NOLWENN LEROY nous invite à entrer dans son nouvel univers folk avec sa tournée. Après la célébration de la Bretagne, c’est un virage rétro que nous propose la chanteuse avec un tour du monde de la folk.
De Rio à Hollywood en passant par le Québec et la France, sans oublier sa région natale chère à son cœur. Elle nous emmène en voyage à la découverte de tubes parfois oubliés du genre. Avec ses musiciens, elle s’est installée deux soirs au Trianon à Paris, avant de poursuivre sa tournée en France.
Le rideau se lève, Nolwenn Leroy est assise dans un fauteuil en rotin, dans un décor digne d’un salon de maison du far west. Tapis au sol, papier peint rétro et appliques aux murs, couronnes de fleurs, Nolwenn, habillée d’une magnifique robe fleurie, choisit un 45 tours dans sa collection. Une fois le vinyle en main, elle le pose sur un vieux tourne-disque et la musique débute. Le concert aussi.
Le concert fait la part belle au dernier album de reprises de l’artiste. Cela pourrait en dérouter certains puisqu’il y a très peu de tubes de la chanteuse, si ce n’est quelques chansons de son album Bretonne. Mais cela ne gâche en rien le plaisir que l’on a de retrouver Nolwenn sur scène. La setlist est cohérente et on se retrouve à chanter certaines chansons que l’on connaît de son album de reprises Folk et à apprécier la découverte d’autres inconnues.
Elle explique, après quelques morceaux, que Folk c’est aussi la famille, les amis (folks en anglais) qu’elle accueille au Trianon et sur sa tournée, pour partager avec elle ces chansons qu’on connait ou qu’on a déjà entendu. Des chansons d’autrefois qu’elle a connues grâce aux 33 et 45 tours de ses parents.
« Faire des reprises ce n’est pas toujours la chose la plus facile »
Nolwenn avoue que c’est difficile de reprendre des chansons qui ne sont pas les siennes parce qu’on a envie de leur rendre grâce.
Et celle de Nino Ferrer, La Rua Madreira, fait partie de ces titres qui sont durs à interpréter. Et elle le fait magnifiquement sur des images de Rio.
Elle dédie la chanson de Jean-Michel Caradec, Ma petite fille de rêve, à sa sœur présente dans la salle. On note également la présence de Bernard Cazeneuve au premier rang du balcon. Dans les places d’orchestre on retrouve Raphaël Mezrahi. Mais aussi sa professeur de chant Armande Altaï, fidèle de toujours, et Aurélie Konaté, une ancienne camarade de la Star Ac’.
Nolwenn Leroy donne une deuxième vie à ces chansons folk.
Les titres de Folk s’enchaînent : Suzanne, Sacré Géranium, Jolie Louise, Hollywood, Virages…
Nolwenn donne une deuxième vie à ces morceaux. C’est comme une transmission. Elle fait vivre un héritage du passé qu’il ne faut pas oublier. Et elle le fait magnifiquement bien avec sa voix et son interprétation tout en justesse.
Le morceau Ophélia de l’album Ô filles de l’eau est un de nos coups de cœur de ce concert. La magnifique voix de Nolwenn est sublimée par les jeux de lumière. Un moment suspendu, de grâce, qui nous a emportés.
« Tout me ramène à la Bretagne »
Bien entendu il y a forcément de la Bretagne dans ce live. Nolwenn interprète Je ne serai jamais ta parisienne, titre écrit par Miossec et extrait de son album Bretonne. On adore le petit moment où ses musiciens se réunissent autour d’un seul micro pour interpréter les morceaux Dirty Old Town et Whisky in the jar issus eux aussi de Bretonne avec un violoncelle, une contrebasse, une planche à laver… Un beau moment de communion entre Nolwenn et son groupe.
On ne va pas se mentir, Nolwenn Leroy depuis son virage bretonnesque ne nous attirait pas plus que cela. Mais c’est une véritable (re)découverte ce soir dans ce nouvel univers qui lui sied parfaitement. Un retour de la musique folk qui se fait rare aujourd’hui dans l’univers musical français.
Paris gagné !
Le public est lui aussi conquis. Pari gagné pour la plus Bretonne des chanteuses françaises et sa tournée originale. C’est avec la salle toute entière debout que le concert se termine. La magnifique chanson de Francis Cabrel, qu’elle présente comme “le plus folk des chanteurs français” : Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, termine le show.
