Archives de catégorie : Exposition

Les expositions du moment à ne pas manquer

Exposition : Pixar 25 ans d’animation dévoile des trésors dans le tout nouveau Musée Art Ludique @ La Cité de la Mode & du Design

Les films Ratatouille, Toy Story, 1001 pates, Cars, Là-haut n’auront bientôt plus de secrets pour vous.
L’exposition PIXAR 25 ans à l’affiche du tout nouveau Musée Art Ludique vous révèle les secrets du cinéma d’animation du plus célèbre studio américain. 

 Après que Walt Disney ait reçu les honneurs des Galeries du Grand Palais, en 2006-2007, l’art de l’entertainment made in USA provoque à nouveau une ébullition qui va bien au-delà du cercle des enfants ou des geeks.
Rendez-vous est pris cette fois à la Cité de la Mode et du Design.

La Galerie Arludik qui fait le bonheur des bédéphiles et passionnés de films d’animation avec des expos marquantes (Moebius, Giger, Taniguchi, Dean Yeagle, Peter de Sève) – depuis plusieurs années sur l’Ile Saint-Louis – pousse les murs et s’installe dans un 1 200 m² avec vue sur la Seine.
Un musée prend place depuis novembre au rez-de-chaussée du vaisseau futuriste avec la promesse d’expositions et de rendez-vous à haute teneur artistique et régressive.

Le premier rendez-vous en date est donc un focus géant, documenté et passionnant sur le cinéma d’animation dont la figure charismatique n’est autre que John Lassenter, directeur artistique, producteur des Studios Pixar et réalisateur de plusieurs chefs d’oeuvre du genre : les deux premiers volets de Toy Story, 1001 pattes et Cars.

 Dans ce parcours foisonnant, la première surprise vient du fait même de la présence en nombre de dessins, crayonnés et aussi pastels.
Depuis plusieurs années maintenant, les techniques anciennes du dessin animé et du celluloïd – qui ont fait les belles heures des grandes productions Disney, entres autres – ont laissé place à l’écran d’ordinateur, le clavier et la souris.
On pensait alors que le moindre papier à dessin, le crayon et la gomme avaient été poussés au rebut.

Pourtant l’artisanat d’antan est loin d’avoir totalement disparu. Les études de personnages se font encore au crayon comme peuvent en témoigner la vitrine dédiée à la Princesse Atta de 1001 pattes.
Le Studio a aussi compris que pour entrer dans la légende, il se devait aussi de garder matérielles certaines étapes de conception.

Il n’est donc pas rare dans cette exposition largement documentée de rencontrer et de tomber sous le choc d’un pastel à l’origine d’un décor de Cars, par exemple.

Des épreuves d’artistes autour de célèbres figures comme Buzz l’éclair viennent aussi montrer la formidable ébullition qui règne dans les ateliers de création.

En parallèle, des écrans vidéo à mi-parcours présentent les étapes propres au cinéma d’animation comme le mouvement d’un personnes, le doublage…

 Cependant le talent du Studio Pixar ne tient pas qu’à la qualité des dessins et des personnages créés mais aussi et surtout à l’imaginaire d’auteurs, de scénaristes qui renouvellent le genre du dessin animé pour embarquer aussi bien un enfant sage, qu’un grand-père grincheux (Là-haut), un père étourdi qu’une mère lassée par sa journée de travail.

 A la fin du parcours, une étonnante machine à rêver va sécher plus d’un curieux.
Le Zootrope créé une séquence animée en directe et sous vos yeux. Un véritable hommage aux origines mêmes du cinéma.

Art Ludique-Le Musée
Cité de la Mode et du Design 

34, quai d’Austerlitz 75 013 Paris

 

Lundi au vendredi : de 11h à 19h (nocturne vendredi 22h)

Samedi et dimanche : de 10h à 20h

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Georges BRAQUE exposition rétrospective du peintre cubiste au Grand Palais – divines décompositions

Georges Braque : divines décompositions aux Galeries Nationales jusqu’au 6 janvier 2014

Au cœur du parcours du Grand Palais, la surprise première est finalement de ne pas reconnaître d’oeuvre emblématique de Braque.

