador Dali

Le magnétisme de Bowie est à son comble à travers l’exposition itinérante inaugurée avec succès à Londres au Victoria and Albert Museum en 2013 et qui fait halte (enfin) Paris, à la Philharmonie. David Bowie is est une foisonnante immersion dans les multiples influences, inspirations et transformations d’un artiste total qui joue de nous avec toute la force de son absence.
Simple curieux, passionné sur le tard ou fan invétéré de longues dates (de tournée) : le parcours est renversant !

Courtesy of The David Bowie Archive - Victoria and Albert Museum
Courtesy of The David Bowie Archive – Victoria and Albert Museum

Depuis que le bientôt sexagénaire nous a gratifié d’un nouvel album studio en 2013, The Next Day, les nouvelles sont à nouveau plus rares. Une tournée ? Un concert unique au Stade Olympique de Londres ?
Les spéculations nourrissent à nouveau tous les fantasmes. David Bowie n’a jamais cessé de fasciner, troubler et interpeler.

David Bowie is est la tentative d’approcher l’icône aussi bien dans la pleine lumière de la scène que dans la sphère plus intime que sont ces instants de création, de lecture et de dérive aussi (un objet en fin de parcours ne masque pas que le chanteur a pu aussi avoir ses addictions comme toute autre rock star).

David Bowie is Looking ahead exposition La Philharmonie Paris exhibition music photo by United States of Paris blog

“Stars are never sleeping…”
Deux heures de visite, votre casque vissé à vos oreilles, ne suffisent pas à tout lire, tout voir, tout entendre. Les premiers vinyles, la lettre confirmant le changement d’identité, David Jones devenant David Bowie, les dessins, les textes de hits planétaires manuscrits, les extraits d’interviews, les menus détails d’une vie culturelle et artistique intense : les sources de (re)découvertes et autres révélations sont foisonnantes. Comme ce tract d’un concert de 1969  à la Purcell Room à Londres qui rappelle que Bowie portait un temps des cheveux blonds et bouclés.
Étonnant aussi de lire que le producteur de l’album Space Oddity, Tony Visconti, “refusa de s’occuper du single qu’il considérait comme trop commercial et opportuniste.

Quand on prend la collection d’objets en pleine face pour la première fois, on ressent l’incomparable liberté de l’artiste. On s’interroge aussi sur les moments de pause. Y en a-t-il seulement eu ? Ou bien tout se mélangeait allègrement, la vie, les amis, les amours, le cinéma et les chansons. Des chansons toujours plus puissantes et universelles pour les générations d’auditeurs hébétées par tant d’inspiration. Alors reviennent les mots de Salvador Dali : “Pas de chef d’œuvre dans la paresse !” Tout est dit…
Rappelons au passage que le film Le Chien Andalou de l’excentrique peintre espagnol et Luis Bunuel faisait l’ouverture de concerts de la tournée Station To Station en 1976.

Courtesy of The David Bowie Archive
Courtesy of The David Bowie Archive

L’expérience David Bowie is est immersive et se joue exceptionnellement en solo. Le casque aidant à l’isolement. Il est difficile de parler à son partenaire. Pourquoi après tout rajouter ou commenter ce qui dépasse l’entendement ? Comme le logiciel Verbasizer (1995) initié par Bowie qui visait à inventer des combinaisons de mots et qui fut à l’origine de textes chansons surnaturelles.
Que rajouter sur l’influence assumée du film Clockwork Orange (Orange Mécanique) de Stanley Kubrick sur Bowie qui intégra des références pour sa tournée Ziggy Stardust ?

“David Bowie is crossing the border”, il franchit les limites, toutes les limites. A 26 ans, il gagnait déjà un demi-million de livres par an après avoir troublé le public avoir son personnage de Ziggy Stardust.

En fin de parcours, il semble que Bowie n’est jamais eu de revers de carrière, has been est un mot qui ne sera jamais associé à l’artiste. Bien sûr des albums ont eu moins de succès, bien sûr Outside 1, odyssée initiée en 1995, ne verra pas de suite.
Bowie a réussi à prendre de court le public dans des disciplines autres que la musique en se glissant dans la peau de Joseph Merrick (Éléphant Man à Broadway) ou d’Andy Warhol (éternelle référence) pour les besoins du film Basquiat de Julian Schnabel. Ou en se mettant à la peinture. Les deux portraits d’Iggy Pop exposés montrent son agilité.

