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Live report, chronique, interview…

Girls in Hawaii en interview : on a parlé liberté, nuit et folie

Antoine Wielemans poursuit la promo, 6 mois après la sortie du nouvel album de Girls in Hawaii, Nocturne
Le groupe a enchainé 2 mois de tournée et sera de retour à Paris le 12 avril au Trianon. 
Le live a beaucoup bougé depuis Rock en Seine où nous avions entendu pour la première fois les nouveaux morceaux. Il est urgent de retrouver le band sur scène. 

INTERVIEW

UsofParis : Impressions des premiers concerts ? 

Antoine Wielemans : C’est toujours un challenge d’amener un disque sur scène. Beaucoup de boulot et d’aménagement. Surtout que celui-ci a des teintes électro. C’est une évolution qui nous va bien.
Pour cette tournée, on a choisi de produire vraiment le live et de ne pas rester dans quelque chose de trop rock. C’est minutieux.  On a retravaillé les anciens morceaux sur la base du nouvel album.

La setlist est libre ? 

C’est génial de faire des lives avec 4 albums et de pouvoir faire bouger la setlist.
On change la setlist de jour en jour, pour ne pas être dans la répét.
La tournée d’avant, on avait mis tellement de temps à créer une cohésion avec scénographie… C’était assez dur de le modifier. On est resté fort sur des rails. Les 30 premières dates, il y a une vraie dynamique et après on est en automatique et on s’ennuie un peu.
Cette fois, on a répété 35 morceaux et on n’a jamais répété une setlist précise.

Y’a-t-il toujours un stress à monter sur scène ? 

On n’est plus stressé comme au début. Mais quand on fait une grosse date comme à Bruxelles, on a vraiment du mal à être totalement dans l’instant et dans la jouissance de la date, comme tu peux être en pleine tournée. Il y a des moments de grâce comme ça avec 8-9 dates où tu es totalement libéré.
Les rendez-vous méga importants comme Rock en Seine, les gens ont beaucoup d’attente et nous aussi et ce  n’est pas évident.

Quelle a été la question la plus récurrente ?
L’hypnose ! On nous en a beaucoup parlé, parce que c’est une part importante du disque.
Les journalistes voulaient en savoir. Le nom du disque en fait directement référence.

Comment peux-tu en parler autrement ?

Ce n’était pas une question chiante, “comme d’où vient le nom du groupe ?” Ça arrive encore, alors que l’on joue depuis 20 ans.
La volonté était de stimuler notre créativité et de nous débloquer. On voulait faire quelque chose de non réfléchi, dans l’écriture automatique.
L’hypnose est un bon moyen de sortir des choses de soi. On n’a fait que 3 séances. Ça dure 3 heures, il faut du temps pour s’en remettre. Et pendant 3 semaines ensuite, il y a énormément d’images et de réminiscence de ce que tu as vécu.

Composer sans guitare, c’est plus de liberté ?

Oui, c’est sortir des schémas habituels. Composer directement au clavier, c’était un grand espace de liberté. Car je maîtrise très peu les claviers, je composais en cochant des cases, je n’arrivais pas à enchaîner certains accords. Je voulais faire des enchaînements d’accords beaux.
Quand tu composes, tu peux tricher un peu, en dessinant, de manière aléatoire aussi.
Il y a quand même un vrai défi technique et aussi un énervement quotidien pas assez bon.
Comme tu ne connais, tu arrives à des accidents souvent.

Tu n’as pas eu envie de prendre des cours ?

J’en ai pris mais c’était un peu fastidieux. Tu t’aperçois que pour vraiment maîtriser le piano, il faut en faire pendant 5 ans. Et il y avait trop de choses. Je venais d’être papa…
Je préférais jouer à la pétanque ou au foot.

Luke, votre producteur, vous a donné un conseil ? 

Il nous a demandé de lui faire confiance et de nous marrer.
C’est un bourreau de travail. Il est en continu au studio, la semaine comme le weekend. Il travaille 12 heures par jour toute la nuit.
C’est son environnement. Sa détente, son amusement, sa distraction est aussi présente dans le studio. Il a besoin de se pommer, de regarder des choses sur internet et ensuite il dévie : il pense à un groupe à nous faire écouter. Les séances de travail sont ludiques.
Il essaie continuellement des choses. C’est une espèce d’enfant génial, un petit génie.

Qu’est-ce qui est le plus propice à la nuit pour le groupe ? Écrire, refaire le monde, rêver ?

On a appelé ce disque Nocturne parce qu’il y avait plein de raisons : l’hypnose, la pochette. Mais c’est le disque le plus diurne que l’on est fait. C’est paradoxal !
On a toujours composé la nuit. Mais le fait d’avoir des enfants maintenant.
La nuit échappe à la société, à la norme, aux règles. La nuit, il y a de vrais beaux moments de créativité, de liberté mais tu le paies toujours après, il y a de l’autodestruction aussi, de l’excès, tu bois de la bière… Travailler 3 nuits de suite en studio, c’est difficile à s’en remettre. Alors que 3 jours de suite, ça se fait.

Penses-tu que tu pourrais devenir fou, un jour ?

J’espère que non de tout cœur. Ça m’a effleuré un peu l’esprit. Mais plus maintenant.
Le fait d’avoir un cadre familial, faire plus de sport. On s’est assaini au fil des années.
Mais j’ai eu une forme de folie nerveuse, proche de la dépression, avec la fatigue peut m’amener à des états particulier.

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J’aime le titre Indifference. Une anecdote de création ?

C’est une pure envie d’explorer le monde des synthés analogiques, le monde de JacnoKrafwerk. C’était une grande ambition du disque et c’est dans un de ces morceaux que c’est le plus évident. Il y une forme de minimalisme et d’ultra simplicité qui était en contraction avec ce que l’on a fait avant, avec un empilement de couches.
La démo de ce morceau qui faisait 1min10 environ et c’était juste tout une première montée, jusqu’à ce que la voix s’arrête au refrain, avec le thème de synthé.
C’était comme le titre Flevo (du premier album) une longue construction, sur lequel on avait mis beaucoup de couches en studio, avec un climax à la fin. Pleins de personnes trouvaient la démo géniale et ont été déçues en l’écoutant après le studio.
On avait pas envie de faire des climax pour Indifference.


Si tu pouvais composer la programmation d’un festival, qui inviterais-tu ?

Pas de rock’roll. De la musique planante.
Andy Shauf. Chassol à fond. Flavier Berger. De l’électro minimaliste, classique come Nils Frahm, méga trippant.
Un festival en plein air, bien installé.
Et un truc qui tabasse le soir comme Mr Oizo.

Un mantra d’artiste ?

Etre le plus possible dans l’instant présent. C’est basique.
J’ai eu du mal à me projeter après le décès de mon petit frère. Ne jamais anticiper.
La nuit, j’ai du mal à me coucher, à attendre de m’endormir.
Du coup, j’écoute un podcast intéressant.
Ou l’Heure du crime quand je suis fatigué. J’entends les 5 premières minutes et je m’endors.

