C’est avec son 6ème album Laurel Canyon qu’Arman Méliès envoutera la scène de l’Espace Pierre Cardin pour un concert parisien unique. Il dévoilera à son public quelques morceaux de ce nouvel opus, premier volet d’une future Trilogie Américaine, autour de l’utopie des grands espaces.
Pourquoi un tel projet ? Certainement son amour des voyages et un souvenir d’enfant : la musique d’un film en particulier : « La bande originale de Il était une fois dans l’ouest de Ennio Morricone me faisait très peur quand j’étais petit et en même temps me fascinait ».
Si on associe cela au teaser onirique de ce concert : la soirée s’annonce pleine de poésie musicale.
En plus de sa carrière solo, Arman Méliès a mis ses talents au service des autres se créant ainsi une belle aura dans le milieu de la création française. Sa plume ou ses instruments ont croisé Alain Bashung, Hubert-Félix Thiéfaine et aussi Julien Doré. Des vrais gages de qualité et d’originalité.
Si vous êtes touché par l’univers d’Arman Méliès, n’hésitez pas à passer le 16 mars en sa compagnie et celle de ses musiciens.
Arman Méliès, en concert
Le 16 mars 2020 à 20 h
Percussions et samples : Antoine Kerninon Saxophone et synthétiseurs : Adrien Daoud Guitares : Pacome Genty et Darko
Nous avions laissé Asa (à prononcer Asha) sur les rythmes entêtants de Fire on the Mountain ou Jailer, de ces hits qui résonnent encore douze ans plus tard. Quelle ne fût notre surprise d’être conviés à la retrouver en session live privée aux Studios Ferber pour écouter en exclusivité les titres de son nouvel album, Lucid.
Entourée de ses quatre musiciens et de sa choriste, Asa apparaît et commence à parler. Du temps qui passe (d’ailleurs c’est son anniversaire le lendemain), de la feminity et de l’empowerment des femmes… Dans le public, ça échange, ça participe : ce lundi, le cercle de la chanteuse est là pour soutenir la sortie prochaine de Lucid, son quatrième album. Dans l’ambiance intimiste et feutrée du studio, on se sent privilégiés de pouvoir assister à une session comme celle-ci.
Dès les premières notes, on plonge dans l’univers sincère et généreux de la chanteuse. Il y a du vrai dans tout : de la joie à la tristesse, de l’amour au désespoir. Asa explore la palette des sentiments qui nous font vibrer chaque jour, avec une justesse textuelle rare. En quelques minutes : nous sommes conquis.
Asa – Lucid : -folk, reggae et soul
Entre sonorités folk, reggae et soul, l’album se dévoile peu à peu alors que de temps en temps, Asa salue un visage ami dans la salle. Ne manquant pas de raconter une anecdote, comme ce jour de désespoir caniculaire à Paris où elle a écrit et enregistré cette chanson dans son appartement. Prise imprévue d’un titre qui sera présent sur cet album.
C’est déjà la fin de ce beau moment qui se termine comme il avait commencé, dans le partage avec son public. La chanteuse vient à la rencontre de chacun. Un mot, un geste, il n’en fallait pas plus.
Ce lundi à Paris, Asa était là pour nous donner l’envie avec un petit quelque chose – “Not too much, just something” comme elle le dit si bien. Et c’est réussi car on a déjà hâte de la retrouver en concert le 16 décembre au Trianon. Mais en attendant, on va scruter avec attention son Youtube, dans l’espoir d’y découvrir une nouvelle pépite : deux titres sont déjà sortis The Beginning et Good Thing et on ne peut que vous inviter à (re)découvrir cette fantastique artiste qui nous avait manquée.
Rock en Seine 2019 J3 / D3 Foals rugissant, Two Door Cinema Club stylé, un ange blond nommé Sam Fender, The Murder Capital génialement déchaîné ! Royal Blood qui en envoie un max et abstractions d’Aphex Twin en clôture.
Two Door Cinema Club la joue comme James Bond
Col roulé et veste. Total respect pour Alex Trimble le chanteur qui assure le style jusqu’au bout malgré les 32 degrés ! Y’a une esthétique qui rappelle James Bond quand Alex prend la pose devant l’écran large.
Les autres membres de Two Door Cinema Club ont choisi l’aération avec manches courtes comme pour le chouchou du jour, Kevin Baird à la basse.
Rouge passion pour le groupe, des images sur grand écran aux micros – ultra tendance !
Two Door Cinema Club c’est une série de tubes qui forcent à danser. Inévitablement, ça vibre dans le corps.
Le set est court pour retrouver un max de nos titres préférés. Mais l’essentiel réjouit forcément.
