A Cuba, la première chose qui vous saisit c’est sa chaleur. Pas seulement la chaleur du temps, où la majeure partie de l’année, il fait chaud et humide. Mais c’est surtout la chaleur du peuple cubain. Cette attention particulière qu’ils ont de vous accueillir, de vous sourire, de vous dire bonjour et de vous ouvrir leurs portes comme si vous faisiez partie de leur famille. Et ce, partout où vous vous rendez.
La Havane incontournable
S’il y a bien une ville à voir, c’est La Havane. La capitale bruisse du matin au soir. On dit de New-York qu’elle est la ville qui ne dort jamais. Eh bien, La Havane, c’est un peu le New-York de Cuba. Les coups de klaxons des vieilles américaines qui crachent leur fumée depuis leur pot d’échappement, la musique qui sonne à tous les étages des maisons ou des écoles de danse de salsa, des vendeurs à la criée qui vous proposent du pain, du lait et autres petites choses nécessaires pour se sustenter, le rire des enfants qui jouent au baseball dans les petites rues escarpées des grandes artères… Bref, le calme et le silence, on ne connaît pas à Cuba.
Et puis, La Havane, c’est aussi les magnifiques vieilles maisons. A moitié détruites, mais qui reflètent une beauté extérieure exceptionnelle. Des anciennes bâtisses, d’un temps presque colonial, qui font la richesse patrimoniale cubaine. C’est bizarre de le dire, de l’écrire ainsi, mais il faut le voir pour le sentir. Culturellement, La Havane propose quelques musées, mais c’est surtout son grand théâtre, qui est à couper le souffle. Tout comme le Capitole, réplique presque exacte (il fait 5 mètres de plus) de celui de Washington. La vieille ville, Habana Vieja, est aussi un joyau à elle toute seule. Le mieux étant de se perdre dans les ruelles de ce quartier de la capitale, on découvre ainsi à chaque coin de rue des pépites architecturales et culturelles.
Il y a tant de choses à dire sur cette ville, aux mille visages, aux mille mélanges. Car là-bas c’est une population métissée qui y vit. Et les influences créoles, françaises, américaines malgré tout, africaines, se mélangent et donnent un goût merveilleux à la capitale. On le retrouve d’ailleurs dans les assiettes, même si la majorité du temps, on se délecte des produits frais de la mer, qui longe la capitale. D’ailleurs, une belle promenade sur le Malecon finira de vous convaincre de la beauté de cette ville.
Vinales – Cuba
Si La Havane est un lieu incontournable d’une visite de Cuba, d’autres villes valent le détour d’un vol de 10 heures. Mon coup de cœur serait sans conteste Vinales. On y trouve toute la quiétude dont on a besoin après quelques jours dans la capitale. Les mogotes, pains de sucre, ponctuent les paysages tropicaux. On est dans les terres, là même où se cultive le tabac. Mais c’est surtout pour ses randonnées en plein milieu de la nature, véritable richesse patrimoniale, que ce passage devient obligé. A pied ou à cheval, on rencontre des paysans et une population avec un cœur d’or.
Autre lieu à visiter sans hésitation, Trinidad. Cité balnéaire, située le long de la mer des Caraïbes, on plonge là dans les eaux turquoises et transparentes. Certes, la ville est bourrée de touristes venus des quatre coins du monde. Mais la beauté des lieux avec notamment son centre entièrement piéton, vous couperont le souffle. Là, on y trouve des bars où chaque soir un spectacle est programmé. Rien de tel pour y boire un bon Mojito, Daquiri ou Cuba Libre au son de la musique cubaine.
Si vous voulez découvrir toute l’île, il vous faudra beaucoup, beaucoup de temps. En deux semaines, je n’ai pu faire qu’une bonne partie de l’Ouest (La Havane, Vinales, Pinar del Rio, Trinidad, Cienfuegos, Santa Clara et Varadero). Mon regret sera donc de ne pas avoir été à Santiago de Cuba. Les nombreux routards que j’ai pu rencontrer sur les chemins ne m’en ont dit que du bien !
Conseils pour préparer votre voyage
La Havane
Aller boire un verre à l’Hotel Nacional pour une vue imprenable sur la mer
Se rendre sur la plaza de la Revoluzion en coco taxi
Se balader dans la Calle Obispo pour votre shopping souvenir, avec des petites boutiques parfois installées dans des cages d’escalier.
Trinidad
Aller boire un verre à la Casa de la Musica
Monter sur la terrasse du Museo municipale pour avoir une vue panoramique sur la ville
Santa Clara
visiter le mausolée du Che
Varadero
Manger une pizza chez Pizza Nonna Tia
Pinar del Rio
Visiter les champs de tabac et fumer un cigare
Se loger : Le système le plus courant et donc le plus simple est les casas particulares. En fait, on dort tout simplement chez l’habitant. Le prix d’une chambre souvent double que vous soyez seul ou accompagné, est de 25 à 35 CUC (monnaie touristique cubaine) soit 25 à 35 euros.
Il existe des hôtels d’État mais rien ne vaut le petit déjeuner d’une casa particular et l’accueil presque familial de l’habitant.
Il est facile de trouver une casa. Des petits signes affichés au-dessus des portes des maisons vous indiquent si c’est une casa particular pour touristes (car il en existe mais réservée aux Cubains). Et s’il n’y a pas de place, le propriétaire vous conseillera toujours une autre casa. Donc pas de panique! Il y aura toujours un endroit où dormir !
La langue
Parler espagnol est toujours une bonne chose quand on se rend dans un pays hispanophone. A Cuba, tout le monde ne parle pas anglais, mais souvent chacun se débrouille pour se faire comprendre. Certains habitants parlent français mais cela reste rare. Alors utilisez les mains, prenez quelques cours avant de partir ou bien un petit dico avec vous et tout se passera bien !
Sécurité
A noter que dans le pays on se sent en sécurité. Les gens ne sont pas agressifs et en règle générale la police, enfin surtout dans les grandes villes, veille au grain. Mais sincèrement aucun risque réel de vol ou de mauvaises rencontres. Même tard la nuit dans les rues.
Le Bassin d’Arcachon et ses contours regorgent de pures merveilles, d’expériences originales et de paysages de cartes postales. Un décor que vos followers sur Insta vous jalouseront.
3e épisode de notre découverte de ce petit bout de paradis à travers la virée iodée menée avec brio par Eric Dauges pour qui l’huitre est bien plus qu’une passion, c’est toute une vie.
