Archives de catégorie : Musique

Live report, chronique, interview…

Rocky : une bande-son taillée pour les festivals #interview

Essayez seulement de détourner l’oreille d’un son pareil.
Même ma daronne n’a pas résisté à Band against the wall.
Rocky (the band) a enflammé les rédacs, les blogs, le Cent Quatre et le dernier Bar en Trans. Le groupe n’est pas prêt de lâcher les festivaliers qu’il va rencontrer sur sa route en 2017. Le programme est riche.
Inès et ses boys forment une équipée folle prête à encaisser un max de kilomètres et de miles pour déchainer les foules, à grands coups de tresses déchainées, de rythmes imparables et de ptits shoots de vodka d’avant-scène. 

L’album Soft Machines est d’une redoutable efficacité, dansant, trippant et addictif. A écouter en live à la Gaité Lyrique le 3 mai et dans un max de festivals.

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INTERVIEW SELFIE / ROCKY

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UsofParis : Votre culture musicale : plutôt bons disquaires, dealers de bons sons ?
Laurent : Y’a deux cultures dans le groupe. Inès qui est plus net et Youtube. Et nous, vu notre âge (bientôt 40 ans) : c’était les disquaires et les magazines.

Un titre de malade mal connu du grand public, incontournable pour vous ?
Laurent : Joe Smooth : Promise Land. Un gros tube de la culture gay !

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1er titre accrocheur de votre album pour moi : Band against the wall. Quelques mots sur sa genèse.
Laurent : On ne devait même pas encore s’appeler Rocky quand on l’a fait. Tom et moi avions le refrain et une vague idée du couplet.
Tom : Le titre s’appelait Seul tout !
Laurent : J’attendais en studio et je faisais une rythmique.
Inès est arrivée deux semaines après. Et on lui a fait chanter : Just away et ce titre.
Guillaume Brière (The Shoes) l’a aimé. Ça nous a vraiment donné confiance et nous a permis d’écrire les autres titres.

L’autre titre accrocheur : Edzinefa Nawo. Quelle est l’histoire ?
Laurent : Pour nous, c’est GINEFANO à l’écrit ! 🙂
Inès : Au départ, on avait un couplet au yaourt de Tom que je trouvais fort mélodiquement.
Un jour en studio, on écoutait un titre en mina. Et ça m’a inspiré pour le texte. J’ai tout de suite écrit en mina alors que d’habitude, je pense en anglais.
C’est l’histoire d’une mère qui donne du courage à sa fille et qui lui dit : “je ne suis pas inquiète, je sais que tout ira bien.” C’est une chanson bienveillante. C’est un clin d’œil à ma culture togolaise et à ma mère.
Laurent : C’est tout l’inverse de Band against the wall, en fait ! 🙂

Quel conseil vous a donné Guillaume (The Shoes) ?
Laurent : Il nous a surtout donné confiance en nous.
Inès : Il a un côté très rentre-dedans aussi.
Tom : Il est dans l’enthousiasme !
Laurent : Quand on doutait d’un son ou d’autre chose, lui le prenait direct pour servir la production et la chanson, sans aucun détour.

Pourquoi mixer à LA ? C’est pour se la péter un peu ?
Laurent : 🙂 Le label nous avait demandé une short-list de mixeurs. Et Eric Broucek a répondu très vite. C’était un de nos premiers choix et il était à LA. On s’est dit que c’était foutu. Mais le label a défendu le fait que tous leurs artistes participent au mix de leur album du coup, on est parti. Pour le groupe, c’était une expérience de fou.
Eric a apporté une sorte d’unité dans le son.
Tom : Il a lié tous les morceaux entre eux. Il a donné la couleur de la voix, de la batterie. Tu vois ton album se dessiner de jour en jour. C’est un peu fou. Chaque jour, une nouvelle chanson de l’album se découvrait.

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Soft Machines a-t-il eu une vie sur scène avant le studio ?
Laurent : On a testé l’album sur scène, une fois qu’il a été écrit. On le découvre en live maintenant. On ne peut pas le plaquer à l’identique. Il y a beaucoup de séquences, de synthés. Il faut donc tester pas mal.
On fera sans doute autrement pour le prochain.

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“KO”, “se faire dérouiller”… les mots sont forts dans la presse. Vous attendiez-vous à un tel accueil ?
Inès : Tu ne peux jamais savoir. Jusqu’à la date de ta release, tu flippes. Tu te dis que les gens peuvent ne pas comprendre.
On aurait pu avoir un bon accueil, point. Et on a un très bon accueil. On est plutôt verni.
Laurent : On avait peur que la presse parle d’une musique hétéroclite, sans unité. Et que les gens comprennent et écrivent qu’il y a un vrai univers et que c’est une qualité, c’est gratifiant.

On vous prédit une année 2017 en festivals, c’est le cas ?
Laurent : Tout n’est pas confirmé. Mais il y a déjà Les Vieilles Charrues, Sakifo à La Réunion, Les Eurockéennes, le Paléo…
On fait partie du dispositif Talents Adami Détours.
On va jouer en plein jour. On réfléchit à un dress-code pour se faire repérer. Et ne pas tous arriver habiller en noir.

Quand avez-vous pris votre pied pour la 1ère fois sur scène ?
Laurent : A Nancy, la première partie des Naive New Beaters.
Tom : On commençait à être un peu plus à l’aise. Il y a eu un vrai changement : le public a commencé à se mettre à danser.

Une appli de malade dans vos phones ?
Tom : J’ai un Iphone 3. J’ai Safari ! 🙂
Laurent : Figure par Propellerheads. Une appli très intuitif pour ceux qui veulent faire de la musique facilement.
Olivier : La carte de France des stations Total pour cumuler des points.
Inès : Prisma, une appli photo sympa.

Interview by Alexandre

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ROCKY 

album Soft Machines
(Labelgum)

Concert à Paris : le 3 mai @ La Gaité Lyrique

Tournée : Saint-Nazaire (18 février), Strasbourg (24 février), Lausanne (25 février), Belfort (31 mars), Romans sur Isère (14 avril),

Page FB officielle Rocky

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Calypso Valois : envoûtante & percutante #Interview

Calypso Valois est la première révélation musicale qui va compter en 2017. Après avoir dévoilé un clip claquant avec Le Jour (réalisé par Christophe Honoré), la jeune chanteuse se prépare à sortir son 1er EP en version vinyle. Audacieuse, non ?
Ne lui demandez surtout pas son style musical, elle est bien en mal de répondre. C’est de la chanson, de la pop en français dans le texte. C’est frais, efficace et captivant, comme ce sourire irrésistible quand elle est face à vous.
Cette fille de…, également comédienne, a tous les atouts pour faire de la scène musicale son nouveau cadre d’interprétation.
Elle sera en concertt au Festival Days Off à la Philharmonie de Paris, le 30 juin. 

