Après une tournée estivale réjouissante (Nuits de Fourvière Lyon, Festival Days Of, Paris), Damon Albarn nous revient en tête d’affiche du Festival Les Inrocks édition 2014 ce mercredi au Casino de Paris.
Toujours aussi généreux, l’ancien leader de Blur nous a une nouvelle fois donné une leçon de pure humilité, ne masquant pas son attachement : “Paris is like my second home“. Le problème c’est qu’il est trop londonien pour s’installer définitivement dans la capitale.
D’un naturel rare, il assure un show en pleine proximité avec son public. Pas d’oreillettes retour son qui pourraient l’isoler comme tant d’autres chanteurs et le faire rater une réaction du public.
Ses retours sont sur scène, à l’ancienne, pour s’assurer une totale liberté de manoeuvre et de déplacement. Il réagit au quart de tour et à l’ouïe fine, le quadra.
Y’a quelque chose de punk dans l’idée de ne rien feindre, le jeans tombant, il sourit et excite le public pour faire sortir le meilleur.
Et Albarn fait le show, un vrai. Alternant moment de pur délire avec les reprises de Gorillaz, Spitting Out The Demons en entrée de set, Clint Eastwood avec en guest Oxmo Puccini –en français dans le texte et qui finira en nage à la fin du titre – et des instants plus intimes, au piano, adoucissant sa voix, comme sur Everyday Robots et le superbe Out of Time.
Rien n’est fake ni calculé. Même ses coacs à la guitare, ses digressions sur un vieux titre qu’il n’a pas chanté depuis longtemps.
Son regard de pro navigue dans chaque recoin de la salle, et du côté du balcon bien assis essayant de le faire se soulever définitivement. Mais la Ministre de la Culture, Fleur Pellerin, au premier rang restera bien en place.
Deux titres encore, intenses et grisants accompagné de ses choristes : Mr Tembo et Heavy Seas of Love, Damon quitte la scène avec un large sourire et la satisfaction d’avoir à nouveau enflammer Paris.
Nouvelle claque pour nous.
D’autres photos de la soirée avec Moodoïd et Ibeyi à retrouver sur le site officiel du Festival Les Inrocks : www.lesinrocks.com/musique/yntht/post/damon-albarn-moodoid-ibeyi-deuxieme-soiree-du-festival-les-inrocks-philips
“Et dis bien que c’est un album de filles : écrit, composé, chanté et produit !”
Ce n’est pas à nous que les sexy Brigitte s’adressent mais à une blogueuse finissant son interview, juste avant nous. De dos, on croirait voir les silhouettes de danseuses du Crazy Horse, la coupe de cheveux parfaite, toutes de noir vêtues sur fauteuils rouges.
Un duo de couleurs, une gémellité qui joue avec nos sens et des sourires qui désarment. “Tour à tour on se fait la cour“, les mots du premier single sont bien trouvés.
Aurélie et Sylvie jouent la carte de la complicité directe mais pas feinte, pour accompagner la sortie de leur deuxième album A bouche que veux-tu.
Un album dansant, avec du love, des perles sensuelles, des brins d’audace, des “titres péplums” comme elles le disent et de la liberté pure. Oserez-vous suivre Brigitte jusqu’au bout de la nuit, comme nous ?
INTERVIEW GLAM !
United States of Paris : Faut-ils être endurantes pour supporter le rythme d’une tournée qui s’est prolongée et reprendre le jeu de la promo maintenant ? Aurélie : On a la chance de faire un métier qu’on adore. On est très heureuses même si le rythme est foufou. Sylvie : Et puis c’était un rêve. On était tellement fatigué sur la première tournée mais on avait tellement la pêche. Tu te rappelles (à Aurélie) ? Dès qu’on se retrouvait toutes les 2 dans un taxi… Aurélie : On s’endormait… Sylvie : Et on se disait : la chance qu’on a de vivre tout ça ! Aurélie : On est surtout reconnaissantes.
C’est grisant d’être une Brigitte sur scène, glamour, sexy ? Sylvie : Y’a plein de femmes qui s’habillent bien, qui s’apprêtent… Aurélie : Ça fait partie de notre choix et du plaisir qu’on a. On a rêvé à quelque chose qui nous paraissait totalement fou et impossible par rapport à nos rêves de petites filles. On avait envie de donner corps à nos rêves avec des robes à paillettes. La première fois qu’on en a parlé, on écrivait nos premières chansons et on se disait : ce serait génial de s’habiller comme dans un film de Jacques Demy ou comme Marilyn Monroe, Rita Hayworth…
S’octroyer cette liberté, c’est énorme. Il n’y a pas de difficulté à être une Brigitte, et si ça en était une, en général la difficulté nous amuse !