J’ai besoin d’occuper mon cerveau.

T’es-tu trouvé le meilleur moyen de t’évader ?

Pas encore !
En tournée, on fume des joints le soir, on s’évade bien et on arrive à dormir dans le bus.
Y’a peu de moyen de nous évader aussi bien. Mais on ne prend jamais plus dur. Ça me fait un effet de malade, je suis en perte de tout contrôle. Mais sinon, c’est le voyage.

Interview by Alexandre 

Girls in Hawaii

Girls in Hawaii
nouvel album Nocturne
(Pias) 

CONCERT à Paris, le 12 avril au Casino de Paris

8 juillet ARRAS – Main Square Festival

site officiel : girlsinhawaii.be 

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Samuele en interview : on a parlé sirène, amour, écriture

Samuele est prête à séduire la France avec son premier album Les filles sages vont au paradis et les autres vont où elles veulent. La chanteuse québecoise va assurer une série de concert pour partager son songwriting élégant avec un gros lot de paillettes et un sourire irrésistible.

Samuele sera en concert le 11 octobre à Paris dans le cadre de Décibels Vendanges et en mini-tournée.

Samuele

INTERVIEW SAMUELE 

UsofParis : Comment t’es-tu préparée à conquérir le cœur et les oreilles des Français et Françaises ?

Samuele : J’ai changé les cordes de ma guitare et rempli mes valises de paillettes. J’adore les paillettes.  C’est ma façon de me préparer pour un spectacle, je me couvre de paillettes et je fais un gros câlin à Alex (contrebassiste) juste avant de monter sur scène.

La leçon que tu tires de tes concerts dans les bars et qui t’aide maintenant ?

Je pense que j’ai surtout appris à faire un bon contact avec le public. Ça prend beaucoup d’effort pour captiver les gens, il y a beaucoup de distractions dans un bar. J’apprécie beaucoup ma nouvelle vie d’artiste de salle, c’est tellement plus facile d’inviter les gens dans mon univers et je peux me permettre d’aller plus loin dans mes histoires.  Apprendre à jouer dans les bars c’est aussi apprendre à jouer dans des conditions sonores parfois désastreuses, j’ai donc appris à bien connaître et utiliser mon matériel, je suis aussi très facilement comblé par la sono en salle et rarement désarçonnée par des problèmes techniques.

Comment écris-tu ? Les mots viennent-ils facilement, réécris-tu beaucoup avant d’enregistrer tes titres ?

J’écris toujours. J’ai un cahier et un crayon avec moi en tout temps. J’écris des bouts de poèmes, des idées de chansons ou des réflexions sur tout et rien. J’écris dans pleins de cahiers en même temps c’est un peu chaotique mon truc, mais j’y trouve une précieuse équilibre.   Certaines de mes chansons se sont écrites pratiquement toutes seules comme La Sortie, par exemple, que j’ai écrite en moins de deux heures et d’autres comme ‘cours toujours’ doivent être réécrites des dizaines de fois avant que je sois satisfait.

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Un secret de fabrication au sujet du titre La révolte, qui me plait beaucoup ?

J’ai écrit cette chanson-là pendant la grève étudiante de 2012. J’étais remplie d’espoir, de colère et de tristesse et j’ai eu besoin d’en faire une chanson.  Je ne voulais pas en faire un hymne aux ‘carrés rouges’ (symboles de la grève). J’ai voulu en faire quelque chose de plus universel et y mettre de façon très poétique tout mon expérience de militance de la façon dont je perçois la révolte comme quelque chose de contagieux et de solidaire à la façon dont l’État (le roi) utilise les médias et la propagande pour invalider les mouvements populaires radicaux, mais surtout l’idée que l’État a raison d’avoir peur de la solidarité entre les personnes flouéEs/négligéEs par l’État (les fous) parce qu’elle est infiniment puissante.

J’aime aussi beaucoup Sirène. Où a été conçu cette chanson ?

J’ai écrit la première version de cette chanson-là sur la banquette arrière d’une camionnette pendant que mon amante racontait ses incroyables récits de voyages au conducteur qui nous avait prises en stop.  J’étais complètement sous le charme de cette sirène qui avait le don de  faire voyager en racontant ses histoires ramassées partout sur le globe.  Elle avait des amantes sur chaque continent et j’espérais me tailler une place dans son cœur avec une chanson.

As-tu déjà fait une déclaration d’amour en chanson, plutôt qu’en texto ?

Je préfère de loin déclarer ma flamme de vive voix, alors définitivement pas par texto, mais j’ai déjà essayé de séduire une certaine sirène en lui écrivant une chanson…

Le résultat a été concluant ?

Hahaha ! Non, mais ça reste un texte dont je suis très fière.

La plus belle chanson d’amour jamais écrite ?

C’est une grosse question, ça. Pour moi je crois que c’est To make you feel my love de Bob Dylan. J’ai entendu mon père la chanter à ma mère et je l’ai aussi beaucoup chanté à mon fils quand il était petit. C’est un texte qui me touche à chaque fois.

Une appli que tu adores ?

Magic 8 bit 8 ball.
Parce que j’adorais le côté mystique des magic 8 ball quand j’étais gamine.  C’était un peu une version 80’s des boules de cristal. Je pose régulièrement des questions à mon app.  J’adore avoir de l’aide pour prendre une décision, le design lo-fi et les bruits de laser.

Un mantra qui t’aide à vivre ?

Inspire, expire, lâche prise.

Un spot à Montréal inconnu des touristes français à nous conseiller ?

Le café coop Touski. C’est un endroit que j’ai appris à aimer à l’époque où j’habitais seul avec mon fils. C’est un espace accueillant pour les adultes et les enfants et c’est plutôt rare comme combo. La bouffe est bonne et abordable, l’ambiance est relaxe,  il y a une salle de jeux pour les enfants, des expos sur les murs et des concerts régulièrement. C’est aussi un espace militant important pour la communauté.  Je fais partie du collectif Touski Folk, qui organise une soirée mensuelle de musique et de poésie non mixte. Le Touski, c’est un peu comme mon deuxième salon.

Interview by Alexandre

Samuele

SAMUELE
1er album :
Les filles sages vont au paradis. Les autres vont où elles veulent
(
In Tempo)

CONCERTS

11.10.18 Décibels Vendanges – Le Bar Commun / Paris 18ème

12.10.18 Festi’Val de Marne / Sud-Est Théâtre à Villeneuve St-Georges

20.10.18 Café de l’Union / Monnetier-Mornex
21.10.18 La teuf@Urgence Disk / Genêve (CH)
25.10.18 Duke’s / Lausanne (CH)
26.10.18 Clafoutis en scène / Delémont (CH)
27.10.18 Hessel / Orbe (CH)

site officiel : Samuelemusique.com

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Naya, une girl on the moon prometteuse / #interview Ruby

Découverte il y a 3 ans dans The Voice Kids sur TF1, la jeune Naya sort son 1er album prometteur, Ruby.
Des compositions qui nous plongent de l’univers de la jeune chanteuse aussi foisonnant que captivant.
Nous avons eu un vrai coup de cœur pour son single Girl on the moon qui est accompagné d’un clip poétique.
La suite est tout aussi brillante.