Autant les toiles de Picasso fonctionnent comme des madeleines de Proust qui nous renvoient à tel musée, telle exposition, tel détournement. Autant les œuvres de Braque se sont imposées dans la discrétion.
Leur qualité n’est pourtant pas à renier ni même sujet à débat.

Les premières toiles du parcours réveillent l’œil de mille couleurs avec notamment : l’Estaque, Le Port de la Ciotat, Nu assis.

Progressivement, le style se radicalise dans l’abstraction.
Les figures familières se délitent. Les visages perdent tout lien à leur modèle. Les paysages n’imposent plus leur évanescence.

Pour autant, l’exigence de Georges Braque captive et tient en haleine.
Le pinceau de l’artiste nous révélant sous un autre jour des sujets connus, comme le Sacré-Coeur.

Toutefois, notre œil a été également frappé par les portraits photo réalisés de l’artiste. Des photographies noir et blanc qui ponctuent les salles d’exposition et offrent des points de vue touchant sur le peintre.
Se mettant en scène devant l’objectif des photographes qui l’ont suivi, Braque se fait joueur, saltimbanque.
Il se révèle bien sûr moins fantasque qu’un Salvador Dali.

Ces portraits offrent des contrepoints saisissants à la rigueur de l’art cubiste.
Nous laissant entrevoir sur papier glacé une personnalité attachante, moins sulfureuse comme pouvait l’être le mythe Picasso.

Le petit bonus de l’expo est à retrouver dans votre smartphone en téléchargeant l’application La Fabrique Cubiste, pour customiser vos portraits et photos à la manière d’un Braque ou d’un Picasso.

Exposition Georges BRAQUE
jusqu’au 6 janvier 2014

Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi
Nocturnes jusqu’à 22h du mercredi au samedi

au Grand Palais
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

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Exposition ETRUSQUES, un hymne à la vie – passionnante redécouverte au Musée Maillol

La Grèce Antique, l’Egypte des Pharaons n’ont de cesse de vous fasciner. En revanche, la civilisation étrusque vous apparaît avec moins d’évidence.
Nous vous conseillons un cours magistral au Musée Maillol dès aujourd’hui avec l’exposition Étrusques, un hymne à la vie.
Les vrais trésors en provenance directe d’Italie, dont certains du Saint-Siège, ne vont pas manquer de vous éveiller à une histoire riche d’influences, de raffinement.

Aussi raffinée que les autres illustres civilisations, la culture étrusque est moins connue, de part le manque de figures mythiques, d’une part.
La Grèce a son Zeus, l’Egypte Toutankhamon, et l’Étrurie (actuelle Toscane) une réputation sulfureuse – la femme étrusque était jugée comme légère par les Grecs mais aussi un goût prononcé pour le banquet, moment de fête et de célébration du corps, en musique.
Et d’autre part, sa redécouverte tardive grâce à de découvertes archéologiques, alors qu’elle a marqué de son influence la Méditerranée à travers huit siècles de prospérité, du XIe au Ier siècle avant J.-C.

Pour le contexte, les Étrusques surgissent lors de fouilles privées au cours de la Renaissance.
Les Médicis en s’accaparant leurs ancêtres prestigieux vont asseoir leur réputation. Le mythe va débuter jusqu’à son apogée dans les années 80.

Pour vous inciter à ce voyage unique, nous proposons une sélection de 4 objets aussi énigmatiques que passionnants témoignages d’un savoir-faire et d’une culture rayonnante.

Le premier set issue de la cité de Chiusi. Il s’agit d’une urne cinéraire anthropomorphe, impressionnant vase qui accueillait les cendres d’un défunt.
Il est à rapprocher des urnes cabanes également présentées dans cette exposition.
Les rituels sont nombreux autour de la pratique de la religion. Tombes, ex-voto, urnes viennent nourrir le culte des morts, renseignant sinon l’identité de leurs occupants tout au moins leur statut social.

Un second objet nous a particulièrement fasciné : ce motif décoratif représentant un animal légendaire: le griffon.