Quelle a été La rencontre forte pour vous ? Aurélie : Joey Starr ! On l’a rencontré lors de la précédente tournée. Il compte beaucoup pour nous. Il a toujours été présent, il nous a suivies… Une relation privilégiée et magique s’est installée en filigrane. Y’a très peu de temps, pour une émission sur France Inter à laquelle nous participions, il a été interviewé sur notre nouveau titre.
Et ce qui est incroyable – c’est un garçon impressionnant, très masculin – c’est l’un des garçons qui comprend le mieux notre démarche et ce que nous essayons de raconter. Il est extrêmement sensible et fidèle en amitié.
Quels sont les mots de Joey Starr qui vous ont touchées ? Sylvie : Il disait : “pour comprendre leur musique, il faut les comprendre elles.” C’est mignon !
Et une anecdote de tournée ? Aurélie : On en a eu 1000 !
Une tempête peut-être ? Aurélie : On a eu oui avec un concert belge très froid. C’était au mois de juin et il faisait 6 degrés. Il pleuvait et nous avions un vent à 80 kilomètres/heure. C’était n’importe quoi. Sylvie : Le public était en doudoune, capuche, sans parapluie car le vent était trop violent. On se disait : “il n’y aura personne.” Aurélie : Et pourtant ils étaient tous là. Et nous en face en robes qui s’envolaient. Nous avions très peur d’avoir très froid. Et nous avons bu du rhum brun avant de monter sur scène. Nous avons fait ce concert avec des fous rires et en nous disant que c’était certainement notre live le plus catastrophique. Pourtant notre ingénieur du son nous cite encore ce show comme le meilleur de tous nos concerts. Sylvie : Il faut préciser que les guitaristes qui se réchauffaient les mains en se soufflant dessus entre chaque chanson.
Comment écrivez-vous et composez-vous ? Sylvie : C’est dans la continuité. On écrit tout et compose tout ensemble, tous les jours. Aurélie : C’est ça le vrai jeu de Brigitte : c’est cette écriture à 4 mains. Un vrai pingpong. Sylvie : Et puis c’est tellement facile de travailler ensemble. Pourquoi s’en priver ?
Quelles sont les nouveautés sur cet album ? Aurélie : Y’a beaucoup de morceaux composés en débutant par les rythmiques, sans ajouter aucun instrument harmonique. Et nous avons écrit les mélodies sur cette base. C’est étrange et c’est ce qui fait la couleur assez dansante et la sensualité des rythmes de cet album, par rapport au précédent.
Il est beaucoup plus musical du coup, car il est construit au départ sur de la percussion, de la batterie et de la basse.
Un accident pendant la genèse de l’album ? Aurélie : La chanson chinoise ! Sylvie : Ah oui. Quand on débuté la composition de l’album, on s’est dit : on voudrait une chanson chinoise, un slow… “Et si on faisait un reggae ?”
Le slow on ne savait pas trop comment s’y prendre, et la chanson chinoise non plus. Aurélie : Pourtant on avait très envie de cette chanson. Sylvie : On est allé en Asie et on est revenu avec une mélodie. On a tourné autour, c’était amusant. On a écrit plein d’autres mélodies en parallèle. Et finalement on en a fait un reggae, Plurielle. Aurélie : On avait pourtant essayé plein de textes pour cette chanson. Sylvie : On n’avait qu’un seul mot, début de phrase, Oser, que l’on ne voulait pas mettre dans la chanson. Et finalement on l’a mis.
Quelle est la première paire d’oreilles qui écoute vos nouveaux titres ? Aurélie : Ma mère. C’est toujours des moments très émouvants. Je m’y prends très mal. Je tente de faire la chanson avec la guitare.
Je me trompe dans les couplets. Et puis je suis émue. Je la vois avec ses yeux de maman sur moi qui a une émotion totale. Et je chiale à chaque fois que je chante.
C’est vraiment nul en fait, car je pense que ce qu’elle entend n’a rien à voir avec les versions de l’album.