INTERVIEW

UsofParis : Sortir un 45 tours c’est réaliste ou une pure folie ?
Calypso Valois : Je suis folle ! 😉
J’adore les vinyles. Je n’écoute pas de CD. Je déteste écouter de la musique sur ordi ; parfois je suis obligée pour le travail. Pour le plaisir, c’est toujours le vinyle.
Je ne suis pas matérialiste mais l’objet livre, comme le disque, est important et attrayant.
Ça me rappelle mon enfance aussi.

photo Christophe Decarnin
photo Christophe Decarnin

Quand as-tu décidé de devenir chanteuse, auteure ?
Au départ, la musique était avant tout un plaisir : jouer mal des morceaux que j’aimais. 🙂
Ma première émotion musicale a été Chopin, vers 5-6 ans. Je me suis demandé comment il pouvait ressentir ce que je ressentais et sans aucun mot. Ça m’a bouleversée.
J’avais aussi une cousine qui jouait du piano à la campagne. Je me disais : “que peut faire un être humain de plus beau que ça ?” Je l’espionnais par la fenêtre. Et j’ai demandé un piano à mes parents.
En parallèle du conservatoire de théâtre, j’ai commencé un groupe, mais c’était une blague ! Les chansons c’étaient des blagues.
On s’amusait tellement. Et puis des personnes ont commencé à écouter et c’est devenu sérieux. La musique m’a rattrapée.

Tu n’assumais pas ?
Sans doute. Et puis, cet esprit de contradiction à la con vis-à-vis des parents quand on te demande : “tu feras de la musique comme tes parents ?” Et que tu réponds : “NON !

D’autres émotions musicales fortes ont marqué ta jeunesse ?
Gainsbourg, j’adorais. J’ai compris que tardivement ce que voulais dire Love on the beat.
Je volais les CD de Gainsbourg à mon père. J’avais droit d’emprunter un disque à la fois.
J’ai beaucoup écouté Nico and The Velvet Underground. Quand j’étais petite, j’avais du mal à dormir. Ce disque agissait comme un calmant. J’ai dû l’écouter toutes les nuits pendant longtemps. 🙂
J’ai aussi beaucoup écouté de la musique classique avec mon père.

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Comment écris-tu ?
J’écris sur des carnets. Mais je pars toujours de la musique pour écrire des chansons. La musique m’inspire. Parfois, c’est une sonorité et je m’amuse avec les mots.
Il faut qu’il y ait toujours le fond et la forme.
Le jour, ce morceau je l’ai toujours bien aimé. C’est rare, car d’habitude, je me lasse vite de ce ce que compose : “Ah, cette vieillerie d’y à 2 mois me saoule.”

Yann Wagner qu’a-t-il apporté à ton projet ?
C’est assez fou. Nous avons une sorte d’osmose de la musique. Parfois, j’ai des trucs dans la tête que je n’arrive pas à exprimer. Je lui parle en en onomatopées ou bruits d’animaux. Et il comprend ce que je veux lui dire. C’est très particulier !
Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un comme lui, musicalement. On s’est rencontré lors d’une interview croisée et puis on s’est retrouvé à Pleyel pour le concert d’Etienne Daho.
On se parle en termes de références, pas forcément musicales en plus. Du style : “j’aimerais un truc plus diabolique !” Et il me répond : “je vois tout à fait !
Il a une vision. Et il m’a dit, ce qui m’a impressionnée : “ce sont tes morceaux qui m’inspirent”. Ce n’est pas le producteur qui cherche à plaquer ses recettes habituelles sur les nouveaux projets.
Il sert à faire ce qu’il y a de meilleur pour les morceaux.

As-tu pensé, ne serait-ce qu’une minute, à être une artiste anonyme et ne pas être la fille de ?
Je n’ai pas honte de mes parents ! 🙂
Ça n’aurait pas été trop possible. Ce serait un peu dur de le cacher.
Et puis c’est normal. Les gens ne me connaissant pas ont, sans doute, besoin de me situer, de savoir d’où je viens. Ça rassure en quelque sorte.
Ce qui ne me dérange pas c’est que je fais quelque chose de différent. Je ne suis pas dans la comparaison avec mes parents.

Un conseil, une leçon de vie de tes parents ?
A 18 ans, quand j’ai dit à mon père que je voulais faire du théâtre, il m’a dit :”tu n’y arriveras jamais, c’est trop dur.” Mais après, il est venu me voir jouer sur scène et a accepté : “Ok. Tu y arriveras, mais ce sera très dur.
Et pour la musique, il me disait : “surtout, ne fais pas ça, tu vas t’en prendre plein la gueule. Fais autre chose !” Je lui ai demandé quoi, il voulait que je lui proposer autre chose 🙂
Il voulait avoir tout me protéger.

calypso-valois-le-jour-jeu-flou-pochette-cover-vinyle-45-tours-ep-pias-le-labelQue peux-tu nous dire sur ton EP ?
Chaque morceau a son univers. J’aime pas trop les albums qui sont très linéaires.
Il y aura du relief mais avec une cohérence.
Je suis contente. Je le vois comme un univers constitué de pleins de petits autres univers.
Ce ne sera pas autobiographique. Mais ça parlera de choses qui m’ont touchée.

Une chanson pour dire je t’aime ?
Il y en a tellement ! Je t’aime moi non plus de Gainsbourg.

Une chanson qui te fait pleurer ?
L’Adorer d’Etienne Daho. C’est assez systématique quand je le vois en concert, c’est tellement fort. Il me touche. J’étais allée le voir la première fois en live avec mon père. Et c’est assez rare d’avoir autant d’émotions en concert.
Etienne Daho est un exemple de ce j’aimerais tendre pour la scène. Il n’y a pas d’artifice, il ne fait pas de cabrioles et pourtant il t’emporte.

Une chanson pour t’évader ?
L’Etude Révolutionnaire de Chopin. J’ai tout de sa vie : je l’adore !
Il a écrit cette étude à 19 ans. Il y a une puissance impressionnante ! Une telle maturité à 19 ans c’est absolument improbable.
Quand on est comédien, on accepte notre part schizophrène. J’ai beaucoup de plaisir à être quelqu’un d’autre. C’est très reposant, mais il faut avoir confiance en son metteur en scène. On est l’instrument et pas le compositeur.
Et dans la musique : c’est très personnel car c’est ma composition, mes mots. Et en même temps, je ne suis pas dans l’autobiographie. Je suis très sincère dans l’émotion et aussi dans la distance dans qui parle à qui (je ne suis pas le “je” que je chante).

Interview by Alexandre

calypso-valois-le-jour-ep-vinyle-45-tours-cover-pochette-pias-le-label

CALYPSO VALOIS

LE JOUR / JEU FLOU
EP vinyle 45 T (édition limitée à 1000 ex)
(PIAS Le Label)

CONCERT :
30/06/2017 / DAYS OFF1ère partie concert Lady Sir
PHILHARMONIE DE PARIS 

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La Poupée Sanglante au Théâtre de la Huchette : formidable !