Interview Selfie

USofParis : Que t’as apporté l’émission The Voice Kids ?

Naya : C’était ma première expérience à la TV c’était assez incroyable. J’ai découvert les coulisses d’un gros show TV, un des plus gros de France. C’est impressionnant à vivre ! C’était une très belle expérience.

Naya
Selfie exclu pour USofParis

Première expérience télé, cela veut dire que tu avais déjà fait de la scène ?

Oui, j’ai fait beaucoup de scènes. Depuis l’âge de 11 ans en fait. Je suis de Bordeaux et je me produisais beaucoup dans la région en faisant des reprises.
Je savais donc un peu comment aborder cela à la télé même si c’est différent. Se dire qu’il y a 8 millions de téléspectateurs qui vont te regarder ça change tout. 🙂

Ton coach était Garou, quels conseils t’a-t-il donné ?

En fait, on a beaucoup parlé en anglais tous les deux. Parce que j’adore l’anglais. Il m’a donné pas mal de conseils sur des techniques de chant. C’est quelqu’un de très gentil. Une belle rencontre humaine.
Maintenant sur scène j’ai plus d’aisance, c’est ce que je retiens de cette expérience aussi.

C’était il y a 3 ans, que s’est-il passé pour toi depuis ?

J’ai fait beaucoup de concerts, encore et encore. De belles premières parties pour Fauve, Mademoiselle K, Jain, Amir, Petit Biscuit… J’ai signé chez Sony Columbia, j’ai sorti mon EP en juin. Blossom veut dire éclosion, c’est un peu ma naissance en tant qu’artiste. J’ai pu faire beaucoup de choses, c’est super, je suis très contente jusqu’à présent.

NayaTu composes et tu écris, c’est quelque chose que tu fais depuis longtemps ?

Sur l’EP, il y a 5 titres que j’ai composés entre mes 14 et 16 ans. C’est une belle présentation parce que ce sont mes vraies 5 premières compositions, il n’y a pas eu de sélection. C’était naturel pour moi de mettre ces chansons, ça présente un peu toutes les facettes de ce que je fais. Il y a de l’acoustique et des morceaux plus électro.

L’EP est en anglais, on doit beaucoup te poser la question, pourquoi l’anglais ?

J’aime beaucoup la musicalité et surtout le sens rythmique de l’anglais. Pour moi, c’est naturel de chanter dans cette langue, j’ai écouté beaucoup de groupes anglo-saxons depuis toute petite. Quand je prends ma guitare et que je commence à chanter c’est l’anglais qui vient en premier.

C’est grâce à la musique que tu appris l’anglais ?

Oui, oui ! Notamment grâce aux Beatles que j’ai découverts très jeune vers l’âge de 7-8 ans et ça a été une vraie révélation dont je ne me suis toujours pas remise d’ailleurs. J’ai appris l’anglais au travers des reprises que j’ai pu faire.

NayaQu’est-ce qui t’inspires pour écrire et composer ?

Sur l’EP, j’aborde des thèmes différents. Avec Great Ocean Road, je parle de la région d’où je viens, du bord de l’océan, au Cap Ferret et cette idée de contact avec la nature, cette sensation de liberté, d’évasion. Il y a les expériences avec mes amis comme Ghost by your side sur une amitié qui a vraiment mal tournée.

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Peux-tu m’en dire plus sur Girl on the moon ?
Girl on the moon
c’est l’histoire d’une fille qui nous regarde depuis la lune. Elle a décidé d’aller s’y installer parce qu’elle ne trouve plus sa place sur terre. J’ai créé une sorte de personnage mystérieux, plutôt onirique, totalement imaginaire. Un personnage qui veille sur nous depuis la lune et qui nous rassure.
L’idée m’est venue lorsqu’on était dans la voiture, on revenait d’un concert avec mon équipe. Il faisait nuit noire et au bout de l’autoroute il y avait une espèce de grosse lune. Je n’avais jamais vu la lune d’aussi près.

Comment ça se passe pour toi entre ton début de carrière et tes études ?

Je continue mes études, je suis en terminale littéraire. Je suis l’école de chez moi, c’est plus pratique. C’est important pour moi de continuer à apprendre des choses en parallèle de la musique.

Naya

Tu baignes dans la musique depuis que tu es toute petite. Cela t’a-t-il aussi donné envie d’en faire ?

Oui, c’est sûr, mon environnement familial m’a énormément influencée. Depuis ma naissance, je baigne dans la musique. Ils m’ont fait écouter Radiohead, PJ Harvey, Cat Power… depuis que je suis toute petite, j’ai évolué avec ça.
Ils ne m’ont pas du tout forcé à faire de la musique, c’est vraiment moi qui ai choisi. J’ai commencé le piano à l’âge de 6 ans au conservatoire pendant plusieurs années.
Mes parents ont un groupe avec lequel ils ont énormément tourné en Europe, aux USA et oui ça m’a donné envie de faire la même chose.

Ton dernier coup de cœur musical ?
Eddy de Pretto
et le dernier album de Lorde, Melodrama.

Ton dernier concert ?
Rag’n’Bone Man
au Zénith de Paris

Le duo de tes rêves ?
Y’a beaucoup de gens avec qui j’aimerais collaborer. Dans l’idéal, ce serait cool de faire quelque chose avec Justice.

Si tu ne devais garder qu’une seule chanson de The Beatles ?
C’est trop difficile ! Ma préférée c’est Cry Baby Cry.

Interview by Joan

Naya

Naya
Premier album : Ruby
(Columbia / Sony Music)

Concert le 20 septembre au Café de la Danse à Paris
et en tournée en France

site officiel : nayamusic.fr

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GiedRé est les gens : un nouveau spectacle hilarant mais pas que !

GiedRé est les gens, c’est le titre du nouveau spectacle de la chanteuse qu’on adore chez US of Paris (découvrez ou re-découvrez notre interview-selfie).
Un nouveau spectacle osé puisqu’elle n’y présente que des chansons inédites que nous avons découvert lors de sa résidence au Zèbre de Belleville en novembre dernier. Une salle à l’image de l’artiste.

Ce spectacle révèle vraiment les talents de comédienne de la chanteuse. Mimiques, voix, attitudes tout y est. On en oublie GiedRé et on se retrouve face à Jean Do, un embaumeur aux pratiques douteuses, à un exhibitionniste, à un concierge, au fêtard, à un pensionnaire en maison de retraite…

J’étais un peu hésitant avant d’aller voir Giedré est les gens : que des nouvelles chansons, c’est risqué ! Surtout qu’à ce moment-là, ni l’album ni l’EP n’étaient encore sortis. Mais le doute s’est vite envolé.