Quelles divas se sont penchées sur votre disque ? Aurélie : Celles qui nous font danser tout le temps après les concerts depuis des années. Sylvie : Donna Summer, Diana Ross, Dionne Warwick…. Aurélie : C’est toutes les femmes en D…
Quelles sont les autres musiques qui vous ont influencées ? Aurélie : Bobbie Gentry a été très présente aussi, on l’a beaucoup écoutée lors de l’écriture. Et les parties de cordes qu’on a coécrits avec Disco – super instrumentaliste et arrangeur – découlent de sa musique. Il y a aussi Michael Jackson et son album Thriller. Sylvie : On écoute beaucoup de musique car on adore danser ! On danse sur scène et on danse après, dans les loges où la musique n’est jamais assez forte. On a un problème de sono. Aurélie : Qu’il faut qu’on règle. Sylvie : Tu crois que c’est assez fort en l’écoutant dans l’après-midi. Et sorties de scène, on veut absolument monter le son. Aurélie : C’est notre grande frustration.
Qui se cache derrière vos comptes Twitter et FB ? Aurélie : C’est nous ! J’ai vu tes tweets. Sylvie : On répond toujours sur FB, même si ce n’est pas dans la minute.
La dernière claque musicale, autre que vous ? Aurélie : Notre album ! Si quelqu’un l’avait fait à notre place j’aurais été dégoûtée ! Sylvie : The Doest une bonne claque. Je suis un peu énervée, en fait. J’aurais bien aimé faire ces titres. Aurélie : Christine and the Queens, j’aime aussi. Au studio où l’on prend nos cours de danse, on entend souvent dans les étages ceux qui s’échauffent sur ses titres. Et je trouve ça tellement cool. Ça marche si bien.
Brigitte, nouvel album A bouche que veux-tu Sony Music sortie le 17 novembre
Brigitte en concert et en tournée : 19 novembre à la Cigale, Paris – sold out 5 et 6 mai à l’Olympia, Paris – réserve vite ! Givet, Strasbourg, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Lyon…
Photos de concert shootées au cours de la #CreativeLiveSession #3 au Yoyo à Paris
C’est un évènement auquel nous vous proposons de prendre part le 20 novembre prochain. Le french singer, poilu et romantique, Sébastien Tellier va se produire pour un concert acoustique, le premier de sa carrière, lors de la soirée Electric, qui se déroulera Porte de Versailles.
Conçu spécialement pour l’événement, le troubadour barbu va vous offrir un voyage cosmique qui risque certainement vous emmener dans une orbite qui lui est propre.
Ce qui est sûr c’est que cette figure à part de la scène française, qui se transforme à chaque nouvel album, prêcheur universel, guerrier indien ou encore Dieu Bleu, saura vous proposer une soirée totalement innovante avec une set-list spécialement revisitée.
Rendez vous à ELECTRIC, lieu d’exception choisi pour accueillir la Carlsberg’s Suite.
Vous passerez une soirée exceptionnelle dans un cadre privilégié et une ambiance toute particulière parmi les cosmonautes dansants et bien d’autres surprises.
Vous pouvez tenter de gagner vos tickets sur le site Facebook de la soirée, et aussi ici, sur votre blog préféré ! C’est pas le pied ?
CONCOURS
Vous souhaitez assister au concert acoustique de Sébastien Tellier à Paris Porte de Versailles , le jeudi 20 novembre à partir de 21h ?
Pour cela rien de plus simple, envoyez-nous un mail, avant le 15 novembre 2014 à 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Tellier) en nous disant en quelques mots pourquoi vous voulez assister à cette soirée : usofparis@gmail.com
Le gagnant sera tiré au sort parmi l’ensemble des participant et recevra un mail lui confirmant son lot (2 invitations) et l’adresse du rendez-vous.
Monogrenade, l’autre groupe québécois que nous affectionnons particulièrement avec Karkwa, est de retour en France, avec un album qui fait planer. Des cordes emballantes, Des notes de piano poignantes, les synthés qui titillent les planètes, la voix d’ange de Jean-Michel font de Composite un petit joyau musical.
Jean-Michel Pigeon, le leader du groupe, était de passage à Paris, heureux de retrouver les terrasses parisiennes pour un verre de vin au prix modéré (12 dollars canadiens à Montréal), accompagné d’un nouveau visage au sein du groupe, rayonnant et souriant, celui de Julie Boivin, violoniste.
Après une belle tournée française au mois de novembre dernier et une participation aux Francofolies 2015, Monogrenade est de retour à paris pour une date précieuse afin de vous emporter le coeur de l’autre côté de l’Atlantique ou tout en haut dans les airs. Cela dépendra de votre niveau de sensibilité affichée. RDV au CentQuatre le 15 juillet !
INTERVIEW
United States of Paris : Comment se passe la promo ? Jean-Michel : C’est plus facile de parler de cet album, car c’est un vrai concept à la différence du premier.
