La Moustâche : comédie survoltée au Splendid

Au Splendid, un scénario catastrophe se joue dans la vie de Sylvain simplement à cause d’une moustache. Mais pas n’importe laquelle non plus !
Quiproquos à gogo, gags, portes qui claquent – dont celle du congélo – coups, un peu de sang. La pièce La Moustâche, comédie réjouissante, brille par son rythme soutenu d’un bout à l’autre.

La Moustache

La pièce adaptée d’un sketch

Ce n’est pas si courant qu’un sketch télé soit étiré pour en faire une pièce.
Mais il faut admettre que l’idée était trop brillante pour ne pas lui donner une longue et belle vie sur une scène de théâtre.
La Moustâche dézingue à merveille la rencontre la plus délicate, voire tendue d’une vie : celle d’un gendre avec son futur beau-père.
Une panne d’électricité, une moustache mal taillée et c’est l’avalanche d’incidents les plus fâcheux qui  déboule. Sacha Judaszko et Fabrice Donnio ont le don pour jouer avec les doubles sens, les situations embarrassantes et le rythme des vannes.

La Moustache

Un rôle en or pour Arnaud Gidoin

Non que l’on doutait des talents de comédien d’Arnaud Gidoin. Mais dans La Moustâche, le comédien trouve tous les moyens de nous bluffer. Il est presque de toutes les scènes, infatigable. Toute l’attention est concentrée sur lui et il sait diablement en jouer.
Alors que le postulat de départ présente un homme effacé pour l’ensemble de son entourage – petite amie, ami et gardien – ce nouvel élément physique et inhabituel va venir tout bouleverser et contrarier sa petite vie « calme ».
Se révélera-t-il à lui-même ? En tout cas, les apparences peuvent révéler des traits de personnalité insoupçonnés.

A ses côtés, Joy Ester à la fois amoureuse, délicate mais qui a tendance à porter la culotte. Fabrice Donnio se tape l’incruste en caleçon avec brio, on ne peut pas espérer de pote plus relou.
Le concierge campé par Sacha Judaszko est collant et indélicat. Enfin, Daniel-Jean Colloredo est un patriarche surprenant, aussi excessif, imprévisible que redoutable.

 

La Moustâche 

de Sacha Judaszko et Fabrice Donnio
mise en scène : Jean-Luc Moreau
avec : Daniel-Jean Colloredo, Fabrice Donnio, Joy Ester, Arnaud Gidoin, Sacha Judaszko ou Matthieu Burnel 

du mardi au samedi à 21h
matinées les samedi à 17h et dimanche à 15h

Le Splendid
48 rue du Faubourg Saint Martin
75010 PARIS

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JR / MOMENTUM à la MEP : artiste engagé & novateur

On ne présente plus JR, photographe et artiste de rue mondialement connu qui depuis plus de 15 ans recouvre les murs du monde entier de portraits d’inconnus grâce à des collages surdimensionnés.

En 2004/2006, JR signe un immense projet Portraits d’une génération réalisé à la suite des émeutes qui se déroulent alors en banlieue. Il veut faire changer le regard que porte l’opinion publique sur ces jeunes des quartiers défavorisés. Il colle donc d’immenses portraits de ces garçons et de ces filles sur les murs des cités.

En 2006, JR est invité à coller cette fresque gigantesque sur les murs de la Maison Européenne de la Photographie (MEP).

En 2018, c’est donc tout naturellement qu’il s’approprie l’intérieur de l’institution pour l’exposition MOMEMTUM, la mécanique de l’épreuve.

JRJR

MOMEMTUM, la mécanique de l’épreuve : une exposition immersive, hypnotique et interactive.

Sur les trois étages de la MEP, nous partons à la découverte des oeuvres qui ont fait la notoriété de JR.

Nous commençons par étudier les premiers graffitis de l’artiste puis nous admirerons de nouveau ses œuvres emblématiques que sont Portraits d’une génération mais surtout Women are heroes, série qui me touche particulièrement, qui rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont les principales victimes des guerres, des crimes, des viols ou des fanatismes politiques et religieux.