Rendez-vous est pris ce samedi matin, au Port d’Arès, avec un soleil éclatant pour partir avec un vrai professionnel de la mer, pas du tout bourru bien au contraire. C’est le partage qui est le maitre-mot d’Eric Dauges. Un quadra au corps sec, musclé par l’activité physique quotidienne et bronzé. Cet ostréiculteur nous embarque sur son bateau pour une immersion sans filtre dans son activité professionnelle.
La culture de l’huitre est tout un art, elle mérite une attention de chaque instant. Il n’est pas rare qu’Eric prenne le bateau tard, en fonction des prévisions météo ou pour éviter une catastrophe dans ses parcs. Nos petites préoccupations de gens des villes sont balayées. Belle leçon de modestie.
Les huitres du Bassin d’Arcachon !
Il ne faut pas être cardiaque quand il s’agit d’ausculter les poches à huitres qu’il faut déplacer. Parfois, les mauvaises surprises sont au rendez-vous, comme ce jour où Eric découvre un parasite qui prend un malin plaisir à vider l’huitre par le biais d’un seul petit trou dans la coquille. Les dégâts sont bien sûr énormes quand on se rend compte tardivement de la présence de ce prédateur.
Le bateau tangue pendant qu’Eric déplace, retourne les poches et en remonte d’autres pour les installer sur un autre spot.
Des crabes et autres petits poissons sont soulevés avec les huitres pour atterrir sur le bateau. Ils retrouvent tous très vite la direction de la mer pour retourner batifoler.
Notre embarcation repart et longue le Cap Ferret. Direction l’une des plus belles vues du Bassin. Stationnement face à la Dune du Pilat qui se déploie sans retenue. Ici, Eric vient installer les sacs d’huitres pour que les coquillages se nourrissent de nouveaux courants et gagnent en maturité grâce à cette deuxième exposition. C’est fastidieux mais avec un décor pareil, il est difficile de se décourager à la tâche.
Dégustation face à la Dune du Pilat
Une fois terminée, Eric nous conduit sur un banc de sable juste à côté, histoire de profiter encore plus du panorama. Les parapentes virevoltent au-dessus dans un ciel bleu intense. Aucune jalousie de notre part, nous avons les huitres, la mer, le sable et le grand calme.
Des amoureux gambadent derrière nous en bermuda avant de sortir totalement de notre champ de vision pour se câliner au soleil.
Les bateaux passent, au loin le catamaran que j’avais pris lors de mon premier séjour à Arcachon pour découvrir le Bassin.
En compagnie d’un vrai gars d’ici, ostréiculteur de 3e génération après son grand-père et son père, mais certainement sans succession. En effet, Eric déconseille à ses deux enfants de suivre sa voie, car trop dure et trop contraignante.
Le cadre, la simplicité de cette rencontre, la durée font de cette expérience un souvenir inoubliable et humain. Bien loin des hordes de touristes du Cap Ferret et à cent lieues du luxe de La Co(o)rniche Hôtel conçue par Philippe Starck que l’on devine face à nous.
Sortie à la marée avec Eric DAUGES, ostréiculteur du Bassin d’Arcachon, son bateau « Éole », embarquement au port d’Arès, cabane 22.
Contact : 06 13 45 67 09
mail : earl.des.pres.sales@gmail.com
Compter : 45 euros par personne
Demi-tarif pour les enfants de 8 à 12 ans
Tarif famille (2 adultes – 2 enfants)
Durée : 3 à 5 heures selon le lieu d’embarcation
Autre proposition : sortie marée de pêche
45 euros par personne et demi-tarif pour les enfants de 8 à 12 ans
Durée : 4 heures minimum
Il y a des hôtels parisiens qui soignent plus l’accueil de leurs hôtes que d’autres, l’Hôtel Westminster à deux pas de l’Opéra Garnier et de la Place Vendôme est de ceux-ci. Il suffit parfois, d’un petit plus, d’une petite attention originale comme le Signature Cocktail pour faire de notre séjour un moment unique, un souvenir qui n’est pas prêt d’être effacé par le nombre de miles que nous parcourrons chaque année.
Après avoir succombé aux joies culinaires du restaurant W et à la terrasse d’été du Warwick Champs-Elysées, un autre établissement de la collection internationale a retenu toute notre attention.
Les 28 nouvelles chambres nommées Signature Rooms et Suites réservent un confort hors pair associé à des services exclusifs. L’accueil VIP nous assure une efficacité qui ne nous fait même plus craindre la circulation extérieure ou la horde de touristes passant devant l’hôtel. Le stress est en mode pédale douce. Le Concierge aux Clefs d’Or – ça impressionne toujours – peut nous combler de conseils et d’attentions.
Le haut débit n’est pas en option, mais systématique et sans surcoût. Des saveurs sucrées concoctées par le Chef Pâtissier du restaurant Le Céladon sont à discrétion. Et nous n’avons pas résisté au Millefeuille mangue jasmin, au sablé breton, crème citron et vert kumquat, sans parler des petits choux chocolat et poire de Sarawak.
Et le must : un cocktail à notre image, selon nos goûts proposé dès notre arrivée.
Finis Cosmo, Sex on the beach et autres Manhattan. Et si on poussait le luxe à baptiser notre propre cocktail de notre prénom ou de notre blog, pure folie !
Dans la chambre, un questionnaire cartonné – classe ! – recueille nos affinités en matière de cocktail (alcoolisé ou non), les alcools que l’on apprécie et ceux que l’on ne veut surtout pas retrouver dans son verre. Allergies, saveur (sec, doux, crémeux), préférence pour long ou short drink ainsi qu’herbes sont également sollicitées pour faire de ce cocktail le nôtre.
Le résultat est surprenant, délicat, chargé de bonnes intentions et de saveur. Nous avions demandé doux, avec une préférence pour le côté sucré. Nos recommandations ont été suivies avec la pleine maîtrise de l’équipe du Duke’s Bar. Sa photogénie nous assurant un plein succès sur Instagram.
Une expérience originale que nous n’avons pas manqué d’évoquer à nos amis étrangers de passage à Paris.
Hôtel Westminster
(4 étoiles)
13, rue de la Paix
75002 PARIS
L’Hôtel Westminster est membre de la Collection Warwick International Hotels
Pour un bain de spectacles vivants (théâtre, danse, musique) la destination de Sarrebruck (Allemagne) n’est, à première vue, pas une évidence, y compris pour nous. Et pourtant, on s’est frotté ce week-end à la programmation attrayante, l’ambiance décontractée et l’accueil hors pair du festival (transfrontalier franco-allemand) Perspectives.