La salle en redemande, Nolwenn ne cache pas sa joie et son émotion.
C’est seule au piano, que Nolwenn clôture l’étape parisienne de sa tournée. Elle interprète Endormie écrite par Julien Voulzy. Une invitation à rentrer nous coucher le cœur léger et empli de toutes ces airs si joliment interprétés.
Il partage et divise mais KEEN’V reste un artiste populaire. Le chanteur rouennais part sur les routes de France avec son nouvel album Thérapie.
C’est fort d’une fan base très large qu’il va débuter officiellement sa tournée par l’Élysée Montmartre, le 30 mars. Et USofParis vous offre des invits pour cette soirée. exceptionnelle.
Cette soirée parisienne à petite jauge sera un avant-goût de la tournée des Zénith en France que Keen’V prépare pour l’automne 2019. L’occasion de fêter ses 10 ans de carrière. Waouh ! Déjà !
Une carrière jalonnée de succès, disques de platine, de nombreux concerts et selfies, de styles capillaires plus ou moins audacieux et de communion avec son public toujours aussi fidèle.
D’ailleurs “J’courais“, le dernier titre de Keen’V compte déjà plus de 1,5 millions de vues du Youtube. Et nous avons participé modestement à faire grimper le compteur, nous l’avons écouté plusieurs fois.
C’est certain que les aficionados du chanteur seront au rendez-vous de sa prochaine tournée. Alors si vous voulez bouger votre boule sur la zik de Keen’v, il suffit de jeter un oeil ci-dessous.
Keen’V Thérapie (Parlophone)
Concours
Pour les fans ou ceux qui veulent découvrir Keen’V sur scène, nous vous faisons Paris gagner des invitations pour son concert à l’Elysée Montmartre, à Paris, le samedi 30 mars 2019.
Pour tenter votre chance, il suffit de remplir le formulaire ci dessous.
Les gagnants.es seront contactés par mail.
Stéphane, Fabien, Antoine, Emmanuel et Franck sont de retour en survet’ rouge, toujours aussi joyeux et inventifs. Les Wriggles offrent Complètement Red, un nouveau spectacle très inspiré, avec des textes qui visent juste, de l’excitation à gogo et une communion totale avec le public plus fidèle que jamais. Save the date : les 5 complices envahissent Bobino à Paris, du 5 au 9 février 2019.
Les Wriggles – Complètement Red
10 ans que Les Wriggles n’ont pas foulé les scènes parisiennes et de France. 10 ans que leurs chansons n’ont pas fait vibrer des salles entières, que les textes n’ont pas soulever les bras de leur public.
Complètement Red prouve que les histoires d’amour musicales ne finissent jamais.
Cinq Café de la danse complets en décembre, Une Cigale sold out pour début février. Et 5 dates supplémentaires à Bobino.
Les Wriggles peuvent-ils vraiment s’arrêter ? En tout cas, pas avant fin mai. La tournée française est belle et bien lancée !
CONCOURS
Nous vous offrons des invitations pour le nouveau spectacle des Wriggles à Bobino (Paris), très exactement le jeudi 7 février 2019 à 21h.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire en ligne.
N’hésitez surtout pas à nous laisser un commentaire pour nous prouver que vous êtes vraiment motivés pour passer la soirées avec ces 5 gaillards.
Rockin’1000 est une fête du rock venue tout droit de Florence, en Italie. Le 29 juin prochain, 1 000 musiciens amateurs fouleront la pelouse du Stade de France afin de faire raisonner des grands classiques électriques.
A vous de vous frotter aux plus grands : The Rolling Stones, Muse, AC/DC, U2, Metallica, Coldplay…
Par les fans, pour les fans
Le projet musical est simple : 20 morceaux, 250 chanteurs, 250 guitaristes, 250 bassistes et 250 batteurs. Le tout pour un concert qui va envoyer du bois.
Et derrière la setlist, le parrain du rock français Philippe Manœuvre. Il sera le seul à choisir les morceaux joués avec une seule contrainte : un morceau par artiste. Une mission pas si facile mais il a une seule envie choisir : “des morceaux qui feront plaisir à tout le monde, que toute le monde connaîtra par cœur.”
De David Bowie aux Ramones en passant par Nirvana et, bien sûr, Smoke on the Water de Deep Purple. Sans oublier un morceau hommage à Johnny Hallyday.
