20h30. On se gare devant la Clé Des Champs. Une bonne nouvelle : pas de souci pour trouver une place sur le parking. Et donc une mauvaise nouvelle : il n’y a pas grand monde …
En attendant le début du concert, on boit quelques bières et on discute avec Romain Leiris et Jérémy Monteiro. Six démos ont été enregistrées pendant le mois de janvier ; chacun des membres du groupe va maintenant chercher des idées, pour avoir suffisamment de matière avant de retourner en studio préparer le deuxième album. Nous reparlons aussi avec Romain Guerret de la compilation d’inédits (faces B, versions alternatives, reprises, …) que nous avions évoquée ensemble fin décembre après leur passage à la Flèche d’Or.
21h45. Les Aline montent sur scène. Nous sommes une trentaine dans la salle et ça nous rend un peu tristes ; mais ce n’est que passager. D’entrée, Maudit Garçon donne le ton : nerveux, sec, punk. Ce concert sera intense et magique (le meilleur concert d’Aline auquel nous avons assisté).
Pour Voleur, Romain Guerret descend dans le public. A partir de ce moment, on ne sait plus qui est sur scène et qui est le public : le groupe Aline, c’est trente personnes, qui jouent ensemble, comme dans une fête de famille. La maman de Vincent Pedretti, arrivée de Martinique, assiste d’ailleurs pour la première fois à un concert d’Aline et de son fils, qui est très très ému. On s’amuse aussi des petits défauts des uns et des autres (les retards de Vincent Pedretti par exemple).
Merci à la nouvelle Epiphone de Romain Guerret, dont une corde a cassé dès les premières notes du morceau : grâce à elle, on a droit à une superbe version de Je bois et puis je danse, avec une intro improvisée pendant plus de 5 minutes, petit intermède Northern Soul façon Style Council ou Orange Juice, au milieu de la furia punk et avant le début d’un très rare phénomène paranormal ou peut-être vaudou (il faut impérativement que R.I.P. fasse une enquête). Le groupe est successivement possédé par les Buzzcocks, les Jam de In the City, les Who de My Generation et les Cure de A Forest. La salle est en transe collective. Le groupe joue pied au plancher : forcément, la consommation de carburant augmente et le public doit les approvisionner en bières fraîches.
Ce soir, Les Éclaireurs sont sur scène, telle une cinquième colonne indie pop. Et Les Copains sont dans la salle : on boit et on danse, on chante, on rigole. Bref, comme le dit Romain Guerret, « on est primaires ».
Le concert se termine. Nous sommes KO debout mais heureux. Romain Guerret nous donne rendez-vous au bar. La soirée se poursuit en buvant des bières et en discutant de musique jusqu’à un peu plus d’une heure du matin (en fait jusqu’à la fermeture du bar…).
Romain Guerret, Romain Leiris, Jérémy Monteiro, Vincent Pedretti, Arnaud Pilard : merci à vous ! C’est pour vivre de tels moments qu’on écoute de la musique et qu’on assiste à des concerts. A bientôt.
Set list : Maudit Garçon > Deux Hirondelles > Obscène > Tout ce que je veux (reprise des Désaxés) > Voleur > La lune sera bleue > Elle et moi > Je bois et je puis je danse > Mon dieu mes amis > Elle m’oubliera > Regarde le ciel > Teen Whistle > Les éclaireurs > Rappel : Les copains
by Baptiste et Gérald
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