A moins de 2 heures de Paris
Marre de l’agitation urbaine ?
Envie de prendre l’air mais sans forcément sacrifier une part plus ou moins large de culture ?
La liaison directe TGV Paris/Sarrebruck offre un plein confort pour participer à ce rendez-vous à visage humain.
On a été séduit dès notre descente de train. !
Aucun spectateur exclu
La programmation de ce festival qui se tient le mois de mai à Sarrebruck, capitale du Land Sarre, accueille aussi bien Allemands que Français et pour cause : les formes sans parole sont privilégiées et, dans les autres cas, la traduction est intégrée au spectacle sinon, les sous-titrages sont nos meilleurs alliés.
Pas besoin de pratiquer l’allemand pour s’en sortir que ce soit dans la ville et encore mieux sur les sites du festival : les équipes d’accueil sont bilingues.
Preljocaj, Housse de Racket, cirque miniature…
L’intérêt de ce rendez-vous est d’offrir une série des spectacles variés, réjouissants et festifs.
De l’acrobatie pure : on a aiméIl n’est pas encore minuit… de la Compagnie XY, vu à la Villette et présenté ici. L’artiste Tobias Wegner nous a impressionnés par son jeu d’illusions et de perspectives dans son solo LEO qui a fait le tour du monde.
L’œil s’amuse tour à tour de la réalité du plateau et de la fiction vidéo. Le solo ne sombre pas pour autant pendant cette heure intense au cours de laquelle : danse, contorsions, dessins, vidéo animée viennent enthousiasmer petits et grands. Un spectacle qui nous a fait retraverser la frontière, car se jouant à Sarreguemines.
Du spectacle culte : Angelin Preljocajqui fête ses 30 ans de créations cette année et les 20 ans du ballet Roméo et Juliette présenté pour la première fois en Allemagne. Émerveillement avec cette histoire d’amour folle d’une sensualité inouïe. Marion Brando comme ressuscité sur scène par la carrure de l’interprète de Roméo et son débardeur qui dissimule peu de sa musculature.
23 interprètes composent les tableaux narratifs de cette fiction qui a retrouvé une pleine intensité grâce au talent du chorégraphe.
Du grand bluff : VU nous emporte dans un théâtre de petits riens en nous captant l’attention de manière incroyable. Le résumé ne laisse pas percevoir ce qui va se tramer sous chapiteau. L’arrivée même d’Etienne Manceau est inhabituelle. Un couple d’amoureux se prend à sursauter à la vue de l’artiste arrivé discrètement derrière eux.
Ce personnage silencieux et qui compte une gamme très limitée de sourires nous emporte avec son univers d’une minutie décomplexée. Et qu’il est long le temps pour cet homme de se servir un thé, d’y plonger un sucre. Tout simplement parce qu’il ne fait rien comme les autres. Il tape du poing sur la table pour faire tomber une cuillère dans une tasse et que dire de la catapulte pince-ongle pour sucrer son breuvage ? On pourrait devenir fou. On rit avec délice.
Plus maniaque que ce garçon c’est impossible. Plus reconnaissant aussi. Il fait appel à la participation d’un(e) spectateur-trice qui a bien du mérite à répondre aux exigences du manipulateur.
Décors originaux Perspectives réserve aussi de vraies surprises en terme de lieux de spectacles, aux côtés des salles de spectacle et autres chapiteaux. Roméo et Juliette a eu comme écrin pendant 3 jours une ancienne usine électrique, E Werk.
Housse de Racket, Minuit et les autres artistes musicaux se succèdent à quelques mètres de là, dans un ancien magasin de cette zone commerciale : surprenant et spacieux avec sa terrasse cachée (prenez le long couloir à côté du bar).
Mais l’un des cadres les plus déroutants sera sans nul doute un ancien garage Citroën. Il accueillera la Hate Radio, cette reconstruction d’un studio radio à l’époque du génocide rwandais. Les contraintes de tournée du spectacle ont fait que, par manque de temps pour la réception des décors, l’alternative était de trouver un lieu qui pourrait s’adapter à la proposition théâtrale du metteur en scène et auteur Milo Rau.
La partie vitrée de l’ancien bureau-accueil du garage accueillera le studio d’enregistrement alors que les voitures laisseront place au gradin des spectateurs.
De bonnes raisons pour sortir du centre-ville, de filer avec son vélo et découvrir les alentours.
le festival Perspectives 2016 se poursuit jusqu’au 21 mai ! Toutes les infos sur le site :www.festival-perspectives.de
Merci à Marion, Hannah pour leur disponibilité et à leur accueil et merci aux Inrocks de nous avoir fait connaître le festival !
We see blue, white and red everywhere! A Unique experience in the city of Paris, close to Grands Boulevards, Folies Bergeres stage and the restaurant Chartier. Astotel 34B Hotel, 3-star,is a lovely address with space, light and a lot of good spots around.
Even for Frenchies like us, the Astotel 34B Hotel is original and adorable. Of course, we are used to the French flag. And finding it as our room curtains could be a nightmare. Surprisingly enough, it was fun for us to see it morning, afternoon and night.
Believe it or not, we took the glass elevator several times to see the facade of the inner courtyard. It’s kind of the main attraction of this address, along with the wide breakfast room.
The decor is tricolor. Close your sensitive eyes when you walk down the hall to get to your room. Colors can scare your retina. You will need an adaptation time. After that, it’s only fun and perfect for an original selfie.
Our room?
Spacious, airy and comfortable.
So comfortable, it was impossible to go to the theater as agreed, the evening of our arrival. No desire to move. Just enjoy the quiet and our surroundings.
The beds are comfortable. We have two in our deluxe room, a bed on each floor, same for the toilet.
And although the area is very busy, sound insulation allows a peaceful night and no surprises.
Our breakfast?
A lot of space and a large selection.
The tables are not close to each other. Perfect for having some privacy before facing the crowd outside.
Large buffet with mini pastries, breads, juices, eggs, cold cuts, sausages, fruits… Difficult to take everything and therefore difficult to make the right choices.
Astotel 34B Hotel is: – ideally located to visit the beautiful streets of Paris, on foot or by bike. Metro stations nearby: Grands Boulevards and Cadet …
– a welcoming smile, friendly and bilingual.
– a library with lots of books if you want to discover Paris differently
– a design that you won’t find anywhere else or it would be an infringement
King Marcel
Forget Louis XIV, our new king is Marcel!
