Dans la sphère musicale aujourd’hui, les fille à guitare sont très nombreuses. Anaïs, Carla Bruni, Marie Cherrier et la nouvelle scène française vous laisse de marbre ?
Une petite nouvelle frimousse qui a fait son arrivée, risque de vous faire changer d’avis: Marie-Flore !
Espiègle et franche, Marie-Flore nous invite a des ballades sensuelles et mélancoliques.
Sur son EP Feathered With Daggers les titres sont remplis de fraîcheur.
Un style musical épuré que oscille entre une pop lumineuse et un rock douillet comme sur le titre Waste of time.
Une guitare bien pensée avec une voix douce qui peut rappeler les tonalités et la voix de Charlotte Gainsbourg notamment sur le titre By the Dozen. Feathered with Daggers, le titre éponyme de cet EP flirte aussi avec le Air de la BO de Virgin Suicide.
Le ton de ces titres oscille donc entre torpeur, langueur et plénitude.
Un disque à écouter pour un moment de détente avec l’être aimé, sur le canapé, un dimanche maussade de grisaille.
Produit par Robin Leduc, l’EP de Marie-Flore est disponible (en digital uniquement) depuis le 24 avril 2013
Tracklisting :
1 – Feathered With Daggers (en duo avec Gregg Foreman)
2 – By The Dozen
3 – Sybillin King
4 – Waste Of Time
5 – Wolves’ Breath
Et nous ne saurions trop vous conseiller de découvrir cette artiste sur scène d’autant que son minois est des plus charmants !
Marie-Flore en concert le 14 juillet 2013 à 19h (with a band)
au Trabendo
Parc de la Villette
211 avenue Jean Jaurès
Paris 75019
C’est sous une chaleur de plomb que la communauté eurockéenne a reçu deux coups en plein visage :
l’un porté par les jouvenceaux irlandais de The Strypes, l’autre par le collectif Fauve.
Première série d’uppercuts, infligée par les quatre ados irlandais de The Strypes, en tout début d’après-midi à la Green Room, devant un peu moins de 5 000 privilégiés qui ont vu éclore l’avenir probable du rock’n’roll.
En un peu moins d’une demi-heure et 9 morceaux, The Strypes ont su dérouler une partition puissante qui a emballé le public. On commence par être étonné de voir débarquer ces quatre garnements sur scène, gonflés d’assurance et d’arrogance maligne. Puis on oublie leurs visages d’enfant, comme on finissait par croire aux mini Queen du clip The Miracle. Puis on se contente d’apprécier le blues rocks et le rock’n’roll rétro, rappelant Johnny Cash, The Stray Cats ou Ten Years After – notamment le morceau I’m Going Home pour les fans du Péril Jeune de Cédric Klapisch.
C’est ainsi que le « pub band » a électrisé une foule qui n’a pas cessé de grossir au fil des morceaux : tous des singles en puissance avec, entre autres, Blue Collar Jane et Hometwon Girls, déjà plébiscités au Royaume-Uni et en Irlande. On sait qu’avec le concours du producteur des Beatles et des Sex Pistols, Chris Thomas, ils travaillent à un premier album qui devrait sortir à l’automne et ne pourra que cartonner ! Retenez leurs noms : Ross Farrelly (chant et harmonica), Josh McClorey (guitare), Pete O’Hanlon (à la basse demi caisse) et Evan Walsh (batterie), ils sont promis à un bel avenir en tête des charts.
Ensuite, une gifle, voire plusieurs gifles d’affilée, cette fois assénées par le collectif Fauve au Club Loggia à 23h. Leur musique ne ressemble à rien d’autre, c’est d’ailleurs le message que véhicule leur logo, le sigle « ≠ ».
Les membres du groupe ont auto-intitulé leur style musical le « spoken words », mélange de slam et de pop. Et cela fonctionne, car Fauve a su donner de la densité rythmique à leurs morceaux désormais célèbres sur internet : Blizzard,Kané, Haut les Cœurs et l’hymne Nuits Fauves.
