Aladdin de Guy Ritchie : rencontre avec l’équipe du film

Mercredi 8 mai, conférence de presse du film Aladdin, le nouvel opus en live-action de Disney.
L’attente est telle que la moitié de la salle est déjà remplie 30 minutes avant l’arrivée de l’équipe artistique.
Cinq minutes avant l’entrée des acteurs, du réalisateur et du compositeur, un grand silence se fait dans la salle.
US of Paris vous dévoile les meilleurs moments de cette rencontre.

Aladdin

Aladdin : toujours une référence

Lors de la sortie du film original (le dessin animé), Aladdin a révolutionné ce qu’on pouvait faire de ce genre de film“, affirme Will Smith (Le Génie). “Il y avait plein de références modernes. Ça m’a beaucoup influencé.
Notamment tout le travail de Robin Williams pour le rôle et la voix du Génie. Qu’est-ce qu’on peut ajouter à ce qu’il a fait de ce personnage ?

Aladdin

Pour Guy Ritchie, c’est plus côté famille que le film fait référence.
Quand j’ai parlé de ce projet de film à mes enfants. Ça a été l’émeute à la maison !

C’est normal affirme le réalisateur : ” Il y a des thèmes classiques et intemporels dans ce film. C’est une quête : comment se trouver soi-même et remonter à son authenticité propre.”

Aladdin

Et Mena Massoud (Aladdin) confirme cet aspect du film : “Je crois que les réseaux sociaux n’aident pas les jeunes à trouver leur identité personnelle.
Aladdin interroge sur le fait de savoir si on est assez bon pour pouvoir poursuivre nos rêves.

Image de prévisualisation YouTube

Un film ancré dans l’évolution sociétale

Le réalisateur Guy Ritchie a réaffirmé ses positions et l’empreinte de la société dans ses créations.
Cette version d’Aladdin est marquée par la lutte des classes.
Même si on est dans un film familial,  ce côté social c’est ce que je suis. Ce film est la combinaison parfaite pour ce genre de propos.

Aladdin

Et sur l’influence #Metoo et la montée des luttes féministes, le réalisateur renchérit.  “Une époque va marquer la façon dont vous allez écrire et pensez vos personnages. L’évolution naturelle est de donner plus d’influence et de caractère à Jasmine.

Une osmose sur le tournage

Ce qui transparait de cette conférence de presse, c’est que le casting semble s’être très bien entendu. Au plus grand bonheur du réalisateur mais aussi des acteurs.

Aladdin

Et c’est Naomi Scott (Jasmine) qui aborde en premier le sujet. “Pour nous, ce tournage a été d’une fraîcheur insensée. Sur l’écran, on voit la magie qu’il y a eu entre nous sur le plateau.

Mena Massoud reste admiratif de Will Smith : “Il était présent sur le plateau même quand son personnage n’était présent qu’en effets spéciaux dans le script. Ça donne une énergie incroyable !”

Et au final, on sent que Guy Ritchie est comblé par cette expérience : “La générosité de la distribution a été incroyable. Elle a permis de donner le ton. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de travail.

Aladdin

Aladdin

Réalisation : Guy Ritchie

Avec : Will Smith, Naomi Scott, Mena Massoud, Marwan Kenzari, Navid Negahban, Nasim Pedrad, Billy Magnussen…

Bande originale : Alan Menken
Sortie le 22 mai 2019
Share

We Love The 90’s : toute la Dance culte au Dôme de Paris #Concours

La dance music, ce sont ces tubes électro qui ont envahi les radios et les shows télé dans les années 90.
Venu de Scandinavie, We Love The 90’s est un show madeleine de Proust pour toute une génération qui s’est éclaté en boom avec des titres inoubliables : No limitSing HallelujahWhat is love, All that she wants
Et on vous fait gagner des invits pour le
Dôme de Paris !

 

Le vendredi 24 mai 2019, il n’y aura que des tubes ! Et vous les avez déjà tous entendus au moins une fois.
Jenny d’Ace of Base, East 17, Haddaway, 2 Unlimited, Vengaboys, Dr Alban, Culture Beat, DJ Sash, Snap! et Rednex.