A défaut de Fantôme de l’Opéra à Mogador, le Théâtre de la Huchette nous enchante avec la reprise d’un beau succès.
La Poupée Sanglante, autre adaptation du génial Gaston Leroux – est une petite merveille d’ingéniosité, de musique et de fantaisie à découvrir sans attendre.

© Fabienne Rappeneau
© Fabienne Rappeneau

Pas besoin d’un orchestre de 30-40 musiciens, de décors grandioses, de costumes ayant nécessité des heures de confection pour nous faire vibrer le cœur et l’esprit, à moindre frais.
La Poupée Sanglante qui se joue au Théâtre de la Huchette cet été doit son succès à ses interprètes – au nombre de quatre – et à une mise en scène ingénieuse d’Éric Chantelauze.
La quinzaine de personnages de cette histoire qui se déroule en 1923 sur l’Ile Saint-Louis, prend vie grâce au talent et à la fougue de trois comédiens.
Une mèche de cheveux ramenée sur le front, un tablier, des gants noirs ou encore un éventail : il n’en faut pas plus pour passer d’un personnage à un autre. Une fois entrés en scène, les comédiens n’en sortiront pas, se donnant à leur art tout entier et sans limite.

© Fabienne Rappeneau
© Fabienne Rappeneau

La Poupée Sanglante et plus si aff

Le récit, abracadabrantesque, oscille entre romance impossible, ménage à 3, science-fiction et anticipation, récit d’aventure et d’horreur.
Tous les registres sont convoqués pour nous mettre en haleine. Le rythme est tenu, le cœur bat, les touches du piano ne se relâchent jamais bien longtemps.
Côté spectateurs, notre palette d’émotions, au cours du spectacle, est aussi étendue : enchantement, peine, excitation, peur, haine, effroi, surprise… Tout y passe et avec un réel bonheur.

Il n’y a pas une soirée à perdre, pas une excuse à trouver pour ne pas prendre un ticket pour La Poupée Sanglante aussi enchanteresse, désopilante que passionnante.

La Poupée Sanglante Théâtre de la Huchette Paris comédie musicale Didier Bailly Alexandre Jérôme Charlotte Ruby Edouard Thiebaut mise en scène Eric Chantelauze photo scène usofparis blog
Les plus
:

– les personnages sont tous plus haut en couleurs les uns que les autres
– les interprètes ont de vraies gueules de théâtre, dans le bon sens du terme
– le Théâtre de la Huchette est et restera une adresse culte de Paris
– foncez pour vous consoler de ne pas avoir assister au Fantôme de l’Opéra

Le moins :
La chaleur de la salle en été. Mais comme c’est décembre, c’est toute chaleur est à prendre.

Affiche La Poupée Sanglante Théâtre de la Huchette Paris comédie musicale de Didier Bailly Eric Chantelauze avec Charlotte Ruby Alexandre Jérôme Edouard Thiebaut oeuvre de Gaston Leroux

La Poupée Sanglante

une comédie musicale de Didier Bailly et Eric Chantelauze

d’après l’œuvre de Gaston Leroux
mise en scène : Eric Chantelauze

avec Charlotte Ruby, Didier Bailly, Alexandre Jérôme et Édouard Thiebaut

du mardi au samedi à 21h
matinée le samedi à 16h

Théâtre de la Huchette

23, rue de la Huchette
75005 PARIS

Succès ! Reprise depuis le 20 décembre 2016 !!!

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Le Trianon debout pour LP la chanteuse de Lost On You

Vous n’avez pas pu passer à côté du titre de cette fin d’année. Lost On You est le tube du moment. Et il y a de quoi ! La musique, les paroles mais surtout la voix de LP résonnent dans tous les esprits.
La chanteuse auteure de titres à succès pour Rihanna, était en concert début décembre au Trianon, quelques jours avant la sortie de son album éponyme de sa chanson déjà culte. Le public était au rendez-vous. Sold out depuis plusieurs semaines,  certains fans sont arrivés tôt devant la salle pour être au plus près de l’artiste.

LP-singer-chanteuse-Lost-on-You-tour-concert-live-Le-Trianon-Paris-photo-by-Joan-Usofparis-blogDerrière LP, qui se prononce « Elle Pi », se cache Laura Pergolizzi, une américaine d’origine italienne qui a démarré sa carrière en 2001 avec l’album Heart-Shaped Scar. Entre les sorties de ses albums (au nombre de 3), elle écrit également pour d’autres artistes de renoms comme Rihanna, Christina Aguilera ou Rita Ora. Malheureusement le succès de ses albums n’a pas été au rendez-vous, et on se demande bien pourquoi !

C’est en mai de cette année que le talent et la voix de LP ont été remis en lumière. La série Orange is the new black a choisi Muddy Waters pour la scène du dernier épisode de la saison. Une dernière scène sous tension mais aussi très émouvante puisque l’on dit adieu à un personnage culte (je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler).

C’est avec ce titre que la chanteuse ouvre son concert au Trianon. LP arrive sur scène en chemise à motifs et avec son fameux perfecto noir sous les applaudissements du public. Il est très difficile de se frayer un chemin dans la fosse tellement les fans sont nombreux à vouloir être proche de la scène. À noter que les trois premières chansons du concert et le rappel sont retransmis en direct sur la page Facebook de la chanteuse. Une façon de combler les fans qui n’ont pas pu avoir de place pour la soirée.

Les yeux cachés derrière ses cheveux noirs bouclés, LP enchaîne les titres de son EP Death Valley, mais aussi certaines chansons de ses anciens albums comme Into the wild ou Tokyo Sunrise. Elle surprend tout le monde avec sa voix puissante et ses sifflets qui sont devenu sa marque de fabrique. Le public connait déjà par cœur la plupart des chansons et ne se prive pas pour chanter avec la jeune femme. Auteur, compositeur de ses titres, LP s’accompagne à l’harmonica, à la guitare ou au ukulélé sur certaines chansons.

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Le moment que tout le monde attend est bien entendu le tube Lost On You. Le point d’orgue du concert. LP ne manque pas d’aller à la rencontre de son public, lui touchant les mains, regardant certains spectateurs droit dans les yeux. Un très beau moment de communion avec la salle qui reprend en chœur et à l’unisson le refrain de la chanson.

Elle offre ce soir-là un titre inédit Tightrope qui est présent sur son album tout juste sorti. Les plus fervents admirateurs de la chanteuse (qui sont au bord de la scène) connaissent déjà toutes les paroles.