Ils ont su dépasser le dépouillement musical assumé de leur 1er EP Blizzard pour se tourner vers une « épiphanie » pop. Quand les Fauves sont lâchés dans l’arène, les textes tapent également plus fort et insufflent une fureur de vivre proche de l’effet – supposé ! – des drogues récréatives. Le chanteur, qui n’a pas tenu en place pendant une heure, et ne se fixait que pour danser frénétiquement à la manière de Ian Curtis des Joy Division, a scandé sa poésie musicale rageuse sans faiblir. Bref, ceux qui se considèrent plus « comme des artisans que comme des artistes » ont frappé un grand coup dans le festival.
En vrac. Trois ans après un passage discret aux Eurockéennes, c’est sur la grande scène en début de soirée, que les membres de Two Door Cinema Club, arborant une coiffure piquée à Morrissey, ont, malgré un début de concert en-dedans, réveillé le festival à la fin de leur set grâce aux singles entêtants Something Good Can Work et un What You Know survolté !
C’est par la grande porte qu’ils ressortent de cette 25ème édition.
Un peu avant, au soleil couchant, Lou Doillon et ses musiciens, dans un set pop-folk maitrisé, ont réussi le pari d’exister dans une édition 2013 très rock, notamment grâce à une excellente reprise de Should I Stay or Should I Go de The Clash.
Petite déception pour Kavinsky, jouant trop sur la corde minimale et il est vrai desservi par une sono en bout de course.
Grosse programmation pour fêter le quart de siècle des Eurockéennes 2013 !
Même si tous les festivaliers attendent fiévreusement le concert de Blur, un concert que l’on sait d’avance aussi exceptionnel qu’inoubliable,
le vendredi fut une belle entrée en matière musicale, notamment grâce à l’électro pop baroque de Woodkid.
En fin d’après-midi, Lilly Wood & The Prick, révélation du public lors des Victoires de la Musique de l’année 2011, ont su arracher une Green Room pleine à craquer – 13 000 personnes -, lors d’un set bourré d’adrénaline, bien huilé et sans artifice.
Après 13 morceaux issus de leurs deux albums, enchainés tambours battants, avec un énorme travail sur les arrangements, tantôt rock, rappelant les intros des tubes de The Gossip, tantôt disco pop, jouant dans la même cour que les Scissor Sisters, la messe était dite !
Le public conquis.
Nili Hadida, cheveux rouges et chemisier kitsch, chanteuse survoltée mais toujours juste, a réussi dès le premier morceau – le single Where I Want to Be (California), issu du 2ème album sorti en 2012, The Fight – à attraper le public et à l’entrainer grâce à des mélodies ferventes. The Prick (Benjamin Cotto), en état de grâce, a honoré les festivaliers de riffs aiguisés et maitrisés. En somme, un groupe qui a véritablement su transformer l’enjouement navré de leur répertoire en une décharge brute d’électricité.
Deux heures plus tard mais toujours devant une Green Room bondée, Woodkida embarqué les Eurockéennes dans son univers esthético-musical, jusqu’à nous mettre la chair de poule.
Outre Brooklyn, 2ème morceau de son 1er EP « Iron », Yoann Lemoine a déroulé huit morceaux de son album « The Golden Age » dans un set millimétré, au cours duquel les cuivres épiques et les percussions tribales ont rapidement transcendé les festivaliers.
Dans une interview pour Le Nouvel Obs’ en mars 2013, il déclarait : « Je suis obsédé par ce que je vais transmettre, par le fait que ma présence ne soit pas inutile ».
Qu’il se rassure, grâce à des morceaux phares, dignes de péplums ou de films de SF – I Love You, Iron, The Great Escape – il a laissé une trace indélébile dans le livre d’or des Eurockéennes. Yoann Lemoine, casquette vissée sur la tête, toujours en interaction avec le public, les mains levés, le poing serré, au service d’une mise en scène rappelant ses talents de graphiste et de réalisateur, a su hystériser les festivaliers pendant une petite heure où le temps était en suspension. Mention spéciale pour Run Boy Run, dernière du concert, qui a électrisé le public pendant 8 minutes d’anthologie qui ont vu s’affronter les airs grandioses, l’orchestration symphonique, et le déchainement des instruments, avec comme résultat une sorte de chevauchée fantastique des temps modernes.