Image de prévisualisation YouTube

Réserves : la partie consacrée à Bowie et la France n’est finalement pas aussi percutante qu’on ne le pensait ; un livre d’or, un 45 Tours orignal pour une version de Heroes en français dans le texte. Pas de photos de Bowie dans les rues de Paris comme l’on peut en trouver sur le net. Pas de révélation non plus.
Le final de l’exposition qui laissait sans voix à Londres est moins spectaculaire à Paris, car malheureusement plus bas de plafond.

Mais ça ne doit pas empêcher la visite de cette expo déjà culte ! 3 mois, ça passe très vite, alors ne tardez surtout pas.

Exposition DAVID BOWIE IS 
à la Philharmonie de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 PARIS 

jusqu’au 31 mai 2015

Horaires :
MARDI : 12h-18h
MERCREDI ET JEUDI : 12h-20h
Durant les vacances scolaires de printemps (du 21 avril au 3 mai) : 10h-20h
L’espace d’exposition temporaire est fermé tous les lundis et le 1er mai
VENDREDI ET SAMEDI : 10h-22h
DIMANCHE : 10h-20h

DAVID BOWIE IS – LE FILM
projeté pendant toute la durée de l’exposition au cinéma Le Luminor – Hôtel de ville, Paris

Et exceptionnellement le Lundi 1er juin à 20h dans une sélection de cinémas Pathé

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Exposition PARIS MAGNUM à l’Hôtel de Ville c’est #Priceless !

Ce n’est pas à une série de vues type cartes postales que l’Hôtel de Ville de Paris convie le public dans la Salle St Jean. Pas de Photoshop, ni de filtres Instagram pour transcender, dénaturer ou délaver le réel de Paris Magnum. Les photoreporters de l’agence Magnum ont laissé un fonds saisissant de traces visuelles fortes révélant les multiples facettes de la capitale.

 Photographie Boulevard Haussmann 1985 Métropolitan by Harry Gruyaert photographe exposition Paris Magnum agence Hotel de ville
Harry Gruyaert

Découverte lors d’une soirée #PricelessParis (programme d’offres exclusives de Mastercard), l’exposition Paris Magnum a réussi à nous surprendre malgré notre attachement à l’histoire de la photographie. Aux côtés de certains clichés célèbres comme le peintre acrobate de la Tour Eiffel immortalisé par le photographe Marc Riboud, d’autres images plus rares impressionnent, désarçonnent, émeuvent.

L’ensemble présenté jusqu’au 25 avril relève de regards sensibles. Ceux de grands photographes (Cartier-Bresson, Capa, Seymour, Erwitt, Riboud, Davidson, Depardon…) qui ont traversé le XXe siècle armés de leur (simple) appareil argentique.

Photographie Vue de Notre Dame de Paris 1953 couple amoureux by Henri Cartier Bresson photographe exposition Paris Magnum agence Hotel de ville la capitale par les plus grands photoreporters
Henri Cartier-Bresson

Pas de shooting en rafale, la pellicule est utilisée à bon escient, à l’économie – même si aucune planche contact ne vient valider le contexte et choix de prises de vue par son auteur. Et cette pleine maîtrise transparaît dès la première image présentée dans ce parcours qui ne peut laisser indifférent aucun visiteur.

Photographie Canal de l Ourcq 1957 by Inge Morath photographe exposition Paris Magnum agence la capitale par les plus grands photoreporters Hotel de ville

Le regard est tour à tour poétique, tendre, complice, révélateur mais aussi poil à gratter, sage (comme une image).

 Photographie Jour de défilé à la Bastille 15 juillet 1936 by Henri Cartier-Bresson photographe exposition Paris Magnum agence Hôtel de ville
Henri Cartier-Bresson

Les petits et grands événements qui ont imprégné les rues de la capitale se déploient pour la plupart dans la beauté d’un noir et blanc. Front Populaire, Mai 68, personnalités (Picasso, Lagarfeld, Stark) grands chantiers, scènes de la vie quotidienne (amoureux, religieuses…) ne cessent d’interpeller.

La visite peut vous absorber plus d’une heure tant les détails des tirages accompagnés de diaporamas sont foisonnants. De quoi être encore un plus impressionner par les atouts photogéniques de la capitale et de ses habitants, croqués récemment par l’intrépide photographe britannique, Martin Parr.