“Il a joué tellement de fois au Stade de France qu’on ne peut pas ne pas le mettre dans la setlist.”
C’est là que l’on peut regretter de n’avoir jamais appris la basse, la gratte, la batterie ou d’avoir une voix de casserole. Et si ce n’est pas le cas, le casting est ouvert. Musicien du dimanche, amateur plus éclairé ou semi-pro, le casting est accessible aux plus de 16 ans.
Pour postuler, il suffit de s’inscrire sur le site du Stade de France en chargeant sa vidéo pour prouver sa fougue. Et avoir une passion : le rock sous toutes ses mélodies.
Une fois sélectionné, vous serez coaché pour pouvoir jouer en live tous les morceaux programmés. Et surtout kiffer votre soirée dans une ambiance unique, dans un lieu mythique.
Rockin’1000 au Stade de France : un évènement populaire
Ce concert est l’occasion pour le Stade de France de reprendre la production de spectacles.
Fréderic Souplet, Directeur Général Adjoint du Stade de France, l’affirme : “si on n’était pas producteur, personne ne nous proposerait ce projet. Mais le rock , c’est l’ADN du Stade de France.”
Et c’est ce qui enthousiasme Philippe Manoeuvre : “On peut créer le Woodstock du future. Le Stade de France prend un risque, il faut le faire pour le rock et remplir le stade !”
Côté public, la production veut faire de ce projet un événement populaire. Alors pour les spectateurs, il y aura 2 tarifs : 39 € et 29 €.
Et au moment de la conférence de presse : 5 000 billets étaient déjà vendus et 700 musiciens s’étaient déjà inscrits au casting. Sans communication d’envergure.
Il faut croire que le projet suscite déjà de grandes passions !
De Londres à Paris, en VA ou en VF, Christine and The Queens magnétise le public avec un show d’une réelle beauté, audacieux, maîtrisé dans le moindre détail. Chris aguiche indéniablement yeux, corps et oreilles.
Son androgénie fascine.
Alors que la promo à gogo a fini par me lasser : trop de blabla, trop de justification, une absence de simplicité. L’apothéose étant l’interview auto-caricature pour ITunes. J’ai quand même rejoint la tournée du deuxième album, Chris.
En novembre, j’ai pris un train pour Christine and The Queens version anglaise à Londres – et parce que j’étais trop impatient de la retrouver enfin sur scène. En décembre, j’ai pris le métro pour le tout premier live de Chris à l’AccorHotels Arena.
Certains pourront sans doute regretter qu’il y ait un peu moins d’échange avec le public que pour la tournée Chaleur Humaine. Cette fois, on est plus dans l’efficacité, le contact direct et frontal.
Ça ne me déplaît pas. Il y a quand même des moments suspendus comme à Bercy, le premier soir. Le public surprenant l’artiste avec ses messages imprimés sur papier : We accept you et One of us, en références aux tatouages de l’artiste. Quelques larmes apparaissent dans les yeux de la chanteuse.
Un show théâtralisé avec d’abord les fonds de scène proches du kitsch – l’équilibre est très subtil – et qui tombent avec panache sur le sol. Ensuite, le déchaînement des éléments : fausse neige, fumée et fumigènes, sable.
Ces artifices de spectacle créent une atmosphère poétique.
Les chorégraphies orchestrées avec La Horde assurent rythme, complicité et fougue.
Ce que j’aime particulièrement c’est l’entrée de scène sur Comme si on s’aimait joyeux à souhait. Conçue comme une battle entre Chris et ses danseurs.
Machin-Mochepour l’émotion pure – je n’ai pourtant pas encore saisi tout le sens de ce titre. Mais voir Chris en solo, sans aucun artifice autour, c’est trippant.
L’étranger (voleur d’eau)parce que les premiers accords musicaux me surprennent toujours autant et, que d’un coup, il y a cette montée intense. Un titre qui offre un ralenti chorégraphié sur fond d’éclairs. C’est très beau.
EtSaint Claudequi procure encore et toujours une mélancolie à fleur de peau, chanté au cœur du public, pour une plus grande communion. Les larmes sont proches.
Bonus: même folie du public qu’il soit anglais ou français quand débute le titre Christine / Tilted. Tous les téléphones se lèvent de Londres à Paris.