La Grèce nous a accoutumés à des représentations d’hommes barbus au corps d’athlète.
Ici, point de corps mais un visage parfait surmonté d’une couronne.
Cette tête a été retrouvée dans les fouilles menées à Orvieto, cité d’un sanctuaire dédiée à Voltumna, divinité archaïque de la fertilité.

Finissons par cette tête masculine en bois, choisie pour figurer sur l’affiche de l’exposition.
Elle surprend tout à la fois que le regard de cet homme se dérobe à nous.

Et finalement, l’on sait peu de chose d’elle.
Seule certitude : cette tête était recouverte de feuilles d’or et d’une chevelure en bronze.
De part le contexte de sa découverte, il pourrait s’agir du portrait d’un prince.

En tout, plus de 250 objets vont vous faire revivre la culture Étrusque, et ses influences reçues de la Grèce.
A noter, la présentation d’un cabinet érotique non conseillé aux plus jeunes visiteurs, qui surprendra plus d’un visiteur par la légèreté et singularité du traitement des jeux charnels.

Exposition Étrusques, un hymne à la vie


jusqu’au 9 février 2014

 

De 10h30 à 19h00
Nocturne le lundi et le vendredi jusqu’à 21h30

Musée Maillol
59/61, rue de Grenelle
75007 PARIS

 

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Fashion Week au Hard Rock Café Paris avec Madonna – Katy Perry – Michael Jackson – Elvis Presley – exposition événement

HARD ROCK COUTURE – TREASURES OF THE HARD ROCK 

Exposition événement au Hard Rock Café Paris de pièces cultes, véritables pièces de musée venues tout droit des Etats-Unis où elles sont habituellement exposées.
Elles ont donc traversé l’Atlantique dans leur caisson d’exposition avec lumière intégrée, à l’occasion de la Fashion Week.

Parmi les costumes de scène originaux présentés dans l’ensemble du restaurant, l’incroyable corset porté par Madonna, conçu par Jean Paul Gautlier. Depuis le Blonde Ambition Tour, cet habit de scène ultra sexy est devenu un véritable objet de culte de la pop music.
Le plus troublant est le spectacle qu’offre cet écrin à la table pour deux, pour amoureux, situé juste en face.
Difficile de tenir une discussion sans évoquer la Ciccone.

Autre vêtement iconique par excellence: le blouson rouge de Michael Jackson pour le clip de Beat It.

Difficile aussi de ne pas admirer la ligne parfaite de Freddie Mercury, leader du groupe Queen, à la découverte de cet autre tenue de scène datant des années 70.

Beaucoup d’autres pièces vous attendent. Elton John, Katy Perry, Lady Gaga, John Lennon, AC/DC ou encore Brandon Flowers, leader de The Killers, sont convoqués pour évoquer les grandes heures du rock, de la pop et de la mode.

La dernière pièce que nous vous dévoilons est cette paire de lunettes du King: Elvis Presley.
Le mythe du rock est à votre porte.

HARD ROCK COUTURE
Du 27 septembre au 06 octobre 2013
Exposition gratuite et ouverte à tous de 9h30 à 1h du matin

 

Hard Rock Café Paris
14 boulevard Montmartre
75009 PARIS

 

 

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La TOUR PARIS 13 : un spot street art & graff incroyable de 4 500 m2 avec 80 artistes dans le 13e

Vous avez un mois pour découvrir le projet TOUR PARIS 13, à partir du 1er octobre.
Un immeuble de 9 étages avec sous-sols entièrement colonisé par des artistes graffeurs internationaux.  

Après le Bâtiment des douanes à Pantin et la résidence d’artistes aux Bains Douches, on pensait avoir tout vu – à Paris en tout cas – en matière d’installation et performance street art à grande échelle.

Et puis un jour la motivation et le réseau de Mehdi Ben Cheikh, directeur de la Galerie Itinerrance a bouleversé la donne.
Depuis mars 2013, à l’abri des regards et à la connaissance de quelques initiés, 80 street-artistes se sont relayés dans cet immeuble abandonné qui trône fier à quelques pas de la Cité de la Mode et du Design et qui fait face à Bercy sur l’autre rive.