Exposition Paris Magnum, la capitale par les plus grands photoreporters
Hôtel de ville
Salle Saint-Jean
5, rue Lobau
75004 PARIS

Du lundi au samedi de 10h à 18h30
Entrée gratuite

Jusqu’au 25 avril ! PROLONGATIONS

Herbert List
Herbert List
Photographie-Devant-l-Hotel-Dieu-2000-by-Richard-Kalvar-photographe-exposition-Paris-Magnum-la-capitale-par-les-plus-grands-photoreporters-expo-Hotel-de-ville
Richard Kalvar
Photographie-Reporters-lors-du-sommet-Est-Ouest-Eisenhower-Macmillan-De-Gaulle-1960-by-Erich-Lessing-exposition-Paris-Magnum-agence-la-capitale-par-les-plus-grands-photoreporters-Hotel-de-Ville
Erich Lessing
Photographie Musée du Louvre 1975 by Josef Koudelka phtographe exposition Paris Magnum la capitale par les plus grands photoreporters
Josef Koudelka
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DAVID BOWIE IS… French ! Exposition événement à la Philharmonie Paris

L’exposition événement consacrée à l’un des plus grands artistes chanteurs, performeurs, David Bowie, fait escale à la Philharmonie de Paris à partir du 3 mars 2015 !

Retour sur la sensation artistique qui a accueilli plus de 300 000 visiteurs à Londres en 2013.

Londres. Les affiches de l’exposition du moment ne vous lâchent pas des yeux et pour cause : “David Bowie is watching you.”
Et ceci jusqu’à votre entrée au Victoria and Albert Museum, où le slogan change : “David Bowie is the price of the ticket.”

Décliné à l’envi,  le titre de l’expo qui a buzzé à Londres permet toutes les suggestions. Pour nous, David Bowie is French ! 

Pourquoi n’y aurait-il pas un peu de sang français qui irriguerait le cerveau génialissime de l’artiste anglais, depuis sa naissance ?

Si ce n’est pas le cas, c’est injuste que l’Angleterre soit seule à s’enorgueillir d’avoir en son sein un tel génie de l’art contemporain.

Car derrière le masque et les multiples identités de David Robert Jones – sur l’état civil – se cache une créativité et une curiosité inépuisables.

Andy Warhol, Stanley Kubrick, Brecht, Sonia Delaunay, Vasarely, Lauren Bacall, Oscar Wilde sont quelques-unes des références présentées au sein des salles du Victoria et Albert Museum.
Ce qui apparaît avec force dans ce parcours initiatique c’est que David Bowie est un self-made-man. Non dans la définition de l’American Dream, mais bien dans l’acception de la culture qu’il s’est forgée.

Car il n’est pas simple auteur et compositeur – ce qui en soit ne serait pas déshonorant quand nous percevons le nombre de ses productions discographiques et son influence sur la scène musicale actuelle. À cela, il faut ajouter un autre point déterminant : tout au long de sa carrière, il  a nourri ses apparitions publiques, performances scéniques et autres conceptions visuelles d’albums, d’une puissante inventivité. Un album de Bowie ne ressemble jamais au précédent ni au prochain, et pas seulement en termes de sons et de textes.

Ses collaborations non plus. On peut croiser ainsi un autre personnage trouble comme Klaus Nomi. Son duo avec Bowie sur le titre The man who sold the world en 1979, sera le point de départ d’une influence certaine de ce dernier sur l’esthétique du chanteur allemand.
A cela, il faut ajouter l’iguane du rock Iggy Pop qui se découvre dans un portrait réalisé par Bowie himself.
Une autre facette de l’artiste. Aux côtés des notes et textes originaux composés de la main de l’artiste, nous trouvons une sélection de dessins et toiles aussi rares et précieux que les nombreux costumes de scène qui ponctuent la scénographie.

Union Jack by Alexander McQueen pour l’album Earthling (1997)

Notre équipe est née à l’air de Ashes to Ashes, China Girl et autre Let’s Dance. Mais elle n’a vraiment pris conscience de l’inaltérable talent de l’artiste britannique qu’à partir d’un album référence pour tous les amoureux de l’oeuvre de Lynch – souvenez-vous de la BO de Lost Highway  et du titre I’m DerangedOutside 1 sorti en 1995. Le chiffre faisait penser à une suite, qui ne verra jamais le jour. Fausse piste ou projet avorté ? On ne saura jamais.
Cet album porté par les titres Hallo Spaceboy ou Strangers when we meet prouvait encore une fois l’avant-garde de Bowie et sa capacité à opérer une nouvelle mue face à ses contemporains. Cet album plus électro que les autres, sombre et foisonnant, dévoilait un nouveau visage de l’artiste.