Show 100% inédit made by GiédRé

C’est une véritable réussite. Chacune des chansons présente un personnage. La chanteuse joue sur scène, se met dans la peau de chaque personnage. Elle se déguise ou plutôt s’accessoirise en sortant à chaque nouveau titre, d’une poubelle, un objet, une veste, pour se mettre dans la peau de “ses gens”.

On identifie parfaitement chaque personnage puisque cela pourrait très bien être un voisin, un membre de notre famille, un collègue, une personne croisée dans la rue ou dans une salle d’attente. GiedRé a cette faculté de faire rire avec le quotidien, avec des situations ou des histoires réalistes. Même si certaines pourraient très bien faire la une de Détective ou Ici Paris ce sont pourtant des faits divers que l’on a tous lu ici et là.

Giedré

Je me suis même surpris à avoir la larme à l’œil. Derrière l’humour et les blagues potaches se cachent une grosse part de vérité, d’une réalité qui nous touche. On rit fort, jaune parfois, mais sans jamais une once de méchanceté.

GiedRé amuse, surprend aussi par ses paroles parfois crues. On entend des “Oh !” dans la salle, mais on voit aussi des personnes du public qui acquiescent, parce que même si elle choque, GiedRé est juste.

En duo avec un homme

Pour la première fois, GiedRé n’est pas seule sur scène. Elle est accompagnée de Sandrine un multi-instrumentiste un peu benêt. À noter que Sandrine a également participé à la création des nouvelles chansons en travaillant sur les musiques. Il (oui c’est un homme !) intervient plusieurs fois dans le spectacle ce qui permet de petits interludes entre les morceaux.

Giedré

Le public est conquis. C’était un pari risqué de ne faire aucun tube comme Pisser Debout, Les Questions ou encore La Bande à Jacky, mais ça marche et on en redemande !

Une standing ovation plus que méritée pour cette chanteuse hors du commun, et une GiedRé émue, les larmes aux yeux.

C’est du grand GiedRé qui fait rire, qui fait sourire, qui émeut, qui fait réfléchir et qui donne envie d’en voir encore et encore.

C’était une vraie redécouverte. Je suis GiedRé depuis pas mal d’années et c’était comme si je la découvrais pour la première fois.

Aller voir GiedRé, c’est aller rire. Mais rire autrement. Un one woman show chanté qui propose un regard sur la société et sur les humains, qui fait rire à gorge déployée mais qui saura aussi vous mettre les larmes aux yeux.

Ne ratez pas GiedRé est les gens, elle est actuellement en tournante dans toute la France et passera forcément pas loin de chez vous.

by Joan

Giedré

GiedRé

GiedRé est les Gens sortie le 23 février 2018
EP 5 titres disponible en digital depuis le 15 décembre 2017

en concert au Café de la Danse à Paris le 7 mars

En tournante en France :
5 avril à Toulouse
11 avril à Grenoble
12 avril à Reims
13 avril à Santes
26 avril à Brest

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PENDENTIF : Vertige exhaussé, un album orgasmique #interview

Notre groupe chouchou, Pendentif, nous revient avec une nouvelle chanteuse, Julia Jean-Baptiste et une inspiration aussi givrée que délicieuse avec l’album Vertige exhaussé.
Interview à deux voix avec Benoit et Mathieu#kiff

Pendentif sera de retour à la Maroquinerie le 16 octobre ! 

Pendentif

INTERVIEW 

UsofParis : Quelle est la question la plus souvent posée au sujet de Vertige Exhaussé ?

Pendentif : Pourquoi avez vous mis autant de temps à sortir votre second album ?

Comment y répondre cette fois de manière totalement originale ?

Au début, on a voulu faire un concept album sur l’oisiveté mais cela demandait trop de boulot, on a préféré faire une pause. 🙂

Plus sérieusement. On a d’abord fait une tournée d’une centaine de dates qui nous à amené partout en France et à l’étranger : Angleterre, Chine, Russie, Canada. Notre première chanteuse Cindy nous a quittés pendant cette tournée et c’est Julia qui l’a remplacé. Cette fin de tournée nous a permis de mieux  connaitre Julia musicalement et de passer du temps ensemble. C’était parfait pour commencer ce second album. Benoit qui écrit les chansons est parti habiter à la montagne ce qui a beaucoup influencé la couleur de Vertige Exhaussé qui est plus bleu, plus froid que le premier.

Qu’est-ce qui n’a pas encore été dit sur l’album et que vous souhaitez nous confier ?

Cet album a été fait pour prendre de la hauteur. On voulait que l’artwork et sa présentation soient vécus comme une expérience dans le paysage.

C’est pourquoi les photos de presse et la pochette ont été réalisées lors d’une randonnée sur un glacier dans les alpes. Et nous avons fait une présentation de deux morceaux de l’album à bord d’un ULM au-dessus des nuages.

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Une punchline d’enfer pour donner envie d’écouter ce nouvel album ?

Ce disque est comme un orgasme qui n’en finirait plus de monter.

Focus sur le titre Armes Égales que j’aime beaucoup. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Ce titre fait parti des premières démos qu’on a faites pour ce nouvel album.
On l’a ensuite délaissé, et finalement c’est Thomas Brière le réalisateur de l’album  qui a relancé le titre  en divisant le BPM par deux pour en faire quelque chose de plus planant.
Les paroles racontent les déboires amoureux d’un des membres du groupe, mais on ne dira pas qui. 🙂

J’aime aussi Saphir. Un secret / une anecdote de fabrication ?

Là où vit Benoit dans les Pyrénées, il y a des séismes.
Il y avait l’idée de considérer les replis des montagnes, les vallées comme les micros sillons d’un vinyle. Un paysage qui fait vibrer des émotions en nous comme cette chanson.
Pour ce morceau, Mathieu a fait une prise de guitare direct dans la carte son, et la première fut la bonne, on n’a jamais réussi à retrouver le même son par la suite.

Le dernier choc musical ?

Pas de choc mais plein de bonnes ondes comme King Krule, Washed Out, Rhye, Myd, Muddy Monk, CCFX, Boy Pablo. Il y a tellement de bonnes choses qui sortent en ce moment…

Une leçon à tirer de votre belle tournée qui est passée par la Chine ?

La Chine est un pays où les libertés sont très cadrés, on nous a coupé le son 2 fois car notre concert dépassé de 5mn le temps alloué par les autorités.
Attention en Chine les festivals se termine à 21h. Du coup le public se déchaine le plus qu’il peut.
Ils sont très chaleureux, c’est la 1ère fois où le public nous demandait de faire des autographes sur leurs vestes en jean.
On a aussi redécouvert que l’on mange vraiment bien en France 🙂

La chose la plus folle que vous ayez faite ou que vous aimeriez faire sur scène ?

On aimerait passer  en rase motte au-dessus du public en ULM, sauter en vol pour un slam d’anthologie.

La plus belle chanson d’amour ?

Initials BB.

Le plus beau concert de votre vie ? Un des vôtres ou d’un autre artiste.

Le dernier concert de Philippe Katerine. 
Et le chant des oiseaux tous les matins.