Image de prévisualisation YouTube

La soirée est donc placée sous le signe de la nostalgie joyeuse. Ce concert est un vrai show à remonter dans le temps. Retour dans l’enfance et l’adolescence pour un plongeon dans une décennie musicale qui nous a donné le meilleur, mais parfois le pire aussi (comme Vengaboys). 😉

Il y avait Age tendre, la tournée des idoles et Stars 80,  avec We love the 90’s les ados fans des dancefloor dans les années 90 ont leur show rien que pour eux. Ils ne vont pas rester en place longtemps sur leur siège.

Pour plus de plaisir, il y a un concours pour être invité au concert !

We love the 90's

We Love The 90’s 

Le 24 mai 2019 à 20h

Dôme de Paris
34 Boulevard Victor
75015 Paris

 

 

CONCOURS

USofparis vous propose de gagner des places, pour 2, pour l’unique soirée du vendredi 24 mai 2019 au Dôme de Paris.

Pour tenter votre chance, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants.es seront contacté.es par mail.

Bonne chance à tous et toutes !

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

Share

Picasso et la guerre : expo inspirante & masterclass d’Alain Passard

Picasso a traversé le XXe siècle, vécu toutes ses crises. Le Musée de l’Armée propose une exposition chronologique autour du peintre : Picasso et la guerre.
Mais aussi des ateliers dont des masterclass avec Alain Passard.
Lors de celles-ci, le chef étoilé remet au goût du jour des recettes de la seconde guerre mondiale. Des plats simples, répondant à une dure réalité : la restriction alimentaire.

Nous avons assisté à la toute première rencontre gustative. 

L’exposition Picasso et la guerre regroupe 330 pièces avec 1/3 d’œuvres du maitre espagnol, 1/3 d’archives et 1/3 d’objets historiques (livres, photos, articles, costumes…)
Le foisonnement de cette rétrospective est, il faut l’avouer quelque peu dense mais tout à fait instructive.

Picasso et la guerre

Avant de poursuivre, il nous faut marquer un arrêt devant un livre exposé, celui qui a convaincu Alain Passard de répondre à l’invitation du Musée de l’Armée : Cuisine et restrictions d’Édouard de Pomiane.
Écrit en 1940, il avait pour but de partager toutes les astuces pour concevoir des plats avec ce que l’on trouvait en temps de guerre, en période de rudes restrictions.

Picasso et la guerre

J’imagine la période très douloureuse. On devait se régaler avec des choses simples.

Alain Passard : une générosité presque lyrique

Nous rencontrons Alain Passard dans le salon d’honneur du Musée de l’Armée.
Une copie du livre de Pomiane en main, le chef vente les vertus, comme d’autres chefs, de la cuisine de saison.

Picasso et la guerre

C’est ce que nous faisons : avoir le respect des saisons, de la nature.
La nature a écrit le plus beau livre de cuisine ! Avant en hiver, on se réchauffait avec une soupe de panais, une soupe de céleri et, en été, on s’hydratait avec les tomates, les melons, les courgettes.
Préservons cette poésie magnifique que la nature a écrite.”

A l’évocation de la guerre, on sent le chef vraiment ému à l’évocation de ces hommes et ces femmes qui se sont battus contre l’occupant. Certainement le souvenir de son grand-père qui a reçu la croix de guerre.

Côté cuisine, ce mardi, le topinambour est à l’honneur.
A l’époque, on disait que le topinambour n’était pas très gustatif. Mais il était destiné aux animaux. Aujourd’hui, on a recréé des variétés comme le fuseau qui a des saveurs proches de l’artichaut.
Aidé par son assistante Marion, nous goûtons deux variations : vinaigrette de guerre et sauce rémoulade.

Picasso et la guerre

Les recettes d’Édouard de Pomiane ont été revisitées. Point de fécule pour remplacer la mayonnaise dans la rémoulade. Mais toujours des produits simples comme une huile de tournesol choisie pour la neutralité de son goût.
L’apport d’Alain Passard : les herbes qui assaisonnent ce plat. Oseille sauvage (au peps acidulé), mourons des oiseaux (ce  n’est que de la chlorophylle en bouche) et l’ortie (blanchie pour supprimer son côté urticant).
Et la saveur du topinambour en ressort transcendé.