Un petit mot aussi sur Gesaffelstein, qui a fait sauter son public lors d’un set enivrant, aux sonorités mystiques. En revanche, petite déception sur Archive, qui n’est pas parvenu à déchainer son public, et qui est apparu comme une copie affadie de Massive Attack. Dommage, parce qu’on aime quand même leurs albums.
L’opération “Play Me I’m Yours” se poursuit jusqu’au le 8 juillet prochain.
Peut-être avez-vous déjà croisé un de ces pianos posé au coin d’une rue ou dans un endroit insolite comme aux Docks / Cité de la Mode et du Design.
Ce samedi 6 juillet à 14h30, BABX prendra part à cette opé originale en s’installant dans la très belle et historique Galerie Vivienne à Paris.
Ce mini-concert gratuit sera l’occasion pour le chanteur de reprendre des morceaux de Thelonious Monk, pianiste et compositeur de jazz américain mais aussi de son dernier album Drones Personnels.
Christine and the Queens c’est le nouveau phénomène musical électro-pop du moment. Elle est, avec Lescop, le son qui manquait à notre Ipod. Et c’est imparable : dès que vous aurez chargé son EP Nuit 17 à 52, celui-ci n’en finira plus de vous remercier.
Un Nouveau Casino sold out, une participation au Festival Fnac Live 2013, des dates à l’étranger et l’artiste tisse petit à petit le cercle de ses fidèles.
Magnétique, charmeuse et bourrée d’humour, Christine n’est pas à mettre dans la catégorie : étoile filante de la musique.
Avec un sens inné de la scène et de la mélodie, cette ancienne normalienne et danseuse classique, à la pleine carrure pour une carrière longue durée, un peu à la manière d’une Camille, changeante et radieuse.
Pour célébrer cet EP publié chez Because, l’équipe d’United States of Paris a fait exceptionnellement coup double en réalisant une vidéo pour le nouveau Mag des Docks – la Cité de la Mode et du Design et une interview-photomaton pour le blog.
INTERVIEW PHOTOMATON
United States of Paris : Comment abordes-tu ce nouvel exercice: la promo ? Christine and thé Queens : J’aime assez ça en fait. Les interviews, les photos. Je ne sais pas si c’est parce que je suis totalement narcissique (rires) ou parce que j’aime aussi expliquer le projet. Ça fait partie intégrante du travail d’échanger sur ce nouvel EP qui vient de sortir.
Comment décrirais-tu ton style musical ?
Je dirais liberté. Liberté de danser, de bouger. Liberté de mélanger les langues, de dire des phrases qui peuvent paraitre étranges au premier abord. Je pense à “Christine est sale”
qui en France fait un tabac à la fin de mes concerts.
En Angleterre, il y a quelque chose de très particulier qui se passe pendant les concerts quand je chante : “I actually do enjoyed being a cripple“ (j’aime être abîmée). Et il y a un petit moment de flottement au cours duquel les anglais me regardent bizarrement, car ils comprennent tout de suite ce que je veux dire.
J’aime jouer sur des changements de perspectives de ce type, pour surprendre les gens.
Est-ce que les anglais sont réceptifs à ton univers ?
J’avais un peu peur. J’avais en fait le syndrome de la Française qui monte en UK. En fait, ça c’est plutôt très bien passé.
J’ai fait des petits showcases (Brighton, Londres). Il y a des choses qui marchent toujours. La danse, un petit lancé de paillettes à la fin, ça marche. C’est universel.
Et sur quelle chanson trippe le public anglais ?