Sam Fender, le romantique de North Shields
Début du set en force, certainement pour attirer un max de monde sous le soleil de la scène cascade. Et puis Sam Fender s’adoucit, chante l’amour : « Take me back to your bed »
Et on commence à l’apprécier au-delà de sa gueule d’ange blond de 23 ans.
Les titres de son premier album varient les styles : de la tension sur certains, un peu plus de légèreté pour d’autre.
On se laisse charmer.
The Murder Capital génialement dément
Fascinant de voir The Murder Capital en live. Le bassiste Gabriel Paschal Blake fait son entrée avec sa clope comme s’il était le leader du groupe, saluant à sa manière le public.
Et le chanteur James McGovern qui te sort ses putains de regards qui cherchent soit la bagarre ou soit à séduire.
Sûr que sous ses airs de bad boy à la Marlon Brando se cache un cœur sensible. La preuve le titre Love, qui ne mérite aucune étude de texte. Et de dire combien il aime ses « best friends » avec qui il partage la scène. Touchant !
Comme une impression qu’il joue les blasés à la Liam Gallagher. Surtout quand il garde une main dans la poche quand l’autre fait du tambourin. Des festivalières se marrent. L’une lance à l’autre : « j’adore ! »
J’ai pas du tout compris aux textes. Mais ça déchaîne. Pogo de rigueur sur plusieurs titres.
Royal Blood : une messe de bon son
Ce sont un peu les cousins germains de Muse. La guitare semble assez souvent jumelle en sonorité de celles du groupe qui remplit les stades.
Le chanteur Mike Kerr n’est pas vilain du tout. Craquage pour son petit grain de beauté sur la joue gauche. Ben Thatcher, le batteur ourson tatoué, fait le show, ne restant pas accroché à son instrument!.
Royal Blood ne sont que deux mais ils envoient un putain de bon son qui décrasse bien en fin de festival.
Foals rugissant
La chemisette ne va pas à tout le monde – c’est parfois même une énorme faute de goût. Étonnamment, elle sied plutôt bien à Yannis Philippakis, le chanteur de Foals.
Le public français peut être fier d’être le 2e public après l’Angleterre à faire un super accueil au groupe.
Quand on ne connaît pas trop Foals, le tube My Number n’est finalement que la parie easy émergée de l’iceberg plus fougueux, brut envoyé en live.
Les photographes étaient en embuscade ce dimanche et un peu sur les dents aussi pendant le concert. Le manager de Foals a choisi de les faire attendre les 3 derniers titres pour shooter. Plutôt inhabituel.
Et on comprend ses raisons : Yannis fait ressortir le fauve qui est en lui tout au long du set. Il est proche du rugissement.
« Fuck Brexit, Fuck Boris Johnson, Fuck Donald Trump… !» tout est dit de l’engagement du groupe anglais.
Saut en bord de fosse pour stimuler la fougue du public.
Aphex Twin : le mystère continue
L’electro d’Aphex Twin devient abstraite avec le temps. Elle se décompose comme les images diffusées sur les écrans. Les visages des festivaliers filmés en direct sont diffusés déformés.
L’artiste est dissimulé derrière sa platine surélevée. On est proche de la non performance.
Mais ça reste un objet scénique assez fascinant.
Rock en Seine c’est fini. See you next year si notre belle planète ne s’épuise pas avant.
Rock en Seine 2019 J1 ! Dernier festival européen pour The Cure, création originale de Jeanne Added avec l’ensemble accentus, la classe de Balthazar, des révélations nommées Love Supreme et Silly Boy Blue. Alice Merton in fire. Kompromat dément.
The Cure immortel
Les premiers fans de The Cure armés de leur plus beaux t-shirt se sont collés aux barrières dès l’ouverture du festival. « On en a chié comme des Russes ! » pouvait-on entendre dans la fosse.
Plusieurs heures plus tard, la foule est ultra compacte. Un photographe à un autre : « Ils ont plutôt bien géré leur carrière ! »
C’est vrai que l’on n’en revient pas totalement.
Pas d’entrée de star pour Robert Smith. Il arrive sur scène avec les autres membres du groupe. Il regarde la foule, il se donne à voir aussi par tous ceux et toutes celles qui l’attendaient.
Les premiers titres de The Cure nous emportent direct. On plane avec Picture of you. Même si on ne les a pas écoutés depuis un bon moment, voir Robert Smith et ses acolytes sur scène nous replonge dans des décennies de souvenirs.
Notre premier clip, Lullaby, découvert enfant à la télé, un titre génial pour le film Judge Dredd avec Stalone, un live à Bercy en 2008 qui a duré plus de 2 heures.
Et irrévocablement, on se remémore les multiples raisons qui nous font encore aimer le groupe avec le temps, des titres puissants : I will always love you, Without you, Boys don’t cry…
Jeanne Added, la fighteuse
Jeanne Added est une boxeuse sur le ring scénique. Elle a une énergie folle, elle ressent le public, le provoque, lui lance un sourire désarmant. Radiate prend aux tripes.