Préparez-vous ! Chris va reprendre les routes de France en 2019 pour une tournée des festivals qui s’annonce folle. On compte déjà Mainsquare, We Love Green, Eurockéennes de Belfort, Francofolies, Musilac, Carcassonne, Les Vieilles Charrues…
C’est une femme de caractère que nous découvrons ce mardi. En effet, alors que son album était terminé, l’élection de Donald Trump vient bousculer l’agenda des pensées de Natalie Prass.
Cherchant à comprendre comment son pays avait pu en arriver là et s’interrogeant sur ce que pourrait être son (l’)avenir, l’artiste se met donc à réécrire son album. En ressort alors une réflexion sur la place des femmes dans la société et l’industrie de la musique, le féminisme, l’empowerment à l’ère Trump.
C’est le fruit de ses observations, The Future and The Past, qu’elle vient nous livrer en live.
Scintillante et enivrante
Telle une majorette fraîchement débarquée du Magicien d’Oz, Natalie grimpe sur la scène du Café de la Danse, accompagnée de ses quatre musiciens.
Le ton de l’album étant provocateur et politique, on s’attendait à des musiques graves. C’était mal connaître la sensibilité et le positivisme de la chanteuse et compositrice américaine.
Dès les premières notes, la musique se fait festive, enivrante, groovy, pop, jazzy.
C’est tout un art de transformer des sujets graves en chansons feel good qui nous donne une seule envie : danser. Cette façon de rassembler grâce à sa musique, on le ressent parfaitement sur des titres comme Sisters, un appel à l’entraide féminine, une véritable ôde à la sororité, ou encore sur The Fire qui creuse la noirceur d’une romance perdue.
En dehors de sonorités jazz, on sent une influence parfaite des 90’s, un brin RnB, comme sur l’entêtant Never Too Late ou le dansant Ain’t Nobody.
Le temps file et c’est déjà le temps pour Natalie Prass de remercier chaleureusement Paris. Mais elle nous laisse tout de même avec une pensée rassurante : l’Amérique post-Trump nous réserve sûrement encore de belles surprises artistiques.
La perspective d’aller voir un concert de Mariah Carey nous plonge dans nos souvenirs d’adolescent. Mais si en plus on y associe Noël, on retombe carrément en enfance. La diva aux 200 millions d’albums vendus est de retour en ce début du mois de décembre pour son show iconique All I want for Christmas is You, un carton outre-Atlantique qui méritait bien une deuxième édition en France.
C’est devant l’Accorhotels Arena assis et quasiment complet que le rideau rouge dévoile un décor féerique : sapin immense, cadeaux gigantesques, des musiciens et des choristes en costumes immaculés, et au milieu, Mariah, dans une imposante robe blanche ornée d’ailes d’ange, cheveux tombant en cascade sur ses épaules. Le véritable rêve de princesse de toutes les petites filles.
Un show de Noël à l’américaine
Les tableaux délicieusement kitschs s’enchaînent au rythme des changements de tenues de Mariah. Dans un esprit très “show à l’américaine”, la chanteuse est tantôt rejointe par des danseurs ou des enfants, même sa fille déguisée en rennes, vient lui donner la réplique.
Mariah nous offre ses plus belles interprétations des classiques de Noël telle Joy to the World ou Holy Night. Elle ravit également son public en chantant ses hits Hero et We belong together ainsi qu’avec une nouvelle chanson The distance, extraite de son dernier
album Caution.
Au bout d’une heure et demi, Paris est conquis. La fin du show est proche, mais tout le monde sait qu’il reste le fameux All I want for Christmas is you. La scène se vide. L’Accorhotels Arena résonne des applaudissements de la foule. Et voilà que se dessine le tableau final : le Père Noël, les danseurs, les musiciens, les choristes, tout le monde danse et virevolte autour d’une Mariah Carey éblouissante dans un costume scintillant. C’est la dernière chanson, on donne tout. Dans un final enneigé, elle s’échappe.
Les lumières se rallument, chacun repart emplit de joie et chantonnant.
C’était définitivement la dose de “feel good” qu’il nous fallait en ce mois de décembre pluvieux.
Si on vous dit “Noël”, vous pensez certainement aux guirlandes, au sapin, aux lumières, aux cadeaux, au Père Noël, au chocolat… Et si on vous dit “chanson de Noël” ? Il y a forcément une chanson qui vous vient tout de suite en tête ! Une chanson qui dès les premières notes, vous fait pétiller les yeux et vous transporte instantanément dans l’esprit des fêtes. C’est bien sûr le tube de Mariah Carey : All I Want For Christmas.