Picasso et la guerre
Les herbes du jardin d’Alain Passard

A la sortie de cette masterclass, on est conquis par l’amour des produits que nous transmet Alain Passard. Comme par la bienveillance qu’il dégage. Et par la réelle émotion de son étreinte avec son assistante.
On regrettera simplement un accès un peu prohibitif pour ce rendez-vous si unique.

Picasso et la guerre : l’exposition

Cette masterclass est un des rendez-vous qui accompagne l’exposition.
Un parcourt qui permet de replacer l’œuvre de Picasso dans son contexte historique. Et c’est plutôt rare.

Picasso et la guerre
Café à Royan

Pour approfondir notre connaissance de l’artiste, cette exposition est un rouage essentiel : ses rapports avec Apollinaire ou Derain, ses tourments de création, son rapport à la guerre et  aussi son engagement de toute une vie contre celle-ci.

Picasso et la guerre
L’enfant d’Oradour et  Aragon à la commémoration du massacre d’Oradour-sur-Glane, en 1949

Aux côtés des coupures de journaux, on découvre des magnifiques œuvres. Et on en retrouve aussi des pièces connues. On se surprend encore à tomber sur des styles inconnus de Picasso comme une influence moyenâgeuse.

Picasso et la guerre
Massacre en Corée

Et le maître espagnol nous ébahit toujours autant par ses dessins au crayon. Il maîtrisait tous les supports et toutes les formes d’art. De vrais chefs-d’œuvre.

Picasso et la guerre
Soldat espagnol et autres croquis
Picasso et la guerre
Lettre à Guillaume Apollinaire
Picasso et la guerre
Autoportrait de Pablo Picasso


Picasso et la guerre
offre au visiteur une plongée dans le foisonnement créatif de l’artiste. Dense mais superbe Picasso !

Picasso et la guerre

Exposition Picasso et la guerre

au Musée de l’armée
Hôtel national des Invalides
129, rue de Grenelle
75007 Paris

jusqu’au 28 juillet 2019
Tous les jours de 10h à 18h, nocturne les mardis jusqu’à 21h
Fermeture  les 26 & 27 avril et le 1er mai

Masterclass d’Alain Passard
les mardis 14 mai, 4 juin et 2 juillet à 18h30
55€  et 45€ pour les moins de 26 ans
(billet pour l’exposition inclus, en nocturne jusque 21h)

Share

Le Bonheur du praliné : la gourmandise sans limite

Le Bonheur est une petite échoppe de la rue Saint-Honoré, face à l’oratoire du Louvre. Un petit clin d’oeil de Saint-Pétersbourg qui amuse Laurent Moreno. En effet, il a établi sa pâtisserie face à la cathédrale Saint Isaac, il y a quelques années.
Schast’ye (Счастье) Le Bonheur, il le fait vivre depuis 2008 à tous les amateurs de ses créations, notamment ses pralinés.

C’est ses petits cubes en chocolat qu’il partage depuis quelques mois avec les Parisiens et Parisiennes. Originaux et délicieux.

50 g de douceur parfumée

Les emballages colorés attirent le regard avant même d’entrer dans la boutique. Et une fois à l’intérieur, les petits morceaux découpés invitent tout de suite à la dégustation.Le Bonheur

Mélange des saveurs : classiques avec noix de coco (un fruit qu’adore Laurent Moreno !), nougatine, cerises et éclats sablés. Osées : praliné sésame et sel marin, noix de cajou et roselle, riz soufflé et gingembre.

Le Bonheur
Praliné Sésame et sel marin

Notre coup de cœur ? Le praliné pistaches et basilic !
Pas très étonnant, c’est l’un des plus plébiscités par les Russes et les premiers clients parisiens. Pourtant, sur le papier, ce n’était pas évident nous confie le pâtissier.

Le Bonheur

On était déjà comblé par sa collection parisienne, composée de 11 variétés. Mais l’édition limitée Printemps-Été 2019 fait tout autant la part belle aux saveurs originales : graines de lin, canneberges et menthe, ou lavande. Et notre chouchou printanier sera l’assemblage myrtilles et thym.
Et nous avons aussi adoré le praliné Fève Tonka, une exclu française !

Le Bonheur
Collection Printemps – Eté 2019

Ici, tout est naturel et fait maison !