La série Unframed dans laquelle JR s’approprie des œuvres réalisées par d’autres photographes en leur donnant un sens nouveau ne laisse pas non plus le visiteur indifférent ! Mon ami Alexandre rentre quasiment en transe quand il tombe nez-à-nez sur la photo du cultissime Guy Bourdin par Agnès Varda, mise en scène par JR sur une plage. 

JR

JR

Des installations mécanisées, hypnotiques et inédites

Nous continuerons la visite de l’exposition par des oeuvres plus inattendues comme cette maquette gigantesque du cargo quittant Le Havre avec le portrait géant d’une Kenyane collée sur 180 conteneurs JR, Eyes on Boat, 1 455 containers, 2018 ou ces 7 trains électriques JR, Eye contact # 71, trains, 2018 qui rappellent le projet Women Are Heroes.

JR

L’exposition se termine par une immense fresque interactive, faite d’une multitude de portraits, qui grâce à une application téléchargeable sur smartphone, nous dévoile les opinions de centaines d’américains sur le port d’armes aux États-Unis. Fascinant.

Pour les fans de l’artiste ou les moins aguerris, Momentum est une exposition qui mérite d’être vu.

by Caroline 

JR

JR / MOMENTUM

La mécanique de l’épreuve

jusqu’au 10 février 2019

Du mercredi au vendredi : de 11h à 19h45
du samedi au dimanche : de 10h à 19h45

Fermé lundi, mardi

à la Maison Européenne de la photographie
5/7 Rue de Fourcy
75004 Paris

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Claudia Tagbo – Lucky girl dernière à Mogador le 9 avril

Claudia Tagbo termine sa folle tournée avec Lucky, un spectacle rythmé qui allie poésie, sketch, stand-up, danse et chant. L’humoriste renouvelle le genre du spectacle comique qui se résume trop souvent à un enchaînement de sketchs.
Save the date de la dernière au Théâtre Mogador, le mardi 9 avril 2019. 

Claudia Tagbo

Lucky you!

L’entrée sur scène n’est pas hystérique comme les stars de l’humour nous habituent à chacune de leur prestation. Claudia Tagbo débute avec une bande-musicale efficace. Un détail qui a son importance : elle est assise.
On commence à envisager le pire, se dire que l’on aurait dû rester chez nous. 

Claudia est, en fait, une vraie joueuse, démoniaque, qui aime chahuter son public, le piéger et lui faire perdre ses repères. Sa performance est brillante, elle peut aussi bien hurler, que parler en douceur, feindre le détachement qu’exiger une participation très active des spectateurs. Rien ne lui échappe et n’hésite pas à relever certaines réactions spontanées de spectateurs. Poilant ! 

Et au final, on se prend à rire de son enfance dans une famille nombreuse, de la  géniale non-chalance de son père, de son choix de ne pas faire d’enfant ou encore de l’utilisation d’une serviette de bain à la sortie de douche.

Le duo qu’elle forme avec son musicien est un vrai plus pour insuffler un supplément de rythme à une performance intelligente.

Claudia Tagbo
Lucky

la dernière 

le mardi 9 avril 2019

au Théâtre Mogador
25 rue de Mogador
75009 PARIS

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My beautiful boy : portrait d’un père déchiré

My beautiful boy est l’histoire forte et vraie d’une relation père/fils qui se délite à cause de l’addiction aux drogues.
Steve Carell est ce père déchiré par la descente aux enfers de l’être le plus cher qu’il a vu naître. Timothée Chalamet incarne un fils en fin d’adolescence malmené par sa part la plus noire.
My beautiful boy montre combien un enfant peut apporter de la joie à ses parents mais aussi être la source d’une infatigable angoisse vissée à jamais au corps de ceux-ci.

My beautiful boy commence par une série de flash-back montrant l’union d’un père et de son fils à différents âges. Ils font écho à la réalité plus dure, celle d’un ado brillant et aussi torturé qui a débuté une relation continue avec la drogue.

