Muse au Stade de France pour The 2nd Law Tour: une date que certains attendaient avec impatience.
Après leur concert époustouflant d’octobre dernier à Bercy, quoi de plus naturel que de passer cette Fête de la Musique 2013 avec
l’un des meilleurs (le meilleur ?) groupe de rock anglo-saxon sur scène.
Une longue attente depuis l’ouverture des portes et deux premières parties.
Fun nous a comblés par ses sons et ses rythmes si particuliers.
Paramore nous a laissés un peu sur notre faim: un son un poil bourrin, sans finesse et peinant à réveiller le public.
21h15, le show de Muse débute enfin.
Et avant de dérouler le fil du concert, voici un avant goût vidéo avec des extrais de ce concert (l’ordre a été volontairement modifié)
Après une intro placée sous le signe de The 2nd Law (leur dernier album), le groupe enchaîne avec Supremacy, de quoi réveiller le stade avec renfort de pyrotechnie !
Pour cette mise en bouche, Muse mélange allégrement les dernières compositions et les anciens tubes, dont certains très peu joués sur scène.
Super Massive Black Hole précède Panic Station plutôt revendicatif.
C’est donc l’occasion de mettre en scène, sur les écrans, les dirigeants des grandes puissances mondiales (Obama, Merkel, Hollande, Cameron, Poutine…) dans une danse grotesque et cartoonesque.
S’en suit un Bliss, ressorti des cartons, et qui fait plaisir à entendre dans ce set remodelé.
Pour la suite, le trio nous offre le premier moment d’émotion de la soirée avec l’incontournable Resistance.
Ce morceau laisse toujours une impression particulière, même en live !
Poursuivant dans la mélancolie, le groupe déroule un Animals tout en douceur.
Et le trio ne cesse de contrarier sa setlist, en introduisant déjà certaines grosses machines sonores, et ceci pour notre plus grand plaisir
car retentit ensuite L’Homme à l’hamonica d’Ennio Morricone.
Et il faut dite que le remix rock du prélude du film Knights Of Cydonia, fait toujours se dresser les poils d’émotion.
Rien de tel pour enflammer l’auditoire !
Mais Muse nous gratifie aussi de oldies, des morceaux peu joués sur scène, comme Sunburn qui continue le set,
suivi d’un Hystéria qui déchaine la foule.
Et là, on peut croire que Muse a tout donné pour ce concert d’envergure.
C’est sans compter le classique mais efficace Felling good, le brillant Follow me et son intro planante.
Le seul bémol de ce concert – de notre point de vue – reste Liquid Station et la voix en retrait du bassiste Christopher Wolstenholme.
Nous restons aussi circonspects, comme toujours, sur le premier titre choisi pour le dernier album : Madness, mais qui possède
une vraie ampleur musicale pour ces concerts en stade.
Pour rompre avec cette ambiance plutôt pop, le groupe nous envoie directement dans son univers fait de grosses percu, de guitare et basse lourdes comme on les aime.
Times is running out résonne dans le Stade, au plus grand bonheur du public toujours enclin à reprendre le refrain en cœur.
Et pour satisfaire les nombreux spectateurs, la guitare saturée de Stockholm Syndrome se met à fendre l’air devenu électrique à travers les gradins.
Créant un véritable moment de communion musicale grâce à cette basse lourde et ces effets sonores.
Et il faut croire que Muse a passé un cap depuis quelques concerts, car le groupe renoue avec son premier album.
Et au plus grand bonheur de ses premiers fans, Matthew se lance dans la plus belle des sérénades de la fin des années 90 –
avec celle de Radiohead et son Creep (avec laquelle elle a longtemps été comparée) – Unintended.
Uniquement en duo avec le bassiste Christopher, sur l’avancée de scène, le public ne met que peu de temps à réagir à cette mélopée des plus enivrantes et pleine de souvenirs pour les plus vieux des spectateurs !
Pour suivre ce vrai moment d’émotion, Blackout nous conduit vers un univers fait de poésie avec cette danseuse suspendue sous une ampoule géante.
Comme lors de leur concert en juin 2010, ce moment restera comme le plus poétique et le plus planant de ce show dantesque.
Et même à ce stade du concert, nous ne sommes pas au bout des surprises.
Se lançant dans un Guinding Light de grande ampleur, Matthew nous réserve une première.
Un bain de foule auprès de ses fans ! Et pas moins de 5 min dans la fosse à côtoyer son public français (le meilleur pour le groupe).
A tel point qu’il n’hésitera pas à se parer d’un drapeau bleu-blanc-rouge siglé MUSE.