To continue your unconditional love for France, go straight to the point with a good French burger made with good produce from the Paris region. A little glass of red wine with your sandwich and your fries, is the last “chic”. Unmissable!
Camion qui fume restaurant
Since this famous food truck was created, a few months ago, by the American Kristin Frederick, you can eat, comfortably, her tasty burgers.
Boullion Chartier
A real movie set! A crowd of tourists at night who wants to discover this place. Our advice: prefer the lunch to see what the French really eat.
Oïshinoya
Japanese cuisine to introduce you to a specialty: the Gyudon. A hot bowl of rice in fragrant broth, with tasty meat or tofu.
Look at the Oïshinoya bowls closely, with their special design. Only in Paris!
Il y a quelques semaines, nous programmions un week-end à la découverte de Mons, qui vient de clore son année de Capitale Culturelle européenne 2015. Et l’équipe est tombée sous le charme de l’Hôtel Dream, ses voûtes gothiques et son charme tentant. Illico, nous bookons nos 2 nuitées afin de découvrir la ville, les expos et aussi l’architecture de cet établissement qui nous a grave tapé dans l’oeil.
Situé à une toute petite dizaine de minutes à pied de la Grand Place de Mons, l’Hôtel Dream joue la discrétion. Et y séjourner c’est avant tout loger dans un pan historique de la ville.
Car avant d’être un hôtel, cette église néogothique du XIXe siècle fût un refuge pour les Sœurs de Bélian, avant d’être dédiée au culte en devenant une chapelle. Depuis 3 ans, et après de nombreux mois de travaux, ce bâtiment est devenu un hôtel.
Hôtel Dream : une nuit sous des voûtes de 200 ans
L’aménagement de l’église a nécessité de jouer avec les circonvolutions de l’architecture. De la chambre “classic” à la suite royale, chaque espace est unique, ou presque, avec un cachet rarement vu jusque-là dans un établissement hôtelier.
Voûtes en ogive, rosaces, arcs brisés, sculptures, piliers : tout est à portée de main, pour une sensation unique.
Toucher la pierre, approcher des détails normalement en hauteur, chaque chambre est un plaisir pour les yeux, d’autant plus que, même pour les chambres classic, la déco murale est unique.
Dans certains espaces, on a l’impression de pénétrer dans les pièces d’un château, celui d’un conte, d’un autre temps.
Comme chaque chambre possède son ambiance, son aura, il est possible que vous vous y sentiez plus ou moins à votre aise. Surtout que, d’après notre hôte nous faisant la visite : “l’église vit la nuit“.
Nous n’aurons pas plus de détails. A vous d’oser percer le mystère de cette adresse.
Les architectes ont même poussé les détails de déco jusque dans l’aménagement des bureaux ou dans la déco de certaines salles de bains : esprit gothique quand tu nous tiens !
L’étage à thème : des suites de rêve
Si vous voulez pleinement profiter des beautés de l’Hôtel Dream, vous vous devez de réserver une chambre au 3ème étage.
C’est l’étage star.
Vous y accédez par un couloir sobre mais riche en décoration.
Et d’un coup, vous poussez une porte pour pénétrer dans la sublime suite royale.
On ne peut que rester bouche-bée devant la rosace magnifique qui éclaire les 80m² de la chambre.
On est séduit par l’espace lounge/salon et la salle de bains de grande taille.
Certes, c’est un budget mais la vue est vraiment imprenable sur la ville et notamment le Beffroi.
Toutefois, les suites du même étage, et de la catégorie en-dessous, n’ont rien à lui envier.
Pour preuve, la déco carnaval d’une autre chambre de cet étage.
Tout le confort en un seul lieu
Vous avez choisi ? N’oubliez pas de faire un tour au spa Alter Ego de l’établissement. Moyennant 15€ pour la journée, vous aurez accès au hammam et au jacuzzi en commun.
Pour quelques euros de plus, vous pourrez vous prélasser en privé. Plutôt classe ! Et parfait pour un séjour en amoureux.
Après ce moment de détente, il ne vous reste plus qu’à profiter d’un des deux restaurants : la brasserie Mea Culpa pour les déjeuners et le restaurant Mezzo en soirée.
Alors si vous avez envie de découvrir Mons, et ses plaisirs belges, il ne vous reste plus qu’à embarquer dans le premier train.
Vous serez certains de profiter d’une adresse d’exception.
Vous avez forcément entendu parler, certainement vu aussi des photos de ce grand rassemblement américain : le festival BURNING MAN. Dans le désert de Black Rock au Nevada, pendant une semaine en plein été et sous un soleil de plomb, une foule entière se retrouve pour des expériences aussi barrées, surréalistes que spirituelles. Antoine de Maximy, le génial globe-trotteur trublion y a baladé sa caméra pour tenter de percer le mystère de ce rendez-vous devenu incontournable pour les adeptes de sensations fortes.
Après la diffusion de la version grand public sur France 5, J’irai dormir chez l’Homme qui Brûle fait l’objet d’une sortie DVD agrémentée de séquences coupées et des bonus à gogo !
Quelle était la motivation première pour aller chez l’Homme qui Brûle, après toutes les aventures que vous avez vécues ?
Plusieurs personnes m’avait dit : “il faut que tu ailles là-bas ! Ça serait génial de tester le Burning Man.” Et effectivement, je me suis dit qu’il fallait que j’y aille, surtout quand j’en ai su un petit peu plus parce qu’au début on me parlait simplement d’un rassemblement.
Je ne suis vraiment pas du genre à aller regarder qui fait quoi, qui a fait quoi. Et finalement je me suis mis à creuser un peu et je me suis dit « Ça va être bien !».
En fait vous saviez très peu de choses et vous aviez vu très peu de photos ?
Au début je n ‘ai pas creusé tout de suite. C’est après quand j’ai vu que je me suis dit que c’était une bonne idée.
Mais quand je suis parti, j’avais préparé mon voyage, j’avais un camping–car correct (climatisé) car j’ai des toutes petites cartes mémoire, faut que je puisse regarder mes images. Il fallait vraiment que j’aie le courant pour charger les batteries et que je ne sois pas dans un endroit plein de poussière.
Une fois arrivé sur place, il y avait des contraintes particulières que vous n’aviez pas envisagées ?
Je n’ai pas eu de contraintes que je n’avais pas anticipées. La poussière : je savais, mais aussi que les gens ne seraient pas tous d’accord pour être filmés. Donc je n’ai pas eu trop de surprises.