Y’a la chanson The Loving Cup de l’EP. Une chanson très Michael Jackonienne – enfin je trahis mes goûts. À l’écoute du titre, on m’a dit “great groove !“
Est-ce que ton concert au Nouveau Casino affichant complet, c’est le début de la consécration pour toi ?
C’était très troublant car j’étais habituée à ne pas être attendue, à devoir défendre le projet devant des spectateurs qui ne me connaissaient pas. Quand je suis arrivée sur scène, le public était déjà au top de l’amour (sourire).
Pour être franche, je ne m’en souviens pas du concert. Car ça m’a mise dans un état d’émotions fortes. Je me souviens d’avoir été très heureuse.
Quand le public connait ton univers, ça porte tellement que tu ne t’en souviens plus !
Quel rapport as-tu avec le public ?
Je sors assez vite de scène pour rencontrer le public et vendre mes disques. Et souvent, on vient me dire des choses très intimes très rapidement. J’ai aussi fait un concert en Italie où tout le public entier – c’était très commedia dell’arte – me parlait pendant le concert. Je ne comprenais rien et répondais “Si”. Les gens sont très réceptifs au côté théâtral de mes concerts.
Comment t’es-tu initiée au voguing ?
Une de mes Queens de Londres m’a conseillée de voir le documentaire Paris is burning. Ça a été une révélation. Je me suis pas mal documentée ensuite. Mais j’étais un peu vexée en fait. Car j’avais l’impression de découvrir un mouvement secret. Et puis, ça a commencé à exploser, avec des reportages TV et des expos à Paris.
Je viens de découvrir le waacking, c’est un genre de danse qu’on trouvait dans l’émission Soul Train, aux Etats-Unis.
Je continue de creuser pour trouver des trucs un peu inédits.
Comment définirais-tu ta danse ? Un hybride de plusieurs influences ?
Oui, c’est tout à fait ça. Je ne suis pas une spécialiste du voguing. J’aime en fait piocher dans plein de choses: Michael Jackson, Bob Fosse (qui a influencé Jackson) et même Pina Bausch qui alliait danse et théâtre.
Et parfois ça vient tout seul, sur le vif du sujet. Je ne sais pas ce que je fais. Il arrive que sortie de scène, on me parle de déhanchés dont je n’ai aucun souvenir.
Quelle est ta première émotion musicale ?
J’ai eu des émotions musicales assez fortes, jeune. Mais celle qui m’a fait ressentir l’envie d’être chanteuse, c’est Björk. Je l’écoutais au collège. Avec elle, je me disais que ça pouvait être beau d’avoir un projet musical, car elle est une artiste complète. Et elle était vraiment novatrice dans ses sons. C’était frappant de l’écouter pour la première fois.
A quel moment as-tu senti que tu étais à ta place sur une scène ?
J’ai commencé à croire à la réalité de ce projet quand j’étais en première partie de The Do à Strasbourg. C’était un peu n’importe quoi. J’étais toute seule avec mon ordi qui buguait. Mais le dialogue était tellement fort avec le public que je me suis dit qu’effectivement j’étais à la bonne place. Et qu’il fallait que je continue. Strasbourg 2011, La Laiterie.
Tu remontes sur la scène du Fnac Live cette année, après une première participation en 2012… Le Fnac Live ! Oh la la ! La situation paraissait désespérée. Tout le monde était complément désolé pour moi. Mon équipe était stressée car j’étais toute seule face à cette place de l’Hôtel de ville.
Mais j’aime bien les situations un peu kamikazes. Ça me met un peu dans un état second. Ceci dit, je crois que j’avais l’air d’y être dans cet état parce que j’ai regardé une vidéo après où j’avais l’air folle. Mais c’était bien aussi !
Muse au Stade de France pour The 2nd Law Tour: une date que certains attendaient avec impatience.
Après leur concert époustouflant d’octobre dernier à Bercy, quoi de plus naturel que de passer cette Fête de la Musique 2013 avec
l’un des meilleurs (le meilleur ?) groupe de rock anglo-saxon sur scène.