Moment en suspension avec Look at them a cappella avec l’ensemble Accentus.
Björk nous ennuie ferme avec ses nouveaux titres, Jeanne Added vient de prendre définitivement sa place dans notre cœur. Avec la blonde diablesse, on est séduit par l’audace, la mise à nu, la palpitation incessante.
Dans son équipe, parité totale : 5 filles, 5 garçons. On adore !
Quand elle est sur scène, Jeanne est toute de noire vêtue. Contraste total quand elle l’a quitté et redevient festivalière comme les autres. Jeanne est alors quasi méconnaissable tout en blanc.
Balthazar : méga classe
5 gars, il y a en a pour tous les goûts. Faut juste aimer les chevelus.
Passé le physique, les membres de Balthazar assurent scéniquement. Ça plane, ça émeut. Une bande-son qui donne du baume au cœur.
Silly Boy Blue : une journaliste devenue chanteuse
On tend l’oreille et on se fait capter. Silly Boy Blue n’était pas cochée dans notre programme. La surprise était totale et très plaisante.
La jeune chanteuse arborait un t-shirt The Cure, clin d’œil au band tant attendu.
Alice Merton in fire
Elle a un peu côté Gwen Stefani la jolie canadienne qui parle quelques mots de français.
A ses côtés, un beau barbu, Alexander à la basse, un musclor à la guitare et un Frenchie à la batterie.
Alice Merton ne pensait pas qu’il faisait aussi chaud à Paris, cherchant un peu d’ombre sur la scène en plein cagnard.
L’adorable chanteuse prône le pardon, même à un pote qui n’a pas donné signe de vie pendant 3 ans. Très fair-play de sa part.
Pas sûr de pouvoir en faire de même.
Love Supreme : 1ère révélation Rock en Seine 2019
Ce sont les beaux bogosses barbu et moustachu de Love Supreme qui ont eu les honneurs d’ouvrir Rock en Seine 2019.
Une voix de crooner, qui nous ferait penser à celle de Tindersticks.
Timidité touchante quand il s’agit d’échanger quelques mots avec le public qui a bravé la chaleur.
Une valeur sûre qui va prochainement déplacer les foules.
Rock en Seine 2019 c’est encore 2 jours de concerts ! Follow us sur nos réseaux.
Fnac Live Paris 2019 J3. Du voguing à plein régime avec Kiddy Smile, un déchaînement de cris pour Columbine, Therapie Taxi qui fait planer, le rap de Glauque remuer les ados. Report quasi complet de la série de lives du dernier jour de festival 100 % gratuit.
Kiddy Smile : voguing addiction
C’est certainement la 1ère fois que ça vogue vraiment sur la scène du Fnac Live Paris en 9 éditions. Kiddy Smile, accompagné de ses danseurs débridés et à paillettes, fait fi des conditions difficiles : plein soleil et chaleur, problème de retour son avec changement d’oreillettes en plein live.
Il maîtrise parfaitement le port du chapeau extra large et les jambières lacées.
Kiddy assume tout : sa folie, son audace vestimentaire, sa légèreté. Et ses pointes provoc : « Personne ne sent la chatte comme moi ! »
Son electro est joyeuse, dansante, coolissime à la mesure de Movin’On now son dernier titre. On aimerait aussi oser monter sur un podium et défiler, onduler, en tenue moulante et peu importe notre corpulence.
Le titre Be Honest est l’hymne parfait pour être à la hauteur de ce que nous sommes, sans se cacher, délicieusement grandiose.
Le feu de Columbine
Cris à l’arrivée du groupe, le public connaît tous les titres et va chanter en continu. C’est assez impressionnant de voir la ferveur de ces ados, ces jeunes qui dépensent toutes leurs calories, sous un soleil qui ne les lâchera rien.
Des vagues de chaleur en provenance du public viennent calmer les photographes qui essaient de saisir les deux chanteurs sur la même photo – exigence du management. « C’est la canicule ou quoi ? » lance l’un des deux compères.
L’endurance des jeunes hurleurs-chanteurs mérite le respect.
Therapie Taxi à la folie
Il est toujours aussi bon de retrouver le groupe bondissant, délirant et généreux en live. Le set commence par PVP énergique à souhait pour lancer la vague Therapie Taxi. Haut rose et blouson dragons pour Adelaïde, chemise palmiers et bateaux pour Raphaël. Cadence (“Viens touche mon corps”) invite au rapprochement, Avec ta Zouz à l’amour sous rhum coca.