Un mantra pour votre vie ou votre carrière musicale ?

Il faut prendre le temps de prendre son temps
Alexandre le Bienheureux.

Interview by Alexandre

Pendentif

PENDENTIF

Nouvel album : Vertige Exhaussé
(Le Label – Pias)

CONCERT le 16 octobre, La Maroquinerie (Paris)

Page FB officielle : Pendentif

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Foray en interview : on a parlé Grand Turn Over, concert et écriture

Depuis le Point FMR où nous l’avions rencontré, Xavier Feugray alias FORAY a foulé les scènes des Francofolies de la Rochelle, du Granby au Canada, reçu le Prix Félix-Leclerc “une belle surprise” et a signé avec Columbia pour son premier album qui sortira le 25 mai.
En attendant, on savoure comme des fous son dernier single Si tu ne dors pas.

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INTERVIEW SELFIE

selfie original pour UsofParis !

UsofParis : Une émotion forte depuis notre dernière rencontre ?

Foray : Les Francofolies de la Rochelle ! On jouait au Théâtre Verdière en plein après-midi et dès le premier morceau, il s’est passé un truc dans la salle. Il y avait plein de monde. Le public était déjà à fond avec L’Amour s’en va. Je n’en revenais pas. Une belle émotion.
Jouer aussi devant 10 000 personnes, à Granby, au Canada, c’était trippant !

Tu acquières de l’assurance à force de tourner ?

Non pas du tout 🙂
Je suis toujours en train de me remettre en question. C’est pénible !

Personne ne te rassure ?

J’ai toujours ce doute. Il va falloir que je vive avec et que je m’adapte.
C’est sûrement ce qui me fait avancer.

Qui est “elle” de ton titre Elle voudrait ?

Une femme qui a envie de vivre autrement, de s’évader de son quotidien qui n’est pas forcément glamour.

“Elle” existe ?

lle peut exister. Je l’ai peut-être rencontrée via des témoignages. Et j’ai fait une chanson à partir de bribes entendues. J’ai un peu inventé. 😉

Elle a quand âge ?

Une petite trentaine passée. Mais elle est très jeune dans sa tête. 🙂

Quand l’as-tu écrite ?

Foray : Au tout début de l’aventure Nord. Elle a évolué avec le temps.
Elle s’est dessinée pendant ces deux ans. J’ai tenté de trouver un bel écrin à cette chanson.
J’ai refait toutes les prods avec Thierry Minaud qui m’accompagne aussi sur scène. Je lui ai confié la réalisation du disque.
Il a remis des synthés au titre. Sinon, elle aurait été plus folk.

Le clip a été tourné en Normandie ?

A Cherbourg. On avait envie avec Erwin et Camille, les réalisateurs, d’un décor qui fasse penser à l’Irlande. Que l’on n’est pas l’habitude de voir ces côtes-là.
Il y a un côté sauvage à Cherbourg, avec l’idée de fuguer, d’aller ailleurs. Une très bonne idée de leur part.

Foray

Tu me disais avoir une tendance au noir, à une certaine chanson française sombre. Va-t-il y avoir plus de lumière dans l’album ?

J’avais pas mal de titres plus lumineux, comme Elle voudrait.
Avec le premier EP, j’étais dans quelque chose de plus intime. Je parlais de moi, de mes petits malheurs.
Et là, j’ai envie d’élargir. Que ce soit le Grand Turn Over (titre de l’album), des émotions et des sentiments qui te traversent et te chamboulent… C’est “ma petite entreprise“.

Il y aura moins de “je” dans cet album ?

Oui. J’ai tenté d’écrire autrement après l’EP, à partir d’Elle voudrait. Il y a une autre chanson qui parle de l’autre “Tu n’as pas changé“..
Je prépare l’album, j’ai quelques titres à terminer. J’ai encore un mois pour me décider s’ils feront ou pas partie de l’album. 95% des titres sont enregistrés. J’ai posé des voix témoin sur certaines chansons, je vais les réenregistrer. J’ai encore un peu de boulot.

Comment écris-tu ?

J’aime bien écrire isolé. J’ai besoin de moment de concentration, de doute Les chansons viennent, en fait, du doute. Tu remets en cause pas mal de choses et tu poses ce qui te fait avancer, ce qui te fait réfléchir, réagir.
Je pars souvent d’un constat pour écrire. J’aime me mettre des frissons tout seul.

Quand sais-tu que la chanson est bonne ?

Foray : Quand tu as le premier frisson justement, tu sais que tu tiens quelque chose. Mais après, c’est parfois dans l’habillage que tu peux te prendre la tête.
Tu peux vouloir mettre une chemise, alors que tu préfères être en t-shirt. Et c’est difficile car le temps est changeant.

Avec qui collabores-tu ?

Thierry Minaud et Ludwig, guitariste, bassiste, claviers. Il est venu nous filer un coup de main sur les guitares électriques.
Et une copine qui est venue pour les cuivres.

Tu es prêt à rencontrer ton public ? A la plein lumière ? 

Un album fait en huis clos. J’aime travailler dans le secret aussi.
J’ai envie de connaître la lumière. J’aimerais que ça aille plus vite. Je suis impatient parce que je commence à vieillir.
Mais “On n’est jamais vieux quand on a le cœur ardent” comme le dit Clark Gable dans le film The Misfits.

Interview by Alexandre

Foray

FORAY

premier album Grand Turn Over
(Columbia) 
Sortie prévue le 25 mai 2018

concert aux Etoiles, Paris, le 14 juin 2018

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Madilyn Bailey #interview à Paris : Tetris, 1er concert et secret

Madilyn Bailey est un véritable phénomène sur YouTube. Depuis 10 ans, elle reprend chaque semaine un tube. Sa reprise de Titanium totalise plus de 90 millions de vues.
Elle est suivie par presque 5 millions de fans. Après un premier EP de chansons originales sorti en 2016, elle revient avec un nouveau titre Tetris avant-goût d’un album à venir. Nous l’avons rencontrée lors de son séjour à Paris, juste avant son tout premier concert.

Interview Selfie

Madilyn Bailey
Selfie exclu pour UsofParis

USofParis : Il y a 10 ans, tu postais ta première vidéo sur Youtube. Aujourd’hui, tes vidéos font des millions de vues. Est-ce que tu rêvais de tout cela ?

Madilyn Bailey : Ma première vidéo a été mise en ligne en 2009, ça fait presque 10 ans. Ça me fait me sentir très vieille 😉
C’était une cover de Mad World de Tears For Fears.

J’en ai rêvé. Mais je n’avais aucune idée de ce que cela allait devenir. Quand j’ai atteint 10 000 abonnés, j’étais très excitée. Et d’arriver à 5 millions, c’est juste fou !

Ce n’est pas trop flippant de savoir qu’il y a autant de gens qui te suivent ?
Je trouve que c’est une preuve que ce que tu fais à un sens et plaît à un large public. Tout ce que j’ai toujours voulu faire c’est de la musique que les gens aiment. En la postant sur YouTube, c’est la mettre à disposition du monde, ce qui est cool.