Une longue attente depuis l’ouverture des portes et deux premières parties. Fun nous a comblés par ses sons et ses rythmes si particuliers. Paramore nous a laissés un peu sur notre faim: un son un poil bourrin, sans finesse et peinant à réveiller le public.
Et avant de dérouler le fil du concert, voici un avant goût vidéo avec des extrais de ce concert (l’ordre a été volontairement modifié)
Après une intro placée sous le signe de The 2nd Law (leur dernier album), le groupe enchaîne avec Supremacy, de quoi réveiller le stade avec renfort de pyrotechnie !
Pour cette mise en bouche, Muse mélange allégrement les dernières compositions et les anciens tubes, dont certains très peu joués sur scène. Super Massive Black Holeprécède Panic Station plutôt revendicatif.
C’est donc l’occasion de mettre en scène, sur les écrans, les dirigeants des grandes puissances mondiales (Obama, Merkel, Hollande, Cameron, Poutine…) dans une danse grotesque et cartoonesque.
S’en suit un Bliss, ressorti des cartons, et qui fait plaisir à entendre dans ce set remodelé.
Pour la suite, le trio nous offre le premier moment d’émotion de la soirée avec l’incontournable Resistance.
Ce morceau laisse toujours une impression particulière, même en live !
Poursuivant dans la mélancolie, le groupe déroule un Animals tout en douceur.
Et le trio ne cesse de contrarier sa setlist, en introduisant déjà certaines grosses machines sonores, et ceci pour notre plus grand plaisir
car retentit ensuite L’Homme à l’hamonicad’Ennio Morricone.
Et il faut dite que le remix rock du prélude du film Knights Of Cydonia, fait toujours se dresser les poils d’émotion.
Rien de tel pour enflammer l’auditoire !
Mais Muse nous gratifie aussi de oldies, des morceaux peu joués sur scène, comme Sunburnqui continue le set,
suivi d’un Hystériaqui déchaine la foule.
Et là, on peut croire que Muse a tout donné pour ce concert d’envergure.
C’est sans compter le classique mais efficace Felling good, le brillant Follow me et son intro planante.
Le seul bémol de ce concert – de notre point de vue – reste Liquid Stationet la voix en retrait du bassiste Christopher Wolstenholme.
Nous restons aussi circonspects, comme toujours, sur le premier titre choisi pour le dernier album : Madness, mais qui possède
une vraie ampleur musicale pour ces concerts en stade.
Pour rompre avec cette ambiance plutôt pop, le groupe nous envoie directement dans son univers fait de grosses percu, de guitare et basse lourdes comme on les aime. Times is running out résonne dans le Stade, au plus grand bonheur du public toujours enclin à reprendre le refrain en cœur.
Et pour satisfaire les nombreux spectateurs, la guitare saturée de Stockholm Syndrome se met à fendre l’air devenu électrique à travers les gradins.
Créant un véritable moment de communion musicale grâce à cette basse lourde et ces effets sonores.
Et il faut croire que Muse a passé un cap depuis quelques concerts, car le groupe renoue avec son premier album.
Et au plus grand bonheur de ses premiers fans, Matthew se lance dans la plus belle des sérénades de la fin des années 90 –
avec celle de Radiohead et son Creep (avec laquelle elle a longtemps été comparée) – Unintended.
Uniquement en duo avec le bassiste Christopher, sur l’avancée de scène, le public ne met que peu de temps à réagir à cette mélopée des plus enivrantes et pleine de souvenirs pour les plus vieux des spectateurs !
Pour suivre ce vrai moment d’émotion, Blackout nous conduit vers un univers fait de poésie avec cette danseuse suspendue sous une ampoule géante.
Comme lors de leur concert en juin 2010, ce moment restera comme le plus poétique et le plus planant de ce show dantesque.
Et même à ce stade du concert, nous ne sommes pas au bout des surprises.
Se lançant dans un Guinding Lightde grande ampleur, Matthew nous réserve une première.
Un bain de foule auprès de ses fans ! Et pas moins de 5 min dans la fosse à côtoyer son public français (le meilleur pour le groupe).