Cash, Raph confie que Coma idyllique a été écrit un samedi à 5h du mat, bourré. Après tout, on est tous des “amoureux du vice” à un moment de nos modestes vies.
En exclu, le band nous offre un extrait de son 2e album : Monsieur Moustache. Pour la peine, rouge à lèvre de circonstance pour Raph.
Dans le public, on entend des Salope, l’impatience grandit. Et là, notre moustachu tatoué découvre un de ses anciens élèves au milieu des autres festivaliers. Le garçon était pion à Jacques Prévert.
Final en apothéose avec Salope. J’en profite pour chanter le refrain en direction de ma voisine qui n’a pas arrêté de parler sur sa vie merdeuse à sa pote. Il manquait juste le doigt d’honneur pour le total combo.
Rébellion générale.
Glauque : les Fauve belges
Fauve a fait des émules. On ne sait pas si la filiation avec Fauve est revendiquée, mais Glauque file droit dans les sphères musicales du groupe culte.
Avec une musique moins soft et un flot cavalant un peu plus.
Les jeunes du public sont déjà à fond. Un concert bondissant sur scène et sur le parvis.
C’est géant, c’est beau ! Ce sont les premiers mots qui me sont venus à la fin du concert de Matthieu Chedid aux Nuits de Fourvière 2019. C’est à Lyon, que -M- a lancé sa tournée d’été Lettre Infinie avec 3 dates sold out et surchauffées à bloc. On était au « baptême » !
Matthieu Chedid est un génie de la scène et de la musique française. Il a une capacité à se renouveler à chaque nouveau projet, à chaque nouvelle tournée. Et c’est tellement rare que ça en est jubilatoire pour le public.
Et pour Lettre Infinie, il se la joue en solo avec brio. C’est un grand enfant qui fait plaisir à des milliers d’autres bambins qu’il entraîne avec lui dans sa fantaisie totale.
« Une chaleur humaine qui lui réchauffe le cœur »
Pas de long échange, ni d’anecdote croustillante, -M- en mode festival ne perd pas de temps. Il aura juste quelques mots pour sa grand-mère Andrée Chedid, auteure de Je dis aime, et Philippe Zdar du groupeCassius à qui le chanteur dédiera tous ses concerts.
Sinon, un seul mot d’ordre : tout pour la musique mais sans sacrifier à la communion totale.
Sur scène, l’artiste est bien seul, mais entouré de ses plus belles guitares, des pédales à gogo (pour les samplers et effets) et d’instruments (automates pour les percussions, synthés avec boules à facettes…). Comme un vrai groupe, chaque instru a son petit nom : Roxy, Tom, Bootsie, Glen, les Clappers…
Et pour les choristes ? Ce sera le public !
Matthieu Chedid donne son max pour enchanter la soirée de celles et ceux qui viennent le voir.
« Faire du bien aux gens, c’est le cadeau de la vie »
Ce mardi soir à Lyon, -M- a quitté plus d’une fois de la scène. A chanter en plein milieu de la fosse pour La Bonne Etoile et La Seine, à se balader dans les gradins (Grand Petit Con) et c’est physique un théâtre antique en pierres !
Quand l’artiste tire la langue en plein solo de guitare (L’Alchimiste) c’est qu’il est heureux !
Chaleur oblige, il proposera aux festivaliers de réaliser une pluie tropicale géante avec un doigt tapoté dans la paume de la main. Ce son d’été sera aussitôt enregistré et samplé pour le prochain titre.
Il offrira des versions étonnante d’Est-ce que c’est ça ? ou déjantée du Complexe du corn flakes avec un magnifique accord de guitare avec les dents.
Visuellement le concert est très fort avec un écran géant et des images du chanteur en live mais à chaque fois habillées, customisées. Chaque nouveau titre a droit à son traitement particulier. Si bien qu’il m’est arrivé plusieurs fois de lâcher le performeur fou des yeux pour mâter son double sur grand écran.
Le mot de la fin à retenir :« On est tous des artistes ! »
A nous d’enchanter les autres avec notre talent.
Nous sommes quatre à avoir assisté à trois des concerts de Mylène Farmer 2019 à la Paris La Défense Arena.
A nous quatre, nous avons vibré le premier soir, en pleine découverte du show, puis le 12 juin un peu plus au fait de ce qui allait se passer (curiosité des réseaux sociaux oblige) et le 18 juin soir de captation du live avec un guest : Sting.
Nous partageons nos regards sur les prestations de Mylène Farmer qui a assuré son Ultime Désobéissance.
Alexandre, fidèle de Mylène Farmer en live depuis Tour 1996 : il n’a raté aucune tournée depuis. Emmanuel, un peu plus en dilettante depuis Mylenium Tour. Il est restera à jamais inconsolable d’avoir loupé Avant que l’ombre… à Bercy. Joan avait pris des billets pour trois soirs et finalement a succombé à l’appel du tout dernier live. Quant à Jean-Philippe, c’était son baptême, sa toute première fois en live avec la chanteuse rousse.