La goutte orange fluo qui s’est formée sur la façade, il y a quelques semaines, a donné le coup d’envoi à un buzz retentissant.
Les férus de graff et tous les autres ont affuté leurs appareils photo pour se préparer au moment unique, celui de l’exploration.

Et l’immersion dans les appartements de la Tour Paris 13 et les 4 500 m2 est détonante.
En effet, la surprise que vous réserve chaque artiste invité, bénévolement, à envahir l’espace est parfois très difficile à contenir.

Il n’est pas rare d’entendre au détour de la cage d’escalier des: “waouh“, “hallu !“, “t’as vu ça ?

Des visiteurs y vont de leur question: “si tu avais le choix, tu dormirais dans quel appart ?”
Et le choix serait cornélien, tant les inspirations, les propositions et les univers sont puissants.

Car de grands noms du street art sont venus laisser une empreinte palpitante pour nos regards:
les Frenchies C215 et ses chats, le globe-painter Seth, Mosko et associés, Marko93, le britannique David Walker, le chilien INTI ou le collectif italien Orticanoodles.

A leurs côtés, de vraies belles révélations comme la collaboration Bom. K et Liliwenn au 9e étage (image ci-dessus).
Une salle crépusculaire, impressionnante par ses portraits jouant avec les visiteurs.

Mais aussi la proposition de l’artiste Iranien Alone ou A1one, quelques étages plus bas qui offrent des portraits saisissants.

L’envie de ralentir un peu le rythme vous prendra certainement à mi-parcours tant le déluge de couleurs peut vous envoyer dans une autre dimension aussi bien futuriste, surréaliste qu’historique.

Les références sont nombreuses. Il ne vous étonnera donc pas de rencontrer Sartre exceptionnellement séparé de Beauvoir qui partagent pourtant un même appartement, mais pas la même pièce.

Un peu plus loin, un animal sorti du bestiaire intriguant et poétique de Philippe Baudelocque joue de sa discrétion, dans une chambre entièrement noire.

Tandis que la proposition de Senso, venue d’Italie, installée dans une salle de bains ne finit pas de jouer de son charme trouble.

Nous aurions pu partager avec vous beaucoup d’autres oeuvres venues du Portugal et de tant d’autres pays.
La visite est dense et intense en révélations. Certaines se faisant discrètes tandis que les autres jouent avec le gigantisme.

TOUR PARIS 13 

ouverture public du 1er au 31 octobre 2013

 

Expérience virtuelle et interactive sur le site:

www.tourparis13.fr

 Ouverture du mardi au dimanche de 12h à 20h

Accès par le 1-5 rue Furton dans le 13e

Entrée libre

 

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Révélations au Grand Palais – 1ère Biennale internationale des métiers d’art et de la création à Paris

En pleine Paris Design Week, entre le salon Maison et Objet à Villepinte et le joyeux NOW ! Le OFF à la Cité de la Mode et du Design, un nouveau rendez-vous prend place au Grand Palais.
Révélations est la toute première et réjouissante édition du Salon des métiers d’art et de la création à l’international.

Pour prendre le pouls du bel ouvrage, de la création sur matériaux aussi divers que surprenants et rencontrer les petites mains – qui donnent tout leur sens aux objets exposés – les visiteurs sont invités à une rencontre passionnante de nombreux de corps de métiers.
Ici l’ego du designer – célébré dans d’autres lieux – se fait discret, pour souligner avant tout le travail des maitres d’oeuvres capables de prouesse et d’ingéniosité.

Des pièces ont marqué notre rétine.
Parmi elles, les éléments composant le service de table, Le Festin mue, d’Anna Borowski, créatrice malicieuse.
Un théâtre qui glisse vers un certain surréalisme, pas très éloigné des délires d’un Topor.
L’ensemble prête aussi bien à l’humour qu’à la rêverie.
Cette théière en appel au souvenir d’un brunch avec Alice aux Pays des Merveilles à bord du sous-marin de 20 mille lieues sous les mers.