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LP termine son set avec Levitator, titre qui figure sur son précédent album. La salle est debout et n’en finit plus d’applaudir pour un rappel. La chanteuse américaine revient donc nous chanter le magnifique titre Forever For Now en guitare/ukulélé voix. Un moment suspendu dans un Trianon silencieux avant de finir en apothéose sur une reprise de Lost On You. LP ne cache pas son bonheur d’aller toucher les mains de ses fans, se mettant même sur la pointe des pieds pour aller toucher celles des fans au balcon. La salle est debout et chante à pleins poumons les paroles que tout le monde connaît : « Let’s raise a glass or two, To all the things I lost on you, Oh oh ... ».

By Joan

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LP
album Lost On You
(BMG Music France)

Concert à Paris,  la Salle Pleyel le 13 avril 2017

 

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Les Trans – révélations 2016 : Fishbach, Sônge, Comah…

Double première ! Vivre enfin les Trans Musicales de Rennes, le festival qui révèle les artistes qui vont compter dans l’année comme : Fishbach, Sônge, Metro Verlaine, Comah, Meute…
Et original : accompagner l’équipe des pages culture du journal 20 Minutes pour suivre le festival en mode journaliste.

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#Trans2016 : Fichbach sur toutes les lèvres

Avant même le début du festival, un nom fait déjà le tour les rédac : FISHBACH. C’est elle qui a eu les honneurs, cette année, du spectacle création du festival. Une mise en lumière doublée d’une bonne dose de pression pour l’artiste qui aura droit à tous les regards : des pros aux tourneurs, des journalistes à la communauté d’auditeurs et followers.

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Une jeune femme d’une vingtaine d’années qui sourit, rit, assume la pleine détente en interview et qui, une fois sur scène, est tout autre.
Après une mise en bouche débridée avec ROUGE GORGE – sorte de mix entre Jean-Paul Goude, Pet Shop Boys en solo un garçon sans âge qui chante :”Je n’aurais plus jamais froid” et proclame : “Soyons cochons !” – la gracieuse artiste fait son entrée dos au public. Audacieux !

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L’invitation est franche et directe avec le premier titre : “Tu vas vibrer
A l’Air Libre, pendant 5 soirs, FICHBACH accompagné pour la première fois de musiciens, joue, interprète plusieurs femmes à la fois, envoie sa poésie à la face du public. C’est brut, beau, sauvage.
On pense à Catherine Ringer, Lou Douillon (pour la silhouette), une Bashung ou une Christophe au féminin.
Elle magnétise, surjoue parfois, se couche sur scène, fume une cigarette (bad girl) et nous emporte dans un univers teinté de noirceurs (Invisible désintégration de l’univers) de rêveries insolentes (“Je connais le jour de ta mort“), de grands espaces.

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Des “mercis” criés dans le public prouvent que la création est réussie. Unanimité avec toute l’équipe de 20 Minutes. Fishbach se prépare à une année 2017 en or.
Un festivalier l’a comparée à Jeanne Mas à la première écoute ! Mais ça c’était avant de la voir sur scène.
“Je suis fascinée !” le cri du cœur d’une attachée de presse (autre que celle de l’artiste) à la sortie du concert.

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Une petite marche d’une quinzaine de minutes dans le froid jusqu’au Parc Expo pour assister au grand retour de YUKSEK.
Grosse attente des festivaliers car le trentenaire se produit exceptionnellement avec des guests dont Monika et le groupe HER. Beau casting pour emporter la mise, soulever les bras en l’air et faire oublier les faussetés vocales du producteur à succès. Certains DJ et bidouilleurs devraient s’abstenir de chanter en dehors de leur studio d’enregistrement.

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Yuksek profitera de son passage aux Trans pour annoncer que son 3e album sera le dernier. Les tournées à rallonge peuvent fatiguer le commun des mortels. On ne lui en voudra pas.

Metro Verlaine / Con Brio / The Jacques / Leska

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Vendredi, c’est une certaine Raphaëlle à la blondeur très Deborah Harry qui nous fait un numéro de charme tonitruant en milieu d’après-m avec METRO VERLAINE.

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En interview, son mari et aussi partenaire de scène, sera d’ailleurs très sensible à la comparaison avec la chanteuse du groupe Blondie, alors que sa douce est plutôt comparée à Santa d’Hyphen Hyphen.
Avec ses potes d’Evreux (“le Manchester français”), Raphaëlle nous balance toute sa fougue, en français dans le texte. C’est vif, pas forcément comparable à un groupe existant (très bon point) et ça te prépare à la soirée qui va suivre.

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Les Californiens de Con Brio ont fait le show au Hall 9 du Parc Expo. Le chanteur, Ziek Mc Carter a tous les talents : chanteur à voix, charmeur, danseur, acrobate ! Il a fait crier les girls, fait se déhancher les festivaliers quadra, quinqua. Il y a du Mickael Jackson, du Bruno Mars, Justin Timberlake.

Il y a certaines facilités dans le set comme une reprise de Woman’s world, mais peut-on vraiment en vouloir à Con Brio ?

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THE JACQUES, venus d’Angleterre, eux, ne peuvent souffrir que de la comparaison avec The Libertines. De vraies gueules, un look rétro indéfinissable. Et un gros problème de peau sur le visage du chanteur, Fin O’Brien, qui n’est pas sans rappeler Pete Doherty. Ca gueule, ça crache sur scène, ça fait de la batterie torse-poil, dissimule ses modestes pecs sous une chemise blanche. Des jeunes bad boys que l’on pourrait tout à fait retrouver au prochain Rock en Seine.

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Séquence improbable mais “très distinguée” avec THE BARBERETTES, des ladies venues de Corée du Sud qui assurent question look et reprises acidulées de grands tubes internationaux. Le public rennais a, semble-t-il, fait son effet. Elles répéteront plusieurs fois : “Amazing” entre 2 titres.

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Juste après, LESKA envoie du très bon son. A la différence de Yuksek, le duo ne s’aventure pas à chanter. Le show ne peut qu’être euphorique et emballant. Beaucoup de fumée, deux cerceaux de lumière et dance-party dans le Hall 8.

Comah, sensation bogosse / Sônge / Rocky

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Début d’après-m avec la rencontre du très jeune talent des platines made in France. J’ai certainement dû être jalousé par les 18,4 K d’abonnés Instagram qui suivent, dans sa tournée mondiale, COMAH et sa belle plastique tatouée, écartée (au niveau des lobes d’oreilles) et musclée sec.
Il revient sur sa première fois : un live de fou au Mexique devant plus de 25 000 personnes alors qu’il n’avait partagé que 2 titres sur le web. Les réseaux sociaux se sont emballés et les tournées ont suivi.
#LesTrans sont une date importante pour lui : la première de son nouveau show annonçant la sortie de son album.

