Le Printemps de Bourges édition 2017 affiche un programme dense et pour tous les publics. Cette année, la Comédie Française sera même présente pour faire revivre une session d’enregistrement mythique : Bob Dylan et son hymne Like a Rolling Stone. Le festival sera rock, pop, électro, culte, festif à mort. Et surtout incontournable !
UsofParis sera présent la semaine entière pour live-tweeter, instagrammer, photographier le plus de concerts possibles. Nous n’avons pas prévu de beaucoup dormir.
Parmi la grosse de concerts que nous allons prendre, nous avons sélectionné 2 soirs avec quelques-uns de nos chouchous.
Le jeudi 20 avril au 22 : les Frenchies Her et Paradis – qui n’ont pas forcément choisi le meilleur nom pour être googlisé – vont partager l’affiche avec les Australiens chevelus (le cliché à la vie dure) de Parcels, la Canadienne bad girl Tommy Genesis qui chante sur une cabine de poids lourd et l’hip-popeuse belge Coely.
Le samedi 22 avril du W au Palais d’Auron avec un plateau de fou qui se poursuit toute la nuit sur 2 lieux. Il faudra compter sur le tout jeune dieu des platines Petit Biscuit, Jacques et sa coupe de cheveux barrée pas violent pour un sou malgré sa pelle, le cultissime Mr Oizo, la dernière tournée de Yuksek…
Tu habites Bourges et sa région ou tu as prévu de déménager le temps du festival pour faire un bain de musiques. Ce concours est pour toi !
Nous te filons tes invitations pour 2 soirées du Printemps de Bourges au choix : – le jeudi 20 avril @ LE 22 – le samedi 22 avril @ W et Palais d’Auron
Pour tenter votre chance, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous pour participer.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour un soir de concerts.
Avant de participer, vérifie bien que tu es disponible à la date proposée afin de laisser sa chance à ceux qui veulent vraiment venir !
Le vendredi 31 mars, Birdy Nam Nam transformera l’Olympia en dance floor pour une fin de semaine débridée. Alors que le trio nous a gonflé à bloc avec son puissant dernier album Dance or Die, il poursuit sa tournée folle avec passage par Paris pour un pur moment d’électro.
“Péter la gueule !”
Birdy Nam Nam nous avait confié au dernier Printemps de Bourges : “On fait en sorte de péter la gueuleau public avec nos concerts !” Preuve que le groupe est motivé pour envoyer du bon son, faire de ses lives des moments exceptionnels, inoubliables et inimitables.
Dance or Dieen mode live te fait oublier la fatigue, tes emmerdes avec ton proprio et surtout que tu as toujours moins de 5 000 followers sur Insta. Le 31 mars prévois de lâcher ton phone, de de dégourdir tes articulations et de sentir les grosses gouttes de sueur perler sur ton body.
Tu peux te préparer en écoutant le tout dernier titre :
Uncivilised
#CONCOURS Dance or Die
Tu veux déhancher ton corps avec nous ? On t’offre tes places pour le live du vendredi 31 mars à 20h30 à l’OLYMPIA (Paris).
Pour participer au tirage au sort, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous.
Il faut faire vite, le concours est en ligne que quelques jours.
Les gagnants seront prévenus par mail.
Les Misérables en concert se sont posés à Paris pour 5 représentations entre le 3 et le 5 mars 2017 au Palais des Congrès. Nous étions présents lors de la première qui a marqué le retour de ce musical mythique joué pour la première fois en langue française depuis 1992. Nous avons eu la chance de passer l’après-midi dans les coulisses à la rencontre des différents artistes, d’assister aux balances, de découvrir les costumes. C’était comme un rêve de gosse de pouvoir voir l’envers du décor et nous sommes très heureux de le partager sur le blog.
Il est 15h30, les musiciens et les artistes arrivent tout juste de Rennes où ils jouaient la veille. Paris est la 4e ville de cette tournée. La plupart des artistes nous confient leur stress de jouer la première à Paris, le public y étant assez exigeant. Il faut dire que jusque-là le succès a été au rendez-vous puisque chaque concert s’est terminé sur une standing ovation. Ils n’ont donc qu’une envie : avoir le public parisien debout ce soir !
Nous rencontrons Ita Graffin qui joue le rôle de Fantine dans sa loge.
USofParis : Jouer Fantine en français donne-t-il une dimension supplémentaire au rôle ? Ita Graffin : Oui puisqu’elle est de retour dans son pays natal, Fantine. Elle est très contente 🙂 J’adore ses paroles. Ce sont des très belles paroles. C’est une Fantine qui m’habite.
Comment t’es-tu préparée pour ce rôle ?
En fait, on a été mis dans le bain tout de suite. On a passé les auditions 5 jours après les attentats du 13 novembre. On a tout de suite était baigné dedans. On a tous perdu quelque chose ce 13 novembre. On va dire que c’est comme ça que je l’ai préparé.