My beautiful boy

Un duo d’acteurs bouleversant

Steve Carell est étonnant. Loin de ses rôles potaches, le comédien américain prouve qu’il est capable de tout.
Il incarne un père fou d’amour pour son fils, doux, patient et aussi totalement perdu face à ce drame qui se joue devant lui.
Steve Carell est cet homme blessé, déchiré, fragilisé et malgré tout combatif.

My beautiful boy

Timothée Chalamet, en peu de films, montre une palette de jeu assez incroyable. Il est à la fois ce fils léger, créatif, torturé et malade de son addiction.

Avec My beautiful boy, le réalisateur Felix Van Groeningen n’épargne pas les spectateurs. Ça rend le film encore plus juste et essentiel.

Bonus : joie de retrouver Maura Tierney , comédienne de la série The Affair.

My beautiful boy

My beautiful boy

de Felix Van Groeningen
avec Steve Carell, Timothée Chalamet, Maura Tierney, Amy Ryan

au cinéma le 6 février

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Hugo Barriol en concert à la Maroquinerie : des invits à gagner !

Hugo Barriol, le chanteur à la barbe longue et soignée et à la voix qui réchauffe, va offrir prochainement tout l’étendu de son talent de songwriter. Avec une date de concert immanquable : le 24 janvier à la Maroquinerie à Paris. Et la sortie de son premier album, Yellow, le 22 février.

Avec le single Million Years, dévoilé en octobre, nous avions commencé à chavirer pour les ballades d’Hugo Barriol. Un refrain entêtant, des textes délicats, une chaleur dans la voix qui emportent tout.
Le dernier titre, Always, est une nouvelle source d’émotions. Un petit bijou sensible, doux et sans artifice. Les fans de l’artiste n’ont pas manqué de partager leur enthousiaste suite à la publication de la vidéo.

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Le chanteur découvert dans le métro parisien qui a sorti un EP est prêt à partager ses créations avec le plus grand nombre. La preuve avec son Yellow Tour qui le conduira à Orléans Lyon, Toulouse et Nantes mais aussi en Europe : Londres, Amsterdam, Berlin…
Ce serait dommage de ne pas avoir assisté à son éclosion. 😉

Hugo Barriol

 

CONCOURS

Nous vous invitons au concert d’Hugo Barriol à la Maroquinerie, le jeudi 24 janvier à partir de 20h.

Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire en-dessous en s’assurant bien d’être dispo le 24 janvier.

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Photo du mois #82 – Drôle(s) de machine(s)

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour d’Amartia de proposer le thème : Drôle(s) de machine(s).

C’est à la Monnaie de Paris que j’ai découverte une drôle de machine, une drôle de bécane. C’est l’oeuvre de l’artiste britannique Grayson Perry.
Il va à l’encontre de la démonstration virile toute puissante liée à l’univers de la moto. Il prône l’humilité, la patience, le doute et la douceur en promenant son ourson d’enfant dans la mini-chapelle à l’arrière.
Grayson Perry

D’autres belles machines à explorer :
Akaieric, Alexinparis, Amartia, Aude, Betty, Blogoth67, Brindille, Cara, Christophe, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Nicky, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.

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Star Wars les fans contre-attaquent : une expo folle !

Quelques années après Star Wars Identities, une expo d’un nouveau genre est dévoilée à Paris : Star Wars les fans contre-attaquent.
Sur les 3 niveaux du nouveau Centre expo Lafayette-Drouot, Daniel Prada, un fan de la saga, nous dévoile son incroyable collection personnelle.
Sculptures rares, cosplay fait maison, pièces originales provenant des tournages : les visiteurs pourront vite avoir la tête qui tourne…

Depuis son plus jeune âge, Daniel Prada est un dingue du conte intergalactique de George Lucas. Sa collection débute par les cadeaux offerts par ses parents : diverses figurines, des jeux vidéos, des vaisseaux, des jouets pour enfants et des objets insolites.
Mais c’est à 23 ans que ce tatoueur espagnol entreprend l’acquisition de pièces plus volumineuses. Dans cette exposition, elles sont présentées par épisode, du 1 au 7.