Dès le premier soir, nous avons vibré à Paris La Défense Arena avec la découverte de cette Ultime Désobéissance, exclu totale, les premiers parmi les premiers à voir le show.
Puis, le 12 juin, afin d’affiner notre plaisir (curiosité des réseaux sociaux oblige). Et enfin le 18 juin, soir de captation du live avec un guest : Sting !
Mylène Farmer assure-t-elle le show ?
C’est un peu la question basique. La queen de la pop française reçoit à domicile, encore une fois. Et ses agneaux n’ont pas refusé l’appel, loin de là ! Notre team est assez unanime sur sa prestation.
Emmanuel : ” A 57 ans, Mylène commence à peiner sur scène. Il y a donc moins de chorégraphie, mais aussi moins de playback, quoi qu’en disent les fans hardcore. ”
Alexandre : “Est-ce le fait que le concert ce soir-là soit filmé ? ”
Jean-Philippe : “Le premier soir, Mylène était plutôt figée sur scène. Ces gestes mécaniques m’ont d’ailleurs interpellé : et si finalement elle n’était pas humaine ? Soupçons rapidement balayés lorsqu’elle entre en interaction avec son public. Difficile de savoir exactement ce qu’elle ressent ou pense tant son personnage est façonné. Mais qu’importe, le résultat est là : la magie opère toujours !”
Emmanuel : “Oui, on se demande toujours ce qui est fake ou ce qui est réel dans ses intervenions envers le public : de vraies émotions ou du (sur)jeu ?”
Jean-Philippe : “Et malgré tout, elle fait le job et emporte le public sur les chansons cultes : Sans Contrefaçon, Désenchantée, Pourvu qu’elle soit douce, California. C’est beau de voir une salle aussi imposante en communion.»
Alexandre : « Le sourire de Mylène m’avait finalement manqué. Elle reste radieuse malgré les années et les aides qu’elles a reçues pour se maintenir en forme physiquement.”
Joan : “Mylène prouve encore une fois avec sa série de concerts à Paris qu’elle est une fucking showgirl !”
La setlist d’Ultime désobéissance est-elle bonne ?
Alexandre : « C’est un vrai bonheur d’entendre Sans Logique. Aux premières notes, je savais que je connaissais cette chanson mais cela faisait si longtemps que je ne l’avais écoutée. J’aurais préféré Un amour XXL à California, pour une meilleure communion avec le public.”
Jean-Philippe : “Mylène Farmer a un don incroyable… Que nous l’apprécions ou non, elle fait partie de la culture populaire, impossible d’y échapper. De nombreux souvenirs oubliés me sont revenus… Ado, avec mes potes sur California, mon premier baiser avec Sans Contrefaçon, un fou rire énorme sur Fuck Them All mais aussi des pensées plus sombres avec Je te rends ton amour ou Ainsi soit-je. ”
Emmanuel : “J’ai bien aimé les réorchestrations de ses tubes, ces chansons que l’on connait tous. Ce qui n’était pas le cas sur le Mylenium Tour du Stade de France.” Un gros cœur pour Rêver. Il faut être sans émotion pour y être insensible, et Je te rends ton amour,son texte est tellement prenant. J’assume une vraie découverte deM’effondre: les vidéos sur scène sont folles !”
Jean-Philippe : “Oui, les réorchestrations redonnent un peps apprécié. Clairement, on ne s’en lasse pas. Et si quelqu’un vous dit que j’ai pris un pied d’enfer sur Désenchantée, ne l’écoutez pas, c’est faux. 😉 ”
Joan : “Je me serais bien passé de quelques titres comme Rêver, Sans Contrefaçon ou California que l’on a trop entendus, au profit de morceaux inédits en live. Je ne suis pas méga fan non plus du mash-up de C’est dans l’air et Fuck them all.”
Alexandre : “Oui, j’ai pleuré pour la première fois à un concert de Mylène Farmer. Sur Ainsi soit-je et Innamorento. Je garde des souvenirs forts de ses soirées de concerts passées avec elle et aussi le visage touchant de la chanteuse sur grand écran.”
Et côté show, c’est vraiment le pied ?
Joan :”La scénographie est démente, futuriste, galactique, mais aussi très dark avec des passages dans un univers apocalyptique. Totalement farmerien.”
