Soirée de pluie, de mots bleus, de tonitruantes sonorités, d’audace aussi bien du côté de la trentenaire que du septuagénaire, un brin de Radiohead, un doigté à la Sigur Ros. Jeanne Added et Christophe, accompagné des musiciens du conservatoire de Lyon, ont su éloigner les nuages pour ne pas nuire à leur set, ce lundi de juillet aux Nuits de Fourvière 2016.
Vers 19h, la pluie fait ralentir le pas des festivaliers-ères à l’approche du Théâtre Antique de Fourvière. Certains s’en vont quand les goutes se répètent avec frénésie.
“Y’a quand même pas beaucoup de jeunes” deux quadras assises en fosse, se tournant vers le public remplissant les gradins.
Jeanne Added n’aura certainement pas réussi à faire baisser totalement la moyenne d’âge de cette soirée.
Je suis certainement l’un des rares à pouvoir apprécier, sans distinction, les deux têtes d’affiche.
Jeanne Added live à Fourvière
Ce n’est pas le plein sourire à l’entrée sur scène de la belle Jeanne. Certainement la concentration avant le premier titre, Catch me.
Ce sera bien la première fois que je verrai Jeanne Added, assis confortablement – du moins, c’est ce que je pense en début de soirée.
Deuxième titre, Missing, Jeanne lâche la guitare pour prendre le pouls du public et jauger son espace de jeu scénique.
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu’elle lance au public : “Vous êtes assis, j’aime pas ça. Pas du tout, du tout ! 🙂 ”
Toutefois, elle laisse un peu de répit pour la chanson d’amour Ready. Le Lyonnais n’est pas susceptible pour autant, et applaudi en rythme sur le titre.
“Tout le monde a mis son kway ?”
Elle avait promis, elle pousse les festivaliers à se lever de son gradin ou son siège sur l’imparable It. Et les empêche de se rasseoir avec un “non non !” sur Look at me. En plein titre, la pluie revient et les panchos et autres capuches ressortent.
War is coming vient réchauffer tout le monde. Aucune baisse de régime, la furie Added ne lâche pas son public si facilement.
Ma daronne me sourit sur I Love you, elle ne doit pas trop mal apprécier la décharge de décibels de Jeanne.
A la fin du concert, un quadra à ses voisines : “Y’a pas mal de revival des années 80 dans sa musique !”
Public conquis et la pluie reprend pendant le changement du plateau.
Christophe avec orchestre
Le set de Christophe début par l’énoncé du menu : “on va jouer les titres du dernier album pour ceux de ma génération qui ne le connaissent pas, et ceux qui aiment l’album“.
On croise en cours de set Stella, mystérieuse, une icône du Velvet Underground, reconnue par un spectateur criant un : “Merci pour Lou Reed !“.
Il y aura aussi la voix d’Anna Mouglalis, plus grave que dans la série Le Baron Noir. Dangereuse, le premier single du dernier album, touche au coeur. Suit Le retour de la Tangerine, démoniaque.
Dans un clair-obscur, on pourrait parfois le confondre avec Véronique Samson. Mais musicalement Christophe tient la route, aucune trace de ringardise en vue, bien au contraire. Audacieux, il surprend, nous accroche l’attention alors que Benjamin Biolay nous avait perdu, ici même, en juin, avec ses nouveaux titres.
Le chanteur s’entoure d’une équipe de musicos classe qui va de Rachel, la bassiste à Lawrence, le percussionniste à chapeau, en passant par Christian le guitariste qui utilise un archet comme Jonsi de Sigur Ros qui a foulé cette même scène quelques jours avant.
Le live de Christophe à Fourvière est une première aussi. Jamais je n’aurais vu un ingé son retour, Philippe de son prénom, autant pris par son ouvrage, que par les mots de l’artiste, qu’il accompagne a cappella.
Entre temps, Ton visage pâle… sur une très belle mélodie donne envie d’être fleur bleue.
En milieu de set, le chanteur sort un appareil jetable Kodak, rétro à mort, pour immortaliser quelques vues sur scène. Cadeau ! Il l’offre à un festivalier.
“La loi du moment et de l’endroit”
Court entracte pour installer un “piano proto electro techno” qui n’a aucune protection. Ses cordes, son mécanisme, ses touches de ce squelette de piano sont entièrement à nu.
Débute la partie : les succès fous de Christophe. D’habitude, il laisse le choix des chansons au public. Mais le temps est compté à Fourvière et le concert doit terminer impérativement à minuit.
Il choisit de partager : Marionnettes, Paradis Perdu, Les Mots bleus en solo avec son “piano fou”. Émotions et communion avec les plus de 3 000 spectateurs.
On finit avec une orchestration qui fait furieusement penser à Creep de Radiohead (hommage au groupe qui a ouvert la saison des Nuits en juin ?) mais ce sont les paroles d’Aline qui viennent nous cueillir. Pas de lâcher de coussins verts pour cause de pluie.
Dommage, les festivaliers étaient bien mûrs pour partager cette tradition avec l’icône qui traverse les décennies.
La programmation complète du Festival FNAC Live 2016 tout juste dévoilée, USofParis vous propose une vue générale avec Benoit Brayer, co-programmateur du festival avec Nicolas Preschey. Le responsable des événements culturels de la Fnac et fou de musiques nous dévoile les coulisses de cette édition 2016 alléchante. Une interview pleine de fougue et d’énergie. Coups de projecteur sur Lola Marsch, Hyphen hyphen, Jungle, Sage et Bon voyage organisation. Des artistes, pour certains peu connus, qui devraient être des révélations pour le public parisien. Benoit se confie aussi sur quelques-unes de ses émotions musicales et personnelles.
INTERVIEW DE BENOIT BRAYER
UsofParis : Combien de temps vous faut-il pour concevoir la programmation du Fnac Live ? Benoit Brayer :C’est quasiment un an de préparation. Les premiers rendez-vous de programmation commencent en octobre, les premiers engagements également. Elle se déroule jusqu’en mars et après, on entre en phase de production. C’est un an de travail.
Dévoiler progressivement la programmation, c’est une volonté de prolonger le suspense ou c’est plutôt se laisser une plage de liberté pour accueillir un artiste qui n’a pas donné son accord ?
Non, non. La programmation, on la connaît depuis fin février début mars. Ça répond à un double besoin. Le fait de créer une dynamique de communication, comme on est un festival gratuit on a besoin de se rappeler au bon souvenir du public à intervalles réguliers. Mais ça répond aussi à des enjeux d’exclusivité de programmation d’artistes par rapport à d’autres évènements. Certains artistes ont des concerts parisiens ou sont programmés sur d’autres festivals. On séquence donc nos annonces pour ne pas nuire aux évènements périphériques. La volonté du FNAC Live n’est pas de créer un contexte défavorable aux artistes ou aux autres évènements culturels. On attend que les artistes soient passés pour qu’on puisse les annoncer sereinement sans nuire aux autres.