J’avais quand même bien préparé mon coup. Le matériel était encore assez expérimental donc j’ai eu des problèmes techniques. J’ai raté des petites choses.
Justement, avez–vous eu des regrets pendant le tournage, un rendez-vous manqué ?
Non, je n’ai pas eu de regret de ce type. Ce que j’ai eu comme regret c’est de ne pas avoir pu rentrer dans la tente des suspensions. Et puis j’ai regretté à postériori de ne pas avoir été voir moi-même sans caméra mais le problème c’est que je n’avais pas le temps. Et on ne m’aurait pas laissé rentrer sans être accompagné.
C’est compliqué si j’avais voulu y aller car j’aurais dû aller décomposer mon matériel chez moi pour revenir après. Ce sont des déplacements qui m’auraient pris une heure.
Comme vous êtes en voyage, et plus particulièrement à Burning Man, quel est le numéro d’urgence que vous êtes prêt à appeler en cas de besoin : le producteur … ?
Pour le Burning Man c’est réglé car il n’y a pas de réseau ! Donc tu vas au poste de secours et là ils prennent soin de toi.
Et quand je suis en voyage, je pense que j’appellerai les producteurs. Après ils se débrouilleraient pour mettre en route le truc. Alors que si j’appelle ma famille, ça va leur mettre une grosse charge.
Quelle est la première impression que vous avez eue en arrivant sur le site ?
Il y a deux trucs. La première, pour arriver là-bas, c’est l’immense file de véhicules qui se suivent et qui n’avancent pas. Et la deuxième, elle est sonore parce qu’il y a une radio qui donne toutes les consignes en boucle. On l’entend d’ailleurs dans le film. C’est assez particulier parce que tu la mets et puis tu la laisses tourner. En fait, c’est très mécanique, bizarre. Ça te met un climat dans la voiture, une voix de femme qui répète sans arrêt la même chose.
C’est très 1984, le film. Parce qu’ils donnent les consignes en permanence et en boucle, sans coupure musicale.
A quoi peut-on comparer Burning Man ? Un parc d’attraction hippie ? Une confrérie de bienheureux ? Une hallucination en plein désert ?
C’est tout ça mais pas que ! C’est un mélange de Woodstock, mais il n’y a pas de concert vraiment. C’est un camp de naturistes, un atelier d’artistes, une exposition géante. C’est une rave party.
Tu trouves aussi bien des cours de cunnilingus que des voitures à pédales tamponneuses. Il y a tout, n’importe comment et dans tous les sens.
C’est le carnaval de 2015, de notre époque. Le carnaval, c’était un truc où tout le monde jetait un peu toutes les conventions et faisait la fête. Et bien c’est ça ! Tu es forcément sur une planète bizarre parce que, en plus de ça, tu as beaucoup de véhicules qui sont incroyables. Les gens sont déguisés. Tu n’as pas une seule personne sauf moi – et heureusement j’avais mes caméras – qui est habillé normalement. Où que tes yeux se posent, tu ne vois rien qui est normal. Dans ce sens, c’est vraiment exceptionnel et ça se voit dans le film. Tu es dans un univers exceptionnel !
On peut lire sur Burning Man que ce sont des rencontres que l’on ne peut pas faire ailleurs que dans ce désert.
J’aurais tendance à moins le dire que beaucoup de gens. Parce que pleins de gens m’ont dit « C’est incroyable tout le monde se parle, se rencontre… ». Et moi comme je passe ma vie à aller à la rencontre de gens qui m’auraient pas parlé au départ, j’ai continué à rencontrer pleins de gens sur place. Donc je n’ai pas trouvé ça aussi fort à ce niveau-là, parce que je rencontre toujours des gens.
En revanche, il y a un grain de folie qui n’est pas du tout habituel. Si tu veux je n’ai pas eu l’impression qu’enfin les gens se parlaient. Je parle à plein d’inconnus tout le temps. Et dans toute ma vie.
Si j’ai fait J’irai dormir chez vous c’est parce que je parlais déjà aux gens avant.
Ça a un peu changé en France, car comme tout le monde me connaît, je le fais moins. Mais avant je parlais à tout le monde. Je rentrais dans un magasin, j’avais toujours une connerie à dire à mon voisin dans la queue. Des trucs comme ça.
Et c’est pour ça que j’arrive à faire J’irais dormir chez vous, parce que j’étais déjà comme ça.
Là, à Burning Man, j’ai parlé à pleins de gens. Mais à la limite c’était moi qui étais le plus décalé, dans une situation un peu bizarre. Parce que comme il fallait que je reste suffisamment conscient pour faire le film et qu’en plus je me filmais donc que je reste suffisamment présentable, en tout cas une partie du temps, ça a été difficile pour moi de faire ça. Un tournage difficile, contradictoire.
Après ce tournage, il y a eu une envie d’y retourner seul, sans caméra ?
Oui, tout à fait. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire et je ne le ferais peut-être jamais d’ailleurs. L’année d’après, j’ai failli y aller avec un copain. Puis j’avais ma fille qui rentrait en fac. Elle avait besoin de son papa, je m’en suis occupé.
Mais là ça fait deux ans, alors je ne sais pas si j’y retournerai.
Effectivement, j’ai eu envie d’y retourner sans caméra : pour être disponible et vivre le truc sans avoir de souci. Parce que j’étais dans une situation un peu double personnalité où tu dois profiter et gérer. Quand tu rentres dans ton camping-car, faut mettre les batteries à charger, sauvegarder les cartes mémoires. C’est du boulot.
Donc il y a quelque chose d’attractif et d’addictif dans ce festival ?
Je ne dirais pas ça. J’ai envie d’y retourner parce que je considère que ce n’est pas fait comme il aurait dû à cause du fait que je travaillais.
Et que ce soit addictif ? D’abord je suis un anti addiction total. Le café quand j’ai vu que je commençais à plus pouvoir m’en passer j’ai immédiatement arrêté, je n’ai jamais fumé. J’ai très peu d’addiction. Je n’aime pas ça. Ça va à l’encontre de mon indépendance et de ma liberté.
Si je retournais là-bas, ça serait une fois. Je n’y retournerais pas chaque année.
Quel est votre moyen d’accéder au plus haut degré de bonheur ?