All I Want For Christmas est le single des fêtes le plus vendu chaque année et on comprend pourquoi ! Mariah a écrit et produit un véritable tube, indémodable, intemporel, qui nous emporte directement dans l’esprit festif de cette période magique.
En véritable ambassadrice de Noël, la diva Mariah Carey propose de célébrer Noël en avance à l’AccorHotels Arena de Paris avec son show All I Want For Christmas Tour, le vendredi 7 décembre 2018.
Mariah propose avec ce spectacle de célébrer Noël en avance avec les chansons qu’elle aime tant tout en chantant également ses plus grands classiques.
Pour l’occasion l’Accorhotels Arena prendra des airs de fêtes avec des sapins, des guirlandes, le Père Noël… Vous trouverez aussi un photocall qui vous permettra de prendre de jolies photos. Et pourquoi pas déguster un bon verre de vin chaud tout en écoutant Mariah Carey chanter.
Une soirée magique en perspective
A noter que les stands de restauration de la salle proposeront un menu spécial Noël.
En attendant vendredi, on va écouter en boucle l’album Merry Christmas de Mariah Carey pour se mettre dans l’ambiance et se chauffer la voix.
Mariah Carey en concert le vendredi 7 décembre à l’AccorHotels Arena de Paris (Live Nation)
Des places sont encore disponibles, prenez vite les vôtres ici!
Ce mercredi, on se presse pour découvrir Vertigo, le premier album du groupe MINUIT, qui joue à domicile au Bus Palladium.
En 2015, on avait pris une claque avec son EP, à grands coups de Flash. Aujourd’hui, on s’attend donc à tout mais surtout au meilleur de la part des dignes héritiers des Rita (on tentera d’arrêter là toute comparaison).
Les membres de Minuit affichent directement ses objectifs : nous enivrer avec leur cocktail éponyme, nous divertir grâce à un personnage haut en couleur et surtout nous faire danser. On est en pleine semaine, on n’était pas prêt pour autant de folie.
Et voilà que la bande apparaît sur scène, portée par Simone Ringer et son allure toujours très seventies parisienne entourée de ses boys : Raoul Chichin, Joseph Delmas, Klem Aubert.
La chaleur monte rapidement alors que défilent les titres de ce Vertigo : c’est du funk, c’est du rock, c’est de l’électro, c’est du chant… On se laisse complètement happer par les riffs de guitare et le déhanché de Simone. La chaleur monte et on est à bloc sur le titre Paris Tropicale. On tombe en amour sur Le Goût du Sel, on fuit avec Exil, bref on adore Vertigo !
Le live termine en fureur avec deux reprises aussi inattendues que savoureuses : DR. Beat des Miami Sound Machine et You Should Be Dancing des Bee Gees. Clap de fin.
Il est bientôt minuit et on n’a qu’une envie, faire la fête jusqu’au bout de la nuit.
On réaffirme notre amour pour Minuit, Simone, Raoul, Joseph et Klem. Si vous ne les connaissez pas encore, vous avez 12 titres pour le faire et 0 excuse !
Pitchfork Music Festival Paris 2018 !
Vendredi incroyable à la Grande Halle de la Villette avec 10 lives, 10 univers musicaux bien distincts, autant que de styles vestimentaires aussi bien côté artistes que côté festivaliers. Ça parle pas mal anglais dans le public du Pitchfork, c’est génialement dépaysant !
Belles têtes d’affiche pour ce Pitchfork Paris 2018 avec Bagarre, CHVRCHES et Dev Hynes alias Blood Orange !
Et des révélations qui assurent : Dream Wife, Car Seat Headrest, Lewis OfMan, Boy Pablo…
Bagarre : on jouit ensemble !
Jouissance est le mot juste. Ce groupe métissé est d’une incroyable fougue. Le pouvoir hypnotique de sa musique fait soulever les pieds du sol. Le gouffre est aussi génial en live qu’en solo sous sa douche. Bagarre c’est un peu Arcade Fire en jogging. Les membres du groupe comme les canadiens changent d’instrument, se succèdent en leader vocal. Chacun a son voix et son charisme sans déstabiliser l’équilibre du set.
Fin de concert en mode « j’encule ton père » (« ta mère » est has been), une guitare démembrée et une batterie démontée.