Exemple avec les herbes aromatiques. Car c’est du vrai basilic qui est incorporé à la recette. L’herbe fraîche broyée se lie avec la graisse du chocolat pour révéler ses parfums.
Dans ces pralinés, si la base reste les fruits secs broyés, à hauteur de 50 % minimum, le secret réside dans l’ajout d’ingrédients originaux dans cette recette de base : noix de coco, baie de goji, thym, sésame, cerise… C’est bien l’amour du produit qui transparait à chaque bouchée.

Le bonheur
Laurent Moreno

Une chose est sûre : chez Le Bonheur, tout est artisanal. De la fabrication des recettes au garnissage des moules originaux qui donnent leur forme à ces cubes de plaisir. Et même l’emballage est assuré à la main.

Mais tout se fait à Saint-Pétersbourg, la maison mère.
Question de coût et aussi de tour de main.

Retour à Saint-Pétersbourg

C’est en 2008 que Laurent Moreno est invité par un ami à Saint-Pétersbourg, pour découvrir son restaurant.
Et après avoir travaillé pour les plus grandes maisons parisiennes (La Tour d’Argent, Pierre Hermé ou Ladurée), il décide de s’établir dans cette ville. Avec une ambition : faire du praliné un produit raffiné.

Le BonheurCar cette douceur populaire en Russie était trop sucrée, trop grasse, trop dénigrée.
Depuis, Laurent Moreno a réussi son pari pâtissier en ouvrant un salon de thé, une pâtisserie et plusieurs corners comme dans l’aéroport de Saint-Pétersbourg.

Paris est comblé de pouvoir découvrir ces petits cubes. Ces pralinés sont à partager pour des fins de repas encore plus conviviales.

Le Bonheur

Le Bonheur

Les Pralinés by Laurent Moreno

148, rue Saint-Honoré
75001 Paris

Share

LP à La Cigale pour sa tournée Heart To Mouth : impressionnante !

LP, Laura Pergolizzi, de retour en France et à Paris pour deux concerts complets à la Cigale. Nous avons eu la chance d’assister à l’un d’entre eux. Ce premier concert marque le début de sa nouvelle tournée européenne qui passera par Amsterdam, Cologne, Prague, Londres ou encore Glasgow.

LP Heart to mouth

Après une première partie assurée par Marie-Flore, la Cigale est en ébullition. Certains fans ont attendu depuis le matin pour être les premiers à passer les portes et pouvoir se placer contre les barrières devant la scène afin d’être au plus proche de l’artiste américaine. Leur longue attente va bientôt être récompensée.

LP arrive sur scène avec ses musiciens dans un décor assez mystique d’images de forêt projetées sur un écran géant. Autant vous dire que la personne juste à côté de moi est, comme beaucoup ce soir, super excitée à l’idée d’assister à ce concert. J’en ai perdu mon tympan gauche au moment où LP attrape son micro pour entamer Dreamcatcher.

LP Heart to mouthLP heart to mouth

Public surexcité !

J’ai rarement vu un public aussi intense ! Je me souviens pourtant du concert de LP au Trianon 2016 juste avant la sortie de Lost On You où les fans étaient déjà bien nombreux. Mais, ce soir, c’est complétement insensé.

LP enchaîne les morceaux, principalement de son dernier opus Heart To Mouth. Elle interprète 11 des 12 titres de l’album. Sans oublier pourtant de ravir les fans de la première heure avec des titres comme When We’re High, Tightrope et Other People.

On notera les mash up ingénieux notamment sur le titre No Witness avec Sex on Fire de Kings of Leon, ainsi que sur House on Fire avec le tube Paint It Black des Rolling Stones qui a vraiment mis La Cigale en feu !

L’intensité de la voix si particulière de la chanteuse nous touche en plein cœur. L’énergie qu’elle déploie sur scène pour faire vivre sa musique et ses chansons est si communicative. La salle est en totale symbiose avec LP. On vit le concert avec elle et son sourire en dit long sur le plaisir qu’elle a de partager ces moments avec son public et ses fans.