A tel point qu’il n’hésitera pas à se parer d’un drapeau bleu-blanc-rouge siglé MUSE.
Et avant le premier rappel, c’est Undisclosed Desires qui se répand dans le stade au comble de l’euphorie.
Après une courte pause, Muse nous offre un morceau que l’on ne pensait pas taillé pour un stade et qui se révèle un mastodonte musical: The 2nd Law: Unsustainable.
Un pur moment de gros sons comme seul Muse sait nous les offrir: grandiloquent à souhait, des basses profondes.
Un véritable moment de musique !
S’en suivent les poids lourds musicaux du groupe, ceux qui déchainent les foules et qui embrasent l’auditoire: Plug in Baby et le dernier tube, hymne des J.O de Londres: Survival.
Ode au combat et surpassement de soi, ce morceau est véritablement devenu un de leur hymne en concert.
Et pour clore leur show dans un apothéose totale, le trio du Devon choisit Uprisinget Starlight, leurs plus grands classiques.
Et une fois de plus, Muse nous en a mis plein les yeux et les oreilles.
La pluie nous ayant épargné, le seul regret de cette soirée c’est que le show ne dure pas plus de 2 heures.
On en aurait bien repris un peu plus.
La setlist (hors interludes) du concert de Muse au Stade de France, le 21 juin 2013 :
Supremacy
Supermassive Black Hole
Panic Station
Bliss
Resistance
Animals
Knights of Cydonia
Sunburn
Hysteria
Feeling Good
Follow Me
Liquid Station
Madness
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
Unintended
Blackout
Guiding Light
Undisclosed Desires
1er rappel
The 2nd Law: Unsustainable
Plug In Baby
Survival
2ème rappel
The 2nd Law: Isolated System
Uprising
Starlight
Les festivaliers des Nuits de Fourvière ont bravé des conditions météo peu favorables ce jeudi soir, pour le retour de – M – Matthieu Chedid au Théâtre Antique de Lyon.
Armés de leur poncho, ils ont réservé un accueil des plus chaleureux – malgré l’humidité – à l’artiste pour sa première date de festival. Certains, plutôt inspirés au final, n’ont pas hésité à venir en tongs. Avantage: pieds mouillés toute la soirée plus faciles à réchauffer que paire de chaussures totalement détrempée.
Souvenons-nous. Le soleil de l’après-midi était trompeur. Et les répéts de M Chedid avaient pourtant bien commencé. Mais, en plein accord, une bourrasque de pluie a donné la tonalité de la soirée.
Arrivé dix minutes avant l’heure prévue – et après la première partie menée par sa soeur alias NACH – le chanteur a galvanisé la foule en lançant un challenge: “on va défier la météo ce soir!”
Après le premier titre Elle pour réchauffer, Matthieu se réjouit de voir des gradins aussi colorés.
Une version étonnante d’Onde Sensuelle passe et la pluie tenace ne semble définitivement plus une raison pour quitter la soirée.
En version trio sur scène, avec guitare et batterie à ses côtés, Matthieu nous réserve des petits bonheurs musicaux, peut-être encore plus intenses et rock que lors de ses précédentes tournées. L’Ile intense captive au point que l’image du groupe U2 nous vient en tête.
Le travail des lumières participe à cette ambiance de concert à l’image magnétique.
Il n’est pas rare qu’un baume un peu plus rugueux – à l’origine de belles aspérités – soit passé sur des mélodies qui sont devenues les nôtres au fil des années.
“La pluie m’inspire” On redécouvre ainsi A tes souhaits ou Le complexe du corn flakes. Ces titres perdent soudain leur côté “déconnade” entre potes pour devenir de nouveaux hymnes. Surprenant et revigorant.
L’alter ego de Matthieu n’est jamais bien loin et revient par petites touches. Avec notamment des paires lunettes réfléchissantes ou lumineuses des plus space – dans la veine d’un Bono lors des Zoo TV et 360° Tour.