Mon grand plaisir c’est de faire ce que je fais. Et en fait, je dirais que c’est peut-être de gérer ma vie et d’avoir fait le maximum de choses, les plus variées. Donc c’est beaucoup mes réussites de travail qui sont le bonheur. D’avoir fait cette série, ce qui a été très difficile. Car pendant deux ans, personne n’en a voulu. Là, je suis sur un projet de long-métrage de fiction : personne n’en veut. Je ne m’arrête pas car j’ai bien compris il y a longtemps qu’il ne fallait jamais s’arrêter. Mais je ne sais pas quand je vais y arriver. Ça m’énerve et je me dis « ils sont cons !».
Je pense que ça fait partie de mon grand bonheur d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire parce que toi tu connais J’irais dormir chez vous. Mais avant j’ai fait tellement d’expéditions fabuleuses. J’ai plongé en sous-marin à 5 000 m de fond, je suis allé dans des volcans, dans des gouffres de glace… J’ai fait tellement de trucs qui sont réellement exceptionnels que si je devais mourir maintenant, mais je n’ai pas envie de mourir maintenant, ça me ferait vraiment moins chier que beaucoup de gens. Mon bonheur c’est là que je l’ai placé.
Et le bonheur c’est aussi un peu les autres, non ?
Non. Et puis encore moins depuis que je fais J’irais dormir chez vous parce que je suis très souvent tout seul. C’est ce qui me pousse à aller vers les autres.
Mais c’est marrant que tu parles de ça parce que je reviens du Bhoutan, pays qui revendique d’être le pays du bonheur. D’abord, c’est plus le gouvernement qui le revendique. Je ne dis pas que les gens ne soient pas d’accord avec ça, mais ils ne t’en parlent pas particulièrement. Il y a quand même une certaine douceur de vivre. Je dirais une quiétude, mais elle est due à la religion et aussi au fait que le pays est très isolé car il est protégé des touristes. Il y en a très peu chaque année. Mais pour moi ce n’est pas l’image du bonheur. Moi je m’emmerde dans ce genre de bonheur. Je me fais carrément chier dans un bonheur pareil. Parce que c’est un bonheur qui est linéaire. J’ai besoin que ça bouge, qu’un jour il se passe quelque chose et le lendemain autre chose.
Et qu’est-ce qui est agréable quand il fait beau ? C’est qu’il a plu. Un endroit où il fait beau tous les jours ça fait chier.
Conseilleriez-vous Burning Man à votre meilleur ami, à votre meilleur ennemi ?
En fait, Burning Man est quelque chose de très particulier. Donc dans mes meilleurs amis, il y des mecs à qui je le conseillerai et d’autres à qui je le déconseillerai. Et ça c’est valable pour mes meilleurs ennemis. C’est à dire que le mec que j’ai envie de faire chier, si son profil fait qu’il va détester le Burning Man, je vais lui dire d’y aller.
Parce que Burning Man est un truc qui est tellement particulier que tu ne peux pas dire que c’est bien ou que c’est pas bien.
Il y des gens pour qui ça va être bien et d’autres, quand ils voient le film ils se disent qu’il était génial, mais jamais ils iront là-bas.
Et encore c’est ce que je pense mais je peux me tromper. Car certaines personnes, des enfants de chœur qui vont s’éclater dedans et trouver ça formidable et d’autres qui sont des déconneurs finis qui vont complètement perdre leurs moyens et qui seront incapable d’en profiter. C’est très particulier Burning Man.
Et dans votre entourage les réactions ont été aussi à la fois passionnées et contrastées ?
Oui, il a quand même beaucoup de gens qui étaient emballés, mais pas toujours avec l’idée d’y aller. Ils étaient emballés parce qu’ils avaient vécu de l’intérieur Burning Man, ce qui est quand même l’avantage de la manière dont je filme, et pour une partie jamais ils n’iraient mettre les pieds là-dedans. Mais justement, ils ont pu vivre et avoir les frissons sans y aller, sans avoir payé.
Et cette fameuse séquence qui a été montrée quelques jours après la diffusion, est-ce que ça a été décidé tout de suite de jouer franc jeu avec le public ?
Oui, ça a été décidé tout de suite. J’ai pris le parti depuis le début de la série d’être le plus proche, le plus authentique, le plus sincère possible. Bien sûr, je ne mets pas tout. Mais sincèrement, je mets vraiment beaucoup de choses. Et depuis le début, si je voulais qu’on me croie, dans ce que je faisais, il fallait que je me montre aussi quand ça ne marchait pas. Parce que sinon, le mec qui réussit tout le temps, on n’y croit pas. J’ai donc pris ce parti. Et à ça s’ajoute le fait que j’ai toujours eu pas mal d’autodérision. Donc voilà : je suis minable et je le montre.
Il y a eu ce truc à Burning Man (la séquence du space cookie NDLR), mais avant il y a eu la séquence en Corée du Sud, où j’avais pris une grosse taule parce que j’avais bu et bouffer des herbes dont je ne savais pas ce qu’il y avant dedans. Et j’aime bien pouvoir montrer ces moments-là. Mais cette fois, le film passait pendant les vacances de Noël, alors France 5 préférait qu’on ne montre pas cette séquence, et une ou deux autres d’ailleurs qui se trouvent dans la version intégrale. En fait, il y a 17 minutes de plus dans la version intégrale. Pas 17 minutes uniquement trash ou incroyables, c’est que quand tu as une séquence forte, comme le space cookie, au ¾ de ton film, tu peux encore faire un bon quart d’heure derrière.
Il y a d’autres séquences, comme cette nana attachée torse nue avec des chaînes en train de se faire papouiller, et qui est dans le DVD.
Il y a pas mal de détracteurs qui disent que l’esprit de Burning Man n’est plus. Pour ceux qui sont curieux et qui aimeraient vivre l’expérience, est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard ?
Non, parce que l’expérience a évolué. Donc s’ils voulaient vivre l’expérience des années 90 ou 80 est bien ce n’est plus là. Ça reste Burning Man mais des années 2000-2010. C’est beaucoup plus techno, c’est beaucoup plus rave party. Mais le côté spirituel, il est quand même resté, il n’a pas disparu.
Tu as moins de hippies, c’est beaucoup plus branché. Les gens qui y vont ont entre 20/25 et 45 ans, 35 ans même. Oui, c’est ce que j’ai vu, ils sont plutôt jeunes.
Un conseil pour en prendre plein les yeux ?
J’ai tendance à dire, et c’est pareil quand je vais à une fête, je ne picole pas beaucoup parce que sinon je profite moins de la fête. Si tu te défonces d’un bout à l’autre, tu ne verras rien. Il faut être un peu raisonnable pour en profiter le maximum.
