Encore peu connu en France alors qu’il cartonne outre-Manche, Rhodes est venu présenter son quatrième EP, Turning back around. Il nous a accueillis avec un large sourire, le lendemain de son Olympia en 1ère partie de George Ezra et quelques heures avant son premier concert en tête d’affiche en France, au Point Éphémère.
Décontracté, le jeune chanteur était impatient de retrouver la scène parisienne. Grosse boucle à l’oreille et tatouages imposants sur les bras, l’auteur-compositeur britannique, qui a du sang français dans les veines, a été nourri de blues et de jazz. Sacré mélange. Interview.
UsofParis : Après plusieurs premières parties en France, dont celles, entre autres, de London Grammar et George Ezra, comment envisages-tu ton premier concert en tant que tête d’affiche ?
Rhodes : Très bien ! Je suis très confiant. J’ai maintenant un peu l’habitude du public français. Le public parisien a toujours été chaleureux et très enthousiaste.
Tu chantes avec une voix plutôt aigue, très différente de celle que tu as en parlant. Ton timbre de voix est assez proche de celui de Chris Martin, le chanteur de Coldplay. Comment travailles-tu cette façon de chanter?
Ah bon ? (rires) C’est la première fois que j’entends cela. Je n’ai pas réfléchi à comment je devais poser ma voix. Je n’ai jamais pris de cours de chant. Ca s’est imposé à moi. J’ai commencé par composer, ensuite sont venus la musique et le chant. Ça s’est fait naturellement. Mais je suis flatté qu’on me compare à Chris Martin.
Quelles sont tes influences musicales ?
J’ai toujours aimé les vieux blues, le jazz et le folk. C’était souvent des chanteurs qu’écoutaient mes parents. J’aime aussi The Cure, Radiohead et surtout The National. La première fois que je les ai entendus, ça m’a fait un choc. J’aime également des artistes plus récents.
Quels sont-ils ?
En ce moment, j’aime beaucoup Amber Run et Eaves. Il faut aller voir ce qu’ils font car c’est vraiment bon.
Tu sors ton 4ème EP Turning back around. Un album est-il en court ?
Après mon passage en France, je fais une tournée en Europe, avec des dates en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas et en Scandinavie. En parallèle, je finalise effectivement un album, qui devrait sortir en septembre. Seuls quelques titres des précédents EP seront ré-instrumentalisés. Pour le reste, ce sera uniquement de nouvelles compositions.
Tu commences à bien connaître la capitale française. Est ce que Paris t’inspire ?
Oui ! J’ai souvent l’impression d’être un peu chez moi quand je viens à Paris car ma mère est française. Mon grand-père était chef cuisinier au Crillon. La culture française coule donc un peu dans mes veines. J’aimerais m’installer un peu à Paris pour écrire, mais aussi y faire des tas d’autres activités.
Mais ça, ce sera pour une prochaine période de ma vie, un peu plus tard.
Pour conclure cette interview, on vous laisse découvrir sa reprise du tube de Taylor Swift Blanck Space.
Rhodes
EP Turning back around
(Sony Music)
Actuellement dans les bacs et sur les plateformes de téléchargement
Interview by Joël Clergiot