En fait, pour Tantalele concept c’était qu’il n’y en avait pas ! Il n’y avait que des chansons dépareillées réunies ensemble. C’est pour cela qu’on avait mis des méduses et tentacules pour montrer le côté bizarre de l’album.
Julie, comment s’est faite la rencontre avec le groupe ? Julie : En fait, on départ j’étais une fan, j’avais vu le groupe en show et nous avions des amis en commun dont Marianne Houle, la violoncelliste. Je suivais l’actu du groupe via sa page Facebook.
La rencontre s’est faite un peu au hasard, j’ai dû remplacer un membre du groupe. Jean-Michel avait besoin de quelqu’un de plus stable. Et la vibe était super bonne. On s’est très vite senti à l’aise. Et il m’a ensuite demandé de rester.
Jean-Michel, quel est l’atout de Julie ? Jean-Michel : Elle est jolie ! USofparis : Ca ne suffit pas ! Jean-Michel : Le public quand il voit un groupe sur scène n’imagine pas forcément tout ce qui se passe derrière, en coulisses. Y’a beaucoup de paramètres pour ça fonctionne : musicalement, humainement, disponibilité. Avec Julie tout s’est fait tout seul, alors que l’équipe était déjà bien en place. Ca nous a rajeuni l’esprit. On était une sorte de vieux couple, un couple usé.
Ca fait quand même 5 ans qu’on est ensemble ! Même si ce n’est pas long, c’est très intense le vie de groupe.
Dans quel mood étiez-vous lors de la conception de l’album ? Jean-Michel : Pour le 1er album, on était parti dans le Nord, dans un chalet pour s’isoler. On avait travaillé dans l’urgence.
Cette fois, on s’est dit : on se s’isole pas, on se donne pas une date. Et au final, la conception a duré un an. On a même fait des prises de son à Paris, en tournée et dans mon studio à Montréal. On a vraiment pris notre temps, ce qui rend l’album si unique.
Quel morceau est né à Paris ? Jean-Michel : Le Fantôme ! On a été invité dans un studio, mais on était léger en matériel. J’avais des petits bouts de chansons. Et au final, ça a été une vraie surprise de se retrouver avec une chanson, composée ici même.
Le morceau Composite a débuté ici aussi. Le piano, la basse et batterie ont été enregistré à Paris Et nous avons finalisé à Montréal.
Julie, quelles étaient tes impressions pour cet album Composite ? L’as-tu entendu comme une fan ? Julie : Je suis arrivée pour le lancement de l’album et pour les lives.
Et je suis encore fan de la musique que l’on fait. J’ai trippé plus avec le 2e que le premier. Je suis fan d’électro, de synthés et je trouvais que l’ensemble colorait vraiment bien l’album, avec les cordes. Y’a une belle cohérence dans l’album.
Quel est le mystère autour du titre Métropolis ? Jean-Michel : Nous avons 5 versions de cette chanson. La première date de la fin de Tantale, elle était minimaliste, juste électronique, avec seulement le refrain écrit. Après, nous avons fait une version hybride avec un peu de cordes. Ensuite, juste les cordes et la voix. Et ensuite, retour à l’électro en entrant dans un studio et découvrant plein de nouveaux synthés que je ne connaissais pas.
Et ce sont ces synthés qui ont donné la couleur de l’album.
Qu’avez-vous voulu dire dans cet album ? Jean-Michel : L’album traite de l’être humain. J’adore la psychologie et psychanalyser les gens. Julie : Jean-Michel sent les énergies, il y a quelque chose dans le feeling. Il comprend vite les gens. JM : La thématique, c’est la complexité des gens. Composite rappelle qu’on est composé de plein de paramètres : la génétique, l’environnement dans lequel on grandit, les choix qu’on fait. Ce tout nous modifie. Par exemple, j’ai comme eu une famille quasi parfaite, dans un village où tout le monde s’entendait. Une belle jeunesse. Arrivé à l’âge adulte, ça a été un peu une claque, j’était plus tout à fait adapté. Je ne veux pas être pessimiste mais je suis un peu déçu par l’être humain. C’est pour ça que je n’ai pas beaucoup d’amis.
L’accueil du disque est-il différent au Québec et en France ? Jean-Michel : Ce qui est marquant c’est que certains journalistes au Québec m’ont reproché mes textes. Je ne me considère pas comme un écrivain non plus. Mais un a même écrit que c’était de l’immaturité littéraire. Alors qu’en France, ceux qui ont écouté ont dit l’inverse, que les textes étaient beaux.