Emmanuel : ” Depuis 10 ans, c’est clair que la technologie a fait un bon incroyable. Les écrans, les lumières, tout s’assemble parfaitement : les blocs sur scène qui créent des décors futuristes ou plus oniriques. Le décor, même en version numérique, est dingue. Sans l’écran, le show n’aurait pas le même impact sur les spectateurs. Après avoir boudé le show Avant que l’ombre… à Bercy, je suis content du spectacle que j’ai vu. Même si son arrivée ne rivalise pas avec celle de Bercy, elle reste poétique et magistrale.”
Jean-Philippe : « C’était vraiment la partie où j’avais le plus d’attentes et je n’ai pas été déçu… En bonne drama-queen que je suis, si je me marie un jour, je veux faire la même entrée ! C’est démesuré, totalement fou et sans limite. Alors certes, en une soirée, elle utilise le PIB de nombreux pays en électricité, ce n’est pas très écologique… Mais en même temps, elle nous permet de faire quelque chose nous manque cruellement au quotidien : rêver.»
Que retenir du show Mylène Farmer 2019 ?
Jean-Philippe : “Le fait d’avoir créé un spectacle intransportable a sans doute permis une liberté (encore plus) totale. Les écrans, les jeux de lumière, toute la salle est occupée, pas uniquement la scène. Le rendu est juste incroyable… C’est une autre dimension en fait. L’immersion dans la dimension Mylène Farmer. À tel point que j’ai repris un billet parce que je voulais revivre cette expérience !”
Emmanuel : “La U Arena a été pensée et conçue pour recevoir des grands shows. Il y a des lumières qui inondent la scène dans tous les recoins de la salle. J’ai lu des retours négatifs sur le son, mais dans la fosse, il était parfait, même pas besoin de bouchons d’oreilles. Vraiment appréciable. Peut-être que ce n’était pas le cas en tribunes… Côté décor, la prod a mis le paquet. Sur scène, les écrans sont utilisés de façon intelligente et se combinent les uns aux autres pour former de nouveaux décors. De gros frissons sur Désenchantée avec le survol du public.”
Joan : “Les moments forts du concert sont sans aucun doute l’entrée en scène qui donne tout de suite le ton du show, le retour de Sans Logique (avec un arrangement absolument dément) attendu depuis des années par de nombreux fans, Innamoramento en piano-voix et le final qui laisse sans voix tellement c’est beau.”
Des regrets ?
Alexandre : “Dommage que la sublime Je te rends ton amour soit chantée assise sur un grand trône. Le titre perd de sa dramatisation. Je ne peux m’empêcher de repenser à la version Mylenium Tour. Je m’attendais à un final inoubliable, en lisant certains commentaires sur les réseaux sociaux. Et j’avoue que ni le choix du titre, ni la mise en scène ne m’ont enthousiasmé. C’était long, étrange, apocalyptique. Le bout d’escalier en fond de scène faisait vraiment regretter celui d’Avant que l’ombre… à Bercy. Ce n’est pas un final qui en impose comme tous ceux que Mylène a pu nous réservé par le passé.”
Jean-Philippe : “Je partage le point de vue d’Alexandre pour Je te rends ton amour. Certaines chansons auraient pu être plus audacieuses dans la mise en scène. Mais bon, il faut bien que l’artiste se repose aussi ! Quant au final, l’attente était longue pour un résultat plutôt décevant vu le reste du show, c’est dommage.”
Joan : “Même si je trouve le final magnifique, je trouve qu’il dénote trop avec la chanson qui le précède, il manque un élément pour que le storytelling du show soit complet.”
Emmanuel : ” Habitué des concerts de Muse, cette fin apocalyptique m’a vraiment mis les poils. C’est vrai que je m’attendais à une sortie de scène plus magistrale, comme son entrée. Mais l’ambiance de la chanson ne m’a pas déplu. J’ai eu des frissons lorsque les ruines se transforment en ce mur de flammes géant.”
BONUS : des anecdotes de concerts !!
Alexandre : “J’adore quand Mylène prise par l’ambiance, lève le bras et cogne Sting en fin de Stolen Car. Est-ce que la séquence sera dans le DVD live ?”
Emmanuel : “Quand Mylène se prend les pieds dans le tapis et se trompent 2 fois de paroles au début de Rêver en reprenant les paroles d’Innamoramento, c’est quand même priceless !”
Souvent le public fait honneur à la star Mylène. On a vu un fan en total look orange et Pascal Nègre en bleu, tout sourire, dans la fosse or. Mais on mettra parfois une très mauvaise note à ses fans !