Une assurance en tout cas. L’exposition foisonnante et spectaculaire ne s’arrête pas qu’aux belles heures de Ziggy StardustSpace Oddity et à la scène musicale.

Bowie est acteur aussi. Plus inattendue, sa performance de John Merrick alias The Elephant Man à Broadway en 1980 surprend par sa maîtrise et sa nouvelle capacité à se métamorphoser, cette fois sans maquillage et habillé d’un simple “pagne”. Dénuement total pour une performance saluée par la critique et par l’acteur John Hurt qui reprendra le rôle dans le film de David Lynch, la même année.

David Bowie n’est jamais tout à fait là où on l’attend.
Preuve une nouvelle fois avec son dernier album The Next Day. Opus pour lequel il collabore avec le vidéaste Tony Oursler et la comédienne Tilda Swinton, avec qui il joue le dédoublement et la gémellité, histoire de brouiller encore plus les pistes sur sa véritable identité.

Vous l’aurez compris, l’arrivée de David Bowie is à Paris nous fait tourner le sang d’autant qu’il est question d’interroger les liens de l’artiste avec la France.
Les billets sont déjà en vente. Ne tardez pas, les trois petits mois d’expo ne suffiront certainement pas à contenter tous les passionnés du chanteur.

Exposition DAVID BOWIE IS

à la Philharmonie de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 PARIS

Du 2 mars au 31 mai 2015

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FRIMOUSSES de créateurs 2014 pour Unicef : fashion & street-art au Théâtre du Châtelet

Nouvelle édition réjouissante des Frimousses de créateurs !
Jusqu’au dimanche 23 novembre découvrez les superbes créations de grands noms de la mode, de l’art, du design et du street-art au Théâtre du Châtelet. Le clou de cet événement placé sous le signe de l’opéra est la vente de l’ensemble des oeuvres uniques le lundi 24 novembre à 20h, avec un objectif : dépasser les 185 000 euros récoltés en 2013.

Cette année encore les artistes se sont mobilisés pour apporter leur aide aux enfants du Darfour, premières victimes d’une crise humanitaire sans précédent.
Parmi eux, les fidèles de l’opération orchestrée par l’Unicef : Jean Paul Gaultier, Chantal Thomass, Jean-Claude Jitrois, Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel

Chaque créateur apporte une touche singulière pour l’occasion, avec un regard original sur la femme, en modèle réduit. Ici les poupées sont faites de fils de fer (Jean Paul Gaultier) ou ouate (Chacok), portent un pull en cachemire (Prada), un bandeau en dentelle de Calais (Jean-Claude Jitrois), du satin martelé (Paule Ka par Serge Cajfinger) et sont illuminées de pierres, perles et autres cristaux Swarovski (Anne Fontaine, Lanvin par Alber Elbaz).

Toutes les extravagances s’exposent sous un éclairage discret dans le foyer du Théâtre du Châtelet, comme cette poupée créée par Gucci et réalisée avec différents types de plumes appliquées à la main. Troublante.

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Aux côtés des poupées, ont été aussi invités des artistes plus habitués au bitume, aux bombes aérosol et au grand air. Parmi eux, Le CyKlop qui propose une interprétation toute particulière de Papageno, personnage de la Flûte enchantée de Mozart avec son potelet anti-stationnement et Gregos qui convoque Arman, Mondrian, Messerschmidt pour un double selfie sur violon qui risque de s’arracher à la vente de lundi.

Poupée-défilé-Paris-Byzance-woman-Chanel-par-Karl-Lagerfeld-exposition-vente-Frimousses-de-créateurs-Unicef-2014-Théâtre-du-Chatelet-photo-by-United-States-of-paris-blog

Elixir-damour-Kokeshi-par-Valeria-Attinelli-Frimousses-de-créateurs-2014-Unicef-Théâtre-du-Chatelet-exposition-vente-photo-by-United-States-of-Paris-blog

A noter la belle initiative de la blogueuse Julie Adore qui a convié une dizaine d’autres camarades blogueuses à créer leurs poupées, avec l’aide de la créatrice Agatha Ruiz de la Prada. L’ensemble est en vente sur le site Prima au prix de 20 euros chacune. Toujours pour la bonne cause, ne vous privez pas !