Fantine c’est une mère avant tout, pleine de désespoir, d’abnégation, abandonnée de tous et de la vie. Pendant la tournée elle s’est enrichie car j’ai vraiment tissé un lien avec les deux petites filles qui jouent Cosette.
As-tu le trac pour ce soir ?
Je vais vous avouer, j’ai 20 personnes proches qui viennent me voir ce soir. Mais particulièrement à Paris, on est tous un petit peu angoissé à l’idée de chanter ici, parce que Les Misérables on ne les a pas entendu à Paris depuis très très longtemps. On n’a pas de doute, on sait que c’est super ce spectacle, le public nous l’a très bien rendu ces 3 derniers jours : debout et en larmes.
On sent l’attente du public parisien, son exigence. C’est un mélange de stress et de hâte. Faire lever un public c’est quelque chose.
Ce n’est pas frustrant de ne jouer qu’une version concert ?
C’est une version concert mais habitée. Cette œuvre est magique car pour moi elle n’a pas besoin de mise en scène pour parler aux gens. Le texte parle de lui-même, les interprètes sont tellement investis dans leurs personnages.
Si tu pouvais jouer le rôle de tes rêves dans une comédie musicale lequel ce serait ?
Ce serait Maria de La Mélodie du Bonheur. J’ai été bercée par ce musical depuis toute petite. Si je chante aujourd’hui c’est grâce à La Mélodie du Bonheur, je rêverais de jouer ce rôle.
C’est au tour de sa fille Cosette, rôle tenue par June Van der Esch dans sa version adolescente, de nous rejoindre pour quelques questions.
USofParis : Comment es-tu venue sur le projet ? June Van der Esch : J’ai passé le casting. Ils cherchaient des voix lyriques et semi-lyriques, ils n’avaient pas précisé que c’était pour Les Misérables (c’était le cas pour tous les chanteurs). J’ai ensuite préparé le rôle consciencieusement, j’ai beaucoup travaillé la partition. Je me suis beaucoup préparée à être aussi nue sur scène que l’est Cosette, parce qu’elle est jeune et amoureuse, candide.
Ne la trouves-tu pas un peu nian-nian cette Cosette ? 😉
Non ! En fait si ! Mais j’adore ça. Je m’étais dit justement : “Non ! Moi ma Cosette elle sera un peu plus caractériel.” Je m’étais dit qu’elle avait du caractère et en lisant l’œuvre de Victor Hugo, non elle est vraiment décrite comme étant pure, nue, douce. Dans Victor Hugo, il y a pleins de personnages qui représentent pleins de genre de personne. Il y a ces personnes qui pleurent vite, qui sont un peu des livres ouverts, qui ne peuvent pas cacher leurs sentiments. Et elle est un peu comme ça, à cause de son enfance. Elle a peur des gens, peur de l’amour. Je trouve ça beau dans ce personnage si fleur bleue.
As-tu une comédie musicale coup de cœur ?
Oh oui j’en ai plein. Je suis né dans le jazz. J’aime bien les musicals un peu jazzy, ceux avec Fred Astaire. J’aime aussi les plus classiques comme La Mélodie du Bonheur,West Side Story. Ce que j’aime beaucoup c’est jouer des rôles de méchantes, de folles, donc les comédies musicales un peu barrées qu’on trouve surtout à Broadway j’adore.
17h, petite pause dans les interviews, le temps de découvrir les costumes qui viennent juste d’arriver dans la loge des filles où l’on peut entendre Ita Graffin faire ses vocalises en chantant les notes que Mary Poppins se chante à elle-même dans la célèbre scène du miroir (elle est très fan de Julie Andrews). Les costumes ont été créés spécialement pour le spectacle par Antikcostume.
Ainsi que ceux des hommes.
Nous rencontrons finalement les Thénardier : Christina Koubbi et Ronan Debois.
USofParis : Ça vous fait quoi de jouer ces horribles méchants ?
Christina Koubbi : Ça fait trop du bien et du mal pour les autres 🙂 Ronan Debois : C’est jubilatoire. C’est relevé, drôle, cruel. Le rôle des Thénardier ça embarque les gens. Christina Koubbi : On pourrait leur trouver des circonstances atténuantes parce qu’ils ne sont pas issues du bon milieu, mal nés on va dire. Ils essaient de réussir et leur moyen de réussite c’est de voler les autres.
Même avec les enfants, même leurs propres enfants, ils sont odieux. CK : À la base Mme Thénardier adore ses filles. Elle n’aime pas ses fils, enfin son fils Gavroche (on ne sait pas dans le musical qu’il est leur fils). Dans le roman, elle a d’autres fils qu’elle a dégagés aussi. Au deuxième acte on voit ce rapport avec Eponine qui est laissée pour contre, à la rue. RN : En effet ils sont terribles avec Cosette. Avec Eponine, leur propre fille ils sont odieux. Monsieur Thénardier en a clairement rien à foutre de sa fille.