Star Wars

Les statues en majesté

Des 600 pièces qui composent cette exposition, beaucoup sont des statues et des figurines en édition limitée peintes à la main (les moules sont détruits à la fin de la fabrication de la série).
On est stupéfait par leur précision et leur finesse. Il faut dire que les créateurs de ces statuettes ne tolèrent aucun défaut.
Impossible de pointer nos préférées tellement les mouvements, les postures sont magnifiquement réalisées. Mais nous savons que le cœur de Daniel le collectionneur bat pour le buste du Général Grievous.

Star Wars

On adore le dynamisme de celle de Jango Fett. Et le socle sur lequel il se tient est sublime, tout comme celui du combat entre Anakin et Obi-wan.

Star Wars Star Wars

Parfois, une statue permet d’avoir un personnage en taille réelle  : ici Maitre Yoda et ses 66 cm de haut.

Star Wars

Petit focus aussi sur ce très beau Grand Moff Tarkin  et son droïde interrogateur. C’est l’une des statues les plus recherchées par les collectionneurs !

Star Wars

Pour la plupart, ces pièces sont “sold out”  bien avant leur fabrication. Des vrais objets d’art et de collection !

Il y a aussi des statuettes en format plus réduit dont les finitions sont parfois moins fines mais intelligemment mise en scène.

Star Wars Star Wars

On regrettera toutefois qu’aucune info sur le fabricant, la date de réalisation et, pour le reste de l’exposition les mentions créations originales, ne soient inscrites dans les descriptions.  Ce n’est semble-t-il pas ce qui est recherché par la majorité des visiteurs.

Costumes, constructions et véhicules

La plupart des costumes a été conçue par Daniel et ses amis.
Le dernier né étant l’empereur sur son trône.

Star Wars

Et Daniel est très fier de ceux-ci car ils sont tous homologués par Lucas Studio. Et parfois, cela se joue à un détail.

Star Wars
Comme pour ce Sandtrooper dont un élément du sac à dos est un siphon commercialisé exclusivement par une plomberie anglaise. Le même modèle que celui du costume original de 1977 et toujours fabriquer uniquement pour les cosplay !

Il y a bien sûr d’autres costumes de trooper à admirer et bien évidemment Chewbacca, Dark Vador…

Star Wars

Ne manquez pas aussi le Rancor, en taille réelle (près de 4 mètres) tapi dans un recoin. Lui aussi est façonné par Daniel et ses amis.

Ce n’est pas le cas du Jawa exposé un peu plus loin. Lui vient tout droit des plateaux de tournage de la saga. Une des rares pièces d’époque.

Star Wars

Côtés vaisseaux, impossible de manquer le module de course d’Anakin qui ouvre l’espace Episode 1. Cet objet de fan a reçu son dernier coup de peinture peu de temps avant l’ouverture au public.

Star Wars

Plusieurs fois vous tomberez sur des vitrines jouant sur les échelles des véhicules. Une mise en scène astucieuse. Et une info de poids concernant celle des motojets d’Endor, la plus grande coûterait le prix d’un appartement…

Star Wars Star Wars

Cette exposition en met de toute façon plein les yeux, à tout le monde, du fan absolu au néophyte.

Star Wars  : Les fans contre-attaquent

Prolongations jusqu’au 4 mai 2019
Du mardi au vendredi : de 12h30 à 18h
Samedi et dimanche : de 10h30 à 19h

16 euros (adulte) et 11,50 euros (enfant)
Le week-end : 18 euros et 13,50 euros
Tarif réduit pour les cosplayers

Espace Lafayette Drouot
44 rue du Faubourg Montmartre
75009 Paris

Plus d’info sur www.lesfanscontreattaquent.com

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GLASS, inattendu dénouement de la trilogie M. Night Shyamalan

Depuis la fin du film Split, on attendait qu’une chose : la rencontre entre David Dunn (Bruce Willis) et La Bête (James McAvoy). C’est ce que nous offre M. Night Shyamalan avec le début du film Glass.
Un affrontement qui prend fin un peu trop rapidement puisque la police intervient, capture les deux rivaux et les enferme dans un asile psychiatrique. C’est d’ailleurs dans ce même asile qu’est enfermé Elijah Price (Samuel L. Jackson).