Prima Ballerina by la blogueuse Julie Adore Chapochnikova Frimousses de créateurs 2014 Unicef Théâtre du Chatelet expo vente

Nina-Ricci-pour-Disney-réalisée-dans-les-ateliers-de-couture-de-Disneyland-Paris-Frimousses-de-créateurs-2014-Unicef-Théâtre-du-Chatelet-photo-by-United-States-of-Paris-blog

L’ensemble des oeuvres exposées et mises en vente est à retrouver sur le site : www.frimoussesdecreateurs.fr

Exposition Frimousses de créateurs au Théâtre du Châtelet :
du mardi 18 au dimanche 23 novembre 2014 de 11h à 18h.
(dernier accès à 17h15)
entrée gratuite

1 place du Châtelet
75001 PARIS

 

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Expo NIKI DE SAINT PHALLE artiste géniale au Grand Palais !

“A bas l’art pour le salon. Vive la grandeur !” Niki de Saint Phalle

Les formes et les couleurs sont explosives au Grand Palais depuis quelques jours. Niki de Saint Phalle est célébrée avec nombre d’œuvres présentées, de témoignages rares et une nouvelle lumière perçante posée sur son art d’une modernité exceptionnelle.
L’exposition ouvrira une nuit entière sans interruption du samedi 31 janvier au dimanche 1er février.

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Les Trois Grâces, 1995-2003

Les amateurs de Nana(s) ne seront pas déçus. En plus des figures sur papier, le relief de ces ladies est aussi parfait qu’hypnotisant. Et leur taille peut en impressionner plus d’un : “Les Nanas sont grandes sont parce que les hommes le sont, et qu’il faut qu’elles le soient davantage pour pouvoir être leurs égales.”
C’est pop, tournoyant et irraisonnable.

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Dolorès, 1966-1995

Aux côtés de ces figures inouïes de la féminité – qui n’excluent pas l’homme, comme le rappelle l’artiste dans une interview – les premières compositions, le recyclage, l’assemblage à en perdre l’attention. Le plus petit détail est une forme aussi essentielle que l’œuvre grandeur nature. Accepterez-vous de vous arrêter plus de 10 secondes devant chaque oeuvre ?

The-Bride-or-miss-havershams-dream-or-when-you-love-somebody-1965-by-Niki-de-Saint-Phalle-Santee-Niki-Charitable-Art-Foundation-exposition-Grand-Palais-photo-by-United-States-of-Paris-blog
The Bride (or miss haversham’s dream or when you love somebody), 1965

Le parcours n’en finit plus d’être foisonnant, excessif, subversif.

L’on entend progressivement la voix de Niki, artiste franco-américaine dont la beauté plastique a fait les belles heures de la presse féminine de l’époque. Cette voix dit l’impossible : décrire une œuvre en cours, justifier ses partis-pris, répondre à la curiosité et oser la provoc pour laisser une marque dans le téléviseur, si ce n’est dans le cerveau du spectateur.

 Totem by Niki de Saint Phalle Santee Niki Charitable Art Foundation exposition Grand Palais exhibition photo by United States of Paris

L’amour est décliné à l’envi à travers une série de lithographies qui parlent aussi bien de l’absence que de la rupture malgré la palette des couleurs chatoyantes utilisée.

Why-dont-you-love-me-1968-sérigraphie-de-Niki-de-Saint-Phalle-Santee-Niki-Charitable-Art-Foundation-exposition-rétrospective-Grand-Palais-Paris
Why don’t you love me ?, 1968

Une araignée fait son apparition. Difficile de ne pas la relier à celles d’une autre artiste franco-américaine, Louise Bourgeois.
La relation avec le père, aussi troublante que tragique, est aussi évoquée en filigrane.
L’oeuvre de Niki de Saint Phalle est plus complexe qu’il n’y paraît.

Le parcours se termine par les grands projets. L’architecture des lieux où Niki de Saint Phalle a posé ses desseins. Les œuvres jouent la brillance, l’alliance particulière avec les mouvements de la nature et des saisons, comme pour ce formidable Jardin des Tarots en Toscane.

 Skull meditat on room 1990 Niki de Saint Phalle mosaique de verre de de miroir céramique feuille d'or Sprengel Museum Hanovre exposition Grand Palais photo by United States o Paris blog
Skull meditat on room, 1990

Avant de quitter le Grand Palais, prendre le temps de regarder la mort en face ou ses reflets dans la multitude de fragments de miroirs qui composent ce crâne immense. Introspection narrative.