Combien de concerts voyez-vous en moyenne par an ?
Je ne sais pas. Je me consacre surtout à des concerts de découvertes et de nouveautés. Et ensuite, je profite des festivals pour me faire une grande bouffée d’artistes plus établis. C’est vrai que dans l’année je consacre plus mes soirées à aller voir des artistes émergeants qui pourraient être des gens que j’ai envie de défendre et de soutenir dans les mois qui viennent.
Avez-vous eu un choc scénique récent, qui soit dans la programmation ou qui ne le soit pas ?
J’en ai plein ! Vraiment tous les artistes qu’on programme cette année sont des gens qu’on a vus et qui nous ont emballés, chacun sa façon. Lola Marsh, une chanteuse israélienne que peu de gens ont vue, est une performeuse incroyable. Il faut vraiment la voir sur scène et voir son charisme, son énergie. C’est quelqu’un de fantastique !
Dans les chocs aussi, j’avoue que le dernier spectacle de Philippe Katerine, au Flow, m’a particulièrement emballé. Bachar Mar-Khalife fait partie des artistes qui m’impressionnent aussi beaucoup en live. Balthazar c’est toujours une claque quand on les voit. Ils ont une qualité de jeu, une densité, une intensité esthétique et musicale incroyable. Balthazar en live, c’est vraiment une sensation forte.
Une tête d’affiche difficile à avoir cette année, que vous n’avez pas eue et que vous auriez aimé avoir ?
Pleins ! Et je préfère revendiquer les artistes que nous avons à proposer aux gens.
Vous pouvez bien m’en citer ? Cette année, on avait vraiment envie de présenter le show de Cassius, mais c’était un peu tôt pour eux, dans la préparation. Ils ne sentaient pas que leur show serait prêt en juillet. Ils ont préféré attendre Rock en Seine fin août.
Et un artiste qui a mis un peu plus de temps à dire oui, où il a fallu un peu plus parlementer pour les dates ?
Parlementer, non, parce qu’aujourd’hui c’est la 6ème édition du Fnac Live. Il est bien installé, bien identifié. C’est un festival qui fonctionne bien avec une grosse fréquentation du public et une grosse exposition média. Donc convaincre les artistes de venir n’est pas un enjeu aussi difficile que ça l’était au début.
Après, pour les artistes internationaux, c’est vrai que c’est toujours plus long parce qu’il y a pas mal d’intermédiaires et que la FNAC n’est pas forcément identifiée en Allemagne ou en Angleterre. Pour Jungle ou Get Well Soon, on a mis plus de temps. Mais on ne peut pas dire que ça a été compliqué.
Si vous aviez à miser sur un des artistes à l’affiche que le grand public ne connaît pas forcément, lequel risque de surprendre tout le monde en live ?
Je pense que Lola Marsh peut faire sensation.
Mais pour ceux qui n’ont pas encore vu Sage en concert, il m’a excessivement impressionné à La Cigale. C’est un artiste qui propose un travail très subtil, très fin. On n’imagine pas la capacité qu’il a à transformer son répertoire du disque à la scène. C’est vraiment un très beau show, un très bon moment. C’est un artiste de grand talent, donc sans doute une sensation pour le public qui n’est pas très nombreux encore à l’avoir vu sur scène.
Pourriez-vous me dire quelques mots sur deux groupes : Bon voyage organisation et Fakear ?
Bon voyage organisation : je trouve que c’est une proposition très fun, très fraiche. Quand je les ai vus en concert j’ai été très impressionné. D’abord parce que c’est amusant, rigolo et c’est disco ! Il y a longtemps que l’on n’a pas vu ça. Mais surtout ça joue excessivement bien, ce sont d’excellents musiciens. Je trouve que lorsqu’on veut faire ce genre de répertoire, il faut que l’on soit irréprochable en termes de jeu. C’est un peu comme un clown : ça marche si c’est parfaitement maitrisé dans le timing et dans le jeu. Bon voyage organisation, ça fonctionne parce que ça joue très bien, ce sont de très bons musiciens.
Fakear : c’est probablement l’un des grands nouveaux noms de la scène électro française. Il est originaire de Caen. C’est quelqu’un qui a une proposition qui me plaît beaucoup car elle est très mixée dans ses influences, une électro très élégante, subtile, très musicale aussi. On est assez loin dans l’électro européenne hardcore.
Quel type de spectateur de concert êtes-vous ? Vous arrivez en avance ? Vous préférez être proche de la scène ?
J’arrive pour le début des concerts : je respecte le travail des artistes. J’aime être debout au fond.
Mais on capte moins les traits de visage de l’interprète.
Je vais surtout dans des salles à taille humaine. A La Cigale, au Trianon ou à la Maroquinerie, on voit la tête des gens même quand on est au fond.
Ce qui m’intéresse aussi c’est de ressentir le rapport au public. J’écoute l’artiste, j’observe le public et je vois le rapport au public. Je préfère être à l’arrière plutôt que d’être dedans, c’est une position que j’aime.
Est-ce qu’il y a eu une émotion forte dans les coulisses du FNAC Live ? Un artiste reconnaissant de sa participation au FNAC live ?
Tous les ans, on vit ce genre de moments et ce genre d’émotions.
Par exemple, il y a trois ans, Lilly wood and the Prick était déjà présent et ils avaient considéré ce passage sur le parvis comme un grand défi. C’était avant leur grand succès international. Ils avaient eu une émotion dingue de convertir le parvis à leur musique.
Et il y a deux ans Kid Wise. A la fin de leur set, les membres du groupe pleuraient tous. Ils avaient une émotion dingue de venir là. Et ça nous avait vraiment émus parce qu’ils avaient cette fraicheur et ce plaisir des premiers grands rendez-vous public.
Ça arrive tout le temps, on a plein de petits moments comme ça. C’est un des plaisirs de ce festival.
Un concert à ne vraiment pas manquer lors des précédentes éditions, un moment fort personnel ?
Il y a eu pleins de concerts super. Mais il y a deux moments dont je me rappelle.
Le concert de Fauve a été un truc dingue. C’était une fréquentation absolument colossale et il y a eu une émotion, une intensité, une communion générale qui était assez inédite.
A titre perso, je suis hyper fan de Gregory Porter. C’est une de mes fiertés de l’avoir fait venir sur un festival comme FNAC Live et de l’avoir présenté au grand public.
Alors il faut que je vous remercie car c’était une belle émotion aussi pour moi. En plus il y avait la pluie, les parapluies, c’était super beau.
J’avoue que j’ai dit à toute l’équipe que pendant cette heure-là, je n’étais pas dispo. J’étais devant, j’étais le public. C’était un grand moment.
Je ne connaissais rien de cet artiste et j’ai été pris au col de manière directe.
C’est ça qui est vraiment super dans la programmation d’un festival. On a des convictions, des partis pris et on a les moyens de proposer des choses, peu, mais on peut le faire. Ça fait partie des fiertés. Et quand c’est partagé par le public c’est génial.