Ce sont des rôles très habités, très aimés du public. À Londres, ils sont très applaudis à la fin. Comment avez-vous fait pour vous approprier ces personnages emblématiques ? RN : On a proposé quelque chose à l’audition, il se trouve que ça a plu. J’ai assez peu regardé d’autres choses, j’ai essayé de me l’approprier le plus possible. Je connaissais peu les Misérables, je connaissais quelques airs. CK : Moi aussi je n’ai rien regardé de ce qui existait déjà. Je connaissais un peu Les Misérables, j’ai travaillé le rôle d’Eponine quand j’étais plus jeune au conservatoire.
En dehors des Misérables, quel autre rôle aimeriez-vous jouer ? RN : J’aime beaucoup Sweeney Todd CK : Sally Bowles dans Cabaret.
18h45, c’est l’heure des balances. La troupe est sur scène avec l’orchestre pour les derniers réglages micros et lumières. 20h30, l’orchestre entre sur scène sous les applaudissements du public. Victor Hugo à son pupitre commence son récit des Misérables.
Le spectacle est vraiment magnifique.
La présence de l’orchestre symphonique sur scène donne toute sa dimension à l’œuvre musicale. Les différents personnages sont parfaitement incarnés. Mention spéciale pour Pierre-Michel Dudan qui tient le rôle de Javert et à Ronan Debois dans le rôle de M. Thénardier qui tiennent leurs personnages à merveille. Les voix sont à couper le souffle et nous transmettent une réelle émotion. J’ai retrouvé ce que j’ai pu ressentir à Londres en entendant certains titres comme : Le grand jour, Sous les étoiles, Comme un homme, C’est pour demain qui donnent véritablement la chair de poule.
La scène dépourvue de décor peut surprendre mais les jeux de lumières magnifiques nous font vite oublier ce détail. Les lumières sont le décor et se suffisent à elles-mêmes tellement le travail de Roque Ségovia est superbe.
Sans surprise, le public est debout à la fin du concert, ému, certains ont les larmes aux yeux. Ces voix, cet orchestre, cette simplicité ont suffi pour transmettre au public parisien toute l’émotion de ce musical mythique.
Petit bonus, dernier rappel a capella sur C’est pour demain.
La tournée est un véritable succès, on espère vraiment un retour sur Paris pour en reprendre une seconde fois pleins les yeux et pleins les oreilles.
François and The Atlas Moutains brouille si bien les pistes que le groupe ne semble pas “bankable” de l’aveu même de son leader. Pour nous, c’est justement cette audace à chaque nouvel album qui nous porte. Avec Solide Mirage, le monde ne tourne pas idéalement sur son axe, des fantômes viennent faire les chœurs, la bête se meurt. Le pouls est pourtant vigoureux et nous donne une furieuse envie de hurler pour balayer toutes les déconvenues qui nous entourent.
SAVE THE DATE : tournée des festivals ! We Love Green à Paris, les Nuits de Fourvière à Lyon, les Francofolies de la Rochelle.
INTERVIEW SANS SELFIE / FRANÇOIS
UsofParis : Une bonne raison d’écouter Solide Mirage ?
François : C’est un album de 2017. Si on cherche une expression musicale représentant la France en 2017, je trouve que ça le représente bien.
C’est un album sans maniérisme. Une musique détachée de tout effet de style.
Ce Grand Dérèglement est finalement dansant et joyeux.
Il est optimiste par l’énergie.
J’essaie souvent de rééquilibrer la barre pour que ce ne soit pas trop plombant. On partage toujours une énergie avec le groupe. On se pousse vers le haut. J’ai écrit les paroles dans le train, à l’été 2015. Et on l’a mise en musique le lendemain des attentats. On préparait un concert et on était à Bruxelles dans une espèce d’Abbaye.
Justement, on s’arrête de jouer face à des événements pareils ?
Ça touche, ça nourrit la musique. On se rend compte de la chance que l’on a d’être safe, entre amis et bien entouré. Et on se sent aussi inutile car une action musicale c’est très limitée par rapport au travail des assoc, aux profs qui gèrent les générations futures. Ça fait prendre un recul étrange en tout cas.
Une leçon de vie de Mohammed Okal, l’ambulancier palestinien qui danse dans le clip Grand Dérèglement ?
Il parle peu et est dans l’instant. Il est très généreux. Ça me conforte dans l’idée d’être proche des gens qui nous entourent.
