La chanteuse espiègle a accepté notre interview alors qu’elle était en dehors des clous de tout planning promo, sa tournante précédente étant finie depuis quelques mois. C’est assez rare pour le relever.
GiedRé a foulé les planches de la Nouvelle Seine, fin septembre pour une carte blanche, un concert affichant déjà complet au moment de notre rencontre, comme son Café de la Danse le 8 mars. En même temps, on s’en fout, on va tous au Trianon le 18 octobre !!!
Notre échange est l’occasion de vous faire découvrir l’univers de la chanteuse avec plein d’anus, de caca et de pédophiles. Si vous ne la connaissiez pas, vous êtes prévenus, ce n’est pas Dorothée (quoi que…). Interview fleuve car elle le valait bien !
Un jeudi de septembre, dans un petit bar du XIe arrondissement de Paris. GiedRé, fidèle à elle-même, habillée d’une jolie robe tout en couleurs et des carottes aux oreilles.
On entre. Elle commande un Perrier rondelle (of course !). On demande si l’on peut enregistrer l’interview, elle répond qu’elle est d’accord mais que de toute façon, elle démentira tout.
UsofParis : Que faisais-tu avant la musique ? Qui était GiedRé avant d’être la chanteuse que l’on connaît ?
Giedré : Genre le jour d’avant ?
Oui, le jour d’avant !
Le jour d’avant, j’sais pas. Je pense que j’ai déjeuné, après je me suis promenée…
Non. Qu’est-ce que je faisais avant ? Je faisais du théâtre.
Le cours Florent ?
Le cours Florent ça c’était y’a longtemps et surtout après j’ai été à l’ancienne école de la rue blanche, qui s’appelle l’ENSATT (Lyon). Et puis après je faisais du théâtre, on avait monté une compagnie et je jouais dans des pièces très sérieuses, théâtre subventionné, tout ça. C’était très “Fleur Pellerin attitude”. Vraiment !
Est-ce que tu faisais des petits jobs ? On t’imagine bien en animatrice de centre de loisirs ou en hôtesse d’accueil à la Fistinière…
Ouais, j’ai fait des jobs de merde, si c’est ça ta question. Oui. Comme tout le monde.
Qu’est-ce qui t’a amenée à la musique du coup ?
En faire devant les gens ou en faire dans mon salon ?
Dans ton salon, jouer de la guitare…
Je ne sais pas… En fait, moi je suis lituanienne, tu sais ? Donc je suis arrivée en France, je ne connaissais vraiment rien à la France, rien du tout. Du coup, j’ai découvert un peu la musique qui s’écoute ici. La musique tout court, car dans l’URSS c’était plus des chants à la gloire de Staline, tu vois ?
La musique, je me suis dit bah qu’est-ce que c’est ? J’ai allumé ma radio comme tous les gens, en fait, et donc là j’ai découvert Jean-Jacques Goldman, Céline Dion, Patrick Bruel, tu vois ?
Et là je me suis dit : « Ah ouais, ok !».
Du coup, quelques années plus tard, je me suis dit : “mais en fait peut-être que je peux faire autre chose que ça ? Peut-être ?” A l’adolescence, tu écoutes Bob Dylan, tu te dis : “ouais moi aussi je veux trop faire de la guitare”, donc tu apprends 4 accords. Et en fait tu te dis « Ah, mais en fait, si je joue ces 4 accords et que j’écris des mots que je mets dessus ça fait une chanson » Malin. Tout simplement !
Je fais des réponses très longues, faut pas hésiter à me couper…
Donc sur scène tu joues un personnage ; je vois que tu le joues ici aussi. T’es vraiment comme ça dans la vie ?
Non non dans la vie en fait je bosse dans le bâtiment. Et du coup ça prend du temps pour grimer tout ça…
Tu as des jolies mains pour quelqu’un qui bosse dans le bâtiment !
Oui, oui, parce que moi je donne des ordres. Je donne des ordres dans le bâtiment, je suis ordinatrice. C’est comme ordinateur mais en femme.
Comment est né ce personnage ?
Je le vois pas trop comme ça. Elle me surprend toujours cette question parce qu’on me la pose souvent, évidemment, parce qu’à partir du moment où tu mets des couleurs et où tu fais des blagues et tout ça, on te dit : « Ah ! Quel personnage ! ». Alors qu’on le demande jamais à des chanteurs qui font des chansons humanistes, qui pourtant sont exilés fiscaux : « Mais donc votre personnage en fait, comme ça, très dans le partage, comment l’avez-vous trouvé, vous qui ne payez pas vos impôts ? ». Tu vois ? Alors je trouve ça un peu étonnant.