Ta communauté connaît beaucoup de choses sur toi, sur ta vie personnelle…

Je pense que je fais un bon travail en gérant ce que je montre à ma communauté. Je montre beaucoup de moi mais il y aussi beaucoup de choses que je ne montre pas.

Madilyn Bailey

Il y a une vidéo de tes vœux, de ton mariage…

C’est le joli côté d’une relation amoureuse, je ne montre pas lorsqu’on se fâche avec Jim. 🙂
Par exemple, les deux derniers jours à cause du jet-lag c’était insensé. En arrivant, j’ai fait une sieste et lorsque je me suis réveillée j’avais l’impression d’être piétinée par des animaux ou d’avoir été percutée par un bus. Ça, je ne le partage pas 🙂

Comment choisis-tu les chansons que tu reprends ?

Stratégiquement, je checke le Billboard, iTunes ou Spotify et je regarde les chansons qui sont populaires à ce moment-là. Après ça, je me demande : « Quelle chanson me correspond le mieux ? » puis « Oh sur cette chanson je changerais l’arrangement ou je changerais cette guitare, … ». Dès que j’écoute une chanson et que des idées me viennent tout de suite sur l’arrangement, ça me donne envie de les faire.

Comment travailles-tu sur tes covers ?
J’ai un producteur qui travaille avec moi. C’est génial d’avoir une personne qui connais ma voix, mes arrangements, ma tonalité, il sait ce que j’ai fait et ce que j’aime faire. Je suis très spontanée, généralement j’arrive avec la chanson en studio, on l’arrange, je la chante. Cela prend à peu près 3h pour une cover. Et Jim, mon mari, filme les vidéos.

Madilyn Bailey

Quelles ont été les réactions lorsque tu as mis en ligne de ta première chanson originale Wiser ?
J’étais choquée par les réactions. Je ne faisais que des covers depuis des années. Il y a 2 ans j’ai mis en ligne Wiser et il y a eu 7 millions de vues ce qui est génial !

Dans une de tes anciennes interviews tu disais « ma musique ressemble à la musique de Sia, une pop mélancolique », est-ce toujours vrai pour l’album qui arrive ?
Sia est définitivement une de mes premières inspirations. J’aime décrire ma nouvelle musique qui arrive comme « understated pop production ». C’est toujours des chansons pop, des mélodies pop c’est juste un peu plus sobre. Ce n’est pas seulement acoustique, il y a de la production, mais tu peux compter les instruments sur une main. La voix est mise en avant, ce qui est important pour moi.

Image de prévisualisation YouTube

Peux-tu nous en dire un peu plus sur Tetris ?

Madilyn Bailey : Cette chanson c’est 2 personnes qui ont un background différent, qui n’ont pas forcément quelque chose à voir l’un avec l’autre, mais parfois 2 personnes aussi opposées arrivent à faire quelque chose de beau, ensemble. C’est le concept derrière Tetris.

Dimanche tu as demandé sur Instagram « Quelle est la première chose que je dois faire à Paris ? », alors qu’as-tu fais ?
On a passé 6 heures entre la descente d’avion, l’attente des bagages (j’en avais beaucoup) et le check-in à l’hôtel. Donc, la première chose qu’on a faite : c’est manger une pizza. 🙂

Es-tu excitée à l’idée de te produire en concert à Paris ?
Bien sûr ! C’est aussi le jour où Tetris sort donc c’est encore plus excitant. C’est aussi la toute première fois que je serai en concert toute seule, première fois au monde. J’ai joué dans des festivals, j’ai fait des premières parties mais c’est la première fois que le public va payer sa place pour m’entendre moi. En plus, c’est très spécial que ce soit à Paris, c’est un peu comme une deuxième maison pour moi.

Image de prévisualisation YouTube

Ce sera la première fois que tu chanteras Tetris ?
Oui et ce sera la première fois que je chanterai d’autres chansons originales, que personne n’a entendues. Ce sera comme un aperçu de ce qui va arriver dans l’année. Je vais aussi jouer des chansons que mes fans connaissent, ce sera cool de voir le public chanter avec moi.

Est-ce qu’il y a une chanson que tu n’as jamais sorti en cover ?
J’ai une cover de Someone Like You d’Adele mais qui n’a pas encore de vidéo. On va essayer de faire un tournage ici à Paris.

Quelle est la chose la plus folle que tu aies envie de faire à Paris ?
Ça va être très cliché mais je veux monter en haut de la Tour Eiffel et embrasser mon mari.

Si je pouvais te donner la chance de faire un duo, ce serait ?

Eminem ! j’aimerais faire quelque chose avec lui qui rap et moi qui chante les refrains.

Quelle est ta chanson préférée ?
Titanium est ma chanson préférée, définitivement. Ça a vraiment tout changé pour moi. C’est ma première cover qui a été virale sur YouTube et mon premier single en France. Titanium a vraiment une place particulière dans mon cœur.

Image de prévisualisation YouTube

Quelle chanson te représente le mieux ?
Je vais vous avouer un petit secret, je ne sais pas si c’est la chanson qui me représente mais avant chaque show je joue la chanson Who Let The Dogs Out (Baha Men), ça me permet de relâcher la pression 🙂

Le dernier concert que tu as vu ?
Dua Lipa à LA. Je vais aller voir Kygo au Zénith de Paris dans la semaine.

Interview by Joan et Alexandre

Madilyn Bailey

Madilyn Bailey

Nouveau single Tetris
(The Orchard)

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Julie Zenatti : Voyage en terres Méditerranéennes #Interview

Après son album Blanc et une tournée qui a duré plus de deux ans et demi, Julie Zenatti revient avec un projet passionnant réunissant plusieurs artistes aux univers bien différents. C’est un véritable retour aux sources et une envie de renouer avec ses racines qui ont motivé la réalisation de Méditerranéennes. Une très belle façon de rendre hommage mais aussi de découvrir les cultures musicales du bassin méditerranéen.

INTERVIEW SELFIE

Julie Zenatti
selfie exclu #UsofParis

USofParis : Comment est né le projet Méditerranéennes ?

Julie Zenatti : Quand j’ai commencé à le penser je me suis dit qu’il fallait très vite que j’entre en studio pour essayer des choses. J’en ai parlé avec Franck Authier (réalisateur de l’album Blanc) qui a aimé l’idée. On s’est enfermé pendant 3 semaines pour voir ce qui était possible. Je l’ai ensuite proposé à  l’équipe Capitol qui a été emballée.

Dès le départ, vous avez pensé le projet comme un album de duos ?

En fait, c’est un album collégial. On a essayé de créer des formats de duos, de trios différents. L’idée c’était que les artistes participent à cet album en tant que solo mais pas que. Certains viennent sur un titre faire les chœurs, d’autres qui ont fait une double voix,… L’idée c’était vraiment de créer un groupe.

Certaines personnes que vous auriez aimé avoir sur le projet vous ont-elles dit non ?