Il est impressionnant. Quand je lui ai demandé de faire le clip, il sortait de l’hôpital mais je ne savais pas pourquoi. Et deux jours plus tard, il était disponible pour tourner de nuit, en décembre, dans le froid en plein Palais de Justice de Bruxelles.
Ses amis m’ont appris qu’en fait il s’était fait enlever une balle qu’il avait reçu à Gaza.
Que signifie “Être son propre fantôme” pour présenter le nouveau titre ?
C’est s’éloigner de soi-même, de ses rêves, de son éthique profonde. Le fait de se laisser happer par la pression sociale en oubliant nos aspirations. On l’a tous à des degrés différents.
La solution est souvent de prendre conscience de ce que l’on est devenu, de ce qu’est le monde, plutôt que de se limiter aux habitudes que l’on peut prendre.
Un artiste rêve mais il est pris aussi par des schémas de travail qui limitent parfois, qui nous détournent.
Le titre Bête morcelée fait l’effet de rupture dans l’album.
C’est comme un exutoire. Les membres du groupe ne voulaient pas que je le mette dans l’album et moi j’y tenais, par cette énergie grunge. Ce morceau c’est plein de souvenirs dont un concert au Caire, où l’on était surexcités et électrisés. J’avais ce bruit constant en tête.
Qu’a-t-il apporté le producteur Ash Workman à cet album ?
Comme pour l’album précédent, Ash clarifie le propos. Je n’avais pas envie de conceptualisation, ni de doute. Il n’est, en fait, jamais dans le doute. Il est toujours dans l’action.
Ses solutions : aller au plus simple. Il m’a conseillé de moins forcer sur certains textes.
Tu lui as traduit tes chanson pour qu’il comprenne ?
J’ai préféré lui imprimer des images qui m’évoquaient l’album. Beaucoup de symbolistes belges (Félicien Khnopff et Léon Spilliaert, pour le côté homme seul dans la ville) et de cacao fluo, ça représentait, pour moi, Bruxelles. C’est tellement chocolat cette ville. 🙂
Owen Pallett qu’a-t-il de plus que les autres violonistes ?
Il est très connecté à la musique indé. Il est sensible à lo-fi, à la pop un peu queer. Il est très pop et très maniéré. J’aime ces deux facettes.
Quels sont les sons qui ont bercé cet album ?
J’avais fait un voyage à Los Angeles chez Burger Records, à l’invitation d’Hedi Slimane. Et j’ai pas mal écouté The Garden qui m’a rappelé des sons que j’écoutais quand j’étais ado.
On a été touchés aussi par les mélanges arabes-électro qui sont en train d’émerger. Notamment, ce qui sort chez Principe, le label de DJ Nigga Fox et Nidia Minaj.
Être une image, en plus de faire de la musique, c’est facile à vivre ?
Je me limite pas en termes d’image. Du coup, ça donne un résultat assez protéiforme qui peut perturber l’industrie du disque. Ce qui fait que beaucoup de gens n’arrivent pas à nous rendre bankable. On n’est pas identifiable. Mais tant pis. 🙂
Je n’accepte pas tout, notamment pour les captations de concert. Pour moi, le live c’est du sang, de la chair. Faut être présent.
J’aime les petits concerts et les téléphones portables doivent disparaitre pour apprécier ces moments.
Je pense que ça va s’autoniquer : les images vont devenir tellement abondantes qu’elles vont devenir de moins en moins importantes.
Donc l’image oui, mais comme élément artistique.
Un souvenir fort de concert ?
Le concert au Caire devant 2 000 personnes. A Ouagadougou. En plus d’être face à un public qui ne nous connaissait pas, ça nous ramenait à la raison brute de ce qui faisait notre présence : faire un son pour emporter. On était dans des résonances musicales fortes.
Une chanson qui te rend heureux ? Only you de The Platters.
La plus belle chanson d’amour ? Je t’ai toujours aimée chantée par Dominique A. Elle me plait beaucoup, d’autant qu’elle est un peu érotique. 🙂
Une claque musicale récente ?
Doing it in Lagos, une compil de disco nigérien des années 80, sortie chez Soundway Records. J’ai écouté ça dans le van hier.
en tournée en France : 07.04 LAVAL – Le 6 par 4 08.04 ROUEN – Le 106 27.04 TOURCOING – Le Grand Mix
28.04 NANCY – Festival Off Kultur
30.04 GUISE – Le Familistère
10.05 ALLONNES – Complexe Jean Carmet
12.05 MASSY – Paul B 18.05 GRENOBLE – La Belle Électrique
19.05 ST JEAN DE LA RUELLE – Salle des Fêtes
29.06 ANTIBES – Amphithéâtre du Fort Carré
07.07 LYON – Théâtres Romains de Fourvière
13.07 LA ROCHELLE – Francofolies
En Angleterre : 27.03 LONDRES (UK) – Moth Club 28.03 BRISTOL (UK) – Thekla 29.03 MANCHESTER (UK) – Soup Kitchen 30.03 GLASGOW (UK) – Mono 31.03 NORWICH (UK) – Arts Center
Aux Bouffes Parisiens, tous les dimanche et lundi, clownesque concert qui dérape pour des moments de purs délires visuels et vocaux. Le groupe a cappella Cinq de Cœur revient avec un best-seller qu’il tourne depuis deux ans et qui est prêt à conquérir de nouveaux spectateurs friands d’expériences musicales aussi intenses que géniales.
