London inspires me everytime I visit it.
This month, Liberty shop opens a massive gallery about English manners with a lot of crazy Valentine’s Day cards. Declare your love could be funny, provocative, suggestive.
Make your choice: Theresa May, dog, foodporn…
Let’s celebrate Valentine’s Day!
Le temps de quelques jours, on s’est mis au vert. Un coup de TGV et nous voilà en Suisse. Mais le trajet n’est pas fini. Notre destination : les Alpes autrichiennes. Et plus particulièrement, le Vorarlberg. Moins haut (et surtout moins connu) que le Tyrol, la région réserve de très belles balades et quelques surprises architecturales. Photos aux allures de cartes postales garanties !
N’allez pas croire que le Vorarlberg en Autriche est réservé aux seuls amoureux de la montagne. La région se trouve également sur les bords du lac de Constance. Les rives sont aménagées pour les cyclistes et il fait bon flâner les jours d’été. La culture y est également très présente, notamment à Bregenz, la capitale de région, dont le centre offre une splendide leçon d’histoire de l’architecture locale.
Son festival, créé en 1946, comprend de spectaculaires opéras sur une scène flottante sur le lac, des concerts de l’Orchestre Symphonique de Vienne, des pièces de théâtre et des manifestations autour de l’art contemporain.
Autre curiosité de la ville, le Vorarlberg Museum. Son architecture vaut le détour. Agrandi dans les années 2000, sa nouvelle façade est un mur recouvert de fonds de bouteilles en plastique moulés dans le béton. Disposés en un modèle précis, ils forment ainsi un canevas aussi original qu’esthétique.
Musique classique et friandises
En s’éloignant des rives du lac, Feldkirch et Dornbirn sont deux mignonnes cités médiévales. Ne ratez pas non plus les Schubertiades, festival organisé en hommage à Schubert, qui n’a pourtant jamais séjourné dans la région. Les concerts de musique de chambre sont donnés au printemps et en automne, essentiellement dans le village de Schwarzenberg. Quelques-uns ont lieu également dans le joli petit village de Hohenems, où, en attendant le concert du soir, nous avons patienté à la terrasse de la chocolaterie Fenkart qui propose de délicieux chocolats et pâtisseries.
Repères d’artistes
Le région, d’une superficie de 2 600km2 (c’est à peine plus grand que l’Ile de la Réunion), est également le repère d’artistes ingénieux. En se baladant de vallée en vallée, à travers les villages de Brand, Bludenz ou encore Blons, on ne peut passer à côté des audaces architecturales de chacune de ces petites localités.
Le design n’est pas réservé non plus aux seuls citadins. Dans le village d’Andelsbuch, la Werkraum Haus (Maison de l’Artisanat) est le lieu où dénicher meubles, textiles, objets de décoration et installations pour la maison. Réunis en association, les artisans de la région du Bregenzerwald exposent leurs plus belles créations à tour de rôle, tous les quatre mois. Le voyageur branché pourra rapporter un souvenir de cette grande et étrange boutique. Tous les corps de métiers y sont représentés. Menuisiers, charpentiers, serruriers, mais aussi tailleurs de pierre, plombiers, électriciens ou encore fabricants de luminaires en passant par les peintres et les couturiers. Ne pouvant pas tout rapporter dans le train, on se contentera de rêver d’acheter une maison dans ce coin des Alpes autrichiennes et de la meubler entièrement avec ce que proposent les créateurs locaux.
Comment y aller ?
Le plus simple est d’aller à Zurich et d’y louer une voiture.
Quand y aller ?
En été : en juin, juillet et septembre
(les bords du lac sont souvent envahis de moustiques en août)
En hiver, peu importe, tant qu’il y a de la neige !
Pour un bain de spectacles vivants (théâtre, danse, musique) la destination de Sarrebruck (Allemagne) n’est, à première vue, pas une évidence, y compris pour nous. Et pourtant, on s’est frotté ce week-end à la programmation attrayante, l’ambiance décontractée et l’accueil hors pair du festival (transfrontalier franco-allemand) Perspectives.