Sônge-chanteuse-concert-live-Colorbling-Trans-Musicales-2016-festival-music-stage-photo-usofparis-blog

Autre jeune artiste sensation #Trans2016 : Sônge a flashé comme jamais dans les rétines ébahies du public en nage du Liberté. Apparition irréelle : capuche, simplement éclairée par une paire de lunettes que l’on croirait de luminothérapie (l’enquête est ouverte).

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Il y a du Santigold dans la voix (M.I.A c’est pour tous les autres médias), du Christine and The Queens dans la mise en scène en solo, du Björk dans l’électro et du Jain dans la pulsation et les rythmiques venues d’ailleurs. Océane Belle venue de Quimper a tout juste signé avec Parlophone. Le début d’un beau succès.

Pas envie de prendre la navette ce samedi soir. Ce sera Bars en Trans pour la team avec EDDY DE PRETTO au look totalement improbable avec ce bonnet de marin et ses mèches blondes se faisant la belle. Un Parisien doué pour les textes et à la rythmique qui donne envie de danser.

 

 


Une Bretonne fait son entrée au Gatsby Club. LADYLIKE LILY, au profil très Audrey Fleurot. Une douceur dans le visage et une facilité à partager son bel univers.

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Claque de ouf au 1988 Live Club avec ROCKY ! Une décharge de beats qui fait un bien fou. “Quel sourire !” hurlé dans la salle : la chanteuse a l’euphorie contagieuse. Efficacité totale de l’électro, impossible de retenir son corps, il veut danser, se déchaîner.
Band against the wall fait partie de ces titres taillés pour les festivals.

Les Transmusicales de Rennes 2016, c’est :

Les plus :
– les Bretons et Bretonnes qui sont accueillants, chaleureux !
– l’ambiance, la diversité des musiques et des nationalités.
– des révélations tous les jours.
– la fête qui déborde de partout, jusqu’au lieu le plus improbable : le Parc Expo à côté de l’aéroport, loin de tout.

Les moins :
– la navette (payante) pour aller au Parc Expo. Tu te motives les 2 premiers soirs et le 3e, tu finis à Bars en Trans.
– les artistes rebelles qui ne sont pas 2.0 et qui ne pensent pas au référencement Google. Une pensée émue à ceux que l’on trouvera très difficilement sur le net : Rouge Gorge, Canari, Cliché, Volontiers, Chouette

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Naive New Beaters ITV chic & sauvage pour le puissant A la Folie !

Depuis cet été, A la folie le 3e album dance, fun et débridé de Naive New Beaters nous fait affronter tous les aléas de la vie. Le bonheur tient parfois en une simple et vigoureuse chanson d’amour, en un duo avec Izia ou une déflagration de beats.
David, Eurobelix et Martin reviennent sur l’accueil de leur disque, confient leur stratégie marketing imparable et dévoilent quelques bons spots parisiens.
ITV en mots, selfie et vidéos ! 

INTERVIEW / NAIVE NEW BEATERSNaive-New-Beaters-A-la-Folie-album-pochette-promo-Lac-de-Roselend-photo-usofparis-blog

Accueil, promo d’À la folie, sont à la hauteur de nos attentes ?
David Boring : Même plus !
Wallace, le premier album avait bien marché. Et avec celui-là, on a l’impression que c’est un peu plus fate. On a plus d’expo en média.
Eurobelix : C’est la 1ère fois qu’un de nos titres tourne pas mal en radio.
David : Et qu’on n’est pas obligé nous-mêmes de programmer.
Martin Luther B.B King : On a commencé à jouer les titres avant même la sortie de l’album. Et le public réagissait bien,
David : Ils dansaient. Et ça ne faisait pas un blanc, comme d’autres fois. Je me rappelle de Made to last long et le public était en plein kiff.

3-4 adjectifs pour décrire les premiers lives d’À la Folie ?
David : Dansant ! Chic-et-sauvage, un seul adjectif (c’est une contraction). Dance-grunge.

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Un succès en musique en 2016 c’est un succès ou c’est un travail de longue haleine ?
Martin : C’est pas un coup de bol !
David : Heal Tomorrow était prêt, deux ans avant la sortie de l’album. On l’a un peu diffusé. C’est pas mal de sortir ton album 2 ans avant en faisant semblant. On élabore plusieurs techniques.
On s’est dit que c’était pas si mal de le sortir en plein milieu de l’été : personne à Paris.
Ce retard cumulé qui était une faiblesse, on en a fait notre force. José de Stuck in the Sound nous a dit : “Trop stylé les gars. Vous sortez votre album en plein été. Vous êtes des génies !

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J’ai kiffé Monte Christo. Ca donne envie d’hurler : “It’s ok now!
David : C’est top, mec ! On l’a conçu dans le manoir d’Eurobelix en Ardèche. On faisait des sessions d’enregistrement.
Martin : J’ai une théorie que nous n’avons jamais évoquée. On était dans une pièce très mal insonorisée avec pas mal de réverbérations. Et le fait de brailler faisait un beau son naturellement.
David : C’était en fait un peu chelou parce que c’était de la dance. Y’avait une gène.
Martin : On s’est dit : est-ce qu’on ne va pas un peu trop loin dans la dance ?
David : Au final, il s’est pris une ptite couche de mix qui le rendait un peu plus craspouille, agressif et moins dance-disco-club. Puis un nouveau vernis. Du coup, il est hybride !

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Words Hurt est super efficace aussi. Les beats c’est au premier jet ou long travail ?
Martin : C’est assez souvent des premiers jets, oui.
David : On l’a assez vite fait dans sa globalité. Mais on a galéré pour le gimmick avec les voix d’enfants.
Martin : On garde les premières prises de voix. Après c’est la hantise de refaire quelque chose. T’as l’impression de perdre l’émotion du début.
Eurobelix : C’est bien aussi de ne pas trop écouter les démos.

Un lieu improbable pour un concert ?
David : On nous parle souvent de la Tour Eiffel. Faudrait peut-être qu’on le fasse.
On te balance : “Waouh Lilly and The Prick on fait un concert à la Tour Eiffel“. Mais au final c’était dans un restaurant, non ?

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Anecdote de concert cette année ?
David : On a fait un concert bien foiré à Millau. On nous a même dit d’arrêter avant la fin du concert.
Martin : En général, on n’est pas super content quand on nous dit ça, mais le concert était tellement catastrophique pour plein de raisons.
David : En plus, Joey Starr nous avait bourré la gueule avant !

Un spot de ouf pour boire un verre à Paris ?
David : Le Grand Train !
Alex : Il est fermé !
Martin : Le Sans Souci, c’est du classique, du solide. Avec une Naive New Beer ! 😉
David : J’aime beaucoup les cromesquis au chorizo du Barbès.
Martin : Faut pas se mentir : c’est juste des croquettes ! 😉

Spot de ouf pour un dîner en amoureux ?
Martin : Le Jourdain ! Ou le Kushikatsu Bon, les brochettes fines japonaises.
David : Avec le gros four en cuivre. T’amènes ta meuf ou ta mère : tu gagnes des points !