LP Heart to mouth

LP Heart to mouth

La fanbase de la chanteuse impressionne

Les fans sont hyper bien organisés. Distribuant des ballons et des rubans oranges à l’entrée de la salle à sortir sur des chansons précises. Ils ont également accroché beaucoup de drapeaux et de banderoles pour montrer qu’ils étaient là ! LP le leur rend bien en leur faisant des signes de la main ou encore en leur lançant des regards pleins de tendresse. C’est ça qu’on aime aussi chez LP, sa sincérité.

La forte énergie qui a empli la salle dès les premiers accords du concert ne retombera pas jusqu’à la dernière note de l’ultime morceau. Le public donne autant qu’il reçoit et je peux vous dire que, ce soir, on en reçoit plein les oreilles, plein les yeux et plein le cœur.

Le concert est sur le point de se terminer lorsque LP revient des backstage avec son groupe pour interpréter Muddy Waters et Strange. Le public reprend en chœur les deux tubes de l’album que LP a sorti en 2016.LP Heart to mouth

Dernière grande communion avec son public sur Lost On You

Dès l’intro, la salle est en folie. Les fans du premier rang lui passent des CD, photos, vinyles, que LP signe avec plaisir. On apprend qu’elle le fait à chaque concert sur cette tournée. Elle prend le temps de signer tout ce qui lui arrive sur scène. Un instant qui restera gravé à vie pour les chanceux qui ont pu lui apporter un objet à dédicacer.

Sur le tube qui a révélé la chanteuse au grand public, on entend à peine LP chanter tellement la salle donne du coffre ! Les lumières s’allument pour pouvoir profiter au maximum de cet instant. Comme si nous n’étions qu’une seule et même voix face à l’artiste.

Une fin en apothéose pour cette première date parisienne.

By Joan

LP
Heart To Mouth

En concert le 5 mai à La Cigale (complet)

Share

Les Crevettes Pailletées : légèreté et exubérance en maillot

Après Le Grand Bain et sa natation synchronisée, Les Crevettes Pailletées nous plonge dans l’univers du water-polo, avec un gros brin de rainbow.
Basé sur une histoire vraie, ce feel good movie, en salle le 8 mai, nous met des paillettes dans les yeux. Et on ressort avec le smile.

Les crevettes pailletées

Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner une association gay : Les Crevettes Pailletées. Cette équipe de water-polo a un but : les Gay Games en Croatie. Mais elle est plus motivée par la fête que par la compétition. Une mission difficile qui ne devra pas aboutir uniquement par la rédemption du mâle alpha hétéro.

Les crevettes pailletées

Du muscle, des maillots et des foufous

Nicolas Gob est parfait en musclor à œillères qui peine à accepter les personnalités de ces sportifs qui lui sont imposés. Au final, il est même très attendrissant. Alban Lenoir et les autres membres des Crevettes Pailletées ne déméritent pas. Ils forment un groupe à l’osmose parfaite, mais parfois vacillante. Normal, chacun a une personnalité propre et aboutie.
Comme avec Cédric (Michaël Abiteboul) qui a peine à trouver son équilibre entre l’équipe et son nouveau rôle de père au sein de sa famille homoparentale.

Les crevettes pailletées

Roland Nemou (Joël) campe un ex-militant gay aigri, obtus et aux répliques cassantes. Et parfois pas très politiquement correctes. Mais pourquoi faudrait-il l’être dans un film qui veut apporter un point de vue différent et ouvrir certains esprits ?
Romain Brau (Fred), avec ce premier rôle, perce en tant que comédien. On le connait en tant qu’étoile brillante nommée Morian au sein du Cabaret Madame Arthur.

Les crevettes pailletées

Au final, le film n’est pas parfait. Parfois, on peut facilement deviner les cheminements du scénario. Mais on reste attaché à cette bande de potes. Malgré leurs ressentiments mutuels, comme on peut en avoir voir tous avec nos potos, ils surmontent leur égo et les embûches relationnelles pour arriver au but final : la compétition.

Et le plus important pour une comédie : on se marre beaucoup !

Image de prévisualisation YouTube

Les Crevettes Pailletées

un film de Cédric Le Gallo et Maxime Govare 

Avec : Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul, David Baiot, Romain Lancry, Roland Menou, Geoffrey Couët, Romain Brau, Félix Martinez

En salle en 8 mai 2019
Share

Close par Big Drama : virtuose immersion à la française !