En fait, je ne suis jamais déçue de rien. Je ne suis pas fataliste mais je crois au destin. Toutes les personnes qui ont embarqué sur ce projet (les 13), je n’ai pas eu besoin de leur raconter ce que j’avais envie de raconter, ni de les convaincre. C’était pour eux une évidence.
Dès qu’il fallait que je passe à 3 phrases, je savais fatalement que c’était des gens que je n’aurais pas sur le projet. Je ne m’attendais à rien, j’ai laissé les choses venir.

Un album de reprises c’est une démarche très différente que de sortir un album à soi, il y a une vraie démarche derrière.

C’est un peu ma madeleine de Proust. Nos vies sont souvent ponctuées par des chansons qui font partie de notre héritage, de notre inconscient, d’un moment de notre vie, et c’est un peu comme ça que ça commence quand on a envie de reprendre les autres.
Puis, il y avait aussi une envie de faire découvrir des gens d’ailleurs, c’est pour ça qu’il y a des chansons très connues et d’autres moins, même parfois il va falloir qu’on dise d’où viennent les chansons, comme Zina. C’était cette envie-là de faire découvrir des chansons incroyables qui viennent d’ailleurs. La démarche est très personnelle au départ.

Image de prévisualisation YouTube

Dans le contexte actuel, on peut penser à un album engagé, c’est ce qui m’est venu à l’esprit quand je l’ai écouté et que j’ai découvert le concept.

Pour moi, ce n’est pas un concept, c’est une parole. D’essayer que le beau métier qu’on fait serve à raconter des choses qui soient réelles, en y mettant un peu de magie. De se dire qu’un jour, ça a été possible et ne jamais l’oublier.
Je ne sais pas si c’est un album engagé car déjà j’ai beaucoup de mal avec les étiquettes et c’est vrai qu’après on a du mal à s’en défaire.

Il y a quand même un message de tolérance. Je l’ai ressenti avec la reprise de Et si en plus y’a personne d’Alain Souchon, qui est juste magnifique.

Cette chanson, c’est une chanson qui a tout de suite fait partie de ma liste, même si elle n’est pas méditerranéenne. Ça me semblait assez normal et évident de donner mon point de vue, qui n’est  que mon point de vue. D’ailleurs, au départ, je devais la chanter seule, je ne voulais imposer mon point de vue à personne. Je la chante avec Samira Brahmia qui est une chanteuse algérienne. J’étais en train de l’enregistrer quand elle est arrivée au studio pour enregistrer une chanson, et elle m’a dit « Je veux chanter ce titre ! ». Et là je lui ai dit « Tu sais ce que ça implique de chanter ce titre, c’est que tout d’un coup tu te positionnes » et elle m’a répondu « Mais je veux ! ».
Donc oui cette chanson est une chanson engagée à la base et c’est vrai que nous, de par notre association et de par la manière dont on l’a réalisée, c’est à dire qu’on ne met que les mots en avant (si on avait pu la faire a capella on l’aurait fait), c’était vraiment une envie de mettre en valeur ce texte et cette pensée qui, au fond, est la mienne.

 

En parallèle, avez-vous un album solo en préparation ?

Avec la période de blanc avant Blanc, j’ai eu pas mal le temps de réfléchir à pleins d’envies. Au moment où Blanc est sorti, j’avais déjà Méditerranéennes en tête. Il ne s’appelait pas comme cela au départ dans ma tête. Le prochain album j’y pense, bien sûr. Je fais des chansons et puis après on verra si ça va au bout, si cela devient un truc à la fin. Là, le fait de travailler différemment, avec d’autres chanteuses, de travailler sur la réalisation, ça m’a aussi permis de respirer et de me donner beaucoup de matière pour commencer déjà à écrire la suite. C’est assez chouette.

Julie Zenatti
Selfie polaroid original #UsofParis

C’est vous qui avez choisi les combinaisons d’artistes sur les différents titres ?

J’avais prévu et après je me suis adaptée en fonction des envies, des voix et aussi de la manière dont les artistes avaient envie de raconter leurs appartenances à un endroit ou à une double culture. C’est pour cela que ça chante en différentes langues, que certains textes ont été adaptés, mais pas dans le sens original ou littéral, plutôt complètement réécrits. C’est considéré comme des adaptations mais ce sont des textes tout nouveaux.
Par exemple, Slimane avait très envie de porter Mon amie la rose car pour lui c’est un hommage à la femme. Il voulait rendre hommage à toutes ces femmes et à son éducation matriarcal. Et il n’a pas voulu qu’on change le texte qui est tout au féminin. Pour lui, c’était ça aussi rendre hommage. On s’est adapté aux envies, à la manière dont ils avaient envie de porter ce message parce que cela peut faire peur aussi de se dévoiler.
Ce que j’ai envie c’est que ces artistes défendent et racontent cette histoire et je suis assez contente parce que chacun de son côté porte ce projet et le porte fièrement et j’en suis la première surprise.

Difficile de ne pas évoquer Notre Dame de Paris qui a fait son retour à Paris. L’avez-vous vu ?

Non, j’étais en studio et je n’ai pas pu aller les voir.

Que pensez-vous de ces reprises de comédies musicales à succès ?

On m’a dit que c’était super, et cela ne m’étonne pas car Hiba Tawaji est juste magique. C’est un choix super.
Qu’est-ce que j’en pense ? Je suis fière. Je me dis qu’il y a une Fleur-De-Lys qui regardait mes prestations pour savoir quoi faire et comment se différencier aussi de mon interprétation. Je trouve ça génial. Quelque part, j’ai l’impression que nos rôles, notre manière d’aborder le rôle a un moment, ça a été un petit modèle pour quelqu’un et ça continue à grandir. Notre Dame de Paris est un spectacle très moderne, c’est à dire que c’est cruellement d’actualité.

Un bon ptit resto  à nous conseiller à Paris ?

Un très bon resto que j’ai découvert récemment : Bonhomie. C’est dans le Xe (22 rue d’Enghien) et c’est très très bon.

Votre dernier coup de cœur musical ?

Le dernier album de Véronique Sanson. Sur le cul. Textes, voix, arrangements, dans sa globalité pour un album complet.

Le dernier artiste que vous avez vu sur scène ?

Samira Brahmia, qui fait partie du projet. Je suis allée la voir au Cabaret Sauvage dans un spectacle qui retrace l’histoire de l’Algérie. C’était super, je me suis régalé.

Un duo rêvé ?

Oum Kalthoum, une très grande chanteuse du Moyen-Orient.

On vous a connu lorsque vous aviez 15 ans, vous en avez plus aujourd’hui. Vous n’avez pas changé ! Quel est votre secret ?

C’est sympa ! (L’attaché de presse derrière confirme ce que je viens de dire). Je suce toujours mon pouce c’est peut être ça.  🙂
Non, je ne sais pas. C’est gentil, ça me fait plaisir.
Un jour, on ne me le dira plus et là, je saurais que je l’ai pris d’un coup mon âge.