Alexandre : “Insupportables ces filles bourrées qui hurlent Mylène en continu et qui ont détruit les roses noires qu’elles avaient à la main.” Emmanuel : “C’est vrai que les fans qui crient “Mylène !” a tout bout de chant même au milieu des chansons, comme Ainsi soit je, c’est vraiment pénible !” Jean-Philippe : “Et même si tu es filmé ce moment-là, ton heure de gloire reste pathétique ! ;-)”
Mais les fans étrangers auront toujours le bon mot : “Vous avez de la chance, les Français, vous avez la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe et Mylène Farmer !“
On laisse le mot de la fin à Jean-Philippe : “Après m’être largement moqué d’Alexandre qui avait acheté deux billets pour deux dates différentes, j’ai finalement fait comme lui… Je pense que je vais en entendre parler longtemps…”
Mylène Farmer 2019, le film
En exclusivité au cinéma
le jeudi 7 novembre à 20h
dans 300 cinémas en France, Belgique, Suisse, Canada et Russie
FNAC LIVE PARIS 2019, c’est toujours 3 jours de concerts, que l’on espère plein soleil avec une programmation toujours au top. A l’affiche cette année, une chanteuse R&B qui enflamme les oreilles et que Christine and The Queens overkiffe (Aya Nakamura), un écorché vif électro-pop (Eddy de Pretto), une femme forte à la grenade impulsive (Clara Luciani) et son alter ego (Rony Alter), nos chouchous rock (Radio Elvis), des moments intimistes dans le grand salon (Stéphane Eicher), et bien d’autres coups de cœur musicaux.
Le festival grand public pose encore ses enceintes sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris pour une série de lives à vous faire monter au ciel.
FNAC LIVE PARIS 2019 très punchy
La remarquée Clara Lucianni risque de laisser éclater son rock brut et revendicatif face un public facilement acquis à sa cause musicale. On a hâte de la voire magnifiée par les rayons du soleil couchant sur la place de l’Hôtel de ville.
C’est aussi avec un énorme plaisir de retrouver nos supers chouchousRadio Elvis. Difficile de résister au charme électrique du chanteur Pierre Guénard. C’est dire comme on est impatients ! 🙂
Et que dire d’Aya Nakamura ? La diva R&b promet de faire se déhancher le parvis avec un live qui sera un des moments forts du premier jour de festival. Des jeunes en délire et des parents médusés. La chanteuse ne risque pas de laisser indifférent.
C’est une autre valeur sûre de la culture musicale française qui conclura la soirée du vendredi : Eddy de Pretto. Textes affutés et musiques au cordeau, le jeune prodige du hip-hop ne manquera pas de galvaniser la foule serrée contre les barrières.
Des scènes spéciales talents !
L’édition 2019 du FNAC LIVE PARIS propose des cartes blanches à trois labels à l’univers génialement riches. Le jeudi 3 juillet, le label Pias prend la programmation en mains. Le lendemain, les indés bordelais de Talitres envahiront la scène pour faire vibrer le public avant les têtes d’affiche. Et le vendredi 05 juillet, Nowadays Records dévoilera son line-up.
En mode cosy dans le grand salon
Les rendez-vous offerts dans les salons de l’Hôtel de ville sont toujours des moments exceptionnels. En 2018, le concert de Sting et Shaggy avait électrisé et ému le public.
La petite jauge du salon offre un quasi un tête-à-tête avec les artistes. Alors avoir Stephan Eicher, Roni Alter, Bertrand Belin ou encore Anna Calvi presque dans cette ambiance cosy, ça a de quoi foutre les poils…
Les derniers artistes !
Les tout derniers noms de la programmation ont été dévoilés.
Thérapie Taxi viendra donc mettre son grain de folie sur la scène de Fnac Live Paris, pour notre plus grand bonheur. On kiffe vraiment ce groupe et surtout son côté bien barré.
Avec Parcels, ce sera un retour dans les 70’s ! Des Australiens qui ne sont pas taillés comme dieux du surf, en mode carrure de fou, c’est surprenant. Espérons que la fraîcheur de la nuit tombante, leur permettra de faire chavirer le public.
Kiddy Smile va animer le début de soirée du vendredi avec un set à 19 h. Ce n’est pas l’heure la plus facile. Mais ce performeur né saura jouer sa meilleure musique électro pour chauffer ceux qui veulent “moover” leur corps !
Festival Fnac Live Paris 2019
du 3 au 5 juillet 2019 à partir de 17h00
Scène du parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du salon
Scène principale : Aya Nakamura, Eddy de Pretto, Radio Elvis, Clara Luciani, Étienne de Crecy, Flavien Berger, Glauque, Hervé, Thérapie Taxi, Parcels, Kiddy Smile, Columbine…
Scène du salon : Stéphane Eicher, Roni Alter, Blick Bassy, Bertrand Belin, Canine, Anna Calvi et Johan Papaconstantino
La dance music, ce sont ces tubes électro qui ont envahi les radios et les shows télé dans les années 90. Venu de Scandinavie, We Love The 90’s est un show madeleine de Proust pour toute une génération qui s’est éclaté en boom avec des titres inoubliables : No limit, Sing Hallelujah, What is love, All that she wants…
Et on vous fait gagner des invits pour le Dôme de Paris !