Claque musicale récente ?
David : Asgeir King and Cross. Il est ouf ce morceau ! On dirait un maxi gold d’un tube d’y a 20 ans.
Martin : Le 2e album de Fidlar. Je l’écoute plusieurs fois par semaine.
Eurobelix : Tampe Impalia ont fait très fort.
David : Et Dan Croll – From Nowhere !

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Interview by Alexandre

Naive New Beaters
album A la folie
(Capitol Music France)

En concert à Enghein-les-Bains
le 1er juillet 2017 à 22h

(événement gratuit à 15 min depuis Paris Gare du Nord)

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Marianne BP : une Parisienne pas comme les autres / Interview

Une Parisienne en provenance de Châtillon-Montrouge “petit village où tout le monde se parle.
Un disque écrit dans le métro et en impro avec son musicien.
Vidéaste qui vient de réaliser le clip de son titre Indigène (“il faut de tenter de trouver où va la jeune fille“).
La chanteuse Marianne BP est aussi multi-talents que mystérieuse et barrée, aussi sensible que rebelle.
Elle, qui se dit “addict aux relations humaines“, est capable de lâcher en plein interview : 
T’as de jolis yeux !
Forcément ça touche, comme son album Aparté Parisienne qui sera en pleine écoute début 2017.

INTERVIEW SELFIE / MARIANNE BP 

Marianne-BP-chanteuse-selfie-exclu-interview-Aparté-Parisienne-album-photo-usofparis-blog
selfie exclu pour #UsofParis


UsofParis : Peux-tu te pitcher et pitcher ton album ?
Marianne BP : On a tous ras le cul de cette vitesse. L’album est une sorte de bouffée d’air pur, de petit nuage qui emmène ailleurs, avec de la poésie.
Je suis barrée (à ce qu’on dit) et ça change ! 🙂 Je n’ai pas une approche conventionnelle des choses.

Quelles sont les références qui imprègnent ton disque ?
Je viens du texte, de la poésie en chansons : Gainsbourg, Brel, l’écriture de Piaf.
En musique, j’ai des influences hip-hop, trip-hop, electro.
J’ai bossé avec 303Box, un compositeur électro-ambiant qui s’est imprégné de l’univers sonore de Paris. Il a samplé des sons de la ville et en a fait des rythmiques.
Il sortait avec son enregistreur et il a capté tout un tas de sons comme des pas sous un pont, une laverie automatique, une rame de métro. 303Box m’a insufflé la terre de Paris et ça m’a inspiré les textes.
Et les premiers à avoir écouté le disque me disent qu’ils adorent l’écouter en métro. Ça les fait partir ailleurs.

Il y a un 2e homme pour ce projet.
Oui, un musicien de jazz et ami brésilien Munir Hossn. Il a apporté une touche organique à l’ensemble, avec du bois. Il a joué de la guitare et de l’accordéon.

Qu’est-ce qui se cache derrière Sucre marron ?
Ce morceau amène Paris à la plage. J’imaginais Paris avec des teintes sucre-marron. C’est en fait un clin d’œil à Di Angelo et son Brown Sugar. Un souvenir d’adolescente. 😉

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Comment as-tu conçu le titre Indigène ?
Étrangement, le compositeur n’aimait pas la musique alors qu’elle me plaisait. C’est le titre le plus électro, le plus land, aérien, le plus doux aussi. Un morceau qui nous susurre qu’on est issu de la planète terre.

A quoi ressemble la Parisienne en 2016 ?
Elle est variée. Il y a des stéréotypes, comme je l’évoque dans mon titre Cocaïne avec la post-adolescence.
Je continue de sortir et je vois la génération de la vingtaine (16-20 ans). J’ai vu des jeunes filles perdues et cette grosse nouveauté : la cocaïne festive, que l’on ne consommait pas à mon adolescence. Une sorte de rêve blanc actuel. Un symptôme social où tout va très vite. Il y a quelque chose de perché qui est étrangement inspirant.
J’ai de l’affection pour les gens et même ceux qui se perdent.

Quelle Parisienne es-tu ?
Je suis observatrice. Mais je souffre aussi de l’indifférence des gens, de la distance.
Tout le monde a besoin d’être connecté. A Châtillon-Montrouge et en Martinique où j’ai vécu enfant, y’a une connexion entre les gens, des rapports humains plus rassurants. A Paris, ce n’est pas le cas. Et ça n’aide pas à être bien.
Je suis révoltée. Et mon disque est né de ce que je vivais sur l’instant.

J’ai eu l’impression d’entendre Brigitte à une voix.
C’est amusant ! Quand j’ai commencé à chanter, les Brigitte sont arrivées juste après. Des amis ont cru que je faisais partie du groupe quand ils ont entendu le premier titre.
Ça vient probablement de la sensualité des mots. Je suis deux femmes en une. 🙂

Tes petits bonheurs parisiens ?
Boire une bière avec un pote, ou boire deux bières avec de très bons potes.
J’aime aussi l’architecture de Paris la nuit. Les gens sont plus dans le lâcher-prise. C’est le Paris que j’aime bien.

De quoi es-tu capable de faire parler de ton disque ?
Instinctivement, je dirais me mettre à poil. J’en suis capable, mais je ne suis pas sûre que ce serait une bonne idée. 😉

Une déclaration d’amour à faire à Paris.
Un peu de verdure un plus.
Déménage, vas au soleil !
On est comme dans un frigo périmé : l’air est très froid !
Parisiens-nes : partagez, aimez…

Une adresse secrète ?
Bar Les Éléments au 32 rue Verron.

Interview by Alexandre

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Marianne BP

Album Aparté Parisienne
sortie début 2017

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M83 percutant Junk Tour @ Zénith Paris / live-report !

Anthony Gonzalez alias M83 – l’artiste électro prodige que nous envie et nous accapare le plus souvent possible les States – de retour à Paris ce lundi. Un concert unique en plein hiver histoire de nous rappeler les chaleurs de notre été, la plage, les nuits sans sommeil.
Junk à l’épreuve du live. Report.

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M83 is back!

Musique planante en attente et en entrée de scène avant de dégainer un tube imparable, sur fond de pulsations lumineuses : Reunion. Sourire d’ange et complice. Anthony préfère la guitare pour un face-à-face avec le public plutôt que de s’attabler à sa console.

Le visage est un peu marqué par rapport aux dernières pics promo, certainement la fatigue de la tournée. Mais l’artiste ne laisse rien paraître. Aparté en pleine instru : “merci d’être là (…) Je suis content de revenir enfin en France !”
Suit un premier extrait de l’album Junk qui nous avait fait croire à une blague potache avec sa couv très kawaï composée de drôles de têtes non identifiées et d’un burger.
Do it, Try it prouve que l’album est de très bonne facture et trippant en mode live.
Steve McQueen emporte le Zénith dans une autre dimension ! Les gradins de face ne résistent plus à l’appel des beats et se lèvent pour danser.