A moins de 2 heures de Paris
Marre de l’agitation urbaine ?
Envie de prendre l’air mais sans forcément sacrifier une part plus ou moins large de culture ?
La liaison directe TGV Paris/Sarrebruck offre un plein confort pour participer à ce rendez-vous à visage humain.
On a été séduit dès notre descente de train. !
Aucun spectateur exclu
La programmation de ce festival qui se tient le mois de mai à Sarrebruck, capitale du Land Sarre, accueille aussi bien Allemands que Français et pour cause : les formes sans parole sont privilégiées et, dans les autres cas, la traduction est intégrée au spectacle sinon, les sous-titrages sont nos meilleurs alliés.
Pas besoin de pratiquer l’allemand pour s’en sortir que ce soit dans la ville et encore mieux sur les sites du festival : les équipes d’accueil sont bilingues.
Preljocaj, Housse de Racket, cirque miniature…
L’intérêt de ce rendez-vous est d’offrir une série des spectacles variés, réjouissants et festifs.
De l’acrobatie pure : on a aiméIl n’est pas encore minuit… de la Compagnie XY, vu à la Villette et présenté ici. L’artiste Tobias Wegner nous a impressionnés par son jeu d’illusions et de perspectives dans son solo LEO qui a fait le tour du monde.
L’œil s’amuse tour à tour de la réalité du plateau et de la fiction vidéo. Le solo ne sombre pas pour autant pendant cette heure intense au cours de laquelle : danse, contorsions, dessins, vidéo animée viennent enthousiasmer petits et grands. Un spectacle qui nous a fait retraverser la frontière, car se jouant à Sarreguemines.
Du spectacle culte : Angelin Preljocajqui fête ses 30 ans de créations cette année et les 20 ans du ballet Roméo et Juliette présenté pour la première fois en Allemagne. Émerveillement avec cette histoire d’amour folle d’une sensualité inouïe. Marion Brando comme ressuscité sur scène par la carrure de l’interprète de Roméo et son débardeur qui dissimule peu de sa musculature.
23 interprètes composent les tableaux narratifs de cette fiction qui a retrouvé une pleine intensité grâce au talent du chorégraphe.
Du grand bluff : VU nous emporte dans un théâtre de petits riens en nous captant l’attention de manière incroyable. Le résumé ne laisse pas percevoir ce qui va se tramer sous chapiteau. L’arrivée même d’Etienne Manceau est inhabituelle. Un couple d’amoureux se prend à sursauter à la vue de l’artiste arrivé discrètement derrière eux.
Ce personnage silencieux et qui compte une gamme très limitée de sourires nous emporte avec son univers d’une minutie décomplexée. Et qu’il est long le temps pour cet homme de se servir un thé, d’y plonger un sucre. Tout simplement parce qu’il ne fait rien comme les autres. Il tape du poing sur la table pour faire tomber une cuillère dans une tasse et que dire de la catapulte pince-ongle pour sucrer son breuvage ? On pourrait devenir fou. On rit avec délice.
Plus maniaque que ce garçon c’est impossible. Plus reconnaissant aussi. Il fait appel à la participation d’un(e) spectateur-trice qui a bien du mérite à répondre aux exigences du manipulateur.
Décors originaux Perspectives réserve aussi de vraies surprises en terme de lieux de spectacles, aux côtés des salles de spectacle et autres chapiteaux. Roméo et Juliette a eu comme écrin pendant 3 jours une ancienne usine électrique, E Werk.
Housse de Racket, Minuit et les autres artistes musicaux se succèdent à quelques mètres de là, dans un ancien magasin de cette zone commerciale : surprenant et spacieux avec sa terrasse cachée (prenez le long couloir à côté du bar).