Le vendredi 24 mai 2019, il n’y aura que des tubes ! Et vous les avez déjà tous entendus au moins une fois.
Jenny d’Ace of Base, East 17, Haddaway, 2 Unlimited, Vengaboys, Dr Alban, Culture Beat, DJ Sash, Snap! et Rednex.
La soirée est donc placée sous le signe de la nostalgie joyeuse. Ce concert est un vrai show à remonter dans le temps. Retour dans l’enfance et l’adolescence pour un plongeon dans une décennie musicale qui nous a donné le meilleur, mais parfois le pire aussi (comme Vengaboys). 😉
Il y avait Age tendre, la tournée des idoles et Stars 80, avec We love the 90’s les ados fans des dancefloor dans les années 90 ont leur show rien que pour eux. Ils ne vont pas rester en place longtemps sur leur siège.
Pour plus de plaisir, il y a un concours pour être invité au concert !
LP, Laura Pergolizzi, de retour en France et à Paris pour deux concerts complets à la Cigale. Nous avons eu la chance d’assister à l’un d’entre eux. Ce premier concert marque le début de sa nouvelle tournée européenne qui passera par Amsterdam, Cologne, Prague, Londres ou encore Glasgow.
Après une première partie assurée par Marie-Flore, la Cigale est en ébullition. Certains fans ont attendu depuis le matin pour être les premiers à passer les portes et pouvoir se placer contre les barrières devant la scène afin d’être au plus proche de l’artiste américaine. Leur longue attente va bientôt être récompensée.
LP arrive sur scène avec ses musiciens dans un décor assez mystique d’images de forêt projetées sur un écran géant. Autant vous dire que la personne juste à côté de moi est, comme beaucoup ce soir, super excitée à l’idée d’assister à ce concert. J’en ai perdu mon tympan gauche au moment où LP attrape son micro pour entamer Dreamcatcher.
Public surexcité !
J’ai rarement vu un public aussi intense ! Je me souviens pourtant du concert de LP au Trianon 2016 juste avant la sortie de Lost On You où les fans étaient déjà bien nombreux. Mais, ce soir, c’est complétement insensé.
LP enchaîne les morceaux, principalement de son dernier opus Heart To Mouth. Elle interprète 11 des 12 titres de l’album. Sans oublier pourtant de ravir les fans de la première heure avec des titres comme When We’re High, Tightrope et Other People.
On notera les mash up ingénieux notamment sur le titre No Witness avec Sex on Fire de Kings of Leon, ainsi que sur House on Fire avec le tube Paint It Black des Rolling Stones qui a vraiment mis La Cigale en feu !
L’intensité de la voix si particulière de la chanteuse nous touche en plein cœur. L’énergie qu’elle déploie sur scène pour faire vivre sa musique et ses chansons est si communicative. La salle est en totale symbiose avec LP. On vit le concert avec elle et son sourire en dit long sur le plaisir qu’elle a de partager ces moments avec son public et ses fans.
La fanbase de la chanteuse impressionne
Les fans sont hyper bien organisés. Distribuant des ballons et des rubans oranges à l’entrée de la salle à sortir sur des chansons précises. Ils ont également accroché beaucoup de drapeaux et de banderoles pour montrer qu’ils étaient là ! LP le leur rend bien en leur faisant des signes de la main ou encore en leur lançant des regards pleins de tendresse. C’est ça qu’on aime aussi chez LP, sa sincérité.
La forte énergie qui a empli la salle dès les premiers accords du concert ne retombera pas jusqu’à la dernière note de l’ultime morceau. Le public donne autant qu’il reçoit et je peux vous dire que, ce soir, on en reçoit plein les oreilles, plein les yeux et plein le cœur.
Le concert est sur le point de se terminer lorsque LP revient des backstage avec son groupe pour interpréter Muddy Waters et Strange. Le public reprend en chœur les deux tubes de l’album que LP a sorti en 2016.
Dernière grande communion avec son public sur Lost On You
Dès l’intro, la salle est en folie. Les fans du premier rang lui passent des CD, photos, vinyles, que LP signe avec plaisir. On apprend qu’elle le fait à chaque concert sur cette tournée. Elle prend le temps de signer tout ce qui lui arrive sur scène. Un instant qui restera gravé à vie pour les chanceux qui ont pu lui apporter un objet à dédicacer.
Sur le tube qui a révélé la chanteuse au grand public, on entend à peine LP chanter tellement la salle donne du coffre ! Les lumières s’allument pour pouvoir profiter au maximum de cet instant. Comme si nous n’étions qu’une seule et même voix face à l’artiste.
Une fin en apothéose pour cette première date parisienne.