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Romantic electro

M83 c’est de l’électro romantique mais pas mollassonne ou guimauve. Romantique dans le bon sens du terme : envie de tomber amoureux ou de serrer contre son-sa partenaire, de s’imaginer loin du froid de Paris : “You… meet… me at this station…” Et être capable de s’émouvoir d’un lâcher de confettis à la fin du concert. 

Anthony varie les plaisirs en faisant chanter ses musicos. Sa claviers pas vraiment rousse, plutôt tonalités brune-rouge, robe noire lacée dans le dos prend le micro pour Intro. Et son guitariste sur Walkway Blues. Variations des plaisirs et belles ruptures pour tenir en haleine le public tout au long du set.

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Clubbers, lovers, family

Dans la fosse, des trentenaires (qui s’approchent de la quarantaine) à casquette style clubbing du lundi (un peu fatigués du week-end mais aptes à se dandiner), t-shirt à maille sous blouson imitation cuir et débordement d’eau de toilette de tous les pores de la peau.
Des filles frileuses qui n’enlèvent pas leur doudoune. Un trentenaire barbu qui garde sa capuche. Un enfant (6-7 ans) sur les épaules de son père (il n’a pas école demain ?). 

Au moins un garçon attentionné qui a offert une coupe de champ’ à sa belle !
Et une très belle tentative de selfie en amoureux, le garçon éclairant son visage et celui de sa copine avec son portable, pendant que cette dernière visait avec son phone. Ingénieux ! 

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Peu d’échange en paroles avec le public, mais le visage lumineux d’Anthony suffit.  Ce dernier s’est offert quelques guests dont une chanteuse lunettes noires, so 80’s : Mai Lan qui s’est mettre l’ambiance et offrir une jolie parenthèse disco.
En revanche, pas réellement convaincu par la danseuse cheveux qui aurait trop vu de spectacle Pina Bausch ou qui “se prend pour Esmeralda.” Mais ça a le mérite d’avoir été surprenant si ce n’est divertissant.

Migniht (Londres, ity met le feu suivi de Outro (“King of my own land“) titre totalement planant qui allait si bien à la série de Canal + : Versailles. Fin de la première partie.

Le rappel nous offre le magistral Colours qui emporte la mise ! Le Zénith se soulève, est porté par la vague électro qui fait oublier le froid extérieur.
Set court (1h30) mais sans perte d’énergie.
On peut juste regretter que la setlist ne change pas d’une ville à une autre depuis quelques dates (Londres, Cologne, Bruxelles).

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M83
album : JUNK
(Naïve Records)

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Saturday Night Fever l’album à découvrir en exclu

Saturday Night Fever le spectacle musical c’est l’événement du début d’année 2017 avec un couple glam à mort : Fauve Hautot et Nicolas Archambault.
Avant la première qui aura lieu le 9 février au Palais des Sports à Paris, l’album tribute qui sort le 2 décembre va tous et toutes nous préparer à l’ambiance de la Fièvre du samedi soir made in France !
Dispositif original à partir de samedi pour découvrir les nouveaux extraits de l’album en exclu.

 

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Nouveau extraits en exclu cette semaine

Du samedi 25 novembre au jeudi 1er décembre, les nouveaux titres de l’album du spectacle sont à découvrir en exclu via le compte Twitter officiel de Saturday Night Fever France : SatNightFeverFR !

Pendant 6 jours, un tweet envoyé en soirée autour de 19h-20h donnera accès pendant la nuit entière à une des 6 chansons reprises des tubes : How deep is your love, Into disco inferno, You should be dancing, More than a woman, Tragedy, Jive Talkin’.
Au petit matin, le tweet disparaitra, en attendant le prochain extrait.

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Interaction avec #NightFever et #SNF

En plus des extraits, d’autres tweets vous dévoileront des anecdotes sur les artistes, les enregistrements des titres de l’album tribute du spectacle Saturday Night Fever.
Les followers et twittos pourront réagir, commenter tout au long de l’opé avec les hashtags officiels. Et gagner un album par tirage au sort parmi tous les tweets envoyés !

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#CONCOURS

La crew #USofParis aime danser et chanter. Et aime surtout partager ses bons plans !
Surprise : nous avons 3 albums Saturday Night Fever à faire gagner !

Pour participer, c’est super simple. Il suffit de poster un commentaire enthousiaste et original en-dessous de ce billet.
Nous sélectionnerons les 3 qui nous auront le plus séduit ou amusé parmi tous les participants.
Nous leur enverrons un mail  pour leur demander une adresse postale afin de leur envoyer leur lot.

Vous avez jusqu’au dimanche 4 décembre 2016 à 23h59 pour participer.
Faites passer le mot en citant USofparis sur les réseaux pour augmenter vos chances de gagner !

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

Saturday Night Fever
(music inspired by the new musical)

album tribute
(WEA Music / Warner Music France)

sortie le 2 décembre 2016

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FRANCES itv d’une révélation – de Coachella au Café de la Danse

Frances est une des artistes anglaises émergentes les plus talentueuses de 2016. Ses différents EP ont fait un carton aux USA et outre-manche. Son premier album intitulé Things I’ve never said sortira en mars 2017.
Elle sillonne déjà les scènes de Coachella au Café de la Danse (le 18 avril prochain). Nous l’avons rencontrée pour revenir sur son année riche en émotions qui vient de s’écouler et celle pleine de promesses à venir.

FRANCES / INTERVIEW SELFIE

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UsofParis : Ton premier album va sortir en mars, il s’appelle Things I’ve Never Said. Pourquoi ne les as-tu pas dites avant ?
Frances : Je ne sais pas. Je pense qu’en quelque sorte c’est ce que j’ai élaboré pendant que j’écrivais l’album. Et c’est ce qui est venu avec le titre. J’étais en train d’écrire les chansons et je me disais : « Pourquoi est-ce la première fois que je dis ces choses ? » Tu peux trouver les paroles pour ce que tu as envie de dire dans une chanson mais peut-être pas les mots pour le dire en personne.

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Tu as commencé à composer à 12-13 ans, est-ce que sur ton album il y a des chansons de cette période ?
Non, je pense que la plus vieille j’avais à peu près 18 ans.

C’est laquelle ?
Il y en a 2. Une qui s’appelle Drifting et il y a Sublime que j’ai écrite lorsque j’étais à l’université. Je devais avoir 18-19 ans.

Qu’est-ce qui t’inspire pour écrire ?
Tout, tout ce que je vois autour de moi, les gens que je rencontre, évidemment mes expériences personnelles. Peut-être aussi, quand une personne qui est proche de moi passe par une épreuve ou une expérience, je peux écrire une chanson à propos de ça.  Mais peu importe ce que c’est, je dois avoir un rapport avec, il doit y avoir un sens pour moi.