Quel est votre lieu de live à Paris, la scène, que vous affectionné particulièrement ?
La Cigale ! Ça reste la salle que je préfère, de toutes les salles parisiennes. La configuration, la taille, le format, la proximité des artistes : c’est pour moi la salle idéale.
Après j’adore pleins d’autres salles. J’adore le Café de la danse. Mais si je devais n’en retenir qu’une seule à Paris ça serait La Cigale.
Votre chanson préférée sur Paris ?
J’adore la chanson de Camille Paris sur l’album Le Sac des filles.
Et sinon plus vieux, j’adore une chanson de Claude Nougaro qui s’appelle Rue Saint-Denis, qui est moins sur Paris mais qui, pour moi, est un vrai trésor.
Quelque chose de nouveau, une ambiance différente pour cette édition 2016 ?
Pas vraiment d’innovation. Ce qu’on a, c’est une programmation dans les salons de l’Hôtel de ville qui est plus ambitieuse que les autres années. Elle rassemble vraiment l’essence de l’actualité de la chanson française du semestre avec Keren Ann, Katerine, Miossec, Alex Beaupain, Vincent Delerm…
Ce qu’il y a de nouveau c’est la soirée entière consacrée aux 20 ans du Label Tôt ou tard avec une programmation concentrée sur leurs artistes. Donc on est ravi de recevoir Yael Naim, Vianney, Odezenne, Vincent Delerm et d’autres artistes.
Et puis Louise Attaque évidemment dont on n’a pas parlé jusqu’ici. C’est l’événement de l’année : la reformation du groupe. Donc on est très content de terminer le festival avec eux.
Parce que c’est la sensation du moment, pensez-vous qu’Hyphen hyphen va exploser, faire battre un record ?
C’est la grosse sensation live du moment. Tous ceux qui les ont vus une fois savent que c’est un groupe de scène, avant tout.
Est-il encore possible d’accueillir encore plus de spectateurs? Honnêtement, non. On est arrivé au maximum de la fréquentation. Là, l’ambition n’est pas de battre des records, on ne saurait plus où mettre les gens. L’ambition c’est de continuer à garder une programmation aussi qualitative, aussi diverse, aussi ambitieuse et que le public soit au rendez-vous. Avec de bonnes conditions pour le public, pour les artistes et de continuer à faire du FNAC Live un rendez-vous de qualité pour tout le monde.
Le buzz, l’activité sur les réseaux sociaux sont importants pour vous ? Est-ce que vous les regarder ? Oui je les observe beaucoup. Ça m’intéresse de voir la réaction de gens quand on révèle des traits de programmation. J’observe le retour des gens.
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Souvenez-vous 2015, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 130 000 à assister aux concerts gratuits de Christine and The Queens, Izia, Selah Sue, Django Django, Mika, The Avener, The Shoes, Rone…
Pour son excitante sixième édition, le festival parisien suit de quelques jours l’ouverture de Paris Plages et la fin de l’Euro 2016 et reprend ses quartiers sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
#JOIE ! à la vue de la programmation quasi complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “ça va snapchater à mort !”
LES deux déflagrations sonores à prévoir qui vont emporter tout sur leur passage sont sans aucun doute Hyphen Hyphen, le groupe auréolé d’une Victoire de la Musique va nous donner du love à plein poumon.
Et le cultissime groupe Louise Attaque, en tournée dans toute la France et qui a affiché sold out les 3 soirs de juin à la Cigale. Can’t wait!
Mais d’autres valeurs très sûres de la scène ne vont pas ménager les efforts pour emporter les vagues entières de festivaliers du Fnac Live à commencer par Lilly Wood and The Prick et les sonorités africaines de ses voyages, la poésie de Yael Naïm, la fougue de Jain, le charme de Vianney, la force de La Maison Tellier, les envolées de Balthazar.
N’oublions pas les jeunes artistes ou groupes qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Bon Voyage Organisation “un des groupes les plus excitants de l’année” pour Les Inrocks, Lola Marsh, I am Stragram (lauréat du Prix Ricard S.A Live Music 2016) ou encore la charmante anglaise, Lianne La Havas.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, le soleil couchant à plein régime dans le dos mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Katerine, Keren Ann, Miossec…
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2016
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Concerts gratuits !
Info importante : entrée unique par l’avenue Victoria en raison du plan vigipirate
Deux-trois titres entendus aux Inouïs lors dernier Printemps de Bourges et L’Amour s’en va, “le plus beau jour de ma vie“, commencent à nous trotter dans la tête. Nord sort la carte de la chanson française rythmée, relevée, un brin sombre. Xavier Feugray – le chanteur from Normandie qui se cache derrière ce pseudo qui aspire à l’évasion – nous a ouvert un pan de sa biographie qui a débuté à Rouen, quelques minutes avant de monter sur la scène du Point Éphémère à Paris.
INTERVIEW SELFIE – NORD
Concernant la sortie de ton EP, des mots ont-ils sonné juste ?
« Sombre mais pas plombé ». C’est exactement ce que j’ai envie de faire. De la chanson française sombre mais sans attrister ou faire ma pleureuse.
Je me censure pas mal pour ne pas être trop noir, ou glauque. C’est ma nature.
L’écriture est-elle facile pour toi ?
En fait, ça devient de plus en plus laborieux. Je deviens exigeant. Avant, je ne me posais pas trop de questions. Maintenant, je m’en pose de plus en plus : « est-ce le bon mot ? Si je dis ça, comment ça sera perçu? »
C’est une évolution naturelle. Mais je suis dans une phase où je m’en pose trop.
Je vais devoir passer ce cap, là. D’autant plus, quand tu vas te coucher et tu bloques sur un mot et qu’il est déjà 2h. C’est ça ma vie.
Sur Itunes, un commentaire frappe : « surveillez ce jeune homme, il va prendre de la place ». Pensais-tu que les gens seraient aussi bienveillants pour ton projet ?
Non. J’ai pas mal galéré, en fait, avant d’en arriver là. J’ai même pris des boulots alimentaires qui m’empêchaient de faire de la musique.
Cette fois, on a pris le temps de faire les chansons, de réfléchir sur l’univers que l’on a construit. Ce qui prouve que j’ai eu raison de me poser pour travailler sur ce disque.
Qu’est-ce qui est le plus intense chanter ou être amoureux ?
🙂 C’est le mélange des deux. C’est une énergie ! J’aime aussi bien être amoureux que chanter. Mais je ne sais pas ce que je préfère le plus.
As-tu besoin de conditions particulières pour monter sur scène ?
Je prends la scène comme un lâcher-prise. C’est comme si je changeais d’état, comme être dans une autre vie.
As-tu déjà eu une émotion forte sur scène ?
C’était juste après les attentats. Mes chansons ne résonnaient pas de la même manière. « Je suis encore vivant » est une chanson joyeuse qui offre une respiration par rapport aux autres titres. Et quand je l’ai chanté, sur scène, c’était impressionnant. On en a reparlé après avec les musiciens et même le public l’a ressenti de manière forte.