Pourtant, ça commence plutôt mal. On nous annonce un récital exclusivement allemand. Impossible de fuir, on est pris au piège. Les interprètes (Sandrine et Patrick en tête) partagent leurs réelles affinités avec la langue allemande et le plaisir de “de cet éclatement de la voyelle”, si particulier, comme ils nous le confient après le spectacle. Heureusement, de petits grains de sable viennent contrarier la mécanique très pro de cette bande de chanteurs lyriques tous et toutes de noir vêtus. Dérapage, jeux de mains, touches de couleur et accessoires viennent réveiller l’ensemble.
On comprend alors que tout le monde s’appelle Michel. Que Fabian, le trentenaire de la troupe au tatouage dans le cou, n’est pas seulement irrésistible pour les spectatrices mais aussi pour ses partenaires ou inversement. Avec son solo sur Feel good “version Michael Bublé”, il vous emporte dans son envolée vocale et physique. Le garçon est aussi doué pour le beatbox car les voix sont aussi deviennent de vrais instruments de musique au cours du spectacle.
Le groupe Cinq de chœur arrive à nous surprendre à chaque fois. Par un accessoire, une chanson, une version. Ring my bell, Le chanteur de Mexico, Avec le temps… et même Parole Parole en allemand : “car Dalida adorait l’Allemagne et elle n’avait pas un mauvais accent en plus” nous confirme Sandrine.
Tous les styles musicaux sont convoqués dans un grand délire clownesque, touche de la metteure en scène, célèbre Emma la Clown. C’est elle qui aura lancé l’idée de ce chapeau d’1m20 de diamètre et de la coiffe bretonne.
À la sortie du spectacle, Fabian nous promet du Maitre Gims pour la prochaine création. Mais avant, la troupe risque fort de se frotter aux scènes européennes avec cet explosif Concert sans retour et sans fin.
Le Concert sans retour est jubilatoire, poétique, inventif, savoureux et boosté de bons rythmes.
Le Concert sans Retour par Cinq de Cœur
mise en scène : Meriem Menant
avec Pascale Costes, Karine Sérafin, Sandrine Mont-Coudiol, Patrick Laviosa et Fabian Ballarin
Lumières : Emmanuelle Faure
Costumes : Eymeric François / Anne de Vains
Directeur Musical : Didier Louis
Son : Mathieu Bionnet
A la seule lecture des quelques lignes du projet French Waves, notre cœur a bondi. Julian Starke, réalisateur de 25 ans, a fait le pari fou de faire dialoguer les générations de créateurs qui ont réinventé la musique électro en France. Laurent Garnier, Cerrone, Justice, Bob Sinclar, Breakbot, Rone, Jacques, Fakear et beaucoup d’autres partagent leur parcours, éclairent sur leurs influences et leurs succès à travers un documentaire événement et une websérie de 10 épisodes. SAVE THE DATE : soirée de ouf au Grand Rex le 23 février avec projection, DJ Sets et lancement de la tournée mondiale.
INTERVIEW / JULIAN STARKE
UsofParis : Comment a débuté ta culture électro ? Julian Starke : J’ai découvert la musique électro, adolescent, avec les Justice. Ça m’a rendu complètement fou. J’étais du rock et eux faisaient un truc plus énervé qui correspondait à cette énergie que j’avais, l’envie de se rebeller. J’ai adhéré à leur univers. Ils disaient à l’époque ce que j’avais envie d’exprimer. J’ai découvert Daft Punk après Justice.
En arrivant à Paris, j’ai commencé à m’immerger dans la jeune scène électro.
Quel a été le déclic pour ce projet French Waves ? Un ami, Félix, a été choisi pour jouer le rôle de Sven Love, un DJ des années 90, dans le film Even. En lisant le scénario, j’ai senti ce lien entre l’énergie collective de la French Touch des années 90 et ce que je vivais avec mon collectif en organisant des fêtes, je réalisais des clips, des courts-métrages.
Quel est ton point de vue sur la scène électro française pour ce film ? Ce n’est pas un point de vue de journaliste mais vraiment mon regard sur l’histoire de transmission entre les différentes générations, les 20-30-40. Comment les jeunes se sont inspirés des anciens et qui se nourrissent de plein d’influences glanées sur le net.