Votre Paradis sur Terre ?
Je ne sais pas. Je suis très content d’être à Paris parce que je m’en vais. Le paradis sur Terre, c’est d’être de partout et de changer d’endroits. C’est le mouvement, le transit !
J’irai dormir chez l’Homme qui brûle – le DVD avec Antoine de Maximy
En vente depuis le 1er décembre 2015
L’édition DVD contient :
– le film en version intégrale : 1h45 (la version télé durait 1h23)
– les scènes coupées non diffusées en télé (17 min)
– 1h20 de bonus
C’est lors de la cérémonie de clôture que le président du Festival du Film Britannique de Dinard a livré cette phrase d’une belle poésie – tranchant avec ses nombreuses pointes d’humour – au réalisateur Tom Geens dont le film a été sacré par 3 fois. Couple in a Hole a reçu les Prix du Jury, du Public et du meilleur scénario. The Couple in a Hole day avait débuté ce samedi à 11h avec la projection du film en présence du jury en entier bien réveillé, un peu moins maquillé en revanche. Ce récit est bluffant. On ne sait pas précisément où l’on est, si ce n’est une forêt. Un homme et une femme vivent totalement isolés. La suite du récit est à découvrir par vous-même. Moins on en sait sur ce film et plus son atmosphère aura une réelle emprise sur vous. Jean Rochefort n’a pas hésité à partager sa surprise : “Je n’ai jamais vu un film aussi désorganisé. Un jour c’est l’été, le lendemain c’est l’hiver, un lièvre gambade dans la forêt… Et puis après on oublie et on se laisse happer.” Il n’a pas tort. L’incompréhension du début laisse place à un réel attachement aux personnages. La performance de la comédienne Kate Dickie est incroyable. Ses partenaires ne sont pas en reste, citons le casting franco-anglais : Paul Higgins, Jérôme Kircher et Corinnne Masiero.
L’on avait poursuivi fissa notre journée projection sur le tout premier film en tant que réalisateur du comédien Craig Roberts, Just Jim. Précocité qui nous en rappellerait une autre, celle de Xavier Dolan. Peut-être ne faut-il pas lui souhaiter la carrière du réalisateur canadien. Et de tracer sa carrière différemment. En tout cas, ce qui n’a pas échappé au public c’est la présentation du jeune réal de 24 ans.
Maladresse, franchise, il a fait rire. Film brodé sur une base autobiographique : “mon enfance au Pays de Galle. Jeune, je cherchais à être cool. Mais à force de chercher, on se plante.” Avant de rajouter, un cinglant : “ce film est une façon de regarder en arrière et de voir comment j’étais pathétique.”
Avant de s’excuser de faire perdre son temps au public, il confie ce jeu très personnel : imaginer quand il mourra qui viendra à son enterrement. “Présenter ce film devant vous, c’est comme si c’était mes funérailles.” Glaçant.
Son film débute un peu comme un Jacques Tati avec une compilation de foirages : à l’école, de retour à la maison, avec les parents. Et puis il vire littéralement avec l’arrivée d’un Amerloque. Un récit sur la manipulation très bien mené.
17h45 Tapis rouge devant les Alizés
Juste avant l’arrivée des invités, une séquence touchante. Un jeune homme a mis un genou à terre pour demander la main de sa petite amie sur tapis rouge et devant les photographes. Applaudissements et musique de circonstance dans les enceintes, plein soleil : toutes les conditions favorables étaient réunies pour faire de cet instant un cliché inoubliable pour le jeune couple.
La jurée tant attendue, présente dans le programme du festival et absente des projections : Virginie Efira a fait une apparition toute de noir vêtue.
A la différence de Cannes, à Dinard, l’ensemble des équipes des films en compétition assiste à la cérémonie de clôture. Le suspense n’est donc pas pipé pour le public.
Des bogosses aussi sur le tapis parmi les équipes de films en avant-première. Les actrices n’ont pas le monopole du glamour !
Et dernière séance photo du jury.
Après le Hitchcock hommage à l’écrivain et scénariste Hanif Kureishi, une première surprise : le public de Dinard a plébiscité l’audace en décernant par ses votes Couple in a Hole. Rochefort précisera son émotion et celle de son jury que le choix du public et celui de son équipe soient à l’unisson, preuve de la qualité du film. “Ca ne peut se passer qu’en Bretagne !”
Le réalisateur Tom Geens, modeste, témoignera sa culpabilité vis-à-vis des autres équipes de films en compétition.
A noter que le jury a décerné un prix spécial au film The Departureet à ses interprètes.
La soirée se terminera par la projection en avant-première de 45 years(45 ans) de Andrew Haigh avec Tom Courtenay – qui témoigna sur scène qu’il avait lu le scénario sur son Iphone, sans pouvoir s’en décrocher – et Charlotte Rampling. Jean Rochefort aura le mot de la fin en rappelant une anecdote avec la comédienne lors du tournage d’une “scène de coït” A la 9e prise, Rochefort ne peut cacher une “légère bosse.” Sa partenaire lancera, un subtil et complice : “enfin !”
Rochefort a confirmé au cours de ces quelques jours à Dinard son statut de “national treasure” (trésor national) comme l’a dit Natalie Dormer à son évocation, en interview.
Respect !
“Le cinéma anglais a toujours été pour moi synonyme de peur et de rire ! ” Jean Rochefort
Plein soleil pour ce 2e jour de la 26e édition du Festival du Film Britannique de Dinard. Jean Rochefort président (pour la première fois de sa vie) du jury n’a pas manqué de partager ses pointes d’humour avec les festivaliers qui n’avaient d’yeux que pour lui.
15h00, le public est massé pour apercevoir les membres du jury et surtout leur président. Arrivé en taxi londonien noir accompagné d’une équipe de BFM TV, Jean Rochefort lance un affectueux : “bonjour mes enfants” avant d’avancer à pas de course pour ne pas manquer le début de la projection du film Kill Your Friends. Il s’arrête sur les marches de la salle Alizés pour saluer le public qui a applaudi son passage. Dans la salle, il ne manque pas quelques mots à destination du public : “vous savez à mon âge, je ne regarde plus que des courts-métrages.”