Une émotion qui est l’origine de ta carrière ? Jean-Michel : J’ai commencé dans un groupe anglophone en tant que guitariste. On faisait beaucoup de tournée, en van. On faisait beaucoup de spectacles tous les soirs. Et j’ai comme ressenti l’envie de me consacrer à ma propre musique. Le fait de voyager, de rencontrer des personnes, d’interpréter ses chansons, je trouvais que c’était un bel accomplissement. Julie : J’ai commencé à l’âge de 5 ans le violon. J’ai toujours eu des facilités. Je ne jouais pas 6 heures par jour, mais plutôt 2 heures et je faisais autre chose à côté. La musique fait partie de ma vie, c’est naturellement que j’ai fait des études sur ce sujet. En parallèle, j’écoutais la radio, j‘aimais la grosse pop, le RnB et Christina Aguilera. En fait, je pense que j’aurais aimé être chanteuse !
Un moment fort avec le groupe ? Julie : Le lancement de l’album au Québec ça m’a touché. On avait beaucoup répété le live, mais on ne savait pas vraiment quelle direction donner pour nos concerts. Et on avait rendez-vous dans une grosse salle pour le tout premier concert :La Tulipe à Montréal. Y’avait une tempête de neige dehors, on s’est dit qu’il n’y aurait personne et puis on est arrivé et on a vu la salle comble. C’était mon premier vrai show avec Monogrenade. Impressionnant. JM : Ca faisait longtemps qu’on avait pas vu le public. Tout le monde était gentil ! Sur scène, ça marche toujours. On peut se chicaner avant et une fois sur scène, tout roule. Avec deux, trois bières après le concert : on retombe dans les bras les uns et les autres.
Dernière anecdote ? Jean-Michel : Au Québec, on se fait toujours comparer au groupe Karkwa, c’est devenu presque récurrent. C’était même devenu une blague. On a fait la rencontre des membres du groupe à Paris. Lors de notre balance, ils sont arrivés pour nous saluer.
MONOGRENADE, nouvel album Composite Atmosphériques
MONOGRENADE en concert
aux Francofolies de la Rochelle, le 12 juillet
à PARIS le 15 juillet au 104
Toujours sur les routes de France, Yodelice a sorti son premier album live Like A Million Dreams en septembre dernier, pour célébrer les 10 ans de carrière. C’est donc l’occasion d’avoir le son de ses lives endiablés en permanence sur vos oreilles.
Petite précision, il ne s’agit pas d’un live d’une date unique de concert comme on a trop souvent l’habitude, mais des lives.
Cet album a en effet a été enregistré durant la tournée 2014, qui s’achève actuellement avec encore quelques dates pour le découvrir ou le revoir sur scène.
On clôture de ce dernier tour, une soirée qui promet d’être démentielle le 14 novembre au Zénith de Paris.
Yodelice est un artiste à part sur la scène française. Ce disque donne donc la mesure de son talent de compositeur et de musicien et fait ressortir son côté Guitar Hero, dans la pure veine des 70’s.
On retrouve cette influence dans le son général de l’album. Les guitares sont assumées, souvent saturées, la batterie est bien présente, et des chœurs soulignent certains titres.
Cette influence n’est pas que dans le rendu sonore. Avec la voix de Yodelice, on oscille entre Jim Morrison (The doors) et Robert Plant (Led Zeppelin). Avec cette manière – qui est plutôt inhabituelle – de rompre le rythme musical, on se replonge dans les morceaux qui fleurent bon les grandes années du rock . Mais ce sont les touches électroniques qui ancrent ces titres et cette voix dans notre époque. Un vrai moment de musique !
L’occasion est trop belle pour ne pas vous proposer de découvrir cet artiste sur scène. United States of Paris vous propose donc de gagner votre Pack Live Yodelice histoire d’avoir un souvenir de ce show !
CONCOURS
Vous êtes fous de cet artiste barbu ? Le Pack Live Yodelice est fait pour vous. A la clé : vos 2 places et 2 albums Like A Million Dreams !
Pour cela rien de plus simple, envoyez-nous un mail, avant le 11 novembre 2014 à 23h, avec vos nom et prénom, adresse postale (avec en objet Yodelice) à : usofparis@gmail.com
Le gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevra un mail lui confirmant son lot (2 places et 2 albums)
La rentrée musicale est pop sur United States of Paris. Après un remix de grands tubes versions orchestre, nous vous proposons de partager notre enthousiasme pour le retour de la pop girly et dance-floor : FM LAETI. L’interprète à succès de Rise in the sun nous revient avec For the Music gorgé de pulpe de bons vibes. Rien de péjoratif sous cette appellation, mais des chansons fraîches et rythmées qui égayeront les jours d’automne qui rétrécissent.