C’est ici que l’action principale du film va se dérouler, puisque les trois protagonistes vont rencontrer une psy (Sarah Paulson) qui a pour mission de les soigner. Elle part du principe que les super-héros n’existent pas, qu’ils se sont persuadés de l’être et qu’ils pensent avoir des pouvoirs incroyables alors qu’il n’en est rien. Ce serait le monde qui nous entoure, les gens que l’on rencontre, ce que l’on nous dit qui nous persuade que cela existe.
Glass est donc la clef de cette trilogie créée par M. Night Shyamalan. Mais il ne faut pas oublier que le twist est un élément phare des films du réalisateur…

Glass

3 bonnes raisons d’aller voir Glass

Retrouver Bruce Willis dans le rôle de David Dunn.

20 ans après la sortie du film Incassable, nous retrouvons Bruce Willis dans le rôle de David Dunn, seul survivant lors d’une explosion de train. 
Dans Glass, David Dunn est désormais un justicier. Avec l’aide de son fils Joseph – joué par Spencer Treat Clark, le même acteur qu’à l’époque, il protège les habitants de Philadelphie qui l’ont surnommé le Surveillant. Même s’il a le statut de héros, il est controversé et activement recherché par la police. Malgré tout, il s’est donné pour mission de retrouver Kevin Wendle Crumb, qui continue de kidnapper des adolescentes pour nourrir La Bête.
Bruce Willis est toujours aussi charismatique dans ce rôle de super-héros, il parle peu mais il en impose.

Glass

Le génie de M. Night Shyamalan

On ne cache pas notre plaisir de retrouver le réalisateur américain. Incassable, Sixième Sens, The Thing, Split…, il est le maître du thriller et du twist par excellence. C’est d’ailleurs à la fin de Split qu’il nous surprend encore. M. Night Shyamalan y avait glissé un caméo. On y voyait David Dunn dans un diner en train de regarder les news ayant pour sujet La Bête. Et c’est là tout l’art de ce réalisateur ! Quel effet de surprise ! Incassable et Split sont liés.

“On a voulu avec Split faire un thriller qui fonctionne tout seul. Séparément du reste. J’ai demandé à Disney d’utiliser le personnage d’Incassable à la fin de Split et ils m’ont donné l’autorisation. Ce OK de Disney nous a permi de penser à la suite. Mais avant la sortie de Split, je n’avais pas écrit Glass, car je m’étais dit que s’il ne marchait pas ce ne serait pas la peine de donner la suite.”

Le réalisateur dévoilera également lors d’une interview que le personnage de Kevin Wendle Crumb devait apparaître dans Incassable mais que finalement il l’a retiré du scénario pour ne pas créer de déséquilibre.
De deux films complètement différents, à l’histoire et à l’intrigue qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, il crée un troisième récit réunissant ces trois personnages formant ainsi sa trilogie.

“J’aime les films imparfaits, les films incompris qui laissent le public lorsqu’il sort de la salle terminer l’histoire par lui-même. Beaucoup de films que j’aime fonctionnent comme ça et c’est comme ça que j’aime faire des films.”

Glass La performance de James McAvoy

Split a confirmé les talents d’acteur exceptionnel de James McAvoy. En effet, il y tient le rôle de Kevin Wendle Crumb, un homme possédant 24 personnalités.

“Dans Split, c’était Patricia ma personnalité préférée, dans Glass c’est peut être Hedwig. Mais j’ai aussi un petit faible pour la personnalité qui raconte tout à la 3e personne, j’ai vraiment adoré la jouer !”