Ca nous est arrivé deux fois de suite, à Rouen (Le 106) et après à Sotteville les Rouen. On a serré les dents. J’ai encore des frissons rien que d’en parler.
Comment as-tu composé le titre L’Amour s’en va ?
C’était au moment où je bossais tout seul et j’étais seul dans la vie. J’étais un jeune chômeur mais j’avais encore mon appart.
Et j’ai commencé à bosser avec des samples. J’ai fait un instru qui durait 15 minutes environ, avec le rythme de contrebasse. A l’époque, j’habitais un appart au 4e étage, avec des mecs qui gueulaient dans la rue. Et un soir, j’ai pris mon micro pour les enregistrer, en le glissant par la fenêtre.
J’ai utilisé des éléments pour le début du morceau : « l’amour s’en va, l’amour casse-toi ». Et j’ai fait plein d’autres combinaisons.
Et après j’ai recoupé, en essayant garder cette phrase accrocheuse et ce ping-pong dans le langage. J’aime la fulgurance, quand des mots renvoient à d’autres, qui se télescopent.
Ton style vestimentaire, tu l’as conçu spécialement pour le projet ?
Je l’ai conçu petit à petit. Je voulais quelque chose d’élégant mais pas grandiloquent non plus. Je n’avais pas envie de paillettes. Je voulais de la sobriété, du noir et blanc, de l’intemporel.
Qu’est-ce qui est à l’origine de ta carrière de chanteur ?
C’est incompréhensible, honnêtement. 🙂
Mes parents étaient agriculteurs. Ils avaient le culte du travail. Et on n’écoutait jamais de musique à la maison.
Ma sœur commençait à écouter des trucs, les Doors… Et elle rapportait des disques. On écoutait Brassens, Renaud, Brel. Et le passage Nirvana…
Quand j’avais 15 ans, elle s’est acheté une guitare et je lui l’ai taxée. J’ai commencé alors à faire mes premières compo. J’étais comme un con : j’étais gaucher et elle droitière. J’ai retourné la guitare direct pour faire ma guitare, donc avec une difficulté supplémentaire.
Je n’ai finalement jamais trop fait de reprises. J’étais une sorte de poète maudit aussi. J’écrivais des poèmes à l’encre de Chine sur des feuilles. J’étais vraiment isolé.
Je dessinais aussi beaucoup. En fait, je voulais être peintre au départ.
La musique m’a permis de libérer mes émotions.
Ensuite, j’ai tout fait pour me barrer de chez mes parents. Et je me suis fait un groupe de potes en internat. Ils étaient tous musiciens et ils m’ont appris à jouer, car je n’avais jamais pris de cours.
Tu n’as jamais appris le solfège ?
Bien plus tard !
Je dois certainement avoir des lacunes…:-)
Une chanson pour parler d’amour ? Leonard Cohen a un rapport à l’amour souvent désabusé, mal barré mais très proche de lui. Il porte l’amour dans ses chansons. Dance to the end of love, je l’adore. J’ai appris dernièrement que ce n’était pas vraiment une chanson d’amour, mais sur les musiciens envoyés dans les camps. J’ai eu doublement des frissons.
Une chanson qui fait pleurer ? Lover come back to me. Elle me fait chialer.
Ou Timber Timbre, un malaise qui fait du bien : Demon host. Elle me calme direct.
Une chanson pour s’évader ? Dead Bodies de Air, sur la BO de Virgin Suicides.
Et French Cowboy, la première chanson de l’album Share Horses : This end of the story. Tu traces direct ta route.
Alors en pleine répétition de titres exclusifs, aux Red Bull Studios à Paris, et entre deux séances photo, la beauté californienne, Brisa Roché, nous a dévoilé les coulisses de composition et de production de son tout dernier album, Invisible 1.
Ne cherchez pas la raison de ce titre dans les lignes qui suivent, nous n’avons pas posé la question.
En revanche, ouvrez les yeux pour découvrir la liberté folle de création de cette artiste aussi exubérante, touchante que génialement inspirée, qui sera en concert au FLOW (Paris), le 7 décembre.
INTERVIEW
Avant de parler d’Invisible 1, quelques mots sur ta participation à la BO du film Yves Saint-Laurent ?
Je fais des musiques de films depuis longtemps. Avec ce projet, bien sûr, plus de monde a su que j’en faisais. 🙂
J’aime écrire pour d’autres artistes, écrire à partir d’un brief, d’images. C’est bien aussi de ne pas toujours suivre ses propres goûts, envies et d’être au service d’un autre.
L’album a beaucoup d’expérimentations, où j’ai justement dépassé mes propres goûts. Où j’ai fait abstraction de mes univers…
Pour Yves Saint Laurent, j’ai écrit pour des périodes distinctes, à partir du scénario. Et je n’avais aucune garantie que mes chansons soient toutes retenues.
Pour moi, les deux morceaux qui n’ont pas été retenus sont ceux qui étaient les plus intéressants. Mais je faire quelque chose avec.
Comment as-tu conçu Invisible 1 ? Que signifie « produit entre Paris et la Californie », comme on peut le lire dans le communiqué de presse ?
C’était une sorte de jeu avec moi-même. Et ça n’a pas débuté comme un album mais plus comme un projet. Je reçois régulièrement des pistes (propositions de musiques) de compositeurs, ingé son, amis… Parfois les morceaux sont bien, d’autres pas à mon goût…
Je me suis dit d’accepter, exceptionnellement, tout ce que l’on m’envoie et d’écrire dessus. Et voir comment je peux m’approprier des choses, mêmes éloignées de moi. Pourquoi, par exemple, me priver de hip-hop et R&N même si ce n’est pas ma culture ?
J’ai demandé que l’on ne m’envoie surtout pas de pistes séparées. Je ne voulais pas pouvoir bricoler.
Je pouvais faire tout ce que je voulais car installée dans mon home studio.
Sur combien de morceaux as-tu conçu ?
J’ai fait 40 morceaux. J’ai craqué sur un compositeur qui m’avait envoyé un morceau et du coup on a fait un album de 17 morceaux ensemble, entre temps.
Des 40 morceaux, j’en ai extrait une quinzaine de titres que j’ai mixé avec Versari.
Et après, j’ai filé aux États-Unis. J’ai reçu d’autres propositions de pistes en Californie et j’ai quand même continué à écrire sur certaines.
Y’avait un max d’univers qui partaient dans tous les sens. Marc Collin, mon coproducteur, a écouté l’ensemble des titres mixés et non mixés.
Quelle est la chanson la plus barrée, la plus folle ?
Elle n’est sûrement pas sur cet album. Marc et moi avons choisi les morceaux les plus accessibles.