Mais l’un des cadres les plus déroutants sera sans nul doute un ancien garage Citroën. Il accueillera la Hate Radio, cette reconstruction d’un studio radio à l’époque du génocide rwandais. Les contraintes de tournée du spectacle ont fait que, par manque de temps pour la réception des décors, l’alternative était de trouver un lieu qui pourrait s’adapter à la proposition théâtrale du metteur en scène et auteur Milo Rau.
La partie vitrée de l’ancien bureau-accueil du garage accueillera le studio d’enregistrement alors que les voitures laisseront place au gradin des spectateurs.
De bonnes raisons pour sortir du centre-ville, de filer avec son vélo et découvrir les alentours.
le festival Perspectives 2016 se poursuit jusqu’au 21 mai ! Toutes les infos sur le site :www.festival-perspectives.de
Merci à Marion, Hannah pour leur disponibilité et à leur accueil et merci aux Inrocks de nous avoir fait connaître le festival !
Il y a quelques semaines, nous programmions un week-end à la découverte de Mons, qui vient de clore son année de Capitale Culturelle européenne 2015. Et l’équipe est tombée sous le charme de l’Hôtel Dream, ses voûtes gothiques et son charme tentant. Illico, nous bookons nos 2 nuitées afin de découvrir la ville, les expos et aussi l’architecture de cet établissement qui nous a grave tapé dans l’oeil.
Situé à une toute petite dizaine de minutes à pied de la Grand Place de Mons, l’Hôtel Dream joue la discrétion. Et y séjourner c’est avant tout loger dans un pan historique de la ville.
Car avant d’être un hôtel, cette église néogothique du XIXe siècle fût un refuge pour les Sœurs de Bélian, avant d’être dédiée au culte en devenant une chapelle. Depuis 3 ans, et après de nombreux mois de travaux, ce bâtiment est devenu un hôtel.
Hôtel Dream : une nuit sous des voûtes de 200 ans
L’aménagement de l’église a nécessité de jouer avec les circonvolutions de l’architecture. De la chambre “classic” à la suite royale, chaque espace est unique, ou presque, avec un cachet rarement vu jusque-là dans un établissement hôtelier.
Voûtes en ogive, rosaces, arcs brisés, sculptures, piliers : tout est à portée de main, pour une sensation unique.
Toucher la pierre, approcher des détails normalement en hauteur, chaque chambre est un plaisir pour les yeux, d’autant plus que, même pour les chambres classic, la déco murale est unique.
Dans certains espaces, on a l’impression de pénétrer dans les pièces d’un château, celui d’un conte, d’un autre temps.
Comme chaque chambre possède son ambiance, son aura, il est possible que vous vous y sentiez plus ou moins à votre aise. Surtout que, d’après notre hôte nous faisant la visite : “l’église vit la nuit“.
Nous n’aurons pas plus de détails. A vous d’oser percer le mystère de cette adresse.
Les architectes ont même poussé les détails de déco jusque dans l’aménagement des bureaux ou dans la déco de certaines salles de bains : esprit gothique quand tu nous tiens !
L’étage à thème : des suites de rêve
Si vous voulez pleinement profiter des beautés de l’Hôtel Dream, vous vous devez de réserver une chambre au 3ème étage.
C’est l’étage star.
Vous y accédez par un couloir sobre mais riche en décoration.
Et d’un coup, vous poussez une porte pour pénétrer dans la sublime suite royale.
On ne peut que rester bouche-bée devant la rosace magnifique qui éclaire les 80m² de la chambre.
On est séduit par l’espace lounge/salon et la salle de bains de grande taille.
Certes, c’est un budget mais la vue est vraiment imprenable sur la ville et notamment le Beffroi.
Toutefois, les suites du même étage, et de la catégorie en-dessous, n’ont rien à lui envier.
Pour preuve, la déco carnaval d’une autre chambre de cet étage.
Tout le confort en un seul lieu
Vous avez choisi ? N’oubliez pas de faire un tour au spa Alter Ego de l’établissement. Moyennant 15€ pour la journée, vous aurez accès au hammam et au jacuzzi en commun.