FM Laeti c’est tout d’abord la voix : Laeti alias Laetitia Bourgeois. Chaude, parfois langoureuse, elle donne une profondeur aux 12 titres de l’album. FM, c’est François-Marie, à la guitare et au clavier. Mais pour For the music, le duo est devenu trio. Pierre-Marie, le frère de FM s’est fait producteur de l’album. C’est sans compter Marlon B. batteur de son état, qui co-réalise ce deuxième opus de FM Laeti, notre Solange Knowles made in France.
Avec ces 11 titres originaux, FM Laeti nous entraine dans son univers gorgée de belles intentions pour nous envoyer voltiger dans les airs. On commence avec le premier extrait Wanna Dance taillé pour les soirées endiablées, dont le remix de Fred Falke va tourner en boucle sous les spotlights.
On continue par Sanctuary invitant à un chevauchée romantique dans les grands espaces. Classe et sans froid pour se frotter à la reprise de Run Run Run du groupe Phoenix.
Bon plan, découvrez l’intégralité de l’album sur Deezer.
On réserve vite pour le concert de FM Laeti le 24 novembre au Nouveau Casino.
CONCOURS
L’équipe vous propose de gagner un album For the Music de FM Laeti
Pour cela rien de plus simple, envoyez-nous un mail, avant le 15 novembre 2014 à 23h, avec vos nom et prénom, adresse postale (avec en objet FM Laeti) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (1 album).
Bonne chance à toutes et tous !
FM LAETI, nouvel albumFor the Music
(Pigalle Production)
Plus d’infos sur la page Facebook de FM Laeti Pour des contenus exclusifs, la newsletter officielle est ici !
Follow sur : @fmlaeti_music
Auren c’est un joli brin de voix qui nous enchante depuis plusieurs mois maintenant avec J’ose. Un second album de ballades et de chansons tour à tour variet et pop. Des chansons en français dans le texte qui n’ont pas à rougir dans le paysage musical actuel. Bien au contraire, Auren a laissé parler ses multiples facettes et ses nombreuses influences (Johnny Clash, Chris Isaak, Francis Cabrel…) pour notre plus grand plaisir.
La Lyonnaise affiche un beau palmarès de dates de concert et de premières parties dont la dernière avec le groupe Yodelice.
Au cours de cette tournée, elle fait une halte, courte, à Paris, le mardi 4 novembre à l’Européen. L’occasion de se laisser charmer par son écriture sensible, rêveuse et amoureuse.
En attendant son concert, voyageons un peu avec cette session acoustique enregistrée à Woodstock (USA). Auren et Marine Futinnous offre une version acoustique – bord de rivière du tube de Nancy Sinatra :These boots are made for walking.
CONCOURS
UsofParis vous offre vos places pour le concert d’Auren, le mardi 4 novembre 2014 à 20h30 à L’Européen, Paris.
Envoyons-nous un mail avec vos nom et prénom (avec en objet Auren) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e) au sort parmi les participants et ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 places de concert). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes bien dispo le 4 novembre pour laisser la chance aux autres participants.
Bonne chance à toutes et tous !
Auren en concert le mardi 4 novembre
à l’Européen 5, rue Biot
75017 Paris
“Paris c’est une blonde. Ça c’est Paris ” Mistinguett, reine des années folles
La brunette incendiaire, Carmen Maria Vega, transfigure la reine des nuits parisiennes tous les soirs au Casino de Paris. Son interprétation de Mistinguett est le meilleur atout possible pour vous inciter à assister sans attendre à la création de la rentrée qui affiche un beau succès et des prolongations jusqu’au 18 janvier 2015.
Que savent au juste les jeunes âgés d’une p’tite vingtaine d’années au sujet de Mistinguett ?
Pas grande chose. À peine connaissent-ils le nom de son partenaire de scène et amant pendant 10 ans, Maurice Chevalier. Cet homme qu’elle a sauvé de l’Allemagne alors qu’il était prisonnier de guerre.
Le couple Mistinguett / Chevalier était aussi mythique qu’orageux, à l’instar de Sacha Guitry et Yvonne Printemps. Et c’est par un de leurs coups d’éclat en coulisses que débute cette histoire romanesque sur la scène du Casino de Paris. Jacques Pessis, véritable conteur des destinées célèbres (Edith Piaf, Jacques Brel…), s’est attelé à non pas conter la vie et la carrière foisonnante de cette chanteuse et meneuse de revue. Il a préféré sélectionner un épisode dont le contexte, les personnages et la trame pourrait être un parfait scénario de film.