Interview by Joan

Julie Zenatti

Julie Zenatti
nouvel album Méditerranéennes
(Capitol Music France)

Julie Zenatti

Julie Zenatti et Chimène Badi
en concert
samedi 3 février 2018

au Bataclan
50 Boulevard Voltaire
75011 Paris

 

site officiel : juliezenatti.fr

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IMANY superbes dernières révérences à Paris #livereport

Concert sold out à la Salle Pleyel avec Nadia Mladjao de son vrai nom, ce mardi à Paris. Imany, qui signifie « espoir » en swahili, nous invite depuis deux ans et demi à travers une tournée folle de 130 dates à assister à sa reconversion musicale à laquelle on adhère !
Privilège, ce sont les toutes dernières dates de concert de la belle artiste avant une pause d’une longueur inconnue.

Imany
Tout démarre dans une ambiance pesante portée par sept musiciens vêtus d’habits militaires. Un petit clin d’œil à Imany fille de militaire ? Puis arrive la chanteuse qui nous accueille très simplement… on a l’impression de recevoir une copine à la maison dans une tenue décontractée et colorée. Beaucoup d’humour dans chacune de ses questions et une promesse d’entrée de jeu : nous faire passer une soirée inoubliable. Allez sans suspens, promesse tenue ! Et on ne peut être insensible à son jeu de jambes dans ses différentes danses.µ
Et malgré la fatigue de fin de concert, l’artiste et ses musiciens assurent !

Musiques entrainantes et entêtantes, tel est le fil conducteur du concert. Des chansons connues issues de son répertoire telles Don’t be so shy ou Silver Lining (Clap your hands), revisitées musicalement, se mêlent avec celles de son nouvel album. Des reprises fortes ponctuent judicieusement le set : Bohemian Rhapsody de Queen, Sign your name de Terrence Trent d’Arby, Human de Rag’n’Bone Man. Elle en profite pour faire participer le public dans les différents arrangements en stimulant l’audience à travers des provocations : « on était à Brest hier et c’était vachement bien ! Mais les champions de la saison c’est Rodez ! ». Rien de mieux pour surchauffer le public parisien et ça marche !

L’ancienne mannequin manifeste beaucoup de béatitude dans ses différentes interprétations de ses chansons ; elle se sent comme libérée, emportée, envoûtée, possédée et cela ne peut nous laisser indifférent. Notamment dans ses dernières interprétations où elle se laisse aller à détacher ses cheveux et on la découvre comme pour une première fois sous ce nouveau jour, elle, habituée à envelopper ses cheveux de tissus colorés. Mise à nue, elle se livre sans concession.
Imany

Émotion pure

Deux moments très touchants ne peuvent passer inaperçus. Un premier en parlant de la mort où elle se laisse à une citation de Jean d’Ormesson : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. ». Un second où elle annonce, à bâton rompu, une pause dans sa carrière de façon à redonner du sens à tout ce qu’elle fait, mais également pour profiter de pleins de moments de partage avec son fils à peine âgé de deux ans.

Émotions à son comble au bout de ces deux heures de live. On ressort de la salle sur un nuage.

by Cédric

Imany

IMANY en concert

à la Salle Pleyel : le 13 décembre 2017 – sold out !
au Casino de Paris : les 5 et 6 juin 2018

Réédition de l’album The Wrong King Of War
version Deluxe enrichie de 7 titres inédits
(Think Zik!)

site officiel : imanymusic.com

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Mozart le chien qui parle : comédie musicale surprenante

Qui n’a jamais souhaité savoir ce que nos amis les animaux pouvaient penser ? Avec Mozart, le chien au Théâtre de la Tour Eiffel, le secret sera percé et vous allez vous régaler !
Au programme une comédie musicale au plaisir immédiat.

Mozart, le roi de la vanne

Le rideau s’ouvre et immédiatement, tous les regards sont pour Mozart. En effet, pour la première fois sur scène, c’est un chien qui tient le premier rôle, du jamais vu.

Mozart est assis sur le canapé du salon et regarde Vivement Dimanche, entouré de ses maîtres. Tandis que la jeune fille relate la découverte incroyable faite par un savant « les chiens sont aussi intelligents que les hommes », Mozart quant à lui déchante, il ne pensait pas être aussi stupide que les êtres humains ! Le ton est donné.

Mozart le chien

Une comédie familiale enthousiasmante !

Cette comédie musicale et familiale est le fruit d’une collaboration entre Christelle Chollet (comédienne, chanteuse et humoriste française) et de Rémy Caccia (metteur en scène de théâtre, animateur radio et télé), auteurs notamment de Scooby Doo, l’Empiafée, Comic-Hall, associés à Raphael Alazraki.

Les comédiens sont parfaits ! Nous sentons une réelle complicité entre ces derniers  et  le chien. La famille entière est attachante. Les chansons sont entrainantes, les acteurs sont drôles et enjoués. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment en famille.

Durant tout le spectacle, nous allons rire à l’écoute des pensées de ce chien si atypique. Mozart vanne, Mozart à de la réparti, Mozart se moque…  à notre plus grand bonheur ! Ma fille s’esclaffe à chaque pensée de ce drôle d’animal, il faut dire que son langage est identique à celui utilisé par nos petites têtes blondes. Maman de deux enfants dont un adolescent, je me régale et me questionne…
Et si Mozart pensait comme mes enfants ?

Un objet de convoitise

Forcément, Mozart  est convoité ! En effet réussira-t-il à échapper des griffes du Docteur Devil qui veut le kidnapper afin d’étudier son cerveau et de vérifier ainsi la véracité de son intelligente ? Suspense…

Si vous voulez passer un super moment en famille alors pas d’hésitation !  Foncez pour découvrir ce spectacle joyeux et dynamique, qui plait autant aux petits comme aux grands !

by Caroline 

Mozart le chien

Mozart le chien

Mise en scène : Rémy Caccia
Paroles et Musique : 
Christelle Chollet, Raphael Alazraki, Rémy Charlet
Décors : Stéfanie Jarre
Création Lumière : Romain Belloche
Ingénieur Son : Xavier Ferri

Avec : Léo Guillaume, Thierry Gondet, Virginie Perrier, Olivier Bénard, Camille Muzard, Matisse Jacquemin- Bonfils, Jaouen Gouevic, Edwin Condette et Mickael Alberi

A partir du 9 décembre

Tous les samedis et dimanches à 14h

Au Théâtre de la Tour Eiffel
4 square Rapp
75007 PARIS

CONCOURS

Nous vous offrons des invitations pour 2 pour une des représentations de la comédie musicale Mozart, le chien au Théâtre de la Tour Eiffel.

Pour participer au tirage au sort, laissez-nous un commentaire juste en dessous en citant le nom de votre compagnon à 4, celui d’un(e) ami(e) ou celui d’un film.

AUGMENTEZ VOS CHANCES DE GAGNER en likant le post du concours sur la page officielle FB du blog

Bonne chance à tous et toutes !

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