Pour quelques euros de plus, vous pourrez vous prélasser en privé. Plutôt classe ! Et parfait pour un séjour en amoureux.
Après ce moment de détente, il ne vous reste plus qu’à profiter d’un des deux restaurants : la brasserie Mea Culpa pour les déjeuners et le restaurant Mezzo en soirée.
Alors si vous avez envie de découvrir Mons, et ses plaisirs belges, il ne vous reste plus qu’à embarquer dans le premier train.
Vous serez certains de profiter d’une adresse d’exception.
Loin de l’overdose food, vintage et attrape-touristes de Camden Market et Portobello Road, notre marché food et vintage londonien chouchou est définitivement : Maltby Street Market on Ropewalk. Collé à une voie de train, ce rendez-vous gastro le samedi et dimanche n’est pas encore saturé de visiteurs. Alors ne répétez pas ce qui suit.
Aucune station de métro n’est suffisamment proche pour s’y aventurer par hasard.
Il faut être bien informé et avoir repéré la rue sur un plan. Si vous voulez suivre la voie depuis le Sharp (majestueux building qui tutoie les nuages) à la sortie de la station London Bridge, c’est râpé !
On a bien tenté mais une partie de la rue longeant la voie est fermée. Il vous faudra au moins une fois passer sous un pont.
A notre arrivée, pas de grappe entière de visiteurs, ni de bruit assourdissant, juste une fumée épaisse provenant d’une sorte de barbecue cuisant des morceaux généreux de poulet, des conversations entre connaisseurs, food addicts et producteurs.
S’en suit de la bière au miel, les gaufres salées ou aux fruits de saison d’Eddie et Bettina (Waffle On), des sandwiches au fromage grillé (The Cheese Truck), des scotch eggs (oeufs en croute) faits maison. La profusion de produits artisanaux et recettes conçues devant nos yeux donnerait le tournis. Il faut s’y prendre à deux fois avant de choisir le plat qui fera le plus saliver et le plus goûteux pour bien débuter le week-end.
D’une année à l’autre, voire selon les semaines, les stands changent. Cette fois, les sandwichs au bœuf de The BeefSteaksont fait leur entrée dans ce marché gourmand et à visage humain qui comptait le jour de notre visite aucune perche selfie dans son allée. Le pied !
Nouveau aussi la participation d’African Volcano conçu par le chef Grant Hawthorne autour de ces sauces pimentées Peri Peri et autre marinade pour des combinaisons tasty avec le porc effiloché, le poulet ou les crevettes. A chaque bouteille de sauce vendue, un don de 30 cents est reversé à des projets humanitaires à Cape Town.
Un mini food truck, celui de Milo and Hector, spécialisé ice cream sandwich vous bloque une boule de glace entre 2 cookies, comment refuser ?
Le must étant de trouver une place devant l’échoppe du bar à cocktails pour accompagner votre trouvaille food du meilleur élixir ou vous blottir dans le salon feutré de la seule boutique vintage (et vaste) : Lassco.
Et pour les Frenchies en mal du pays, le boulanger-pâtissier du quartier, Comptoir Gourmand, viendra vous réconforter avec ses quiches, macarons et autres petits délices… A tester, une recette audacieuse : la meringue brownie ou cookie !
Adresse : Maltby Street Bermondsey
London
SE1 2HQ
Métro : Bermondsey ou London Bridge
Ouvertures :
samedi de 9h à 16h
dimanche de 11h à 16h
L’actu du marché à suivre sur Twitter : @maltbystmkt
Pendant plus d’un mois, Bruxelles se décentre de la Grand-Place et de la Place Royale pour voguer à proximité de son canal avec une seule idée en tête profiter d’un nouvel été summer pétillant, food et festif. Programme de réjouissances.
Paris n’a pas le monopole de la plage en pleine ville. La capitale européenne déverse aussi son tas de sable du côté de Quai des Péniches tout début juillet. Ce n’est pas aussi central que Paris Plages mais après une petite marche, vous accédez à cet havre dédié aux plaisirs estivaux : Bruxelles Les Bains.