Dans une vitrine, un tabouret composé de masque vénitien pousse à l’admiration.
Made est la création du plus parisien des italiens, Pucci De Rossi.
Un moment de poésie qui nous laisse en apesanteur.

Loin d’être naïf, le bestiaire de Jean-Luc Seigneur frappe par son relief et l’intensité de ses couleurs.
Plus habitué aux poissons, le graveur surprend par une galerie d’insectes d’un charme étonnamment contemporain.
On se prend à imaginer ce scarabée rouge dans un intérieur imaginé par Starck ou Putman.

Au milieu des pièces exposées par galerie ou enseignes prestigieuses, des artisans passionnent les visiteurs en montrant quelques-uns de leurs gestes, comme les ateliers du joaillier Inédit et de la porcelaine Haviland Daum.

Dans l’allée centrale de la Nef du Grand Palais, une exposition orchestrée par les Ateliers d’Art de France, Le Banquet, présente 107 oeuvres tout aussi bluffantes que captivantes.

Pas étonnant que l’artiste franc-comtois Benoit Huot soit présent. Par sa pratique artisanale de la conception taxidermiste et décorative de son art, il a pleine légitimité.
Preuve avec ce gracieux cerf shama, qui porte fier l’ensemble taillé sur-mesure.

 A quelques pas, le bateau de verre du duo Philip Baldwin & Monica Guggisberg invite à la célébration de la transparence.
Imposant un moment de pause au milieu de ce foisonnement d’inspiration.

Les découvertes sont nombreuses.
La dernière qui nous a emportés vers une autre dimension est faite de bois.
C’est un jeu avec la matière, délicat comme de la dentelle, que nous propose le sculpteur Pascal Oudet.
L’arbre est comme anobli, après une mue longue, pour ne révéler que sa légèreté.

Révélations
le salon des métiers d’art et de la création 

 

au Grand Palais
Avenue Winston Churchill
75008 PARIS

du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2013

 

Tarifs:
10 euros (plein tarif)
5 euros (enfants de 12 à 18 ans, étudiants et demandeurs d’emploi)
gratuit (enfants de moins de 12 ans)

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WILLEM Exposition de dessins originaux et dédicace du caricaturiste à la Galerie Artitude Paris 15e

 Rendez-vous à la Galerie Artitude du 19 au 31 septembre 2013 !

Le dessinateur satirique Willem, Grand Prix de la ville d’Angoulême 2013, fait l’actu cette rentrée avec une exposition de quelques-uns de ses dessins.
Car sa production d’oeuvres originales est pléthore: en comptant un dessin quotidien pour les pages de Libé, ses projets de livres et ses nombreuses autres collaborations comme Charlie Hebdo…

L’artiste néerlandais définitivement adopté par la France n’en finit pas de dévoiler l’étendue de son imagination.
Ça fait mouche à chaque fois. C’est hilarant, féroce, désespéré et diablement addictif.
Tâtant le pouls aussi bien de la classe politique française que de l’état du monde en déliquescence, son trait à l’encre noir marque les esprits.

Pour preuve, ce dessin que nous partageons avec vous:

A noter que Willem sera en dédicace le jeudi 19 et le samedi 21 septembre de 17h à 21h à la galerie.
Chaque dédicace étant (très) originale, et l’accueil de l’artiste étant à chaque fois chaleureux, le rendez-vous est à graver sur vos tablettes.

Galerie Artitude

4 avenue Paul Déroulède 75015 Paris

Métro : La Motte Picquet Grenelle

Ouverture tous les jours de 10h30 à 19h00

 

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Exposition TITANIC embarquement immédiat pour découvrir ses vestiges exceptionnels à Paris – Porte de Versailles – PROLONGATIONS !

Plus de 200 000 visiteurs accueillis – PROLONGATIONS jusqu’au 29 septembre !

Paquebot mythique, le RMS Titanic s’est amarré à Paris – Porte de Versailles.
C’est une des expositions les plus attendues de cette année, tant la tragédie, mais aussi le romantisme généré par le film de James Cameron, imprègnent l’histoire de ce navire et de ses passagers, fascinant le plus grand nombre.