Au cours du concert, le chanteur ne manque pas d’attentions pour ceux qui reçoivent la pluie des dieux: “est-ce que vous vivez bien cette moiteur? Car moi la pluie, ça m’inspire!”
Il reconnaît aussi bien volontiers que: “c’est vous les aventuriers ce soir!”
Et là. Vraie belle leçon d’humilité. Il va, à son tour, braver les éléments en se lançant, guitare à la main dans la fosse et les gradins et ceci sans aucune protection. Une envolée pour un solo de guitare en plein air.
La première partie du concert se termine avec un Machistador qui lèvera l’ensemble des spectateurs.
Retour sur scène avec En tête à tête, Faites-moi souffrir,Baïa. Aucune baisse de régime en vue avec une set-list bien ficelée.
Fin de partie avec THE chorégraphie du Mojo en mode poncho pour tous.
Planant. Et forcément collector.
– M – Matthieu Chedid en tournée et sur la route des festivals cet été.
Au Zénith du 17 au 29 juin 2013 : COMPLET!
Et à Bercy, les 12, 13 et 14 décembre 2013
On attendait TEXAS au New Morning, pour célébrer le tout premier concert qui avait eu lieu dans cette salle, il y a un peu plus de vingt ans, maintenant. Trop étroit sans doute pour répondre à la demande des fans et des journalistes accrédités.
Ce lundi, la Gaité Lyrique a finalement accueilli le retour du groupe mené par l’infatigable Sharleen Spiteri.
21h. Sourire aux lèvres, la chanteuse-égérie du groupe arrive sur scène pour entonner un nouveau titre du dernier album The Conversation. Avec DetroitCity, le groupe évoque ses inspirations et influences américaines qui n’ont cessé de le nourrir.
Retour ensuite aux tubes avec le premier de la soirée: Halo.
Ainsi, le band de Glasgow va alterner, tout au long de ce concert, de nouveaux morceaux et des classiques comme Summer Son, When we are together – titres que l’on retrouve sur le CD bonus live du dernier opus.
Sharleen lâche la guitare sur certains airs pour mieux prendre la mesure des intentions de son chaleureux public. Et en profite pour faire signe à un vigile trop strict de “lâcher” un fan qui photographie avec flash. Puis elle blague avec Ally, sur la guitare de ce dernier qui a perdu quelques cordes au passage. Quelques mots en français, en espagnol et le reste en anglais.
Elle s’étonne d’un cri de guerre d’une fan au devant de la scène, très Speedy Gonzales et lance un généreux: “please, educate-me!“Le titre éponyme de l’album The Conversationemporte le public déjà conquis par ce tube en puissance. Au final, le groupe nous offre un set de 13 titres pour donner un avant-goût de la tournée européenne à la rentrée.
On entendait un petit plus, un vieux titre qui se fait plus rare sur scène, comme cette demande entendue dans le public: So called friend.
Une dernière blague avec une fan qui demande si la chanteuse la reconnait. Réponse de l’intéressée: “bien sûr, à supposer que je reconnaisse ta main dans le noir!“
Pour cause de rendez-vous radio à 7h du mat, le lendemain, le band clôt la soirée avec une interprétation toute particulière de River deep, Mountain High, à la hauteur d’une Tina Turner.
Tournée française de Texas du 12 au 23 octobre 2013:
Nancy, Grenoble, Toulouse, Caen, Lille et le Zénith de Paris le 21 octobre.
Après avoir attendu la venue improbable de Thom Yorke, chanteur de Radiohead à la Boutique Agnès B, spot éphémère du Disquaire Day 2013et recherché l’une des perles rares de la journée – à savoir pour nous le 45 Tours picture-disc de David Bowie à 300 exemplaires – l’équipe d’United States of Paris a pris la direction de la Gaîté Lyrique.
A partir de 20h, 4 artistes ou groupes faisant l’actu partagent une même scène pour 4 chansons maxi par tête. Alex Beaupain, Girls in Hawaii, Christine and the Queens, Lilly Wood And The Prick
Le premier à ouvrir la soirée est Alex Beaupain, dont l’actu est son nouvel album et la couv’ événement de Télérama, cette semaine.