Forcément le titre de l’événement claque. Notre curiosité était piquée. Accompagnés d’un soleil ardent en ce début d’après-midi de juillet, nous étions bien décidés à faire la comparaison avec Paris.
Sur place, une grande allée pour aussi bien apprécier le sable, les hamacs, une scène de concerts, des jeux d’enfants d’un bord, que des cabanes en bois pour cocktails et autres recettes exotiques de l’autre bord. Si bien que même en forte affluence, il est encore possible de circuler sans se cogner à ses partenaires.
En quelques mètres, un maximum d’activités est concentré pour contenter tout le monde. Il y a même des séances ciné, une nightlife avec DJs dès 18h suivi d’un clubbing flottant pour ne pas gêner les voisins, sans oublier une large plage pour le beach-volley avec ou sans t-shirt, selon l’humeur du jour.
Bruxelles a des beaux atouts pour attirer aussi bien les citadins qui préfèrent rester en ville en plein été que les touristes qui s’offrent un peu de soleil à la sortie des musées et boutiques de chocolat.
Et bon plan, des belles fresques street-art sont à proximité avec un bestiaire assez spectaculaire comme cette pieuvre ou encore une impressionnante baleine qu’il faut découvrir sur place pour y croire.
Un nouveau frenchy accapare toute l’attention des gourmands depuis quelques semaines, à Londres. Maître Choux, Joakim Prat, en plus d’être aussi photogénique que ses créations, a installé sa boutique dans un quartier au flux de visiteurs incessant : South Kensington, à deux pas du Victoria & Albert Hall Museum et du National Museum of Nature. La pâtisserie est ouverte 7 jours sur 7.
Lors de notre visite, il n’était pas encore possible de déguster les choux, éclairs et autres chouquettes sur place dans le micro espace dédié à cet effet. Les poussettes sont donc restées dehors.
En poussant la porte un jour de pluie, on se demandait si les éclairs de Joakim étaient meilleurs que ceux de Christophe Adams alias L’Éclair de génie. Difficile de rendre un avis tranché sur un seul dessert au goût bien distinct de ceux proposés à Paris. L’éclair bouquet de violettes et baies sauvages du Maître Choux a tout d’une bonne surprise, avec cette couche croustillante dans la partie inférieure. La crème n’est pas agressive en goût et l’ensemble est de très bonne composition.
Les autres parfums se distinguent de ce que l’on peut déguster habituellement comme l’éclair Tiramisu ou le Paris Brest (oui oui).
Dans la vitrine, le matin de préférence, quand elle est bien garnie : les couleurs sont vives. C’est une palette rainbow sucrée qui s’offre aux food addicts.
Côté chou, Popelini a un concurrent de taille. Qu’ils soient Tahitian vanilla, Persian pistacchio ou Spanish rasberry pink, le volume est plus généreux que notre adresse fétiche parisienne. A la découpe, notre chou framboise espagnole est plus explosif en crème pâtissière et le coulis rouge est bien apparent. On en pince vraiment !
Maître Choux est une adresse que l’on vous conseille avant ou après un musée et l’expo Alexander McQueen en ce moment. A tester d’urgence avant que les hordes de touristes ne viennent saturer le trottoir.
Impossible de le retenir, notre nouveau joujou, le S6 Edge, était impatient de traverser la Manche. Quand on lui a dit que sa ligne design et fine, alliage d’aluminium et de verre, avait les honneurs d’une diffusion en continu sur les écrans de Piccadilly Circus, il ne tenait plus dans la poche. Alors qu’il vient tout juste de se parer de 2 nouveaux coloris !
Avant de prendre le train, il fallait quitter le petit vieux, l’Iphone à écran cassé et à la mémoire en constante saturation. Mais pour éviter un mal de tête à recopier tous les contacts et sauvegarder les textos accumulés ainsi que les nombreux mémos, j’ai opté pour le Switch complet, transfert du vieux tél ou p’tit jeune. Bien sûr, ça a pris plus de temps que je ne le pensais, faut dire que j’avais blindé la mémoire.