Et dès son apparition, Carmen Maria Vega est une incarnation parfaite de Mistinguett. Gouailleuse, joueuse, espiègle, ce personnage était taillé pour la jeune chanteuse qui connaît la scène comme sa poche.
Déjà suffisamment à l’aise, la chanteuse n’hésite pas à blaguer avec ses partenaires, à rajouter de courtes répliques, histoire de pimenter l’ensemble. (Synonyme d’incorrigible). En coulisses, la chanteuse avoue “aimer les personnages qui maltraitent les autres“, suivi d’un éclat comme on aime.
La première partie du spectacle n’enchaîne pas les tours de chant comme on pourrait l’attendre d’une comédie musicale classique.
Au contraire, son écriture tend les fils des personnages pour s’y attacher et en saisir leurs évolutions. Mistinguett, la première, ne pourrait être résumée à ses caprices de vedette en début de récit. Les failles et autres aspérités sont plus nombreuses qu’il n’y paraît à première vue.
Côté musique, les succès de l’artiste trouvent une seconde jeunesse avec la réorchestration et surtout les chansons originales composées par Alain Chamfort, Bertrand Allagnat, Jean-Pierre Pilot et William Rousseau, sur des textes de Vincent Baguian … Ça emporte forcément.
Autour de Carmen MV, une galerie de comédiens-chanteurs excellents dont Patrick Maktav, Cyril Romoli. Et l’occasion de retrouver Fabian Richard, l’inoubliable interprète de Cabaret(saison 2006-2007 aux Folies Bergère) dans la peau de Scipion, parrain de la pègre de Pigalle.
Quant aux costumes signés Frédéric Olivier, ils n’ont rien à envier aux plus belles revues de Paris et de Broadway. Ils en étourdiront plus d’un et d’unes dans la salle.
MISTINGUETT, reine des années folles le spectacle musical
avec Carmen Maria Vega (Mistinguett), Patrice Maktav (Léon Volterra), Cyril Romoli (Jacques Charles), Fabian Richard (Scipion, le voyou), Mathilde Olliver (Marie), Grégory Benchenafi (Harry Pilcer)
Mise en scène : François Chouquet
Chorégraphie : Guillaume Bordier
Livret : François Chouquet, Jacques Pessis, Ludovic-Alexandre Vidal
Toute l’actu du spectacle Mistinguett sur le site officiel : www.mistinguett-lespectacle.fr
Mistinguett, reine des années folles l’album disponible
Capitol Records
Pour sa soirée de lancement de la saison 2014/2015, le Mégaphone Tour a choisi la scène du PAN PIPER le 27 octobre. Cette soirée sera assurée par des artistes ayant déjà profité de ce dispositif : Askehoug (Mégaphone 2010) et Viktor Coup?K (Mégaphone 2014) et un artiste partenaire : Tom Poisson.
Le Mégaphone Tour est un programme d’aide à la promotion et la diffusion des artistes sur scène. Et pour une (des rares) fois, ce dispositif n’est pas réservé aux Parisiens, mais il est déployé à l’ensemble de notre belle hexagone.
Le Mégaphone Tour c’est donc une tournée. Oups, le Mégaphone Tour c’est donc 4 tournées par an, avec pour chacune d’elle 3 artistes : 2 sélectionnés par un jury de professionnels et le dernier invité pour son parcours musical et professionnel.
Café concert ou premières parties, ces groupes se produisent dans tout type de lieux partenaires.
Vous aimez les découvertes musicales ? Etre les premiers à voir sur scènes les groupes qui seront incontournables dans quelques mois ?
Cette soirée est pour vous….
CONCOURS
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail avant le 21 octobre 2014 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Mégaphone) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e) au sort parmi et ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 places de concert). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes bien libres le 27 octobre 2014 pour laisser la chance aux autres participants.
Bonne chance à toutes et tous !
Mégaphone Tour avec Askehoug, Viktor Coup?K et Tom Poisson
le Lundi 27 octobre à 19h30
au Pan Piper
2-4, impasse Lamier
75011 Paris
La déferlante Christine and The Queens nous aurait presque fait oublier nos premières amours d’électro-pop made in France. YELLE se rappelle à notre bon souvenir, en cette rentrée, avec un album pop acidulé, euphorique, cash, véritable élixir de jeunesse – les trentenaires gagnent bien 10 ans à son écoute. Des titres taillés pour le dance-floor et parfaits remèdes pour les réveils difficiles et jetlag qui défrise. Pose Complètement Fou sur tes oreilles pendant tes trajets métro ou RER, crois-nous : l’effet Yelle est garanti !