Forcément quand t’es en représentation, ce n’est pas pareil que la vie parce que tu choisis ce que tu montres de toi. Donc, j’aurais pu montrer de moi, tu sais quand je me lève, que j’ai des crottes dans les yeux et que j’ai envie de parler à personne. Mais est-ce que c’est vraiment intéressant pour les gens de voir quelqu’un qui ne veut pas parler ? Là, tu as un peu envie de dire « Reste chez toi !».
Tu as auto-produit tes premières chansons, tes CD, est-ce toujours le cas aujourd’hui ? Les maisons de disques ne veulent pas de toi ?
Oui, c’est toujours le cas. Très vite les maisons de disques se sont intéressées à moi, même avant que j’enregistre mon premier disque. J’ai eu des gens avec des costumes, et tout. (elle mime le mec en costume) Moi je bossais dans le bâtiment, tu vois, donc je connaissais leurs codes.
C’est une sorte de liberté ?
Je ne sais pas parler de chansons avec des gens qui sortent d’école de commerce. Je crois qu’on ne fait pas trop le même métier. Mais c’est pas grave, hein ! Ce qu’ils me disent, moi je ne comprends pas. Et si j’avais envie de vendre des trucs, je sais pas, j’aurais fait des tapis, si ce qui m’intéressait c’était de vendre des machins, et trop faire des sous et tout.
Puis c’est vrai que je suis un peu embêtante, parce que j’ai toujours un peu envie de faire ce que je veux et le meilleur moyen de faire ce qu’on veut c’est de le faire tout seul.
L’année dernière, tu as fait ton premier Olympia. C’est un peu l’accomplissement, non ?
C’est le rêve d’une vie qui se réalise. (rires)
Blague à part, j’avais un peu tendance à me la raconter, tu vois ? Du genre : « Ouais, ça va ! Calmez-vous ! C’est une salle, c’est des gens. C’est juste que comme on est à Paris. Les gens ils se lavent, mais à part ça, quelle différence d’avec Roubaix ? ».
Je sais pas, tu te revois… En plus, c’est allé relativement vite, et du coup forcément tu te revois dans ton bar pourri à chanter des chansons entre la poubelle et la machine à cacahuètes et tout.
Et c’est marrant parce que le lendemain de l’Olympia, mon frère m’a envoyé une petite vidéo qu’il avait filmé genre 3 ans avant où justement je chantais dans un bar pourri et il me l’avait jamais montrée. Je chantais « Pisser debout », et là y’a un mec qui passe et qui dit… Tu vas voir c’est trop marrant… Il dit « Oh ! Imagine ça à l’Olympia devant 2 500 personnes. Ah ah ah. ». C’était marrant, il me l’a envoyée le lendemain, je trouvais ça mignon. Mais ouais forcément ça fait un truc quoi.
Je t’ai beaucoup vue en concert et je trouve qu’à l’Olympia, il y avait vraiment une différence de public parce que toute la salle chantait avec toi quasiment toutes les chansons. Ça devait être impressionnant de voir cette foule d’anus levés ?
Bien sûr et puis plus y’a d’anus plus on rit évidemment. J’ai sorti un DVD après, de l’Olympia, avec aussi « Les dessous de la tournante ». Et les garçons qui filmaient, ils demandaient à la fin tu sais comme dans BFM « Alors qu’est-ce que vous avez pensé du spectacle de ce soir ? » et là tu as Micheline du Nord Pas De Calais qui te répond, tu vois ?
C’était mignon parce qu’il y avait plein de gens, vraiment j’étais surprise, qui disaient « Ouais, bah nous on l’a vue à la salle des fêtes de Brive-la-Gaillarde et quand on a vu qu’elle faisait l’Olympia, on a pris nos billets et on est venu. ». C’est mignon parce que c’est vrai qu’on l’a fait ensemble. En fait, autant mon public que moi. On est arrivé à l’Olympia ensemble par le même chemin. Je n’ai jamais voulu être placardée en 4 par 3…
A côté de Anne Sylvestre en plus !