Big Drama produit son tout premier spectacle immersif et interactif : Close ! Un événement qui a très vite affiché complet ; preuve de l’attente du public pour de nouvelles expériences.

Décor, objets chinés, costumes, ambiance cabaret, tout est fait pour nous projeter dans un autre temps, celui de la guerre au cours de laquelle le destin d’une maison close, Le Phenix, se joue.

Close
Photo Alessandro Clemenza

Nous patientons devant la projection de quelques films coquins en noir et blanc et un cocktail à la main. Petite Chose, le maître de cérémonie, fait son entrée face aux participants impatients.

Il explique les raisons de l’effervescence qui se joue au Phenix, ce soir de 1917. Tout le monde se prépare au mariage de Blanche qui attend son amoureux de retour du front pour l’occasion.
Le public masqué monte quelques marches pour découvrir un décor feutré avec verrière obstruée pour que la lumière du jour ne vienne pas désenchanter la soirée.

Ça chante, ça virevolte, ça s’effeuille, ça joue les confidences dans les différents espaces de la maison close. Tout est à explorer : les objets, les lettres, les vieux journaux et même les armoires. Ici, la fine équipe du Phenix s’active de toute part.

Les témoins, extraits du public car en mode VIP, eux sont prêts à accompagner la mariée jusqu’à l’autel-scène.

Et puis un événement vient tout bouleverser. Le cœur n’est plus à la fête et une décision cruciale va devoir être prise.

Close
Photo Alessandro Clemenza

Close fascine par la galerie de personnages tous attachants, réalistes et parfaitement costumés. Les comédiens et comédiennes n’ont pas de filet et sont sans cesse sous les regards du public.
Il est plaisant de pouvoir débuter par une déambulation libre pour découvrir chaque pièce et tous les détails que regorge le décor.
Et il est grisant d’être un participant actif quand il s’agit de conseiller la mariée.

Seul regret : que la soirée soit un peu courte. Elle aurait pu durer 20 minutes de plus avec quelques numéros et une intrigue en plus.

Et déjà l’impatience de la nouvelle production gronde. Que nous réserve Big Drama ?

Close

Close
expérience immersive par Big Drama

dans un secret à Paris, 11e

jusqu’au 4 mai 2019

site : www.bigdrama.fr/close


EQUIPE ARTISTIQUE 

Distribution : Anaïs Pinay, Emma Scherer, Eva Freitas, Anthony Fernandes, Alexis Pivot, Nathanaël Bez, Rosy Pollastro, Guillaume Tagnati, Karim Dinah-Camara, Clara Brajtman, Diane Renier, Roman Carrère, Bérangère Pivot, Clement Bourdeleau, Ariane Raynaud, Paminade Hauteclocque

Scénaristes : Clément Marchand (chef scénariste), Alexis Pivot, Ariane Raynaud et Roman Carrère
Mise en scène : Ariane Raynaud
Costumes : Juliette de Romémont
Scénographie : Doriane Frereau

 

Share

Bilal Hassani présente Kingdom, sa machine à tubes

A l’occasion de la sortie de son album Kingdom, nous avons eu la chance de découvrir en exclu les morceaux de Bilal Hassani. C’est dans un magnifique cadre, le Salon de l’Hôtel de Ville de Paris que le jeune chanteur a prouvé qu’il était un showman.

Les journalistes sont venus nombreux pour écouter le premier album de Bilal Hassani. On remarque aussi quelques fans triés sur le volet ainsi que des visages connus comme Joyce Jonathan, Lola Dubini ou Kiddy Smile.

Bilal Hassani

L’entrée de Bilal est digne d’une véritable pop star. Deux portes gigantesques s’ouvrent au son de Welcome to my Kingdom et laissent apparaître le chanteur accompagné de deux danseurs. Ils traversent le salon afin de rejoindre la scène. Bilal porte une magnifique tenue de Kristina Fidelskaya, chemise oversize cintrée avec un corset rouge sur un pantalon beige serti de boutons dorés, sans oublier la cape rouge vif. Attitude, costume, danseurs, sa fameuse wig, Bilal Hassani est prêt à partager l’album sur lequel il travaille depuis des mois.