CHVRCHES : tout pour Lauren
Le charme de Lauren Mayberry est imparable. A tel point que j’ai oublié involontairement de shooter les autres membres du groupe CHVRCHES. Honteux ! 😉
Je me suis laissé emporter, charmer par son jeu de scène, sa voix impossible à imiter.
Les garçons et les filles autour de moi qui connaissent les chansons préfèrent chanter en play-back tant le timbre de Lauren est particulier.
Les nouveaux titres Graffiti,Miracle sont aussi efficaces que les airs connus.
On peut juste regretter que les versions live soient des copier-coller des versions album. J’aurais aimé être surpris.
Blood Orange : il faut le voir pour comprendre
Dev Hynes alias Blood Orange est un artiste assez fascinant à observer. Il est capable de prendre la guitare pour 2 accords et de la reposer, se mettre au piano à queue pour terminer une chanson.
Et sa balader avec 2 bandanas à la main alors qu’il en a déjà un noué sur la tête. Il a joué avec tout le long du concert. Je pensais innocemment qu’il les jetterait à ses fans dès le premier titre.
Musicalement c’est étrange aussi. Il n’est pas évident d’adhérer quand on ne l’a jamais entendu avant. Il y a une sorte d’abstraction étrange. Difficile de repérer dans les premiers titres du set des refrains accrocheurs que l’on pourrait répéter en chœur. Il n’en reste que son live est à voir.
Dernière source de fascination : son compte Instagram. 25 publications et déjà 309 K followers. Total respect !
Juste avant Pitchfork Paris 2018 a accueilli des révélations à gogo, petit tour des sons du moment :
Boy Pablo : la fraicheur adolescente
Ça rappelle une amourette de vacances en mode ado. On n’est pas très beau mais joyeux comme des petits génies pensant qu’on est les seuls à vivre et à faire ce que l’on fait. Bien sûr il y en a plein d’autres qui font pareil.
Boy Pablo ne réinvente pas la pop acidulé mais il n’en est pas moins attachant.
Tirzah, la discrète
Long sweat, bas de survet’. Comme une impression que Tirzah aurait pu sauter du lit et filer direct sur scène. Son entrain et son charisme ne sont pas ses qualités premières. Sa voix captive fort heureusement au-delà de toute nonchalance.
Le titre All I want is you est trippant, This is your devotion emporte dans une rythmique lancinante. Hâte de la voir prendre de l’assurance.
Dream Wife : les audacieuses de Brighton
Un trio d’adorables bad girls venu de Brighton qui envoie un rock pulsé à donf. Dream Wife, c’est énergique. Le bas résille sous le shorty de sport génialement décalé.
Ces filles savent laisser un souvenir impérissable de leur live, la preuve avec ce concert court mais intense au Pitchfork Paris 2018 qui se termine par un“Big fuck to gender norms!”
Lewis OfMan : il a tout d’un grand
Il ne faut pas se tromper. Lewis OfMan est bien français malgré ce nom de scène très anglo-saxon. T-shirt blanc, bas de survet’ rouge, le DJ juvénile se la joue à la cool pour un set guilleret, romantique et love love à souhait.
Y’a un peu de guimauve dans l’electro, du Cerrone version meilleur poto, voire David Guetta qui aurait la petite vingtaine galvanisant les foules. Les fans connaissent les paroles par cœur de Je pense à toi et Plein de bisous.
Et là franchement, ça m’arrive très rarement, mais je me suis senti vieux.
Car Seat Headrest
Un côté Beck dans la voix de Will Toledo et de The Horrors aussi avec moins de style. Le bas de pantalon tout mou idéal pour une séance de yoga, c’est moyennement classe.
On lui préfèrera le charisme plus avenant du guitariste aux cheveux blonds bouclés ou d’Andrew Katz le batteur avec son serre-tête éponge de tennisman.
Le rock des Américains de Car Seat Headrest emportent la mise, surprend et donne envie d’en écouter plus.
Chromeo
Nos « cousins du Canada » assurent le show à deux avec force de faisceaux lumineux, d’electro-clubbing et de bidouillages vocaux. Les jambes qui portent leur platine sont sexy et lumineuses. Dave 1 est le bogosse de ces dames, gendre idéal, ligne parfaite. Alors que Pee Thugg est l’ourson déconneur qui fait des tresses à sa barbe et qui est capable d’émoustiller les amoureux.ses de torse poilu.
Pitchfork Paris 2018 n’est pas fini! Ce samedi, un plateau de 11 lives t’attend pour réussir ton week-end.