Oui c’est ça, c’était pas mal (rires). Pour moi, c’était toujours important que les gens choisissent de m’écouter qu’ils ne viennent pas parce qu’ils m’ont entendue 36 fois au Franprix cette semaine et que du coup ils pensent qu’ils m’aiment bien parce que tu vois ils ne s’en rendent même pas compte. Ça c’est chouette, j’ai toujours l’impression d’être un choix pour les gens.
La prochaine étape c’est le Stade de France comme Johnny ?
Le stade anal, plutôt d’abord. Enfin, tu vois ? On y va petit à petit quoi. (rires). Tu crois qu’il y a des gens qui viendraient franchement ?
J’ai un problème, c’est que je n’ai aucune ambition. Enfin, je n’ai pas d’ambition de grandeur.
Je dis que je suis en auto-prod mais je travaille avec des gens évidemment, quand on m’a dit « Allez, on fait un Olympia ! », moi j’étais là genre « Mais jamais, vous êtes fous ! ». Parce que je n’ai pas du tout la folie des grandeurs.
Pourtant tu as fini une tournante énorme, tu es même passée par le Japon. Tu es un peu la Mireille Mathieu 2015 ?
(rires) Zaz aussi. Zaz fait un carton au Japon.
Mon Dieu !
Ouais, comme tu dis. Comme tu dis !
Et donc c’est fou non ? Tu as même traduit une de tes chansons en japonais ?
C’était marrant comme histoire. J’y étais allée juste pour faire une semaine de concerts dans le cadre des expats’.
Tu sais ceux qui sont là : « On veut manger du camembert ! » (elle imite une manifestation).« Bah oui mais fallait pas partir ! »
Du coup, eux pour pas trop qu’ils s’ennuient et qu’ils ne deviennent pas trop alcooliques, de temps en temps ils font venir des gens de France pour dire : « Ouais, bah tu sais les Champs-Élysées, ça a beaucoup changé et tout. ». J’ai été cette personne-là, pendant une semaine. Et un monsieur qui a un label indépendant au Japon, super fan de la culture française… Néanmoins, bien qu’il soit fan de la culture française, il est quand même venu me voir en concert. Comme quoi la communication ne devait pas être terrible, tu vois ?
A la fin du concert, il me dit qu’il aimerait bien sortir mon album au Japon et comme moi je ne veux pas que les gens perdent tous leurs sous et qu’après ils vivent sous un pont à cause de moi, j’ai dit : « Bah il ne faut pas faire ça Monsieur, vraiment pas ! Ne vous mettez pas en danger comme ça. »
Et puis il voulait vraiment. Du coup, en vrai j’ai sorti un album au Japon. C’était compliqué parce que je me suis dit quel intérêt pour eux… Enfin, évidemment on me compare souvent à Jimi Hendrix au point de vue du jeu de ma guitare, tu vois ? Ça se comprend parce que c’est quelque chose de vraiment très intéressant et attrayant.
« Roh elle a refait un Mi mineur, mais c’est incroyable ! »
Donc j’ai traduit toutes mes chansons dans le petit livret, tu sais un peu comme à la messe. Puis je suis retournée une semaine pour faire de la promo, quelques petits concerts. C’était vraiment dingue. Trop marrant.
Dans une de tes chansons tu parles de colis piégés et lettre de menaces ? C’est vrai ? Ça arrive encore ?
Ah ! (rires). C’est Jolie chanson, hein? Je l’ai un peu écrite en prévention. Au début, quand je suis passée de mon bistrot tout pourri à genre la Cigale, en 2 jours on n’a rien compris, on m’a dit : « Ouais, bon fais attention, surtout te vexes pas si les gens ils lancent des trucs, si tu reçois des lettres, si des gens t’attendent pour te tuer… ». Et je m’étais vraiment préparée à ça, en fait bizarrement non. Je ne sais pas si je te déçois…
Un peu, je m’attendais à ce que tu sois sous protection judiciaire…
Alors évidemment, oui, y’a eu des tentatives de procès, des trucs comme ça, machin, bien sûr. Mais parce que les gens s’ennuient donc faut bien faire des trucs. En même temps ils seraient un peu malhonnêtes parce qu’ils voient des trucs tous les jours bien plus horribles que mes chansons. Ça leur va, ça ne leur pose aucun problème. Ils continuent à être trop contents, à boire des demis et tout, genre « Ouais la vie c’est bien ! » alors qu’ils voient des trucs atroces. Ce serait un peu injuste de leur part de s’en prendre à mes chansons alors que c’est que des chansons et qu’elles sont bien moins pires que la réalité dans laquelle ils vivent et sont contents. C’est la fête.