Mais en terme de conception, pour certaines chansons, j’ai enlevé la musique d’origine complètement. J’ai enregistré les voix à partir de la piste reçue et après j’ai enlevé la musique pour en refaire une inédite, sans que les personnes avec qui je travaillais entendent le son d’origine. Et je pouvais ensuite à partir de la nouvelle musique, rajouter une nouvelle couche de voix ou réajustement. Sans oublier, l’étape d’arrangement qui suivait. Night Bus et Late Accentqui ont eu cette espèce de process « lego » où t’enlèves le bas, tu remets le haut et tu enlèves à nouveau le bas… Et c’est extrêmement kiffant.
Deux chansons m’ont vraiment accroché à la première écoute : Late Accent et Diamond Snake. Quelques mots sur Diamond Snake.
La chanson ressemble pas mal à la piste d’origine que j’avais reçue. Le morceau était dur à arranger et mixer car j’avais mis une tonne de voix, et il en reste encore. Mais on a beaucoup « cleané ». Je trouve ce morceau un peu R&N teenager et ça me plait.
Et ce qui est drôle : FIP a choisi ce titre !
C’est une chanson prise de pouvoir féminine sur l’homme. « Je n’arrive pas à savoir si t’es un serpent fait de diamants (un sexe dur) ou si t’es un lâche (car tu refuses de te redresser) ». C’est un peu méchant mais aussi drôle.
Beaucoup d’hommes se sont penchés sur ton album. Peux-tu nous présenter les principaux ?
Il y a les 13-14 compositeurs qui m’ont envoyé leurs pistes. Après on a passé un temps fou à mixer avec Versari. Ça fait déjà 2 couches d’hommes.
Après, il y a eu la recomposition de musique, une chanson faite par Versari et une autre par un autre homme. Nouvelle couche.
Après Marc a eu l’idée de Thibaut Barbillon et Blackjoy. Je n’aurais jamais pensé faire appel à Blackjoy alors que j’aurais pu penser à Thibaut et j’ai trouvé l’idée géniale !
On entend bien leur patte et les arrangements de chacun.
Thibault a apporté surtout les montées, les arrangements de fin qui n’existaient pas avant. Et Blackjoy a apporté tout ce son nostalgique dans le bon sens, funk en référence à Prince, Michael Jackson et ses amis musiciens aussi. Tu sens la chaleur de leur amitié.
Même le “masterer” a eu un boulot complet car il a fallu qu’il rassemble les sons.
Et mon éditeur qui s’est battu pour cet album existe.
Quel est le décor le plus original dans lequel tu aies enregistré ?
Dans une yourte, avec un générateur installé plus loin, dans le Nord de la Californie. Et aussi en Espagne, sur un rocher, dans une maison dont une fenêtre donnait sur la mer. J’avais installé mon matos dans la partie fenêtre en pierre très épaisse. Au milieu de nul part.
J’avais même enregistré un album entier dans un studio sans électricité, à côté de chez mes parents.
Quand tu es en Californie, qu’est-ce qui te manque de Paris ?
Ma carrière, les gens qui font partie de mon réseau, les gens qui me connaissent et qui me sollicitent. C’est l’humain qui manque.
Paris aura toujours un aspect romantique pour moi. Elle est remplie de couches de vécu, de moments forts, la pierre.
Que Paris soit une ville très européenne me touche toujours autant. J’ai vécu dans un milieu très rural. Même une grande ville américaine a un aspect excitant pour moi.
Quand tu es à Paris, qu’est-ce qui te manque de ta Californie ?
La décontraction physique.
Ce qui me manque et aussi peut m’agresser, c’est le féminisme, très à gauche. On n’a pas la pression d’être mince et sans poil, du maquillage. On peut faire du vélo en pyjama sans que ça choque.
Une chanson pour faire une déclaration d’amour ? Poison Cupde M. Ward. Un morceau très émouvant.
Une chanson pour s’évader ? Pour quitter Paris ?
Du folk, Kate Wolf. A peu près tout de Kate Wolf.
Le dandy de la chanson française, Benjamin Biolay, est de retour avec son nouvel album Palermo Hollywood. Il est tout naturel que le célèbre gone revienne enchanter les Nuits de Fourvière, au Théâtre Antique de Lyon : une des plus belles scènes de festival en France.
Palermo Hollywood, c’est un quartier de Buenos Aires. Celui où Benjamin a choisi de poser ses textes – écrits en grande partie à Paris – sur des musiques empruntant largement l’esprit argentin.
Il est clair que cet album à la patte Biolay : des compositions travaillées, des textes toujours ciselés et toujours un mixage parfait.
On sent que le Lyonnais est tombé amoureux de ce pays ou de cette ville, plus simplement. Des sons bruts captés en situation sont parsemés au fil des chansons, créant une ambiance particulière.
Salué par la presse comme l’un des meilleurs albums du crooner français, la team d’USofParis est impatiente de découvrir dans quelle mesure Benjamin transfigurera la chaleur et les orchestrations de cet album sur scène.
Il faut dire que l’on a toujours apprécié l’artiste Biolay qui dégage une réelle énergie magnétique sur scène.
#CONCOURS
Comme on aime vous chouchouter et que le concert de Benjamin Biolay est déjà complet, #USofParis vous propose de gagner 2 places pour son concert aux Nuits de Fourvière de Lyon, le vendredi 17 juin 2016 à 21h30.
Pour participer, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au mardi 14 juin à 23h59 pour participer.
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Mais avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre à cette date et que vous serez bien à Lyon ! 😉
Prépare tes tympans, le Weather Festival revient ! Et cette année, il promet un max de son. Toujours une programmation léchée, avant-gardiste et captivante de musique électro et quasiment H24. Nouveau format donc prévu pour cette édition 2016 qui accueillera les amateurs de beats du 3 au 5 juin au Bourget. #CantWait !
Avec plus de 100 artistes à l’affiche, le Bourget va se transformer en un énorme dancefloor, qui va vibrer un max pendant 3 jours.
Les quatre scènes Printemps, Été, Automne, et Hiver sauront faire la part belle aux mix de tous ces artistes réunis pour un week-end de fête. Et vu le lieu, ce ne sont pas les voisins qui seront dérangés.
Les amateurs de sons électroniques pourront trouver leur bonheur parmi ces line-ups plutôt prometteurs. On a déjà repéré deux bogosses qui risquent fort de marquer vos oreilles : le Tunisien Loco Dice et l’Allemand Dixon.
Alors pour débuter ce mois de juin dans une déferlante sonore de pure qualité, ce concours est pour vous.
#CONCOURS ! Pour passer une journée de pure électro et good vibes, nous t’offrons la possibilité de gagner1 pass pour 2 pour le dimanche 5 juin 2016au Weather Festival, de 12h à minuit.
Pour tenter ta chance, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous avant le dimanche 29 avril 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 pass pour les concerts du dimanche 5 juin.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifie que tu es bien disponible le 5 juin pour laisser sa chance à tous et toutes !
Ce n’est pas courant qu’un groupe, d’autant plus frenchy nous émoustille musicalement et visuellement. Avec Rester avec toi, les Fils du Calvaire ont donné le coup d’envoi de leur fantaisie. Fils de… le premier album surprend tout autant qu’il enthousiasme.