On a l’habitude d’assister à des listening party, généralement on passe les chansons les unes après les autres et entre chacune d’elle l’artiste nous parle du morceau en question. Ce sont des événements prévus pour les journalistes, afin de parler d’un album dans la presse avant qu’il ne sorte.
Je peux vous dire que Bilal a mis la barre très très haute concernant ce type d’événement ! Il a clairement fait le show !

Bilal Hassani

Après son mythique « Bonsoir Pariiiiiiiiis » et quelques mots, il lance son premier titre Panic

Bilal Hassani occupe la scène, l’espace, tantôt en chantant par-dessus ses morceaux ou en lypsychant sur d’autres. Ses inspirations pop américaine se ressentent tant dans la musique que dans la mise en scène.

On connaît déjà certains titres comme Jaloux et Fais Beleck, on prend plaisir à découvrir également les inédits. Bilal est heureux  d’être sur scène. Il donne tout, de la voix, du corps. Le jeune homme a une véritable prestance et sait embarquer le public avec lui.

Image de prévisualisation YouTube

L’évènement est retransmis en direct sur Youtube pour que les fans déjà nombreux du chanteur puissent participer à l’événement.

Après plusieurs titres très énergiques, le calme revient dans le salon de l’Hôtel de Ville avec la chanson The Flow co-écrit avec Emilie et Jean K du groupe Madame Monsieur. C’est le seul titre très calme et posé de l’album. Bilal conseille même de s’allonger et de fermer les yeux pour l’écouter une fois que l’album sortira.

Bilal Hassani

C’est ensuite au tour des amis de Bilal de monter sur scène pour danser avec lui sur un titre qui leur est dédié. Pour ensuite enchaîner avec Basic qui est assurément un futur hit. Des danseurs arrivent du public et font du voguing en arrière de la scène. Bilal fait danser le public qui est totalement conquis par le jeune chanteur.

Kingdom, une véritable machine à tubes

La plupart des morceaux ont été co-écrits avec Madame Monsieur et Lili Poe. Les titres mélangent souvent le français et l’anglais. On se surprend à reprendre les refrains sur plusieurs morceaux comme You should have let me love you ou Qui cala. Les thèmes qu’il aborde comme les relations amoureuses, les haters, l’amitié, l’acceptation de soi parlent à beaucoup et notamment à une partie de la jeunesse française. Bilal Hassani s’assume et porte fièrement son message.

Bilal Hassani

La soirée se termine avec Roi, la chanson qu’il a défendu lors de l’Eurovision 2019. Même si le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances, Bilal a conquis le cœur de beaucoup de monde dont le nôtre.

By Joan

Bilal Hassani
premier album Kingdom

En concert à l’Olympia, à Paris le 21 octobre
Et au Trianon Paris, le 18 avril 2020

Share

Femme, Femme, Femme au Théâtre Lepic : addictives Divalala

« Un de perdu, dix de retrouvés ! »
En réalité, lorsqu’on se fait larguer, ce qu’on récolte, ce sont plutôt dix névroses… Après une (lente) période d’agonie, surgissent des questions sur la vie, les imbéciles dans nos vies, le temps qui passe ou encore nos innombrables forces et nos négligeables faiblesses. Il en résulte un sujet de prédilection pour les chansons de variété ! Avec Femme, Femme, Femme au Théâtre Lepic, les Divalala explorent avec ingéniosité ces tubes où les femmes sont mises en lumière. Grâce à leur univers atypique, drôle, sensible et délicieusement glamour, vous allez succomber !

Les divalala

Autant vous le dire tout de suite, je me suis totalement laissé surprendre par les Divala ! Le concept est pourtant simple : reprendre des chansons a capella en y ajoutant une note personnelle. Et c’est justement là où la magie opère !

Alors, bien entendu, il y a de grands classiques comme Clara Luciani, Stromae ou Beyoncé. Mais aussi des plaisirs inavoués (pas totalement assumés) comme Herbert Léonard ou Jean-Pierre François. Il nous arrive même de vouloir les accompagner. Sincèrement, massacrer du Lara Fabian en s’époumonant, ça n’a pas de prix !