Résultat après une bonne quarantaine de minutes : un nouveau tél avec tout ce qu’il fallait garder de l’ancien. L’appli Smart Switch nous fait rêver au temps futur où nous pourrons transférer notre cerveau dans un corps tout jeune avec toutes les nouvelles options. Le pied !
Arrivé à Londres, on comprend très vite que le S6 est ton super allié à l’étranger. Premier essai : le mode wifi. En comparant son antenne à celui de ma voisine armée d’un iPhone, il est capable de te chercher la connexion plus loin que son concurrent. Super avantage, quand tu ne veux pas payer une fortune en frais d’itinérance.
Question photo, il est réactif. Un vrai look de British en pleine rue? Un rouquin tatoué de la main gauche devant toi dans le tube ?
Discrétion, rapidité et qualité. Le flou n’est plus de mise avec un doigté légèrement imprécis. Sur ce point il nous souffle, la précision 16 mégapixels se ressent à chaque instant. Et quand on passe en mode selfie, on ne se retrouve plus en basse déf ultra pixélisée, c’est du 5 mégapixels qui t’attendent.
Niveau écran on a l’impression de passer du 4/3 au 16/9. L’écran incurvé pourrait paraître gadget mais pour le visionnage de vidéos, le confort est indéniable. L’immersion n’est plus illusion mais est palpable. Kim Kardashian peut bien casser le net à nouveau, cette fois on n’est prêt pour en prendre plein les mirettes !
Plus besoin de passer sa life dans son répertoire, la sélection de 5 contacts favoris en affichage latéral accessible d’un simple coup de doigt sur l’écran, est un gain de temps. Surtout quand on est un garçon occupé comme ce blondinet aperçu à Londres.
La nuit, le Edge est astucieux et surtout n’éblouit plus le dormeur avec son affichage latéral discret.
Pour finir, gros coup de coeur pour le chargement par induction. Le cordon est désormais une option. Une nouvelle ère s’offre à nous. Et quand la charge nous assure une pleine rapidité : un passage de 0 à 50% de réserve en 30 min, c’est StarWars dans ton phone.
Dernière info, on en voit de toutes les couleurs avec le S6 : Blanc astral, Noir cosmos et Or stellaire. Samsung vient tout juste de lancer 2 nouveaux coloris : Bleu topaze (pour le Galaxy S6) et Vert émeraude (Galaxy S6 edge), histoire de se distinguer de ses voisins.
BONUS : le S6 a fait une expérience renversante lors des derniers DDAYS ! Il a osé tournoyer sur lui-même à la force d’une perceuse dans le cadre du projet DIY : The Selfie Project présenté par deux étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne. Renversant et spectaculaire. Le petit n’a définitivement pas froid aux yeux !
A voir aussi : notre reportage complet sur la IceRoll réalisé avec le S6
Le dôme de projection à 360° ViennaSphere a ouvert ses portes ce matin, place du Palais Royal à Paris. L’occasion de découvrir pendant trois jours ce que la capitale autrichienne peut offrir. Au programme : visite virtuelle de la Ringstrasse, Eurovision et jeu concours.
Vienne comme vous ne l’avez jamais vue. Pendant trois jours, la place du Palais Royal accueille une étrange bulle de plastique. Ni sapin de Noël, ni sextoy, il s’agit de la Vienna Sphere, un lieu de projection mobile à 360° dans lequel les visiteurs peuvent découvrir des vues en 3D de la capitale autrichienne.
Dans la journée, des stations interactives avec des lunettes Virtual-Reality et capteurs Kinect permettent une visite virtuelle de la Ringstraße, qui fête ses 150 ans cette année. Ce boulevard qui encercle la vielle ville, est l’une des plus belles voies du monde.