Sur toute la première partie du film ou les premiers épisodes de la websérie, je partage le point d’un jeune mec qui n’a pas vécu cette époque fantasmée, que j’aurais aimé vivre : rave party…
Dans la deuxième partie du film, je capte la scène de l’intérieur, je suis dans le présent et le témoin des débuts de ces jeunes artistes.
L’énergie est commune pour toutes les générations.
Qu’est-ce qui t’a surpris en cours de tournage ?
Un truc surprenant. J’appréhendais la rencontre avec Bob Sinclar. J’aime beaucoup ses 2 premiers albums. Après, c’est moins ma came.
Lors de l’interview, j’ai trouvé qu’il était hyper sincère dans ses réponses. Love Generation était un titre spontané, fait dans un studio. Il veut toucher les DJ commerciaux, pour être joué dans les clubs commerciaux pour toucher un max de monde. Tout en étant honnête. Ça le rend touchant.
Un titre qui t’a mis une grosse claque au cours de ton projet ?
Un titre complétement underground : Cuarterode Dioneli. Je l’ai découvert lors d’un DJ-set de Carl Craig quand on tournait au Rex. Je ne sais pas qui c’est. Mais ça m’a traumatisé.
J’aime aussi Valentin Stip, un jeune mec inconnu. Il est assez fou et on a fait un épisode de la websérie sur lui. Il est capable de casser une branche dans la forêt de l’enregistrer avec son Iphone. A partir du son, il est capable de faire de la musique.
Il a une vision de la techno hyper poussée, proche de la transe.
Tu t’étais préparé à interviewer Jean-Michel Jarre ?
C’est justement en me documentant que je me suis rendu compte vraiment de son impact. Il est recordman des plus grands concerts dans le monde. On a parlé avec des Chinois pour des events là-bas et ils s’en souviennent comme le premier artiste a joué de la musique occidentale sous Mao.
Ensemble, on a beaucoup parlé de la jeune génération. Il a débuté à l’époque du GRM (Groupe de recherches musicales), de Pierre Henry, donc une autre sphère. Il a finalement été hyper bienveillant quand a débuté la French Touch.
Il adore la musique de Rone. On a beaucoup de points communs malgré la différence d’âge.
Quel artiste a le plus de références musicales parmi tous ceux que tu as rencontrés ?
Dans les jeunes artistes avec qui j’ai noué un rapport fort avec le projet : Superpoze. Il a une culture musicale incroyable en electro, house, hip-hop, rap, toutes sortes de niches et sous-niches, en jazz. Tout ça a nourri sa musique. Il a déjà fait 2 albums C’est aussi un super producteur de musique.
Celui qui a le plus d’humour ?
Jacques ! D’humour, de second degré…
Le plus modeste ?
Rone dans les “jeunes”. Et Laurent Garnier. Il est d’une sincérité incroyable, surtout avec lui-même. Il vieillit mais son public a toujours le même âge. Il joue toujours devant des gens de 20 ans. Il continue de faire la musique qui lui plait mais quand ça ne marchera plus, il n’en fera pas une autre pour plaire.
Celui qui dort le moins ?
Ils ne sont pas nombreux à dormir beaucoup. Les tournées sont longues. Je dirai Jacques qui tourne pas mal ou Superpoze.
Celui qui fait des phrases trop longues, difficiles à couper en montage ?
Jean-Michel Jarre ou Bambounou. Je ne peux pas tout garder. 😉
Le plus classe ?
Philippe Cerboneschi de Cassius. Il est bogosse, bien sapé. Tous les détails sont maitrisés. Le studio est beau en plus.
Ça parle musique classique chez les artistes électro ?
Superpoze a étudié au conservatoire. Et Valentin Stipe était pianiste. Il a hésité à être concertiste. Il jouait 7-8 heures de piano par jour pendant une dizaine d’années. Il maîtrise !
FRENCH WAVES
documentaire, web-série et site immersif de Julian Strake associé au producteur Guillaume de la Boulaye
et tournée internationale avec masterclass, live et DJ Set
Rdv chaque jeudi pour un nouvel épisode de la websérie
Jeudi 23 février à partir de 21h
projection du documentaire au Grand Rex suivi de DJ sets au Rex Club !
Que vous soyez une jeune femme écoutant Renaud tous les matins en fumant dans votre cuisine ou un jeune homme pour qui Renaud c’est uniquement Mistral Gagnant, le spectacle Le P’tit Monde de Renaud au Théâtre du Palais Royal est fait pour vous. Explication !
La genèse de ce spectacle c’est déjà une troupe, la Troupe du Phénix, une bande de potes rencontrés il y a longtemps désirant fuir les conditions habituelles de création afin de se retrouver dans une aventure humaine avec un réel échange entre le spectateur et l’artiste. Et ça se sent, la troupe s’éclate à jouer cette “pièce-concert-hommage” à Renaud.