L’équipe d’Us of Paris vous propose donc de saisir votre carte d’embarquement et de visiter les vestiges de ce géant des mers.

Car géant, il le fût en ce début de XXème siècle.
Et cette exposition retrace l’histoire du Titanic du point de vue de l’exploit technologique mais surtout en donnant pleine lumière aux histoires humaines.
Car les passagers sont au cœur de l’histoire qui nous ait contée.

D’une longueur quasi équivalente à la hauteur de notre Tour Eiffel, ce palace flottant a nécessité l’emploi de techniques de pointes pour l’époque, comme le rivetage hydraulique.
Les premières salles nous permettent de saisir le contexte historique des années 1910, un cadre propice à la médiatisation de cette construction maritime.

Mais il est temps d’entrer au coeur du mythe Titanic.

La scénographie – qui évolue des cabines de luxe aux cabines de 3e catégorie – nous plonge donc d’emblée dans l’univers ouaté de la première classe.
Et nous pénétrons cette univers par les coursives luxueuses, reconstituées.
Elles donneraient l’envie de se projeter en un instant dans l’immensité du bateau recréé dans son intégralité.
Mais ce serait un projet titanesque.

Au bout du couloir, nous pénétrons dans le raffinement que la White Star Line avait déployé pour ses passagers fortunés.
Des suites tout confort avec salle à manger privative.

Mais surtout. Un plus inédit pour l’époque: la salle d’eau avec de l’eau chaude à profusion.
Le prix à payer pour les voyageurs fortunés est l’équivalent de 57 200 € !
Cela valait bien un lavabo en marbre….

Ces hôtes particuliers, de diverses origines, embarquaient donc avec des devises provenant de leur pays d’origine – France ou encore Belgique,
mais aussi avec celle de leur de leur destination.

Billets-devises-dollar-franc-belgique-Titanic-RMS-Exposition-Porte-de-Versailles-15-avril-1912-naufrage-film-archive-trésor

Hormis les espèces trébuchantes, ces voyageurs  des hautes sphères emportaient avec eux tous les effets nécessaires
à leur confort : fer à friser de poche, flacons de parfum, rasoir à main, montres, horloges,
ou en encore des pots de dentifrice parfumé à la cerise.

Voyager en 1ère classe, c’est aussi avoir accès à des espaces exclusifs : bains turc, salle de sport.
Et pouvoir donner rendez-vous à ses amis au pied mythique escalier menant à tous les ponts supérieurs.
Cette œuvre architecturale est identifiable à sa  sculpture d’angelot.

Escalier Centrae Art Chef oeuvre White star Epave RMS Titanic exposition Porte de Versailles 15 avril 1912 naufrage film

Voyager à bord du Titanic nécessite une très bonne organisation de la restauration.
Les passagers les plus riches ne manquent pas d’attention. Notamment avec le Café Parisien.
Charme, volupté et accès à un pont promenade privé!

Café Installation 1ère classe Première  RMS Titanic exposition Porte de Versailles 15 avril 1912 naufrage film

Les 2ème et 3ème classes ne sont pas en reste, pour autant.
Et les cuisines du paquebot leur concoctent aussi des menus particuliers.


Et même s’ils sont moins bien lotis que les autres, les voyageurs de 3ème classe ont droit à une vaisselle digne.

Entrons maintenant dans les tréfonds du géant des mer.
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la compagnie exploitant le Titanic, la White Star Line, a voulu choyer ses clients de 3ème classe.
Les cabines étaient considérées comme les plus modernes et les plus confortables de l’époque.
Notamment avec les deux salles de bain qui leur étaient réservées et la qualité de literie des chambres de 4 à 8 lits.

A se demander même si l’équipage travaillant sur le bateau n’était pas moins bien loti que ces “sous voyageurs”.
Et que pensez des conditions de travail,  des hommes affectés aux taches de remplissage des chaudière?

Sachez que ce navire consommait 1,5 kg de charbon pour parcourir 1 mètre.
Il fallait pour cela de vrais forçats.
Le passage par la salle des machines permet d’un coup de plonger au cœur de la catastrophe qui a rendu célèbre ce navire.