Plus étonnant encore, le groupe a Le Dernier Passage, documentaire unique sur la grotte de Chauvet.
INTERVIEW
UsofParis : Est-ce qu’il y a une phrase à propos de votre album, que vous avez lu ou entendu, qui a fait mouche ?
Damien : Oui, j’ai pu lire que l’on était un peu le renouveau de la chanson française. Clément : J’ai pas encore tout lu, tout vu et en plus je crois qu’il y a plein de journalistes qui reprennent des phrases issues du dossier de presse.
Oui, c’est comme la question “Pourquoi Fils du Calvaire ?” Ce n’est pas la peine ? Clément : Oui, merci… J’aime cette question. Je m’appelle Clément ! 🙂
Si vous n’aviez pas fait de la musique qu’est-ce que vous auriez fait ? Damien : Rien d’autre. Je ne me suis jamais posé la question de faire autre chose. Clément : Entre clochard et surfeur 🙂
Tu n’es pas très blond pour être surfeur ! Clément : Parce que je suis né à Paris mais c’est mon vrai destin. Damien : Jamais rien d’autre ne m’a traversé l’esprit. Depuis que j’ai six ans, je me dis que je serais musicien. Point barre. Clément : C’est vrai qu’il s’intéresse à beaucoup de choses de façon très large, mais jamais au point d’un faire un métier. Damien n’a jamais eu cette tentation… Damien : C’est comme une vocation ou un appel de foi.
Un appel de foi, carrément ? Damien : Honnêtement, je le vis comme une religion. Je fais de la musique huit heures par jour, parfois même plus, même dans ma tête. C’est comme quelqu’un qui rejoint … Clément : Les ordres 🙂 Damien : C’est pour ça que je ne me suis jamais posé la question. Jamais. Je ferais toujours de la musique. C’est un besoin vital.
Quel était ton premier dieu de la musique ? Damien : Charly Parker ! J’ai vu Dieu quand j’ai écouté Charly Parker. Son son a guidé ma vie.
Quelle chanson est la plus déjantée de votre album, en termes de texte ou de production ? Damien : Peut-être Angel Dark, le concept est assez marrant et assez déjanté. Clément : C’est une lettre d’amour à une pornstar. Damien : Une pornstar de Jo (Johnathan, le 3ème membre du groupe, NDLR), elle était sa préférée de toute son enfance. Clément : Il a eu enfin l’opportunité de l’exprimer. Damien : Les Fils du calvaire ce n’est pas très déjanté.
Mais vous êtes quand même originaux, un peu borderline ? Damien : Pour nous, on avait fait un pas en arrière dans le « déjantage ». Clément : C’était notre projet maturité (rires) Damien : Qu’il n’y ait pas de mal entendu.
Vous n’allez pas me faire le coup de l’album de la maturité… 🙂 Clément : Non, pas encore. On attend le prochain 🙂
Une chanson de votre album qui est parfaire pour bien pécho ? Damien : Rester avec toi, elle est pas mal. Clément : Et Aux toilettes pour être un peu plus trash. Ça dépend de l’heure à laquelle tu fais ta proposition. 🙂 Damien : Elles sont toutes pour pécho ! Clément : C’est un album de mec qui a envie de pécho en tout cas. Damien : Il y a la chanson Single Boy dans notre album, je trouve que c’est clair. (Rires)
Et bien justement, est-ce qu’en réalisant un clip sur une cuvette de WC, ça change le regard des femmes ?
C : On ne sait pas encore. L’album est sorti depuis trop peu de temps pour avoir des conclusions. Et en plus, on est déjà marié.
Ah merde… Damien : Faudra couper cette phrase… 🙂
Faut jamais dire qu’on est marié si on veut avoir du succès en musique ! Clément : Si tu veux avoir du succès en rentrant chez toi par contre… 🙂
Trois adjectifs pour décrire votre compère ? Clément : Petit c’est un adjectif ? 🙂 Damien : Clanique, drôle et intelligent. Clément : Musical, maigre, « insomnisant » : il entraine les autres dans ses insomnies. 🙂 Ça fait trente ans que ça dure ! Damien : Ça fait trente ans que je l’empêche de se reposer. 🙂 Clément : J’ai l’impression que j’ai 60 ans là. 🙂
Comment vous faites pour encore bien vous entendre ? Évoluer dans la même direction ? Clément : En dehors de l’amour que l’on se porte, il y a l’amour de choses que l’on partage et l’amour de choses que l’on a envie de découvrir. Damien : Et les choses que l’on a construite ensemble. Ça fait presque trente ans.
Il y a des histoires d’amour qui se finissent mal aussi ? Alors c’est quoi le secret ? Clément : Mais tu viens de divorcer toi ou quoi ? 🙂 Damien : Tu ne connais pas cette phrase de Montaigne quand il parle de La Boétie ? Il dit « parce que c’était lui, parce que c’était moi ». Parce que tout le monde leur demandait, car ils étaient tout le temps ensemble. Et c’est ce qu’ils ont trouvé à répondre. Je pense que c’est la meilleure réponse. Clément : Oui, c’est bien dit. C’est très validé !
Une émotion forte en live ? Clément : Pour le moment comme c’est les premiers live, c’est intense à chaque fois. La musique est déjà très en place. Pour le son, on se cherche encore un peu. C’est un peu normal, c’est un nouveau projet, de nouvelles circonstances, une nouvelle musique, une nouvelle approche. Il n’y a rien de mieux que les heures sur scène pour valider un travail. On est encore un peu dans ces moments-là.
Donc, l’émotion la plus forte vécue pour l’instant sur scène c’est le trac ! 🙂
Qu’est-ce qui vous a pris de faire une musique pour une grotte ? (La Grotte de Chauvet NDR) Damien : On a eu la chance d’être sollicité pour ce projet extraordinaire. Clément et moi, on est passionné d’histoire, de civilisation et de connaissances en général. Et là, c’est les premières œuvres artistiques humaines, les plus vieilles sur Terre. Clément : Deux fois plus vieilles que Lascaux. Damien : Et l’impact que ça a sur nous en tant qu’artistes de participer à faire revivre cette œuvre, c’est extraordinaire.
Et comment s’est passée l’écriture ? Damien : C’était dur. Clément : Mais le plus dur ça a été d’être obligé d’artistiquement s’effacer car l’œuvre que l’on met en avant ce n’est pas le film, ni la musique, c’est cette grotte. C’est le travail de ces hommes-là, qui sont en fait les mêmes que nous aujourd’hui, en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Et c’est cela qu’il fallait mettre en lumière. Faire que le voyage soit agréable pour les gens sans que l’on soit prenant. Damien : Sans jamais aussi donner une émotion trop triste ou trop joyeuse, pour ne pas trop guider le spectateur et lui laisser sa sensibilité.