Du coup, le spectateur se sent pris dans le jeu de ces comédiens motivés et se laisse porter. Nous plongeons dans l’univers de Renaud en retraçant de façon chronologique les rencontres et les chansons qui ont pu forger sa personnalité artistique. On retrouve les personnages cultes de ses chansons, Manu, Gérard Lambert, Pépette, la Doudou, Lucien, le Beauf, la Teigne qui se donnent la réplique avec un humour vraiment fou.
Les scènes s’enchaînent avec des décors invraisemblables, une auto-tamponneuse, une HLM, un terrain vague… Les dialogues sont justes, subtils et fins. Le spectateur lambda n’y fait pas attention mais le Renaldien averti saura reconnaître ici et là les textes de Renaud non chantés. Ainsi, même votre chanson préférée est présente comme un clin d’œil !
En somme, cette bande de potes, c’est le portrait d’une génération qui rêve de changer la société. Des années 70 à aujourd’hui avec ses désillusions, ses convictions, ses révoltes et son optimisme sans nostalgie. Le but ici est de nous montrer qu’il existe encore et toujours l’espoir.
C’est un spectacle solaire avec tout ce qui est cher à Renaud et qu’il nous offre dans ses chansons : l’amitié, la révolte, les sentiments, la subversion, la tendresse, l’engagement et la sensibilité. Son arme est la poésie et nous sommes touchés.
Allez-y vite si vous voulez prendre une bouffée d’air frais, vous amuser et surtout rire car, après tout, comme le disait Herzen, «Le rire porte en lui quelque chose de révolutionnaire».
Merci Renaud !
by Jean-Philippe
Le P’tit monde de Renaud
Livret de Jean-François Fontanel, Élise Roche, Guillaume Cramoisan
Chansons de Renaud Séchan
Mise en scène Élise Roche
Direction Musicale Fred Pallem
Chorégraphie Valérie Masset Avec : Gérard Lambert, la Doudou, le Beauf, la pepette, Lucien, Manu, la Teigne
Notre coeur bat à plein régime pour la programmation du Printemps de Bourges numéro 41 : Electric Guest, Placebo, Wax Tailor, Jain, Vianney, Her, François and the Atlas Moutains, Fishbach… On dit waouh ! On a pris notre billet. Tu viens ?
Arguments bétons
Faut-il rappeler que le Printemps de Bourges, c’est le premier grand festival de l’année, c’est celui qui donne le pouls de tout ce qui va suivre ? Qu’il a visage humain, que la musique déborde de partout.
Comme nous, tu n’étais pas à l’Accord Arena pour les 20 ans de Placebo à Paris ? Sèche tes larmes, le groupe va faire vibrer la soirée du 19 avril pour plus de deux heures de tubes.
T’as vu Jain revient ! Elle était là en 2016, autant te dire que ça va être encore plus fort cette fois.
Y’a aussi le projet original signé Rachida Brakni et Gaëtan Roussel, Lady Sir, la première date de Camille : les poils des bras vont se lever tout seuls.
Des jeunes !!
La jeune garde de la scène française risque fort de voler la vedette face à les déboulonnables Renaud et Vincent Delerm. Juge plutôt : l’électro de Fakear, les pépites de Petit Biscuit, la magnétique Fishbach révélation des Trans 2016, les ritournelles de Cléa Vincent et The Pirouettes, la folie capillaire de Jacques et nos précieux François and the Atlas Mountains, Talisco.
Comédie Française, lettres et musique Non, la troupe du Français ne se met pas à la chanson. Mais l’adaptation du livre de Greil Marcus, critique rock américain, va faire appel à des belles références musicales dans “Comme une pierre qui…“ En écho, des dialogues originaux auront lieu entre auteurs littéraires et chanteurs comme La Grand Sophie et Delphine de Vigan : 100% original ! Barbara aura droit à une création signée Alexandre Tharaud. Le projet s’appelle Mes Hommes : énigmatique à souhait.
N’oublie pas Les Inouïes : la scène des révélations musicales !
PRINTEMPS DE BOURGES 2017 du mardi 18 au dimanche 23 avril
L’emblématique musical Les Misérables fait son grand retour dans sa ville natale, en version concert avec 30 chanteurs et orchestre symphonique. Rendez-vous en France dès le 28 février et à Paris les 4 et 5 mars pour redécouvrir l’œuvre de Victor Hugo.
Le show se joue depuis 32 ans à Londres, ce qui en fait “The world’s longest running musical“. Mais saviez-vous qu’à l’origine ce musical au 76 récompenses est une adaptation d’une production française ?
Les textes ont été écrits par Alain Boublil et Jean-Marc Natel, la musique est signée Claude-Michel Schönberg et la mise en scène de Robert Hossein. “Les Miz” ont été à l’affiche du Palais des Sports pendant 3 mois en 1980.