Qu’est-ce qui va se passer pour toi dans les prochains mois ? Musicalement pas sur le chantier.
Oui parce que j’allais t’en parler justement, on en est au troisième étage en train de mettre les murs porteurs et tout. Ça va être un super truc.
Je m’y connais vachement bien en chantier, je m’en rends compte…
Il y a la petite carte blanche à la Nouvelle Seine, c’est un peu pour remettre la main à la patte et en vrai là, j’ai fini d’écrire et je commence à enregistrer mon prochain album. Ah exclu ! So exclu !
Je pense le sortir l’année prochaine. Dans quelques mois en fait.
Et repartir en tournante. Je veux faire une pré-tournante à la fin de l’année, novembre-décembre, quelques dates, dans des petits lieux. Un peu pour se revoir avec les gens, tranquille. Et puis après les zéniths bien sûr, New York, Madison Square Garden, tu vois ? Normal. La base. OKLM.
Finalement ça va repartir assez vite.
Tu montes sur scène avec Tolérance aussi ?
Ouais, mais j’adore ce groupe.
Tu sais un peu comment est né ce groupe ?
Bah non, en fait je les ai découverts sur Internet. Je crois qu’ils protègent vachement leur vie privée. Ils veulent rester anonymes.
C’est un peu leur grand retour aussi, ils avaient disparu ces derniers mois ?
Ouais mais y’a eu un problème, tu sais, ils avaient posté sur leur Facebook. Y’a un des membres du groupe qui avait sombré dans la drogue, à cause du succès. Ça lui était monté la tête. Et écoute, je ne sais pas, peut-être qu’il va mieux. Enfin, quoi qu’il en soit, il sera là.
Moi je les ai contactés, j’y croyais pas trop. Je me disais : “bon je tente le tout pour le tout, j’écris à Tolérance“. Un peu comme si t’écrivais à Whitney Houston ne sachant pas qu’elle est morte. Pour moi, c’était un peu un rêve sans espoir. Et ils ont dit ok.
On peut espérer un petit duo entre Tolérance et GiedRé ?
Ça serait une bonne idée. Je ne sais pas, ils m’ont l’air assez fermés. Tu sais, ils sont tellement dévoués à leur projet de tolérance que… Mais bon peut-être. Et peut-être que je ne suis pas assez tolérante. Toute façon, on ne peut pas être aussi tolérant qu’eux. Mais ils sont tolérants envers les gens qui ne sont pas tolérants, c’est ça le truc. Ça c’est le summum de la tolérance. Ils sont bien.
Après une petite discussion sur le concert au Sexodrome et sur l’organisation d’une prochaine kermesse comme celle de Paris en mai 2014.
Là j’ai une petite liste de questions très rapides…
Ah c’était pas l’interview ? (rires) Au bout d’une demi- heure : « Bon bah on va commencer ! » (rires)
C’est des petites questions courtes qui demandent des petites réponses courtes.
Oh la la ! Ça j’ai beaucoup de mal mais je vais essayer.
Est-ce que tu as un duo rêvé ?
J’avais un rêve mais il s’est réalisé. Je rêvais de faire un duo avec Grégoire, je l’ai fait. Donc maintenant en plus ? Une collégiale des Enfoirés. Mais j’aimerais que ça se passe vraiment, qu’à chaque couplet y’en a un qui rentre, qu’il descende par les escaliers. Tu sais comme ils font ! C’est tellement bien.
Et un artiste mort ?
Michel Sardou !
Quel artiste admires-tu le plus ?
Vivant ? Mort ? On s’en fout ?
Oui, un artiste hein, pas Emile Louis ou Dutroux.
Oh écoute, ils ont fait vraiment les choses dans les règles de l’art pour le coup. Je dirais George Carlin.
Celui que tu envies le plus ?
Brassens.
Quel est le meilleur compliment que tu as eu sur ta musique ?
Un jour on m’a dit que ça donnait moins envie de mourir.
Quelle chanson de ton répertoire tu aimerais que les enfants apprennent à l’école ?
Peut-être On fait tous caca, en fait. Tu sais au début les enfants ils ont le stade caca, jouer avec… Puis à un moment on n’en parle plus. Plus personne ne fait caca. Donc qu’ils continuent à la chanter.