Au final, l’expérience est réussie ? Damien : C’est un des plus beaux projets sur lesquels on ait travaillé de notre vie. On a intégré une superbe équipe faite de scientifiques, de réalisateurs, d’archéologues… Clément : Des mecs qui ont une technique de fou pour filmer, une technique qui n’existe même pas encore à Hollywood. Le Français qui a inventé cette technique pour filmer, et qui habite à Londres, la NASA lui emprunte maintenant pour les prochaines représentations de Mars. T’imagines ?
On a la chance d’être en contact avec ces gens-là, skyper avec eux au quotidien pour échanger. C’est fabuleux pour nous. Damien : Un musicien n’est pas censé discuter avec toute l’équipe. Clément : Justement, comme on te disait, cette soif de curiosité, de civilisation, là on l’embrasse. Hier, on était encore avec le chef de ce projet Jean-Michel Geneste, qui est le plus grand spécialiste de l’art pariétal au monde.
Votre dernière claque musicale ? Damien : Spooky Black, un artiste qui devient connu. C’est une espèce de rap électronique, lent. C’est des petits blancs du Minnesota, de la campagne. Clément : Tu croises une voiture par jour. Ils font tout eux-mêmes, super ghetto. Mais pas ghetto urbain du tout. Leurs conditions sont ghetto dans le sens qu’ils n’ont pas de grand studio. Mais la musique est pure. Ils en ont rien à foutre d’un format, ils n’espèrent pas plaire, ils n’espèrent pas passer en radio. Ils s’expriment et ça c’est beau. Comme les mecs de la grotte d’ailleurs : c’est une expression qui est pure, qui n’est pas conditionnée, qui n’est pas que produit-produit-produit.
Quel est votre meilleur spot à Berlin ? Damien : Salon zur Wilden Renate, un club, c’est là où on a nos studios. Clément : C’est notre maison… C’est deux anciens immeubles berlinois où toutes les pièces sont reliées les unes aux autres. Il n’y a aucun dancefloor commercial de plus de 200/300 personnes. C’est comme des apparts en fait, tu passes de pièce en pièce avec des décos de plus en plus folles.
D : On a un étage dans ce club où sont nos studios. C’est notre lieu de vie.
Un spot à Paris ?
C : Le Parc des Princes 🙂
D : Le restaurantL’Amaréede notre ami Nicolas Sfintescu, 5 rue de la Fontaine au Roy.
Et à Barcelone ?
D : Chez Cañete ! Tu manges… (Sifflement).
On est plutôt bouffe…
Est-ce que vous avez eu une rencontre artistique un peu folle récemment ? Damien : Julien Quentin, un musicien avec qui on travaille actuellement. C’est un pianiste classique de renommée mondiale. Là, on part le rejoindre. On collabore ensemble. Clément : Maintenant, dès qu’il n’est pas en tournée, il est chez nous au studio. Il arrive avant nous et il part après nous. Damien : On se nourrit mutuellement. C’est une des dernières rencontres fortes de notre vie musicale. Clément : Même humainement, il s’est passé quelque chose.
Qu’est-ce qu’il vous apporte ? Clément : C’est un virtuose du piano classique. Damien : Mais il ne te fera jamais sentir qu’il est meilleur que toi. Il est très humble. Il est à l’écoute de tout ce que tu peux lui apporter plutôt que de donner une leçon à quelqu’un. Clément : Et il a soif de découvrir d’autres musiques. Damien : On lui ouvre des portes.
Et vous allez le faire monter sur scène ?
Damien : Oui, c’est déjà fait. On l’invite quand c’est possible, il a sa propre carrière.
Il y a quelques semaines, nous partagions nos premières impressions de Oliver Twist, le musical, lors de la conférence de presse. Cette semaine sort le clip du titre Fastoche, l’occasion pour nous de vous faire rencontrer Ladislas Chollat, le metteur en scène et de Nicolas Motet qui joue le rôle-titre.
INTERVIEW Ladislas Chollat
UsofParis /Joan : Nous étions invités aux répétitions. De voir tout ce travail prendre vie sur scène c’est assez magique. Surtout la scène finale… Ladislas Chollat : …qui n’est pas encore au point, mais ça va ça s’améliore.
Pour moi, c’est très imparfait, c’est toujours étonnant de montrer un travail comme ça, qui est en cours. Mais c’est un exercice.
C’est un peu le comble du metteur en scène, de ne jamais être totalement satisfait et de toujours trouver quelque chose à revoir ? Il y a quand même des fois où je suis satisfait, où je suis ravi et c’est d’ailleurs les soirs les moins fatigants pour moi puisque je n’ai rien à noter. Je ne suis pas toujours insatisfait, au contraire. Il y a même un moment donné où je dis « Ça y est, je l’ai vu le spectacle aujourd’hui, maintenant il est à vous, il faut qu’il vous appartienne et que je disparaisse ». La mise en scène c’est quelque chose de soluble, ce n’est pas fait pour exister, pour moi c’est fait pour disparaître. Je préfère qu’on me dise « Quel beau spectacle ! » plutôt que « Quelle belle mise en scène ! ». La mise en scène n’est pas là pour exister, elle est là pour porter le texte, les artistes, etc. Elle n’est pas là pour être en avant, elle est là pour être digérée.
Pourquoi avoir choisi de travailler sur Oliver Twist, le musical ? En fait, vraiment parce que les musiques de Shay Alon m’ont séduites et les paroles écrites par Christopher Delarue également.
Quand j’ai découvert l’œuvre je n’avais pas lu le roman, je l’ai lu récemment. L’œuvre est importante, écrite par épisode pour des journaux. Et, à vrai dire, je ne me serais pas dit : “je vais monter Oliver Twist au théâtre.”
C’est vraiment leurs musiques et ce que la poésie de leurs musiques amènent à l’œuvre. C’est ça un bon musical finalement, c’est quand la musique apporte au livret et que le livret apporte à la musique. Il y a des personnages géniaux, très complexes, psychologiquement très intéressants. Il y a beaucoup de méchants dans cette œuvre, et les méchants c’est génial à travailler.
Quand je me lance dans des projets j’essaie à chaque fois de faire les choses les plus diverses possibles.
On le voit avec vos différents projets comme Momo, Résiste, … C’est le propre du metteur en scène de se fondre dans des univers. Je suis quelqu’un d’assez ouvert, je crois que mes choix me ressemblent car je suis quelqu’un qui aime aussi bien La Callas que France Gall. J’essaie de faire le spectacle qui me ressemble.
Avez-vous vu Oliver!, le musical de Londres ? Non. Quand je monte une œuvre, je ne cherche pas trop à voir les autres. Je peux aller voir une œuvre au cinéma car c’est différent. Par exemple, j’ai vu Oliver Twist de Polanski. J’ai peur des influences négatives et à vrai dire si je vois que c’est très bien, ça va m’enlever de l’envie. J’ai peur que ça imprime des images et que je me mette à recopier. D’ailleurs, quand je vais voir une grande œuvre extrêmement bien montée au théâtre, je sais que je ne la monterai pas. Parce que si ça a été bien, je me dis : « Qu’est-ce que je pourrais faire de plus ? J’ai été satisfait de ça. »En revanche, quand je vais voir des œuvres et que cela ne me plait pas du tout, là ça me donne envie de créer.