C’est le producteur anglais Cameron Mackintosh qui décide de l’adapter en anglais en 1985 à Londres. Les critiques n’ont pas été tendres avec le spectacle, mais le public lui était au rendez-vous, battant des records de réservations. Un véritable succès ! Depuis le musical a été vu par plus de 70 millions de spectateurs à travers le monde et se joue depuis octobre 1985 au West End à Londres affichant complet chaque jour.
C’est une version inédite du spectacle, avec les textes originaux, que propose Philippe Barreau avec Les Misérables en concert. 30 chanteurs et chanteuses lyriques, accompagnés d’un orchestre symphonique jouant live sur scène. Un pari osé en France, où ce format est totalement nouveau. De plus, le public français connait très peu ce musical, d’autant plus en français dans le texte.
Un peu sceptique au premier abord, la présentation que nous avons eu au Théâtre Comedia m’a totalement conquis.
Y’a pas à dire, un orchestre symphonique en live ça fait son effet ! Les costumes, les jeux de lumière, tout y est. Et les voix ! CES VOIX ! J’ai eu les frissons à plusieurs reprises. Un casting juste parfait pour reprendre les rôles mythiques de ce spectacle.
A la fin de la présentation, Philippe Barreau est monté sur scène pour dire quelques mots. Il a notamment partager la raison pour laquelle il a monté ce concert. Il avait vu la version française de la comédie musicale à Mogador en 1991 (la dernière fois qu’elle a été présentée en français en France) et rêvait depuis de la monter lui-même pour ressentir à nouveau la magie qu’il avait eu à l’époque.
La magie est bien là. Nous n’avons qu’une hâte, entendre à nouveaux toutes ces voix magnifiques au Palais des Congrès du 3 au 5 mars 2017 et en tournée.
Les Victoires de la musique 2017 are coming! Le 10 février prochain, au Zénith de Paris, seront célébrés celles et ceux qui ont fait l’actualité musicale ces derniers mois. Que l’on soit raccord avec les artistes sélectionnés ou non, c’est l’occasion de communier autour d’une seule et unique émotion : la musique. Donc si vous avez envie de découvrir cette soirée en mode live, avec nous, lisez bien ce qui suit. On vous offre vos sésames pour la soirée.
Pour avoir eu la chance d’assister à plusieurs Victoires de la Musique en live, on vous confirme que l’expérience est radicalement différente de ce que l’on peut ressentir derrière son écran.
En live, aucun temps mort, il y a toujours quelque chose à voir : un changement de plateau, une caméra qui virevolte au-dessus de nos têtes, un assistant qui court sur la scène pour résoudre un problème. Un plateau télé sans temps mort.
Et si vous êtes férus de nouveautés pop, rock, ou indé et que votre taff ne vous laisse pas le temps d’assister à tous les concerts dont vous avez envie, Les Victoires de la Musique seront l’occasion pour vous de découvrir sur scène des chanteurs ou des groupes qui le lendemain rempliront les salles.
Cette expérience est vraiment comparable à un concert. Les futurs dieux de la scène se révèlent.
L’année dernière, team #USofParis avait été bluffée par la folie scénique de Jain, la performance musicale d’Hyphen Hyphen et la grandiloquente et efficace mise en scène des rois de la sape accompagnants Maître Gims sur Sapés comme jamais.
C’est sans compter aussi sur les moments d’infinie beauté que peut proposer ce genre de soirée, comme l’hommage rendu en 2016 à William Sheller pour sa victoire d’honneur.
#PursFrissons
Côté nommés et catégories, la soirée promet des lives d’exception voir unique.
Avec Jain, une de nos chouchoutes, dans la catégorie artiste féminine, face à Imany et Véronique Samson. On ne sait laquelle choisir.
Benjamin Biolay, La femme, Minuit, Julien Doré, L.E.J., Rokia Traoré, Louise Attaque, Cassius, Kungs, Jean-Michel Jarre ou Nekfeu… : la set-list globale est plutôt éclectique et généreuse !
Et pour parfaire la soirée , sachez que vous avez le droit et même le devoir de voter pour la chanson originale de l’année, Prix du public. Il suffit de cliquer ici !
#CONCOURS come with us!
Pour les fans de musique qui aiment le live, nous offrons la possibilité d’assister à la cérémonie des Victoires de la Musique 2017 qui se déroulera le vendredi 10 février 2017 au Zénith de Paris. Il est impératif d’être présent dès 19h30.
Pour participer au tirage au sort, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous.
Il faut faire vite, le concours est en ligne que quelques jours.
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Mais avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre à cette date. 😉
Attention : en raison des mesures de sécurités de l’évènement, les deux noms distincts des gagnants seront mis sur la liste des invités.