As-tu des influences ?
Oui, beaucoup. Tout ce que tu entends. Tout ce que j’entends fini là dedans, quelque part. Mais j’adore Radiohead, Björk, Coldplay. Et puis en plus jeune Ed Sheeran. Il est bon.

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Une de mes chansons préférées de ton EP est Don’t worry about me, peux-tu nous en dire plus à propos de ce titre ?
Oh, merci. C’était génial parce que quand je l’ai écrite, je n’ai pas vraiment pensé à l’enregistrer. Je pensais qu’elle était un peu étrange parce qu’elle commence a capella. Il n’y avait pas vraiment de structure, c’était presque comme un hymne. Et puis je l’ai écouté plusieurs fois et je me suis dit : « Oh c’est vraiment plus logique » et je l’ai joué à d’autres personnes qui l’ont adorée.
Je l’ai écrite exactement comme je voulais l’écrire puisque je ne pensais pas que quelqu’un d’autre l’entendrait. Donc ça m’a appris que je devrais juste faire ce que je veux faire et ne pas trop penser à ce que les autres attendent.

Tu as l’habitude de ne jouer qu’avec ton piano, est-ce différent de jouer avec tout un groupe sur scène ?
Oh non ! J’adore ça ! J’aime vraiment jouer toute seule aussi parce que c’est intime, mais quand tu as pleins d’instruments derrière toi cela ajoute une profondeur supplémentaire. Et maintenant ce que je fais c’est jouer toute seule en imaginant ce que mes musiciens feraient.

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Tu étais sur la scène du Coachella et de SXSW, de gros festivals au monde. N’est-ce pas fou pour une jeune fille ?
Oui, surtout d’être en Amérique, je n’y étais jamais allée avant. Ma première fois c’était pour faire la première partie de James Bay sur sa tournée : « C’est si bizarre ! ». Et j’ai fait mon propre concert à New York, à L.A. et puis je suis allée en Australie et en Nouvelle Zélande, de l’autre côté du monde.
Ce qui est vraiment génial parce que je ne pense pas que j’aurais pu aller dans ces pays si je n’avais pas fait de musique.

Coachella est très spécial…
C’est un peu bizarre, parce que tu es au milieu du désert, dans une sorte de terrain de polo bien entretenu et il y a beaucoup de célébrités, des Instagramers.
Je viens de penser que c’était assez hilarant, mais c’était très beau, c’était très joli et la musique étonnante. Et en raison des lois aux USA, tu ne peux pas tenir une boisson et regarder un concert. Ce qui est cool parce que cela veut dire que la foule n’est pas crazy. Les festivaliers ne se dépoilent pas et n’essayent de sauter sur toi. Tout le monde est vraiment là pour regarder les concerts.

Une rencontre, quelque chose d’inhabituel à Coachella ?
Je regardais Disclosure et puis cette femme est entrée… les cheveux roses dans une sorte de combinaison avec des nuages et je me suis dit : « Humm, drôle de costume ! ». Et puis j’ai levé les yeux et c’était Katy Perry : « Oh ! Il n’y a vraiment qu’elle qui peut mettre ça ». Elle dansait avec un gars, je me disais : « je me demande qui c’est ». Il avait un chapeau, c’était Orlando Bloom. Et j’étais là, à regarder Disclosure. Ensuite The Weeknd est entré avec 8 personnes de son équipe, c’était fou. Apparemment une Kardashian est passée dans la loge aussi. Donc c‘était un endroit assez étrange, mais cool.

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Tu as fait la première partie de James Bay lors de sa tournée aux USA. Est-ce qu’il t’a donné des conseils ?
Oui, il m’a dit : « Profite de tout ! », en rajoutant : « Tu sais ça va devenir vraiment intense, et vraiment fou. Donc tu dois t’assurer de profiter de chaque instant » et aussi « Ne le prends pas trop au sérieux, rappelle-toi pourquoi tu le fais. »  C’était très gentil.

Maintenant, imagine que tu peux chanter avec la personne que tu veux. Qui choisirais-tu ?
Probablement Ed Sheeran. Seulement parce qu’il joue de la guitare et je pense que nos voix iraient plutôt bien ensemble. J’image ça.

Est-ce qu’il le sait ?
Non, il ne le sait pas. Il n’y a pas eu assez d’interviews….

Il va savoir maintenant !
Ce serait plutôt cool.

Hier, pendant ton set, tu as dit que tu aimerais vivre à Paris. Pourquoi ?
J’adore ! Les bâtiments ! Ils ne ressemblent à nulle part ailleurs, je pense. C’est si étonnant. Et je pense que Paris est si vivante, tous les jours de la semaine.

Si Paris était une de tes chansons, laquelle serait-elle ?
Oh, c’est une très bonne question ! Probablement l’une de celle qui plus en uptempo … peut-être Under Our Feet.

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Quels sont tes projets pour l’année prochaine avec cet album ?
Je pense juste que je vais être en tournée, ce qui va être génial. Toutes les chansons vont vraiment prendre vie.

Seule ou avec le groupe ?
Avec le groupe. Probablement avec le batteur aussi. Et peut-être quelques cordes en plus. Donc oui, je vais faire beaucoup de cela. Et je vais continuer, je pense, l’écriture. J’écris tout le temps … Je vais probablement terminer le deuxième album avant de terminer la tournée pour le premier.

Ton dernier coup de cœur musical ?
Ce serait probablement un coup de cœur pour une fille… comme Beyoncé, son dernier album est incroyable. Le meilleur !

Quel était le dernier artiste que tu as vu sur scène ?
Birdy. J’étais à Londres vendredi. Tellement bon. Elle est en tournée.

As-tu un bon spot à Londres à partager avec nous, un restaurant ?
Un bon restaurant à Londres, il s’appelle The Pollen Street Social, c’est incroyable. Ce n’est pas trop cher, mais c’est vraiment bien. Et il y a une cheminée.

Une salle de concert à London?
Là où j’ai vu Birdy, le Hammersmith Apollo, c’est incroyable. Brixton Academy, probablement le meilleur, je pense. Les petites sont très cool comme Koko, qui a seulement 1 500 places. C’est une sorte de vieux théâtre avec des rideaux rouges et des tapis rouges.

Quel genre de relation entretiens-tu avec tes premiers fans ?
Certains sont là depuis le tout début,et ils m’ont suivi. Il est encore très tôt, ils sont vraiment patients et si adorables.

Interview by Joan and Alexandre
Merci à Fran

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Frances
Premier album Things I’ve never said
(Capitol Music)

sortie prévue le 17 mars 2017

Concert le 18 avril 2017 au Café de la Danse, Paris
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