Le soir, l’expérience est impressionnante. L’enveloppe semi-transparente du dôme sert de toile de fond aux projections intérieures et extérieures. Le collectif d’artistes viennois Neon Golden a créé un spectacle multimédia à 360° sous forme d’images réelles et d’animations 3D. D’environ 15 minutes, le spectacle est projeté trois fois par heure, entre 19h30 et 23h (jusque 22h le 28 mars).
Cette année, l’Autriche est également le pays organisateur du concours Eurovision de la chanson. Les amateurs de la chanteuse à barbe mondialement connue et qui a défilé pour Jean Paul Gaultier et dansé pour le Crazy Horse ont eu droit à un live Conchita Wurst chantant Rise like a Phoenix, lors de la soirée d’inauguration de la Vienna Sphere.
Rappelons que c’est avec ce titre que l’icone autrichienne, guest de la vidéo 360 degrés, a remporté le concours de l’Eurovision en 2014.
Et pour les joueurs, un voyage à Vienne pour deux personnes est à gagner chaque soir. Avec en prime des billets pour le Concours Eurovision de la chanson. Pourquoi bouder son plaisir ?
Tous à Londres cet été pour découvrir en avant-première l’exposition qui fera événement en 2015 à Paris : The Fashion World of Jean Paul Gaultier, from the Sidewalk to the Catwalk est au Barbican Centre jusqu’au 25 août 2014.
Jean Paul Gaultier est un génie ! Vous vous en doutiez forcément au vu de ses créations et défilés créatifs, insolents, euphorisants et sulfureux.
Saviez-vous qu’il avait une même inventivité pour l’exposition qu’il a conçu et qui parcourt le monde avant d’arriver enfin à Paris, au Grand Palais l’année prochaine ?
Le world tour de La Planète Mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles débuté à Montréal en 2011 change de visage selon les villes qui l’accueillent. Madrid mettait en avant la figure du toréador et la collaboration fertile avec le maître du cinéma, Pedro Almodovar.
Ici à Londres, c’est le punk et Amy Winehouse qui sont à l’honneur aux côtés des indémodables corsets de Madonna, marinières et autres inspirations et déclinaisons multiples du glamour à la française.
L’Angleterre et Londres ont été aussi bien des sources d’inspiration qu’une cour de récré géante pour le jeune JP Gaultier qui découvrait un autre espace-temps lors de ses premiers voyages. Punk is everywhere et les folies capillaires, piercing dans le nez et autres trouées dans les jeans sont diablement ébouriffants. Oseriez-vous satisfaire votre irrévérence en adoptant le total look treillis ?
Amy Winehouse, souvenez-vous, avait fait l’objet d’une collection hommage après sa mort par le couturier. Son fantôme traverse les différents décors de ce parcours foisonnant. Autre figure musicale, David Bowie, dont le double Ziggy Stardust est aussi convoqué.
A noter une variante par rapport aux précédentes présentations de l’exposition avec la partie MUSES qui revient sur les visages et corps de mannequins (Farida Khelfa, Tanel Bedrossiantz), chanteuses (Kylie Minogue, Beth Ditto) et performeuse (Dita Von Teese). Une tenue pour évoquer chaque personnalité forte accompagnée d’une photo et d’un texte pour se souvenir de celles et ceux qui ont composé la galerie Gaultier.
Cette étape londonienne est l’occasion aussi de rencontrer l’avatar en latex du couturier. La marionnette avait fait son apparition alors que la télévision anglaise découvrait un Gaultier in English faisant la paire avec le facétieux Antoine de Caunes pour le magazine télé Eurotrash. Culte.
En parallèle, Gaultier a eu droit à une carte blanche cinéma fin mai pour découvrir un peu plus ses références multiples. Parmi la sélection des films : Un Tramway Nommé Désir (Elia Kazan), Pink Flamingos (John Waters), Les Enfants du Paradis (Marcel Carné), All About Eve (Joseph L. Mankiewicz)…
Alors ça y est ? Vous avez saisi l’urgence de réserver votre Eurostar ?