A la fin de la projection du dernier film de l’acteur culte révélé par la série Skins, Nicholas Hoult – incroyable dans ce rôle de chasseur de têtes de nouvelles stars musicales britanniques en pleine époque Britpop (Oasis, Spice Girls…) – Rochefort lance, en guise de boutade, à son voisin Bernard Le Coq qu’il a eu “3 érections” pendant le film. “Tu as bien de la chance ! ” lui répond son vieux complice. Rappelons au passage que Nicholas Hoult, absent de cette édition, a participé au Festival de Dinard quand il n’était âgé que de 12 ans. On dit qu’il aurait poussé la chansonnette… Preuve d’un talent précoce pour le jeu.
18h45 Tapis Rouge devant le Casino Barrière pour l’ouverture officielle du festival. Cette fois, c’est Rochefort le charmeur qui apparait aux côtés des ravissantes membres féminines du jury : Alexandra Lamy, Mélanie Doutey, Natalie Dormer, Emma de Caunes. On ne peut pas faire plus glamour en dehors du Festival de Cannes.
La star des séries Game of Throneset The Tudors, Natalie Dormer était très attendue aussi par les festivaliers venus en nombre pour assister au red carpet.
Absent du tapis rouge, Hanif Kureishi,le célèbre écrivain et scénariste anglais, partage, une fois sur scène, sa surprise d’être “un Anglais dans une ville française parée de drapeaux britanniques“. Il définit son rôle de scénariste comme s’il était dans le bolide jaune du film Taxi Driver. Il n’est pas le chauffeur du taxi, il est assis à l’arrière, à l’abri des regards, à une place où il peut donner l’impulsion à la route.
Vient le tour du Rochefort animateur : “je suis président pour la première fois de ma vie, c’est normal que j’emmerde tout le monde !”
Il dit aussi son attachement à ce cinéma : “c’est très excitant de s’approcher des Anglais, parce que je trouve que l’on ne voit pas assez de films anglais en France.”
Tel un Julien Lepers, armé de ses fiches (et sans lunettes), il présentera les membres de son jury. Lançant une boutade totalement improvisée à Alexandra Lamy sur son ex-mari, rappelant le télégramme qu’il avait envoyé pour le mariage de son ami Bernard Le Coq : “Bernard t’es con, je t’aimais !”
La soirée se poursuivra avec la projection du dernier film de Pascal Chaumeil : Up & Down. Le réalisateur disparu cet été a été représenté par sa famille : sa femme, sa fille et son fils. La lecture d’un message d’un des acteurs du film, Pierce Brosnan, a touché le public. Les courts extraits d’interview des collaborateurs du film à la suite du générique nous ont renseignés sur l’homme de cinéma qu’était le réalisateur de L’Arnacoeur, généreux, à l’écoute de ses acteurs et fin connaisseur de l’humour british.
Up & Down conte la rencontre improbable de 4 individus sur le toit-terrasse d’un immeuble londonien. Ces personnages qui ne se connaissent pas les uns les autres sont réunis exceptionnellement pour mettre fin à leurs jours. Le casting impressionnant – Pierce Brosnan, Toni Collette, Aaron Paul (Breaking Bad), Sam Neill – porte une histoire aussi tendre, barrée que joyeuse.
L’improbable rencontre unit ces hommes et ces femmes pour une envolée gracieuse.
Autre découverte de la journée, en amuse-bouche, le court-métrage Love is Blindde Dan Hodgson. Ça commence plutôt mal : encore une histoire d’adultère ! Mais cette fois, la situation est 100% originale. Une pépite d’un peu plus de 6 minutes à dénicher où vous le pourrez.
Le Festival de Dinard n’est pas fini !
Encore un max de séances jusqu’à dimanche.
Le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et la collection Fisher font une halte remarquée en France pour faire partager une sélection de chef d’oeuvres américains avant fixation définitive sur les cimaises de Californie au printemps 2016. Après le Grand Palais, c’est au tour du Musée Granet à Aix-en-Provence de jouir de cette collection pour quelques mois seulement.
Icônes Américaines, c’est l’expo express du moment ! Pas de long discours, de remontée chronologique d’un mouvement, ni de relecture d’un courant. Un panneau de présentation révèle les enjeux de cette présentation : faire le plein d’icônes artistiques américaines. Parfait pendant votre pause déj, entre deux rendez-vous ou en sortant du boulot.
Les œuvres se suffisent à elles-mêmes. Vous prendrez bien une dose de Warhol, un peu de Litchtenstein, du Dan Flavin ou du Cy Twombly ?
Un tête-à-tête avec l’iconique Elizabeth Taylor est toujours exceptionnel et rare, d’autant plus quand il est signé Warhol. Le portrait de 1963 est d’un rouge intense et ce regard intemporel hypnotisant. Le dialogue avec l’image de l’actrice dans ses jeunes années, rieuse, (innocente avant le rouleau compresseur hollywoodien) est suffisamment troublant pour laisser interrogateur. D’autres visages de légende jouent des coudes comme Jackie Kennedy et Marlon Brando.
Vous marcherez bien sur une œuvre ?
Il est aussi inhabituel, surtout pour nous, frenchy, de marcher sur une œuvre. Le respect avant tout pour l’artiste, même si parfois ce n’est pas toujours évident de distinguer la portée artistique de certaines installations “foutoirs”.
Et la vision des visiteurs enjambant les damiers ou la croix (Parisite) de Carl Andre plantée en plein milieu d’une salle de l’expo peut être amusante. On avoue : on la fait aussi lors de notre première visite. La bonne parole de notre médiatrice a fini par nous convaincre du bien fondé de fouler l’oeuvre à notre tour.
On est toujours bouche-bée face aux portraits de Chuck Close. Peu présent dans les collections nationales, cet artiste aime créer des portraits mosaïques hommage à de grands noms de l’art (au-dessus Robert Rauschenberg) qui se révèlent avec plus de force par le prisme d’un écran (smartphone ou appareil photo). Faites l’expérience, vous ne serez pas déçus.
Cette exposition événement est aussi l’occasion de se familiariser à des noms moins courants comme Ellsworth Kelly et ses Red White (1962) et (rainbow) Spectrum I ou Philip Guston et son Black View qui nous interpellent toujours autant.
Cet ensemble d’oeuvres – références de l’histoire de l’art – qui ont fait plus de 9 000 kilomètres pour nous, mérite bien toute notre attention, non ?
Exposition Icônes Américaines chefs-d’oeuvres du San Francisco Museum of Modern Art et de la collection Fisher
jusqu’au 18 octobre 2015
au Musée Granet
Place Saint Jean de Malte
13100 Aix-en-Provence
Horaires :
du mardi au dimanche de 10h à 19h
fermeture le lundi