Si Paris était une de tes chansons ?
Les petits secrets.
La chanson dont tu es la plus fière ?
Instant Chimène Badi, un peu. « Je ne suis pas méchante ».
Parce que ça justifie tout le reste ?
Pas justifie, mais ça donne une raison. Une raison d’être.
Quelle chanson aurais-tu aimé avoir écrite ?
Oh y’en a plein. Une… Genre The chanson. Mais c’est horrible de demander ça. C’est vraiment dur. Je sais pas, là j’ai envie de te dire Où c’est que j’ai mis mon flingue de Renaud et je vais regretter demain. Mais aujourd’hui c’est ça.
À quel chanteur/se serais-tu prêtes à dire oui à tout, sans exception ?Bah ça oui évidemment, Chimène Badi. Bien sûr.
Dans On fait tous Caca, tu dis : “François y fait caca“… Est-ce que c’est le François ?
Avant c’était Nicolas. Parce que je l’ai réenregistrée, donc ouais j’update. J’espère n’avoir jamais à dire « Marine elle fait caca ». Mais bon, si c’est le cas je le dirais. Mais je dirais qu’elle en fait des vraiment des gros gros gros. Et pas que des par les fesses, des par la bouche aussi.
Si je te dis schizophrénie, tu me dis ?
Je te dis : “vacances.” Ça doit être des vacances d’être quelqu’un d’autre de temps en temps. C’est un peu les vacances de toi-même. De temps en temps tu es une vieille grand-mère qui se gratte la tête, mais c’est quand même toi mais tu es en vacances de toi-même (elle imite la vieille grand-mère). Ça c’est bien.
Tu portes quelque chose sous tes sous-vêtements ?
Bah non pfff. Ouais je sais c’est abusé.
Tu es donc « trop une pute » toi aussi ?
Ouais, ouais, bah ouais. J’ai essayé, avant je mettais une combinaison de ski, enfin tu sais les trucs combinaison, là… Mais en fait le problème est éternel, car sous ma combinaison, je suis nue. C’est un combat sans fin, c’est une quête de la bienséance perdue d’avance.
La personne dont tu parles dans Chut ? Elle vit toujours ?
(rires) Oui.
Tu as des petits conseils à me donner parce que j’en connais une et je n’en peux plus ?
C’est la magie, de contrairement au chien, d’avoir un cerveau où tu peux en faire d’autres trucs que juste aller chercher des croquettes. En fait c’est partir ailleurs.
Faut être schizo et se mettre dans la petite mamie ?
Ouais voilà c’est ça. Vacances ! Utiliser son cerveau à bon escient pour aller ailleurs que là où tu es.
Si tu avais 3 minutes là tout de suite, tu en ferais quoi ?
Là tout de suite, oh bah je ne sais pas je suis bien avec vous. Je continuerais à parler.
C’est gentil. Merci GiedRé.
Merci à vous.
Je vais dire que tout ça est faux, je démentirai avec mon avocat que tout ce qui a été dit dans cette interview est un mensonge.
Interview menée avec passion par Joan
ACTU !
Le nouvel album de GiedRé s’appelle Lalala et est sorti le 15 janvier 2016 #tropbeau
GiedRé en concert au Café de la Danse (Paris), le 8 mars : COMPLET
Au Trianon (Paris), le 18 octobre : pas tout à fait complet. Fais vite !!
Et en tournante générale :
12/02 : ViLLeNeuVe La GaReNNe – MJC
19/02 : SaiNT-éTieNNe – SaLLe JeaNNe d’aRC
20/02 : aViGNoN – PaSSaGeRS du ZiNC
2/03 : Le HaVRe – MaGiC MiRRoR
3/03: TouRCoiNG – Le GRaND MiX
9 au 12/03 : BRuXeLLeS – MaiSoN DeS MuSiQueS
15/03: GReNoBLe – La BeLLe éLeCTRiQue
16/03 : LyoN – NiNKaSi Kao
17/03 : NaNTeS
18/03 : CLuSeS – L’aTeLieR
19/03 : GeNèVe
25/03 : SaiNT BRieuC – La CiTRouiLLe
30/03 : ReNNeS – L’aNTiPoDe
31/03 : CaeN – BiG BaND CaFé
Merci à Nicolas du Rat des villes qui a permis cette rencontre et à Manu qui l’a immortalisée