Et avant le premier rappel, c’est Undisclosed Desires qui se répand dans le stade au comble de l’euphorie.
Après une courte pause, Muse nous offre un morceau que l’on ne pensait pas taillé pour un stade et qui se révèle un mastodonte musical: The 2nd Law: Unsustainable.
Un pur moment de gros sons comme seul Muse sait nous les offrir: grandiloquent à souhait, des basses profondes.
Un véritable moment de musique !
S’en suivent les poids lourds musicaux du groupe, ceux qui déchainent les foules et qui embrasent l’auditoire: Plug in Baby
et le dernier tube, hymne des J.O de Londres: Survival.
Ode au combat et surpassement de soi, ce morceau est véritablement devenu un de leur hymne en concert.
Et pour clore leur show dans un apothéose totale, le trio du Devon choisit Uprising et Starlight, leurs plus grands classiques.
Et une fois de plus, Muse nous en a mis plein les yeux et les oreilles.
La pluie nous ayant épargné, le seul regret de cette soirée c’est que le show ne dure pas plus de 2 heures.
On en aurait bien repris un peu plus.
La setlist (hors interludes) du concert de Muse au Stade de France, le 21 juin 2013 :
Supremacy
Supermassive Black Hole
Panic Station
Bliss
Resistance
Animals
Knights of Cydonia
Sunburn
Hysteria
Feeling Good
Follow Me
Liquid Station
Madness
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
Unintended
Blackout
Guiding Light
Undisclosed Desires
1er rappel
The 2nd Law: Unsustainable
Plug In Baby
Survival
2ème rappel
The 2nd Law: Isolated System
Uprising
Starlight
On peut noter aussi le choix de ne pas jouer leur “House of Rising Sun”, mais une version similaire à celle d’Animals ou des Doors.
Si ma mémoire ne me trompe pas, hier soir ils l’ont jouée en intro de Time is Running Out.
A noter que le soir du 22 juin, c’est “New born” et non “Stokholm Syndrome” qui a été joué.
On regrette encore plus de ne pas avoir vu le 2e concert!
Merci en tout cas pour l’info.
Oui le 21 dommage qu’il n’y ait pas eu New Born, bien mieux à mon goût… Perso il manquait aussi Assassins et pourquoi pas feeling good.
Exogenesis Symphony Part 1 aurait bien claqué dans le stade aussi…
Bref un petit bonus de 15 min et on était au top.
Mais c’était génial quand même je me suis au moins autant régalé qu’en 2010!
Assez d’accord sur le petit bonus de 15 min ! Tout le stade en aurait bien repris un shoot !
Pour info, voici la setlist du 22 juin ! (dans la notre Dracula Montain et Monty Jam sont volontairement elevés pour laissez uniquement les titres “grand public”)
http://www.setlist.fm/setlist/muse/2013/stade-de-france-saint-denis-france-1bd92d4c.html
Pour Info le 21/06 ils l’ont joué Feeling Good
Je me serai aussi réjouie de l’excellent “Big Freeze”….
Bien évidemment, un petit bonus d’une heure en plus, et personne n’aurait craché dans la soupe, n’est ce pas ?
Comme dit précédemment, un petit 1/4 heure de plus aurait été du meilleur effet avec Showbiz, Microcuts ou Space Dementia.
A noter leur petite reprise de “Freedom” de Rage Against The Machine pour réveiller le public 🙂
Et aussi le 21, que nous avons oublié de mentionner dans l’article: “The House of the Rising Sun” (“Les portes du pénitencier”) D’ailleurs est-ce un vrai clin d’œil à Johnny Hallyday ? La question reste ouverte…
Un excellent concert ! D ailleurs avant le début de muse à 21h15 il y avait une musique “d attente” entre paramore je
et leur entrée connaissez vous le nom de l artiste ? Je sais ce n est pas évident :s
Non désolé… Aucune idée de ce que c’était!
A priori le 21 c’était le groupe FUN qui a fait la première partie.
Oui exactement la première partie juste avant Paramore!
concert de paris : UN PUR MOMENT DE BONHEUR
nananananère ! j’étais aux deux concerts du stade de france, + j’avais déjà été les voir deux fois à londres en octobre et en mai, à chaque fois le rêve, tout près deux (2x contre les barrières donc au premier rang de la fosse héhé puis 2x à 3 m de la scène). J’ai énormément apprécié qu’ils jouent United states of eurasia, je trouve que ce morceau -parmis tous- est taillé pour les stades, il redonne un souffle, créer une véritable unité artiste/public… m’enfin bon je dis ça mais ils sont tellement bons qu’avec tous les morceaux c’est ça. Bref, des concerts de rêve, absolument incroyables.