Images du temps passé, les témoignages des survivants éclairent d’un manière inédite les impressions du choc avec l’iceberg.

Et une émotion particulière nous saisit face à ces jumelles remontées des profondeurs de l’Océan Atlantique.

Si elles avaient été accessibles cette nuit du 14 au 15 août, Frederick Fleer, la vigie du navire, aurait pu voir l’iceberg beaucoup plus tôt,
et donc éviter la catastrophe.

Une fois le naufrage retracé, le spectateur est plongé dans la réalité de la conservation des objets remontés du lieu de l’échouage.
A l’image de ce banc, figé dans le temps au fond de la mer en photo et qui nous apparait en réalité.

Et en ultime hommage à cette histoire tragique, il nous est proposé de toucher un des vestiges.
Un conseil, n’hésitez pas et plongez votre doigt dans l’espace prévu.
Ce bout de cornière de coque n’attend que votre visite !

Cornière-de-la-coque-en-fer-à-toucher-RMS-Titanic-exposition-Porte-de-Versailles-15-avril-1912-naufrage-film

 

Titanic l’exposition

 

Prolongations jusqu’au 29 septembre 2013
Porte de Versailles – Hall 8
Paris 15ème

Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Nocturnes les samedi 21 et samedi 28 septembre jusqu’à 22h
Audio-guide inclus dans le prix du billet

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Exposition SAY WATT ? Le culte du sound system – beats & création contemporaine @ La Gaité Lyrique

 Avez-vous remarqué?
La Gaité Lyrique n’est jamais là où on l’attend.
Après avoir fêté les 200 ans de Hello, une marque talentueuse mais totalement fictive et présenté des Monstres de Mode, la voilà qui nous déroule un patchwork de beats autour du sound system, avec Say Watt ?

Trip musical de la Jamaïque à Paris

Retour aux sources historiques en affiches dans les premiers mètres de parcours.
Le temps de nous familiariser avec des codes esthétiques et des sonorités d’un autre temps mais qui ont de quoi inspirer plus d’un sample à PDD, Jay Z ou Solange (la soeur de Beyoncé) et qui sont à la source de bien des musiques contemporaines: rap, hip-hop en tête.

Undergound, le sound system  – né dans les ghettos jamaïcains et désignant une sono ambulante pour dance-floor in the street – est vite devenu un courant musical à part entière, avec ses codes et ses sons pour oreilles avant-gardistes.
Son terrain de jeu est sans limite. Pas étonnant que l’on retrouve des ramifications partout à travers le monde.

Très vite l’exposition met en parallèle oeuvres contemporaines et illustrations cultes comme celles de l’artiste Limonious. Ses pochettes d’albums sont de vraies peintures donnant le pouls d’une ambiance célébrant aussi bien le style vestimentaire que les associations les plus fantaisistes possibles – comme ce cavalier, fier, sur sa monture posant pour l’album de Frankie Paul.
L’énergie est à tout rompre et est en provenance directe des montagnes d’enceintes.

En parallèle, les photographies de la Canadienne, Beth Lesser réaliseée à Kingston au début des années 80, offrent un écho réaliste aux extravagances colorées de Limonious. Tout est effet de style et de “good vibes” dans la pose des modèles face à l’objectif de la photographe.

Les human beatbox pourront donner pleine ampleur à leur création éphémère en entrant dans Squeeeque, “l’igloo improbable” de l’artiste Alexis O’Hara. Solo et battle sont improvisés selon l’humeur des visiteurs. Attention aux graines de talent qui peuvent se cacher le jour de votre visite.

Célébration aussi des sonos qui ont participation à l’essor et au mythe du sound system.
Elles fonctionnent rarement par paire, elles jouent plutôt les parties en groupe, massif pour un max de puissances.
Les inspirations sont pléthore.

Exceptionnellement, le son passe à travers les murs de la Gaité avec notamment une programmation musicale dans le Square juste en face. En plus des rencontres et ateliers pour tous les âges, des sessions live vont faire vibrer votre été à Paris.
Prenez date pour cette contre-programmation à Paris Plage 2013 !

