Deuxième journée de Rock en Seine #2015 avec pleine chaleur et grosse affluence de bermudas. Au programme : Stereophonics, Years and Years, la reformation de The Libertines, la dernière date de tournée d’Etienne Daho, Marina and The Diamonds et ses talons roses et une Cocorosie en solo.
Bogosses en vue
Il y avait du bogosse pour tous les âges hier. Un beau brun quadra, Kelly Jones, leader de Stereophonics. “C’est pas un prénom de fille, Kelly ?” balance une festivalière à une autre. Le groupe anglais fait son entrée en fin d’après-midi sur la Grand Scène.
Les tubes s’enchaînent, dont le toujours aussi efficace It means nothing. Quelques nouveautés aussi comme : C’est la vie, refrain en français dans le texte !
“Ses titres sont nuls ! C’est la vie, Song for the Summer…” Visiblement, le charme de Kelly ne fait pas l’humanité derrière nous.
Autre ambiance, plus juvénile, plus dance, grisante avec Years and Years, tout aussi anglais que le précédent band. Devant la scène de Pression Live, les plus jeunes festivaliers se sont donnés RDV pour célébrer le retour d’Olly Alexander et son groupe à Rock en Seine. Ça parle anglais autour de nous. Un trentenaire blond et torse nu fait un numéro de charme tout en muscles en dansant sa partenaire aux rythmes de Ties, Shine, Take Shelter…
Les petits rires entre les chansons de leader du groupe touchent par la timidité qui s’y cache. La set-list est parfaite pour faire danser les festivaliers en soirée. Fin de set sur le tube King. L’ambiance est électrique, la danse déborde bien au-delà de la fosse. Scène surréalistes de 4 fans dansant devant la cabine Harcourt de Pression Live juste avant de prendre la pose en noir et blanc.
La dernière de Daho
Sur la scène de la cascade, le dandy français, Etienne Daho s’offre un belle dernière de sa tournée avec le public de Rock en Seine. Les tubes historiques sont bien au rendez-vous avec Grand Sommeil, Week-end à Rome, Tombé pour la France. Il n’est pas du genre à donner à entendre exclusivement ses derniers titres comme d’autres chanteurs.
On comprend mieux les raisons de cette silhouette fine en voyant l’artiste opéré ses mouvements de bassin tout au long du set. Malgré la chaleur, il n’ôtera pas sa veste.
Il est tour à tour joyeux, joueur. Fin de set sans lunettes de soleil avec Epaule Tattoo et Bleu comme toi pour nous rappeler nos tendres années ; 30 ans déjà !
Katy Perry anglaise
Autre charme, tout autre audace vestimentaire aussi en cette après-midi à Saint-Cloud avec Marina and The Diamonds. Une sorte de Katy Perry britannique en talons roses et tenue ultra moulante. La pop acidulée bonbons de toutes les couleurs amuse.
Tout premier festival en France pour l’artiste qui a partagé ses dates américaines avec une certaine Christine and The Queens en première partie. De là à comparer les deux chanteuses…
En fin de journée, Jamie XX a tenu la dragée haute face au retour en trombe de The Libertines sur la grande scène. L’Anglais a su, derrière ses platines, captiver et faire danser les festivaliers qui ne voulaient pas se coucher.
Rock en Seine, c’est aussi l’amour de la musique gravée sur la peau, des jolis papillons – pour le moment on en a vu qu’un, mais il doit y en avoir d’autres – et des étreintes fraternelles ! #cute
Rock en Seine n’est pas fini ! Encore une journée de concerts ce dimanche.
J’adooooore les Stereophonics 😉 J’espère qu’ils repasseront bientôt à Paris ! J’ai écouté leur concert sur le web…