 Le Rêve de Diane 1970 by Niki de Saint Phalle Santee Niki Charitable Art Foundation exposition Grand Palais exhibition photo by United States of Paris blog
Le Rêve de Diane, 1970

Exposition rétrospective Niki de Saint Phalle
au Grand Palais – RMN
jusqu’au 02 février 2015

Tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi)
Fermeture hebdomadaire le mardi

Attention LA NUIT NIKI est annulée compte tenu des événements récents.

Téléchargez l’appli gratuite de l’exposition sur : www.grandpalais.fr/fr/article/niki-de-saint-phalle-decouvrez-lapplication

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Après Paris, l’expo interactive STAR WARS IDENTITIES investit la Sucrière à Lyon pour une expérience unique et familiale

Jeune Padawan, vous avez toujours voulu savoir quel serait votre personnage si vous preniez part à un tournage de Star Wars ?
Au coeur des objets et autres icones retraçant la genèse de la saga, Star Wars Identités (ou Indentites) va vous immerger dans cet univers transgénérationnel, de la Cité du Cinéma à Paris à la Sucrière de Lyon, à partir du 9 novembre 2014.


Ce parcours interactif, plus ou moins organisé autour de l’histoire de Anakin, Luke, Yan et Leia débute par – il faut bien dire – le controversé épisode I de la double trilogie de Georges Lucas.
R2D2, Bobba Fett et autres stromtroopers vous accueillent pour vous guider dans se parcours sur la voie de la Force.


Côté lumineux ou côté obscur, votre chemin vous seul le tracerez.
Muni de votre bracelet qui enregistre vos réponses aux différentes questions sur vos choix personnels, votre éducation familiale, votre philosophie de vie, vous construisez pas à pas votre personnage.


A travers dix espaces thématiques, vous avez tous les choix pour vous bâtir un personnage à votre image : vos propres choix de caractères sont importants, mais vos amis aussi révèleront la part du bien ou du mal qui sommeille en vous.

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Certes ce côté interactif est une vraie  plus-value pour une exposition de ce genre.
Mais pour les fans de la première heure qui n’ont jamais eu l’occasion de découvrir costumes, maquettes de vaisseaux spatiaux, figurines, story-board, ou dessins de pré-production , cette exposition regorge de pépites, fétiches et véritables oeuvres. Un vrai bonheur pour les yeux.

Les six films sont évidement mis en avant : présentation des personnages, croquis de travail présentant leur évolution esthétique, dessins d’études pour les véhicules. L’exposition vous ferra découvrir l’univers de La Guerre des Clones : la série animée faisant le lien entre l’épisode 2 et l’épisode 3 de la saga.


Si les dessins, aquarelles et croquis ont une forte place, vous pourrez aussi scruter au plus près : la silhouette drapée de la princesse Leia prise au piège chez Jabba le Hunt,  un homme des sables, un jawa, la tenue de pilote de Luke ou  encore celle du Jedi, de son père Anakin dans l’épisode III. Mais pas de panique, il y en a encore beaucoup d’autres.

Star Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles costumes bobba feet luke jawa leia X wingStar Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles yan han solo carbonite jabba hunt force jedi.jpg
Yan Solo (Harrison Ford) pris dans la carbonite fait partie des pièces majeures de cette visite, mais il faut bien avouer que la plus imposante qui nous est présentée est le module de course d’Anakin, en taille réelle.

Star Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles module de course anakin skywalker episode I 1Plus vous avancez d’espaces en espaces, plus vous découvrez la voie de la Force. La légende de la Guerre des Etoiles s’ouvrant à vous.  Vous forcez les mythes : le costume d’Anakin Skywalker de l’épisode III, les tenues de la Reine Amidala dans l’épisode I, et le grandiose et imposant Dark vador qui vous attend pour votre ultime choix.

Côté obscur ou côté lumineux de la Force (suivant si vous préférez être sincère ou joueur) est la dernière question qui vous est posée avant de découvrir votre personnage.

Avec un peu de chance, peut-être qu’un jour vous pourriez franchir la barrière de l’écran pour vous retrouver devant la caméra.
Et là, il ne resterait qu’une chose à dire : “Que la Force soit avec toi !

SAMSUNG CAStar Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles force jedi combat espace tie fighter

STAR WARS INDENTITES

Du 9 novembre au 19 avril 2014

à La Sucrière
49/50 quai Rambaud
69002 Lyon

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