C’est la première fois que la Salle Gaveau va accueillir une telle production. Est-ce que cela limite votre mise en scène ? En fait, il y a plein de choses qui sont impossibles à faire, dès que j’ai vu la salle j’ai su. Du coup je me suis dit « qu’est-ce qu’on peut ? » et c’est ça qui est intéressant. Dans ma façon de penser je suis plutôt très positif, je pense toujours à « Qu’est-ce qui est possible ? », « Comment on réalise le rêve ? » Je regarde toujours le verre plein et pas le verre vide. Et, à Gaveau, j’ai vu la hauteur, je me suis dit qu’il y avait des dessous de scène et qu’on pourrait faire des trappes. Donc on va faire des trappes pour faire venir des choses du sol. Ce qu’elle ne peut pas faire, le deuil en a été fait le premier jour où j’ai ouvert la porte.
La présentation était sur une scène centrale, ce sera le cas à la Salle Gaveau également ? Pas du tout. C’est moi qui ai voulu une scène centrale ici. J’ai voulu montrer exactement ce qui ne sera pas à Gaveau. Je voulais montrer l’esprit, je ne voulais pas montrer le spectacle. Ce n’est pas ça que vous allez voir, on vous donne une idée de ce que vous allez voir. Je voulais générer l’envie.
Quel est votre dernier coup de cœur musical ? Benjamin Clementine que j’adore. C’est celui dont la voix récemment m’a le plus « Wow », ça me fait partir. Il y a aussi Selah Sue.
La comédie musicale que vous préférez ? Billy Elliot, The Musical et Hamilton que j’ai vus récemment à New York et que j’ai adoré. Avant c’était Billy Elliot. Je répondais toujours Billy Elliot. Maintenant je dis Billy Elliot et Hamilton.
En français ? La dernière que j’ai vu et que j’ai beaucoup aimé, mais ce n’était pas en Français, c’est Singin’ in the rain au Châtelet. Je préfère, en fait, ce qui est anglo-saxon.
INTERVIEW Nicolas Motet
USofParis/Joan : Tu as été découvert dans The Voice Kids, tu as eu beaucoup de propositions après ? Nicolas Motet : Après The Voice Kids, j’ai eu la chance de faire une émission sur Disney Channel, Disney Talents, qui était chorégraphiée par Kamel Ouali. C’était une très bonne expérience et après cette émission c’est là qu’il y a eu Oliver Twist.
Pourquoi as-tu dit oui ? Quand j’ai entendu la toute première chanson Ce qu’il faut faire, c’était juste au piano, il y avait les paroles écrites sur un post-it que j’ai appris comme ça. On m’avait demandé de l’apprendre très rapidement, sur le coup. Et tout de suite, quand je suis sorti je me suis dit « Wow ! ». En fait, la première fois que j’ai entendu la chanson, Shay le compositeur m’a appelé et m’a demandé de venir pour chanter. On était juste tous les deux. Il m’a filmé en train de la chanter mais je ne savais pas du tout pour quoi c’était. C’est après qu’on m’a demandé de revenir pour la chanter devant les casteurs. Par la suite, quand j’ai découvert le projet en intégralité je n’ai pas regretté une seconde.
Tu as le rôle-titre, c’est ton premier grand rôle, ce n’est pas trop stressant ? Sachant que je suis le plus jeune, j’ai encore tout à apprendre. Je suis entouré d’une troupe qui a un talent incroyable et qui a beaucoup d’expérience. Ils sont vraiment là pour moi, m’aident beaucoup et s’assurent que je ne stresse pas trop. Il y a le stress du rôle-titre, mais entouré d’une troupe comme ça je sais que tout ira bien.
D’où te vient cette envie de chanter ? A partir du moment où j’ai su marcher, j’étais déjà en train de danser. On a des vidéos de moi prises avec une vieille caméra où je chante et danse dans le salon. Ma mère pensait que c’était juste quelque chose comme ça. On m’a inscrit à un club de sport, car on pensait que c’est ce qu’il me fallait. Mais ça ne collait pas. Je leur ai dit qu’il ne m’avait pas demandé ce que moi je voulais faire, et c’est là qu’une amie a proposé à ma mère une école de comédie musicale. Je me suis inscrit, j’ai fait mon tout premier stage à 8 ans et j’ai tout de suite accroché, j’ai adoré et j’ai continué.
Quand le spectacle va commencer en septembre, tu vas être pas mal exposé, tu appréhendes ce moment ? Ca va me faire bizarre ! Mais bon dans la rue je suis enveloppé dans des dizaines de couches pour ne pas tomber malade. Pour le moment, cela m’est arrivé une fois.
Quel est ton dernier coup de cœur musical ? L’album de Troye Sivan que j’ai beaucoup aimé.
La comédie musicale que tu préfères ? J’ai toujours toujours aimé Cats.
Tu joues avec Prisca Demarez, qui tient le premier rôle à Mogador… Oui ! Je l’ai vue en plus et c’était génial !
Et si je te demande une comédie musicale française ? Starmania.
La chanteuse américaine, Vanessa Carlton, de retour en France, pour un concert unique à la Flèche d’Or, le mardi 17 mai 2016. Vos invits à gagner ici même !!
Vanessa Carlton ? Ce nom ne vous dit rien ?
Mais si ! Souvenez-vous de ce tube : A thousand miles, avec son clip mettant en scène la chanteuse, traversant différents paysages américains, sur son piano roulant !
Ça y est ? Ça vous revient ?
Après ce tube mondial, Vanessa Carlton a sorti plusieurs albums qui sont plutôt passés inaperçus en France, mais qui lui ont permis d’avoir une carrière aux USA.
En octobre dernier, est sorti outre-atlantique son nouvel album Liberman. Il a été très bien accueilli par la critique.
Vanessa n’a pas quitté son instrument fétiche : le piano ; mais c’est clairement la voix qui a été mise en avant. Une voix qui nous transporte au fil des titres entre pop, rock et folk, avec un petit côté rétro qu’on adore. Cet opus est l’occasion pour la chanteuse d’entamer une tournée américaine et canadienne.
Fort de ce succès, Liberman est sorti en France et en Europe, il y a quelques jours. La New-yorkaise en profitera pour donner quelques concerts, notamment à Paris le 17 mai à la Flèche d’Or.
Bonus : visite le site officiel de Vanessa, laisse ton mail et reçois un EP 3 titres en exclu !
#CONCOURS
Envie de découvrir ou re-découvrir Vanessa Carlton sur scène ? #USofParis vous propose de gagner 2 invitations pour son concert le mardi 17 mai 2016 à 20h à la Flèche d’Or à Paris ?
C’est super simple. Il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au samedi 14 mai à 23h59 pour participer !
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).