Rencontre avec la chanteuse quelques jours avant la sortie de son nouvel album, au milieu de sacs entiers de popcorn. Crazy !
L’équipe a participé à l’écoute en avant-première de l’album de Yelle à la boutique My Crazy Pop. Le spot idéal pour les gourmands et pour rappeler le cadre original de la photo de couv’ de Complètement Fou !
Il faudra attendre l’arrivée de la trentenaire pour connaître les coulisses de cette image aussi énigmatique que troublante avec ces tonalités nationales. Vrai ou faux popcorn, collant ou pas ?
Avec le sourire qu’on lui connait, Julie nous confie que les flocons de maïs ont été peints la veille du shooting. Problème : passé une vingtaine de minutes (sur les 45 min de la séance) la peinture a commencé à renvoyer ses effluves dans le nez de l’artiste, non sans lui causer quelques troubles de l’attention.
Le trio de couleurs (bleu, blanc, rouge), “on s’en est aperçu après coup !” avant de rajouter : “on a essayé de rajouter le nom sur la pochette, mais ça ne fonctionnait pas, l’image se suffit à elle-même.”
Notre chanteuse aimée des ricains et des frenchies expat’ revient sur sa rencontre avec le cultissime Dr. Luke. Ce n’est pas le groupe qui a cherché à collaborer avec le producteur américain mais bien l’inverse. Fan de Ce Jeuet de Safari Disco Club et”passionné de musique et de mélodies parfaites”, il voulait voir comment les membres de Yelle travaillaient, après les avoir vus en concert. Invitation est lancée à poser leurs valises dans sa maison à Malibu, quelques semaines plus tard. “Ambiance très familiale, Dr. Luke était très à l’aise. Au début, c’était très spontané. Il n’y avait pas encore l’idée de faire un album avec lui.”
Et pourtant Complètement Fousera entièrement façonné par la patte de ce faiseur de tubes : de Katy Perry (I Kissed a Girl) à Avril Lavigne ou encore Kesha. Le producteur en a profité pour présenter des membres de sa team rapprochée, comme Cirkut ou Oliver au groupe. L’album sera ensuite masterisé par Antoine Chabert aka Chab, l’ingénieur du son de Random Access Memories de Daft Punk.
Un pedigree de noms talentueux impressionnant pour un groupe français, bien décidé à ne pas abandonner sa langue maternelle. Classe !
Pour les coulisses, Julie se souvient d’avoir écouté le premier album de James Blake pendant la composition de cet album : “un disque déstabilisant !”
Le titre sulfureux Nuit de Baiseétait au départ une instru réalisée en studio par GrandMarnier (Jean-François Perrier). Il y a posé une voix témoin, la sienne. Julie, de retour, écoute le morceau et est emballée. GrandMarnier acceptera de laisser sa voix pour la version II, du titre dans l’album. “Mais il ne chantera pas sur scène !” rigole notre jolie brunette.
Et cet accueil des States, comment elle l’explique ? “C’est assez fou, des profs de français sont venus à nos concerts avec leurs élèves. Certains font des analyses de texte de nos chansons en classe !”
Et puis il y a eu les participations au festival Coachellaen Californie, en 2008 et 2011. “Dans une ambiance très chaude, tu passes ton temps à chercher des brumisateurs !” Ce festival affiche un nombre de people au mètre carré étourdissant, accompagnés de cohorte de paparazzis.
En backstage, le groupe croise Mitch Buchannon (David Hasselhoff) qu’ils avaient rencontré à Londres quelques mois auparavant, lors de la première partie de Katy Perry. Il leur avait alors promis de revenir les voir en Californie. Et c’est ce qu’il a fait.
Pour preuve la photo souvenir que l’on retrouve facilement sur le web, à laquelle il faut rajouter la Marseillaise en fond sonore, chanté par le comédien culte d’Alerte à Malibu.
Et pour celles et ceux qui se demandent si Complètement Fou tient toutes ses promesses en live. L’ambiance surchauffée de la Release Party au Nouveau Casino, il y a quelques jours, confirme que les nouveaux titres sont taillés pour la scène.
En attendant, ce sont les States qui auront la primeur de voir Yelle en live, avant un retour au pays que l’on souhaite joyeusement débridé.
Complètement Fou, nouvel album de Yelle
(Because Music – Kemosabe)
Yelle en concert au Casino de Paris le 11 octobre !
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