Pour ce nouvel opus, le jeune chanteur s’offre un band, après de nombreux concerts solo au piano ou en compagnie de sa violoncelliste Valentine Duteil.
L’occasion de redécouvrir la chanson titre de l’album, Après moi le déluge, dans une autre orchestration que celle découverte lors de précédents concerts intimistes. Vite et Coule, nouveaux titres, souffle l’amour impossible et le sentiment amoureux avec une beauté dense.
En véritable crooner, Alex nous embarque dans des décors faits de clair-obsur.
Suit le retour du groupe Girls in Hawaii. Un spectateur lance à sa voisine: “Ça faisait 4 ans qu’on attendait de les revoir!”
Même Antoine, le chanteur du groupe, après un premier titre inédit I’m so glad – extrait du nouvel album à sortir en septembre – partage son émotion de fouler une scène parisienne après cette longue absence.
Le deuxième inédit, Misses, donne à voir les belles promesses que nous réserve le groupe, avec cette ballade mélancolique et fascinante.
Et puis arrive une perle étrange sur la scène. La grande attente de notre équipe. Christine and The Queens, seule en scène, arrive voilée pour donner “le concert le plus court de ma carrière“.
Espiègle et pro, ce petit brin de jeune fille – 24 ans au compteur – magnétise le public. Tantôt joueuse, tantôt grave, la belle Christine capable de concentrer à elle seule 5 personnes sur scène, charme de sa voix et de cette électro-pop revigorante en anglais dans le texte.
Elle reprend pourtant sa langue maternelle avec Nuit 17 à 52. D’une grâce rare.
Sa maman, face à la scène, ne perd pas une miette de la danse envoûtante de l’artiste.
En coulisses, la chanteuse n’en revient toujours pas d’afficher complet pour son premier concert au Nouveau Casino et ne manque pas d’apprécier chaque message agréable reçu de la part d’un pro ou d’un nouvel admirateur.
Dernier coup de force avec Lilly Wood And The Prick. Le groupe nous envoie une pop qu’Arcade Fire ne renierait pas.
Se bonifiant à chaque concert, Nili Hadida et Benjamin Cotto n’ont pas fini d’enchanter les prochaines soirées et festivals d’été.
Aux côtés de Where I want to be (California), Long way Back, le dernier single Middle of The Night risque fort de ne pas vous lâcher de si tôt.
Beautiful Africa, titre du dernier album de Rokia Traoré, sonne comme un hymne tout en poésie.
La chanteuse d’origine malienne débute une tournée française pour présenter son cinquième album.
Un nouvel opus conçu sous les meilleurs auspices avec notamment la collaboration du producteur John Parish qui a travaillé avec PJ Harvey, Tracey Chapman ou Eels.
Avant de fouler la scène du Petit Bain à Paris, Rokia Traoré se produira l’Avant Seine / Théâtre de Colombes dans le cadre duFestival Chorus. Le mardi 16 avril, les spectateurs se verront offrir un voyage musical fait de délicates sonorités africaines et pop.
Une sensibilité qui ne peut que réchauffer les coeurs en mal de soleil.
Rokia Traoré par Mathieu Zazzo – Paris
! CONCOURS !
5 invitations pour 2 personnes à gagner
Vous le savez depuis le temps: quand l’occasion se présente, nous aimons partager nos coups de coeur.
Pour assister à ce concert, il vous suffit de nous envoyer un mail avec vos nom et prénom avec en objet « Rokia Traoré » à : usofparis@gmail.com
Date limite de participation: le dimanche 14 avril 23h59
Les noms des 5 gagnant(e)s de deux places seront tirés au sort parmi tous les participants et seront avertis par mail.
Rokia Traoré en concert le mardi 16 avril à 20h30
l’Avant Seine / Théâtre de Colombes
Parvis des Droits de l’Homme
88 rue Saint Denis
92700 Colombes