Là où le spectacle se démarque, c’est dans sa subtilité et son talent. Déjà parce que vocalement, on tombe sous le charme… En effet, les trois voix s’expriment en toute complémentarité. Tantôt séductrices, espiègles ou passionnées, elles sont toujours justes,  complices et pétillantes. Pour vous dire, elles arrivent quand même à rendre Ophélie Winter classe… Quant aux reprises, il m’est arrivé d’en trouver certaines plus abouties que les originales !

Il y a également de nombreux et étonnants accessoires. Ici, une flûte de pan improvisée avec des bouteilles de champagne et de bière, là, des verres-percussions plus ou moins remplis d’eau ou encore une cravate-vibraphone… L’ensemble formé est ainsi astucieux et subtil. À chacun de trouver le message délivré !

L’amie qui m’accompagnait ce soir-là était plutôt d’humeur mélancolique. Au final, elle a beaucoup ri, un peu pleuré mais elle a surtout beaucoup vibré. De là à dire que les Divalala sont un remède miracle, ce serait exagéré… Néanmoins, elles permettent probablement de donner l’impulsion à un lâcher-prise nécessaire pour avancer ou tout simplement de se faire plaisir.

Alors, ça vaut le coup de tenter, non ? 😉

Bonus : Si vous êtes gentils (comme moi), vous aurez droit à une bise à la fin du spectacle !

by Jean-Philippe 

Les divalalas

Femme, Femme, Femme

Avec les Divalala : Angélique Fridblatt, Gabrielle Laurens et Marion Lépine
Mise en scène : Freddy Viau

du 1er au 9 mai
les mercredis et jeudis à 21h

au Théâtre Lepic
1, avenue Junot
75018 Paris

Et le 18 mai à 20h

Au Théâtre Le Blanc-Mesnil

1-5 place de la Libération
93150 Le Blanc-Mesnil

Share

Avengers Endgame : Marvel frappe fort ! #critique

Dire que Avengers Endgame est un des films les plus attendus de cette année est un euphémisme.
Et c’est justifié, à voir la foule de journalistes, blogueurs et influenceurs présents à la projection presse de ce mardi.

Je sens mon voisin plus que fébrile à l’idée de découvrir la suite d’Infinity War. On retrouve l’univers des Avengers telle que ce film nous l’avait laissé, avec ses questions, ses tensions et toutes les  intrigues imaginables possibles. A partir de là, tout est à construire dans ce monde post-apocalyptique. Les héros sont à terre.

Image de prévisualisation YouTube

Quand tout espoir est perdu…

Les Avengers sont toujours là !

On avait peur de retrouver la lourdeur d’Infinity War et aussi un peu la lassitude que nous donnait cette franchise. Il n’en est rien.
La progression du récit est apaisée. Les héros peuvent se relever. Alors on retrouve le plaisir de partager leur destinée.

C’est sûr, ce nouvel épisode comblera les attentes des aficionados : rebondissements, références à notre pop culture  cinématographique. Ce film est un hommage à tout l’univers Avengers produit depuis 10 ans(le MCU  pour les vrais fans : Marvel Cinematic Universe). Les punchlines humoristiques sont de retour, elles semblaient avoir délaissé Infinity War malgré la présence des Gardiens de la Galaxie. Il y a même une dose plus poussée d’autodérision sur les personnages (et non entre eux).

Les réalisateurs Anthony et Joe Russo nous offrent de vrais beaux plans léchés et construits dans les moments posés ou les scènes d’émotions. Les combats restent toujours aussi virevoltants dans leurs démesures, mais toujours lisibles par le spectateur.

Malgré tout, et sans spoil, le scénario pourra sembler bancal à certains moments (on reste ouvert aux débats). On pourra regretter aussi un peu la longueur du film.
Mais d’après les réactions et l’ambiance dans la salle, le succès est assuré.

Avec Avengers Engame, le 22e film de la franchise, Marvel Studio frappe fort. Ce film clôt indubitablement un cycle.

Un dernier conseil : regardez un nouvelle fois Infinity War avant votre séance. Mais ça les fans d’Avengers l’ont certainement déjà fait !

Avengers Endgame

Avengers Endgame

Marvel Studios

Réalisé par : Anthony et Joe Russo
avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Brie Larson, Paul Rudd

Durée : 3h02

Sortie en salle le 24 juin 2019

Share

Blog Paris – La capitale autrement WITH TIPS IN ENGLISH !

Translate »