A la fois terrifiant, complexe mais aussi fascinant, ce dernier est l’un des personnages les plus captivants du film. Le jeune homme doit en effet cohabiter avec Patricia, une femme bourgeoise, Barry, un créateur de mode, Hedwig, un enfant de 9 ans… 23 personnalités formant la horde au service de la 24e qui est la Bête.

“C’était plus difficile de jouer la Bête que Patricia. Le rôle de la Bête a été plus compliqué à trouver. Ce qui est dur avec ce type de personnage, c’est de surjouer.”

Le jeu d’acteur est juste fou, une véritable performance. On est totalement fan de James McAvoy.

La fin ?

M. Night Shyamalan nous l’a annoncé lors de la conférence de presse parisienne, Glass clot la trilogie.

“J’en ai fini avec ces personnages. Il faut que je passe à autre chose maintenant.”

Mais le réalisateur aime surprendre, donc qui sait ! 🙂

By Joan

Glass

Glass

film de M. Night Shyamalan
avec James McAvoy, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Sarah Paulson… 

sortie le 16 janvier 2019

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LES FRANGLAISES à BOBINO : des invitations à gagner !

#Bonheur #Extase #Saut #Cridejoie

Les Franglaises sont de retour à Bobino pour 12 soirs exceptionnels à partir du 15 janvier 2019.
Ne les jamais avoir vus causera un jour ou l’autre une profonde tristesse dans votre vie.

Toujours aussi barrées, toujours aussi inattendues, c’est encore et toujours un bonheur de retrouver les fantasques et fantastiques traductions chantées de cette bande de potes.
Et ce qui est fou, c’est qu’une fois à Bobino, on fait vraiment partie du groupe.

Photo © Victor Delfim

Les Franglaises, jubilatoire du début à la fin

Les interprétations sont des vrais diamants polis de multiples facettes ; surveillez bien le fond de scène, il s’y passe aussi des choses.
Et on reprendrait bien 5 chansons en bonus pour finir la soirée.

Au fait, faudra nous trouver une bonne raison de ne pas courir voir le retour fracassant des Franglaises à Bobino !

Les Franglaises

 

CONCOURS

Waouh ! On vous offre des invitations pour Les Franglaises à Bobino le mardi 22 janvier 2019.
Vous ne regretterez pas jamais d’avoir participé quand vous aurez passé cette soirée avec une bande-son de dingue : The Beatles, Mickael Jackson, Madonna…

Pour jouer, il suffit de remplir le formulaire juste en-dessous.
Ne pas hésiter à nous souhaiter une bonne année ou nous dire que vous aimez-adoré-surkiffé le blog. On adore !

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Illucity : un max d’aventures en Réalité Virtuelle à la Villette

Bienvenue chez Illucity, la nouvelle enseigne de loisirs en Réalité Virtuelle (VR) qui a ouvert ses portes mi-décembre à la Villette.
Cet espace de 1000 m2 a été pensé comme un parc d’attractions. Avec une volonté chevillée au projet : attirer tous les publics, des geeks aux familles, des néophytes de la VR aux joueurs experts.

Jeux d’arcade, Assassin’s Creed, science-fiction, pirates, courses automobiles : a
vant de plonger dans notre aventure, on fait un petit tour du propriétaire.

Illucity

2 niveaux de jeux pour le plaisir

A faire en mode solo, à deux, à quatre et même à six grâce à la vingtaine d’expériences disponibles.
La volonté première de ce parc d’un nouveau genre, c’est, dès l’entrée, de nous couper de la réalité.

Illucity

Pour parvenir au meilleur de l’expérience, c’est le même casque HTC Vive qui équipe toutes les salles (le meilleur, avant qu’un nouveau détrone tout).
La principale innovation mise en place par Illucity est le backpack qui équipe 3 des espaces de jeu. C’est un petit sac à dos rigide, bourré de technologie, qui permet une connexion sans fil aux serveurs. Que ce soit dans 15 m2, 25 m2 ou 100 m2, nous évoluons en totale liberté. Sans avoir peur de nous prendre les pieds dans les câbles… Et ça c’est top !

