Ce mardi, j’ai rendez-vous avec le grand show olympique. Direction Stratford pour enfin accéder au sacrosaint temple du sport, mon billet en poche pour la finale de plongeon au tremplin masculin qui apportera une nouvelle médaille d’or à la Russie, avec le champion olympique Ilia Zakharov.
Captivé par les découvertes dans les catégories: street art, shopping, restaurant et autres attractions tel que la supposée rue où aurait habitué Jack l’éventreur dans le quartier de Soreditch, j’ai plus que tarder pour arriver au Parc Olympique.
Une heure avant l’épreuve et après une vingtaine de minutes de marche pour accéder au site, je suis happé par une foule colorée et compacte partant dans toutes les directions et j’entrevois enfin l’étendue du Parc.
Les pavillons et autres attractions comme son portrait avec le Stade en fond ou l’ascension de la tour “Orbit” sont pris d’assaut. Les files d’attente sont longues. Et la boutique officielle des jeux est également en saturation de visiteurs.
Juste le temps donc de faire un repérage avant mon exploration d’après compétition. Pour l’heure, l’appel du sport est plus fort.
L’espoir Canadien Alexandre Despatie, arrivé au 11e rang, salue son public à la fin de l’épreuve.
L’espoir Canadien Alexandre Despatie, arrivé au 11e rang, salue son public à la fin de l’épreuve.
A la sortie de la piscine olympique, je pars expérimenter les différents points de vue que l’on peut avoir sur le stade olympique et explorer les inventions architecturales.
La première impression visuelle et sonore est le Stade Olympique, imposant et lumineux d’où l’on peut entendre le public crier, enflammé par les performances athlétiques s’y déroulant.
La pluie commence à tomber et la bande-son brit-pop (Blur, Muse, Everything But the Girl) sortant des enceintes accompagne mes pas d’explorateur.
Le spectacle n’est pas réservé qu’aux seuls stades et complexes sportifs, il est à au détour de chaque pavillon qui se pare de mille feux la nuit venue.
Une fois la compétition le Stadium change de couleurs: rouge à la tombée de la nuit, il est blanc immaculé en milieu de la soirée.
Eloignons-nous un peu pour une session de beat-box avec ce pavillon qui devient un véritable terrain de jeux musical. Après l’ascension, on peut se faire tirer le portrait avec la torche olympique dans une main et le stade en fond. Avec cette photo, personne ne mettra en doute le fait que vous étiez bien aux Jeux Olympiques de Londres.
Quelques mètres plus loin, le Riverbank Arena s’est vidé de ses spectateurs. Un couple s’offre une pause pour un débrief du match de la soirée.
Heureux le spectateur qui ne prend pas tout de suite le métro du retour et qui s’offre une petite virée nocturne dans le Parc. Les allées sont spacieuses, le rythme est moins effréné et les attractions se laissent découvrir avec plus de facilité.
Dernière image en quittant le site. Un couple d’amoureux Français enlacé. Le sport est aussi l’occasion de belles déclarations d’amour, portées par l’exploit et l’euphorie athlétique.
Suivez mes aventures sur twitter: @Alexandre_Sim
3 réflexions sur « LONDON 2012 Une soirée au Parc Olympique : un peu de pluie, beaucoup de lumière »