Exposition SAY WATT ?
Le culte du sound system

 

jusqu’au 25 août 2013

La Gaité Lyrique
3 bis rue Papin 75003 PARIS

Programmation musicale spéciale !


Walkabout Sound System
avec DJ Tony S
dimanche 21 juillet à partir de 16h
Accès libre dans le Square Emie Chautemps

Soul Stereo
dimanche 11 août à partir de 16h
Accès libre dans le Square Emie Chautemps

Thune for Tunes + DJ Sundae
Dimanche 25 août à partir de 16h
Accès libre dans le Square Emie Chautemps et 2e étage de la Gaîté Lyrique

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Exposition Mécanhumanimal le dessinateur de BD Enki BILAL investit le Musée des Arts et Métiers à Paris – PROLONGATIONS !!

Mécanhumanimal ou la mécanique des corps.

Alors que l’on pensait Enki Bilal abonné définitivement aux cimaises de la salle des ventes Artcurial, il nous revient avec une exposition boostée autant de poésie, de second degré que d’inventivité.

Après son exposition Les fantômes du Louvre, il confronte à nouveau son imaginaire à la réalité d’objets traversés par l’histoire. Des objets sortis, cette fois, des réserves du Musée des Arts et Métiers, pour un trip en mode anticipation.

Le dessinateur de BD invente un parcours truffé de dessins et de toiles qui ont fait son succès, de détournements et de questionnement autour du corps hybride, des mutations et autres thématiques qui traversent son œuvre depuis des années.

Pour débuter le parcours, un doigt. Celui du dessinateur, de manière métaphorique, et celui de la liberté à laquelle il renvoie. Car cet index est l’oeuvre du sculpteur Auguste Bartholdi, un détail, mais quel détail ! Car il est en rapport à une création devenue mythe: la Statue de la liberté de New York.

Sur les murs, Roméo et Juliette côtoient Nikopol et Jill Bioskop à la chevelure bleue ou encore Julia et Roem, dernier des couples entrés dans la galerie romanesque de Bilal. Autant d’icônes qui affolent les ventes depuis quelques années et qui sidèrent le grand public par leur éclatant graphisme.

Il n’est pourtant pas question que d’amour dans l’œuvre du dessinateur présentée ici ou alors celui-ci a pour contexte guerres, violences urbaines et autre quête utopique d’équilibre planétaire.

En parallèle de la présentation de ses toiles, Bilal crée un dialogue cocasse avec quelques-unes des inventions des siècles précédents. Réinventant un nom ou un usage à chaque pièce exposée, les (re)découvertes participent à nous transporter dans un autre monde. Celui d’un auteur qui saisit avec son crayon la course folle du monde.
Le Turboréacteur ATAR datant de 1951-52 devient ainsi un hibernateur pénitentiaire satellite.
Et nous vous laisserons le soin de découvrir ce qu’est en réalité la machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x).

Machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x)

Visionnaire, l’artiste fait l’objet d’une adaptation originale, présentée en exclusivité dans cette exposition. A l’origine de ce projet, l’une de ses inventions aperçue dans la Trilogie Nikopol. Après le Chess Boxing – sport alliant boxe et partie d’échec – créé par le dessinateur et devenu réalité grâce à un groupe d’admirateurs allemands, le groupe Dassault a mis le grappin sur le script-walker.

En fin de parcours, une animation 3D donne tout relief à cet objet design qui n’attend que les prochaines avancées technologiques pour mettre à profit toutes les options inventées par le dessinateur.

L’on ressort de Mécanhumanimal pas forcément plus rassurés sur l’état de la terre, mais certainement plus impressionnés encore par le caractère avant-gardiste et exceptionnel de son œuvre qui ne souffre d’aucune complaisance scénaristique.

Exposition Enki Bilal : Mécanhumanimal 

Prolongations jusqu’au 2 mars 2014

au Musée des Arts et Métiers
60, rue Réaumur
75003 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche (inclus) de 10 heures à 18 heures
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30
Fermé le lundi et le 25 décembre

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