Illucity

Et pour ceux qui ne sont jamais passé en mode VR, il est possible d’en appréhender les sensations via un film en 360 et en 3D à voir dans un siège rotatif spécialement créé pour l’enseigne.

Mais passons en mode pirates !

Les joyeux pilleurs d’épave

Répartis en deux équipes, nous nous préparons à plonger à la recherche du trésor de Robert le Corsaire. Et c’est aussi notre premier test de VR avec un backpack. Certainement un plus pour résoudre les énigmes malicieuses et échapper à La malédiction du corsaire.

IllucityAprès une petite séquence de prise en mains de la technologie, toujours aussi facile, on se retrouve dans nos deux aires virtuelles de jeu.
Même pour le néophyte de notre équipe aucun problème d’adaptation : “C’est hyper accessible et simple de compréhension. Tu te fais hyper vite à l’univers. C’est assez intuitif.

Au début, les deux teams ne peuvent communiquer entre elles.
Au fur et à mesure, l’architecture du galion évolue pour nous mettre dans une situation totalement inédite et drôle. Une situation impossible à créer dans un escape game classique ! Et là, la communication redevient essentielle.Illucity

Côté décor, cette chasse au trésor est donc une belle surprise. Point de réalisme pour le graphisme décalé qui se rapproche d’un film d’animation. C’est vraiment très bien fait surtout dans les détails. C’est vraiment immersif dans le jeu et dans le corps. Les sensations sont vraiment pas mal“.
Car, en plus de l’illusion visuelle, le plancher de jeu vibre lors de certaines actions et on ressent aussi le vent .A tel point qu’on peut oublier le côté virtuel des objets. N’essayons pas de nous appuyer sur une table, un tonneau ou un bastingage : c’est la chute garantie ! Ça aussi, on l’a testée pour vous 😀

Illucity
Les mécanismes de jeu reprennent beaucoup des codes de l’escape game classique. L’univers de jeu et la mise en scène sont intelligents.” Et sans en dire trop :”on a adoré le jeu d’échelle !

La malédiction du corsaire est une vraie aventure familiale qui peut faire une vraie transition entre un escape game réel et la réalité virtuelle.

La VR à grande échelle

Après cette première histoire, on a vraiment hâte de jouer à Eclipse dans la salle de 100 m2 avec plancher vibrant lui aussi.
C’est la pièce maîtresse, en mode laser game VR de l’espace. Avec la liberté de mouvement que donne le backpack, l’heure de jeu devrait nous laisser sur les rotules  ! Surtout après avoir dégommer des aliens à la pelle, bien sûr.

Illucity
Et cet espace de 100 m2 va bientôt s’enrichir d’une 2ème histoire.
Cette fois, se sera une ambiance Toy Story avec des éléments techniques en plus comme des sièges sur vérins, pour simuler un hélico ou une voiture… #cantwait !

Si, pour le moment, tous les jeux ne sont pas exclusifs à Illucity, comme Assassin’s Creed, la société vise une production originale de 80 % des aventures proposées.
L’enseigne de jeu virtuel ne possède pas de studio de création en interne. Elle travaille déjà avec des studios français pour mettre en pixels ses folies narratives et visuelles.

Illucity

Vous voulez vous prendre pour King-Kong ? tuer des zombies ? Faire une course sur un circuit (qui est très réaliste paraît-il) ? du grand huit ou vivre en groupe une épopée fantastique mais uniquement armé d’un arc ?

Illucity
Poussez vite les portes d’Illucity à la Villette et vous trouverez forcément une expérience qui vous fera traverser la réalité.

Illucity

Ouvert tous les jours.

Horaires et réservations sur le site.
Bon à savoir : les expériences en solo sont sans réservation.

Bar et petite restauration sur place

Parvis de la Cité des Sciences
32 avenue Corentin Cariou
750019 Paris

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